14/08/2012

Gabon: André Mba Obame franchit la ligne rouge

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Ceux qui doutaient encore des velléités bellicistes des leaders de l’opposition et de la société civile véritables doivent maintenant se rendre à l’évidence, à commencer par les services de sécurité et de défense.

De retour au pays samedi et après avoir fait mine d’éviter les micros de sa télé privée à l’aéroport, André Mba Obame n’a pas résisté à l’appel des micros et des caméras.

C’est ainsi que sitôt arrivé à son domicile où il s’est crânement installé à la terrasse, le gaillard a laissé tomber le masque pour lancer des appels à l’insurrection, à la violence.

On ne sait pas ce qui l’a empêché d’appeler au meurtre des compatriotes dont les têtes ne lui reviennent pas.

A commencer par le conseiller politique, porte-parole de la présidence de la république, Alain Claude Bilie-bi Ze et le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Maixent Nkani Accrombessi.

Nul doute que dans les représentations diplomatiques accréditées au Gabon, on a apprécié cette douce poussée de haine et de xénophobie chez quelqu’un qui prétend gouverner un jour ce pays béni qu’est le Gabon !

Alors qu’on l’attendait sur son projet de société pour le Gabon, André Mba Obame, qui n’a jamais aussi bien porté son surnom d’Ange Noir, brandit la menace de déstabilisation des institutions si sa conférence nationale personnelle n’était pas organisée selon sa volonté et suivant son chronogramme.

Au passage, l’opinion publique aura retenu une chose très importante: aux yeux de ce monsieur, le peuple gabonais se résume aux seuls ressortissants de sa province d’origine. Et, tout naturellement, c’est qu’en pensent tous les va-t’en guerre qui ont épousé sa cause.

D’où cette réaction d’un acteur politique de l’opposition républicaine (sic), dimanche dernier à notre desk: « Le combat de Mba Obame est un combat personnel qu’il compte mener contre celui qui était hier encore son frère. Pour nous, la situation est claire, Myboto et sa famille ont des comptes à régler avec la famille Bongo Ondimba, tout comme Mba Obame veut régler ses comptes personnels avec Ali Bongo Ondimba. Leur opposition est donc une opposition de personnes et non d’idées ou d’idéologies. Une telle opposition ne peut donc pas concerner les ressortissants de Mabanda, de Ndindi, d’Okondja, de Port-Gentil etc. C’est pourquoi nous, dans l’opposition républicaine, nous estimons que les gesticulations actuelles ne nous concernent pas, étant entendu qu’un pouvoir est en place jusqu’en 2016.»

Plus grave : selon des indiscrétions provenant de certains membres de la société civile politisée, AMO et ses lieutenants seraient en train de confectionner une liste de personnalités à neutraliser le moment venu.

Parmi lesquelles des hommes politiques de la majorité et de l’opposition républicaine, des hommes et femmes des médias, des leaders syndicaux qui n’ont jamais épousé « la cause » etc. Bref, une vraie liste rouge.

Connaissant le bellicisme d’Ange Noir, qui avait publiquement tenté de faire assassiner Pierre Mamboundou au siège de l’Union du peuple gabonais, les vrais démocrates ne peuvent qu’avoir froid dans le dos. La communauté internationale aussi. 

 

SOURCE : LE SCRIBOUILLARD DU MARDI 14 AOUT 2012 

Gabon: Le plan B de Mba Obame , l’essence et les allumettes...

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En dehors des propos incendiaires qu’il a tenu tout accroché à ses béquilles, André Mba Obame a également un agenda qui est en parfaite cohérence avec son discours haineux, xénophobe et insurrectionnel.

Du radicalisme politique, AMO prône désormais et ouvertement la violence.

Ce n’est pas une simple affirmation de « la presse de Cotonou ». Votre satimédia a pu obtenir, sur support audio, une copie de la charmante conversation que l’amophile Jean-Christophe Owono Nguema a eue avec un jeune pyromane dans sa voiture.

Mandaté personnellement par AMO, Jean-Christophe Owono Nguema, a donc contacté ce jeune supporter d’AMO, originaire d’Oyem comme lui, pour lui confier une tâche hautement humanitaire : incendier Libreville.

La rencontre a lieu dans le propre véhicule de l’exdéputé. Mais le pyromane a préalablement pris soin d’activer l’enregistreur de son téléphone portable. Lorsque Jean-Christophe Owono Nguema lance la conversation, le pauvre ne peut se douter qu’il est enregistré.

A la fin, le mercenaire ira tranquillement confier tout l’enregistrement aux gendarmes. Lesquels l’auraient rapidement transmis au procureur de la République. Des poursuites judiciaires vont donc bientôt être lancées contre Jean-Christophe Owono Nguema. Et le plus amusant, c’est que son interlocuteur serait disposé à témoigner.

En attendant le déclenchement des hostilités judiciaires, « La Griffe » vous offre, en deux versions et en exclusivité, le contenu de la fameuse conversation. A préciser que la bande sonore est disponible à notre rédaction.

Le coup devait être lancé le fameux samedi qui a vu le retour d’AMO. Mais pour des raisons logistiques, il a été reporté pour demain 15 août, juste après le meeting de Cocotiers. Meeting qui sera animé par AMO et auquel prendra part un innocent appelé Jean Christophe Owono Nguema.

Une opposition qui finance et planifie les incendies criminels contre les pauvres populations, est une opposition qui mérite les hommages de Canfin.

 

CONVERSATION SONORE CI-JOINT :


Verbatim : Version originale (fang et français)

Owono Nguema : Y a des étrangers qui seront-là, il y aura beaucoup la presse étrangère et tout, comme WA YEM NA la chaine Une GNE A LERE VE EMAME EBORE EMERGENCE, E DÔ MA KOM NA GUE O NE BIA trouver E BONG BENE DE BÔ, comme ça ME KE WA A YOM MIANG O SOME ESSENCE. E DÔ BA YI GNONG les vielles roues Be SÔ O carrefour BE DZIGUI, au marché BE DZIGUI un peu, juste pour hein ! NIANA MENA DZIGUI !!! Voilà un peu hein.

Interlocuteur : E YONG ONGA WOK NA E marché GNI ANGA DZIK, KE ONGA TARE WOK NA é marché GNI ENGA DZIk ?

Owono Nguema : marché ah ? Ah bon, ANGA DZIK ?

Interlocuteur : KE BIÊ BI ENGA DZIK GNE

Owono Nguema : ah bon !

Interlocuteur : Oui, BE DEME GNE MANE LONGLONG. ME BELE équipe é NE NÊ, é BON BE NE ESENG ? WA YI BE YEN, tu ne les verras pas, MA MIENE ME NE un ancien briguant.

Owono Nguema : E DE MA KOME NÊ E DE…..

Interlocuteur : non c’est prêt.

Owono Nguema : O TCHÊ M’équipe é TE hein, je te donne un peu de sous hein, ME TARE WE KE O YOME DZOME

Interlocuteur : heu, heu

Owono Nguema : Mé TARE YEN A NE BA TARE BÔ

Interlocuteur : Wè !

Owono Nguema : NGUE A BÔ NA A LORE VÊ, ME BERA KE. NGUE BE YENE A NE les vieilles voitures, BE DZIGUI tout ça ; NA BE YEN NA sa chauffe, BE autres Bé EKE BA BÔ NÊ dans les quartiers.

Interlocuteur : WÊ WÊ !

Owono Nguema : Donc ME TARE WE KE OYOME DZOME NA O KE KOUSS BÔ essence, O KOUSS BÔ ME LUMETTES, les trucs comme ça.

Interlocuteur : hum, oui les gars sont prêts.

Owono Nguema : je veux que tu prennes ça, vraiment que se soit à partir de demain soir.

Interlocuteur : hum !

Owono Nguema : demain soir samedi ;

Interlocuteur : sa permet KE NA EMU WINA ME TARE MANE BÔ BE courses qu’il faut ;

Owono Nguema : O MANE BÔ BE courses BE TE;

Interlocuteur : ME GNONG é zone A NE NA, KE OTÊ le tour BIA BÔ GNI, A KORE YA Rio, O GNONG é côté A GNI A Venez Voir, Feu Rouge de la Peyrie, Akébé-Ville jusqu’au carrefour YE KE TCHUI A Sporting VA, BI BERA KORGANE VA jusqu’à chez moi-là.

Owono Nguema : Voilà !!!

Interlocuteur : donc zone é EGNE é BÔ BAME BA YE travailler ;

Owono Nguema : E GNE BA YI travailler, on a notre zone bouclée

Interlocuteur : Voilà !!!

Owono Nguema : Donc Rio ;

Interlocuteur : Non, il faut poser des actes BE NE NA BOR BA YIANE WOK ABé ; NGUE BA KWA même un parking A NE NA BOR BA KWANE BE METWA, BE KU ETE BE MANE DZIGUI ;

Owono Nguema (il reçoit un coup de fil) : oui allô, allô bonjour, oui, oui monsieur Owono Nguema, oui tout à fait, vous avez raison, j’étais là oui ; mais depuis là je ne suis plus jamais repassé à Oyem là-bas. Et on verra ça quand je serai là-bas, et puis on va traiter ça. Je compte être là à la fin du mois. Oui, oui je serai à Oyem là-bas. Je vous verrai.

Owono Nguema (après la conversation téléphonique) : Donc tu vois, EYONG O BWA NÊ hein, MA KOM BI TARE SUM O Né, E VUM BE libanais BA KWANE BE METWA, BA YIANE BE DZIGUI, DZIGUI comme ça BOR BE NGA KE BA KUIGNE ;

Interlocuteur : Voilà !!!

Owono Nguema : Tu me prends ça, donc à partir d’aujourd’hui tu prends tes dispositions, MA YEM FE NA O BELE ABUI MAME ;

Interlocuteur : ME BELE WE des gars BE NE NA, BE NE FOGHE VE NA NIANE BE TOBE YA bien entretenu, BA BÔ ce qu’il faut comme il le faut.

Owono Nguema : Comme je n’ai pas beaucoup d’argent, tiens MAKE WE 80.000 francs, hein, NIANE WA TARE BÔ le premier coup, O LUÊ MA, BIA BÔ le point o téléphone, BIA KWABANE é VUM BI WOLA KWABANE ;

Interlocuteur : Téléphone A NE ABE :

Owono Nguema : O LUÊ MA ME ZU KWANE NE WA, BIA TUÊ KI DZAME O téléphone, ME ZU KWA NE WA O BÔ le point ME YEN A NE BA BÔ ;

Interlocuteur : Non téléphone A N’ABE

Owono Nguema : O BÔ premier point

Interlocuteur : d’accord, ok !

Owono Nguema : maintenant tu as les armes, MA KOM YEN ANE A BÔ, à chauffer d’ici demain samedi, après je !!! S’il faut encore NA BI BRA BO un coup de main ME BRA KE

Interlocuteur : d’accord, DZAME ESSE ;

Owono Nguema : allez, bon, M’ABÊ WA

Interlocuteur : AKA AYÔ

 

Version traduite en français

Owono Nguema : Y’a des étrangers qui seront-là, il y aura beaucoup, la presse étrangère et tout, comme tu sais que la chaine Une, elle ne montre que les choses des émergents, c’est pour cela que je voudrais que tu me trouves des gars qui peuvent le faire ; comme cela je te donnerai un peu d’argent pour acheter de l’essence. Puis ils prendront les vieilles roues et viendront les brûler au carrefour, au marché, ils brûlent un peu, juste pour hein !!! Dès qu’ils finiront de brûler !!! Voilà un peu hein.

Interlocuteur : Lorsque vous aviez entendu que ce marché avait brûlé ; tu n’avais pas entendu que ce marché là avait brûlé ?

Owono Nguema : Le marché ? Ah bon, il avait brûlé ?

Interlocuteur : C’est nous qui l’avions brûlé.

Owono Nguema : Ah bon !

Interlocuteur : Oui, on vient de le reconstruire. J’ai mon équipe dehors. Tu ne les verras jamais, tu ne les verras pas. Moi-même je suis un ancien briguant.

Owono Nguema : C’est pour cela que je veux que !!!!!!!

Interlocuteur : Non c’est prêt.

Owono Nguema : Tu me prends cette équipe hein, je te donne un peu de sous hein, je donne un petit quelque chose.

Interlocuteur : Heu, heu !

Owono Nguema : Je vais d’abord voir comment ils vont d’abord travailler ;

Interlocuteur : Oui.

Owono Nguema : Si cela se passe bien, je rajoute. S’ils voient les vieilles voitures, qu’ils les incendient, il faut qu’on sente que ça chauffe, et les autres feront la même chose dans les quartiers.

Interlocuteur : Oui, oui.

Owono Nguema : Donc je te donne un peu de sous pour leur acheter de l’essence et des allumettes, des trucs comme ça.

Interlocuteur : Hum, les gars sont prêts.

Owono Nguema : Je veux que tu prennes ça, vraiment que ce soit à partir de demain soir.

Interlocuteur : Hum.

Owono Nguema : Demain soir samedi.

Interlocuteur : ça permet qu’aujourd’hui je puisse faire les courses qu’il faut.

Owono Nguema : Termine de faire ces courses-là.

Interlocuteur : J’ai pris la zone qui part de, tu vois le tour que nous faisons-là, en partant de Rio, on prend la route qui va à Venez-voir, au feu rouge de la Peyrie, Akébé-Ville, jusqu’au carrefour, puis au Sporting, on fera un contour jusque chez moi-là.

Owono Nguema : Voilà !!!

Interlocuteur : Donc c’est dans cette zone que mes hommes vont travailler.

Owono Nguema : C’est-là où ils vont travailler et on a notre zone bouclée.

Interlocuteur : Voilà !!!

Owono Nguema : Donc Rio.

Interlocuteur : Non, il faut poser des actes qui vont pousser les gens à la révolte, s’ils trouvent même un parking de vente de véhicule ils mettent le feu.

Owono Nguema (il reçoit un coup de fil) : Oui allô, allô bonjour, oui, oui monsieur Owono Nguema, oui tout à fait, vous avez raison, j’étais-là oui ; mais depuis- là je ne suis plus jamais repassé à Oyem là-bas. Et on verra ça quand je serai là-bas, et puis on va traiter ça. Je compte être là, à la fin du mois. Oui, oui je serai à Oyem là-bas. Je vous verrai.

Owono Nguema (après la conversation téléphonique) : Donc tu vois, lorsque tu l’auras fais, je voudrai que tu commences ici, là où les Libanais vendent les voitures, il faut mettre le feu, brûler comme cela les gens sortiront.

Interlocuteur : Voilà !!!

Owono Nguema : Tu me prends ça, donc à partir d’aujourd’hui tu prends tes dispositions, je sais que tu as beaucoup de choses à faire.

Interlocuteur : Je t’assure que j’ai des gars qui ne demandent qu’à être bien entretenus pour faire le boulot qu’il faut et comme il faut.

Owono Nguema : Comme je n’ai pas beaucoup d’argent, tiens je te donne 80.000 francs, hein ! Quand tu finiras le premier coup, appelle-moi ; mais on ne fait pas le point au téléphone, on se rencontrera-là où on se voit souvent.

Interlocuteur : Le téléphone est mauvais.

Owono Nguema : Tu fais le premier point.

Interlocuteur : D’accord, ok.

Owono Nguema : Maintenant tu as les armes, je veux voir comment tu travailles, ça doit chauffer d’ici demain samedi, après je !!! S’il faut que je rajoute, je rajouterai.

Interlocuteur : D’accord, pas de problème.

Owono Nguema : Allez, bon, j’attends de tes nouvelles.

Interlocuteur : Sans problème.

 

SOURCE : LA GRIFFE DU MARDI 14 AOUT 2012 

 

Gabon: OBAME ET OWONO VOULAIENT BRÛLER LIBREVILLE LE SAMEDI 11 AOÛT 2012

 

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JEAN CHRISTOPHE OWONO NGUEMA est un ancien député Gabonais .

écoutez la conversation sonore:


Version traduite en français

 

Owono Nguema : Y’a des étrangers qui seront-là, il y aura beaucoup, la presse étrangère et tout, comme tu sais que la chaine Une elle ne montre que les choses des émergents, c’est pour cela que je voudrais que tu me trouves des gars qui peuvent le faire ; comme cela je te donnerai un peu d’argent pour acheter de l’essence. Puis ils prendront les vieilles roues et viendront les brûler au carrefour, au marché, ils brûlent un peu, juste pour hein !!! Dès qu’ils finiront de brûler !!! Voilà un peu hein.


Interlocuteur : Lorsque vous aviez entendu que ce marché avait brûlé ; tu n’avais pas entendu que ce marché là avait brûlé ?

 

Owono Nguema : Le marché ? Ah bon, il avait brûlé ?

 

Interlocuteur : C’est nous qui l’avions brûlé.

 

Owono Nguema   : Ah bon !

 

Interlocuteur : Oui, on vient de le reconstruire. J’ai mon équipe dehors. Tu ne les verras jamais, tu ne les verras pas. Moi-même je suis un ancien briguant.

 

Owono Nguema   : C’est pour cela que je veux que !!!!!!!

 

Interlocuteur : Non c’est prêt.

 

Owono Nguema   : Tu me prends cette équipe hein, je te donne un peu de sous hein, je donne un petit quelque chose.

 

Interlocuteur : Heu, heu !

 

Owono Nguema   : Je vais d’abord voir comment ils vont d’abord travailler ;

 

Interlocuteur : Oui.

 

Owono Nguema : Si cela se passe bien, je rajoute. S’ils voient les vieilles voitures, qu’ils les incendient, il faut qu’on sente que ça chauffe, et les autres feront la même chose dans les quartiers.

 

Interlocuteur: Oui, oui.

 

Owono Nguema : Donc je te donne un peu de sous pour leur acheter de l’essence et des allumettes, des trucs comme ça.

 

Interlocuteur : Hum, les gars sont prêts.

 

Owono Nguema   : Je veux que tu prennes ça, vraiment que ce soit à partir de demain soir.

 

Interlocuteur : Hum.

 

Owono Nguema : Demain soir samedi.

 

Interlocuteur : ça permet qu’aujourd’hui je puisse faire les courses qu’il faut.

 

Owono Nguema : Termine de faire ces courses-là.

 

Interlocuteur : J’ai pris la zone qui part de, tu vois le tour que nous faisons-là, en partant de Rio, on prend la route qui va à Venez-voir, au feu rouge de la Peyrie, Akébé-Ville, jusqu’au  carrefour, puis au Sporting, on fera un contour jusque chez moi-là.

 

Owono Nguema : Voilà !!!

 

Interlocuteur : Donc c’est dans cette zone que mes hommes vont travailler.

 

Owono Nguema   : C’est-là où ils vont travailler et on a notre zone bouclée.

 

Interlocuteur : Voilà !!!

 

Owono Nguema : Donc Rio.

 

Interlocuteur : Non, il faut  poser  des actes qui vont  pousser les gens à la révolte, s’ils trouvent même  un parking de vente de véhicule ils mettent le feu.

 

Owono Nguema   (il reçoit un coup de fil) : Oui allô, allô bonjour, oui, oui monsieur Owono Nguema, oui tout à fait, vous avez raison, j’étais-là oui ; mais depuis-là je ne suis plus jamais repassé à Oyem là-bas. Et on verra ça quand je serai là-bas, et puis on va traiter ça. Je compte être là, à la fin du mois. Oui, oui je serai à Oyem là-bas. Je vous verrai.

 

Owono Nguema   (après la conversation téléphonique) : Donc tu vois, lorsque tu l’auras fais, je voudrai que tu commence ici, là où les Libanais vendent les voitures, il faut mettre le feu, brûler comme cela les gens sortiront.

 

Interlocuteur : Voilà !!!

 

Owono Nguema : Tu me prends ça, donc à partir d’aujourd’hui tu prends tes dispositions, je sais que tu as beaucoup de choses à faire.

 

Interlocuteur : Je t’assure que j’ai des gars qui ne demandent qu’à être bien entretenus pour faire le boulot qu’il faut et comme il faut.

 

Owono Nguema : Comme je n’ai pas beaucoup d’argent, tiens je te donne 80.000 francs, hein ! Quand tu finiras le premier coup, appelle-moi ; mais on ne fait pas le point au téléphone, on se rencontrera-là où on se voit souvent.

 

Interlocuteur : Le téléphone est mauvais.

 

Owono Nguema : Tu fais le premier point.

 

Interlocuteur : D’accord, ok.

 

Owono Nguema : Maintenant tu as les armes, je veux voir comment tu travailles, ça doit chauffer d’ici demain samedi, après je !!! S’il faut que je rajoute, je rajouterai.

 

Interlocuteur : D’accord, pas de problème.

 

Owono Nguema : Allez, bon, j’attends de tes nouvelles.

 

Interlocuteur : Sans problème.


13/08/2012

Gabon: Appel à la défense sans complexes du Président Ali Bongo et de notre régime au pouvoir

 

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Notre pacte stratégique autour du Président Ali Bongo Ondimba doit nécessairement triompher sur l’autre « pacte » contre-nature autour des gangsters Myboto,Mba Obame, Eyeghe et autres salopards des mouvements citoyens revanchards et manipulateurs.

Notre survie politique et la pérennité de notre régime en dépendent.

Toute impuissance à répondre aux enjeux et défis actuels nous sera fatale, surtout que les espèces périssent par leur propre instinct lorsque celui-ci les empêche de s’adapter aux transformations du milieu.

Le gang clownesque de l’opposition moutouki et leurs piranhas alimentaires nous livrent et nous opposent une bataille organisée sans précédent ;

une bataille qui s’apparente tantôt à une guerre de courtoisie, tantôt à une guerre à la dentelle, tantôt à une guerre cognitive ou psychologique, tantôt à une guerre révolutionnaire, tantôt à une guerre froide, tantôt à une guerre de rites solennels, tantôt à une guerre primitive de coups de poing et d’invectives.

Qu’elle soit ouverte, larvée, clandestine ou subversive, la bataille demeure indéniable.

Qu’elle soit verbalisée ou simplement synergologique (langage autre que verbal), l’animosité politique règne partout contre notre régime. En témoignent ces accès de colère et de fièvre proleptique qui nous assaillent de toutes parts.

Seuls les mots changent, mais les ressorts, les motivations et les fins qui sous-tendent l’agressivité du gang de l’opposition bangado restent les mêmes. Ils nous ont déclaré la guerre pour nous faire partir du pouvoir.

Ils pensent nous livrer une guerre juste, une Der des Ders, ce dernier coup de semonce. Ils rêvent, déjà et à leur manière, d’un Saint-Graal politique en 2016. Tout ce qu’ils font ne nous conduit que vers un punctum pruriens catastrophique !

Et cet avant-gout du drame auquel ils nous réduisent n’est pas politiquement appétissant. Inutile de mesurer la tension qui monte, à mesure que le débat politique, déjà surchauffé, se passionne et s’envenime. La rhétorique, les discours et les sophismes du gang de l’opposition régab suffisent à en démontrer la virulence refoulée.

L’avènement du drame risque d’être plus nauséabond, si nous ne ripostons pas à la hauteur de leurs agissements malveillants.

C’est pourquoi nous devons arrêter nos finasseries fratricides in vitro pour nous affronter in vivo aux exigences concurrentielles qui régissent objectivement nos rapports de force politiques avec toutes les hostilités centrifuges et centripètes. Parce que la guerre qui nous a été déclarée ne relève pas de l’illusion clausewitzienne.

C’est une forme de guerre totale que le gang moribond de l’opposition nous livre avec comme fins ultimes la déstabilisation de nos états-majors, de nos chancelleries, de nos plans, de notre crédibilité, de notre réputation, de nos espérances, de notre stratégie globale, donc, de notre avenir politique au Gabon, en Afrique et dans le monde.

Cette posture hostile mais rationalisée en une vieille tactique belligène, qui consiste à provoquer l’indignation de tous contre notre régime au pouvoir, est propre aux hommes de ressentiment prêts à faire flèche et feu de tous bois pour revenir aux affaires publiques.

La bellicité de ce gang de malades mentaux est une preuve accablante d’un esprit de méchanceté et de vengeance.

La plupart des gens qui forment cette opposition moutouki sont des hommes et des femmes pleins de ressentiment à l’égard tout à la fois du Président Ali Bongo et de notre régime. Ils ne s’arrêteront jamais tant que leurs impulsions belliqueuses, ces humeurs peccantes ne seront pas totalement assouvies et soulagées.

La jalousie et l’envie brûlent leur cœur au point qu’ils en perdent la foi et le gentlemenship.

Et dans toute cette oppposition ringarde et nauséabonde le gang dissout demeure le sommet éclairé de cette pyramide du ressentiment ; alors que leurs chiens galeux  en sont l’éclair fulgurant qui jaillit entre les deux nuées sombres chargées d’orage sinistre à la fois anxiogène, crisogène, cindynogène et belligène.

Leur dénominateur commun est que ses gangs de l’opposition ivrogne partagent la sinistrose et sont incapables de toute résilience politique face au régime en place.

Leur dessein est d’installer une tension sociale et une psychose générale à leur avantage dans notre pays. Un scénario que nous pouvons éviter par un quadrillage intelligent des espaces politiques. 

Ces « Homo Furiosus » de l’opposition sorcière vivent de complexes belligènes qui les poussent naturellement et sans aucun discernement à transformer leur agressivité en animosité viscérale. Leur anti-ABO primaire n’est que pur ressentiment.

Voilà le portrait psychologique de l’opposition moutouki Gabonaise. Et cet état d’esprit veut nous amener à l’usure et à la désagrégation générale.

Tous les jours que Dieu fait, ils ne cherchent qu’à nous phagocyter, nous opposer les uns aux autres, nous semer, nous infiltrer, monter des coups foireux contre nous, nous piéger, nous mener en bateau, provoquer les caprices de l’opinion publique contre nous, nous ridiculiser devant l’opinion publique nationale comme internationale.

Leur état d’esprit ne nous donnera aucune chance de survie si nous ne changeons pas nos méthodes homériques classiques. L’opposition régab de Nkembo combine ses méthodes plurielles d’attaques et de déstabilisation. Ils sont sur tous les espaces ouverts et souterrains de la bataille politique.

Tels des désespérés, ils ont décidé de nous faire perdre le pouvoir quelqu’en soit le prix. C’est leur ultima ratio. Ils ont trouvé une nouvelle théorie des kamikazes et une doctrine d’un nouveau terrorisme politique !

Donc, nous pouvons et nous devons les combattre par des méthodes rationnelles et démocratiques, car nous ne devons jamais oublier que la désinformation est à l’intoxication ce que la stratégie est à la tactique.

Ce sera donc notre intelligence activement organisée qui pourra triompher de cette opposition gangster. Elle devra être stratégiquement et froidement pilotée. Elle devra être offensive et opérationnalisée dans des méthodes démocratiques d’action préventive.

Rien ne nous empêche de toujours réévaluer nos forces, de les re-calibrer aux différentes réalités antagoniques qui se présentent sur l’échiquier politique national.

Rien ne nous empêche d’arrêter de nous battre entre frères et sœurs de parti.

Rien ne nous empêche de dormir sur nos lauriers ou de nous tresser des couronnes les uns aux autres et de commencer à étudier nos faiblesses et nos vulnérabilités afin d’en prévenir les failles, les risques endogènes ou exogènes possibles.

Il nous faut une stratégie politique intégrale qui ait assez d’audace et qui encourage l’initiative politique à travers une nouvelle philosophie de l’action, une analyse étiologique des prodromes de la scène politique, en décrypter les symptômes, scénariser les tendances probables et vraisemblables pour enfin proposer les solutions. Ce sera le prix de la cohésion sociale et de la concorde nationale.

Il nous faudra nous résoudre à l’idée que la paix perpétuelle n’existe que dans le Ciel. Dans l’arène politique terrestre, nous devons toujours et en permanence la réinventer par la prévention et la résolution des conflits, sinon par l’affrontement direct.

Et puisque nous ne connaissons pas le dernier sens de l’histoire, sa direction certaine et sa signification ultime, alors nous nous sommes délibérément proposés d’inviter notre famille politique et ses partenaires stratégiques à moins de naïveté dans nos rapports de force avec une opposition mandjango aux abois, de plus en plus belliqueuse, pyromane et sans pitié.

Il ne s’agit plus d’une simple légitime-défense. Il s’agira désormais, pour avoir la paix avec cette opposition moutouki, d’appliquer une vieille règle polémologique : la réponse du berger à la bergère.

Nous sommes des pacifistes mais pas des « pacifistes bêlants » ni des défaitistes. Et qu’importe si les esprits bien-pensants nous diront que c’est très politiquement incorrect ? A eux de juger, Dieu reconnaîtra les siens !

Mais en attendant, nous devons prévenir leurs velléités guerrières, disperser leurs veillées d’armes, car nous ne pouvons laisser Damoclès lâcher son épée sur nos têtes, pendant que Sisyphe, de l’autre côté, reprend inlassablement son labeur.

Il faut sauver et préserver à tout prix notre régime contre ces nouvelles formes de belligérance tous azimuts ! Parce que nous avons affaire à des hommes et des femmes de ressentiment.

Et la nouveauté, c’est que la pseudo société civile manioc sert maintenant d’asile politique à des encagoulés. Et ces gens-là n’auront pas pitié de nous s’ils prennent ou reprennent le pouvoir. Il faut désormais choisir : c’est eux ou nous ! Il n’y a pas de troisième voie qui vaille.

Voilà le manichéisme auquel nous sommes réduits. Et si nous l’avons bien compris, alors, nous avons commencé à gagner les batailles à venir.

C’est la raison pour laquelle je lance un appel à ma génération, à nos ainés, à tous nos frères et sœurs de parti, aux sympathisants et alliés du régime libéral et à tous ceux et celles qui aiment le Président Ali Bongo, en leur disant :

que les hommes et les femmes de notre régime doivent être des hommes et des femmes qui tiennent bien le gouvernail, contre vents et marées ;

que nos adversaires ne peuvent pas saper notre moral ;

que notre régime a le vent en poupe, contrairement à ce qu’en dit ses rigolos de l'opposition régab et que bientôt nous verrons, à l’horizon, l’avenir qui fait cap sur la victoire finale aux prochaines élections présidentielles de 2016.

Nous gagnerons ses élections futures dans la transparence totale, parce que ce gang dissout , duperie organisée autour du mensonge consensuel, n’a aucun candidat crédible sauf des voleurs de haut vol, alors que nous, nous en avons déjà un, S.E Ali Bongo Ondimba ; un homme patriotique et courageux qui nous donnent déjà l’espérance et l’agréable avant-goût d’une éclatante victoire.

Vive le Président Ali Bongo Ondimba

Vive le Gabon 


12/08/2012

Gabon: Félicitations du Président Ali Bongo Ondimba à Anthony Obame

 

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Libreville le 12 août 2012 - Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba adresse ses plus vives et chaleureuses félicitations à Anthony Obame pour avoir remporté la toute première médaille olympique de l’histoire de notre pays.

Anthony Obame, 23 ans a gagné samedi soir à Londres, la médaille d’argent lors de la finale du tournoi de taekwondo masculin chez les plus de 80 kg, derrière l’Italien Carlo Molfetta.

Notre compatriote aurait pu remporter la médaille d’or. A la fin des trois manches et du temps réglementaire, les deux taekwondoïstes étaient à égalité, 9 touches partout. L'italien a finalement remporté sur décision des juges dans une " victoire par supériorité ".

C’est un grand moment pour le sport gabonais et une immense joie pour toute la Nation.

Une fois encore, le Gabon est fier de ses sportifs. Après la victoire des juniors au championnat d’Afrique de football et leur qualification aux JO en décembre 2011, les exploits des Panthères durant la CAN et la belle qualification de Ruddy Zang Milama au 2nd tour du 100m début août, cette première médaille aux Jeux Olympiques démontre que le sport gabonais est en plein développement.

Rappelons que pour l’actuelle édition, le Gabon a envoyé pour la première fois depuis sa première participation en 1972, sa plus importante délégation aux JO, avec 23 sportifs dans 5 disciplines.

Ce sont des leçons de vie, d’endurance, de cohésion et de patriotisme que ces jeunes athlètes donnent à toute la Nation.

Ils démontrent une fois de plus, qu’avec de la ténacité et de la volonté, tout est possible.

 

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LE GABON ÉMERGENT REMPORTE SA PREMIÈRE MÉDAILLE OLYMPIQUE

 

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Pour la première fois, le Gabon remporte une médaille aux Jeux Olympiques. Elle est d'argent mais elle vaut tout l'or du monde.

Ce résultat est sans conteste le fruit des efforts consentis par notre Président Ali Bongo Ondimba dans la préparation de tous les athlètes Gabonais présents à ses Jeux Olympiques .

Oeuvrant à sa manière pour la valorisation de la discipline et des valeurs olympiques , le Président Ali Bongo Ondimba a offert 11 bourses d’études qui ont permis à 5 athlètes (athlétisme, judo, boxe, taekwondo) et à 1 Directeur technique national (DTN) de mieux peaufiner leur participation à ce rendez-vous planétaire dans des centres de préparation de haut niveau en Europe, aux Etats–Unis et au Maghreb notamment en misant essentiellement sur la qualité et la quantité.

C'est incontestablement cette rigueur transmise par le Président Ali Bongo Ondimba qui a d’ailleurs permis d’atteindre cette moisson qui contribue de fort belle manière à la promotion du sport gabonais de façon générale. 

Il faut le dire, cette aide a très vite permis aux athlètes gabonais de se frotter aux meilleurs dans leurs disciplines , mais surtout d’acquérir des rudiments de qualité au contact de ces derniers, notamment aux Etats-Unis pour la sprinteuse Ruddy Nzang Milama (qui bénéficie d’une bourse d’étude depuis février 2009), en France pour le taekwondoiste Anthony Obame (qui s’entraîne sous l’égide de la DTN).  

Enfin , la victoire d'Antony Obame est le symbole d'un Gabon qui gagne , un Gabon qui n'appartient ni à un clan , ni à une ethnie , mais un Gabon qui vibre avant tout à l'unisson autour des mêmes valeurs de travail , d'effort et de mérite qui nous tiennent tous à coeur. .

Un pays comme le notre ne peut se permettre de les négliger et se doit, au contraire, de continuer à les encourager.


10/08/2012

COMMUNIQUÉ FINAL CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 9 AOÛT 2012

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A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a vivement salué la détermination manifeste du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA qui, inlassablement, œuvre pour la promotion de notre pays le Gabon, havre de paix, doté d’exceptionnelles richesses et pour la propagande des perspectives d’envergure afin d’assurer le rayonnement d’un Gabon Emergent à travers le monde.

En France, le Président de la République Gabonaise, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a effectué une visite officielle au cours de laquelle il a décliné sa vision de développement du Gabon contenue dans son Projet de Société « l’Avenir en confiance » et qui vise à hisser le Gabon au rang des pays émergents à l’horizon 2025.

Avec son homologue le Président de la République Française, Son Excellence François HOLLANDE, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, s’est accordé sur la relation décomplexée et dite « gagnant-gagnant » qui devra dorénavant réguler le partenariat entre la France et la Gabon.

En outre, le Conseil des Ministres a salué la grandeur du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA qui a vivement félicité Madame NKOSAZANA DLAMINI-ZUMA, suite à son élection à la tête de la Présidence de la Commission de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.

A cette occasion, le Président de la République Gabonaise a démontré le prix qu’il accorde à l’unité et à la cohésion de l’Afrique. Le Conseil des Ministres s’est ensuite réjoui de ce qu’à l’issue du onzième Sommet Ordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), tenu à Brazzaville au Congo, la Présidence en exercice a été confiée au Gabon.

Aussi, le Conseil des Ministres a-t-il salué la réforme audacieuse et efficiente que le Président de la République, Chef de l’Etat compte mener pour dynamiser et rationaliser le processus de mise en œuvre de l’intégration sous régionale.

En réponse à une invitation officielle du Président de la République Turque, Son Excellence Abdallah Gül, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a effectué une visite de travail et d’amitié à en Turquie. Les deux (2) Chefs d’Etat ont échangé sur les questions d’intérêt commun et ont procédé à la consolidation des liens bilatéraux.

A cette occasion, des nouveaux accords de coopération en matière diplomatique et économique ont été conclus, notamment, les marchés pour la construction de logements socio-économiques ont été passés.

Enfin, le Conseil des Ministres a noté avec satisfaction et admiration l’implication personnelle du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA pour l’accompagnement et l’encouragement des athlètes et autres sportifs gabonais qui ont pris part aux Jeux Olympiques de Londres.

A cet effet, le Président de la République, Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement, les encadreurs et les sportifs, à plus de responsabilité, plus de patriotisme, plus d’organisation, plus d’abnégation au travail pour une nation saine, forte, émergente. Il s’agit précisément pour le Président de la République, Chef de l’Etat, de repréciser la politique en matière de sports.

En marge des olympiades, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a accordé des entretiens au Duc d’York, le Prince Andrew et à Monsieur Henry BELLINGHAM, Secrétaire d’Etat en charge de l’Afrique au sein du Gouvernement actuel.

Après avoir abordé plusieurs sujets d’intérêt commun, l’autorité britannique a exprimé sa volonté de voir les liens économiques et commerciaux entre Libreville et Londres se développer. La politique environnementale et de développement durable de notre pays a également fait l’objet d’échange fructueux entre les deux (2) personnalités.

Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a pris acte du compte rendu de la tournée provinciale effectuée dans les Provinces de l’Ogooué-Maritime, de la Nyanga et du Woleu-Ntem, par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Cette visite de chantiers est une réponse à l’exigence du Président de la République, Chef de l’Etat, de voir l’accélération des projets et autres infrastructures aux fins de répondre aux aspirations légitimes des populations.

 

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES


MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de décret fixant la nature des pires formes de travail et les catégories d’entreprises interdites aux enfants de moins de 18 ans.

Pris en application des dispositions de l’article 177 nouveau du Code du Travail et sans remettre en questions les réflexions à venir sur le Code du Travail, le présent texte définit l’expression « pires formes de travail des enfants » et précise les catégories d’entreprises interdites aux enfants de moins de 18 ans.

 

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de textes :

le projet de loi portant organisation du régime de la Sûreté et de la Sécurité Radiologique et Nucléaire et des Garanties ;

le projet de décret portant approbation des Statuts du Fonds de Financement des Infrastructures. S’agissant de la loi, prise en application de l’article 47 de la Constitution, elle définit les cadres institutionnel et législatif du régime de la Sûreté et de la Sécurité Radiologique et nucléaire et des garanties avec notamment, la création de l’Agence Gabonaise de Sûreté et de Sécurité Nucléaire, en abrégé « AGSSN ».

L’AGSSN, qui jouit d’une autonomie technique, administrative et financière, comprend pour son fonctionnement :

• le Conseil de Régulation ;

• le Secrétariat Exécutif ;

• l’Agence Comptable.

En ce qui concerne le décret, pris en application des dispositions des articles 23 et 26 du décret n° 671 du 16 Mai 2011, ce texte fixe les attributions et précise les modalités détaillées des organes du Fonds de Financement des Infrastructures (I.F.I).

 

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord avec l’accréditation, dans notre pays, de leurs Excellences :

• Monsieur Pierre NZILA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville.

• Madame Busaya MATHELIN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande près la République Gabonaise, avec résidence à Dakar (Sénégal) ;

• Madame Maria Paula Vieira Leal DA SILVA CEPEDA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Portugal près la République Gabonaise, avec résidence à Sao Tomé (Sao Tomé et Principe ;

• Monsieur Fidelis KAPOKA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Zambie près la République Gabonaise, avec résidence à Kinshasa (République Démocratique du Congo ;

• Monsieur Adrianus VAN AGGELEN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume des Pays-Bas près la République Gabonaise, avec résidence à Cotonou (Bénin) ;

• Monsieur David Jonathan RICHARDSON, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l’Australie près la République Gabonaise, avec résidence à Abuja(Nigéria) ;

• Madame Jeanne NZIGA-MASABO, en qualité de Consul Honoraire du Gabon à Bujumbura (Burundi).

 

MINISTERE DE LA SANTE

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord avec le lancement, dès la semaine prochaine, des Comptes Nationaux de la Santé.

Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

 

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

 

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

- Aide de Camp du Président de la République : Lieutenant DILOUGOU MBOUROUKOUNDA Rodolf Edwin ; Par ailleurs Mme Astrid FANGUINOVENY, précédemment Conseiller du Président de la République est remis à la disposition de son corps d’origine.

 

PRIMATURE

CABINET DU PREMIER MINISTRE

- Conseiller Forces de Police Nationale : Colonel Jean Germain EFFAYONG ONONG ;

- Conseiller au Département Communication : Mme Mélissa BENDOME ;

- Secrétaire de Cabinet du Premier Ministre : Mme Denise AYEGUE NTSENG NZE ;

- Secrétaire Technique à la Primature : Mme Chresty ASSEKO ELLA ;

- Attachés de Cabinet : MM.

• Issa Anicet RATANGA ;

• OBIANG PAMBO ;

• Christian NZAMBA ;

- Chargés de Missions : MM.

• Arsène ABESSOLO MBENG ;

• Faustin MINKO ;

- Secrétaires de Cabinet :

• Adjudant Marie Louise BANDA :

• Sergent Chef Marie Ghislaine PISSAME ;

CABINET DU MINISTRE DELEGUE AUPRES DU PREMIER MINISTRE

- Agents de Sécurité :

• Brigadier Rops MBIGUINAULT MENDAME ;

• Sous-brigadier Yann PITHER EDANG ;

 

MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES

CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION (CNC)

CABINET DU PRESIDENT DU CNC

- Directeur de Cabinet : M. Hugues Patrick MALEKOU, Conseiller des Affaires Etrangères ; en remplacement de M. Guy Laurent MBA ;

- Directeur de Cabinet Adjoint : M. Patrick NDONG, enseignant à l’UOB, cumulativement avec ses fonctions actuelles, en remplacement de Mme Yvette RETOUANO ;

- Secrétaire Particulière du Président : Mme Nina Françoise ASSELE, épouse RINIERI ; en remplacement de Mme Brigitte ANDEME NDONG ;

- Secrétaires de Cabinet :

• Adjudant Wilfried KOUMBA PAMBO ;

• Mme Jeanine MOUSSAVOU NGANGUI ;

- Chef de Cabinet : M. Jean Blaise YAKOUNDA MOUGOULA, enseignant, en remplacement de M. Jean Daniel AKWE NANG ;

- Attaché de Presse : M. Rodrigue TESSA MOUANGA ;

- Attachés de Cabinet : MM.

• Ambroise NGANGUI, chargé du Protocole et des voyages ;

• Adjudant Chef PESI MIKALA ;

• Benoit KOUMBA BIPAKILA ;

- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Eliane Sinthian DIBANGA MICKELE ; en remplacement de Mme Tatiana ESSONO ABENA ;

- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet Adjoint : Mme Mireille MEZUI ;

- Conseiller Technique du Président : M. Bruno SALLET, en remplacement de Mme Aimée Délia BILOUNI;

- Conseillers Particuliers du Président : MM.

• Jean Charles IGOHO DEMBA, Journaliste en Chef, en remplacement de M. Pierre Noël BOTSIKA BOBE;

• Serge KARATHA DIBA ;

- Chargé de Missions du Président du CNC : Mmes

• Flavienne MAROUNDOU ;

• Victorine MAVIKANA ; MM.

• Edouard MOUEYI ;

• Simon Pierre PATLAO ;

• Gustave MODOUMBE.

- Aide de Camp : Maréchal de Logis Chef Alphonse Willy OPENDA SIMBOUE.

- Agents de Sécurité :

• Maréchal de Logis Jonas MBADINGA ;

• Sergent Chef Jérôme Rachild MOUBOUMBI MOUKAGA ;

• Sergent Chef NDINGA ABAGA ;

- Chauffeurs Particuliers :

• Adjudant Pierre MOUEKOUKOU ;

• Sergent Chef Didier Jean Claude MENDOME ;

- Chauffeur de Cabinet : M. Gilles MOUSSADJI ;

- Chef du Protocole : Mme Nina Sylviane Carméla LOUEMBET, épouse KOUMOULOBA, confirmée ;


SECRETARIAT GENERAL

- Secrétaire Général : M. Lucien OBAME, précédemment Conseiller du Premier Ministre ;

- Directeur Général de l’Audiovisuel et de la Communication Ecrite : M. Jean Christophe EFALE NZE ;


COMMISSION NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE

- Chef de Service du Courrier : Mme NGOMA Aubierge, en remplacement de M. Jean Claude EKOMI ; Le reste sans changement.

 

MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS CABINET DU MINISTRE

- Directeur de Cabinet : M. Antoine NDONGOU, confirmé ;

- Secrétaire de Cabinet du Ministre : Mme Monique MBOMO ;

- Secrétaire particulière du Directeur de Cabinet : Mme Joséphine MADAMA ;

- Chef de Protocole : M. Jean Rhandy NZE.

- Conseillers chargé de la Communication, de la Formation et de la Prospective : M. Jacques MOULOUNGOU, confirmé ;

- Conseiller chargé de la Coopération Internationale, des Statistiques, des Relations avec l’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’Organisation Africaine du Bois (OAB), le Fonds d’Aide pour l’Alimentation (FAO) et suivi des processus REDD+ et FLEGHT : M. David INGUEZA ;

- Conseiller chargé de la Faune, des Aires protégées et des questions environnementales : Mme Nathalie NYARE ESSIMA, confirmée ;

- Conseiller chargé de la Géomatique et des relations avec la COMIFAC, Secrétaire permanent de l’accord de conversion de dette : M. Raymond NDOMBAGOYE ;

- Conseiller Juridique et Fiscale : M. Gaspard MANEKOULA, confirmé ;

- Conseiller chargé des Forêts, de la Restauration des Ecosystèmes Forestiers et Aquatiques : Mme Esther NTSAME ALLOGHO ;

- Conseiller chargé de l’Industrie, du Commerce du Bois et de la Valorisation des produits forestiers : M. Alphonse OWELE ;

- Conseiller Diplomatique, chargé des relations publiques : M. Marcellin BIYAMBA MOUKETOU ;

- Chargés d’Etudes :

• Chargé d’Etudes pour les Questions Juridiques et Fiscales : M. Christian LOUNDOU MOUELE, confirmé;

• Chargé d’Etudes pour les Questions Forêts, Industries, Commerce et Valorisation du Bois : M. Jean-Bosco MBANGOU, confirmé ;

• Chargé d’Etudes pour les Questions Programmes, Projets et ONG : Mme Nicole MBOUDJANG, confirmé ;

• Chargé d’Etudes pour les Questions Faune et Aires Protégées : M. Ian Yelnick NDJONGUE TANDA ;

• Chargé d’Etudes pour les Questions Economiques et relations Internationales : M. Alexis DENGUE, confirmé,

- Attaché de Presse : M. Martial TCHIBINDA ;


AGENCE D’EXECUTION DES ACTIVITES DE LA FILIERE FORET

– BOIS

- Conseiller Juridique : Jean Félix RAÏVIRE ;

- SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES

- Chef de Service Ressources Humaines : Mme Lynda MOUKOUNGOU ; SERVICE FINANCIER

- Chef de Service Financier : Mme Marcelle M’BONGO MOUGHOMBO épouse MOUYENDI, précédemment Chef de Service Financier et Comptable à la Direction Générale de la Faune et des Aires protégées.


DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES SERVICES D’INFORMATION SERVICE DE LA COMMUNICATION

- Chef de Service Communication : M. Cédric Yann YENO OLINGOT ;

SERVICE DES ARCHIVES

- Chef de Service Archives : M. Daker AKENDENGUE.

FONDS FORESTIER NATIONAL

- Secrétaire particulière : Mme Ida MATAMBA ;

- Conseiller Technique : M. Guy Landry NKOLA EDOWIZA ;

- Conseiller chargée de la Communication et de la Formation : Mme Yolande OBONO ALLOGHO ;

- Chargé d’Etudes : M. Paul Simon LOUNDOU, précédemment Chef de Service des Programmes et Projets à la Direction Centrale des Etudes, des Statistiques et des Programmes.

 

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

CABINET DU MINISTRE

- Conseiller Diplomatique : Mme Marie Rosine ITSANA ;

- Conseiller en communication : M. Alex LEWOBI LE NDENDJI ;

- Secrétaire de Cabinet : Mme Marie-Yvonne OMOUALA-TSALA ;

- Chargée de Mission : Mme Aurélie Blanche LOUMA ;

DIRECTION GENERALE DES CAISSES DE STABILISATION ET DE PEREQUATION

- Conseiller du Directeur Général : M. Laurent SKITT AUKENGUET.

 

FIN.



06/08/2012

Gabon: Affaire Ping , faux débat et masturbation intellectuelle

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Décidemment , en panne d’idées novatrices et propices à améliorer les conditions des Gabonais, les leaders de l’ex-Union nationale (UN) s’illustrent dans la médisance.

La dernière en date est que ces fameux « vrais opposants » lient maintenant la non reconduction de notre compatriote Jean Ping à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) à un supposé isolement diplomatique du chef de l’Etat au niveau international.

Une hérésie de plus, surtout quand on sait comment les choses se sont passées lors cette élection ayant opposé Jean Ping à son adversaire sud-africaine Mme Nkosazana Dlamini Zuma.

C’est dire d’ailleurs que, pour être réputés comme antidémocrates, ces autoproclamés « vrais opposants » n’ont naturellement pas su que c’est la loi de la démocratie qui prévaut maintenant en Afrique et que le président Ali Bongo Ondimba respecte ladite loi.

Dans tous les cas, il ne pouvait être question pour Zeus de se ridiculiser devant ses pairs en bloquant inutilement les travaux du sommet d’Addis-Abeba ou en poussant Jean Ping à s’autoproclamer président réélu de l’UA.

AMO avait illégalement usé du stratagème au terme de la présidentielle anticipée d’août 2009. Maintenant, comme à l’école primaire, il veut faire croire que ce sont les autres qui sont les « tricheurs » ! Difficile de faire gober la mauvaise blague !

La communauté internationale a salué positivement la présidence de Ping. Zeus y a ajouté un zeste en félicitant dame Dlamini Zuma ainsi que son homologue sud-africain Jacob Zuma.

Alors, en quoi le chef de l’Etat gabonais est-il alors isolé diplomatiquement au sein de la communauté internationale, comme osent le clamer le trio zozotique de l’ex-UN ?

Bah, AMO, Zach’ et le Hutu modéré de Nkembo sont réellement en panne d’arguments dans leurs vaines tentatives de contrer leur « ennemi » Ali Bongo Ondimba !

Lequel semblerait les empêcher, visiblement, de retrouver leurs anciens statuts et privilèges politicoadministratifs à jamais perdus.

A propos du supposé isolement du chef de Zeus, il faut que nos «vrais opposants » sachent que, comme l’a récemment rapporté le porte-parole de l’Olympe, Alain- Claude Bilié By Nzé, « l’action diplomatique d’un pays ne se juge pas à travers une seule situation donnée, mais plutôt sur un ensemble de paramètres objectifs. »

Mais comme l’objectivité est la chose la moins partagée par les antidémocrates, on ne pouvait normalement s’attendre qu’à de pareilles dérives de la part de ces histrions.

En effet, en se basant sur un certain nombre de paramètres objectifs, le président Ali Bongo Ondimba est loin d’être isolé sur la scène internationale. Contrairement à d’autres chefs d’Etat en fonction, il est chaleureusement reçu par ses homologues des pays de la planète.

Une chaleur et une considération que lui manifestent les dirigeants du monde. On peut citer Barack Obama des USA, François Hollande de France, Hu Jin tao de Chine, le Pape Benoît XVI du Vatican…

Cela est observable alors que le président ABO n’a pas encore bouclé les trois ans de pouvoir requis pour être reçu au Vatican et en tête-à-tête par le souverain pontife. On a oublié de le noter. C’est chose faite !

Sur le même registre, il est bon de rappeler l’accueil qui lui est réservé. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, le prince Charles et le Premier ministre du Royaume Uni ainsi que d’autres chefs d’Etat et de gouvernement d’Asie, d’Afrique, d’Europe, d’Océanie et du Moyen Orient.

De même, ABO est régulièrement invité à participer aux grands forums internationaux consacrés à la résolution des questions à caractère planétaire.

Autant que l’on sache, Ali Bongo Ondimba vient d’être porté à présidence en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

A l’évidence, et à la lumière de tout ce qui précède, il s’agit plutôt « des élucubrations de quelques déçus de la vie politique nationale et qui, faute de projets de société alternatifs et fiables à proposer aux Gabonais, sont obligés de faire dans l’amalgame et la confusion des genres. Ce afin de tenter vainement de se refaire une existence politique que ces supposés « vrais opposants » ont du mal à rebâtir. »

En tout état de cause, ce n’est nullement la faute de quiconque si les Mba Obame, Myboto, Eyeghé Ndong, Ona Essangui et consorts broient du noir.

 

Gabon: « Opposition moutouki » AMO m’a tuer !

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Absents de la scène politique nationale, les leaders de l’ex-UN paient aujourd’hui un lourd tribut, autant pour leurs hérésies du passé que du présent.

La preuve selon certains observateurs avertis de la scène politique gabonaise: « Ils se retrouvent actuellement sans formation politique, sans élus à l’Assemblée nationale, sans structures formelles de base sur l’ensemble du territoire national et, cerise sur le gâteau, ils n’auront plus leur fameuse conférence nationale souveraine. »

Principal responsable de cette situation calamiteuse, un certain AMO pour les intimes. Et pour cause !

Ce curieux personnage est manifestement à l’origine de tous les déboires subis, depuis la présidentielle anticipée d’août 2009, par ses pairs de « l’opposition véritable » que sont Zacharie Myboto, Jean Eyeghé Ndong, Casimir Oyé Mba et bien d’autres qui auraient pu connaître un meilleur sort dans l’évolution de la démocratie gabonaise.

AMO, en mettant en place sa fameuse Union nationale, a consciemment ou non liquidé des partis tels que l’UGDD et d’autres formations politiques qui avaient au moins le mérite d’avoir des élus au parlement.

Ensuite, comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’après son cuisant échec à la présidentielle, le même Mba Obame prend, en sa qualité de secrétaire exécutif de l’UN et dans la piaule du chef hiérarchique (Zacharie Myboto), l’irresponsable décision de s’autoproclamer illégalement président de la République.

Sachant très bien qu’il signait par ce geste l’arrêt de mort de cette formation politique. Et il en rajoute; après cette ubuesque autoproclamation, AMO a formé un gouvernement parallèle et mis les troupes de l’UN dans la rue pour se livrer à des actes de banditisme et de vandalisme.

Comme c’était prévisible, l’UN a été dissoute, à raison, par le gouvernement. La décision, notez-le, a été confirmée par les autorités judiciaires.

En outre, en poursuivant la méthodique oeuvre de sabotage de l’opposition, AMO a intimé à ses affidés, en tête desquels Myboto, l’ordre d’aller envahir le siège librevillois du PNUD et y résider, en attendant que, par un coup de baguette magique, l’Organisation des Nations unies puisse les installer au pouvoir.

Là encore, AMO met « l’opposition véritable » en état de disgrâce aux yeux de l’opinion nationale. Sans oublier que nourris aux petits oignons au siège du PNUD, ce sont Zacharie Myboto et sa fille Chantal qui ont payé la note salée, ce qui n’a pas manqué de plomber le chiffre d’affaires de leur célèbre hôtel dénommé « Le Maïsha ».

La suite du feuilleton est connue du monde entier. Plutôt que de répondre de ses graves actes délictueux devant la justice, puisqu’il a perdu son immunité parlementaire, Mba Obame lâche ses compères et va précipitamment se soigner en Afrique du Sud avant de se retrouver en France.

A la faveur du séjour parisien du président Ali Bongo Ondimba, AMO a mis carrément à découvert les limites et la dérision de l’opposition gabonaise.

Et pour cause, cette « opposition véritable » s’est révélée incapable de mobiliser leurs supposés militants de France, de se faire recevoir par François Hollande et de tenter de boycotter la visite de travail du président gabonais.

Déterminé à ridiculiser « l’opposition véritable », AMO ordonne à son faire-valoir Myboto de regrouper, une fois de plus à l’ancienne SOBRAGA, ce qui reste des troupes de l’ex-UN pour annoncer le retour triomphal de l’opposant de France ainsi que la tenue à Libreville d’une conférence nationale souveraine que co-présiderait d’ailleurs le secrétaire exécutif de… l’ex-UN. Myboto s’est empressé de donner écho à cette lubie !

Le gouvernement vient de briser le rêve chimérique portant sur la tenue d’une conférence nationale. Une fois de plus et comme toujours, c’est finalement l’image de l’opposition gabonaise qui prend un coup aux plans national et international.

Sans oublier que le plus malheureux dans tout cela n’est autre que Myboto qui ne se rend jamais compte qu’il devient l’éternel dindon de la farce d’AMO et sa clique. Comment ne pas le penser ?

L’enfant fantasque de Medouneu, depuis le vivant du président Omar Bongo Ondimba, a toujours été à l’origine des déboires politiques de Myboto.

La preuve : c’est ce fameux AMO qui a poussé celui-ci à démissionner du gouvernement et du PDG, à liquider son propre parti l’UGDD qui avait pourtant pignon sur rue, à perdre de l’argent pour entretenir les squatters du siège du PNUD.

De même que Zach’ est devenu la risée des troupes de l’ex-UN pendant le récent meeting de l’ancienne SOBRAGA au cours duquel il a annoncé la tenue d’une conférence nationale. Cela est désormais un projet mort-né !

Au fait, comment se fait-il qu’à son âge et après avoir occupé d’importantes fonctions politicoadministratives dans ce pays, Myboto ne puisse-t-il pas comprendre jusqu’ici qu’AMO ne cesse de l’enfariner et de tuer le camp de l’opposition ?

A moins qu’il n’y ait entre eux une espèce de pacte secret qui ne dit pas son nom ! Dans quatre matins, on entendra cette complainte : AMO m’a tuer

 

Gabon: Le plan "A" d'insurrection du gangster Mba Obame

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En attendant de vous dévoiler, la semaine prochaine, le plan B de sa stratégie insurrectionnelle qui devra amener Zeus à accepter de force la tenue de la « conférence nationale souveraine », nous vous livrons le plan A de ce qu’AMO compte exécuter à partir de cette semaine. Et surtout avec qui il va le faire .

C’est à Paris , bien avant même le fameux sommet qu’il a organisé, que le grabataire de Neuilly a eu la belle idée. Celle de déplacer l’insurrection dans une ville mondialement réputée insurrectionnelle : Port-Gentil.

André le sait mieux que quiconque, les deux fois, sous Omar, que le pays a véritablement vacillé, c’est lorsque Port-Gentil a brûlé. A chaque fois que Paris est directement intervenu dans la politique intérieure gabonaise, c’est lorsque Port- Gentil a brûlé.

C’est donc à Port-Gentil, et nulle part ailleurs, qu’il faut lancer la bataille finale. Il faut dire que le bilan de ses trois années d’opposition n’incite guère à l’encouragement. Cela ne tient en rien au découragement des militants, mais beaucoup plus à la somme des batailles perdues.

Car l’honnêteté impose ici de reconnaître qu’il n’a eu aucune victoire. Pas une seule ! Et dire qu’on n’a lésiné sur aucun moyen. Quitte même à afficher publiquement son antipatriotisme et toute sa haine pour le Gabon en militant ouvertement contre l’organisation de la CAN 2012.

Pis encore en hurlant, à travers la gorge déployée de Marc Ona, son amour pour la Guinée Equatoriale. Mais au finish, ce fut un cinglant échec.

Puis vint la grande bataille des législatives. Une guerre menée verbalement par AMO depuis son lit d’hôpital en Azanie et conduite au front gabonais par ses suppôts de l’« opposition véritable » et de la « société civile véritable », le tout accompagné des chants propagandistes de la « presse véritable ». Et les intrépides caravaniers de lancer l’assaut avec leur cri de guerre : « pas de biométrie, pas d’élection ». Mais au finish, encore un échec cuisant.

Les deux autres, le New York Forum Africa et le voyage de travail de Zeus connaîtront la même bérézina avec un Marc Ona obligé de jouer les yanglards lanceur de cailloux aux policiers et un Georges Mpaga manifestant à Paris au milieu d’une dizaine de Blancs. Il faut le dire : tout cela commençait à sentir la guigne.

En effet, le fait même d’avoir tenté de paralyser l’UOB durant des mois, d’avoir délibérément joué de la provoc’ envers les pandores pour obtenir la bavure recherchée, d’avoir voulu imposer l’année blanche par la violence, le mensonge, le dénigrement et les manipulations orchestrées par le candidat malheureux à la présidentielle, le Pr Albert Ondo Ossa (0,2%) et que malgré tout l’on ait réussi à boucler l’année scolaire a ébranlé leurs certitudes.

En effet, sans année blanche, sans un mort, sans un bâtiment incendié c’est carrément la poisse infligée à AMO. A quoi bon s’obstiner à mener une guérilla à l’UOB puisqu’au bout de neuf mois de combats, c’est la défaite totale ?

L’embrasement escompté n’ayant pas eu lieu, il fallait donc prendre du recul et mener à froid la réflexion. Avec le froid de Paris, AMO a donc réussi son aggiornamento en choisissant Port-Gentil comme nouveau théâtre de ses opérations.

En quittant Paris, la « société civile véritable » avait donc l’agenda de Port- Gentil tout dispo. Il ne restait plus qu’à le mettre en pratique. Et c’est ainsi que sous la conduite d’une ONEP, dont l’aile radicale est désormais aux ordres d’AMO, la fameuse intersyndicale (COSYGA, CGSL, CSAG, CSG, UTG, SYNEC, OMEPR) s’est réunie à Port-Gentil dans l’optique de lancer une « grève générale reconductible ».

L’objectif est clair : paralyser l’économie pour susciter des émeutes et saboter la fête du 17 Août, seule solution, pour AMO et ses suppôts, d’imposer la conférence nationale, unique tremplin pour leur retour au gouvernement. Une véritable obsession !

Malheureusement, ce joli plan A vient d’échouer parce que les vrais syndicalistes de l’intersyndicale, ceux qui ont de l’amour pour le pays, ont refusé de suivre ce scénario sombre. Reste maintenant à savoir quelles sont les passerelles d’AMO dans l’ONEP…

 

Gabon: Le gang de l'opposition manioc est-il au-dessus de la loi ?

 

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La dissolution du parti politique dénommé Union nationale (UN), décidée le 25 janvier 2011 par le gouvernement de la république, via le ministère de l’Intérieur, suite à la prestation de serment d’André Mba Obame suscite l’attention des observateurs de la vie politique gabonaise.

Qui ne comprennent pas que des responsables d’un parti politique dissout, donc qui n’existe plus, puissent défier la puissance publique en organisant des activités politiques au nom de ce même parti .

Comme cela a été le cas le 21 juillet dernier lorsque, au prétexte de rendre compte à leurs militants des « victoires » engrangées à Paris autour de la rencontre Ali Bongo-François Hollande, Zacharie Myboto et ses comparses ont occupé une partie de la chaussée située devant l’ancien siège de ce parti.

Ils vont même pousser la bravade jusqu’à laisser intervenir le sieur André Mba Obame au téléphone, via Skype, pour entretenir les « militants » sur l’imminence de la tenue de la… conférence nationale. Ce qui pose un réel problème dans le pays.

En effet, le ministère de l’Intérieur veut-il nous expliquer, certes implicitement, que la dissolution de ce parti a été levée en catimini, ainsi que le clament des proches de Monsieur Myboto ?

On sait que la loi, en la matière, est limpide : tout parti dissout par la puissance voit son siège scellé et interdit d’accès.

Or dans le cas de cet ancien parti , on constate que le siège demeure ouvert au public, et que des manifestations politiques s’y déroulent sans que Jean-François Ndongou ne s’en émeuve outre mesure.

Du coup, au siège du Parti démocratique gabonais, les « camarades » ne savent plus où donner de la tête.

Surtout que pour en rajouter, voilà que des médias se mettent à lancer des invitations à certains cadres du parti dissout pour d’éventuels débats… avec ceux du parti dont est issu le gros des troupes qui composent le gouvernement actuel !

De deux choses l’une : ou bien le gouvernement ne sait pas quel rôle jouer dans cette affaire , au point de faire montre de mollesse alors que le sujet est d’importance, ou alors Jean-François Ndongou et ses collègues ont décidé de fragiliser le chef de l’Etat , et son pouvoir avec .

 

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Gabon: Nos hommes politiques ont-ils des convictions ?

 

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Cette question mérite d’être posée, au regard des mouvements des hommes politiques depuis 1990 jusqu’à ce jour.

La conviction, d’après le Larousse, est une certitude, une croyance ferme. C’est avoir la foi. En se référant à la définition du dictionnaire, on serait tenté de se demander qui, au Gabon, nourrit et entretient des convictions.

Cette interrogation concerne aussi bien les hommes politiques de la majorité que ceux de l’opposition. En effet, en jetant un regard rétrospectif, juste après la conférence nationale de mars-avril 1990, on se rend compte que les convictions n’ont jamais existé chez nos hommes politiques.

Nous sommes même tentés de dire comme Charles Maurice de Talleyrand Périgord : « En politique, il n’y a pas de convictions, il n’y a que les circonstances ».

Si la conviction est une certitude, une croyance ferme, nous ne pouvons donc pas accepter que Paul Mba Abessole, Paul Biyoghé Mba, Louis Gaston Mayila, Zacharie Myboto, André Mba Obame, René Ndémézo’Obiang, pour ne citer que ceux-là, aient jamais eu une moindre conviction dans leur engagement politique.

Tant nombreux parmi ces compatriotes sont ceux qui ont milité dans des mouvements estudiantins proches de l’opposition de l’époque (AGEG, FEANF…). Mais une fois rentrés au pays, ils ont, sans la moindre résistance et sans état d’âme, massivement adhéré au Parti démocratique gabonais.

D’autres par contre, ont fait semblant de créer des partis dits de l’opposition, avant de tendre les bras au même PDG qu’ils prétendaient combattre.

Ces va-et-vient n’avaient aucun autre objectif que d’attirer l’attention de celui qui nommait aux plus hautes fonctions de l’Etat, Omar Bongo Ondimba.

En les prenant au cas par cas, vous comprendrez, très aisément, que nos hommes politiques, ou plutôt nos politiciens ont toujours été guidés par l’appât du gain et non par une quelconque conviction.

C’est le cas de Paul Mba Abessole. Champion des pirouettes, il n’a surpris que ceux qui voulaient être surpris.

En 1990, à l’issue de la conférence nationale, il crée avec d’autres compagnons le Morena des bûcherons, qui deviendra plus tard le Rassemblement national des bûcherons. Suite à un conflit juridique l’ayant opposé à son ancien lieutenant , le professeur Pierre André Kombila, il va créer le rassemblement pour le Gabon.

Entretemps, il avait déjà abandonné les rangs de l’opposition pour aller échouer dans ceux de la majorité présidentielle qu’il avait pourtant qualifiée de « Majorité façon, façon » ( s i c ) .

Devenu proche collaborateur d’Omar Bongo Ondimba, l’homme ne va pas se gêner pour laisser s’exprimer sa boulimie d’argent et étaler son penchant pour la bonne chair. Où était sa conviction ?

Paul Biyoghé Mba, alors proche collaborateur d’Omar Bongo Ondimba et membre influent du PDG, quitte ce parti avec fracas pour aller créer sa propre chapelle politique, le Mouvement commun de développement (MCD) . Quelques années plus tard, il dissout son MCD pour revenir, ô damnation !, dans « la maison du père », le PDG Où était passée sa conviction ?

Comme lui, Louis Gaston Mayila s’était essayé à ce yoyo. Proche collaborateur du même Omar Bongo Ondimba, Mayila faisait la pluie et le beau temps au palais présidentiel, au point de revêtir la veste de gendre du chef de l’Etat . Suivez notre regard…

Mais piqué par on ne sait quelle mouche tsétsé, il quitte le PDG pour aller créer son propre parti, le Parti de l’unité du peuple (PUP). Quelques années plus tard, retour dans la maison du père ! Où était passée sa conviction ?

Certes, les Mba Obame, Eyéghé Ndong, Oyé Mba, Missambo etc. sont un mélange des genres qu’on ne peut situer pour l’instant, tant cette alliance sent le faux à dix milles lieues, et transpire l’opportunisme.

Bref, c’est là un bel attelage hétéroclite, entre gens qui ne se sont jamais aimées d’amour, à l’exception de deux d’entre elles . De l’avis général, ce qui les rassemble se résume en peu de mots : « Tout, sauf Ali ». C’est pour vendre ce projet de société aux gabonais qu’ils avaient créé leur machin dénommé Union nationale.

Or la roublardise étant pour nombre d’entre eux une seconde nature, le 25 janvier 2011 soit deux ans après la présidentielle de 2009, André Mba Obame va mettre son génie à contribution pour jeter le bébé, avec l’eau du bain.

D’où la dissolution du parti, sur décision du gouvernement de la république en date du même jour. Car pour Ange Noir, le plus important était à venir : liquider politiquement ses compagnons pour rester seul, face à « son frère » Ali Bongo Ondimba.

Pour un analyste de la vie politique locale, « l’attelage Union nationale ne pouvait prospérer tant les antagonismes et les comptes entre partenaires n’avaient jamais été soldés . AMO est accusé d’avoir chassé Myboto du gouvernement, et d’avoir savonné la planche à Missambo. C’est le même qui est soupçonné d’avoir obtenu la peau d’Oyé Mba lors des accords de Paris ». Sans blague !



Gabon: Le gang dissout chantre du tribalisme

 

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En août 2009 et après avoir promis qu’on entendrait bientôt parler de lui (sic), André Mba Obame, alias Ange Noir, surprenait les Gabonais en menant une campagne électorale basée essentiellement sur un seul argument : l’ethnie.

Au motif, selon l’ancien ministre de l’Intérieur, qu’étant issu de « la communauté ethnique la plus importante », il ne pouvait pas perdre cette élection.

Et pour bien montrer qu’il ne plaisantait pas, loin de là, il fit diffuser des messages subliminaux à ses ouailles, du genre « Ali veut islamiser le Gabon », ou « Ali n’est pas un Gabonais » bref, tous ces messages et slogans avaient un seul même substrat : « Tout, sauf Ali ».

D’où, avec un zèle à nul autre pareil, certains de ces affidés n’hésitaient pas à déclarer, toute limite franchie : « C’est notre tour, nous allons reprendre notre pouvoir ».

Avec la complicité bien marquée de l’archevêché de Libreville, soupçonné (ou accusé) d’avoir donné des instructions claires, nettes et précises au clergé à travers certaines régions du pays, allant dans le sens de l’orientation du vote des brebis, le jour « J ».

Pour arriver à leurs fins, les chantres de l’ethnisme décrétaient, urbi et orbi, que tous les membres de la communauté qui ne voteraient pas pour Ange Noir, ou qui battraient simplement campagne pour appeler à voter au profit du candidat Ali Bongo Ondimba devaient être bannis. Sinon lapidés.

Trois ans plus tard, nous y sommes ! Ce qui a fait dire à Alain Claude Bilie bi Ze, porte-parole de la présidence de la république (26/6) : « Je ne sais pas en quoi je serais un traitre. J’ai trahi qui ? Le problème de fond est simple : je m’appelle Bilie bi Ze. A ce titre, je devais être avec André Mba Obame et non pas avec Ali Bongo Ondimba. C’est peut être en cela que je serais un traitre ». Et toc !

Il n’a pas tort, Bilie bi Ze. Depuis le 3 septembre 2009, jour de la proclamation officielle de la présidentielle anticipée, tous les « moadzang » réputés proches d’Ali Bongo Ondimba sont voués aux gémonies.

Dont, entre autres, Clémence Mezui, Sébastien Ntoutoume Békalé, Raphael Ntoutoume Nkoghé, Raymond Ndong Sima, Paul Biyoghé Mba, Roger Owono Ngwa etc. Quand ils ne sont pas traités de traitres à la cause (sic), ils sont promis à l’échafaud ou au bûcher. On se croirait aux temps de l’inquisition !

Depuis le 3 septembre 2009, les ouailles d’Ange Noir, toute raison jetée aux orties, tiennent assènent le même cantique : « On nous a volée notre victoire ». Mais de quelle victoire s’agit-il, bon sang !

Tous ceux qui avaient suivi la campagne menée par Ali Bongo Ondimba et Ange Noir l’avaient relevé : quand le premier labourait le terrain du nord au sud et de l’est à l’ouest, aidé en cela par la puissante machine à gagner les élections qu’est le PDG (et ses satellites), le second, auréolé de son expérience d’ancien ministre de l’Intérieur, avait préféré assurer le service minimum car, pensait-il, il lui suffisait de faire le plein dans le Woleu-Ntem et l’Estuaire, principalement Libreville, pour rafler la mise.

Drôles d’analyse et de stratégie de la part d’un prétendu génie ! Résultat des courses, il arriva largement derrière Ali Bongo Ondimba dans le « Sud », tandis que le même Ali Bongo Ondimba réussit à glaner des voix dans le Woleu- Ntem (12%) et dans la province de l’Estuaire.

Voilà la troublante réalité qu’avait minimisée Ange Noir qui, comme à son habitude, croyait pouvoir ruser pour s’accaparer du pouvoir.

D’ailleurs et s’il le souhaite, qu’il daigne donc se présenter contre Ali Bongo Ondimba en 2016, les observateurs lui prédisant déjà une seconde déculottée, notamment dans l’ensemble des provinces dites du « Sud » où sa campagne de 2009 a laissé des traces et des souvenirs pas toujours reluisants.

Au lieu de s’époumoner sur l’inaudible appel à la tenue d’une conférence nationale souveraine qui lui assurerait un retour au banquet de la république, Ange Noir gagnerait à se doter d’une machine politique susceptible de lui permettre de battre campagne en 2016 sur l’ensemble des neuf provinces que compte le Gabon, le coup d’éclat de 2009 ayant vécu.

 

Gabon: Etudiants délinquants aux ordres du gang de l'opposition manioc

 

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C’est l’occasion ou jamais, pour le gouvernement de mettre des noms sur les mains noires qui manipulent la communauté estudiantine gabonaise.

Lundi (30/7) au palais de justice de Libreville, des hauts magistrats ont été aperçus devisant avec les étudiants à qui ils auraient conseillé de foutre le bordel s’ils voulaient arracher leur collègue aux mains de la justice.

Pour mémoire, c’est le 4 juillet dernier que l’étudiant Nicolas Béyémé avait été arrêté et poursuivi pour « trouble à l’ordre public ».

De sources concordantes, l’étudiant serait soupçonné d’avoir voulu mettre le feu à l’université Omar Bongo. Pour cela, il se serait procuré de l’essence transportée dans un sac.

Une version que réfutent ses condisciples ou, à tout le moins, ses « combis »(sic) qui estiment que leur collègue est poursuivi pour rien car étant innocent.

Pourtant, le comportement des étudiants débarqués en masse au tribunal de Libreville tend à tordre le cou à ces affirmations cela, au regard de la barbarie affichée dans ce temple universellement reconnu : séquestration des magistrats et des justiciables, fermeture du portail de l’institution, blocage du fourgon de la sécurité pénitentiaire, etc.

Mais, plus grave, des hauts magistrats auraient monté les étudiants pour les inciter à faire du désordre au sein même du palais de justice.

Ce qui, au regard du caractère politique et ethnique qui entoure le mouvement d’humeur déclenché à l’UOB depuis près de six mois, crédibilise l’idée selon laquelle les étudiants « grévistes » seraient manipulés aussi bien par des politiciens véreux que par des magistrats qui leur auraient promis une impunité en béton armé au cas où.

L’affaire étant désormais publique, l’opinion attend de voir comment réagiront le gouvernement et le conseil supérieur de la magistrature, au vu de la gravité des faits.

Commentaire d’un « petit » magistrat, véritablement déçu du comportement des « aînés » : « On savait que certains étudiants bénéficiaient de la protection de certains lobbies politiques. Mais là, c’est la goutte d’eau qui déborde du vase, avec l’implication de certains hauts magistrats qui, comme par hasard, sont issus de la même communauté ethnique que l’étudiant poursuivi ».



 

05/08/2012

Gabon: Taux de croissance 2012 à deux chiffres pour le hors pétrole

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CONFÉRENCE DE PRESSE DU 03 AOÛT 2012 PAR LE PORTE-PAROLE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE .

Il y a quelques jours les autorités en charge de l’Education Nationale ont rendu public les résultats du CEPE, du BEPC et du BACCALAUREAT pour l’année académique qui s’achève. Le Président de la République félicite vivement tous les élèves qui ont réussi ces examens et encourage ceux qui sont ajournés à redoubler d’ardeur au travail afin de connaître à leur tour des succès l'année prochaine. Nous ne rentrerons pas dans les détails des résultats, le Ministre de l’Education s’étant longuement exprimé sur la question au cours d’une émission télévisée.

 

La Journée du drapeau

Le mois d’août est marqué par la tenue des festivités commémorant l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. Cette année, nous célébrons le 52ième anniversaire de l’indépendance du Gabon. Les Gabonais et les Gabonaises, comme à leur habitude, doivent se mobiliser pour célébrer avec fierté et dans l’allégresse cette fête de l’indépendance.

Comme depuis deux ans déjà, le 09 août de cette année, il y aura la Journée du drapeau. A cette occasion, les Administrations, les commerces, nos habitations et nos voitures doivent arborer fièrement le drapeau national : vert jaune bleu.

Cette année, alors que la troisième édition va être célébrée, le thème retenu est la ‘’Maternité allaitante’’, Sceau de la République Gabonaise conformément à l’article 3 de la loi n°35/59 du 29 juin 1959 portant désignation du Sceau de la République Gabonaise.

En effet, au même titre que le Drapeau, l’Hymne National et les armoiries de la République, le Sceau est une marque d’identification qui représente le symbole de l’autorité.

Entouré de deux feuilles d’épice, le Sceau de la République symbolise une mère qui allaite avec amour, tendresse et protection, son enfant. La mère représente ici la patrie gabonaise qui proclame les aspirations et rappelle les devoirs du peuple tout en se donnant l’obligation de nourrir ses enfants, de les protéger, de les éduquer, de les soigner et de veiller en permanence que par le fruit du travail et de l’amour du pays, ils vivent dans le bonheur.

Pour sa part, l’enfant représente l’ensemble des citoyens attachés à la patrie à laquelle chacun et tous devons respect, protection, obéissance, dévotion et amour.

La symbolique de la Maternité allaitante formule ainsi une relation d’interdépendance, une situation fusionnelle dans laquelle se jouent la dialectique des droits et des devoirs concrets entre la mère Patrie et ses enfants.

Dans l’article n°2 de notre constitution il est mentionné que « L’emblème national est le drapeau tricolore, vert, jaune, bleu, à trois bandes horizontales, d’égale dimension ». Le vert symbolise la forêt équatoriale riche et dense, le jaune le soleil et le bleu la mer qui borde plus de 800 kilomètres de nos côtes. Le drapeau tricolore vert, jaune et bleu est donc l’emblème national de la République Gabonaise depuis 1960, date d’accession de notre pays à l’Indépendance.

Pour l’édition de cette année, deux séquences sont prévues. La première se déroulera à la place de l’Indépendance où il y aura plusieurs activités et la seconde sera organisée à la Présidence de la République où se tiendront une parade militaire et le cérémonial d’allégeance au drapeau.

N’ayant pas pris part à la dernière cérémonie d’allégeance au drapeau, certains membres du gouvernement récemment nommés, les Présidents du CES et du CNC, certains officiers généraux et supérieurs des Forces Armées Gabonaises, de la Gendarmerie Nationale et des Forces de Police Nationale sont conviés à l’accomplissement de ce devoir patriotique.

 

Quelques données économiques au 1er semestre 2012

Le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans l’axe 5 de son projet de société « l’Avenir en confiance » avait pris l’engagement de diversifier les sources de croissance et de développement de notre économie dont l’un des soucis est la résorption du chômage des jeunes.

Pour tenir cet engagement, le Président de la République a multiplié des partenariats avec nombre d’investisseurs privés tant nationaux qu’étrangers. Le Chef de l’Etat a pour cela mis un accent particulier sur les secteurs hors pétrole. Les résultats, à ce jour, sont encourageants car le taux de croissance sur 2012 est envisagé à 6,5% selon les indications du FMI et cette croissance est soutenue par l’activité hors pétrole qui y contribue à hauteur de 10%. Un résultat à deux chiffres qui n’avait pas été atteint par notre économie depuis des décennies.

Le taux de croissance hors pétrole est notamment porté par :

- Le secteur des mines ;

- La relance du secteur bois ;

- Les BTP ;

- Les services.

S’agissant du secteur des mines la croissance est essentiellement portée par la bonne tenue au 1er semestre du manganèse et des résultats de la COMILOG. Toutefois, ce chiffre aurait pu être meilleur si le transport des marchandises n’avait été perturbé par les besoins de transport liés à l’organisation de la CAN.

Une petite part de cette croissance revient également à l’exploitation de l’or. La société MANAGEM a en effet démarré ses activités. Elle emploie aujourd’hui 134 personnes dont 79% de gabonais parmi lesquels 17% de cadres et 62% d’ouvriers. L’entreprise extraie pour le moment 45 à 50 kilos d’or par mois. Ce chiffre devrait doubler à terme pour s’établir autour de 100 kilos d’or par mois. L’entreprise prévoit d’employer 250 personnes pour atteindre sa pleine production.

Par ailleurs le partenariat passé avec OLAM a commencé à porter ses fruits avec la préparation des pépinières qui fourniront la future plantation en attendant le lancement du projet d’hévéaculture du Woleu-Ntem. La première phase de ce projet commence cette année sur 5 hectares et s’étendra sur 5000 hectares l’année prochaine. Toutes les dispositions sont prises pour l’exécution progressive du projet qui emploie déjà, à ce jour, 600 personnes entre Bitam et Minvoul.

En dehors du Woleu-Ntem, OLAM est présent dans trois autres provinces : ESTUAIRE, NGOUNIE et OGOOUE-IVINDO.

En phase de lancement des activités dans les zones géographiques énoncées, OLAM emploie à ce jour 2600 personnes à savoir :

- 1.300 pour les plantations de palmier à huile de MOUILA ;

- 600 pour les plantations de palmier à huile de KANGO ;

- 700 pour les exploitations des villages BILIBA (OVAN) et EBESSI (MAKOKOU).

Aussi, dans la Zone Economique Spéciale de NKOK, il y a près de 1000 personnes qui sont employées chaque jour par les entreprises qui y exercent essentiellement dans les bâtiments et travaux publics.

Il est à noter que dans les périphéries des chantiers d’OLAM se développent des commerces et des activités agricoles pour faire face à la forte demande des employés des chantiers.

RESUME : A ce niveau d’implantation, les activités d’OLAM ont généré 3200 emplois sur l’ensemble du territoire sans inclure les emplois crées par les activités connexes.

 

Le séjour du Président de la République en Grande Bretagne

Le séjour britannique du Chef de l’Etat revêt un double caractère : sportif et diplomatique.

Au plan sportif, le Président de la République est allé, à l’instar des autres Chefs d’Etat, apporter son soutien aux sportifs gabonais qui prennent part aux J.O de Londres. Le bilan de notre participation à cette compétition sera fait, au moment opportun, par des autorités en charge des sports.

Au plan diplomatique, le Président de la République, a été reçu par son Altesse Royale le DUC de YORK, le vendredi 27 juillet 2012 et a accordé une audience au Secrétaire d’Etat britannique en charge de l’Afrique, M. Henry BELLINGHAM, le mercredi 1er août 2012.

Au cours de l’audience avec son Altesse Royale le Duc de York, le Président de la République a présenté à son interlocuteur sa vision économique et surtout sa ferme volonté de voir des hommes d’affaires britanniques venir investir au Gabon dans des domaines aussi variés que les mines, le bois, la pétrochimie et le tourisme…

Sur un tout autre plan, le Président de la République a exposé à son Altesse la nouvelle politique environnementale et du développement durable de notre pays.

En retour, son Altesse a rassuré le numéro un gabonais de la volonté britannique de raffermir nos relations économiques et commerciales et de son concours personnel en vue de l’aboutissement heureux de ce dossier.

S’agissant de l’audience accordée au Secrétaire d’Etat en charge de l’Afrique, les échanges entre les deux hommes ont porté entre autres sur :

- La nécessité du renforcement des relations économiques et commerciales entre nos deux pays ;

- L’intérêt que des opérateurs économiques britanniques accordent à notre pays en vertu de la sécurisation des investissements induite par les dernières réformes engagées par le Président Ali BONGO ONDIMBA ;

- La convergence de vue de nos deux Etats sur des questions se rapportant au développement durable, à l’environnement, au changement climatique, à la lutte contre la pêche illégale et à la sécurité maritime…

Les deux hommes ont par ailleurs échangé sur les crises en Afrique et l’élection qui est intervenue à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine.

RETOMBEES La GRANDE BRETAGNE envisage l’ouverture d’une mission diplomatique au Gabon mais en attendant son implantation, elle va ouvrir dès l’année prochaine un Bureau Economique à LIBREVILLE.

 

https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

Gabon: Crise politique ou crise sociale ? NON... CRISE DU VENTRE !

 

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Pour le commun des gabonais, la crise est sociale, et non politique. Elle est sociale pour la simple raison que le pouvoir en place a hérité d’un pays au bord de l’explosion sociale, et non politique.

Qui ne se souvient pas de la démission fracassante de Jean Eyéghé Ndong de la primature, alors que tous les secteurs d’activités étaient en grève ? Qui ne se souvient pas des trêves sociales négociées avec les syndicats ? Qui ne se souvient plus des grèves de la toute-puissante Onep ?

Le pouvoir actuel a donc hérité d’une situation sociale illisible, caractérisée par un désarroi total des populations sur tous les plans. Bien qu’insuffisantes encore, les courageuses réformes entreprises par le nouveau locataire du palais du bord de mer commencent à porter leurs fruits.

C’est le cas des régularisations des situations administratives des agents de l’Etat. C’est le cas aussi de : l’opérationnalité de l’assurance maladie obligatoire (CNAMGS), réhabilitation des structures hospitalières, à l’instar de l’ancien Centre hospitalier de Libreville bref, le pays est en chantier. Ce qui veut dire qu’il y a des emplois qui se créent, certes en nombre insuffisant.

La crise sociale est bien réelle, i l faut l’avouer. Il appartient à l’exécutif de mettre en place les mécanismes appropriés afin de régler définitivement certains problèmes récurrents tels que les délestages sauvages, les pénuries d’eau, les poubelles géantes et à ciel ouvert, la cherté de la vie, l’impunité etc . , autant de dossiers laissés en l’état par ceux-là même qui crient aujourd’hui au loup !

La crise politique, disons-le tout net, est une invention sortie tout droit des cerveaux embrumés des professionnels du ridicule, comme nous les nommerons désormais car ils ne sont pas des opposants, au sens noble du terme.

En effet, ces messieurs qui ont connu des fortunes diverses lors de l’élection présidentielle d’août 2009, continuent à faire croire à leurs ouailles qu’ils auraient remporté cette compétition, alors qu’il n’en a jamais rien été.

Dans ce cas, que peuvent revendiquer par exemple Jean Eyéghé Ndong, Zacharie Myboto ou Casimir Oyé Mba qui, chacun, avaient jeté l’éponge avant l’heure ?

Comme tout le monde le sait, le premier a quitté la course pendant la campagne. Le second a obtenu un score à faire rigoler des enfants de la petite section à la maternelle (4%), tandis que le troisième avait attendu le dernier moment pour se déclarer non partant. De vrais foudres de guerre !

Le cas André Mba Obame est celui d’un enfant gâté, vivant toujours aux frais de la princesse. Ange Noir ne revendique même pas une victoire électorale, il revendique un retour triomphal au gouvernement. Ce qui serait pour lui une bien grande consolation.

Tel un bébé qu’on console avec un bonbon ou du lait sucré pour qu’il arrête de pleurer, André Mba Obame apparaît de plus en plus comme le principal soutien à la politique de « son frère », Ali Bongo, Ondimba. Et cela, de plus en plus de compatriotes en sont convaincus ! Il suffit de regarder dans quelles conditions il a quitté le Gabon pour s’en convaincre. A l’époque, le gouvernement avait parlé de « raisons humanitaires »(sic).

Non, Mba Obame n’est pas un homme politique, il est simplement un cas social qui sera examiné avec diligence. Sa place est depuis longtemps réservée et gardée au chaud, et il le sait. Vous remarquerez d’ailleurs qu’il ne critique presque jamais son « frère Ali », tout comme son « frère Ali » ne le critique presque jamais.

Mais, Ange Noir est coincé, dos au mur, face à ses propres troupes et à ses propres turpitudes. Pour parler comme au quartier, « il a trop parlé pendant la campagne, il a trop parlé après la campagne ». Cela, en fanatisant plusieurs parents, amis et connaissances, c’est-à-dire « la communauté ».

Résultat des courses, alors qu’il souhaite maintenant changer de trottoir pour aller rejoindre « son frère », le voilà qui a peur de se faire lyncher pour « haute trahison ». Voilà pourquoi il cherche une porte de sortie honorable.

Mais comme tout bon professionnel du ridicule, il se trouve à court d’idée spectaculaire, susceptible d’obtenir l ’adhésion de l’opinion publique. Ainsi coincé, on voit défiler dans sa tête tous types de projets, à commencer par sa pitoyable prestation de serment du 25 janvier 2011, en qualité de « président de la république » pour ensuite aller se constituer prisonnier au PNUD. Puis, il expérimente la ville morte, sans succès.

Avant de toucher le fond lorsqu’il s’est essayé au boycott de la visite officielle du président gabonais en France. Echec et mat !

On comprend pourquoi, usé, il vient de sortir sa dernière botte secrète : la tenue d’une conférence nationale souveraine. L’idée ayant été rejetée par le pouvoir, le voici qui annonce son retour triomphal au bercail ; un bercail qu’il souhaite tout de même mettre à feu et à sang. Sacré personnage !

Redevenons sérieux : le contentieux électoral né de l’élection du 30 août 2009 a été vidé au terme d’un processus qui s’était étalé sur un mois. Depuis, la communauté internationale a reconnu la crédibilité du scrutin, ainsi que la légitimité du candidat déclaré vainqueur.

Depuis, toutes les institutions constitutionnelles sont en place, et elles fonctionnent. D’où vient alors cette crise politique brandie par nos professionnels du ridicule ?

Pour notre part, nous souhaitons que le président de la république, en sa qualité de première institution du pays, renoue avec le dialogue et qu’il accorde une oreille attentive aux forces vives de la nation, comme il l’avait fait en 2010.

Et si les professionnels du ridicule tiennent vraiment à leur conférence nationale, comme l’a dit le Premier ministre Raymond Ndong Sima, ils savent à quelle porte frapper pour adresser leur demande. Qu’ils n’aient pas honte de la faire car, après tout, Ali Bongo Ondimba n’est-il pas aussi leur président ?

 

Gabon: Funeste projet de déstabilisation

 

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Les professionnels du ridicule seraient les principaux instigateurs de ces barbouzeries. Comme toute rumeur qu’il faut la prendre avec des pincettes, celle-ci est à prendre très au sérieux, au regard du climat entretenu actuellement par les mauvais perdants car, a-t-on coutume de le dire,«prévenir vaut mieux que guérir».

Ces rumeurs faisant état des actes de sabotage et de guérilla urbaine à Libreville, Port-Gentil et Oyem vont bon train. Si elles sont fondées, il faudra alors reconnaître que les professionnels du ridicule auront franchi la ligne rouge.

En effet, pourquoi vouloir détruire ce que les autres ont peiné à construire des années durant ? Cherchant par tous les moyens à créer leur crise politique, les professionnels du ridicule veulent désormais passer la vitesse supérieure.

Si nous sommes convaincus que Zacharie Myboto ne cautionnera jamais ce type d’entreprise, qu’en est-il de Jean Eyéghé Ndong , d’André Mba Obame et des quelques vat- en-guerre soupçonner d’être prêts à mettre le pays à feu et à sang ?

Pour mémoire, ce funeste projet ne date pas d’aujourd’hui. En 2009 déjà, notre compatriote et confrère Francis Salah Ngoua Beaud l’avait dénoncé au plus fort de la campagne électorale. A l’époque, certains avaient pensé à un montage politique. A tort, vu que ce projet serait sur le point d’être sorti des cartons.

A ce propos, l’utilisation des étudiants de l’UOB en est la parfaite illustration. L’irruption de certains parmi eux, lundi 30 juillet au tribunal de Libreville a choqué tous ceux qui s’y trouvaient. Parmi ces étudiants, se trouvent certainement des kamikazes d’un autre genre qui seront utilisés pour ces basses besognes.

D’ailleurs, l’étudiant poursuivi par la justice n’avaitil pas de l’essence et des allumettes dans son sac pour brûler l’université Omar Bongo ? Heureusement, cette première manche, celle du lundi 30 juillet, a frappé au coeur de la justice gabonaise, où règne une certaine impunité. Les pauvres magistrats, qui n’ont eu le salut qu’en prenant leurs jambes à leurs cous… par une porte dérobée !

Au Gabon, nous n’avons pas la culture de la guerre, du chaos . André Mba Obame voudrait peut-être l’expérimenter. Avant lui, Paul Mba Abessole s’y était essayé. Il y eut des dizaines de morts.

Entre-temps, Mba des bois s’est embourgeoisé sans jamais avoir réalisé son rêve de devenir président de la républ ique. Entre-temps, des familles entières continuent de pleurer leurs enfants.

En 2009, à cause des manipulations des professionnels du ridicule, le pire fut évité à Port-Gentil, bien qu’on parle de « morts » suite à l’intervention des forces de défense pour y rétablir l’ordre et la discipline.

Mais comme toujours, ce sont les enfants des autres qui auront payé le prix fort tandis que les enfants des « leaders »(sic) étaient tranquillement reclus dans leurs bunkers de La Sablière et des quartiers huppés de la capitale.

Si les seigneurs de guerre ont d’autres pays de substitution en cas de guerre civile ou de guérilla urbaine, il est regrettable de le dire, la majorité des Gabonais n’ont que ce pays comme refuge. En temps de guerre ou de guérilla urbaine, où iront-ils?

Comme toujours, ce sont les enfants des autres qui seront utilisés comme de la chair à canon, pendant que les enfants des « leaders » seront tranquillement en sécurité à l’étranger, par exemple en Guinée équatoriale.

En voulant absolument créer une crise politique au Gabon, les professionnels du ridicule n’ont pas retenu les leçons du passé. Nous avons souvent rappelé les douloureux événements de 1994 et de 2009. Raison pour laquelle nous ne les croyons pas capables de franchir le rubicond.

Et pour cause : le 25 janvier 2011, sitôt terminée la prestation de serment du Précédent André Mba Obame et la formation de son gouvernement fantoche, tout le monde s’était empressé, au pas de course, de se réfugier à la représentat ion nat ionale du PNUD, alors que personne, pas un seul pandore, ne s’était lancé à leurs trousses.

Un mois durant, ils avaient abandonné femmes, enfants et bonami( e)s. Ce qui est une parfaite illustration de la conception que les uns et les autres ont du mot « courage »

 

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Gabon: Un petit sous-chef de gang se fait coincer à l'aéroport

 

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S’il avait pris la mesure de la faute à venir, planifiée par le Précédent André Mba Obame et commise le 25 février 2011, aurait-il quand même sauté le pas ? « Il », c’est notre compatriote Paul Marie Gondjout, ci-devant cadre du défunt parti politique Union nationale et, accessoirement, ministre dans le fantomatique « gouvernement » d’Ange Noir.

Le pauvre « sinistre », qui vient d’être empêché d’embarquer à bord d’un aéronef en partance pour Lutèce (Paris) où il devait certainement aller prendre des nouvelles sur l’évolution de la santé de son « précédent » bien-aimé.

Problème, arrivé à l’aéroport de Libreville, il lui a été sèchement conseillé de rebrousser chemin et d’aller faire des brasses dans sa piscine de La Sablière.

Mais comme tout le monde le sait belliqueux, le Paul Marie n’a pas raté l’occasion à lui offerte pour se… donner en spectacle. D’où, furibard, il a tenu à donner de la voix et à crier à la dictature émergente et au non respect des droits de l’homme par le régime de Libreville.

Ce à quoi les agents de la PAF (police de l’air et des frontières) ont répondu par un haussement d’épaules avant d’asséner, un tantinet moqueurs : « Monsieur Gondjout, vous avez intérêt à la boucler, car vous savez très bien vous êtes sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire national. Alors, ne faites pas comme si vous l’ignoriez. »

Quelques heures plus tard , « le scoop » était diffusé sur les antennes d’une « Radio mondiale »(sic), scoop par lequel Paul marie Gondjout aurait été éconduit à cause de son appartenance au gouvernement d’André Mba Obame.

Contacté par Le Scribouillard, un agent présent ce jour-là à ADL témoigne (31/7) : « Vous faites bien d’appeler pour recouper cette information qui nous a tous surpris ici, à ADL. Pour nous, Monsieur Paul Marie Gondjout est un affabulateur hors pair car personne ne lui a dit ce qu’il a déclaré aux journalistes de RFI. Il lui a été signifié qu’il était sous le coup d’une procédure judiciaire qui n’a rien à voir avec le gouvernement de Monsieur Mba Obame . D’ailleurs, je vous rappelle que des ministres de ce fameux gouvernement entrent et sortent librement du territoire national. C’est le cas par exemple de Monsieur Bruno Ben Moubamba, qui en était pourtant le ministre des affaires étrangères . Comme vous pouvez le voir, Monsieur Gondjout sait, en son fort intérieur, pourquoi il a maille à partir avec la justice de son pays. »

Et voilà l’arroseur arrosé, pris en flagrant délit de mensonge !

 

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Gabon: Une énième bourde de l'hooligan Mba Obame

 

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AMO porte en lui les germes de l’amateurisme et du pis-aller . Chaque fois qu’il sort, c’est la catastrophe, la guigne ! La dernière trouvaille en est la preuve.

Vouloir imposer les assises d’une nouvelle conférence nationale relève autant d’une lubie que de calculs bassement politiques . Davantage lorsque ce forum est soustendu par un préalable : la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement et la nomination d’un premier ministre de transition.

Au nom de quoi, faut-il procéder à ce chambardement à un moment où les institutions nationales ne courent pas un péril ? Prenons le cas du Mali. Ce pays court un danger de partition. Sur le plan international, cela est formellement reconnu.

A aucun moment, le président n’a osé franchir le rubicon en annonçant que le pays est désormais coupé en deux ! Bien au contraire, malgré d’ immenses difficultés, il reste dans ses obligations républicaines en mettant en place les institutions chargées de résoudre la plus grave crise que traverse ce pays.

Au Gabon, chacun voit midi à sa porte. Sous le prétexte qu’on agit au nom d’une « démocratie véritable », AMO réclame la dissolution des institutions. De ce démocrate véritable, parlons- en ! Les Gabonais ne parlent pas. Cela ne signifie pas qu’ils sont amnésiques. Point du tout !

Il y a peu, le véritable démocrate, piqué par une horde de moustiques tsé-tsé, a convoqué son monde au siège du parent Zack, à l’ancienne SOBRAGA. Certains de ses compères ne savaient même pas de quoi il retournait. Quand enfin il a pris le micro, AMO annonce avec la plus grande solennité que c’est lui le président élu par les Gabonais en 2009.

Et hop, il nomme un premier ministre et un gouvernement parallèle. Kpa, kpa, kpa ! Lui-même applaudit autant pour lui, pour le PM et le gouvernement ! Puis, en se rendant au petit coin, il s’est rendu compte du désastre qu’il vient de commettre.

Pris de remords, il demande à son gouvernement, du moins ceux qui ont accepté cette pitrerie, de le suivre. Ils l’ont suivi. Jusqu’à l’intérieur des locaux du PNUD, si tués à l’époque derrière le palais de justice de Libreville.

Question : dans quel pays de la CEMAC (nous sommes situés dans cette zone), pareille « connerie » peut-elle être commise au vu et au su de tout le monde ? Citez un seul pays de la sous-région où cette foutrerie est exécutable ? Au Tchad ou au Centrafrique ? Inimaginable !

Au Congo ? Les blindés auraient délogé le et son équipe ! Au Cameroun ? L’unité spéciale aurait attaché comme un porc-épic l’enfant de Medouneu et il aurait été traîné dans les rues avant enfermement ! A « Pagna », ç’aurait été pire ! Ce sont les orgues de Staline et le corps paramilitaire constitué d’Israéliens qui aurait lancé un assaut fumant contre la propriété de Zach’ avec les conséquences qu’on devine.

Au Gabon, tout ceci fait rigoler. Et on rigole, les dents en récréation ! Jeté hors du gouvernement, quelle menace a proféré môssieu AMO ? Il a dit, souvenez-vous : « Vous entendrez parler de moi. » Que signifient ces paroles sibyllines ? En tout cas, il ne s’est pas agi d’une formule destinée à draguer une nana en or ni un truc pour accéder à un poste de DG. Non !

Partout dans le monde, cette phrase aurait connu une suite judiciaire. Sauf au Gabon, un pays « spécial » où il est loisible d’insulter, d’invectiver, de narguer, de couillonner, de se passer pour le roi lorsqu’on est moins qu’un clown ! AMO menace, on le regarde faire. Pendant qu’on y est, qu’on le félicite, qu’on l’élève au rang de grand Maître de l’ordre Equatorial ! AMO menace, et on se gausse.

Avant son évacuation sanitaire en Afrique su Sud, le bonhomme s’est tapé le luxe de ridiculiser le procureur de la République chargé de lui délivrer une convocation de la justice. S’étant fait entourer par ses supporters et autres bangandos (leurs identités sont connues), AMO a proprement fait chasser de sa ville le pôvre magistrat, après l’avoir agoni d’injures !

Remontons dans le temps. Ce type d’AMO qui croit être à l’abri du regard du peuple n’a qu’à bien se tenir. Qu’il se tienne tranquille, car il n’y a que son frère ABO qui a de la clémence à son égard. Nombreux sont les compatriotes qui veulent en découdre. Eh oui ! La dépouille du vénérable Omar Bongo Ondimba est encore entreposée à la morgue de la clinique barcelonaise où il a rendu l’âme tandis que le Medounois préparait ses plans diaboliques.

Le peuple gabonais pleure son président, AMO exécute un coup qui a surpris la planète entière. L’ex-ministre de l’Intérieur, vraisemblablement avec certaines complicités espagnoles, parvient à aller s’inc l iner devant le corps d’Omar. C’est cela la version officielle car nous ignorons ce que l’homme assoiffé a pu faire d’autre sur le dépouille du disparu.

Après cette partie ténébreuse, l’homme s’est fendu de la « déclaration de Barcelone » selon laquelle il aurait reçu l ’onction du père Omar pour prétendre au trône. Voilà comment un affabulateur parvient à ses fins.

Dans un pays de droit, ne pouvant établir le scénario qui s’est déroulé entre AMO et la dépouille du président défunt, sa candidature aurait dû être invalidée à la présidentielle anticipée d’août 2009. Mais, encore une fois, nous sommes au Gabon, pays du bonbon et des libéralités. AMO s’est donc présenté à la présidentielle.

Aujourd’hui, on se mord les doigts avec ce candidat atypique… Un gaffeur né, ce type ! Rien ne peut être tiré du fils impudent et fantasque d’Omar. Oui, il est fils de l’ancien président, et alors ?

Peut-on se prévaloir de cette position pour mettre en danger les institutions ? Peut-on se prévaloir de cela pour réclamer une conférence nationale ? AMO n’est qu’un copiste et un mauvais copiste.

Sait-il d’où vient l’idée des conférences nat ionales ? El le vient du Bénin, qui en a organisé les assises en 90. Comme le Gabon d’ailleurs. Après le Bénin et d’autres pays sur le continent, AMO le grand politologue peut-il nous dire quel autre pays a réorganisé une conférence nationale ?

Allez, qu’il nous foute la paix ! Qu’il aille organiser sa conférence à Medouneu avec les cabris, les rats et les poules !

 

03/08/2012

Gabon: L’opprobre d’une opposition manioc sans foi ni loi

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On savait que le Gabon disposait d’une race d’opposants aux relents va-t-en-guerre, mais personne ne pouvait imaginer que André Mba Obame, Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong et leurs affidés d’une société dite civile étaient capables d’actes blâmables, de forfaiture, d’antipatriotisme et d’ignoble allégeance à des puissances extérieures. Le pot aux roses vient d’être mis à découvert et sur la place publique par ces leaders de l’ex-Union nationale (UN) eux-mêmes.

En effet, tout dernièrement, à la faveur du récent séjour du président Ali Bongo Ondimba en France et pour tenter vainement de transformer leur cuisant échec parisien en une supposée victoire politique, les fameux « vrais opposants » que compte notre pays sont allés vraiment trop fortement dans leur inique volonté d’embobiner les populations gabonaises.

D’abord, en annonçant de manière éhontée qu’ils auraient été reçus par de très hauts officiels français lors de leur mémorable et publique déconvenue de Paris et que tout le monde a suivie à travers plusieurs médias de l’Hexagone d’ailleurs.

Seulement on attend toujours vainement que les médias locaux de l’ex-UN fassent découvrir à l’opinion nationale et internationale le film et les échanges des propos qui ont marqué ces fameux entretiens entre le président Hollande avec ses représentants.

Dans tous les cas, Hollande et les siens ont déjà une bien bonne idée de ce que racontent et représentent les présumés « vrais opposants » gabonais. Lesquels ne peuvent même pas avoir la pudeur de mêler des dignitaires français dans leurs inconséquents égarements et grossières affabulations.

Ensuite et sans sourciller, les leaders de l’ex-UN clament à qui veut les entendre qu’ils auraient sollicité et obtenu de la part des autorités publiques françaises, particulièrement de Hollande, l’organisation au Gabon d’une conférence nationale souveraine.

Laquelle devant déboucher, selon certaines sources proches de ces opposants, sur « la dissolution des institutions républicaines, la suspension de la loi fondamentale du pays qu’est la Constitution, le remise en cause de l’actuel gouvernement et son remplacement par une équipe gouvernementale dont Mba Obame, Myboto, Eyéghé Ndong, Ona Essangui seraient les piliers. »

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Autant dire que, pour parvenir au pouvoir et diriger à nouveau le Gabon, les « vrais opposant s » entendent prendre leurs ordres de la part des officiels de Paris. Un véritable comble donc pour l’indépendance du Gabon !

Une grave contradiction aussi pour les sieurs Mba Obame, Myboto, Eyéghé Ndong et autres qui, par le fait de s’en remettre désormais aux autorités françaises, ont soudainement omis qu’ils pourfendaient toujours la « Françafrique ». Qu’est-ce que les chemins de la politique politicienne peuvent alors être aussi tortueux que l’on ne peut vraisemblablement pas se l’imaginer.

Au point que André Mba Obame et les siens deviennent curieusement amnésiques, pour ne plus se souvenir des propos quasi durs et discourtois qu’ils avaient tenus au Gabon envers, entre autres, l’ex-président français Nicolas Sarkozy et Ban Ki Moon le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies. Tous venus d’ailleurs en visites officielles dans notre pays.

Dans tous les cas, il est tout de même ahurissant de constater que des gens de cette qualité puissent ignorer qu’au stade actuel, « le Gabon, devant la France, n’est nullement une colonie, un protectorat ou encore moins un quelconque territoire français d’Outre-mer.»

De ce fait, pour le commun des Gabonais ainsi qu’en tant qu’Etat souverain et indépendant depuis plus de cinquante ans, « le Gabon n’a aucune injonction ou directive formelle et exécutoire à recevoir de n’importe quel le aut re nat ion du monde. »

Et c’est donc dommage que ce soit de tels opposants qui, malgré leurs statuts du passé, puissent se comporter de manière aussi grotesque, pathétique et blâmable devant des autorités publiques d’un nation étrangère, fut-elle la France.

C’est dire que si, par extraordinaire, ces « vrais opposants » gabonais avaient pu hériter du pouvoir dans ce pays, ils auraient alors remis le Gabon sous domination française. Et comme n’a pas hésité à la dire récemment Alain Claude Bilié By Nzé, le Porte-parole de la présidence de la République, « l’on verrait tristement et à nouveau le drapeau tricolore français flotter sur les immeubles, places et autres espaces publics de notre pays.»

Heureusement que les autorités françaises ne sont pas si fourbes et léonines que ça pour oser ne serait-ce que penser à la production d’une telle imposture et ce, surtout face à l’opinion internationale. Eh oui ! Voilà ce que valent réellement nos « vrais opposants » gabonais. Triste non ?

 

Source : Le Scribouillard du jeudi 2 août 2012 

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