26/06/2012
GABON-OPPOSITION/POUVOIR : LE CONTENTIEUX MATRIMONIAL...
André Mba Obame , Zacharie Myboto et de Jean Eyeghe Ndong.
La rencontre imminente entre Zeus et François Hollande, prévue pour la première semaine du mois de juillet, a plongé l’ « opposition véritable » dans une consternation terrible.
Même sa « société civile véritable » a perdu sa verve au point que le « Grand de ce monde » est porté disparu. Et au-delà toute cette bérézina, c’est la crédibilité de toute l’opposition qui est remise en cause.
Depuis le décès d’Omar Bongo Ondimba en 2009, le Gabon est sous les projecteurs de la communauté internationale. Davantage sous ceux de la France, premier partenaire économique et ancienne puissance colonisatrice.
Une France qui, au regard de ses intérêts économiques, va bien au-delà de la simple observation. Cela du fait même des accointances interpénétrées, c’est-à-dire, profondes et solides, entre les personnalités politiques des deux pays.
Vis-à-vis de la France, le Gabon n’est pas une exception en tant que telle. Sauf que contrairement à d’autres, le Gabon traîne, depuis 1990, une tare dans la structuration d’une alternative politique.
Les rassemblements identitaires des années 1990 à 2000 n’ont pas aidé à la présentation d’une offre politique pouvant mobiliser bien au-delà des frontières tribales ou claniques.
En clair, il n’est pas apparu, en dehors de quelques slogans propagandistes, un contentieux idéologique net, fixant clairement la rupture entre ce qui se faisait et ce qu’on proposait de faire.
A cette aridité idéologique, s’était ajoutée une stratégie suicidaire de morcellement de l’électorat populaire par patois cloisonnés. Conséquence logique, dirait-on, de ce qui a été dit plus haut : la constitution de rassemblements identitaires comme base de partis politiques.
Et ce ne sont pas des unions hétéroclites comme le FUAPO (Front uni des Associations et Partis de l’opposition), la COD (Coordination de l’opposition démocratique) et le HRC (Haut Conseil de la Résistance) qui auraient pu éteindre les vieux conflits d’ambitions et le tribalisme rampant. Evidemment, une telle opposition n’avait aucun avenir.
En son temps, « La Griffe » l’avait écrit et l’avenir a fini par nous donner raison. Non pas parce que les leaders étaient dépourvus de talent et qualités d’homme d’Etat, mais tout simplement parce qu’ils n’avaient présenté aucune offre politique sérieuse, se bornant à pérorer sur la longévité du régime et la mauvaise gestion.
Or, il a suffi d’un gouvernement pour la démocratie, issu des Accords de Paris, et de quelques mairies pour montrer que les donneurs de leçons étaient des criminels qui s’ignoraient. La faiblesse de l’esprit et la cupidité les ayant précédés.
Aujourd’hui, et avec la particularité du contexte, il y a de quoi se perdre froidement. D’abord, par la qualité des membres de la nouvelle opposition, dite « opposition véritable ».
Ensuite, par l’illisibilité du contentieux politique qui devrait marquer la différence entre ce qui se faisait, ou plutôt ce qu’ils ont fait, entre ce qui se fait et ce qu’ils proposent.
Commençons par la composition de cette opposition, c’est-à-dire « véritable » et « non-véritable ».
Dans la première catégorie, trois personnes font la pluie et le beau temps. Il s’agit du président de la défunte UN, Zacharie Myboto, d’André Mba Obame et de Jean Eyeghe Ndong.
Fabriqué de toutes pièces par Omar Bongo Ondimba, cet enseignant a longtemps été le numéro 2 régime, avec plus d’une vingtaine d’années de présence ininterrompue au gouvernement.
Une longévité acquise du simple fait qu’il avait réussi l’exploit de faire de sa fille, la dénommée Chantal Myboto, la maîtresse d’Omar Bongo Ondimba.
Le terme maîtresse est bien peu quand on sait qu’une dot a même été versée et n’a jamais été remboursée.
Ce qui, sur le strict plan coutumier, veut tout simplement dire que Chantal était l’épouse d’Omar Bongo Ondimba, président de la République et chef de cet Exécutif dont sieur Zacharie Myboto, père de Chantal, était membre en tant que ministre d’Etat.
Ministre d’Etat et beau-père du chef de l’Etat, Zacharie se permettait tout. Les Myboto s’offraient tout : l’opulence, l’impunité et l’arrogance.
On veut bien croire à la virginité de cette famille , mais quelques zones d’ombre persistent dans la gestion de Zacharie et l’enrichissement de sa fille à la vitesse du son. Cette jeune dame serait aujourd’hui « la femme la plus riche du Gabon ».
Et parmi ces zones d’ombre, il y a ces fameux marchés obscurs avec une société française du temps où il était ministre de l’Information.
Il y a également cette pratique qui permettait au ministre des TP, Zacharie Myboto, de confier, de gré à gré, des marchés de matérialisation horizontale des chaussées nouvellement livrées à une société appartenant au fiston Serge Myboto.
Pour s’enrichir, les Myboto ne se sont pas gênés. En toute illégalité et en toute impunité ! Une impunité garantie par un statut de belle-famille présidentielle.
Belle-famille dont le chef Zacharie nourrissait des ambitions présidentielles. Et c’est en se présentant au scrutin de 2005 que tout le monde avait fini par comprendre que l’introduction de sa fille dans la vie d’Omar Bongo Ondimba n’était qu’un placement dans ce qu’il faut bien appeler la bourse politique.
Un placement dont la valeur va s’effondrer brutalement lorsqu’Omar fera plutôt le choix d’Oyo plutôt que celui de Mounana. Un investissement en pure perte. Pour Myboto, disons carrément pour les Myboto, ce sera le point de rupture.
Que l’on explique alors aux Gabonais et à la communauté internationale, en quoi ce contentieux purement matrimonial peut être assimilé à un contentieux idéologique ?
En quoi, sincèrement, ce différend sentimental doit être aujourd’hui le socle d’une alternative politique ?
Il en est de même pour André Mba Obame. Avant de faire son entrée au Palais et dans le gouvernement, Mba Obame était un démuni, au point même que lors de son premier mariage, c’est son parrain Léon Mebiame Mba qui avait supporté tous les frais.
C’est donc aux affaires qu’il s’est enrichi. Immensément et insolemment.
Comme Myboto, il a juste attendu le départ des Myboto et la maladie de la pauvre Edith pour placer, sans le moindre scrupule, sa propre nièce. Jean Boniface Assélé l’avait publiquement révélé et tout le monde le savait depuis lors.
Le ministre d’Etat André Mba Obame était ainsi dévenu le beau-père du chef de l’Etat en encaissant une dot de 50 millions cfa de dôlès.
Avec ce qui s’est passé en 2009, on a finalement compris que Mba Obame était sur la même ligne que Myboto : la présence de sa nièce au Palais, participait également de l’investissement politique.
Et comme cet investissement n’a pas non plus prospéré, le clash avec les Bongo Ondimba était, là encore, inévitable.
Avec la campagne et le tribalisme qui l’a soutenu, ce choc a été autant frontal que brutal. Avec l’agressivité et la haine qui habitent encore Mba Obame et les siens, combinées à l’animosité des Myboto, c’est désormais le magma.
Là encore, la question mérite d’être posée : en quoi cet autre contentieux matrimonial peut-il se parer du manteau d’opposition idéologique ?
En quoi les Gabonais doivent-ils être mêlés à un conflit unilatéralement déclenché par quelqu’un qui a luimême fait le choix de chosifier sa dignité d’oncle, c’est-à-dire de père, en jouant avec son propre sang à la roulette russe ?
Quant à Jean Eyeghe Ndong, il n’est pas non plus loin de cette logique même si, de façon directe, « le dernier Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba », comme il adore s’en vanter, n’a pas un contentieux avec le régime dont il fut tout de même un grand baron.
Un régime qui lui a tout aussi permis de se construire quelques châteaux et de s’engraisser, notamment lors des deux éditions des fêtes tournantes 2006-2007 dans la province de l’Estuaire.
Jusqu’à présent, on n’a toujours pas trouvé la moindre trace des 100 milliards cfa de dôlès décaissés. Grisbi qu’il a personnellement géré en sa qualité de Premier ministre.
C’est un peu indirectement qu’il a créé un contentieux avec le régime. La fille Eyeghe Ndong étant unie avec le fils Myboto, c’est donc par alliance que le contentieux des Myboto est devenu celui d’Eyeghe Ndong.
Mais dans tous les cas, tout cela relève du matrimonial et non de la politique. Et comme les problèmes de coeur ont toujours un côté dramatique, on comprend aisément cette acrimonie qui transpire dans les actes que pose notre trio.
Ils n’ont jamais été dans la politique, ils sont dans la haine passionnelle.
Tout le contraire d’un Casimir Oyé Mba qui n’a jamais joué avec sa dignité de père en misant au poker-menteur une seule de ses filles et qui aujourd’hui continue de faire la politique avec la raison et non avec le coeur.
Elle reste donc attendue, la démonstration qui apportera la preuve rationnelle que l’association de trois contentieux matrimoniaux peut sérieusement faire l’objet d’une offre politique à même d’incarner une alternative crédible.
Source : LA GRIFFE DU VENDREDI 22 JUIN 2012
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21/06/2012
SOMMET RIO+20 : ALLOCUTION DU PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA
Excellence Madame le Président de la Conférence ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies ;
Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies
Monsieur le Secrétaire Général de la Conférence ;
Mesdames et Messieurs ;
Le Gabon est honoré de prendre part à cette conférence historique.
Madame le Président Dilma Roussef, je vous félicite de son excellente organisation. Je vous remercie ainsi que le Peuple brésilien de l’accueil chaleureux qui a été réservé à ma délégation et moi-même.
Je félicite le Secrétaire Général des Nations Unis, le Secrétaire Général de la Conférence, et tous nos négociateurs qui ont œuvré pour que nous puissions, j’en suis sûr,adopter une déclaration de consensus.
Je salue le rôle déterminant du Président Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, pour le travail accompli au nom de l’Afrique.
Madame le Président, Mesdames et Messieurs,
Il y a 20 ans ici à Rio, lors du Sommet de la Terre, le Président du Gabon, mon prédécesseur, disait, je cite :
« En Afrique, la conscience de notre retard, notre désir de décoller à tout prix, et une forte incitation à le faire rapidement, nous ont conduits à laisser s’installer un système peu rationnel d’exploitation de nos richesses. Nous commençons seulement à en mesurer l’ampleur et les conséquences. »
Madame le Président
Au cours des vingt dernières années, nous avons travaillé durement pour faire avancer l’agenda fixé à Rio en 1992. Cependant l’engagement requis de nous tous d’adopter des pratiques environnementales, économiques et sociales durables ne s’est pas concrétisé
L’Afrique est sur le chemin d’une renaissance longtemps attendue. Les défis auxquels nous faisons face aujourd’hui nourrissent le sentiment profond d’une action urgente et décisive. Et nous ne devons pas laisser compromettre nos efforts des 20 dernières années par des crises environnementales et par l’instabilité économique et financière.
Nous voilà réunis à nouveau à Rio. Notre tâche est de planifier le cours nouveau d’un développement durable et harmonieux, en intégrant la lutte contre le changement climatique, la préservation des ressources naturelles et le développement des économies vertes dans nos stratégies de réduction de la pauvreté.
Nos populations, notre jeunesse, tous lèvent les yeux vers nous tous pour voir les résultats d’un engagement renouvelé et notre résolution à agir.
Madame le Président
En 2009, le Peuple Gabonais m’a élu sur un programme dans lequel le développement durable était la charnière centrale. J’ai participé la Conférence sur le Changement Climatique de Copenhague et me suis engagé à poursuivre une voie de développement à faible émission de carbone au Gabon.
En 2010, j’ai accepté d’appliquer le Traité de Nagoya que le Gabon fut le premier pays à ratifier formellement quelques mois plus tard.
Je suis venu à Rio pour contribuer à notre action concertée et faire avancer le développement durable dans une voie nouvelle, plus pratique et à la hauteur des nouveaux défis auxquels nous sommes tous confrontés aujourd’hui.
Nos actions devraient découler de notre volonté de penser globalement et d’agir collectivement.
Madame le Président
Permettez-moi de témoigner des efforts de mon pays.
Depuis Rio1992, le Gabon s’est efforcé de créer un cadre institutionnel pour le développement durable avec la conviction que notre croissance devrait s’enraciner dans la gestion responsable de notre patrimoine naturel.
Sur le plan législatif, nous avons adopté une Loi sur la Forêt en2001, pour rendre obligatoire les plans de gestion durable pour toutes les concessions forestières.
En plus, nous avons classé 21% de notre territoire en aires protégées.
En conséquence, la couverture forestière au Gabon est restée stable à 88%, et notre taux de déforestation est inférieur à 0.1%.
Les émissions de dioxyde de carbone émanant de la déforestation et de la dégradation forestière entre 2001 et 2010 étaient de 450 millions de tonnes de moins que durant la période de référence 1990 -2000, soit une indication minimale de la valeur que nos efforts représentent pour l’environnement mondial.
Plus récemment, j’ai créé le Ministère de l’Economie et du Développement durable, de même que le Conseil interministériel sur le Climat, que je préside personnellement, de manière à renforcer la cohérence de nos politiques et à améliorer notre structure de gouvernance.
Nous avons achevé l’élaboration de notre Plan Climat juste avant la COP 17 à Durban et nous travaillons à présent sur un plan national consolidé d’affection des terres qui sera ancrée dans une nouvelle loi.
Un nouveau Code pour le Développement durable, qui traduira nos ambitions et politiques en action, est actuellement en discussion au Parlement.
La nouvelle législation porte sur les moyens de mise en œuvre. Elle prévoit la création d’un registre national des Crédits du Développement durable, en créant un mécanisme pour compenser tous les impacts négatifs des projets de développement. En outre, elle intégrera le capital naturel dans notre système national de comptabilité, en conformité avec la récente déclaration du Sommet de Gaborone sur le Développement durable.
Madame le Président
Notre objectif global est d’impulser une croissance à faible émission de carbone par le biais d’investissements tenant compte de la responsabilité environnementale, tout en créant des infrastructures et des emplois, devrait nous aider à instaurer un nouveau modèle de développement. qui intègre le bien-être humain, l’équité sociale, la croissance durable et la conservation environnementale.
Pour leur crédibilité, ces politiques requièrent des investissements adéquats dans les outils scientifiques pour évaluer, surveiller et mesurer leurs impacts et résultats.
Nos efforts ont bénéficié du soutien de nos partenaires. Nous sommes reconnaissants à la France et au Brésil, qui nous aident à mettre en place une station d’acquisition d’images satellite, AGEOS. Cela comblera l’énorme fossé en matière de couverture globale de télédétection dans le Bassin du Congo. Nous allons fournir des images à presque toutes les Nations Africaines de forêt tropicale humide, en permettant la surveillance de la déforestation et des autres changements dans l’utilisation des terres.
Madame le Président
Au cours des 20 dernières années, je crois que mon pays a fait des efforts louables. Mais il reste beaucoup à faire.
Nous n’avancerons pas vers l’avenir que nous voulons si nous n’adoptons pas une approche plus holistique du développement durable avec un accent équilibré sur l’équité sociale et la réduction de la pauvreté ainsi que sur l’environnement.
Comme leaders nous avons une responsabilité collective, une responsabilité commune mais différenciée. Il y a 20 ans nos prédécesseurs ont pris un engagement fort de s’attaquer aux défis communs auxquels nous faisions face. Aujourd’hui, la tâche est la nôtre.
Nous sommes ici pour renouveler notre engagement politique d’agir sur le développement, avec une nouvelle vision basée sur une approche équilibrée, plus forte et sur des institutions mondiales plus efficaces et des ressources plus adéquates pour la mise en œuvre. Nous savons tous que les engagements antérieurs n’ont pas toujours été tenus. Nous ne pouvons pas continuer sur cette voie, lorsque tant de jeunes dans nos pays sont en quête de solutions.
Les peuples d’Afrique attendent que nos actions apportent des solutions aux problèmes que sont :
· la sécurité alimentaire et la productivité agricole;
· les crises financières mondiales et la récession économique;
· les pénuriesd’eau;
· les crises énergétiques;
· les crises environnementales;
· et la détérioration de la biodiversité.
Une économie durable qui intègre le capital social, le capital naturel et le capital économique est la seule réponse.
Au moment où nous nous efforçons d’arriver à une définition commune de l’économie verte, au Gabon, nous sommes préparés à saisir les opportunités offertes par l’économie verte dans le double combat contre la pauvreté et pour un environnement durable.
Bien plus, nous devons tous nous engager à reformer et à renforcer les institutions internationales qui œuvrent pour le développement durable, notamment l’ECOSOC, et nous devons initier la transformation de l’UNEP en une organisation pleinement déployée à Nairobi.
Le développement durable exige que nous établissions des moyens effectifs de mesure du progrès et des résultats. Pour ce faire, nous devrons comptabiliser le capital social et naturel en sus des indicateurs de développement économiques classiques.
Dans ce processus, nous devons assurer une transition appropriée des OMD à un nouvel ensemble d’objectifs qui prennent en compte les nouveaux défis du développement durable.
Nous devons agir de manière solidaire et trouver des ressources additionnelles pour nous attaquer aux défis actuels et futurs.
Les engagements du passé doivent être tenus mais nous devons aussi examiner les moyens d’accroître les ressources grâce à des mécanismes de financement innovateurs.
En conclusion, Madame le Président, je lance un appel à tous pour agir avec détermination et vision.
Nous devons agir ensemble comme une communauté globale, dans un esprit de solidarité internationale et un principe directeur de responsabilité partagée.
NOUS NE POUVONS PLUS NOUS PERMETTRE DE CONJUGUER LE FUTUR DE LA PLANETE AU CONDITIONNEL. IL NOUS FAUT AGIR MAINTENANT !
Merci beaucoup.
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RIO + 20 : ALI BONGO ONDIMBA « Intégrer l’ensemble des patrimoines dans la comptabilité nationale »
Rio de Janeiro – 20 juin 2012
La salle qui accueilli la discussion sur la comptabilisation du capital naturel avec le Président Ali Bongo Ondimba, dans le cadre du Sommet de Rio, a refusé du monde.
Seul orateur africain à cette séance qui a vu la participation de la Grande Bretagne, de la Norvège, le Chef de l’Etat fortement ovationné, a d’abord campé la question, posé un certain nombre d’interrogations et exposé sa conception et politiqué en la matière.
« Le capital naturel fait référence aux ressources naturelles –renouvelables et non renouvelables- telles que les mines, les ressources fossiles, la faune et la flore », dira Ali Bongo Ondimba dans son propos introductif.
« Ce sont ces ressources qui permettent d’assurer la perpétuation de la biosphère et fournissent des biens et services environnementaux indispensables à la survie de l’Humanité sur terre » poursuivra t-il. Ces ressources, en effet, contribuent par leur utilisation au développement économique, à l’épanouissement social et à la qualité de vie des populations.
« Pour cela », ajoutera le Chef de l’Etat, « il faut mettre en place un système de comptabilité permettant de mesurer les flux, les stocks et la valeur économique du capital naturel ainsi que les biens et services écologiques qui en découlent (disponibilité et qualité de l'eau, stockage du carbone et services écologiques des habitats naturels des terres humides etc.) ».
Abordant dans une démarche inédite les questions préjudicielles, le Président de la République Gabonaise a posé de nombreuses questions :
• Comment devrions-nous établir le prix/la valeur des services écologiques ainsi que les modalités de compensation pour les pays qui abritent ces écosystèmes ?
• Une ressource donnée a-t-elle la même valeur en fonction de sa localisation géographique, pour tenir compte de l’équité inter-état ?
• Comment assure-t-on la fongibilité entre le capital économique, le capital social et le capital naturel pour tenir compte de l’impératif d’équité intergénérationnelle ? la mesure du capital économique ne pose pas de problème. C’est pourquoi il est tentant d’utiliser les capitaux social et naturel, qui sont non évalués pour créer du capital économique. Pour un développement durable cette question est centrale.
• Comment devrions-nous déterminer la nature et la quantité des ressources naturelles et d'écosystèmes à conserver pour assurer les services environnementaux indispensables à l’équilibre de la planète ?
• Quels sont les indicateurs les plus pertinents pour traduire la valeur du capital d’un pays, afin d’assurer le suivi et les performances des politiques publiques mises en place ?
« Au Gabon » témoignera le Chef de l’Etat, « nous avons adopté au niveau du Gouvernement une loi sur le Développement durable à l’intérieur de laquelle nous allons essayer de donner de la valeur aux capitaux social et naturel grâce à une meilleure connaissance de nos ressources. C’est pourquoi j’ai pris la décision de créer le Ministère de l’Economie et du Développement durable ».
Force est de constater, à l’heure actuelle, que le Gabon sait déjà mesurer le carbone forestier et les politiques mises en place dans le secteur forestier ont permis d’éviter d’émettre plus de 450 millions de tonne de carbone depuis 2001.
En outre, la mise en place une station d’acquisition d’image satellite, avec le Brésil et la France, permettra d’améliorer la surveillance environnementale au Gabon et bien au delà.
Un exemple pour illustrer cette démarche est l’existence d’un plan national de lutte contre les conséquences du changement climatique. L’exercice a consisté à ajuster les programmes actuels de développement en y intégrant le mieux possible la dimension climatique.
La conclusion est heureuse car toutes les économies sur les gaz torchés vont servir à l’activité économique et sociale dans le cadre de la production d’énergie. Au final, le plan gabonais de réduction des gaz à effet de serre est utile au développement économique.
Ce sont donc ces savoir-faire et les technologies de mesure que le Gabon est en train d’acquérir qui encouragent sur la voie qui consiste à inclure le capital naturel dans la comptabilité nationale, avec le même état d’esprit que celui sur les changements climatiques.
Pour le Président Ali Bongo Ondimba, « il nous faut agir avec méthode, en prenant le temps de l’explication, de la démonstration pour convaincre. Si vous ne savez pas de quoi vous parlez, les choses restent abstraites, et elles ne se font pas. D’où l’intérêt d’assurer le transfert des savoirs et des technologies. »
En conclusion le Chef de l’Etat a appelé à intégration de l’ensemble des patrimoines dans la comptabilité nationale, comme un moyen et une opportunité de tester la cohérence de nos politiques publiques.
Le Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.presidentalibongo.com ou contacter www.cocom.rggov.org
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20/06/2012
Racisme, chantages, escroqueries, mercenariat, racket... Des raisons pour ne plus lire Jeune Afrique !
Depuis presque un demi siècle, des générations entières d’Africains subissent la tyrannie, le mépris de Béchir Ben Yahmed et de son groupe de presse, et ce n’est pas fini, car ses rejetons sont là à l’œuvre et travaillent à pérenniser l’œuvre de colonisation de nos esprits et de dépouillement de nos deniers publics. Qu’a-t-il apporté ce groupe de presse aux Africains ?
La question mérite d’être posée, tellement cette famille s’est enrichie plus que de raison sur le dos des Africains.
Bras armé de la françafrique, la ligne éditoriale du « sac à merde » comme l’a qualifié un homme politique malien, s’est toujours alignée sur les positions néocolonialistes françaises.
Les violons s’accordaient régulièrement entre Béchir Ben Yahmed et Jacques Foccart qui révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le propriétaire de J.A. La complicité entre les deux hommes était telle qu’à sa mort, Jacques Foccart désigna Béchir Ben Yahmed comme son légataire testamentaire universel.
Que peuvent attendre les Africains du légataire de Foccart ? Que peut-il leur offrir ? A part, les maintenir autant et aussi longtemps que possible dans les liens du pacte colonial ?
« Béchir Ben Yahmed devenait le gardien et, en fait, l’agent de commercialisation des mémoires de l’homme ayant, outre des opérations telles que le débarquement des mercenaires en 1977 au Bénin, perpétué la présence néocoloniale de la France dans ses ex colonies et ainsi permis à la France de partir pour mieux rester » releva Antoine Glaser. Le groupe JA faisait bel et bien partie du réseau Foccart.
Béchir Ben Yahmed a-t-il convaincu de son indépendance ?
Ou bien a-t-il tout simplement réussi à convaincre qu’il était un sous fifre de la Françafrique, informé, managé et exécutant toutes les missions qui pouvaient aller de la terreur médiatique à la mise à mort, programmées dans les sous-sols de la Foccardie, puis de ses successeurs ;
l’empire JA puise ici sa source et le fondement de sa puissance ;
une puissance dont l’expression première est sa capacité de nuisance, sa détermination à salir, à insulter les dirigeants et Chefs d’Etat de la seule Afrique Noire.
Car de mémoire d’homme, on n’a jamais vu Béchir Ben Yahmed traiter ou qualifier un Chef d’Etat arabe, de dictateur, de tueur, et pourtant certains ont instauré de monstrueuses tyrannies qui, pour le moins, n’ont rien à envier à toutes les « dictatures » africaines qu’il n’a cessé de dénoncer et de brocarder en des termes orduriers et racistes.
« Aboul le fric » est la devise du groupe, les Chefs d’Etat Africains doivent payer pour qu’on les épargne, s’ils refusent, ils se font descendre, et leur entourage de souligner le tirage de J.A. à X… Exemplaires, de prévenir que leur avidité non satisfaite se transformerait en haine et en poursuite infernale contre eux ;
alors de grâce, payez pour avoir la paix, payez pour qu’il vous lèche les bottes, plutôt que de le voir vous déverser sa bile. C’est le discours qu’on entend régulièrement dans les couloirs des présidences africaines.
Ainsi donc, à cette opération de chantage bien menée, s’ajoute une escroquerie qui consiste en ce que chaque semaine, le journal est vendu deux fois ;
une première fois à l’annonceur ( Chef d’Etat ou homme politique) puis...
une seconde fois au pauvre lecteur que nous sommes qui, perdons notre temps à acheter et à enrichir depuis plus de 60 ans une famille qui n’a aucune considération pour nous si ce n’est que de s’appliquer à vider les poches de nos responsables sans aucun scrupule.
Quoi de plus convaincant que des exemples concrets, entrons donc dans les égouts du journal et faisons la lumière sur ses pratiques douteuses.
Du Cameroun au Gabon, en passant par la Côte d’Ivoire, le Sénégal, tout le monde est logé à la même enseigne ; seule la rapide docilité de certains à allonger le blé aux journalistes commerciaux de J.A, explique la différence de traitement.
C’est ainsi qu’aux dossiers incendiaires dont le but est de maintenir la pression plutôt que d’informer, succéderont des reportages qui sont, en fait, des publi-reportages de même que l’enquête journalistique est en fait une quête publicitaire.
Aujourd’hui, JA fait face dans l’arène médiatique à une presse privée africaine qui devient très audacieuse et dynamique, vous comprendrez pourquoi la vénalité de cette famille la pousse au chantage, aux menaces dans leur course de rattrapage.
Véritable outil de propagande, l’hebdomadaire n’accepte ni la concurrence ni le refus d’adhérer à ses idées mercantiles. Exemples :
Le Cameroun
Un contrat portant sur la somme de 650 millions de FCFA à verser chaque année permet au régime de Paul Biya de bénéficier d’un traitement de faveur. Le Gouvernement paya sans râler pendant 4 ans, puis en a eu marre, surtout que l’impact positif des articles de JA n’a jamais été prouvé, de même que les retombées en termes d’image sont une belle arnaque et personne n’y croit.
Aussi, malgré plusieurs relances, on fit la sourde oreille à Yaoundé. Pendant ce temps, à Paris, la famille Béchir Ben Yahmed affute ses couteaux, et pond un dossier sur les 50 personnalités qui comptent en Afrique et, bien entendu, Paul BIYA est zappé et sérieusement critiqué sur tous les angles.
Le Gabon
Véritable vache à lait, le Gabon a toujours les plus lourdes factures au groupe JA. Selon les anciens du journal, Bongo assurait les fins de mois de l’hebdomadaire à lui tout seul. Il serait fastidieux de lister 40 ans de collaboration fructueuse ; aussi citons les scandales encore fumants comme celui souligné par la Lettre du Continent : Le groupe Jeune Afrique a édité, via sa régie publicitaire Difcom dirigée par Danièle Ben Ahmed, un bon de commande à l’attention de la présidence de la République gabonaise pour la réalisation d’un guide “Ecofinance” sur le « +Gabon ». Mais, selon la même Lettre confidentielle, depuis cette date, il n’y a aucun retour du côté gabonais. Le directeur exécutif de la rédaction, Marwane Ben Yahmed, fils de Béchir Ben Yahmed, a donc enfilé sa casquette de VRP. Il est monté au créneau pour rappeler à la ministre gabonaise de la communication, Laure Olga Gondjout, la “longue collaboration” entre Jeune Afrique et l’ancien président Omar Bongo Ondimba… Des menaces à peine voilées.
Le Sénégal
La presse sénégalaise s’offusque régulièrement des sommes astronomiques dépensées pour fermer la bouche au journal J.A. qui n’a pas bonne presse malgré le fait que de nombreux sénégalais aient travaillé dans la maison.
De vives tensions avaient opposé le régime de Diouf à Béchir Ben Yahmed au sujet de la couverture de la crise qui a opposé le Sénégal à la Mauritanie en 1989. Les premiers papiers de JA étaient une véritable lapidation médiatique du régime de Diouf. L’élite sénégalaise avait bien compris le message, Béchir Ben Yahmed avait choisi le camp de ses frères arabes.
Le régime de Diouf paniqua et envoya une délégation pour négocier à coups de millions, non pas le respect de la Vérité ou une certaine éthique professionnelle dont le journal n’en a que faire, mais plutôt un équilibre dans la présentation des évènements.
Le Sénégal avait parfaitement à l’esprit le racisme du propriétaire de l’hebdomadaire mais aussi la connaissance de l’octroi de licences de pêche à certains responsables du groupe par le régime de Ould TAYA.
Le Tchad
On peut dire que le cas du Tchad peut se résumer à la personne du président Habré, à son combat contre Khadafi et à la position de Béchir Ben Yahmed. La façon dont Béchir Ben Yahmed, un vieillard de 83 ans s’occupe personnellement, avec une haine féroce, à démolir l’image de Hissein Habré , a poussé ses propres collaborateurs à s’interroger sur cette attitude.
Au début, était le contrat qui le liait à Kadhafi, conclu pour accompagner et maquiller la politique expansionniste de la Libye au Tchad et dans la sous-région.
Toutefois, les milliards encaissés par la famille Béchir Ben Yahmed n’expliquaient pas toute cette folie en continu depuis plus de 30 ans. Le 14 juillet 1988, le président Hissein Habré fut l’invité d’honneur de la fête nationale française, durant sa visite à Paris dans le cadre de ces festivités Béchir Ben Yahmed adressa une invitation au Président Hissein Habré au siège de J.A. Ce dernier déclina l’invitation.
Le Roi Béchir le prit très mal, lui qui se considérait comme l’égal de ces Excellences, selon les confidences d’anciens de la maison.
Un coin du voile fut levé grâce à une grande dame de la politique sénégalaise, ancienne ministre, elle donna une clé pour comprendre la haine qu’il éprouvait pour Hissein Habré.
Béchir Ben Yahmed avait été profondément traumatisé par les évènements Tchado-libyens. Elle expliqua que « lors de la chute de Ouadi-Doum, elle était en train de dîner avec le couple Ben Yahmed dans leur domicile ; les télévisions françaises étaient déchaînées sur l’actualité brulante de l’heure à savoir, la totale déconfiture de la puissante armée libyenne ; des milliers de soldats libyens venaient d’être faits prisonniers par l’armée nationale tchadienne, tout l’état major libyen avait été fait prisonnier et quelques instants plus tard, les images de soldats libyens menottés, certains assis, d’autres à genoux, défilèrent sur les écrans …
Silence lourd et pesant, Béchir Ben Yahmed blême, accuse le coup, au bord des larmes, il contient difficilement son émotion, sa rage plutôt; il se sent humilié jusqu’au plus profond de son être.
D’une voix éteinte, oubliant qu’il n’était pas seul, il balbutie : « Jamais, jamais des Noirs n’ont mis à genoux des Arabes. Comment ont-ils osé ? Je consacrerai ma vie à le leur faire regretter amèrement …. » Et c’est ainsi que le Président Hissein Habré paie depuis plus de 30 ans, pour le courage qu’il a eu d’affronter Khadafi, d’avoir mobilisé son peuple, son armée pour mettre fin à une barbarie sans nom.
Des troupes libyennes ont semé la terreur, envahi le pays, commis des crimes horribles, il est vrai avec la complicité active d’hommes politiques tchadiens. Malgré cette horrible réalité vécue par le peuple tchadien, l’esprit enfiévré et raciste de Béchir Ben Yahmed n’a enregistré que la dernière séquence pour monter son propre film pour nourrir et alimenter sa haine et son désir de vengeance qu’il lèguera à ses fils déjà positionnés pour pomper à leur tour l’argent des Africains.
A cette vanité raciste, il faut ajouter qu’il lui revient de brasser du vent pour la françafrique à laquelle il appartient ; d’où son engagement inlassable dans l’affaire Hissein Habré qui lui permet, par ailleurs, d’en imposer au désormais sur-liquide Deby qui arrose abondamment les différents envoyés spéciaux de J.A. A fonds perdus, vue sa désastreuse image tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le pauvre !
Avec les catastrophiques résultats du Tchad, dernier du peloton dans plusieurs domaines, avec l’échec du Projet Pétrole, les rapaces de J.A. auraient de quoi écrire pendant 30 ans.
La Mauritanie
C’est François Soudan qui a le dossier Mauritanie, lui qui dit : On aurait des racines dans ce pays. L’équipe de J.A. a joué à fonds la carte Ould Taya en dressant un portrait très flatteur : « A 62 ans, Ould TAYA est plus habile, plus déterminé que jamais… » et invitant les lecteurs à ne jamais le sous estimer….
Puis c’est le coup d’Etat de Mohammed El Vall , le nouveau Président après avoir fait refouler François Soudan, temporise et sort son chéquier, du coup virage à 90° pour nos experts pour qui selon le bon mot du journaliste Hugueux « l’analyse du contenu de J.A. atteste une souplesse d’échine que ne renierait pas le plus talentueux des contorsionnistes. Quand l’appel de titre devient appel de fonds. » (Nous vous invitons à lire l’ouvrage du journaliste).
Le coup d’Etat en Mauritanie est donc une divine surprise pour J.A. (500.000 euros encaissés selon la presse). Quant au pauvre Ould TAYA, il est perçu désormais comme « timide, distant, cassant, enfermé dans une logique sécuritaire et fonçant dans le mur … ».
Le Rwanda
Pendant longtemps, le régime de Juvenal Habiarimana a signé les contrats publicitaires les plus importants, J.A. a fait des affaires en or avec les auteurs du génocide.
Désormais, on fait la cour à Kagamé, signature d’un contrat de 350 000 dollars, Francois Soudan exalte Paul Kagamé, désormais décrit comme ayant fait de son pays un paradis sécuritaire etc.
Ainsi dans le royaume de J.A, la boussole qui guide la ligne éditoriale a pour balancier l’appétit de l’argent. Lequel explique que la somme des sujets tenus à distance est égale à celle des non sujets matraqués en permanence.
C’est la parfaite illustration de la coïncidence entre les intérêts des dictatures avec ceux de l’information comme l’ont souligné avec pertinence des journalistes camerounais. Les journalistes de J.A. bombent le torse, arrogants, ils ont le droit de se croire puissants et de travailler à la légende dorée de leur indépendance… Personne n’est dupe.
Quelques esprits pourraient néanmoins ne pas croire au racisme de Béchir Ben Yahmed, pour se faire une idée, écoutons les journalistes africains noirs qui ont travaillé avec lui pendant parfois de longues années et qu’il a foutu à la porte ou poussé à la démission ou bien qui ont préféré partir (comme Marie Roger BILOA ou Blaise Pascal TALLA).
Le journaliste Jean Baptiste PLACCA a eu un clash avec Béchir Ben Yahmed au sujet de Nelson Mandela, plus précisément, lors de la libération de Mandela et de la couverture de l’évènement du siècle.
Béchir Ben Yahmed refuse d’envoyer un reporter couvrir ce qui est pour lui un non évènement. On peut le faire depuis Paris maintient-il. Son collaborateur est choqué, le Roi Béchir est nu, sa face hideuse explose au grand jour, M. Placca quitte le groupe JA.
Francis KPATINDE, journaliste depuis 19 ans à J.A. assiste, ce jour de novembre 2004, à une conférence de rédaction à laquelle prend part l'ancien journaliste français Henri Marque (RTL), ami de Béchir Ben Yahmed et invité par ce dernier à assister aux débats de son équipe. Henri Marque déclare sans sourciller que la « paresse est congénitale chez les Africains.»
Outré, Kpatindé juge ces propos inadmissibles et dénonce le racisme du vieil ami de son patron, lequel ami menace de quitter les lieux si l'impertinent Noir ne présente pas ses excuses. «Jamais de la vie ! », répond Kpatindé face à l'insistance de son «boss» qui tient à ses relations avec Henri Marque.
Béchir Ben Yahmed prend la chicotte et les coups pleuvent sur Kpatindé ; réprimandes, harcèlements, retraits de rubriques, et voilà que le journaliste béninois présente sa lettre de démission à Béchir Ben Yahmed.
En voici un extrait : « … Votre ire s'est accrue, en novembre dernier, après ma réaction, en conférence de rédaction, contre les propos racistes – à l'égard des Africains – de l'un de vos collaborateurs. Au lieu de m'apporter votre soutien, vous avez semblé prendre le parti de l'intéressé. Il est évident que je ne puis accepter cette façon de faire et le harcèlement continu dont je fais l'objet depuis plusieurs mois. Je me réserve donc le droit de donner une suite à ces comportements pour le moins inadmissibles au sein d'une entreprise qui tire profit, plus que de raison, de l'Afrique. »
Que dire du journaliste SENNEN qui, ravagé par un cancer de l’intestin en phase terminale, recevait de Béchir Ben Yahmed, sur son lit de mort à l’hôpital, des lettres de mises à pied pour causes d’absences prolongées… !
Ou encore du journaliste Sénégalais Elimane Fall, jeté, repris, rejeté, cent fois humilié. La machine à broyer de Béchir Ben Yahmed tourne à plein régime et pour lui, les Noirs ne connaissent que la chicotte.
Cela s’applique dans le cadre professionnel avec ses employés africains qui lui doivent obéissance, soumission et doivent s’exécuter et surtout la fermer et garder yeux et tête baissés.
C’est la conception coloniale du « BOYE » noir, homme à tout faire, que dis-je, bête de somme. Illustration : Vous êtes journaliste, diplômé, connaissant votre travail et le faites sérieusement. Mais, Béchir Ben Yahmed exige que vous vous transformiez en agent collecteur de bons de commande auprès d’entreprises africaines, auprès d’hommes politiques dans le pays où vous êtes en mission.
Au besoin, une ridicule petite commission est concédée pour justifier cette substantielle et unilatérale modification de votre contrat de travail.
Mais vous estimez ne pas être intéressé par cette commission n’ayant pas une formation de commercial ; Comme s’exprimait ainsi Francis Kpatindé dans sa lettre précitée : «….Laissez-moi, vous rappeler une de vos correspondances dans laquelle vous me proposiez 5% de commission si, au cours de mes voyages, je vous ramenais des contrats commerciaux et des actionnaires. Je peux également citer ces étranges correspondances, auxquelles je n'ai jamais donné suite, d'une responsable de l'entreprise me demandant de lui faire parvenir des listes de prospects pour l'actionnariat et l'abonnement patrimoine. J'ai, bien entendu, les moyens de prouver ce que j'avance. »
L’extraordinaire imagination de Béchir Ben Yahmed ferait des jaloux.
Des articles payés rubis sur ongle font suite à des insertions publicitaires d’entreprises, mais aussi des abonnements à tarifs spéciaux, sans compter des achats d’actions du groupe.
Constatons que presque tous les Chefs d’Etat africains, beaucoup d’hommes politiques opposants ou non, des chefs d’entreprise ont été démarchés pour acheter des actions, et bien sûr l’arnaque consiste à ne pas être considéré comme un actionnaire normal à qui les résultats de la société sont communiqués et qui peut légitimement s’attendre à toucher des dividendes de l’empire Béchir Ben Yahmed. Mais, il ne faut pas rêver !
Selon, le Canard Enchainé, le bouchon a été même poussé plus loin quand un chef d’entreprise tunisien ayant acquis, sur injonction de la présidence de son pays, des actions du groupe, exprima par écrit, le souhait de les revendre après 10 ans, Béchir Ben Yahmed refuse et lui répond : « Comme vous le savez l’achat des 263 actions l’ont été dans le cadre d’un achat fait par 41 sociétés tunisiennes à la demande de la présidence tunisienne (Ben Ali). Cet achat a été coordonné et centralisé par les deux directeurs de cabinet respectifs. Donc pour la revente, vous devez suivre la même procédure à rebours. »
Incroyable, non seulement les dictatures africaines amies de Béchir Ben Yahmed obligent leurs sociétés à acheter des actions du groupe J.A. pour renflouer leur caisse, opération financière en pure perte puisqu’aucun dividende ne vous est jamais versé, mais en plus impossible de revendre les foutues actions, même à vil prix ! Y a-t-il une posture plus déshonorante que celle-ci ?
Le groupe a pourtant une situation florissante, une affaire extrêmement rentable, qui ne peut être que rentable vu ses méthodes managériales sui generis. La preuve c’est qu’aucun des fils de Béchir Ben Yahmed n’a essayé de faire ses preuves dans une autre activité, pourquoi aller vers l’inconnu quand on a une mine d’or entre les mains, et qu’il suffit d’en faire une affaire familiale pour en garder tous les bénéfices.
Imaginez une seconde, la razzia que fait ce journal sur les comptes de nos pauvres Etats : La grande interview-propagande politique d’un Président tourne autour de 800.000 euros selon les finances du pays, 940.000 euros pour la Guinée Equatoriale, plus la collecte d’insertions publicitaires à 10.000 euros la page ; toutes les entreprises du pays y passent et l’envoyé spécial de J.A. y veille avec le Cabinet présidentiel ; et, en plus l’abonnement spécial obligatoire pour les entreprises, et encore l’achat d’actions qui ne produiront aucun versement de dividendes.
Sans compter ce qui pourrait figurer dans le livre Guinness des idées les plus diaboliques, à savoir : l’abonnement à vie à Jeune Afrique avec la touche spéciale c'est-à-dire que l’abonnement est transmissible avec votre héritage à vos enfants. Il fallait y penser. N’oublions pas les fameux Atlas, revues touristiques qui coûtent au bas mot 100.000 euros tirés à un nombre important d’exemplaires, faites le calcul !
Ce n’est pas fini, il arrive que les experts de J.A. vous tiennent la main pour écrire, comme par exemple, le président Obiang Nguéma de Guinée Equatoriale pour son livre « My life for my People » !
Constatez la saignée à blanc de nos Etats par des donneurs de leçons sans égal.
Que pensent les institutions internationales préoccupées par la bonne gouvernance de ces dépenses inappropriées ? Tout cet argent dépensé à engraisser des maîtres chanteurs, aurait pu être plus judicieusement utilisé ! Il est vrai que le groupe est un démembrement de la Françafrique, entre copains, c’est toujours le renvoi d’ascenseur.
De plus, la fragilité des pouvoirs en Afrique dope les actions de communication, c’est en quelque sorte leur terreau fertile.
Les rares visites de Béchir Ben Yahmed sur le continent Noir sont à relever, cela participe de la distance nécessaire qu’il met pour contenir, loin de lui, les responsables africains qu’il méprise et avec qui, il ne souhaite partager aucune familiarité, ne parlons pas d’amitié.
Dans cette logique, il refuse leurs médailles mais accepte leurs chèques. Il n’est pas question pour Béchir Ben Yahmed de se rabaisser au niveau d’un roitelet nègre.
Quelques petites exceptions, il lui est arrivé d’aller quémander le président Houphouet à domicile ainsi que le président Bongo quand les temps étaient cailloux pour lui.
Récemment, il était prêt à abandonner son actionnaire Ouattara pour se rendre à Abidjan sceller une réconciliation avec Gbagbo et faire main basse sur un pactole, mais les conditions fixées par Gbagbo furent jugées trop draconiennes.
Au Sénégal, il avait obtenu un crédit bancaire pour renflouer les caisses de J.A. avec l’aval du président Diouf, la presse sénégalaise rappelle souvent au propriétaire de J.A. qu’il n’a pas remboursé le prêt consenti.
C’est ainsi que la terreur médiatique qu’il inspire, son appartenance d’abord au Réseau Foccart, puis à la Françafrique lui a permis, malgré les insultes régulières, les diffamations multiples et ce pendant plus de 60 ans, excusez du peu, de n’avoir eu aucune plainte dirigée contre lui et jugée. Absolument renversant.
La seule exception est la plainte introduite par les avocats du président Hissein Habré pour un faux grossier à savoir, une pseudo interview que leur aurait accordée l’ancien président Tchadien.
Béchir Ben Yahmed a estimé que cette initiative relevait de l’audace et qu’il ne devait pas permettre à d’autres de suivre cet exemple. D’où les multiples gesticulations de ses avocats pour demander aux réseaux françafricains de ne pas oublier de lui renvoyer l’ascenseur, à lui membre de la confrérie au nom des bons et loyaux services rendus pour servir les intérêts de la France.
La décision de justice rendue mérite le détour : le juge français a déclaré que « le président Hissein Habré n’apportait pas la preuve qu’il n’a pas accordé d’interview à J.A. et Béchir Ben Yahmed aussi, n’a pas pu apporter la preuve que Hissein Habré leur a accordé une interview…! ». Tout le monde a compris, car, la charge de la preuve incombait bien à J.A. qui a prétendu que Hissein Habré leur avait donné une interview ; et, tous les journalistes le savent, dans un cas pareil, on a des courriers, des échanges, des supports audio même pour une interview dans un journal. Or, JA et Béchir Ben Yahmed n’avaient rien. Pour les sortir du pétrin, le renvoi d’ascenseur avait fonctionné avec des grincements bruyants. Partie remise ?
Béchir Ben Yahmed est un habitué des sollicitations pour le tirer d’un pétrin, selon la presse française, les arriérés de son groupe à l’URSSAF étaient astronomiques, il demanda une faveur au PM d’alors, françois Balladur qui la lui accorda.
Il en sera ainsi avec les prud’hommes dans le cas des conflits avec ses employés. On peut relever que la presse française ne s’intéresse pas beaucoup à lui, mais ne l’épargne guère à l’occasion. Toutefois, l’arrogant Béchir Ben Yahmed la joue balle à terre et adopte un profil très bas et évite la confrontation avec les journalistes français, comme on dit chez nous « les grenouilles ne sautillent pas dans l’eau chaude. »
Le mépris, le manque de considération de J.A. se constate quand Deby se fait interviewer en casquant plus 300 millions de F CFA et insulte copieusement les rebelles tchadiens en les traitant de mercenaires.
Le représentant des rebelles et porte parole M. Acheikh Ibn Oumar écrit un droit de réponse qui, selon les règles professionnelles, devait être publié dans le journal. Niet catégorique de J.A, on balance le droit de réponse sur le site du journal, le temps d’une rose et basta.
Aucune indignation de la part de l’intéresse qui ne dénonce pas ce mauvais traitement, s’en accommode même. C’est normal que Béchir Ben Yahmed tienne toujours sa chicotte à la main, si chacun (et tout le monde) baisse yeux et tête.
Toujours sur le Tchad, et le refus de publier les droits de réponse à lui envoyés par les avocats de Habré; ceux-ci dénoncèrent cette attitude et firent publier dans d’autres médias les droits de réponse en question, provoquant la fureur de Béchir Ben Yahmed et quelques insultes avec les responsables des journaux ayant publié les droits de réponse.
Des méthodes de mafiosi en fin de compte. Selon Béchir Ben Yahmed, à ses insultes, il ne faut ni opposer une plainte, ni exercer un droit de réponse et pire, il ne faut pas non plus tenter de réagir par d’autres voies ! Est-ce le comportement de quelqu’un qui respecte les gens ou est-ce le comportement d’un maître vis-à-vis de ses valets ?
Le racisme de Béchir Ben Yahmed a explosé, aussi, en ce qui concerne la Tunisie de Ben Ali. BBY est tunisien, cela lui suffisait à lui et ses enfants pour dire « Touche pas à mon pays ».
Ainsi, parlait Zyad Liman, fils de la femme de Béchir Ben Yahmed, lors d’une émission sur TV5 à propos de la modification constitutionnelle faite par Ben Ali pour s’assurer une présidence à vie : « D’abord, le régime de Ben Ali réunit autour de lui la majorité des Tunisiens qui ne sont pas intéressés par d’autres questions, le régime leur offre une vie bien meilleure à celle d’autres pays. De plus, je m’interdis de dire du mal d’un pays qui est le mien et dont je détiens le passeport même si ma mère est savoyarde. »
Dans ces quelques mots, tout a été dit. Le fils de Ben Yahmed a une conception bien curieuse du journalisme indépendant ! Il n’a pas démérité de son père adoptif. Mais ne nous laissons pas divertir par ce camouflage. Des solides liens d’argent unissaient Béchir Ben Yahmed et Ben Ali.
Ainsi, dans un article du 17 février, le journal « Le Monde » monte au créneau et accuse Béchir Ben Yahmed et son équipe « d’avoir abondamment contribué à empêcher de connaître le vrai régime de Ben Ali. Ils n’ont jamais consacré des dossiers comme ils le faisaient sur Mobutu et Kabila fils. » N’est ce pas édifiant ?
Et la presse française de poursuivre, « Béchir Ben Yahmed était subjugué par Leila Ben Ali qu’il a dépeint en 2009 comme une femme politique énergique, déterminée et fonceuse, elle est la générosité discrète, percutante d’esprit, d’humour et d’humanisme ».
En fait constate, le Canard Enchaîné, JA a habilement oscillé entre flagornerie et critique mouchetée de courtisan. Par rapport à la situation économique tunisienne en 2009, JA écrivait : « Le pays jouit d’une paix sociale. On l’a dit et répété depuis plus de 20 ans, la liste des progrès réalisés ne cesse de s’allonger ».
La saga de Béchir Ben Yahmed a permis de prendre conscience qu’un groupe de presse, c’est capital pour décrocher des commandes de toutes sortes. C’est malheureusement ce que beaucoup de personnes ont retenu et le créneau suscite aujourd’hui beaucoup d’intérêt auprès d’hommes d’affaires, chanteurs, avocats, etc… qui espèrent ainsi imiter l’équipe de JA et s’enrichir les doigts de pieds en éventail. Béchir Ben Yahmed mérite t-il d’être copié ?
Lui qui, répondant à une remarque sur l’absence d’une ligne éditoriale dans son journal, a rétorqué « les cimetières sont pleins de journaux qui en avaient ! ». En 2010, il revendiquait 60.000 exemplaires distribués en France et à l’étranger (combien d’invendus ?), autrement dit une dégringolade, une perte d’audience et de crédibilité constantes, le torchon ne fait plus recette. Il était temps !
Certains anciens de l’hebdomadaire surnomment Béchir Ben Yahmed, le Gourou, l’assimilent à un roi ayant sa cour, ses bouffons et ses esclaves ; toujours est-il que le personnage à la peau fripée et submergée de millions de rides porte sur lui les affres du temps et de toutes ses forfaitures, compromissions, trahisons, inscrites comme des scarifications indélébiles.
Ayons le courage de dire STOP, de ne plus dépenser notre CFA dévaluée à enrichir une famille qui a bâti une fortune colossale en nous exploitant sans honte tout en affichant son souverain mépris.
A la jeunesse africaine de s’interroger sur ce que peut bien apporter la plume d’un homme qui, du haut de toute son expérience politique, a assumé haut et fort que la libération de Nelson Mandela ne représentait pas un évènement assez important pour qu’il daigne envoyer un seul reporter.
La meilleure réponse à cette attitude raciste, c’est d’arrêter de l’enrichir, de prendre conscience que son appétit de notre argent, lui a apporté puissance et arrogance mais que notre soumission nous a, en même temps, et par ricochet, avili.
Le groupe de Béchir Ben Yahmed, selon les mots de Lapham « apprend à réagir avec la souplesse accommodante d’un majordome anglais qui apporte des toasts beurrés au Prince de Galles ». C’est nous, les princes ! Alors, les majordomes, on peut les virer ou en changer, n’est ce pas ?
La rédaction de zoomtchad :
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18/06/2012
RIO + 20 : LE PRESIDENT ALI BONGO ONDIMBA DECLINERA LA VISION GABONAISE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le Sommet de Rio sur le Développement durable s’ouvre dans quelques heures en présence des leaders du monde entier.
L’intervention du Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO OMDIMBA est très attendue, en raison du rôle pionnier et avant-gardiste du Gabon sur ces questions fondamentales qui interpellent la planète.
La Politique du Gabon Emergent et son volet transversal du développement durable existent indépendamment du Sommet de Rio mais s’y inscrivent parfaitement.
En effet, le développement durable comporte des enjeux sur lesquels le Gabon a pris conscience de longue date, notamment depuis 1992, déjà avec le Président Omar Bongo Ondimba.
Vingt ans après, Rio permettra d’exprimer la continuité et la cohérence dans le positionnement historique du Gabon sur les causes environnementales et le développement.
C’est ainsi que le Plan Climat vise à mettre en phase les engagements pris par le Gabon dans le cadre de la négociation sur le climat, avec le Plan Stratégique du Gabon Emergent.
Il s’agit de s’assurer une réelle maitrise des émissions de GES, dans la mise en œuvre de la stratégie. Le plan climat s’inscrit donc dans une évaluation systématique de l’empreinte climat des actions mis en œuvre.
Le Plan Climat permet d’avoir une mesure assez précise de l’empreinte climat du Plan « Gabon Emergent ». Il recense en effet, un ensemble de mesures sectorielles appropriées dont la mise en œuvre permettra d’assurer une maitrise durable des émissions de GES.
Dans la même dynamique, des études précises sont prévues pour déterminer les mesures d’atténuation des risques liés au changement climatique sur le territoire gabonais, en particulier au niveau des écosystèmes les plus sensibles
Un tel positionnement de notre pays avec des décisions suivies d’actions concrètes, au-delà d’une simple portée sous-régionale, s’inscrit dans une perspective et un cadre mondial fait de menaces, d’appréhensions mais également d’opportunités.
Celles-ci sont multiples pour tous en termes de cadre de vie et d’urbanisation, d’ éducation, d’accès à une énergie moins polluante, de lutte contre la pauvreté et les inégalités mais aussi de nouveaux modèles institutionnels et de développement à inventer, bâtis sur des valeurs pérennes et ancrées dans la société.
Le Président Ali Bongo Ondimba aura une tribune de choix pour exprimer sa vision sur l’ensemble de ces questions qui vont cristalliser l’attention du monde du 20 au 22 Juin 2012.
CHRONOLOGIE DES PRINCIPALES ACTIONS « GABON VERT » DEPUIS LE 1er SOMMET DE LA TERRE
1992 : Signature par le Président Omar Bongo Ondimba de la Convention sur la Diversité Biologique de Rio (Premier Sommet de la Terre organisé à Rio. La Convention sera ratifiée par le Gabon en 1994).
1993 : loi 16/93 relative à la protection et à l’amélioration de l’environnement
1997 : mise en place d’une cellule nationale pour la biodiversité
2002 : Décision du Président Omar Bongo Ondimba de classer 11% du territoire nationale en aires protégées à travers la création de 13 parcs nationaux et de créer leConseil National des Parcs Nationaux (CNPN).
2007 : Création de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN). La loi relative aux parcs nationaux - document d’encadrement énonçant le cadre institutionnel de la gestion des parcs nationaux ainsi que les principes devant guider les gestionnaires des parcs nationaux gabonais, est adoptée.
2009 : Le Président Ali Bongo Ondimba participe activement jusqu’au dernier round des négociations de la Conférence-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 15 – Copenhague – décembre 2009). Il s’y engage notamment à mettre en place un véritable plan climat pour le Gabon.
2010
· 25 Février : le Conseil des Ministres adopte une ordonnance pour la création de l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observations Spatiales : Terre, Climat, Homme (AGEOS-TECH) .AGEOS est créée en Juillet 2010
· 25 Mai : lancement par le Président du Conseil Climat qui a pour mission d’élaborer et d’orienter la stratégie de la politique nationale du Gabon en matière de changements climatiques, avec pour objectif final la rédaction d’un Plan National Climat
· Mai : Conférence d’Oslo sur la déforestation et le climat qui aboutit à un accord pour un nouveau partenariat mondial pour la protection des forêts tropicales. Ce partenariat regroupe 9 pays et une quarantaine de pays forestiers parmi lesquels le Gabon.
· Juillet : Création de l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales (AGEOS)
· Septembre : Déclaration de Libreville, à l’issue de la première Conférence panafricaine de haut niveau sur la biodiversité et la lutte contre la pauvreté. LePrésident Ali Bongo Ondimba est désigné comme porte-parole de la position africaine sur la biodiversité pour la Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique.
· Octobre : Le Président Ali Bongo Ondimba présente la déclaration de Libreville pour défendre la position commune des Etats Africains à la Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique (Nagoya).
2011
· 18 Janvier : Le gouvernement gabonais signe 3 conventions de financement poru la préservation des écosystèmes forestiers du Gabon avec l’Agence Française de Développement, pour un montant de 10,5 millions d’euros.
· Avril : création d’une unité spéciale de lutte contre le braconnage, pour la sécurisation des parcs nationaux et la protection de la biodiversité
· Mai : Deuxième réunion du Conseil National Climat
· Décembre : Le Président Ali Bongo Ondimba présente les grandes lignes du Plan climat national à la Conférence-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 17 –Durban).
2012
· Février :
- Création d’un Ministère de l’Economie, de l’Emploi et du Développement Durable
- Organisation à Libreville du 3ème Symposium africain sur le cycle de l’eauorganisée par le GEO (Group on Earth Observation – organisme international regroupant des agences spatiales de nombreux pays), l’UNESCO, l’Université de TOKYO et l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales (AGEOS).
· Avril : Atelier de lutte contre le braconnageorganisé par le Ministère des Eaux et Forêts, l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) et le gouvernement américain, à Libreville.
· Mai : Le Président Ali Bongo Ondimba plaide pour une Afrique Verte lors du Forum Economique Mondial sur l’Afrique.
· 5 Juin : Forum de la Jeunesse sur l’Environnement pour l’élaboration par les jeunes Gabonais d’un projet de déclaration en vue du sommet Rio+20.
· 14 Juin : présentation en Conseil des Ministres du projet de loi d’orientation sur le développement durable
Le Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.presidentalibongo.com ou contacter www.cocom.rggov.org
https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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15/06/2012
GABON: COMMUNIQUÉ FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 14 JUIN 2012 + NOMINATIONS
En l’entame des travaux, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans son propos liminaire, a rappelé que le programme de développement « Gabon Emergent » qui repose sur nos valeurs fondamentales « Paix, Développement, Partage » intègre dans une large mesure les principes d’un développement durable.
L’arrimage du développement durable au Ministère en charge de l’Economie consacre de manière définitive l’intégration de la dimension environnementale et sociale dans les politiques publiques ainsi que des projets de développement. Aussi, le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a exhorté le gouvernement d’ajuster nos ambitions et contraintes aux risques liés aux transformations qui s’opèrent.
Enfin, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a instruit le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour :
- donner un environnement de qualité à nos populations ;
- réduire les risques environnementaux et les vulnérabilités sociales afin d’adopter notre territoire et nos activités économiques aux conséquences du changement climatique et optimiser l’efficacité de notre économie ;
- impliquer l’ensemble des acteurs dans la mise en place d’une stratégie de développement durable ;
- responsabiliser chaque département ministériel, aux fins d’assurer à tous le droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature ;
- associer le secteur privé dans notre marche vers le progrès social et économique grâce à des choix technologiques et des pratiques encore plus citoyennes.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a enfin assuré que la paix, le développement social et économique sont les moyens par lesquels nous allons vaincre la pauvreté et assurer l’avenir des générations futures.
Par ailleurs, le Conseil des Ministres a salué les vertus de solidarité, fraternité et de compassion dont a fait montre Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, à l’endroit de son homologue et frère le Président de la République sœur du Congo, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO.
Monsieur le Président de la République, Chef d’Etat s’est rendu le 30 Mai 2012 à Brazzaville pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts causés par l’explosion survenue à Mpila.
En effet, sous la haute impulsion de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, une délégation de quarante cinq (45) agents, médecins urgentiste, réanimateur du corps de santé militaire avait été dépêchée à Mpila, muni de vingt cinq (25) tonnes de médicaments et matériels pour le traitement des milliers de personnes.
Le Président de la République, Chef d’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, est ainsi le premier Président à se recueillir sur les décombres de Mpila.
Cet humanisme et cette solidarité agissante du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, s’étaient déjà illustrés lors de la catastrophe de Fukushima au Japon et lors du drame qui avait frappé le peuple frère d’Haïti.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a salué l’impulsion et la rigueur désormais acquises par la plus haute institution du pays, dans l’organisation des évènements internationaux tels que la Coupe Africaine des Nations 2011 (CAN) et dans un passé très récent le New York Forum for Africa, qui s’est tenu à Libreville et pour la première fois sur le Continent du 08 au 10 Juin 2012.
Cette illustre et inédite tribune d’affaires et d’opportunités a été l’occasion pour le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de décliner sa vision et les moyens mis en œuvre pour matérialiser sa stratégie pour un Gabon émergent bâtie sur trois piliers de diversification et de croissance que sont :
Le Gabon industriel,
Le Gabon Vert,
Le Gabon des Services.
Cette ambition vise résolument à faire du Gabon, une terre d’accueil, une destination économique, un rôle moteur dans le processus réel d’intégration avec la concrétisation d’une croissance à deux chiffres.
Le New York Forum for Africa a en outre soutenu un plaidoyer pour la construction d’un réel futur à notre jeunesse dans un pays où règnent la paix, la stabilité, l’unité nationale, l’Etat de droit pour un développement humain harmonieux dans un cadre qui préserve notre précieuse biodiversité, et notre exceptionnel écosystème.
Ces engagements pris dans le cadre du Plan stratégique du « Gabon Emergent » constituent des étapes à franchir, aux fins d’atteindre la compétitivité avec la consolidation de quatre fondements essentiels que sont, notamment :
- le Capital humain avec un plan décennal de l’éducation, de formation et de recherche ;
- le cadre des affaires à bâtir pour atteindre les standards internationaux ;
- l’accès aux marchés et l’appui au secteur privé local générateur de plus value.
Le Conseil des Ministres a loué le pari réussi du Président de la République, Chef de l’Etat, de réunir près de huit cent (800) personnes de cinquante trois (53) pays pour discuter des enjeux du changement économique en Afrique et s’est réjoui de la signature en 30 heures des contrats dans plusieurs secteurs d’activité.
Le Conseil des Ministres a également salué l’organisation par la Fondation Cecilia ATTIAS de concert avec la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA pour la famille d’un Forum consacré à la protection des droits des femmes, sous l’impulsion des premières dames, femmes d’influence, femmes de pouvoir.
Le Forum a arrêté des résolutions concrètes, aux fins de permettre :
- aux femmes d’acquérir des connaissances, d’accéder au monde du travail afin de contribuer directement à la croissance économique ;
- à la jeunesse en plein essor, d’être en bonne santé, instruite et capable de travailler. Il est à noter que 60 % de la population africaine est âgée de moins de 30 ans, ce qui fait de l’Afrique le plus jeune continent du monde.
Le Conseil des Ministres a pris acte des conclusions dudit Forum qui s’articulent autour de deux (2) résolutions :
- en permettant aux femmes d’acquérir des connaissances, on permet à leurs enfants de bénéficier d’une meilleure éducation ;
- en assurant la promotion des droits et l’égalité des femmes, les nations gagnent en justice, en équité au profit du développement d’une société unie et solidaire.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui les a adoptés, les cinq (5) projets de textes ci-après :
• le projet de loi portant application de certaines dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif à l’arbitrage ;
• le projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi n° 21/63 du 31 Mai 1963 portant Code Pénal ;
• le projet de loi modifiant certains articles du Code Civil ;
• le projet de loi portant modification de l’article 42 du Code de Procédure Civile ;
• le projet de décret portant organisation et fonctionnement des bureaux de l’assistance judiciaire.
Le premier texte, pris en application de l’article 47 de la Constitution, s’applique aux matières du droit d’arbitrage de l’Acte Uniforme dont la compétence échoit aux juridictions nationales en vertu du renvoi édicté en ce sens par le texte communautaire concerné, fixant ainsi les procédures et les modalités d’exercice de ces compétences.
Conçu en cinq (5) chapitres, il traite respectivement :
- du Juge national compétent ;
- de la mise en place du Tribunal Arbitral ;
- de la compétence du Juge national dans le fonctionnement du Tribunal arbitral ;
- des pouvoirs du Juge national sur la décision du Tribunal arbitral ;
- et des dispositions diverses et finales.
S’agissant du deuxième texte, il modifie certaines dispositions du Code Pénal relatifs aux attentats aux mœurs, afin d’une part, d’élargir leur champ de répression à toutes les agressions sexuelles, particulièrement l’inceste, et d’autre part, d’inclure dans le Code Pénal, le délit de harcèlement sexuel.
Aussi, les modifications sus-visées, qui ont pour objectif principal la protection de la femme, de son épanouissement et de la préservation de sa dignité, se rapportent au chapitre VII et aux articles 255 à 259 du Code Pénal.
Quant aux troisième, quatrième et cinquième texte, ils viennent compléter l’arsenal juridique visant la protection de la veuve et de l’orphelin, respectivement dans l’application des dispositions des articles :
- 47 de la Constitution, relatif au Code Civil ;
- 47 de la Constitution, modifiant certaines dispositions de l’article 42 du Code de Procédure Civile ;
- 3 de la loi n° 4/82 du 22 Juillet 1982 portant organisation et fonctionnement des bureaux de l’assistance judiciaire.
MINISTERE DE LA SANTE
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant attributions et organisation des Centres Hospitaliers Régionaux.
Ce décret, pris en application de la loi n° 020/2005, du 03 Janvier 2006, fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat, et des dispositions de l’article 95 de l’Ordonnance n° 1/95 du 14 Janvier 1995, a pour objectifs de définir le statut et de fixer les missions d’un Centre Hospitalier Régional.
A ce titre, le Centre Hospitalier Régional de la Santé qui est placé sous la tutelle du Ministre en charge de la Santé, est un établissement public, à caractère administratif et doté de la personnalité juridique. Il jouit en outre de l’autonomie de gestion administrative et financière.
S’agissant des soins, loin des clichés archaïques qui voulaient que les malades atteints de tuberculose, de lèpre, d’infection à VIH/SIDA et de troubles psychiatriques soient traités dans les centres spécialisés, poussant ainsi à la stigmatisation, le Centre Hospitalier Régional devra désormais assurer la prise en charge de toutes ces affections confondues.
Le Centre Hospitalier Régional est constitué des Organes de décision et de gestion, à savoir : le Conseil d’Administration, la Direction Générale et l’Agence Comptable.
MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA COMMUNICATION ET DE LA POSTE
Le Ministre a fait approuver par le Conseil des Ministres, le projet de décret portant création et organisation de la Société de Patrimoine des Infrastructures Numériques (SPIN) dont la mission est de détenir et de gérer les participations de l’Etat dans le secteur des télécommunications et de l’économie numérique ainsi que d’entreprendre sur le territoire national ou à l’étranger, seule ou en association, toute activité liée au secteur de télécommunications et de l’économie numérique.
La SPIN est rattachée à la Présidence de la République et est placée sous la tutelle technique du Ministre chargé de l’Economie Numérique.
La SPIN comprend :
• le Conseil d’Administration ;
• la Direction Générale.
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES
Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui les a adoptés, deux (2) projets de décrets :
- projet de décret portant organisation du régime de mise en œuvre de l’aide sociale et de protection de la famille ;
- projet de décret portant création et organisation de la Direction Générale de la Promotion des Associations du secteur de l’Action Sociale et de la Famille.
Pour ce qui est du premier projet de décret, il dispose de ce qu’il est créé dans le secteur de la famille et des affaires sociales, un organe consultatif à compétence nationale et exclusive, dénommé Observatoire National de Protection des Droits de la Famille (ONPDF).
L’Observatoire est un service public à autonomie de gestion. Il est chargé entre autres de :
- centraliser et actualiser les données statistiques relatives à l’objet du présent décret par la mise en place d’un réseau de fournisseurs de données ;
- suivre au plan national la mise en œuvre des conventions internationales dont l’Etat gabonais est signataire ;
- mettre en place les outils de veille et d’alerte ;
- susciter l’information des autorités compétentes par toute personne, notamment les personnels médicaux, les travailleurs sociaux et les enseignants, de tout cas de violation des droits des populations cibles ;
- dresser des rapports périodiques ;
- déclencher ou faire déclencher les procédures d’alerte ;
- mettre à la disposition de l’Etat et des organismes intéressés, les conclusions des études réalisées, les statistiques compilées.
Quant au second projet de décret, il dispose de ce qu’il est créé au sein du Ministère de la Famille et des Affaires Sociales, un service central dénommé Direction Générale de la Promotion des Associations du secteur de l’Action Sociale et de la Famille et qui a pour mission de concevoir la politique du Gouvernement en matière de renforcement des capacités des associations. A ce titre, elle est chargée :
- de tenir à jour une base de données permettant d’identifier les associations par domaines de compétences ;
- de renforcer les capacités fonctionnelles et opérationnelles des associations ;
- de mettre en place un cadre juridique et réglementaire permettant de subventionner les associations, ONG et fondations.
La Direction Générale de la Promotion des Associations du secteur de l’Action Sociale et de la Famille comprend :
- la Direction des Associations du Réseau de la Citoyenneté, de l’Action Sociale et Sanitaire ;
- la Direction des Associations du Réseau des Droits Humains ;
- la Direction de la Formation, du Suivi des Evaluations et des Affaires Juridiques.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant la nature des travaux interdits aux femmes.
Pris en application des dispositions de l’article 176 de la loi n° 3/94 du 21 Novembre 1994, le présent texte dispose que, dans le cadre de leur activité professionnelle, la liste non exhaustive des travaux interdits aux femmes est la suivante :
• réparation des accumulateurs électriques ;
• blanchissage à la céruse des dentelles ;
• grattage et ponçage des peintures à la céruse et au sulfate de plomb ;
• fabrication du chlore ;
• fabrication d’eau de javel ;
• dépôt et fabrique d’engrais ;
• fabrication du massicot ;
• fabrication des matières colorantes ;
• aiguisage et polissage des métaux ;
• extraction et fabrication des meulières et meubles ;
• fabrication du chlorure de chaux ;
• polissage à sec des cristaux ;
• polissage à sec du verre ;
• fabrication des chlorures de soufre ;
• fabrication de l’acide arsénique ;
• fabrication de l’acide nitrique ;
• fabrication de l’acide oxalique ;
• fabrication de l’acide salicylique ;
• affichage des métaux au fourneau ;
• fabrication des alliages et soudures contenant plus de 10% de plomb ;
• dépôt des débris d’animaux ;
• travail aux fours où s’opère la réduction des minerais de plomb et de zinc. L’énumération ci-dessus n’est pas exhaustive, elle peut être complétée en cas de nécessité, par arrêté conjoint des Ministres chargés de l’Emploi et de la Santé.
Le Ministre a également présenté au Conseil des Ministres qui les a adoptés, les trois (3) projets de décrets qui visent à parachever la réforme du secteur de l’Habitat. Il s’agit :
• du projet de décret réglementant les cessions et locations des terres domaniales ;
• du projet de décret fixant l’organisation des conservations de la propriété foncière et des hypothèques ;
• du projet de décret portant Code des Marchés Publics.
Concernant le premier texte, il est pris en application des dispositions de la loi n° 14/63 du 08 Mai 1936. Aussi, s’applique-t-il aux terres faisant partie du domaine privé de l’Etat et qui ne sont pas affectées à un service public ou à une personne privée investie d’une mission de service public.
Composé de six (6) chapitres, le présent décret traite respectivement :
des dispositions générales ;
de la cession des terres domaniales ;
de la concession des baux ;
des dispositions communes aux procédures de cession en toute propriété et de concession de bail ;
des dispositions diverses et transitoires ;
des dispositions finales.
Le deuxième texte, quant à lui, est pris en application des dispositions de l’article 7 de l’ordonnance 00005/PR/2012 du 13 Février 2012 et dispose que chaque conservation foncière comprend :
le Conservateur ;
les Services techniques.
Aussi, le décret susvisé est composé des quatre (4) chapitres suivants :
des dispositions générales ;
du conservateur ;
des services techniques ;
des dispositions diverses et finales.
Enfin, pris en application des dispositions de l’article 51 de la Constitution, le troisième décret est une révision du précédent décret portant Code des Marchés Publics en République Gabonaise et vient ainsi réformer le système de passation des Marchés Publics dont le Code en est le point d’ancrage.
Ainsi, le nouveau Code des Marchés Publics permet le renforcement des principes clés qui visent à instaurer un climat de confiance entre le Gouvernement et les Partenaires au développement avec pour innovations :
• la facilité d’accès des PME à la commande publique (dispense de garantie de soumission pour les nouvelles PME, priorisation voire systématisation de la sous-traitance n’excédant pas 30% en faveur des PME, préférence nationale) ;
• l’exclusion du champ d’application du Code des Marchés relevant du secteur défense ;
• le renforcement des conditions de recours à la procédure d’entente directe et son plafonnement à 15% du budget global de l’Etat ;
• la modification des seuils de passation des marchés (pour les marchés de l’Etat et des établissements publics : travaux 35.000.000 francs cfa, services et prestations intellectuelles : 15.000.000 francs cfa ; pour les marchés de collectivités locales : travaux 25.000.000 francs cfa, fournitures : 15.000.000 francs cfa, services et prestations intellectuelles : 10.000.000 francs cfa ;
• la réglementation de l’utilisation des dépenses inférieures aux seuils ci-dessus indiqués par la demande de cotation ;
• la possibilité de conclure des accords-cadres.
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui les a adoptés, deux (2) projets de décrets :
• projet de décret instituant « les Trophées de l’Administration Publique » ;
• projet de décret fixant les modalités d’attributions et de calcul du capital décès aux ayants droit de l’agent public décédé.
Au sens du premier texte, « les Trophées de l’Administration Publique » désignent un évènement administratif officiel et solennel, destiné à récompenser tout service ou groupe de services publics qui se distingue sur une période donnée, notamment par son savoir-faire, son ingéniosité et son inventivité.
Cet évènement sera placé sous l’autorité directe du Premier Ministre et se déroulera tous les deux (2) ans.
S’agissant du second projet de décret, pris en application des articles 97 alinéa 3 et 195 de la loi n° 001/2005, il dispose de ce que le capital décès est une allocation forfaitaire à caractère social consistant en une somme d’argent versée en une seule fois aux ayants droit. Le montant du capital décès est égal à trois fois le dernier salaire mensuel perçu par l’agent public décédé. Il est réparti ainsi qu’il suit :
- cinquante pour cent (50%) à parts égales au conjoint survivant ;
- cinquante pour cent (50%) à parts égales pour chaque enfant mineur.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES
Madame le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres pour la célébration, le 23 Juin 2012, de la Journée Internationale des Veuves.
A cet effet, plusieurs activités seront organisées :
• une campagne de proximité sur le « parcours administratif de la veuve » ;
• une causerie éducative sur « la pension du conjoint survivant et le capital décès »;
• des consultations juridico-administratives sur « le parcours administratif de la veuve » ;
• un forum sur « les acquis pour les veuves ».
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
PRESSE PRESIDENTIELLE
Conseillers du Président de la République :
• M. EVANE EYANG ASSOKO Viena, Directeur des Relations Publique ;
• M. ESSONGHE MESSAN Joseph, Directeur Technique et d’Exploitation.
Chargés de Missions du Président de la République :
MM.
• MVONE MINKO Bienvenue, Chef de Service Audio Visuel ;
• MFOUBA NICK Jocelyn, Journaliste Principal ;
• NDONG ONDO Willy, Professeur de Communication ;
• Mme NGANGA Monique, Inspecteur Principal de Production.
Attachés de Presse du Président de la République :
MM.
• MANGOUMBA Hervé ;
• BOUASS Barthel ;
• MOUPENDE Armand ;
• MPORI Lambert ;
• SAMBA BOUBOU Anicet ;
• ALEKA Raymond Cédric ;
• ROGOMBE Roland ;
• OVOUNZA Igor ;
• MINKO Désiré ;
• KALEMBE Bertrand ;
• MOUSSA Prince ;
• OTHAS Grégoire ;
• MVE OLLOMO Joseph ;
Mmes
• TSINGUI Honorine ;
• LOUBA Gildas Audrey.
INTENDANCE DES PALAIS PRESIDENTIELS
Secrétaire Particulière du Directeur Général : Mme KOGHOU Juliette Olga, Assistante de Direction.
Messieurs François MBENG EBANG et Dominique DJOUE DABANY, précédemment Chargés de Mission du Président de la République sont remis à la disposition de leur administration d’origine.
PRIMATURE
Conseiller Chef de Département Administration du Territoire : M. MINKO MI ETOUA Christian.
Conseillers à la Primature :
Département Diplomatie et Relations Internationales :
MM.
• Jean Pierre LENDOYE ;
• Jean François OBIANG.
Département Secteur Productif (Agriculture, Eaux et Forêts, Energie, Mines, Numérique, Environnement) :
MM.
• OBAME NGUEMA ;
• MAMERT N’NAH Christian ;
• YAMBA Adonis ;
• Mme ILAMA Florence.
Département Juridique :
MM.
• ZUEDZANG Jean de Dieu ;
• NGANGUI Hervé ;
• ELLA SIMA Jean Marc.
Département Culture, Jeunesse et Sports :
MM.
• LECKOGO ECKUNDA St Thomas Tholeck ;
• MAMADOU Oumar.
Département Santé, Famille et Affaires Sociales :
• Mme NDONG NGUEMA Célestine.
Département Economie et Finances :
MM.
• NGUEMA-MEYE Paul Henri ;
• OBAME-NDONG Jean Christian.
Département Infrastructures :
MM.
• Jean Pierre MINTSA ;
• MABIALA Dieudonné.
Département Communication :
• Mme EWORE Claudette ;
• M. EL Muth MOUTSINGA BOULINGUI.
Département Administration du Territoire :
MM.
• NZIGOU Benjamin ;
• NDONG ABOGHE Pierre.
Directeur du Protocole : Mme SANDOUNGOUT Antoinette.
Agents du Protocole :
MM.
• RATANGA Anicet Issa ;
• OBIANG PAMBO Bernard Martial.
Intendant : M. ENEME Etienne.
Secrétaire Particulière : Mme ANGUE Justine.
CABINET DU MINISTRE DELEGUE, CHARGE DE LA REFORME DE L’ETAT
Chargé de Mission : M. Emmanuel NGUEMA OBAME.
SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT
Conseillers Adjoints à la Primature :
Mmes
• ANDZEMBE Caroline, Master 2 en Business International Administration des Affaires ;
• BABAGUELA YAYA Estelle, Master 2, Ingénierie Commerciale, Management des Projets ;
• M. Paul André N’NA ANGOUE, Inspecteur Principal du Travail, diplômé de l’ENA.
Attachés de Cabinet à la Primature :
Mlles :
• BADOBA KOMBA Vanessa Michelle, Master 2 en Audit et Contrôle de Gestion ;
• NGOUABA KASSIKAMIDIAMA Lynda Inès Magalie, Administrateur Economique et Financier (IEF) ;
MM.
• DIOUF Eric Georges ;
• OBOUOYI Léance Sydney, Master 2 en Gestion des Ressources Humaines.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
ASSEMBLEE NATIONALE
CABINET DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
• Directeur de Cabinet : M. NGADI Benjamin, confirmé.
• Directeur de Cabinet Adjoint 1 : M. MBEMBO DOUMOU Michel, confirmé.
• Directeur de Cabinet Adjoint 2 : M. MOUDIONDZE Félicien, confirmé.
• Secrétaires Particulières
Mmes :
• MONDJO KOUMA Viviane, épouse LOYE ;
• MOUNGUENGUI Evelyne, épouse IFOUNGA. • Secrétaires de Cabinet : Mmes :
• MIYAGANOU Annie Flore, confirmée ;
• MAYISSA BIERI BAKASSI Armelle, confirmée ;
• ATEMETEME Irène, confirmée.
CONSEILLERS
Mmes :
• ASSENGONE Jeannette Michelle ;
• Gisèle MOUBELET SIEYI, épouse MESSAN ;
• OUSSAVOU Antoinette, épouse ADOSSOU ;
• PUCETTI Marie Françoise. MM.
• NGUEMA MVE Pierre ;
• NJO Henri, cumulativement avec ses fonctions d’enseignant à l’Université Omar BONGO
• NGANGA Claude ;
• MOUELET-MOUELET ;
• MOUKADY Landry Sylvestre ;
• LINDEME Jean-Pierre ;
• KIALO Paulin, cumulativement avec ses fonctions d’enseignant à l’université Omar BONGO ;
• OKINDA Raymond ;
• KOMBILA KOUMBA Joseph Brice ;
• NDZEDI Olivier ;
• MIKALA Roger, cumulativement avec ses fonctions d’enseignant à l’Université Omar BONGO.
• Attachés de Cabinet :
MM. :
• BOULE Dieudonné, Lieutenant-colonel des Forces de la Police Nationale, confirmé ;
• BAKOUSSOU Bernard ;
• MOMBO Alain, cumulativement avec ses fonctions d’enseignant à l’Université Omar BONGO.
Aides de Camp :
• Capitaine des Forces de Police Nationale : MAILLY Léandre Emery Mickso, confirmé ;
• Lieutenant des Forces de Polices Nationale NGONDET Emile, confirmé ;
• Adjudant des Forces Terrestres et Navales BODY IBOUNDJI Etienne, confirmé ;
• Brigadier Chef des Forces de Police Nationale LIPILA NDAMA Thiburce, confirmé.
Agents de Sécurité :
• Brigadier Chef MATSIGNAN Pierre Edouard, confirmé ;
• Sergent NZENGUE Marcel, confirmé ;
• Sergent MASSALA Jean-Paul, confirmé ;
• Sergent GHANGA Jean-Eudes, confirmé. • Chargés de Mission Mmes :
• DAMBASSA Marianne ;
• KONDZI Marie-Hélène ;
• MAMBOUNDOU Antoinette ;
• PODI Virginie ;
MM. :
• MANGUENGA Maurice ;
• BOUKILA Serge Christian ;
• MAYOSSA Jean-Baptiste, cumulativement avec ses fonctions d’enseignant à l’Université Omar BONGO ;
• LENDANDJI BIDONA Alain ;
• KOUYI Fabien.
Chauffeurs Particuliers
MM. :
• MOUVINI YELA YELA Bertin ;
• NDAMA Fridolin.
Chauffeurs de liaison :
MM. :
• NDJEKE MALA Charles.
• KOMBILA NZAMBA Edmond.
Secrétaires Particulière du Directeur de Cabinet : Mme TSIMBA KODIO Nadège, Secrétaire de Direction ;
Secrétaires Particulière des deux Directeurs de Cabinet Adjoints :
Mmes :
• MOUVOUTA Joselyne ;
• KIALO Wilfrida.
Intendant de l’Assemblée Nationale : Mme NDAMA Stéphanie, Attachée des services économiques et financiers.
Directeur de la Communication : M. MONSARD Nicolas Yves, Journaliste en Chef, confirmé.
Chef de service de l’audiovisuel : M. MOIMANGOMBE Julien, Inspecteur de production, confirmé.
SECRETARIAT GENERAL
Secrétaire Général : M. PAILLAT Constant Brice, Administrateur Civil, en remplacement de M. OKINDA Raymond, appelé à d’autres fonctions.
Secrétaires Généraux Adjoints :
• Madame ITSITSA Solange, Administrateur Civil, confirmée ;
• M. SOUMOUNA Edmond, Administrateur Civil, en remplacement de Mme PUCETTI Marie-Françoise appelée à d’autres fonctions.
Chargée d’Etudes : Mme PIGHA Annette, Administrateur Civil.
DIRECTION GENERALE DES SERVICES LEGISLATIVES
Directeur Général : Mme NGUEMA ABESSOLO Marie Colette, Administrateur Civil, précédemment Directeur des Comptes rendus, en remplacement de M. SOUMOUNA Edmond appelé à d’autres fonctions.
DIRECTION DES COMPTES RENDUS
Directeur des Comptes Rendus : M. NDZANGA LOUPDY Jean-Claude, Administrateur Civil, en remplacement de Mme ABESSOLO NGUEMA Marie Colette appelée à d’autres fonctions.
CABINET DU 1er VICE-PRESIDENT
Chef de Cabinet : BEFENE BIBANG Félix, Ingénieur Géographe.
Secrétaire Particulière : Mme NTSAME ESSONO Laëtitia Véronique.
Chauffeur Particulier : M. OBIANG NDONG Bernard.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
Directeur de Cabinet : M. Henri DITSOUGOU DI MBONGOU.
Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Brigitte MBOUROU OLYMPIO.
Chef de Cabinet du Ministre : M. Edgard YAYA SOUMBOUNOU.
Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Irène Pierrette OZENGA.
Secrétaire de Cabinet : Mme EKOUME Livia Bernadette.
Aide de Camp : Brigadier de Police Saint Laurent ALLOU ONDO.
Chef du Protocole : M. Blaise TCHIBINDA.
Chargés d’Etudes :
• M. Guy Christian MOUSSAVOU ;
• Mme Astrid OUANGO née BELA.
Chargés de Mission :
• Mme Germaine MBOUMBA AZOZA ;
MM.
• Eugène BINET ;
• François Jonas SAYE ;
• Emmanuel Habib OGOULA NKOMBE.
Par ailleurs Mesdames NDOMBE NGUIEMY Bertille et ASSENGONE Yvette Pascale épouse LEPOKO sont remises à la disposition de leur administration d’origine.
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
CABINET DU MINISTRE
Directeur de Cabinet : M. Jean Nativité ONGALA.
Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Irène Patricia MANGUILA BOUSSAMBA.
Secrétaire de Cabinet du Ministre : Mme Blandine Erlange KOMBA MOUENGUE épouse DITSOUGOU.
Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Marie Yolande KOUMBANGOYE.
Secrétaire de Cabinet : Mme Inès Michelle IROUNGUI TCHINGA.
Conseillers :
Conseiller Juridique : M. Ludovic Edgard MOUNDOUNGA.
Conseiller en Charge de la Promotion des Investissements : M. Eugène AZIAWOR NGUIMBI.
Conseiller Financier : M. Christian NKERO CAPITO.
Conseiller en Charge de l’Habitat et du Tourisme : M. Jérôme Yves MFOUNDI.
Conseiller en Charge des Travaux Publics : M. Vincent de Paul NDOUMA MIBAMBANI.
Chargés d’Etudes :
MM.
• Hervé NGOUA MEDENG ;
• Jonas MOUSSAVOU ;
Mmes
Létiana BONGO ;
Dominique Carine ROTONDO AGOUNDO épouse MOUSSOUNDA ;
Virginie ZANG ESSONO épouse ZUE MOTO ;
Ida Blanche ITOUMBE-Y-MOUSSAVOU.
Chargé du Protocole : M. Franck BOUSSOUGOU.
Aide de Camp : Sergent Chef-Major Bertrand Frid Perre NKAWAYE.
Agent de Sécurité : Sergent Mayeul Walter NGAMPOUSSA.
CABINET DU MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES INFRASTRUCTURES, CHARGE DE L’HABITAT
Directeur de Cabinet : M. IBOUANGA Bonjean, Administrateur Economique Financier.
Chef de Cabinet : M. NDONGO Paul Henri, Professeur d’Enseignement Normal.
Secrétaire Particulière du Ministre : Mme OBONE EDOU Ghislène épouse MOUSSOUAMI, Assistante de Direction, diplômée de l’IUSSO.
Secrétaire de Cabinet : Mme MBOUMBA MBADINGA Pulchérie, Attachée des Services Administratifs et Financiers.
Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme KENGUE Nelly Elvine, Assistante de Direction, diplômée de l’IUSSO.
Chargés d’Etudes :
Mmes
• KAKOU MAYAZA Karen, Master 2 Aménagement, Urbanisme et Transport ;
• GONDJOUT Gaëlle, DESS Urbanisme et Aménagement du Territoire ;
MM.
• TSOUMBOU NGOULOU Judicaël, Master 2 en Ecologie, Master Spécialisé en Environnement et Développement Durable ;
• MEYE BIBANG Dexter, Master 1 Droit National, Spécialité Droit Immobilier ;
• MOUKAGNI MOUGUENGUI Evrard Ruffin, Master 2 Management des Projets.
Attaché de Presse : M. MOUELET MALONGA Cédric Arnaud, Journaliste. Agent de Protocole : M. LEBONDO KAWAYE Roland Steeve.
Aide de Camp : Brigadier Chef des Forces de Police Nationale MOUELET Marcellin.
Agent de Sécurité : Brigadier des Forces de Police Nationale ANTCHOUE MEREY Catherine Frida.
Chauffeur Particulier du Ministre : M. MINTOGHE Gildas Nicolas.
Chargés de Mission :
• Mme IRANGA Annie Clarisse ;
MM.
• LEPENDAMBELA Faustin ;
• MOULOUNGOU Jean Claude ;
• NGOUEDI MOUPETA Jean Robert.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
CABINET DU MINISTRE DELEGUE CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Directeur de Cabinet : M. NDONG ASSOUMOU Désiré, confirmé.
Chef de Cabinet : M. REYIMBI AMBOUROUE Louis Edgard, confirmé.
Chef du Protocole : Mme MASEHA SIAWAYA Sonia Denise, confirmée.
Chargés d’Etudes :
• Mme MILEBOU Aude Gwladys, épouse MOUPINDA, en remplacement de M. MBOUMA MABE François, appelé à d’autres fonctions ;
MM.
• NZAMBA NZAMBA Thierry P, confirmé ;
• BOBANGA Vincent, confirmé ;
• ABESSOLO MOWONE Fred Paulin, confirmé ;
• PADONOU Raphaël, confirmé.
• Secrétaire Particulière du Ministre : Mme OKOME Alda Nadège, confirmée.
Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme OKOME Alda Nadège, confirmée.
Secrétaire de Cabinet : Mme ASSONDJI PITHER Jasmine, confirmée.
Chargés de Mission :
Mmes
OUMAROU AWAOU ;
NTOKO Célestine ;
MM.
• OLANGA Jean Godefroy ;
• FORET ANGUILET Wilfried.
Aide de Camp : Adjudant AYENOUE-OLIMBO Joseph.
Chauffeur Particulier du Ministre : M. OWALI TANKES Serge Mesmin.
MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DE L’ARTISANAT ET DU COMMERCE
CABINET DU MINISTRE
• Conseiller en charge des questions Commerciales : M. Bertrand Rubens MATTEYA, Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées en Droit des Affaires et Fiscalité ;
• Chargée d’Etudes : Mme Georgina MEKUI ME NGUI, précédemment Chef du Service de la Réglementation et Enquêtes Economiques à la Direction du Commerce Extérieur ;
• Attaché de Presse : M. Jacques FOURRIER MANGOUMBA MALOULOU, Journaliste.
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
• Directeur de Cabinet : Mme Ginette MATSANGA MACKOSSOT, cumulativement avec ses fonctions d’enseignement à l’UOB.
• Chef de Cabinet : M. KOUMBA KASSA, Conseiller Adjoint des greffes.
• Secrétaire Particulière du Ministre : Capitaine de Police MOUSSOUNDA MBADINGA Andrée.
• Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Léa Yvette NGOUNOU.
• Secrétaire de Cabinet : Mlle Frédérique ASSUM.
• Chargés d’Etudes :
MM. :
• Jean Sabin MAGHOUMBOU, cumulativement avec ses fonctions d’enseignant du second degré général ;
• Raymond ANDJOUA.
• Agent du Protocole : M. Serge NGOYO NGOYO.
• Aide de Camp : Lieutenant de Police Félix KOMBILA MAGANGA.
• Agent de Sécurité : Sous Brigadier Davy ONTSIENI OBIANGO,
• Chargée de Missions :
• Mme Marie-Claire MATSANGA ;
MM. :
• Richard MIHINDOU MOUSSAVOU ;
• Patrick NZIENGUI ;
• Samson Amour DIVASSA MOUTSINGA ;
• Chauffeur Particulier : M. Justin MOUDOUHY.
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES
Il est mis fins aux fonctions des représentants de l’Etat au sein de la Compagnie Minière de Bélinga (COMIBEL) ainsi qu’il suit :
• Président du Conseil d’Administration : M. Jean Firmin KOUMAZOCK.
• Directeur Général Adjoint : M. Michel OYO.
• Administrateurs :
MM.
• Jean Félicien MAKANGA ;
• Joseph MOUZIEGOU.
Il est également mis fins aux fonctions des membres de la Délégation Générale du Gouvernement, chargé du suivi et du contrôle du Projet Bélinga ainsi qu’il suit :
• Délégué Général : M. Mathurin ANGO ;
• Délégué Général Adjoint : Philippe TONANGOYE ;
• Membres : M. Sosthène NGUEMA NGUEMA.
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
CABINET DU MINISTRE
• Directeur de Cabinet du Ministre : M. Aimé YEMBI.
• Chef de Cabinet du Ministre : Mme Angèle DO MARCOLINO AGNOURET.
• Secrétaire Particulier du Ministre : Elvis TCHINGA MOUELE.
• Secrétaire de Cabinet 1 du Ministre : Mme Josiane BOURDES.
• Secrétaire de Cabinet 2 du Ministre : Mme Jeannette MAGANGA.
• Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Michèle MANGA.
• Secrétaire Particulière du Chef de Cabinet : Mme Mireille OGANDAGA.
• Chef du Protocole : M. Ulrich JOUMAS.
• Chauffeur Particulier : M. Félicien MOUTHOTOU.
• Agent de Sécurité 1 : Maréchal de Logis Chef Ken Stéphane ASSHET AKENDENGUE.
• Agent de Sécurité 2 : Maréchal de Logis Loasi BOUSSOUGOU.
• Chef de Service Courrier : M. SANY MAMA.
Conseillers :
• Financier : M. Marcelin AGAYA.
• Chargé des questions budgétaires : M. Jean-Bosco NZEMBI.
• En Communication : M. Christian AUGE.
• Diplomatique : M. Jean-Richard MBENGUILY.
• Juridique : M. Joseph MOUNDZIEGOU.
• Chargé de la Fonction Publique et des Rémunérations : M. Jean-Marie OGANDAGA.
• Technique : M. Fidèle MBA NZOGHE.
• Chargé des Relations avec les Collectivités Locales : Mme Louise CARDOT épouse DAMAS.
• Chargé des Comptes Publics : M. Pierre Marie MBOULA.
Chargé d’Etudes au Cabinet du Ministre :
• M. Ulrich Joël DIOUF ELEWANYE ;
• M. Alfred IKAKA BOBE ;
• M. Samuel ALLOGHO ASSEKO ;
• M. Loïc ADANDE ANGUILET TIDIANE ;
• M. Davy Christian MANDZA TSOMO.
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
• Directeur de Cabinet : M. Calixte OYANIGUI.
• Chef de Cabinet : M. Jérôme PISSIBANGANGA.
• Secrétaire Particulière : Mme Marthe KOMBA MOMBO
Chargés d’Etudes :
• Mme Pauline AYA ;
• M. Aimé Joël MOUKOUTY ;
• M. Jean Baptiste BEMBELENI MAMBINGO ;
• M. Frédéric YENDA MOUKOULA ;
• M. Mesmin OYONO AFANE.
Chargés de Mission :
• M. Jean-Baptiste ESSINGONE MEMVEME ;
• M. Alexandre SIAKA ;
• Mme Léonie MENZOKOUE.
• Chef de Protocole : Franck Webert MICKOYI
• Aide de Camp : Maréchal des Logis Chef Branly Franck MOUGOULA NDJONDJI
Agents de Sécurité :
• Maréchal des Logis Gautier KOMBILA
• Maréchal des Logis Gabin BEMBENI
Attaché de Presse : Eric MOKOKO.
Secrétaire de Cabinet :
Mesdames :
• Stella Nadine YOUNI ;
• Régine N’KOUMEYAGHE ESSIE.
Secrétaire du Directeur de Cabinet : Mme Pulchérie Laure MOUGALA
Chauffeur Particulier du Ministre M. Joël MISSEMBE
CONTRÔLEURS BUDGETAIRES
• M. Raphaël ASSOUMOU MBA, Administrateur Civil ;
• Mme Edwige ATOME MBENG, Administrateur Civil ;
• M. Simon DJEMBI BOUBALA, Administrateur Civil ;
• M. Célestin DIOUF, Administrateur Civil ;
• M. Créscence Alain EKOUMA NTOMA, Administrateur Civil ;
• M. Valentin EMANE ALLOGHO, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Vincent IFOUNGA, Administrateur Civil ;
• Mme Edith KOMBILA, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Jean-Clair KOUMBA, Administrateur Civil ;
• M. Louis Barthélémy KOUMBA, Administrateur Civil ;
• M. KOUMBA KOUMBA, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Hugues LEYINDA BANGADI, Administrateur Civil ;
• Mme Annette MADJINDZA, Administrateur Civil ;
• Mme Jeanne MBA, Administrateur Civil ;
• M. Ernest MBA MEZUI, Administrateur Economique et Financier ;
• Mme Sylvie MBIA, Administrateur Civil ;
• M. Michel MBINA, Administrateur Civil ;
• M. Franck MBADINGA IBOUILI, Professeur de Communication ;
• M. Christian MBOULOU MVE , Administrateur Civil ;
• Mme Taïs MEDZA OVONO épouse NDONG, Administrateur Civil ;
• M. Barthélémy MOUTETE, Administrateur Civil ;
• Colonel Hilaire MOUBAMBA MAGANGA ;
• Mme Jacqueline NGOUA, Administrateur Civil ;
• M. Emery PAMBOU, Administrateur Civil ;
• M. Rodrigue NYAMA, Administrateur Civil ;
• M. Pascal NZOUNDOU, Administrateur Civil, diplômé de l’ENA ;
• M. Hugues Thierry OGOWET LAWSON, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Luc Patrick OKENKALI, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Paul Christian ONDO ELLA ; Administrateur Civil ;
• M. Nestor ONDO NGOUA, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Hilarion Bertrand ONGALA, Administrateur Civil ;
• Charles ONGONO ONKONI, Administrateur Civil ;
• Mme Judith Sylda PAMBO BOUANGA, Administrateur Civil ;
• M. Edgar SOULOUGANGA MAYILA, Administrateur Civil ;
• Hugues YENO NGAYI, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Louis Martin WORA, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Anatole ZUE OVONO, Administrateur Civil.
CONTRÔLEURS BUDGETAIRES ADJOINTS
• Mme Ingrid Liliane AWORET, Administrateur Civil ;
• M. Jacques BIKORO BI ASSOUME, Administrateur Civil ;
• M. Hugues Ryvel ETOUGHE NZE, Administrateur Economique et Financier ;
• Mme Edwige ITSOMA, Administrateur Civil ;
• Mme Marielle MABIKA MA MOUTSINGA, Master II Ressource Humaine ;
• M. Alain Rémy MADOUNGA MANDOUKA, Administrateur Civil ;
• Mme Philomène MANOMBA épouse ABESSOLO, Administrateur Economique et Financier ;
• Mme Pélagie MAYELET, Master II Finance ;
• Mme Estelle MBAZOGHE BEKA, Administrateur Civil ;
• Mme Romaine MBELABISSA, Administrateur Civil ;
• Mme Natacha TSINGA épouse MBENGUET MALAT, Administrateur Civil ;
• Mme Nadège MBOUL MOUNOMBI, Administrateur Civil :
• Mme Mexandra MENGUE ME NGUEMA, Administrateur Economique et Financier ;
• M. Aurélien MENDAME NDONG, Administrateur Economique et Financier ;
• Oliva Charles MONDJO, Administrateur Civil, diplômé de l’ENA ;
• M. Armel MOUBAMBA, Administrateur Economique et Financier ;
• Mme Clarisse MOUTOMBI, Administrateur Civil ;
• M. Paul Japhet MOUORY MALIBALA, Master II Fiscalité ;
• Mme Anita Georgina NDONG, Administrateur Economique et Financier ;
• Mme Bertille OTHA, Administrateur Civil ;
• M. Vasmin SOUGUEMAM NGUEMA.
FIN
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14/06/2012
LE CHANTAGE MINABLE DE L'ESCROC BECHIR BEN YAHMED DE "JEUNE AFRIQUE"
Voici la vraie raison des foudres de « Jeune Afrique » sur le Gabon. Il y a quelque temps, « Jeune Afrique » est venu proposer aux autorités gabonaises son projet d’ « Africa CEO Forum ».
Lequel devait remplacer, en lieu et place, le New York Forum Africa, qui vient de se tenir récemment à Libreville.
A préciser que dans l’esprit de BECHIR BEN YAHMED, l’ACF devait également se tenir à Libreville et seul le Gabon devait débourser la dizaine de milliards facturée par « Jeune Afrique ».
Un pactole qui, naturellement, devait être entièrement viré dans les comptes de « Jeune Afrique ».
Il se trouve malheureusement que le projet de Ben Yahmed n’a pas trouvé preneur à Libreville. Du coup, ce fut la grande colère.
Une colère suivie d’une circonstancielle alliance avec AMO pour infliger un châtiment à ce Gabon coupable d’avoir refusé de donner de l’argent à l’empire « Jeune Afrique ».
Et dans le genre, rien de tel que de verser dans l’excès et Un chantage minable la calomnie en affublant le régime d’Ali Bongo Ondimba l’image d’un horrible Etat auteur d’un imaginaire génocide Fang.
En tout cas, il en sera ainsi tant que Ben Yahmed ne rentrera pas dans ses fonds. Quitte à user du mensonge le plus honteux en prêtant des pensées et des propos au chef de l’Etat gabonais, alors que ce dernier n’a jamais eu à s’entretenir avec eux depuis la publication de leur papier.
Après la fausse interview avec Habré, la fausse conversation avec Ali. Décidément, à « Jeune Afrique », on n’arrête pas le progrès…
Source : LE DOUK-DOUK DU MERCREDI 13 JUIN 2012
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LE GANGSTER BECHIR BEN YAHMED DE "JEUNE AFRIQUE" VU PAR L'EX UN .
L’avis d’un expert de l’ex-UN
Depuis la sortie propagandiste de « Jeune Afrique » sur les Fangs du Woleu Ntem, elle ne se lasse pas de s’en délecter, notre « presse véritable », celle qui diffuse en continue et religieusement la bonne parole de l’ex-UN, de l’ « opposition véritable » et de la « société véritable » onanisée.
Pour elle, « Jeune Afrique » est devenue la référence mondiale en matière de presse. Pourtant, s’il y a là-bas, à l’ex-UN, quelqu’un qui connaît bien « Jeune Afrique », précisément son patron Béchir Ben Yahmed, c’est notre confrère du « Gri-Gri International », Michel Ongoundou Loundah (MOL), l’actuel « ministre de la Défense nationale » du gouvernement d’AMO. Un gars qui est connu pour ne dire que la vérité, rien que la vérité.
Le 27 juin 2010, MOL a publié cet article intéressant dans son journal : « Bechir Ben Yahmed, le patron de «Jeune Afrique» est-il crétin ou salopard ?»
J’ai, longtemps, refusé de «cartonner» sur le patron de l’hebdomadaire Jeune Afrique parce que je lui devais, d’abord, un recrutement en 1984 puis, en 2000, un nouveau recrutement après que j’ai décidé d’arrêter mon entreprise de «Publication assistée par ordinateur» (PAO) : à cette époque, d’une part les matériels de PAO avaient perdu plus de 80% de
leur valeur quand je m’étais lancé dans cette aventure ; d’autre part des centaines de linotypistes avaient été débauchés quand l’informatique remplaça la composition au plomb. Et tous ces évincés de l’imprimerie se mirent à «l’infographie», pour la plupart au noir, alors que mon entreprise était au sommet : en moins d’un an, mes prix fondirent au Soleil du travail au noir.
Je pus résister trois ans avant de devoir rendre les armes, en tous biens tous honneurs : ma comptabilité permit de presque tout payer et je ne fus inquiété en aucune manière sur mes biens propres (j’avais réagi à temps et thésaurisé suffisamment pour ne léser presque personne).
Mais aujourd’hui, je ne peux plus accorder à Béchir Ben Yahmed le crédit de m’avoir engagé quand j’étais dans la merde : d’abord parce qu’il me licencia très vite, ensuite parce que son engagement personnel ne mérite aucun pardon. L’homme, un Tunisien «patriarche», reste le «patron» quand bien même il annonça, voici deux ans, son retrait de l’hebdomadaire Jeune Afrique au profit et de son homme à tout faire, François Soudan, et de ses fils, Amir et Marwane.
Tout ce qui est imprimé dans Jeune Afrique est lu et approuvé par le patriarche, dont son engagement en faveur des Occidentaux et sa réticence (pour ne pas dire son racisme) envers les Noirs.
L’homme vient de pondre (il déteste l’expression mais vu la qualité du papier, il s’agit bel et bien d’une ponte) un éditorial sur la crise européenne.
Pour lui, les hiérarques de l’Europe ont raison et, soit les populations européennes acceptent la cure d’austérité, soit elles disparaissent.
Ce connard de Bechir Ben Yahmed, il n’y a pas d’autre adjectif valable, pensent que les minables des économies européennes n’ont qu’à accepter leurs licenciements et leurs baisses de salaires plutôt que de mourir ! Ce, tandis que les marchés mondiaux réagissaient défavorablement à une baisse massive de la demande en Europe occidentale.
BBY, comme Bechir Ben Yahmed signe ses oukazes à ses journalistes, dit pourtant le plus grand bien de Galbreith, lieutenant de Keynes et partisan on ne peut plus affiché de la demande comme moteur de l’économie...
Bref, c’est soit un crétin, soit un vendu. Je pense, moi et pour l’avoir connu de près, qu’il est à la fois vendu et crétin : pendant des décennies, il s’est aligné sur les positions américaines même les plus difficiles à défendre comme celles de Bush junior: il employa alors un vieillard, ex secrétaire de Sartre, Marcel Péju, pour défendre l’avaleur de gâteaux d’apéritif dans son journal.
Et je puis vous dire, pour y avoir assisté de nombreuses fois, que l’ensemble BBY-Péju résistait à toutes les attaques lors des conférences de rédaction.
Soit par le silence (la plupart du temps), soit par une mise à mort orchestrée des contradicteurs (dont je finis par devenir le seul et unique).
Aujourd’hui, il a visiblement changé son fusil d’épaule, ayant été probablement mis hors circuit par l’Administration Obama.
Et je le soupçonne d’avoir négocié un accord avec les commissaires européens pour défendre leur politique indéfendable (issue d’un personnel non élu et lié à un ultralibéralisme aujourd’hui obsolète) Ce, tout en restant - on ne change pas une équipe qui perd au groupe Jeune Afrique - on ne peut plus anti-Noirs...
Cette merde, il n’y a pas d’autre adjectif pour le dépeindre, aime donc l’ultralibéralisme européen tout en se disant socialiste, déteste l’Afrique (car les 8/10e des Africains sont noirs de peau) tout en dirigeant un groupe de presse qui fait son fric sur l’Afrique, et se présente comme «humaniste» tout en traitant ses collaborateurs comme des esclaves : vous voulez être vous-mêmes humanistes ?
Alors cessez de lire et d’acheter les titres du groupe SIFIJA, la société qui édite les titres de Jeune Afrique, la plus monstrueuse publication que le continent ait « pondue ».
Et, si vous voulez d’autres précisions, n’hésitez pas à me les demander (dalayer@sfr.fr).
Bisous à tous...
Source : LE DOUK-DOUK DU MERCREDI 13 JUIN 2012
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(3ème Partie) LE GANGSTER BECHIR BEN YAHMED DE "JEUNE AFRIQUE", LE PLUS GRAND ESCROC QUE L'AFRIQUE EST CONNU SES 50 DERNIÈRES ANNÉES.
La seule exception est la plainte introduite par les avocats du président Hissein Habré pour un faux grossier à savoir, une pseudo interview que leur aurait accordée l’ancien président Tchadien. BECHIR BEN YAHMED a estimé que cette initiative relevait de l’audace et qu’il ne devait pas permettre à d’autres de suivre cet exemple.
D’où les multiples gesticulations de ses avocats pour demander aux réseaux françafricains de ne pas oublier de lui renvoyer l’ascenseur, à lui membre de la confrérie au nom des bons et loyaux services rendus pour servir les intérêts de la France. La décision de justice rendue mérite le détour : le juge français a déclaré que « le président Hissein Habré n’apportait pas la preuve qu’il n’a pas accordé d’interview à J.A. et BBY aussi, n’a pas pu apporter la preuve que HH leur a accordé une interview…! »
Tout le monde a compris, car, la charge de la preuve incombait bien à J.A. qui a prétendu que Hissein Habré leur avait donné une interview ; et, tous les journalistes le savent, dans un cas pareil, on a des courriers, des échanges, des supports audio même pour une interview dans un journal.
Or, JA et Ben Yahmed n’avaient rien. Pour les sortir du pétrin, le renvoi d’ascenseur avait fonctionné avec des grincements bruyants. Partie remise ?
BECHIR BEN YAHMED est un habitué des sollicitations pour le tirer d’un pétrin, selon la presse française, les arriérés de son groupe à l’URSSAF étaient astronomiques, il demanda une faveur au PM d’alors, français Balladur qui la lui accorda.
Il en sera ainsi avec les prud’hommes dans le cas des conflits avec ses employés. On peut relever que la presse française ne s’intéresse pas beaucoup à lui, mais ne l’épargne guère à l’occasion. Toutefois, l’arrogant BECHIR BEN YAHMED la joue balle à terre et adopte un profil très bas et évite la confrontation avec les journalistes français, comme on dit chez nous « les grenouilles ne sautillent pas dans l’eau chaude. »
Le mépris, le manque de considération de J.A. se constatent quand Deby se fait interviewer en casquant plus 300 millions de F CFA et insulte copieusement les rebelles tchadiens en les traitant de mercenaires.
Le représentant des rebelles et porte-parole M. Acheikh Ibn Oumar écrit un droit de réponse qui, selon les règles professionnelles, devait être publié dans le journal. Niet catégorique de J.A, on balance le droit de réponse sur le site du journal, le temps d’une rose et basta.
Aucune indignation de la part de l’intéressé qui ne dénonce pas ce mauvais traitement, s’en accommode même. C’est normal que BECHIR BEN YAHMED tienne toujours sa chicotte à la main, si chacun (et tout le monde) baisse yeux et tête.
Toujours sur le Tchad, et le refus de publier les droits de réponse à lui envoyés par les avocats de Habré; ceux-ci dénoncèrent cette attitude et firent publier dans d’autres médias les droits de réponse en question, provoquant la fureur de BECHIR BEN YAHMED et quelques insultes avec les responsables des journaux ayant publié les droits de réponse.
Des méthodes de mafiosi en fin de compte. Selon BECHIR BEN YAHMED, à ses insultes, il ne faut ni opposer une plainte, ni exercer un droit de réponse et pire, il ne faut pas non plus tenter de réagir par d’autres voies !
Est-ce le comportement de quelqu’un qui respecte les gens ou est-ce le comportement d’un maître vis-à-vis de ses valets ?
Le racisme de BECHIR BEN YAHMED a explosé, aussi, en ce qui concerne la Tunisie de Ben Ali. BBY est tunisien, cela lui suffisait à lui et ses enfants pour dire « Touche pas à mon pays ».
Ainsi, parlait Zyad Liman, fils de la femme de BECHIR BEN YAHMED, lors d’une émission sur TV5 à propos de la modification constitutionnelle faite par Ben Ali pour s’assurer une présidence à vie : « D’abord, le régime de Ben Ali réunit autour de lui la majorité des Tunisiens qui ne sont pas intéressés par d’autres questions, le régime leur offre une vie bien meilleure à celle d’autres pays. De plus, je m’interdis de dire du mal d’un pays qui est le mien et dont je détiens le passeport même si ma mère est savoyarde. »
Dans ces quelques mots, tout a été dit. Le fils de Ben Yahmed a une conception bien curieuse du journalisme indépendant ! Il n’a pas démérité de son père adoptif. Mais ne nous laissons pas divertir par ce camouflage. Des solides liens d’argent unissaient BECHIR BEN YAHMED et Ben Ali.
Ainsi, dans un article du 17 février, le journal « Le Monde » monte au créneau et accuse BECHIR BEN YAHMED et son équipe « d’avoir abondamment contribué à empêcher de connaître le vrai régime de Ben Ali. Ils n’ont jamais consacré des dossiers comme ils le faisaient sur Mobutu et Kabila fils. » N’est ce pas édifiant ?
Et la presse française de poursuivre, « BECHIR BEN YAHMED était subjugué par Leila Ben Ali qu’il a dépeint en 2009 comme une femme politique énergique, déterminée et fonceuse, elle est la générosité discrète, percutante d’esprit, d’humour et d’humanisme ». En fait constate, « Le Canard Enchaîné », « JA a habilement oscillé entre flagornerie et critique mouchetée de courtisan ».
Par rapport à la situation économique tunisienne en 2009, JA écrivait : « Le pays jouit d’une paix sociale. On l’a dit et répété depuis plus de 20 ans, la liste des progrès réalisés ne cesse de s’allonger ».
La saga de BECHIR BEN YAHMED a permis de prendre conscience qu’un groupe de presse, c’est capital pour décrocher des commandes de toutes sortes. C’est malheureusement ce que beaucoup de personnes ont retenu et le créneau suscite aujourd’hui beaucoup d’intérêt auprès d’hommes d’affaires, chanteurs, avocats, etc… qui espèrent ainsi imiter l’équipe de JA et s’enrichir les doigts de pieds en éventail.
BECHIR BEN YAHMED mérite-t-il d’être copié ? Lui qui, répondant à une remarque sur l’absence d’une ligne éditoriale dans son journal, a rétorqué « les cimetières sont pleins de journaux qui en avaient ! ». En 2010, il revendiquait 60.000 exemplaires distribués en France et à l’étranger (combien d’invendus ?), autrement dit une dégringolade, une perte d’audience et de crédibilité constantes, le torchon ne fait plus recette. Il était temps !
Certains anciens de l’hebdomadaire surnomment BECHIR BEN YAHMED, le Gourou, l’assimilent à un roi ayant sa cour, ses bouffons et ses esclaves ; toujours estil que le personnage à la peau fripée et submergée de millions de rides porte sur lui les affres du temps et de toutes ses forfaitures, compromissions, trahisons, inscrites comme des scarifications indélébiles.
Ayons le courage de dire STOP, de ne plus dépenser notre CFA dévaluée à enrichir une famille qui a bâti une fortune colossale en nous exploitant sans honte tout en affichant son souverain mépris.
A la jeunesse africaine de s’interroger sur ce que peut bien apporter la plume d’un homme qui, du haut de toute son expérience politique, a assumé haut et fort que la libération de Nelson Mandela ne représentait pas un évènement assez important pour qu’il daigne envoyer un seul reporter.
La meilleure réponse à cette attitude raciste, c’ est d’arrêter de l’enrichir, de prendre conscience que son appétit de notre argent, lui a apporté puissance et arrogance mais que notre soumission nous a, en même temps, et par ricochet, avili.
Le groupe de BECHIR BEN YAHMED, selon les mots de Lapham, « apprend à réagir avec la souplesse accommodante d’un majordome anglais qui apporte des toasts beurrés au Prince de Galles ». C’est nous, les princes ! Alors, les majordomes, on peut les virer ou en changer, n’est ce pas ?
La rédaction de zoomtchad .
Posté par: Mamadou LY| Mardi 27 décembre, 2011
Source : LE DOUK-DOUK DU MERCREDI 13 JUIN 2012
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LE GANGSTER BECHIR BEN YAHMED DE "JEUNE AFRIQUE", LE PLUS GRAND ESCROC QUE L'AFRIQUE EST CONNU SES 50 DERNIÈRES ANNÉES (2ème Partie).
« Jeune Afrique » : une vie de fric et de chantage . Comment BECHIR BEN YAHMED a fait de son journal une institution internationale au service de l’ " arnaque des dirigeants africains " ».
La Mauritanie
C’est François Soudan qui a le dossier Mauritanie, lui qui dit : « On aurait des racines dans ce pays ». L’équipe de J.A. a joué à fonds la carte Ould Taya en dressant un portrait très flatteur : « A 62 ans, Ould TAYA est plus habile, plus déterminé que jamais… » et invitant les lecteurs à ne jamais le sous estimer… Puis c’est le coup d’Etat de Mohammed El Vall , le nouveau Président après avoir fait refouler François Soudan, temporise et sort son chéquier, du coup virage à 90° pour nos experts pour qui selon le bon mot du journaliste Hugueux « l’analyse du contenu de J.A. atteste une souplesse d’échine que ne renierait pas le plus talentueux des contorsionnistes. Quand l’appel de titre devient appel de fonds. » (Nous vous invitons à lire l’ouvrage du journaliste).
Le coup d’Etat en Mauritanie est donc une divine surprise pour J.A. (500.000 euros encaissés selon la presse). Quant au pauvre Ould TAYA, il est perçu désormais comme « timide, distant, cassant, enfermé dans une logique sécuritaire et fonçant dans le mur … ».
Le Rwanda
Pendant longtemps, le régime de Juvenal Habiarimana a signé les contrats publicitaires les plus importants, J.A. a fait des affaires en or avec les auteurs du génocide. Désormais, on fait la cour à Kagamé, signature d’un contrat de 350 000 dollars, Francois Soudan exalte Paul Kagamé, désormais décrit comme ayant fait de son pays un paradis sécuritaire, etc.
Ainsi dans le royaume de J.A, la boussole qui guide la ligne éditoriale a pour balancier l’appétit de l’argent. Lequel explique que la somme des sujets tenus à distance est égale à celle des non sujets matraqués en permanence.
C’est la parfaite illustration de la coïncidence entre les intérêts des dictatures avec ceux de l’information comme l’ont souligné avec pertinence des journalistes camerounais.
Les journalistes de J.A. bombent le torse, arrogants, ils ont le droit de se croire puissants et de travailler à la légende dorée de leur indépendance… Personne n’est dupe.
Quelques esprits pourraient néanmoins ne pas croire au racisme de BECHIR BEN YAHMED, pour se faire une idée, écoutons les journalistes africains noirs qui ont travaillé avec lui pendant parfois de longues années et qu’il a foutu à la porte ou poussé à la démission ou bien qui ont préféré partir (comme Marie Roger BILOA ou Blaise Pascal TALLA).
Le journaliste Jean Baptiste PLACCA a eu un clash avec BECHIR BEN YAHMED au sujet de Nelson Mandela, plus précisément, lors de la libération de Mandela et de la couverture de l’évènement du siècle.
BECHIR BEN YAHMED refuse d’envoyer un reporter couvrir ce qui est pour lui un non évènement. On peut le faire depuis Paris maintient-il.
Son collaborateur est choqué, le Roi Béchir est nu, sa face hideuse explose au grand jour, M. Placca quitte le groupe JA.
Francis KPATINDE, journaliste depuis 19 ans à J.A. assiste, ce jour de novembre 2004, à une conférence de rédaction à laquelle prend part l’ancien journaliste français Henri Marque (RTL), ami de Ben Yahmed et invité par ce dernier à assister aux débats de son équipe. M. Marque déclare sans sourciller que la « paresse est congénitale chez les Africains.»
Outré, Kpatindé juge ces propos inadmissibles et dénonce le racisme du vieil ami de son patron, lequel ami menace de quitter les lieux si l’impertinent Noir ne présente pas ses excuses. « Jamais de la vie ! », répond Kpatindé face à l’insistance de son «boss» qui tient à ses relations avec Henri Marque. BECHIR BEN YAHMED prend la chicotte et les coups pleuvent sur Kpatindé ; réprimandes, harcèlements, retraits de rubriques, et voilà que le journaliste béninois présente sa lettre de démission à BECHIR BEN YAHMED.
En voici un extrait : « … Votre ire s’est accrue, en novembre dernier, après ma réaction, en conférence de rédaction, contre les propos racistes - à l’égard des Africains - de l’un de vos collaborateurs. Au lieu de m’apporter votre soutien, vous avez semblé prendre le parti de l’intéressé. Il est évident que je ne puis accepter cette façon de faire et le harcèlement continu dont je fais l’objet depuis plusieurs mois. Je me réserve donc le droit de donner une suite à ces comportements pour le moins inadmissibles au sein d’une entreprise qui tire profit, plus que de raison, de l’Afrique. »
Que dire du journaliste SENNEN qui, ravagé par un cancer de l’intestin en phase terminale, recevait de BECHIR BEN YAHMED, sur son lit de mort à l’hôpital, des lettres de mises à pied pour causes d’absences prolongées… !
Ou encore du journaliste Sénégalais Elimane Fall, jeté, repris, rejeté, cent fois humilié. La machine à broyer de BECHIR BEN YAHMED tourne à plein régime et pour lui, les Noirs ne connaissent que la chicotte.
Cela s’applique dans le cadre professionnel avec ses employés africains qui lui doivent obéissance, soumission et doivent s’exécuter et surtout la fermer et garder yeux et tête baissés. C’est la conception coloniale du « BOY » noir, homme à tout faire, que dis-je, bête de somme.
Illustration : Vous êtes journaliste, diplômé, connaissant votre travail et le faites sérieusement. Mais, BECHIR BEN YAHMED exige que vous vous transformiez en agent collecteur de bons de commande auprès d’entreprises africaines, auprès d’hommes politiques dans le pays où vous êtes en mission.
Au besoin, une ridicule petite commission est concédée pour justifier cette substantielle et unilatérale modification de votre contrat de travail. Mais vous estimez ne pas être intéressé par cette commission n’ayant pas une formation de commercial ; comme s’exprimait ainsi Francis Kpatindé dans sa lettre précitée : «….Laissez-moi, vous rappeler une de vos correspondances dans laquelle vous me proposiez 5% de commission si, au cours de mes voyages, je vous ramenais des contrats commerciaux et des actionnaires. Je peux également citer ces étranges correspondances, auxquelles je n’ai jamais donné suite, d’une responsable de l’entreprise me demandant de lui faire parvenir des listes de prospects pour l’actionnariat et l’abonnement patrimoine. J’ai, bien entendu, les moyens de prouver ce que j’avance. »
L’extraordinaire imagination de BECHIR BEN YAHMED ferait des jaloux.
Des articles payés rubis sur ongle font suite à des insertions publicitaires d’entreprises, mais aussi des abonnements à tarifs spéciaux, sans compter des achats d’actions du groupe. Constatons que presque tous les Chefs d’Etat africains, beaucoup d’hommes politiques opposants ou non, des chefs d’entreprise ont été démarchés pour acheter des actions, et bien sûr l’arnaque consiste à ne pas être considéré comme un actionnaire normal à qui les résultats de la société sont communiqués et qui peut légitimement s’attendre à toucher des dividendes de l’empire BECHIR BEN YAHMED. Mais, il ne faut pas rêver !
Selon, « Le Canard Enchainé », le bouchon a été même poussé plus loin quand un chef d’entreprise tunisien ayant acquis, sur injonction de la présidence de son pays, des actions du groupe, exprima par écrit, le souhait de les revendre après 10 ans, BBY refuse et lui répond : « Comme vous le savez l’achat des 263 actions l’ont été dans le cadre d’un achat fait par 41 sociétés tunisiennes à la demande de la présidence tunisienne (Ben Ali). Cet achat a été coordonné et centralisé par les deux directeurs de cabinet respectifs. Donc pour la revente, vous devez suivre la même procédure à rebours. »
Incroyable, non seulement les dictatures africaines amies de BECHIR BEN YAHMED obligent leurs sociétés à acheter des actions du groupe J.A. pour renflouer leur caisse, opération financière en pure perte puisqu’aucun dividende ne vous est jamais versé, mais en plus impossible de revendre les foutues actions, même à vil prix ! Y a-t-il une posture plus déshonorante que celle-ci ?
Le groupe a pourtant une situation florissante, une affaire extrêmement rentable, qui ne peut être que rentable vu ses méthodes managériales sui generis. La preuve c’est qu’aucun des fils de BECHIR BEN YAHMED n’a essayé de faire ses preuves dans une autre activité, pourquoi aller vers l’inconnu quand on a une mine d’or entre les mains, et qu’il suffit d’en faire une affaire familiale pour en garder tous les bénéfices.
Imaginez une seconde, la razzia que fait ce journal sur les comptes de nos pauvres Etats : la grande interview-propagande politique d’un Président tourne autour de 800.000 euros selon les finances du pays, 940.000 euros pour la Guinée Equatoriale, plus la collecte d’insertions publicitaires à 10.000 euros la page ; toutes les entreprises du pays y passent et l’envoyé spécial de J.A. y veille avec le Cabinet présidentiel ; et, en plus l’abonnement spécial obligatoire pour les entreprises, et encore l’achat d’actions qui ne produiront aucun versement de dividendes.
Sans compter ce qui pourrait figurer dans le livre Guinness des idées les plus diaboliques, à savoir : l’abonnement à vie à Jeune Afrique avec la touche spéciale, c’est-à-dire que l’abonnement est transmissible avec votre héritage à vos enfants. Il fallait y penser.
N’oublions pas les fameux Atlas, revues touristiques qui coûtent au bas mot 100.000 euros tirés à un nombre important d’exemplaires, faites le calcul !
Ce n’est pas fini, il arrive que les experts de J.A. vous tiennent la main pour écrire, comme par exemple, le président Obiang Nguéma de Guinée Equatoriale pour son livre « My life for my People » !
Constatez la saignée à blanc de nos Etats par des donneurs de leçons sans égal. Que pensent les institutions internationales préoccupées par la bonne gouvernance de ces dépenses inappropriées ?
Tout cet argent dépensé à engraisser des maîtres chanteurs, aurait pu être plus judicieusement utilisé ! Il est vrai que le groupe est un démembrement de la Françafrique, entre copains, c’est toujours le renvoi d’ascenseur.
De plus, la fragilité des pouvoirs en Afrique dope les actions de communication, c’est en quelque sorte leur terreau fertile. Les rares visites de BECHIR BEN YAHMED sur le continent Noir sont à relever, cela participe de la distance nécessaire qu’il met pour contenir, loin de lui, les responsables africains qu’il méprise et avec qui, il ne souhaite partager aucune familiarité, ne parlons pas d’amitié.
Dans cette logique, il refuse leurs médailles mais accepte leurs chèques. Il n’est pas question pour SY Béchir de se rabaisser au niveau d’un roitelet nègre. Quelques petites exceptions, il lui est arrivé d’aller quémander le président Houphouet à domicile ainsi que le président Bongo quand les temps étaient cailloux pour lui.
Récemment, il était prêt à abandonner son actionnaire Ouattara pour se rendre à Abidjan sceller une réconciliation avec Gbagbo et faire main basse sur un pactole, mais les conditions fixées par Gbagbo furent jugées trop draconiennes.
Au Sénégal, il avait obtenu un crédit bancaire pour renflouer les caisses de J.A. avec l’aval du président Diouf, la presse sénégalaise rappelle souvent au propriétaire de J.A. qu’il n’a pas remboursé le prêt consenti.
C’est ainsi que la terreur médiatique qu’il inspire, son appartenance d’abord au Réseau Foccart, puis à la Françafrique lui a permis, malgré les insultes régulières, les diffamations multiples et ce pendant plus de 60 ans, excusez du peu, de n’avoir eu aucune plainte dirigée contre lui et jugée. Absolument renversant.
( suite .... )
Source : LE DOUK-DOUK DU MERCREDI 13 JUIN 2012
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LE GANGSTER BECHIR BEN YAHMED DE "JEUNE AFRIQUE", LE PLUS GRAND ESCROC QUE L'AFRIQUE EST CONNU SES 50 DERNIÈRES ANNÉES (1ère Partie).
« Jeune Afrique » : une vie de fric et de chantage . Comment BECHIR BEN YAHMED a fait de son journal une institution internationale au service de l’ " arnaque des dirigeants africains " ».
Pays par pays.
Depuis presque un demi siècle, des générations entières d’Africains subissent la tyrannie, le mépris de Béchir Ben Yahmed et de son groupe de presse, et ce n’est pas fini, car ses rejetons sont là à l’oeuvre et travaillent à pérenniser l’oeuvre de colonisation de nos esprits et de dépouillement de nos deniers publics. Qu’a-t-il apporté ce groupe de presse aux Africains ?
La question mérite d’être posée, tellement cette famille s’est enrichie plus que de raison sur le dos des Africains. Bras armé de la françafrique, la ligne éditoriale du « sac à merde » comme l’a qualifié un homme politique Malien, s’est toujours alignée sur les positions néocolonialistes françaises.
Les violons s’accordaient régulièrement entre BECHIR BEN YAHMED et Jacques Foccart qui révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le propriétaire de J.A. La complicité entre les deux hommes était telle qu’à sa mort, Jacques Foccart désigna BBY comme son légataire testamentaire universel.
Que peuvent attendre les Africains du légataire de Foccart ? Que peut-il leur offrir ? A part, les maintenir autant et aussi longtemps que possible dans les liens du pacte colonial ?
« BECHIR BEN YAHMED devenait le gardien et, en fait, l’agent de commercialisation des mémoires de l’homme ayant, outre des opérations telles que le débarquement des mercenaires en 1977 au Bénin, perpétué la présence néocoloniale de la France dans ses ex colonies et ainsi permis à la France de partir pour mieux rester », releva Antoine Glaser.
Le groupe JA faisait bel et bien partie du réseau Foccart.
BECHIR BEN YAHMED a-t-il convaincu de son indépendance ? Ou bien a-t-il tout simplement réussi à convaincre qu’il était un sous fifre de la Françafrique, informé, managé et exécutant toutes les missions qui pouvaient aller de la terreur médiatique à la mise à mort, programmées dans les sous-sols de la Foccardie, puis de ses successeurs ; l’empire JA puise ici sa source et le fondement de sa puissance ; une puissance dont l’expression première est sa capacité de nuisance, sa détermination à salir, à insulter les dirigeants et Chefs d’Etat de la seule Afrique Noire.
Car de mémoire d’homme, on n’a jamais vu BECHIR BEN YAHMED traiter ou qualifier un Chef d’Etat arabe, de dictateur, de tueur, et pourtant certains ont instauré de monstrueuses tyrannies qui, pour le moins, n’ont rien à envier à toutes les « dictatures » africaines qu’il n’a cesse de dénoncer et de brocarder en des termes orduriers et racistes.
« Aboule le fric » est la devise du groupe, les Chefs d’Etat Africains doivent payer pour qu’on les épargne, s’ils refusent, ils se font descendre, et leur entourage de souligner le tirage de J.A. à X...exemplaires, de prévenir que leur avidité non satisfaite se transformerait en haine et en poursuite infernale contre eux ; alors de grâce, payez pour avoir la paix, payez pour qu’il vous lèche les bottes, plutôt que de le voir vous déverser sa bile.
C’est le discours qu’on entend régulièrement dans les couloirs des présidences africaines. Ainsi donc, à cette opération de chantage bien menée, s’ajoute une escroquerie qui consiste en ce que chaque semaine, le journal est vendu deux fois ; une première fois à l’annonceur - Chef d’Etat ou homme politique - puis une seconde fois au pauvre lecteur que nous sommes qui perdons notre temps à acheter et à enrichir depuis plus de 60 ans une famille qui n’a aucune considération pour nous, si ce n’est que de s’appliquer à vider les poches de nos responsables sans aucun scrupule.
Quoi de plus convaincant que des exemples concrets, entrons donc dans les égouts du journal et faisons la lumière sur ses pratiques douteuses. Du Cameroun au Gabon, en passant par la Côte d’Ivoire, le Sénégal, tout le monde est logé à la même enseigne ; seule la rapide docilité de certains à allonger le blé aux journalistes commerciaux de J.A, explique la différence de traitement.
C’est ainsi qu’aux dossiers incendiaires dont le but est de maintenir la pression plutôt que d’informer, succéderont des reportages qui sont, en fait, des publi-reportages de même que l’enquête journalistique est en fait une quête publicitaire.
Aujourd’hui, JA fait face dans l’arène médiatique à une presse privée africaine qui devient très audacieuse et dynamique, vous comprendrez pourquoi la vénalité de cette famille la pousse au chantage, aux menaces dans leur course de rattrapage. Véritable outil de propagande, l’hebdomadaire n’accepte ni la concurrence ni le refus d’adhérer à ses idées mercantiles.
Exemples : Le Cameroun
Un contrat portant sur la somme de 650 millions de FCFA à verser chaque année permet au régime de Paul Biya de bénéficier d’un traitement de faveur. Le Gouvernement paya sans râler pendant 4 ans, puis en a eu marre, surtout que l’impact positif des articles de JA n’a jamais été prouvé, de même que les retombées en termes d’image sont une belle arnaque et personne n’y croit. Aussi, malgré plusieurs relances, on fit la sourde oreille à Yaoundé. Pendant ce temps, à Paris, la famille BECHIR BEN YAHMED affute ses couteaux, et pond un dossier sur les 50 personnalités qui comptent en Afrique et, bien entendu, Paul BIYA est zappé et sérieusement critiqué sur tous les angles.
Le Gabon
Véritable vache à lait, le Gabon a toujours les plus lourdes factures au groupe JA. Selon les anciens du journal, Bongo assurait les fins de mois de l’hebdomadaire à lui tout seul. Il serait fastidieux de lister 40 ans de collaboration fructueuse ; aussi citons les scandales encore fumants comme celui souligné par la Lettre du Continent : Le groupe Jeune Afrique a édité, via sa régie publicitaire Difcom dirigée par Danièle Ben Ahmed, un bon de commande à l’attention de la présidence de la République gabonaise pour la réalisation d’un guide “Ecofinance” sur le « +Gabon ».
Mais, selon la même Lettre confidentielle, depuis cette date, il n’y a aucun retour du côté gabonais. Le directeur exécutif de la rédaction, Marwane Ben Yahmed, fils de BBY, a donc enfilé sa casquette de VRP. Il est monté au créneau pour rappeler à la ministre gabonaise de la Communication, Laure Olga Gondjout , la “ longue collaboration ” entre Jeune Afrique et l’ancien président Omar Bongo Ondimba… Des menaces à peine voilées.
Le Sénégal
La presse sénégalaise s’offusque régulièrement des sommes astronomiques dépensées pour fermer la bouche au journal J.A. qui n’a pas bonne presse malgré le fait que de nombreux sénégalais aient travaillé dans la maison. De vives tensions avaient opposé le régime de Diouf à BECHIR BEN YAHMED au sujet de la couverture de la crise qui a opposé le Sénégal à la Mauritanie en 1989.
Les premiers papiers de JA étaient une véritable lapidation médiatique du régime de Diouf. L’élite sénégalaise avait bien compris le message, BECHIR BEN YAHMED avait choisi le camp de ses frères arabes. Le régime de Diouf paniqua et envoya une délégation pour négocier à coups de millions, non pas le respect de la Vérité ou une certaine éthique professionnelle dont le journal n’en a que faire, mais plutôt un équilibre dans la présentation des évènements.
Le Sénégal avait parfaitement à l’esprit le racisme du propriétaire de l’hebdomadaire mais aussi la connaissance de l’octroi de licences de pêche à certains responsables du groupe par le régime de Ould TAYA.
Le Tchad
On peut dire que le cas du Tchad peut se résumer à la personne du président Habré, à son combat contre Khadafi et à la position de BECHIR BEN YAHMED. La façon dont BECHIR BEN YAHMED, un vieillard de 83 ans s’occupe personnellement, avec une haine féroce, à démolir l’image de Hissein Habré (HH), a poussé ses propres collaborateurs à s’interroger sur cette attitude.
Au début, était le contrat qui le liait à Kadhafi, conclu pour accompagner et maquiller la politique expansionniste de la Libye au Tchad et dans la sous-région. Toutefois, les milliards encaissés par la famille BY n’expliquaient pas toute cette folie en continu depuis plus de 30 ans.
Le 14 juillet 1988, le président HH fut l’invité d’honneur de la fête nationale française, durant sa visite à Paris dans le cadre de ces festivités BECHIR BEN YAHMED adressa une invitation au Président HH au siège de J.A. Ce dernier déclina l’invitation. Le Roi Béchir le prit très mal, lui qui se considérait comme l’égal de ces Excellences, selon les confidences d’anciens de la maison.
Un coin du voile fut levé grâce à une grande dame de la politique sénégalaise, ancienne ministre, elle donna une clé pour comprendre la haine qu’il éprouvait pour HH. BECHIR BEN YAHMED avait été profondément traumatisé par les évènements Tchado-libyens.
Elle expliqua que lors de la chute de Ouadi-Doum, elle était en train de dîner avec le couple Ben Yahmed dans leur domicile; les télévisions françaises étaient déchaînées sur l’actualité brulante de l’heure à savoir, la totale déconfiture de la puissante armée libyenne; des milliers de soldats libyens venaient d’être faits prisonniers par l’armée nationale tchadienne, tout l’état major libyen avait été fait prisonnier et quelques instants plus tard, les images de soldats libyens menottés, certains assis, d’autres à genoux, défilèrent sur les écrans …
Silence lourd et pesant, BBY blême, accuse le coup, au bord des larmes, il contient difficilement son émotion, sa rage plutôt; il se sent humilié jusqu’au plus profond de son être.
D’une voix éteinte, oubliant qu’il n’était pas seul, il balbutie : « Jamais, jamais des Noirs n’ont mis à genoux des Arabes. Comment ont-ils osé ? Je consacrerai ma vie à le leur faire regretter amèrement …. » Et c’est ainsi que le Président Hissein Habré paie depuis plus de 30 ans, pour le courage qu’il a eu d’affronter Khadafi, d’avoir mobilisé son peuple, son armée pour mettre fin à une barbarie sans nom.
Des troupes libyennes ont semé la terreur, envahi le pays, commis des crimes horribles, il est vrai avec la complicité active d’hommes politiques tchadiens. Malgré cette horrible réalité vécue par le peuple tchadien, l’esprit enfiévré et raciste de BECHIR BEN YAHMED n’a enregistré que la dernière séquence pour monter son propre film pour nourrir et alimenter sa haine et son désir de vengeance qu’il lèguera à ses fils déjà positionnés pour pomper à leur tour l’argent des Africains.
A cette vanité raciste, il faut ajouter qu’il lui revient de brasser du vent pour la françafrique à laquelle il appartient ; d’où son engagement inlassable dans l’affaire HH qui lui permet, par ailleurs, d’en imposer au désormais sur-liquide Deby qui arrose abondamment les différents envoyés spéciaux de J.A. A fonds perdus, vue sa désastreuse image tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le pauvre !
Avec les catastrophiques résultats du Tchad, dernier du peloton dans plusieurs domaines, avec l’échec du Projet Pétrole, les rapaces de J.A. auraient de quoi écrire pendant 30 ans.
( suite .... )
Source : LE DOUK-DOUK DU MERCREDI 13 JUIN 2012
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13/06/2012
GABON : SIX PREMIÈRES DAMES AFRICAINES RÉUNIES A LIBREVILLE
Libreville, le 11 Juin 2012 - Dans le cadre du Dialogue for Action Africa, une initiative de la Fondation Cécilia Attias qui s’est tenue à Libreville le 11 juin 2012, la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia Bongo Ondimba, a réuni les Premières Dames du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, de Namibie, du Nigéria, du Rwanda et du Sénégal, dans le but de promouvoir le rôle des femmes sur le continent.
Ensemble, elles ont participé à une session spéciale animée par M. Richard Attias pour s’exprimer sur leur engagement social dans leurs pays respectifs et initier un partage des bonnes pratiques.
Cette session a été l’occasion, pour la Première Dame du Gabon, de présenter les trois domaines d’action prioritaires de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille que sont l’éducation de la jeunesse, les droits et promotion de la Femme et l’insertion des personnes fragilisées.
M. Attias a également félicité la Première Dame pour la réussite de sa campagne de prévention contre le sida menée à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations, « CAN SANS SIDA » dont l’objectif est : « Trois-Zéro contre le sida : zéro discrimination, zéro décès, zéro transmission ».
Organisé au lendemain du New York Forum Africa, le Dialogue For Action Africa a réuni des personnalités de haut rang, dont la Directrice générale de l’Unesco, Madame Irina Bokova, des experts de renom et de nombreux représentants de la société civile venus de tous les continents.
Les différents participants ont ainsi échangé tout au long de la journée autour de quatre thèmes majeurs : l’éducation des filles, l’entreprenariat des femmes, l’amélioration des systèmes de santé et de soins maternels, ainsi que le rôle des femmes dans la promotion de la paix.
Une remise de prix qui récompense les ONG oeuvrant dans le domaine de l’amélioration des conditions de la femme africaine et des personnes vulnérables a eu lieu avant la cérémonie de clôture.
A cette occasion, l’ONG gabonaise Arc en Ciel a été récompensée pour son travail en faveur des enfants fragilisés, notamment à travers la scolarisation, la formation et la réinsertion.
Dans son discours d’ouverture, la Première Dame a mis l’accent sur le potentiel humain que représentent les femmes pour le développement du continent :
« La Femme africaine est le futur du continent. Elle façonne l’avenir de nos pays et dessine les contours du monde de demain. Selon l’OCDE, le taux d’activité des Africaines est supérieur à 60% ! Dans certains secteurs, elles sont même irremplaçables. C’est notamment le cas de l’agriculture où les femmes constituent 70% de la force agricole et produisent 90% des denrées alimentaires de notre continent. (…) Nos sociétés ne protègent pas les femmes comme elles le pourraient, comme elles le devraient. Les notions d’égalité des sexes ou de parité sont encore trop marginales. Cette réalité est un frein à leur émancipation et donc au développement harmonieux et durable de l’Afrique toute entière. »
Dans son discours de clôture, elle a interpelé ses homologues et les responsables politiques sur la nécessité de mobiliser tous les acteurs concernés pour garantir l’éducation effective des jeunes filles, l’entreprenariat des femmes et le plein accès des futures mères aux soins de santé.
« En tant que Premières Dames, nous avons des responsabilités et un devoir vis à vis de nos communautés et bien sûr de nos femmes, piliers de nos sociétés. Votre engagement personnel est plus que jamais déterminant pour faire avancer leur cause. Après le temps de la réflexion et de la discussion doit venir le temps de l’action :
Action pour un changement de regard de la société ;
Action pour la valorisation des femmes ;
Action contre les discriminations sous toutes ses formes.
Nos lois doivent permettre aux femmes de jouer leur rôle dans le processus de décisions, dans l’évolution des mentalités ».
Enfin, en marge de ses interventions au Dialogue For Action Africa, Madame Sylvia Bongo Ondimba a rencontré plusieurs jeunes gabonais, actifs dans les milieux associatifs et des affaires.
Elle a encouragé ces derniers à poursuivre leurs projets avec détermination et à faire preuve de leadership pour partager leurs expériences avec leurs concitoyens : « La réussite de la jeunesse gabonaise est indispensable au développement de notre pays » a-t-elle rappelé à ses jeunes compatriotes.
Créée en janvier 2011, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba agit dans 3 domaines d’action prioritaires qui sont l’éducation de la jeunesse, les droits et promotion de la femme et l’insertion des personnes fragilisées.
Des informations supplémentaires sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba sont disponibles aux liens suivants :
www.fondationsylviabongoondimba.org
Contacts Communication : presse@fondationsbo.org
https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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Clôture Dialogue For Action Africa : ALLOCUTION DE SYLVIA BONGO ONDIMBA
Mesdames les Premières Dames,
Excellences,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
J’ai l’honneur et le plaisir de clôturer cette journée de Dialogue consacré à la femme africaine.
Une journée c’est peu, si l’on songe au chemin à parcourir , aux obstacles à lever :
Atteindre la parité politique , économique , culturelle , sociale ;
Permettre aux femmes de jouer pleinement leur rôle dans le développement de notre continent.
Mais une journée de dialogue et d’échanges, c’est aussi beaucoup.
Pour ma part, j’y vois un symbole fort
- le symbole d’une volonté commune ;
- le symbole d’un engagement sincère ;
- le symbole de tout un continent résolument tourné vers l’autonomisation des femmes.
L’originalité du Dialogue for Action Africa, la qualité et la variété des participants à nos débats ont rendu possible l’échange.
Le programme était dense mais il n’est qu’à la hauteur du sujet abordé.
Je tiens d’ailleurs à remercier chaleureusement tous les participants pour leurs précieuses contributions.
Vos idées, vos expériences, votre connaissance du terrain, font de vous les premiers acteurs du développement.
Merci d’avoir enrichi les débats avec engagement , ambition , détermination.
Mesdames les Premières Dames,
Chères sœurs,
Votre seule présence marque l’importance des thèmes abordés.
En tant que Premières Dames, nous avons des responsabilités et un devoir vis à vis de nos communautés et bien sûr de nos femmes, piliers de nos sociétés.
Nous devons protéger nos mères, nos sœurs, nos filles.
Votre engagement personnel est plus que jamais déterminant pour faire avancer leur cause. Après le temps de la réflexion et de la discussion doit venir le temps de l’action :
Action pour un changement de regard de la société ;
Action pour la valorisation des femmes ;
Action contre les discriminations sous toutes ses formes.
AGIR, c’est mettre l’accent sur l’Education
En garantissant à nos filles une éducation de qualité ;
En les préparant intelligemment au marché du travail ;
En les incitant à croire en leurs rêves ; et surtout
En leur donnant les moyens de les réaliser.
AGIR, c’est aussi promouvoir l’entreprenariat des femmes
En facilitant leur accès aux crédits ;
En les accompagnant dans le développement de leurs projets ;
En facilitant la commercialisation de leurs produits, sur les marchés locaux, régionaux et internationaux.
AGIR, c’est encore œuvrer en faveur de la santé de la mère et de l’enfant :
A travers des programmes de prévention ;
Grâce à l’accès aux soins avant, durant et après l’accouchement.
AGIR, c’est enfin donner aux femmes une place de choix dans la prévention et la résolution des conflits :
Permettre aux femmes d’être des agents de la paix ;
Associer les femmes aux programmes de prévention et de résolution des conflits.
Bien sûr, il s’agit là d’un programme ambitieux.
La tâche est considérable et les obstacles ne manqueront pas.
Permettez-moi de saisir cette occasion pour inciter les gouvernements africains à redoubler d’efforts pour accélérer la réforme des politiques publiques.
Nos lois doivent permettre aux femmes de jouer leur rôle dans le processus de décisions, dans l’évolution des mentalités.
N’oublions jamais :
Que les femmes représentent plus de la moitié de la population du continent ;
Qu’elles sont la principale richesse pour le développement de nos pays ;
Chère Cécilia,
Merci, du fond du cœur, pour cette heureuse initiative et pour la qualité des échanges qu’elle a permis.
Aujourd’hui , à Libreville, nous avons mis en commun nos idées, nos pratiques, nos projets.
Demain, à Libreville ou ailleurs, j’espère que nous serons à nouveau réunis pour constater ensemble des résultats tangibles , des avancées concrètes , pour les femmes.
Mesdames les Premières Dames,
Distingués invités,
Comme l’a dit Henry Ford : « Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite ».
Puisse la richesse des échanges de ce Dialogue nous convaincre de travailler ensemble, de façon concrète et pragmatique , pour améliorer le quotidien de millions de femmes, en Afrique et dans le monde !
Je vous remercie.
https://www.facebook.com/pages/Sylvia-Bongo-Ondimba/155356889540
http://www.fondationsylviabongoondimba.org/
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Ouverture Dialogue For Action Africa : DISCOURS DE SYLVIA BONGO ONDIMBA
Mesdames les Premières Dames,
Excellences,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Au nom de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais, je tiens à vous souhaiter la bienvenue dans notre pays.
C’est pour nous un plaisir immense de vous accueillir aujourd’hui à Libreville, de vous faire partager notre culture, nos valeurs, nos idées, et, je l’espère notre ambition.
Chère Cecilia,
Je tiens à vous adresser mes profonds remerciements pour avoir tenu à organiser cette conférence en terre gabonaise.
Je suis à la fois heureuse et reconnaissante de voir autant de personnalités et experts éminents réunis ici aujourd’hui.
La Femme africaine : elle est le futur du continent, le visage d’un développement durable.
Elle est le socle de nos sociétés, celle qui façonne l’avenir de nos pays et dessine les contours du monde de demain.
Chaque jour, nos mères, nos sœurs, nos filles œuvrent sans relâche pour le bien être de leurs enfants, de leurs familles et de leurs communautés.
Dans les campagnes, elles allient travaux de la terre et responsabilités familiales, tout en veillant à l’éducation et à la santé de leurs enfants.
En milieu urbain, elles mènent de front, vie professionnelle et vie de famille.
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Nous sommes réunis aujourd’hui dans l’ambition de replacer la femme africaine au cœur du développement du continent.
On oublie trop souvent qu’elles sont parmi les plus actives du monde. Selon l’OCDE, le taux d’activité des Africaines est supérieur à 60% !
Dans certains secteurs, elles sont même irremplaçables.
C’est notamment le cas de l’agriculture où les femmes constituent 70% de la force agricole et produisent 90% des denrées alimentaires de notre continent !
Et pourtant, dans leur immense majorité, les femmes sont employées dans les secteurs informels ou confinées dans des postes peu qualifiés et, par conséquent, mal rémunérés.
Beaucoup reste à faire pour améliorer leur statut socio-économique.
Nos sociétés ne protègent pas les femmes comme elles le pourraient, comme elles le devraient.
Les notions d’égalité des sexes ou de parité sont encore trop marginales.
Cette réalité est un frein à leur émancipation et donc au développement harmonieux et durable de l’Afrique toute entière.
Il est de notre devoir de protéger les femmes de notre continent.
Elles sont les plus vulnérables face aux fléaux que sont la maladie, les violences et les discriminations sociales.
Nous connaissons les causes de tous ces maux :
- Fort décrochage scolaire des jeunes filles ;
- Phénomène de grossesses précoces ;
- Absence de protection juridique ;
- Manque de considération sociale ;
Pour inverser cette tendance et aider nos mères, nos sœurs, nos filles, nous devons partager nos Expériences, Réfléchir ensemble à des approches novatrices et Identifier des solutions concrètes.
C’est l’objectif que je me suis fixé en participant à ce forum, pour :
- Convaincre nos soeurs qu’elles peuvent envisager leur futur sereinement ;
- Apporter des réponses concrètes à leurs préoccupations ;
- Garantir des résultats au plus près de leurs besoins.
En janvier 2011, j’ai créé la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille.
Mon engagement est sincère et durable.
Toutes mes actions, je les mène « pour » et « avec » le peuple gabonais.
Je me réjouis que les thématiques, présentées aujourd’hui, nous donnent l’occasion d’échanger sur des sujets qui me tiennent à cœur :
L’éducation des femmes, l’entreprenariat féminin ou encore la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
- Sur l’éducation des femmes, permettez-moi de citer le célèbre poète égyptien Ahmed Chouaki : « Qui éduque une fille, éduque une nation ».
Une éducation réussie est une éducation qui cultive le sens des valeurs, des responsabilités, la volonté du dépassement de soi.
Les femmes doivent pouvoir prétendre aux mêmes métiers que les hommes.
Nous devons leur donner les moyens de devenir des leaders influents, capables d’exceller dans tous les domaines, à commencer par la politique et le monde des affaires.
- Le développement de l’entreprenariat féminin est également l’une de mes priorités.
A toutes les femmes, je voudrais dire : libérez votre créativité, ayez confiance en vous, lancez vos entreprises !
Dans le cadre de ma fondation, j’ai créé le microcrédit Akassi, exclusivement dédié aux femmes. Depuis sa mise en place, ce sont près de 1500 femmes qui ont bénéficié d’un prêt pour financer leurs projets économiques.
Aujourd’hui, elles sont plus indépendantes et plus responsables.
Elles disposent d’un meilleur revenu qu’elles peuvent dédier à l’éducation et à la santé de leurs enfants.
- Protéger la mère et son enfant, c’est garantir le futur de notre continent.
Trop de femmes meurent en donnant la vie ;
Trop de jeunes filles deviennent mères alors qu’elles ne sont encore que des enfants.
Mon programme « Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l’Enfant » vise à répondre à ces problématiques :
Améliorer les comportements en matière de santé et d’hygiène
Optimiser la formation du personnel médical
Renforcer la qualité des soins
Ou encore garantir l’accès aux structures sanitaires
Nous devons agir ensemble et partager les bonnes pratiques pour l’émergence d’un continent éduqué, en bonne santé, en paix.
- Au Gabon, nous avons la chance d’être épargnés par les conflits et de vivre dans la paix et l’unité .
Mais, bien sûr, nous partageons la souffrance de ceux qui sont dans la peine.
Les femmes et les enfants en sont généralement les premières victimes.
Marquées à vie par ces traumatismes dont elles ne sont jamais les responsables, les femmes ne sont pas suffisamment associées ou écoutées lorsqu’il s’agit de construire la paix et de la consolider :
- Pourtant, qui mieux qu’elles pour témoigner des souffrances dont sont victimes les populations ?
- Qui mieux qu’elles, pour délivrer et partager un message de paix et de justice ?
- Qui mieux qu’elles, pour faire émerger le consensus, le dialogue et la recherche du progrès ?
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Mes chères sœurs,
Avant que ne débute cette rencontre originale et prometteuse, je souhaite rendre un vibrant hommage à toutes ces femmes africaines qui ont été, ou sont encore, des modèles de réussite pour le monde entier.
Je pense à ces femmes artistes, sportives, politiques, chefs d’entreprise, scientifiques, universitaires de renom et à toutes les mères de familles épanouies.
Je pense bien sûr à Madame Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Libéria et Prix Nobel de la Paix.
Je pense également à la regrettée Wangari Maathai.
Mais je pense également à des femmes moins connues mais qui n’en restent pas moins des modèles pour les nouvelles générations.
Toutes ces femmes et bien d’autres encore, se sont battues pour réussir et faire taire tous ceux qui leur prédisaient l’échec.
En incarnant la réussite, le potentiel et le dynamisme de la femme africaine, elles sont des sources d’inspiration intarissables pour toutes nos filles, ces femmes en devenir !
Puisse notre rencontre de ce jour contribuer à baliser le chemin pour des générations entières de femmes en apportant des réponses concrètes à leurs préoccupations et à leurs besoins !
Je vous remercie.
http://www.fondationsylviabongoondimba.org/
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09/06/2012
GABON : LA MALADIE DE MARC ONA ESSANGUI C'EST LA SORCELLERIE DE LA DIABOLISATION !
Pour rappel, Marc Ona Essangui avec sa pseudo ONG chargée de l'environnement ( aujourd'hui parti politique masqué ) a décidé de combattre idiotement toute action du gouvernement avec le seul objectif de jeter un discrédit sur les autorités du pays. Est-ce cela le rôle d'une ONG environnemental ?
Il faut tout de suite préciser qu'une ONG responsable est un élément utile à l'épanouissement de la démocratie. De même que la démocratie permet l'épanouissement des ONG grâce à certaines libertés offertes par ce système. C'est peut-être ici que Marc Ona Essangui s'égare pour se retrouver dans le champ politique..
Une ONG ne doit jamais utiliser l'espace démocratique pour mener des activités qui débordent son cadre d'action, un cadre propre aux ONG. Le rôle et les limites de cette dernière dans un système démocratique doivent être bien identifiés et respectés pour éviter des collisions malencontreuses comme ce qui se passe actuellement au Gabon.
A cause de son contexte difficile consécutif aux années de galères dû aux chômages prolongés, Marc Ona Essangui s'est fabriqué une ONG pour subvenir à ses besoins quotidiens. Son ONG environnemental répond avant tout à cet objectif. C'est pour cela qu'il n'hésite pas à se prostituer pour survivre financièrement.
A tout cela s'ajoute un coctail d'arrogance, d'ignorance et d'opportunisme qui caractérisent Marc Ona Essangui et ses laquets qui se sont transformés en donneurs de leçons au Gouvernement.
Qui ignore que tous les aigris et autres jaloux de la politique Gabonaise se sont refugiés derrière son ONG pour accomplir leur sale besogne ?
Qui ignore encore au Gabon que son ONG est un prolongement des partis politiques en perte de vitesse ?
C'est pour cela que les autorités Gabonaises et en particulier la justice ne devraient pas être distraites par ces pécheurs en eau trouble.
On le sait, depuis un bon bout de temps, cette opposition " moutouki " à la fois antipatriotique et antidémocratique s’est engagé à lutter contre toutes les initiatives du Gouvernement à sortir le Gabon de l’angoisse et du statu quo.
Les stratégies de Marc Ona Essangui et ses sbires sont bien connues. Combattre les initiatives, dénigrer et vilipender les initiatives les plus louables et salutaires du Gouvernement et annihiler tout élan de progrès socio économique du pays.
Et curieusement, cette opposition " manioc " qui n’a pas honte de n’avoir rien contribué dans la transformation du Gabon par les Gabonais eux-mêmes croyait embourber la Communauté Internationale dans la confusion et dans le refus.
Poussées par la déception, le mensonge et la perfidie, Marc Ona Essangui et ses chiens se sont transformées en de véritables oppositions politiques. La suite de leur comportement a mis à nu la mutation subie et la profondeur de leur propre trahison.
Pour rappel, le gang ci-haut cité a changé de langage après les résultats des élections de 2009 qui avaient été obtenus dans un environnement juste et transparent et à travers une compétition loyale qualifiée de politiquement mure et démocratique , a viré à 180 degrés dans ses nouvelles considérations pour les qualifier de truqués, volés en ignorant les déclarations qu’elles avaient faites de concert avec le Clergé, les Observateurs nationaux et internationaux, les différents Représentants de la Société Civile, etc…
L’arrogance a commencé à s’afficher dans leur condamnation du Gouvernement jusqu’à même renier la légitimité de celui-ci.
S’enfonçant de jour en jour dans le mensonge et la calomnie, Marc Ona Essangui a joué trop bien le rôle qui était dévolu aux partis politiques qui étaient en débandade.
Logiquement, une opposition irresponsable qui passe tout le temps à semer la peur au sein de la population, à faire des groupes de brigands de prétendues « rébellions en gestation », à étouffer les initiatives de développement des Gabonais en annonçant des catastrophes et des bains de sang, à corrompre des étudiants pour les amener à trainer dans la boue les gardiens de la sécurité de la population et qui sont du coup les bêtes noires de l’opposition et qui, de surcroît, ignorent presque tout de ces milliers de chantiers à quoi les Gabonais sont occupés, que ce soit dans la construction des milliers d’infrastructures scolaires, sanitaires ; des stades modernes, des villages modernes qui vont finalement révolutionner la vie des paysans, les routes communautaires et autres, etc., voilà les gens qu’ils faut plutôt corriger.
Voilà la véritable face des anti patriotes et anti démocrates qui se revêtent la peau des démocrates alors qu’ils sont les véritables fossoyeurs de la volonté populaire s’exprimant à travers les urnes.
Après avoir échoué à convaincre l’opinion nationale sur la nécessité de la balkanisation du Gabon par le soulèvement populaire, les regressistes Gabonais réussissent de temps en temps à manipuler une certaine opinion de la Communauté Internationale.
Ses organisations considérées par le monde extérieur comme constituant la société civile Gabonaise sont de moins en moins crédibles aussi bien que la soi-disant opposition, à partir du moment où elles poursuivent des intérêts qui n’ont rien à avoir avec les aspirations premières du peuple , celles de la paix , la sécurité et l'émergence au premier plan.
Les unes sont à la chasse de l’argent au nom de la défense des droits de l’homme ; les autres veulent le pouvoir par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes et les plus inciviques.
D’aucuns sont convaincus que les moyens colossaux utilisés par Marc Ona Essangui et ses vassaux dans des initiatives de diabolisation du pouvoir et dans les montages pourraient servir à développer de grands projets communautaires qui permettraient plutôt à des milliers de jeunes Gabonais d’accéder à l’emploi et préparer leur avenir.
Et s’il faut parler des corrompus dans notre pays, il faut au premier abord viser certains politiciens moutouki à l'instar de Marc Ona Essangui et ses sbires.
Il n’est plus question de passer sous silence ce mécanisme déguisé de détournement et de malversations économiques.
A considérer les pertes que l’Etat Gabonais enregistre chaque jour dues à la mauvaise langue de quelques opposants malhonnêtes, on pourrait trouver facilement qui est en train de ronger notre pays, qui est le véritable ennemi de l’économie Gabonaise.
Ce sont eux qui empêchent les investisseurs de venir au Gabon par des déclarations folles de guerre, de naissance de rébellions et j’en passe. Marc Ona Essangui et ses sbires sont des anti développement et des voyous de grand chemin.
J'attends avec impatience que la justice vous écarte définitivement de la société.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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GABON : SUPER INDIGNÉ PAR MARC ONA ESSANGUI LE JETEUR DE PIERRES DU 8 JUIN
Marc ONA ESSANGUI : jamais je n’ai vu un activiste aussi aigri, irresponsable et au cœur charbonneux.
Il fait pitié le bonhomme qui n’est ni plus, ni moins couard qui se réfugie derrière une ONG pour oser faire la politique.
Aujourd’hui voulant occuper la une de l’actualité et profiter de la formidable présence médiatique internationale du New York Forum Africa, ce sieur qui représente à peine sa seule personne, a agressé (eh oui !) les forces de l’ordre qui l’interpellaient pour en savoir plus sur les tenants et aboutissants d’une manifestation non autorisée, non déclarée d’une nébuleuse organisation sortie d’une âme déstabilisatrice, désemparée et désœuvrée.
On lui a découvert aujourd’hui ….au grand dam des policiers blessés par ses projectiles et rafales, des talents qui nous forcent à solliciter auprès du Chef de l’Etat l’octroi d’une bourse exceptionnelle et sans passage à la commission technique, de spécialisation en jets de pierre, même s’il s’agit plus d’une discipline de vandale que de champion olympique.
Plus sérieusement, le gus ONA est un prototype de la sécheresse intellectuelle et créative qui mine ces pseudo-intellectuels, donneurs de leçons et incapables sociaux majeurs, plus prompts à la critique stérile qu’à la contribution positive au développement de leur pays.
Mouvement indigné ? bien tardif et surtout spécialisé dans le plagiat, le suivisme et l’importation d’initiatives vues ou entendues ailleurs à la différence notable que là ce n’est guère plus de trois pelés et deux tondus oisifs.
Quand on est véritablement du côté du droit, de ceux qui souffrent, de la justice, on ne se tait pas quand un individu agresse la police nationale, fracasse jambes et crânes et crie au martyr sur les antennes et blogs d’ici et d’ailleurs.
Quand on réprouve les excès de Marc Ona et ses turpitudes épisodiques, on prend position officiellement et de manière claire et nette.
Un individu qui n’a rien réalisé de sa vie sinon des malversations avérées, du trafic d’influence doit tout simplement fermer son caquet, surtout lorsqu’il rame à contre-courant de l’histoire et du progrès !
La prochaine fois, il n’y aura aucune pitié, mais une fessée publique méritée.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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GABON : COMMUNIQUÉ DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Dans une correspondance n° 000458/BF/SE/12 du 5 juin 2012 adressée au Ministre de l’Intérieur, le Président de l’Association Brainforest a informé le Ministre de la tenue d’une manifestation au collège BESSIEUX, manifestation dont la nature n’était pas déclinée. Il sollicitait par la même occasion la sécurisation de ladite manifestation par la Force Publique.
Le Ministre de l’Intérieur n’ayant ni la nature de la manifestation, ni l’accord du ministère de l’Education Nationale tutelle du collège BESSIEUX ou encore moins celui des responsables de cet établissement, a indiqué à M. Marc ONA ESSANGUI, dans la correspondance n° 0856/MISPID/SG/CE1 datée du 7 juin 2012 son refus de donner l’autorisation pour la tenue de cette manifestation même si l’objet de la lettre du requérant était tout sauf une demande d’autorisation.
Ce matin vendredi 8 juin 2012 à 9 heures, malgré la présence des policiers mis en faction dans les environs du collège BESSIEUX, à la demande de M. le Proviseur de l’établissement pour empêcher l’utilisation de ses locaux, le président de Brainforest a tenu à faire sa manifestation, proférant des menaces et injures aux agents des forces de l’ordre. Ces derniers l’ont interpellé en compagnie de certains de ses sympathisants. Après avoir été entendu par les services de police, ils ont été relâchés à 13 heures.
Le Ministre de l’Intérieur rappelle à tous, que la République Gabonaise est régie par des lois et que l’Etat de droit voulu par nous tous, implique le respect scrupuleux desdites lois par les citoyens et toutes organisations constituées comme les associations et les partis politiques.
Monsieur Marc ONA ESSANGUI président de l’ONG Brainforest déclarée au Ministère de l’Intérieur sur la base de la loi n° 35/62 du 12 décembre 1962 est astreint aux lois du Gabon.
Il est à noter que ce compatriote activiste devient coutumier du fait. Pour preuve, en 2008, mon prédécesseur au Ministère de l’Intérieur l’avait fait interpeller puis incarcérer à la prison centrale de Libreville pour non respect des lois de la République. Plus près de nous, alors que tout le peuple gabonais avait fait chorus pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de foot ball dans notre pays, M. Marc ONA ESSANGUI s’est singularisé par le boycott de cette fête de la jeunesse continentale.
De plus, bien que président d’une ONG apolitique, ayant des objectifs et une raison sociale bien définis dans la défense des droits de l’environnement, Marc ONA ESSANGUI s’est illustré en décembre dernier, aux côtés des formations politiques par un boycott actif des élections législatives.
Il est établi qu’en République Gabonaise, tout citoyen âgé de 30 ans révolus et qui veut faire la politique, crée une formation politique sur la base de la loi n° 24/96 du 6 juin 1996. Si tant est que le président de l’ONG Brainforest veut faire de la politique, il n’avait qu’à s’y conformer pour prendre part au suffrage universel.
Le Ministre de l’Intérieur rappelle enfin qu’il ne saurait plus tolérer de tels égarements qui n’honorent pas notre pays et que force restera à la loi.
Jean François NDONGOU
Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de l'Immigration et de la Décentralisation.
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08/06/2012
Gabon-TheNewYorkForum Africa : DISCOURS DE S.E. ALI BONGO ONDIMBA
Chers Hôtes,
Mesdames, Messieurs
Le Gabon, par ma voix, vous souhaite la bienvenue en terre africaine, ici à Libreville, au cœur du continent.
Je voudrais, à l’entame de mon propos, en ce 8 juin 2012 qui marque le 3ème anniversaire du rappel à Dieu du Président Omar Bongo Ondimba, solliciter une minute de silence, à la mémoire du panafricaniste, de l’homme d’ouverture et citoyen du monde qui n’a cessé d’œuvrer au rapprochement des cœurs et des peuples au Gabon , en Afrique et dans le monde.
Merci !
Mes concitoyens et moi-même sommes particulièrement honorés de vous retrouver ici dans l’enceinte de la Cité de la Démocratie, symbole de l’engagement et de la volonté de notre pays de réaliser l’intégration économique du continent africain, vecteur essentiel de la mise en œuvre des politiques émergentes.
Le Gabon, dans cette interpellation et ce processus, nourrit des ambitions que résument le concept et la stratégie du Gabon Emergent, bâtie autour de trois piliers ce diversification et de croissance au Gabon que sont le Gabon Industriel, le Gabon Vert et le Gabon des Services.
Ce forum nous garantit une réelle opportunité de décliner notre vision et les moyens mis en œuvre pour la réaliser.
Notre patrie, terre d’accueil, doit rester un modèle pour l’Afrique par :
- la défense et l’amélioration de notre rang en Afrique ainsi que notre place dans le monde moderne.
- la concrétisation de notre objectif d’une croissance durable à 2 chiffres
- un rôle clé dans le processus indispensable d'une réelle intégration régionale
- l’offre d’une plateforme attractive pour tout investisseur étranger sérieux, engagé, soucieux de rentabilité et d’assurer un retour sur investissements attractif.
- la construction d’un réel futur à notre jeunesse
C’et le lieu de nous réjouir des investissements directs étrangers synonymes de valeur ajoutée, de création d’emplois par un mode d’action aux effets directement visibles et porteurs.
Le Gabon est déterminé à réinventer notre façon de travailler, à réfléchir et à bâtir des partenariats gagnant-gagnant, à investir dans une dynamique de développement durable qui ne sacrifie pas notre patrimoine pour un développement économique non maîtrisé
Nous continuerons à construire un pays où règnent la paix, l’unité nationale, la démocratie, la justice et l’Etat de droit pour un développement humain harmonieux.
Ces engagements et souhaits ne sont pas que des vœux pieux ou des vues chimériques. Ils sont à notre portée et commencent à prendre forme dans ce que nous considérons, dans notre Plan Stratégique du Gabon Emergent comme l’étape de la compétitivité.
La compétitivité pour nous se décline par la construction et la consolidation de 4 fondements essentiels, porteurs et structurants qui sont :
- Le capital humain avec un plan décennal de l’éducation, de la formation et de la recherche tourné vers nos besoins réels et nos potentialités existantes
- Les infrastructures pour un aménagement harmonieux du territoire national qu’il s’agisse des infrastructures de transport, numériques, énergétiques ou hydrauliques
- Le cadre des affaires que nous sommes en train de bâtir pour atteindre les standards de classe internationale
- L’accès aux marchés et l’appui au secteur privé local, qui par son dynamisme s’insérera dans les réseaux d’échanges mondiaux, générateurs de plus-value
Du succès de cette étape dépend celle de la croissance accélérée et c’est pourquoi nous avons mis en place les moyens de renforcer les facteurs clés de compétitivité globale.
Ces objectifs sont à notre portée et nous y travaillons inlassablement, dans l’immédiat et sur la durée.
En effet, alors que le Monde a été totalement bouleversé politiquement et économiquement en moins de 24 mois, que les équilibres ont été bouleversés, que des puissances économiques ont été ébranlées, que des catastrophes naturelles ont dévasté des pays dans le top 5 de l’économie mondiale, le Gabon est resté debout et bel et bien debout.
Pour tenir encore et toujours debout, aller plus loin , plus haut, plus fort nous savons pouvoir compter , comme je ne cesse de le répéter, par conviction, sur une jeunesse consciente de son rôle et de ses responsabilités, imbue des valeurs fondamentales de son peuple.
En l’occurrence ici, au Gabon, la jeunesse s’affirme de plus en plus comme une actrice majeure et une pourvoyeuse de solutions dans un monde contemporain exposé à de multiples défis et mutations lesquelles plutôt que des menaces, sont autant d’opportunités ouvertes et à saisir par tous.
Continuant à m’inscrire dans l’esprit et la lettre du Discours de Yaoundé de Mai 2010 où j’avais abordé le thème de la jeunesse africaine face aux enjeux du développement, je réaffirme ici devant vous, ma conviction que « la dure, la vraie réalité est que l’Afrique n’a pas suffisamment investi dans le développement du capital humain pour tirer profit du capital que représente sa population juvénile d’une part » et que « je reste convaincu que les jeunes africains peuvent changer le monde et doivent changer le monde et il faudra désormais et de plus en plus compter sur elle. »
Mesdames, Messieurs
En accueillant la CAN en Janvier dernier, nous savions que nous avions les mêmes chances que les meilleures équipes pour trôner à la tête du football africain. Nous avions même un léger avantage de jouer devant notre public qui a su porter notre équipe à un niveau des plus honorables.
L'équipe a été remarquable mais notre public, nos supporters l’ont été tout autant, en accompagnant avec enthousiasme et ferveur toute la compétition jusqu’à son terme.
Notre ambition sportive en accueillant la CAN est la même que nous avons sur le plan économique.
Tout comme sur l’aire de jeu, nous aspirons à remporter le trophée en nous en donnant les moyens, en mouillant tous le maillot, en respectant les règles de fairplay et l'éthique sans lesquelles il ne saurait y avoir de bonne gouvernance.
Comme dans une équipe sportive, nous voulons donner, chaque jour davantage à chacune et à chacun une chance de trouver sa place dans l’équipe selon ses compétences, son engagement, sa persévérance, sa discipline, son esprit d’équipe.
Je sais, vous aussi savez que nous sommes à un tournant clé de notre histoire et de celle de notre continent.
The world is looking at Africa in a new way.
Despite all prejudices, Africa has the power to attract and fascinate.
Beyond her problems, Africa is a diverse continent, blessed with incredible natural and cultural resources, wonderful people and a rich history.
Your presence here in Libreville is a living and eloquent testimony to that.
Ladies and Gentlemen:
The world has high expectations of Africa, and calls our continent “The Next Frontier”. Africa must live up to these expectations by succeeding in her Emergence. And we will succeed, because we have no alternative.
Here in Gabon, we know that we have a collective mission: to give our children a bright future, a safe environment to grow up in and multiple opportunities for personal development. We owe it to them to make Gabon a better place.
This is why we must work together today to create the conditions in which our country and our economy can move forward once and for all.
For the last 30 years, Gabon has been positioning itself as an oil exporting country and so, in general, our economy relies mainly on this commodity. While this may seem like a comfortable position to be in, it is actually extremely fragile.
We need to change this situation and build a stronger economy that is more diverse and based on sustainable resources. This is the idea behind the Emerging Gabon development plan.
I am hoping that the New York Forum for Africa will generate the same sort of energy that can be felt in that famous city that never sleeps: New York.
I want our Forum to provide an exceptional platform for productive exchanges, and for those exchanges to result in the creation of genuine partnerships across all of the projects presented. Our projects mainly revolve around infrastructure and investments for the production sectors, and aim to create added value for our produce and jobs for the Gabonese people, and in particular the young. We must follow up on the contacts we make during these three days and ensure that they translate into tangible results.
Myself, my staff, the members of my government, and Gabonese private sector representatives will be here for you throughout your visit to ensure that your stay in Libreville is effective and fruitful for both you and my country.
UNITED WE STAND!
Everyone knows this expression. Today, Africa is claiming it as its own.
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GABON : COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Ce Vendredi 8 Juin 2012, Monsieur Marc ONA a tenté d’organiser une manifestation non autorisée au Collège Bessieux.
Face à ce cas patent de troubles à l’ordre public Monsieur Marc ONA a été interpellé par la police et s’en est pris violemment aux forces de l’ordre par des jets de pierre répétés, causant quelques blessures parmi les policiers.
Monsieur ONA contrairement aux rumeurs urgemment distillées est libre de tous ses mouvements.
Le Ministère de l’intérieur réitère que toute manifestation publique sur le territoire national, doit faire l’objet d’une demande expresse. Le Ministère a en effet la responsabilité de prendre les dispositions d’encadrement appropriées afin d’éviter les dérapages ou violences d’une part et de garantir la libre expression et la sécurité de tous les citoyens d’autre part.
L’intéressé n’a pas cru devoir se soumettre à cette obligation alors que nul n’est sensé ignorer la loi.
N’eut été la sérénité des forces de l’ordre qui l’ont laissé libre de ses mouvements, les choses auraient pu prendre une autre tournure.
L’intéressé a pu tenir sa manifestation sans représailles en l’absence de précision de la personne morale qui en prenait l’initiative.
Les forces de l’ordre tiennent à ce que cette précision de la structure qui organise la manifestation soit clarifiée.
Le Ministère de l’Intérieur assurera le respect de l’ordre public sans tomber dans le piège de la provocation.
FIN
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06/06/2012
GABON : « Bienvenue chez les Myènè ! »
Il y a quelques jours, Jeune Afrique, qu’on avait connu plus sérieux et responsable, nous a offert, disons même imposé, une couverture racoleuse intitulée « Bienvenue chez les Fangs ! ».
Que n’auraient hurlé les grandes consciences morales auto-proclamées de ce pays, notamment les bandes d’agités de la fameuse société civile, si cet hebdomadaire avait titré « bienvenue chez les Myènè, les Punu, les Téké ou les Ndzébi ») ?
N’ayons pas peur des mots ! Cet article de Jeune Afrique est un malheur pour le Gabon, et il semble annoncer d’autres malheurs plus grands. Mais, comme on dit, à toute chose, malheur est bon.
Grâce à Georges Dougueli et à son inspirateur bien connu nous allons profiter de l’occasion pour dire notre part de vérité sur cette gigantesque fantasmagorie que constituent les relations inter-ethniques au Gabon et principalement sur la question Fang au Gabon, puisque, manifestement il y a une question Fang au Gabon.
On aura remarqué d’ailleurs que dans un papier qui annonce l’Afrique Centrale, tout le contenu ne concerne que le Gabon et précisément le Woleu-Ntem. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent. Que ceux qui ont des yeux pour voir, voient.
Si l’on en croit Dougueli « c’est le débat interdit. Celui qui ne se tient ni à la télévision, ni à la radio, ni dans les amphithéâtres de l’université de Libreville… ».
Dougueli n’a pas tort. Il n’a pas raison non plus. Il n’a pas tort, parce que, en effet, il n’y a jamais eu de débat. Il a tort car personne, contrairement à ce qu’il affirme ne nie l’existence d’une question fang au Gabon quand bien même il ne s’agit que d’un fantasme d’auto-victimisation à des fins hégémoniques. On y reviendra.
Dougueli a raison de dire qu’il n’y a pas de débat sur la question, c’est-à-dire un échange raisonné entre deux ou plusieurs personnes. Il n’y a pas débat, en effet. Il y a un long monologue victimaire depuis toujours et encore plus depuis trois ans.
En effet, il ne se passe pas une semaine sans qu’un journal gabonais ne nous sorte la petite chanson du pauvre peuple fang opprimé au Gabon. Ces trois dernières années, ce que tout le monde chuchotait, ce que certains pensaient tout bas est mis sur papier, et ne parlons pas d’internet.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’un journal ne nous fasse état de la stigmatisation du peuple fang (on ne sait par qui) sans que nul ne s’en émeuve, alors que de tels articles sont clairement contraires à toutes les lois en vigueur au Gabon.
Alors puisque l’heure de vérité est arrivé. Allons-y. Le temps est venu de répondre, non pas aux Fang qui n’ont mandaté personne pour parler ou se plaindre à leur place, mais pour apporter la contradiction nécessaire à tous les ethno-fasciste de cette communauté qui pensent être les seuls à avoir le droit de parler et d’écrire.
Le terrorisme a assez duré, la peur doit changer de camp. Sans haine et sans passion (comme eux). Le temps est arrivé, en effet, de la démolition méthodique des clichés, des idées reçus, des fausses vérités et pour tout dire des mythes qui servent de vérités quand il s’agit des Fangs du Gabon.
Mythe N°1 : Les Fangs ne sont pas des Bantu
C’est peut être le mythe fondateur de la question fang au Gabon. Un mythe qui, comme tous les gros mensonges, a finit par devenir une vérité chez nombre de Fang qui se sentent heureux fiers d’être « différents » des autres Gabonais puisque venant « d’ailleurs ». Un mythe qui arrange tous ceux qui détestent les Fangs ou qui ont intérêt à les écarter du jeu politique nationale. Ils y réussissent formidablement et d’autant plus facilement qu’un grand nombre de Fang ont choisi de croire au mensonge idiot et ridicule de leur non-bantuité.
Voilà comment on nous a servi les loufoqueries mvéttologiques d’un Grégoire Biyogho. Sans que personne à l’université ne réagisse. Ni les Fangs, ni les non-Fang. Les uns parce que les farces biyoghesques les arrangent, les autres de peur de subir l’infamie suprême : c’est un anti-fang !
Nous sommes là au cœur du terrorisme d’un projet hégémonique. Toute critique d’un individu se transforme aussitôt en une haine contre une communauté. Et pour ne pas être accusé d’être anti-Fang, on a laissé prospérer des écrits faux, pitoyable et honteux.
1OO ans qu’on nous sert, au mépris de la science, une fausse origine égyptienne attestée par rien du tout. 100 ans qu’on a transformé les illuminations d’un catéchiste camerounais lisant la Bible à sa sauce locale (Les enfants d’Afiri kara) en de l’Histoire. Depuis lors, d’autres ont fait mieux : l’Egypte c’était encore trop près, pas assez noble. Les dernières blagues nous parlent désormais d’Israël.
Lançons un défi : qu’un linguiste sérieux de l’UOB, Fang ou non, viennent nous démontrer que le Fang n’est pas une langue bantu. Gabaon ouvrira ses pages.
Lançons un autre défi : qu’un scientifique sérieux viennent nous démontrer, preuves scientifiques à l’appui, que les Fangs viennent d’Egypte ou d’Israël. On attend !
Il n’y aura personne, parce que au 21ème siècle, nul scientifique tenant un tant soit peu à sa réputation ne peut prendre le risque de venir publiquement se ridiculiser en affirmant de telles inepties.
Rappelons donc à ceux qui continuent, par ignorance ou par plaisir, de croire à ce mythe qu’il ne s’agit que d’une simple construction anthropologico-politique inventée par des explorateurs en mal de fantastiques, reprise par les missionnaires catholiques et récupérée par l’administration coloniale pour diviser et régner.
Aucun Fang ne peut réciter une généalogie qui se termine par Touthankamon ou Aménophis. C’est l’homme blanc qui a inventé cette histoire pour opposer les Fangs aux Mpongwè, en particulier, et aux Myènè, en général.
De la même façon que les Allemands et ensuite les Belges ont construit des ethnies là où il n’y avait à l’origine que des classes sociales avec les conséquences que l’on sait, de la même façon, les Français ont accrédité la fausse hypothèse de l’origine égyptienne des Fangs pour leur propre intérêt.
Notons au passage, comme par hasard, que le premier qui fait allusion à cette farce, avant que les prêtres catholiques ne l’affinent, est un Allemand : Gunther Tessman, auteur du premier livre spécifiquement consacré à ce groupe (Die Pangwe).
Pourquoi une telle construction, sans le moindre fondement scientifique a pu passer l’épreuve du temps ? Tout simplement parce qu’elle arrangeait tout le monde, l’administration coloniale en premier.
Déçus par les Mpongwè et les Myènè en général avec qui ils avaient contracté en prenant pied sur ce qui allait devenir le Gabon (indociles, eh oui !, « paresseux », « fétichiste »…), les Français décident de rebattre les cartes en fabriquant un groupe dont la vocation première était de s’opposer, par le nombre aux peuples côtiers.
Ce peuple « neuf », « pur », « non pollué par l’Occident », « fort », « guerrier », « travailleur » venant d’ailleurs, « d’origine nilotique », c’est le Fang du Français. Et dire qu’on nous fait croire que les Français détestent les Fangs !
Ce sont les Français qui sont allés chercher les Fang dans l’hinterland pour les installer sur les terres des Mpongwè à Libreville. D’où la création au début du siècle dernier par l’aristocratie mpongwè du premier mouvement politique gabonais, le Comité Mpongwè auquel répondra peu après, le Comité Fang d’Edouard Nguéma. Volià l’Histoire, la vraie.
Ce sont encore les Français qui laisseront s’organiser (à défaut de l’organiser eux-mêmes) le seul exercice à visée hégémonique en période coloniale, le tristement célèbre Congrès Fang de Mitzic ayant vocation a unir tous les Fangs répartis sur le territoire de la colonie du Gabon avec ceux du Cameroun et de la Guinée Equatoriale afin de définitivement assurer la domination de cette communauté sur la colonie.
Il n’existe aucun autre exemple de ce type au profit d’une autre communauté au Gabon et certainement ailleurs en Afrique. Une telle fiesta ne pouvait se tenir qu’avec la bénédiction des Français. Rappelons que nous sommes en 1947. En pleine période coloniale. On imagine mal les autorités coloniales organiser une manifestation aussi ouvertement politique.
La réalité est, hélas, plus prosaïque : Les autorités du territoire ont accepté d’exécuter les instructions de Brazzaville, le Gouverneur Général de l’AEF Félix Eboué voulant préparer l’arrivée au pouvoir de son poulain et ancien collaborateur, Jean-Hilaire Aubame (comme chacun sait, le plan ne marchera pas, puisque c’est, paradoxalement, Léon Mba qui tirera les marrons du feu). Mais on va toujours nous dire que les Français n’ont jamais aimé les Fangs.
Mythe N°2 : Les Fangs sont majoritaires au Gabon
Voilà un autre mythe ! Que les Fangs soient majoritaires en Guinée Equatoriale, c’est un fait patent. Qu’ils le soient au Gabon, c’est un abus de langage volontaire puisqu’il a vocation à servir une cause : la revendication du pouvoir d’Etat.
Or la vérité des mots est celle-ci : les Fangs sont l’un des groupes les plus nombreux du Gabon. Et si l’on se fie aux chiffres de l’expert Georges Dougueli, ils seraient 30 à 45% de la population gabonaise, ce qui reste à vérifier.
Soit, admettons donc 45%. Cela n’est pas une majorité, au sens politique du terme. Majorité qui justifierait une légitimité divine à exercer le pouvoir au Gabon. Si l’on prend toujours les chiffres de Dougueli, il reste toujours 55% à 65% de Gabonais qui ne sont pas Fangs et qui, à l’évidence, constituent la majorité.
Tout ceci est ridicule. Les Fangs n’ont pas de légitimité ou de raison particulières de diriger le Gabon. Ni eux, ni aucune autre communauté. Celui qui veut diriger démocratiquement le Gabon a une seule chose à faire : éviter d’apparaître comme le candidat de son ethnie et donc jouer la carte nationale.
C’est ce qu’à fait Léon Mba et cela lui a réussit. C’est ce que n’avait pas compris Jean-Hilaire Aubame et c’est ce qui en a fait un perdant de l’Histoire.
Même si, une fois de plus, on va nous ressortir la théorie du complot français soutenant Léon Mba le valet de la France contre Aubame, le patriote.
Un autre mythe : entre ces deux leaders (Fangs) la fabrication des Français c’est Aubame, pas Léon Mba que les mêmes Français feront tout pour éliminer de la scène politique avant de réaliser, à la veille de l’Indépendance que leur poulain ne faisait pas le poids et était trop marqué Fang et de récupérer Léon Mba ensuite.
Au passage, aucun des deux ne votera pour l’indépendance en 1958. Leurs deux partis (BDG et UDSG) appelleront à voter Oui au vrai-faux référendum de de Gaulle en 1958. Le seul qui s’y opposera sera René-Paul Souzatte du PUNGA.
Mythe N°3 : Les Fangs sont les plus intelligents et les plus diplômés au Gabon
On l’entend tous les jours dans les bistrots comme dans les administrations : « les Fangs souffrent alors que ce sont les plus intelligents et les plus diplômés du Gabon ».
Où se trouve l’étude qui le démontre et qui l’a réalisée ?
Outre que personne ne peut démontrer une telle affirmation, comment peut-on, au 21ème siècle, tenir des propos aussi racistes ?
Une fois de plus, il s’agit d’une vieille construction coloniale qui a la peau dure.
Il y a autant de gens brillants que d’idiots finis chez les Fangs, comme dans toute communauté humaine. Sauf a dire qu’il existe un gêne de l’intelligence qui serait plus présent chez les Fangs que chez d’autres. Si c’était vrai, ça se saurait. Ne fut-ce qu’en Guinée Equatoriale où les Fangs ne sont opprimés par personne, on aurait tous les ans des bataillons d’inventeurs, d’artistes, des prix Nobel etc. Or, rien.
Cela n’est pas sérieux et cela relève surtout du nazisme le plus nauséabond.
Quoi d’étonnant qu’il y ait un grand nombre de diplômés d’origine fang ? Le nombre d’idiots, d’intelligents, de voleurs, de tricheurs ou d’assassin est normalement proportionnel à la taille du groupe concerné. Et rien n’indique que les fangs échappent à la règle.
Comment comparer le nombre de diplômés d’origine Ivéa ou Enenga (qui sont quelques centaines) à celui des Fangs ou des Punu qui sont des centaines de milliers ?
De la même, façon qu’il n’y aucune gloire à avoir été les premiers à croiser la route de l’homme blanc et partant à aller à son école, de la même façon il n’y a aucun mérite à être les plus nombreux. Se prévaloir de son nombre est un reflexe plus proche de l’animalité que de l’humanité.
Mythe N°4 : Les Fangs sont victimes du tribalisme mais ils ne sont pas tribalistes
L’air est connu, celui du pompier pyromane, celui des gens biens qui n’ont rien à se reprocher et pour qui, l’enfer c’est toujours les autres.
Quand on écoute ou lit certains, le tribalisme n’a qu’une seule forme d’expression : anti-fang. On en déduit donc que les Fang aiment d’un amour intense les autres Gabonais, que les Fangs ne se s’organisent jamais entre eux, que les Fangs ne privilégient jamais les Fangs au détriment des autres Gabonais, que les Fangs voudraient bien prendre époux ou épouse dans les autres communautés qui s’y opposent…
Qui peut croire à un tel conte de fée ?
La vérité nue est terrible : au minimum, les Fangs sont au moins aussi tribalistes que les autres communautés. En fouillant un peu, on peut même prendre le risque d’affirmer qu’ils constituent la communauté dans la laquelle le réflexe ethnique a été et demeure le plus vivace.
Attention : le seul fait d’être Fang ou Punu ne rend pas l’individu beau ou tribaliste ! Que les choses soient claires. Le tribalisme est social, il n’est pas génétique. Autrement dit, tous les Fangs ne sauraient être tribalistes.
Ceci dit, on ne peut s’empêcher de constater que la tendance au tribalisme, au repli sur la communauté, est très prononcé chez les Fangs du Gabon. Et ça ne date pas d’aujourd’hui, ni du règne d’Omar Bongo.
Cela fait plus de cinquante ans que nombre de Fangs, particulièrement ceux du Woleu-Ntem grandissent avec un sentiment d’exclusion et de rêves d’âge d’or n’ayant jamais existé encouragés par un fort désir de ne pas se diluer dans une identité autre que Fang. Or ce n’est pas en cultivant le mythe de la persécution qu’on devient semblable aux autres. Au contraire.
Combien de fois n’a-t-on entendu des Fangs du Gabon se plaindre de ce qu’ils seraient toujours obligés de prouver leur attachement au Gabon ? Un dénommé Firmin Obame Nguéma l’a encore confié à Jeune Afrique.
Réalité vérifiable ? Fantasme ? Sentiment diffus ? Difficile de répondre. Il reste que tant que nombre de Fangs continueront à se considérer plus Fang que Gabonais, ils ne pourront empêcher le soupçon. Tant que des Fangs gabonais chanteront la gloire de leur « parent » Obiang Nguéma Mbazogho, ils ne devraient pas s’étonner d’être suspects d’anti-Gabon.
On l’a vu à la veille et pendant la dernière CAN. Dans la presse écrite et en ligne, on a pu lire des personnalités Fangs gabonaises souhaiter l’échec de la CAN au Gabon et vanter les mérites de la Guinée Equatoriale. Marc Ona Essangui en fait partie avec tant d’autres. Comment ne pas être suspecté de cinquième colonne dans ce cas.
Quelle est la seule communauté qui dispose d’un réseau de journaux mobilisés pour la défense des « intérêts de la communauté » ?
Quel est le seul journal gabonais qui a cassé le tabou national en se proclamant « Echo du Nord » ? Comment être surpris que les autres doutent de la gabonité de gens qui tout en vivant et travaillant à Libreville produisent, à Libreville, un journal qui porte un tel titre, proprement honteux et scandaleux ?
En France, on connaît un grand quotidien régional qui s’appelle La Voix du Nord. Il a son siège dans le Nord de la France, à Lille. De même pour Le Parisien, Les Dernières Nouvelles d’Alsace ou Ouest-France.
Tous ces titres sont des quotidiens régionaux sans d’ailleurs assurer des intérêts régionaux. Ils donnent une information centrée sur la région de production. Rien n’a voir avec Echo du Nord. Alors ? Avant d’accuser les autres de vous ostraciser, vérifiez vos propres comportements.
Si on dressait le palmarès des cabinets ministériels et des administrations où domine la couleur ethnique du ministre concerné, il y a fort à parier que depuis l’indépendance ce soit les ministères dirigés par des originaires du Nord du pays qui occuperaient la plus haute marche. Que ceux qui doutent vérifient ne fut-ce que dans le gouvernement actuel puisque les nominations ont commencé il y a quelques semaines seulement.
A quelle communauté appartient un « politologue » qui a pu sans gêne pendant des mois inonder Le Mbandja d’articles dégoûtants censés montrer scientifiquement la grandeur des Fangs du Moyen-Ogooué et l’oppression dont ils seraient victimes depuis 50 ans ?
Comment se fait-il qu’aucun Fang ne ses soit levé pour dénoncer de tels papiers étalant la haine du Galwa ? Etonnez-vous ensuite de faire peur.
Quel est le seul homme politique « gabonais » qui a voulu vendre Mbanié à Obiang Nguéma Mbaosogho ? C’est Mamboundou ou Agondjo ? C’est bien André Mba Obame !
Quel est le seul homme politique « gabonais » qui ait menacé de sécession ? Est-ce Yembit ou Gondjout ? Evidemment c’est Yves Evouna qui est allé exciter les villageois dans le Nord avant que ces derniers ne le dénoncent à Léon Mba. Et nous ne sommes pas sous Bongo, mais 1958 !
Pour ceux qui ne vivent que dans les fables, un peu d’Histoire et donc de faits authentiques pour bien montrer qu’il n’y a absolument rien de nouveau sous le soleil du Gabon. Que le tribalisme dont tout le monde se gargarise aujourd’hui en accusant les autres est là depuis kala kala.
Partageons les débats de l’Assemblée Teritoriale du Gabon, séance du 18 octobre 1957 (journal des débats disposnible aux Archives Nationales) :
Raphaël Boubala : « Je voudrais répondre à mon collègue Ndong… De toutes façons vous nous direz toujours que nous ne sommes pas des Pahouins » ;
Yves Evouna : « Je mets engarde l’Assemblée contre des probables troubles… » ;
Raphaël Boubala : « M. Evouna, il n’y aura pas de troubles au Gabon ; s’il y en a, il n’y a que vous qui puissiez les introduire… » ;
François Méyé : « La façon dont le Conseil de Gouvernement va être composé n’est pas de nature à faire régner la paix entre les Gabonais, parce qu’il y a des discriminations de races… » ;
Mokoko : « Vous détestez la région de l’Ogooué-Ivindo… » ;
Yves Evouna : « Si la situation persiste, nous serons obligés de regagner le Cameroun… »
Sans commentaire !
Quelle autre communauté gabonaise s’organise avec autant d’indécence dans et hors du pays et notamment sur internet ?
Allez voir les sites suivants. Vous en sortirez avec, au choix, honte, dégout, pitié ou peur :
http://www.monefang.com/congres.html
http://be-fangbeti.fr-bb.com/t158-congres-de-mitzic
À titre d’exemple, voici ce qu’écrit un brave Fang gabonais masqué sous le pseudo Ortega en septembre 2009 : Gabon : Essigan (LBV) : Avis aux Fang 16-09-2009
16/09/2009 à 22h38 – mis à jour le 16/09/2009 à 22h40 | 2446 vues | 21 réactions
Ce message s’adresse essentiellement à tous les Fang du Gabon. Depuis que je crois avoir la capacité de penser les affaires du Gabon, je me rends compte qu’il y a une véritable difficulté à être Fang au Gabon. En effet, le Fang doit toujours prouver qu’il est gabonais comme les autres pour lever tout soupçons sur lui. Pour le reste des gabonais, le Fang représente un véritable danger, un cancer qu’il faut extirper du Gabon. Ici et là, on parle d’Unifang en parlant du congrès de Mitzic. Tout le monde peut fauter sauf un Fang. Au cours de la dernière présidentielle, j’ai vécu le fait d’être Fang comme une véritable difficulté. Oui au Gabon, il y a un problème à être Fang. Pour peu que Eyeghe Ndong et Mba Abessole s’alignent derrière Mba Obame, on a ressorti les choses comme le repli identitaire fang. On a évidement passé sous silence ou presque l’ACR. Mais à l’observation, si les résultats du HO sont exacts, où s’est opéré le repli identitaire? Mon cœur pleure. J’invite tous les Fang à quitter le Gabon, à chercher asile sous d’autres cieux. Ainsi, le Gabon ira de l’avant. Et si on nous refuse partout, pourquoi pas un suicide collectif ? On dispensera les Gabonais du Tout sauf Fang. Qu’en pensez-vous ?
(http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/09/16/1699814_gabon-essigan-lbv-avis-aux-fang-16-09-2009.html)
Et que dire de celui-ci-dessous (www.unifang.org), dirigé par une certaine Félicité Vincent, Franco-Gabonaise, et dans lequel se donnent à voir les André Mba Obame et autres Mengara. Appréciez la finesse du propos et le nationalisme des positions : Je pense que, nous devons être plus fort comme les juifs, créer un Etat fang, comme l’Etat Hébreu ! Un Etat fang maintenant, et non à un Messada, c’est un lieu en Israël ou les juifs avaient décidé le suicide collectif. Nous sommes Abel, et non Caïn ! Nous sommes Jésus, et non Judas Iscariote. Un conseil, mon frère, ayez espoir du changement. Les fondateurs du congrès de Mitzic ont laissés un espoir, et cet espoir est le point nodal de notre lutte, aujourd’hui, maintenant et demain ! Félicité VINCENT.
Georges Dougueli et Jeune Afrique nous ont montré la carte du « pays Fang », les illuminés d’UNIFANG en sont déjà à celle de leur futur Etat regroupant la Guinée Equatoriale, le Sud du Cameroun, le woleu-Ntem et une bonne partie de l’Estuaire : Le futur état d’Ayong Ekang
En passant, les plus perspicaces auraient noté que le logo de ralliement de tous les suprémacistes fangs est inspiré du drapeau équato-guinéen (les étoiles au-dessus de l’arbre Adzap) !
On se souviendra aussi que, le logo du candidat Mba Obame aux élections de 2009 n’était rien d’autre qu’une copie vert-jaune-bleu du logo du PDGE, le Parti Démocratique de Guinée Equatoriale d’Obiang Nguéma. Simple hasard ? Que doivent penser les autres Gabonais de tout ça ? Du bien ?
Mythe N°5 : Les Fangs sont ostracisé au Gabon
Si l’on en croit certains défenseurs du « peuple opprimé », du genre Florence Bernault ou (à une certaine époque) Pierre Péan, le repli entre soi des Fangs serait simplement la réponse aux frustrations dues à l’ostracisme qui frapperait systématiquement les membres de ce groupe. Encore un mythe que rien ne vient attester.
Depuis une quarantaine d’années, le Premier Ministre de ce pays est Fang, et depuis quelques mois du Woleu-Ntem.
Le Chef d’Etat-Major Général des Armées est Fang
Sur les 28 membres de l’actuel gouvernement, 6 sont Fang, combien en faudrait-il pour que les Fangs ne se sentent pas exclus ?
Le nouveau collège du CNC compte 3 Fangs sur 9. Combien en faudrait-il pour que les Fangs se sentent impliqués dans la marche du Gabon ?
Sur les 15 membres du Bureau de l’Assemblée nationale, 4 sont Fangs dont le 1er Vice-Président. Combien en faudrait-il pour ne pas se sentir méprisé ?
Faut-il continuer le décompte avec les secrétaires généraux, les directeurs généraux, les présidents de cour, les doyens, etc…
La question de fond : Pourquoi les Fangs mériteraient-ils plus ou moins que les autres ?
Pour quelles raisons, en effet, les Fangs devraient-ils avoir un traitement particulier, positif ou négatif ? Pourquoi ceux qui le méritent ne devraient-ils pas être promus ? Faut-il être obligé d’aimer les Fangs ? Faut-il être obligé de haïr les Fangs ? La réponse, dans tous les cas, est NON. Pourquoi aimer les Fangs ou les détester ? Aimer ou détester quelqu’un du fait de ses origines est une faute : ça s’appelle du racisme.
Où est-il écrit que le pouvoir politique au Gabon doit obligatoirement revenir à un Fang ? Pourquoi devrait-il en être ainsi ? A cause du nombre ?
En démocratie, on choisit les gouvernants en fonction de ce qu’ils peuvent faire, de ce qu’ils proposent à l’ensemble de la communauté nationale et non en fonction de la taille démographique du groupe d’origine. Prétendre le contraire, c’est s’enfermer dans le tribalisme le plus archaïque.
Que veulent les Gabonais ? Un chef, une élite qui assure le bien commun du peuple. Ils ne veulent pas d’un Fang, d’un Téké ou d’un Nzébi. Ils veulent d’un homme qui a une vision pour le pays, qui présente un projet qu’on accepte ou qu’on rejette. Point.
Sur ce point, est-il offensant de dire qu’en 2009, un seul candidat avait un projet de société construit ? La réalisation de ce projet est une autre histoire et les gabonais jugeront en 2016. Mais, si quelqu’un se souvient du projet de société d’André Mba Obame, de Zacharie Myboto ou de Jules Bourdès Ogouliguendé, qu’il nous l’apporte.
Dernière question : Au regard de la permanente revendication de certains Fangs on ne peut manquer de se demander que serait le Gabon si les Fangs avait pour foyer principal l’Ogooué-Maritime ? En effet, depuis 50 ans, c’est l’Ogooué-Maritime, par le pétrole, qui fait vivre tout le Gabon. Si le pétrole, l’uranium ou le manganèse se trouvait dans le G9 que dirait-on ?
Il est encore temps pour que tout le monde se reprenne. Que chacun saches raison garder. Que chacun soit, chaque jour, un peu plus Gabonais que la veille. Que chacun soit jugé, puni, promu pour ce qu’il fait et non pour ce qu’il est.
Il est temps pour les autres Gabonais de ne voir que des hommes, bon ou mauvais, en face d’eux et non des Fangs. Il est aussi temps que les Fangs se donnent à voir aux autres comme Gabonais, comme citoyen et tout simplement comme homme et non comme homme fang du Gabon. C’est la discipline à laquelle doivent s’attacher tous et chacun, d’où qu’il vienne ;
Chacun de nous vient de quelque part. Mais nul n’est obligé de porter en permanence son terroir en bandoulière.
Qu’un voleur soit d’abord un voleur et non un voleur fang ! Qu’un auteur soit d’abord un auteur et non un auteur fang. Qu’un footballeur soit d’abord un footballeur et non un footballeur fang.
A ce propos, est-on sûr de faire du bien à un jeune comme Pierre Emerick Aubameyang, en le cataloguant « footballeur fang » dans Jeune Afrique ?
Enfin, ce pays a déjà eu un Président Fang : Léon Mba. Le jour où un nouveau Léon Mba apparaitra, il sera Président de tous les Gabonais.
Mais tant que cette communauté ne suscitera que des piètres succédanés de Jean-Hilaire Aubame, on continuera à attendre le nouveau Léon Mba.
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