14/10/2012
Gabon: Ali Bongo Ondimba réaffirme l’importance de la paix, du développement économique durable et de la préservation de l’environnement
Kinshasa, le 14 octobre 2012 – A Kinshasa depuis 2 jours, pour participer au XIVe Sommet de la Francophonie, dont le thème cette année est « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale », le Président gabonais Ali Bongo Ondimba a réaffirmé l’importance de la paix, du développement économique durable et de la préservation de l’environnement pour construire l’avenir de l’Afrique mais aussi la nécessité de réformer la gouvernance internationale.
Au cours des travaux sur les « Enjeux environnementaux et économiques » qui se sont tenus ce dimanche 14 octobre, le Président Gabonais s’est exprimé sur la nécessité de trouver des solutions pour faire en sorte que, conflit, pauvreté et dégradation de l’environnement, des problématiques majeurs en Afrique, se transforment en un cercle vertueux de paix, développement économique durable et préservation de l’environnement.
Reprenant les propos de son homologue béninois Yayi Boni, Ali Bongo Ondimba, a déclaré que « l’Afrique a besoin de paix pour se développer » et pour envisager un « avenir qui repose sur des atouts économiques et environnementaux considérables ».
Mais, il est aussi nécessaire de « bâtir des économies robustes, fondées sur une meilleure valorisation des ressources naturelles, sur une plus grande résilience à la volatilité des prix des matières premières, sur une diversification des activités économiques et des partenariats et sur des ressources humaines bien formées ». « La lutte contre le chômage de la jeunesse doit en être le moteur ». a t il ajouté.
De plus, pour le chef d’Etat gabonais, une comptabilité entre les économies africaines et les contraintes environnementales majeures, auxquelles la planète doit faire face, à savoir le changement climatique, l’érosion de la biodiversité et la dégradation des sols, est primordiale.
« La faible empreinte écologique des pays africains membres de la Francophonie, constitue une opportunité de faire de l’espace francophone un exemple de développement durable ». Mais pour cela, les pays doivent bénéficier des savoirs et technologies pour un développement sobre en émission de gaz à effet de serre.
Le chef de l’Etat gabonais a ensuite ajouté que « l’Afrique a besoin d’une gouvernance environnementale mondiale qui soit opérationnelle et à la hauteur des enjeux ». Pour lui, il est important de réformer cette gouvernance internationale.
En effet, « la multiplicité des agences et des programmes ne permet pas d’atteindre la coordination et l’efficacité indispensable à la mise en œuvre des décisions internationales ». De plus, il existe un « manque de volonté politique au regard des lourdes menaces qui pèsent sur l’avenir de la planète, qui ne permet pas de changer les trajectoires actuelles ; pour preuve, le Monde s’inquiète de l’érosion galopante de la biodiversité indispensable à la vie, mais à ce jour, seuls 6 Etats ont ratifié le protocole de Nagoya », dont le Gabon. Enfin, parce que « la question des biens communs de l’Humanité, doit pouvoir trouver des réponses à la hauteur des inquiétudes et des aspirations des peuples à se développer ».
Le président a conclu son intervention en ajoutant qu’ « une Francophonie dynamique et audacieuse doit pouvoir permettre de contribuer à assainir la gouvernance environnementale mondiale actuelle pour en améliorer les performances».
Les chefs d’Etats et de gouvernements présents ont salué l’intervention du président gabonais qui renforce la déclaration de Kinshasa, adoptée à l’unanimité au terme de ces deux journées de travaux.
Ce XIVe Sommet de la Francophonie a été marqué par un consensus autour de toutes les questions à l’ordre du jour. La Francophonie s'est globalement engagée à soutenir l'Afrique dans tous les domaines, dans sa déclaration de Kinshasa en 60 points, résumant les engagements des 57 pays membres et 20 observateurs. De plus, tout comme le Président gabonais lors de son intervention à la 67e Assemblée Générale des Nations Unies de septembre dernier, l’organisation internationale de la francophonie a de nouveau plaidé pour " l'indispensable réforme du Conseil de sécurité " afin d’y " donner aux pays africains toute leur place ".
Le prochain sommet se tiendra en 2014 à Dakar, au Sénégal.
FIN
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.
La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.
Cette stratégie repose sur trois piliers :
• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org
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Gabon: Le président Ali Bongo Ondimba pose la première pierre de l’École des Mines
Moanda, le 12 octobre 2012 – S.E. Ali Bongo Ondimba, président de la République Gabonaise, chef de l’État, a posé la première pierre de l’École des Mines et de la Métallurgie de Moanda (Haut-Ogooué), vendredi 12 octobre 2012 en fin de matinée.
Accueilli sous un chaud soleil par les populations et les groupes de danseurs traditionnels, l’hélicoptère présidentiel s’est posé à 10h45 sur la terre rouge des hauts plateaux moandais.
Le chef de l’État a été rejoint pour cette cérémonie - premier événement des célébrations du cinquantenaire de la Comilog – par le Premier ministre, le ministre de l’Industrie et des Mines, le gouverneur de la province, des parlementaires ainsi que l’ambassadeur de France et les représentants des organismes de coopération.
Véritable école d’application d’envergure régionale destinée à former des techniciens supérieurs et des ingénieurs, l’EMMM recrutera dès septembre 2015 à Bac+2 pour conduire les étudiants à un niveau de licence professionnelle/technicien supérieur et à Bac+4 pour atteindre un niveau de maîtrise professionnelle/ingénieur, le tout dans des spécialités variées, de la géologie à la minéralurgie, de l’hydrométallurgie à la pyrométallurgie.
La première promotion de techniciens sera diplômée fin 2016 et la première promotion d’ingénieurs sera diplômée en juin 2017.
Audacieux projet du cabinet librevillois Maïssa-Architectures, l’établissement se présente pour l’heure sous la forme d’une maquette d’écrin minéral, tout en transparence et en découpes nettes et obliques, traversé de murs rideaux à ossature de bois.
Une création tendue vers la forêt environnante dans les courbes draineront les eaux de pluie et dégageront des volumes intérieurs naturellement ventilés par l’emprisonnement de l’air chaud dans des plénums.
L’École des mines et de la métallurgie de Moanda est un projet important qui s'insère dans la politique du " Gabon émergent " initiée par le président Ali Bongo Ondimba et qui répond à la volonté des autorités gabonaises de développer les compétences de ses cadres nationaux dans un secteur minier appelé à se développer.
À l’horizon 2020, le Gabon « doit devenir un pôle métallurgique avec un tissu de PME-PMI », indiquait en 2011 le président de la République. Le campus de l’EMMM, bénéficiera du savoir-faire du pôle Mines de Nancy qui pilotera un consortium composé de l’École nationale supérieure de géologie de Nancy, l’École des mines de Nancy, l’Université de Lorraine, l’École des mines de Paris, l’École des mines d’Alès, et l’Université de Montpellier II.
Comme l’a souligné, dans son allocution, le ministre de l’Industrie et des Mines Régis Immongault Tatangani, « l’avenir est dans la transformation du minerai au Gabon, afin de développer une chaîne de valeur autour d’une grappe d’entreprises sous-traitantes locales ».
Avant de poursuivre, à l’adresse de la Comilog : « Moanda hébergera un pôle de compétitivité où entreront en synergie les technologies extractives, l’ingénierie financière et l’espace cognitif ; pour cela, il nous faut des entreprises citoyennes qui prennent en compte le développement social et les codes environnementaux. »
Prenant la parole devant le président Bongo Ondimba, le PDG du groupe français Eramet-Comilog, Patrick Buffet, a souligné la nécessité de poursuivre « l’œuvre et l’esprit des bâtisseurs » à l’origine de la mise en exploitation du gisement de manganèse de Moanda il y a exactement cinquante ans.
« Comilog – qui demeure un des premiers employeurs du pays - va connaître une mutation et se tourner plus que jamais vers le futur, avec cette école exceptionnelle et le Complexe Métallurgique de Moanda (C2M) », dont le chantier a pu être visité par Ali Bongo Ondimba lors de cette même journée.
Concrétisation du vœu de feu le président Omar Bongo Ondimba de transformer localement les matières premières, ce site déployé sur 50 ha et opéré par 400 postes de travail produira à la fin 2013 quelque 65 000 tonnes de silicomanganèse et 20 000 tonnes de manganèse métal. Objectif : faire de Comilog un « leader mondial gabonais ».
FIN
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.
La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.
Cette stratégie repose sur trois piliers :
• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
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12/10/2012
Gabon: Le Président Ali Bongo Ondimba sur le front de la lutte contre la vie chère
Libreville, le 11 octobre 2012 – Le Président Ali Bongo Ondimba s’est rendu aujourd’hui dans des quartiers populaires de Libreville pour constater personnellement si ses directives de lutte contre la vie chère étaient appliquées. Face à des manquements, il a dénoncé le comportement de certains commerçants du secteur de la distribution et a appelé les consommateurs à la vigilance.
Engagé pour l’amélioration concrète des conditions de vie de ses concitoyens, le chef de l’Etat s’est rendu en premier lieu au Port Môle dans un supermarché San Gel et un magasin de ventes de gros.
En s’entretenant avec des consommateurs présents, il a pu constater que plusieurs produits alimentaires (viandes, surgelés) enregistraient une baisse sensible entre 10 et 15 %. Une baisse des prix rendue également visible par le système de double étiquetage mis en place et qui répond à la demande de l’Etat pour que les commerçants et distributeurs s’inscrivent dans une démarche transparente et responsable contre la vie chère.
Face aux questions du Président, des commerçants ont également expliqué que les prix de certaines catégories d’aliment, tels les produits laitiers, ne baissaient pas car bénéficiant déjà depuis près d’un an d’une mesure d’accompagnement de la part de l’Etat.
Le chef de l’Etat a ensuite effectué une visite dans le quartier de Mont-Boët où il a inspecté un magasin de ventes au détail et des étals où il a du constaté une situation différente. Les commerçants et les acheteurs avec lesquels le Président s’est entretenu n’ont pas pour leur part constaté de baisse et l’ont expliqué par le fait que certains intermédiaires ne répercutent pas la baisse dont ils bénéficient à leur niveau.
« Lorsque que l’Etat prend des mesures sociales pour aider nos concitoyens, il n’est pas normal que des commerçants véreux gagnent sur le dos de l’Etat et des Gabonais», a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba qui a appelé les associations de consommateurs à mettre en place des équipes pour vérifier sur le terrain la bonne application des mesures gouvernementales.
Des mesures concrètes pour lutter contre la vie chère
Le 6 septembre dernier, le Conseil des Ministres a pris la décision de suspendre les droits de douanes et la TVA, pour une durée de quatre mois à compter de septembre sur neuf groupes de produits. Il s’agit d’assurer une baisse effective des prix du poisson (frais et salé),de la viande (bovine et porcine), de la volaille (poule, poulet et dinde), du riz , du lait (poudre et concentré), des conserves de légumes (petits pois et tomates concentrées), des fruits et légumes, des pâtes alimentaires (spaghettis et macaronis), et des conserves de poisson (sardines et maquereaux).
Les coûts supportés par l'Etat gabonais à travers cette suspension sont de l'ordre de 11 milliards de FCFA. Ce coût constitue une aide à l’importateur qui a pour obligation de répercuter ce gain sur ses prix : il s’agit donc d’une subvention indirecte au consommateur de l’ordre de 2,75 milliards FCFA par mois.
Cette mesure s’inscrit dans un corpus d’actions convergentes tourné vers un seul et même objectif : faire la guerre à la vie chère.
* L’Etat a signé le 15 aout dernier, deux arrêtés gouvernementaux qui mettent en place un plafonnement des prix de 64 produits de consommation courante.
* Le Gouvernement a maintenu la subvention sur le prix de la farine pour éviter l’envolée des prix des produits tels que le pain. A cet égard, plus de cinq milliards quatre cent millions de francs CFA ont été alloués en 2011, pour six milliards trois cent millions de francs CFA attendus pour cette année, à la SMAG. Soit près de douze (12) milliards de francs CFA en deux ans.
* Un mécanisme de compensation a été mis en œuvre pour assurer au consommateur un prix raisonnable des produits tels que le riz blanc ou les produits laitiers. Le coût de cette mesure est évalué à près de 37 milliards de FCFA depuis sa mise en œuvre.
* Un taux de TVA réduit à 10 % a été appliqué sur de nombreux produits, en particulier le carburant destiné à la pêche. Ce qui revient à subventionner le gasoil à concurrence de deux milliards et demi de francs CFA par an.
* Une réduction de 15 % de la contribution spéciale sur le mètre cube d’eau, la réduction de 2,5% de la contribution spéciale sur le kilowatt/heure d’électricité, la réduction du prix du gaz butane à 5450 FCFA et la réduction de la redevance compteur sur les factures de consommation d’électricité.
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.
La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.
Cette stratégie repose sur trois piliers :
• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
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11/10/2012
Gabon: Conférence de presse du Porte Parole de la Présidence de la République , Alain Claude Bilie By Nzé
CONFERENCE DE PRESSE DU JEUDI 11 OCTOBRE 2012
ORDRE DU JOUR
I/- LES PRECISIONS SUR LE DEBAT RELATIF A L’INTRODUCTION DE L’ANGLAIS COMME DEUXIEME LANGUE AU GABON
II/- LA VISITE DE TRAVAIL ET D’AMITIE DU CHEF DE L’ETAT AU RWANDA
III/- AGENDA DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
A/- Sommet de la Francophonie à KINSHAHSA EN RDC : du 13 -14 octobre 2012
B/- Journées Européennes de Développement à Bruxelles au ROYAUME DE Belgique : les 16 et 17 octobre
C/- Visite inopinée du Chef de l’Etat dans certains centres commerciaux
D/-participation du Chef de l’Etat au cinquantième anniversaire de COMILOG
IV/- QUESTIONS DE SECURITE, D’HYGIENE ET DE SANTE PUBLIQUE
I/- LES PRECISIONS SUR LE DEBAT RELATIF A L’INTRODUCTION DE L’ANGLAIS COMME DEUXIEME LANGUE AU GABON
Au cours de notre dernière conférence de presse, j’ai annoncé que le Président de la République se rendrait à KIGALI au RWANDA du 5 au 6 octobre 2012.
Au lendemain de cette annonce, grande a été notre surprise d’apprendre par des médias surtout français que le GABON allait adopter l’Anglais comme deuxième langue et sortir progressivement de la Francophonie.
A ce sujet, il est à relever l’acharnement systématique et sans fondement de certains médias français à l’encontre du Gabon à l’occasion des choix politiques opérés par ce pays souverain.
Il est également à rappeler que le GABON compte parmi les Etats fondateurs de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT), ancêtre de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Le Gabon abrite le siège sous-régional de cette organisation pour l’Afrique Centrale, l’Océan indien et une partie de l’Afrique Australe.
Le Gabon a toujours pris part à tous les sommets de la Francophonie et entend y rester et affirmer sa place parmi les pays leaders de la langue française.
Sur les soixante quinze (75) Etats membres de l’OIF, le Gabon fait partie du groupe des trente deux (32) Etats qui ont adopté le Français comme langue officielle de travail. La constitution gabonaise l’a consacré en son article 2.
En outre, le Gabon de par sa multitude de langues locales utilise le Français comme langue d’échange dans la vie courante. C’est fort de toutes ces réalités que le Gabon ne saurait se soustraire, comme le prétend une certaine presse, de l’usage de la langue française.
Il est également à noter que le Gabon et la France ont adopté le principe des équivalences de plein droit de leurs diplômes. Il faut donc pour cela que les enseignements dispensés au Gabon soient arrimés à ceux donnés en France.
La France a pris de l’avance sur l’enseignement de l’Anglais, il est normal que le Gabon lui emboîte le pas. L’OIF, il faut le rappeler, poursuit entre autres buts la promotion de la diversité culturelle et linguistique.
Cette diversité doit se vivre par l’ouverture aux autres et aux autres langues. Tel est le choix fait par les hautes autorités gabonaises en introduisant l’enseignement de l’Anglais à partir du pré-primaire.
Ce choix délibéré résulte d’une consultation, les Etats Généraux de l’Education convoqués par le Président de la République dont les résolutions ont abouti au vote de la loi n°21/2011 du 14 février 2012 portant orientation générale de l’éducation, de la formation et de la recherche.
En son article 6, cette loi stipule que : « Les curricula, les offres de formation, les infrastructures et les équipements d’enseignement et de formation, doivent, à cet effet, permettre, selon les niveaux, l’appropriation des connaissances et des compétences en matière :
- de formation à la citoyenneté sociale, sociétale, civique et environnementale ;
- de langues locales ;
- de Français ;
- d’Anglais dès le pré-primaire ;
- d’une deuxième langue étrangère dès la sixième, au choix entre l’espagnol, l’arabe, l’allemand, le mandarin, le kiswahili, le russe ou le portugais ;
- des sciences et technologies ;
- des disciplines d’éveil ;
- des technologies de l’information et de la communication ;
- d’activités socio-éducatives et sportives ».
Sur la scène internationale, la maîtrise de plusieurs langues, dont l’anglais, est un atout indéniable dans le cadre des échanges dans un monde de plus en plus globalisant.
Cette réalité est vivante dans l’espace francophone où nombre de pays s’expriment dans des langues autres que le français lors des grandes rencontres internationales comme ce fut le cas, en septembre 2011, au cours du débat général de la 66ième session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
En effet, sur 72 pays membres de l’OIF présents à ces assises, 21 se sont exprimés exclusivement en Anglais, 5 partiellement en français et 21 autres dans des langues tierces.
Seulement 22 Etats dont le GABON se sont exprimés entièrement en français, marquant ainsi leur attachement à la langue française et à la Francophonie.
L’usage d’une autre langue n’a jamais posé de problème au sein de la famille francophone car l’OIF admet comme membres des pays dont la langue officielle n’est pas le français.
C’est le cas du Vietnam, membre de l’OIF depuis 1970 et qui a pour langue officielle le vietnamien. Ce sont aussi les cas de la Géorgie et du Ghana qui ont respectivement pour langues officielles le géorgien et l’anglais.
En résumé Le Gabon a pris une loi qui introduit l’enseignement de l’anglais dès le pré-primaire, il est normal, pour cela, que nous examinons des modèles qui existent en la matière de par le monde.
En outre, le Président de la République a décidé de diversifier nos partenaires au développement et ceci passe par la maîtrise des langues les plus parlées dans le monde.
II/- LA VISITE DE TRAVAIL ET D’AMITIE DU CHEF DE L’ETAT AU RWANDA 2012
Le Président de la République gabonaise, Ali BONGO ONDIMBA, a effectué une visite officielle de travail et d’amitié, du 5 au 6 octobre dernier à KIGALI au RWANDA, sur invitation de son homologue Paul KAGAME.
Les présidents gabonais et rwandais ont mis à profit ce séjour pour réchauffer et raffermir des liens de coopération qui unissent nos pays depuis les années 70.
Ils ont à cet effet passé en revue les différents accords signés entre le Gabon et le Rwanda. Il s’agit de :
- l’accord général de coopération signé le 30 septembre 1976 à Libreville ;
- l’accord relatif à la libre circulation des personnes, des biens, à l’emploi et à l’établissement signé le 30 septembre 1976 à Libreville ;
- l’accord commercial signé le 30 septembre 1976 à Libreville ;
- l’accord de coopération culturelle signé le 30 septembre 1976 à Libreville ;
- l’accord relatif au transport aérien signé le 30 septembre 1976 à Libreville ;
- l’accord inter universitaire entre l’Université des Sciences de Masuku et l’Université du Rwanda signé à Kigali le 03 août 1989 ;
- l’accord de coopération inter universités entre l’UOB et l’Université du Rwanda signé à Kigali le 03 août 1989 ;
- l’accord relatif au transport aérien signé à Kigali le 19 mai 2011 ;
- l’accord relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques, officiels ou de service signé à Kigali le 19 mai 2011 ;
- l’accord entre l’Agence de Promotion des Investissements du Gabon et l’Office pour la Promotion du Développement du Rwanda signé à Kigali le 19 mai 2011.
III/- AGENDA DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
A/- Sommet de la Francophonie à KINSHAHSA EN RDC : du 13 -14 octobre 2012
Le Sommet de Kinshasa qui aura lieu les 13 et 14 octobre 2012, marque la XIVème Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements des pays ayant le français en partage.
Le thème de ce sommet est : « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à/dans la gouvernance mondiale ». Le Chef de l’Etat gabonais prendra part à ces assises.
Selon le programme officiel, la journée du 13 octobre sera consacrée à la phase protocolaire marquée, entre autres, par la cérémonie d’ouverture et la passation des pouvoirs entre la Suisse et la RDC qui préside le sommet.
La journée du 14 octobre est principalement réservée aux communications sur les thèmes suivants :
1. Langue française, diversité culturelle et éducation
2. Enjeux environnementaux et économiques
3. L’Afrique dans la Francophonie et dans la gouvernance mondiale
Ces communications seront suivies de celles de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie et des Etats associés.
B/- Journées Européennes de Développement à Bruxelles au ROYAUME DE Belgique : les 16 et 17 octobre
CONTEXTE
Les Journées Européennes de Développement 2012 sont des forums internationaux d’affaires sur la coopération pour le développement.
Elles sont l’occasion, pour un grand nombre de décideurs du monde de débattre et d’émettre des recommandations, proposer des modèles innovants et des approches nouvelles de partenariat public privé, susceptibles de contribuer à la création d’opportunités économiques pour les pays en voie de développement.
Ces journées sont nées de la volonté de la Commission Européenne de voir accroitre l’impact de sa politique de développement.
Ainsi, en 2011, la Commission Européenne met en place des mécanismes devant lui permettre de remplir les objectifs suivants en faveur des Etats en voie de développement :
- Accroître la compétitivité du secteur privé en renforçant la capacité institutionnelle et économique;
- Mener un plaidoyer en faveur d’un cadre législatif de réformes régulatrices et sa mise en œuvre – impliquant le recours aux technologies de l’information comme support de croissance dans tous les secteurs ;
- Faciliter l’accès aux affaires et services financiers et promouvoir les politiques industrielles innovantes.
ENJEUX
Pour cette édition 2012, on note particulièrement la participation de décideurs africains de la nouvelle génération, dont le Président Ali BONGO ONDIMBA du Gabon et le Président Macky SALL du Sénégal.
Ceci est un signal fort qui marque l’ambition de ces hommes d’Etat à participer pleinement à la croissance du secteur privé du continent africain et à rappeler le positionnement stratégique de ce continent sur l’échiquier économique mondial hautement représenté à cette occasion.
Les leaders africains vont donc à l’occasion identifier les moyens par lesquels l’aide européenne au développement peut aider à la promotion du secteur privé et à la création d’un environnement d’affaires plus propice en Afrique, pour mieux lutter contre la pauvreté dans le continent.
C/- Visite inopinée du Chef de l’Etat dans certains centres commerciaux.
Dans le but de trouver une solution idoine à la flambée des prix observée dans notre pays depuis un certain temps, le Gouvernement a opté pour le plafonnement des prix d’une soixante-dizaine de produits de première nécessité.
Un mois plus tard, le Président de la République a procédé ce matin à une visite inopinée de certains établissements commerciaux massivement fréquentés par les gabonais (SAN GEL, CKDO GEANT, etc.).
Cette visite avait pour objectif de constater l’effectivité de la baisse des prix de certains produits de grande consommation sur le terrain après les mesures prises par l’Etat gabonais.
Il faut rappeler que le Chef de l’Etat, dans le souci permanent de créer des conditions de vies meilleures à tous les gabonais, sans distinction de couches sociales, a voulu par cette descente de terrain, toucher du doigt la situation réelle sur le marché.
Le constat est acceptable mais, nous le savons tous, dans notre pays la problématique de la baisse et du respect des prix homologués est toujours nourrie par deux difficultés : le respect des mesures par les commerçants et la probité de certains agents contrôleurs qui ne font pas souvent correctement leur travail.
Le Ministère du Commerce, par sa Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation devrait effectivement veiller au respect des prix homologués.
D/-Participation du Chef de l’Etat au cinquantième anniversaire de COMILOG
Le Président de la République, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA se rendra prochainement à Moanda où la Compagnie Minière de l’Ogooué (COMILOG) fêtera ses 50 ans de présence au Gabon. Le Chef de l’Etat mettra à profit son séjour pour se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de l’Ecole des mines.
IV/- Questions de sécurité, d’hygiène et de santé publique
A/-Destruction d’un stock de munitions
L’armée gabonaise a procédé le lundi 8 octobre dernier à la destruction de stocks de munitions dans à AYEME sur la Nationale. Cette opération prévue de longue date s’est déroulée en présence de certains personnels de l’Ambassade de France.
L’objectif de cette opération basée sur les principes de précaution, de prévention et de prudence visait à débarrasser les stocks des munitions hors d’usage et donc susceptibles de représenter un danger potentiel.
Rappelons que le principe de précaution, emprunté au domaine de l’environnement et de la santé vise les risques dont ni l’ampleur, ni la probabilité d’occurrence ne peuvent être calculés avec certitude.
Le principe de prévention vise les risques avérés, ceux dont l’existence est démontrée ou connue sans toutefois qu’on puisse estimer la fréquence d’occurrence.
Enfin, le principe de prudence vise quant à lui des risques avérés dont on peut estimer la fréquence d’occurrence.
C’est donc dans un souci de sécurisation des installations que cette action a été menée sur plusieurs éléments notamment :
- 387 fusils
- Des roquettes
- RPC 7
- Des obus de mortiers et d’engins blindés
- Des bombes
- Des munitions de petits calibres
Par ce type d’opérations qui entre dans le cadre de la gestion des stocks des munitions et autres types d’armements, il va sans dire que l’Etat Gabonais accorde la plus haute importance à la sécurité des biens et des personnes vivant sur son territoire.
B/- Hygiène et santé publique: état d’insalubrité de Libreville
Avec la rentrée scolaire, la circulation des personnes et des véhicules a repris activement dans les rues de Libreville. Malheureusement, tout le monde a pu se rendre compte de l’état d’insalubrité dans lequel se trouvent la majorité des quartiers de Libreville.
Le Chef de l’Etat, scandalisé par cet état de décrépitude de la ville au regard des tas d’immondices qui jonchent les rues de notre capitale, a tenu à marquer son indignation face à cette situation de délabrement de la ville d’une part, et dénonce avec la plus grande fermeté l’incapacité des différents acteurs du dossier à trouver des solutions pérennes afin de garantir l’assainissement de la ville.
Il est vrai que ce dossier relève du gouvernement, de l’Hôtel de ville de Libreville et des partenaires privés commis à l’enlèvement des déchets ménagers.
Toutefois, au regard de la gravité de la situation, car l’état d’insalubrité régnant, ajouté au retour des pluies en cette période de rentrée scolaire, augmentent de façon critique le risque de maladies, le Président Ali BONGO ONDIMBA qui a pour mission de protéger l’intégrité du territoire, mais également la santé des populations, interpelle les différents acteurs du dossier de l’assainissement de la ville afin qu’ils prennent leurs responsabilités, chacun en ce qui le concerne, en vue de trouver dans les meilleurs délais des solutions à ce problème de santé publique.
A l’heure où le Gabon s’active dans la réalisation des projets de sa nouvelle politique urbaine, dans la lignée du Gabon Emergent visant à offrir un cadre de vie décent à tous les gabonais, le Chef de l’Etat réitère sa préoccupation de voir la ville de Libreville débarrassée une fois pour toutes de ces déchets ménagers qui ternissent la beauté de notre capitale et démontre l’incapacité des acteurs en charge du dossier de mener à bien les missions pour lesquelles ils ont été désignés.
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05/10/2012
Gabon: Un Conseiller du Président échappe de nouveau à une tentative d'assassinat à son domicile
Après avoir échapper de justesse à un assassinat par Franck Nguéma , DG de TV+ ( chaine nazi-fasciste d'André Mba Obame):
http://legabonemergent.nordblogs.com/archive/2012/09/29/g... ,
le Conseiller du Président Raphael Ntoutoume Nkoghe échappe de nouveau à une nouvelle tentative d'assassinat , cette fois , à son domicile.
En effet , cette nuit du jeudi 4 au vendredi 5 octobre 2012 , un commando de barbouzes engagoulés et armés jusqu'aux dents ont pénétrés dans le domicile du Conseiller du Président Raphael Ntoutoume Nkoghe .
N'ayant pu pénétrer dans la maison , les barbouzes ont massacrés sauvagemment tous les animaux qui étaient élévés dans le poulailler du jardin , en guise d'intimidations et de mise en garde.
Des évènements comme celui-ci où des gens cagoulés viennent faire des massacres, prouvent bien qu’il y a de grandes violences programmés par les chefs du gang nazi-fasciste de l'ex UN.
Un mode opératoire qui laissent clairement apparaître les méthodes de la gestapo familiers à nos nouveaux opposants moutouki.
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Gabon: Communiqué final du conseil des ministres du Jeudi 04 Octobre 2012
A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a salué la vaillance et la détermination de l’Homme d’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA qui, fidèle à la dynamique effectivement impulsée, pour la concrétisation du programme national « l’Avenir en Confiance » sillonne inlassablement les continents, affirmant son attachement indéfectible à l’Etat de droit, au respect des Institutions, au bien être des populations et au développement de notre pays.
En effet, dans le cadre de l’intense actualité diplomatique, qu’il déploie depuis son accession à la magistrature suprême, le Président de la République Chef de l’Etat, s’est tour à tour rendu aux Etats-Unis d’Amérique et à Cuba.
A New York, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a pris une part effective à la 67è Assemblée Générale des Nations Unies.
Face aux défis auxquels fait face la Communauté Internationale, le Président de la République Chef de l’Etat du haut de la tribune des Nations Unies a prôné la coopération entre les Etats ainsi que la prise en compte des aspirations légitimes et existentielles des peuples.
Le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBAa réaffirmé la volonté politique du Gabon à œuvrer pour la démocratie, le respect des droits de l’homme, le dialogue politique dans le respect somme toute évident et indispensable des Institutions en place et des lois en vigueur.
Le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA,a réaffirmé à cette occasion son engagement à explorer toutes les pistes qui peuvent contribuer au maintien de la paix, don précieux légué par Son Illustre Prédécesseur au Gabon ; et à rechercher nos dénominateurs communs et nos différences positives, en vue de l’affirmation de la souveraineté des Etats.
Pour le Président de la République, Chef de l’Etat, l’enracinement de l’Etat de Droit repose sur une justice indépendante, impartiale, permettant de garantir la paix sociale et la sécurité.
Le Président de la République, Chef de l’Etat n’a pas manqué de faire savoir que la priorité majeure demeure la satisfaction légitime des aspirations existentielles et universelles des populations.
La présence du Président de la République Chef de l’Etat à la 67è Assemblée Générale des Nations Unies démontre, sil en était encore besoin, l’intérêt qu’il accorde à une démocratie multilatérale à la faveur d’une tribune qui réunit la plupart des pays du monde.
En marge des travaux, le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui poursuit irréversiblement une politique de diversification de l’économie, a profité de son séjour à New York pour faire la promotion des opportunités d’investissement dans notre cher pays.
Par ailleurs, le Président de la République Chef de l’Etat a accordé une audience au Secrétaire Exécutif de l’ONUSIDA. Au cours de cet échange, Monsieur SIDIBE, a présenté un bilan de la résolution 1983 et émis le vœu de voir le Président de la République prendre le leadership de cette résolution historique sur le thème : « Impact de la pandémie du VIH/SIDA sur la paix et la sécurité internationale ».
A cet effet, le Président de la République Chef de l’Etat a marqué son accord pour l’organisation d’une conférence à Libreville, rappelant la nécessité impérieuse d’apporter une réponse internationale pour enrayer la propagation du VIH/SIDA à travers le monde, notamment lors des conflits armés.
A la Havane, le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Raoul CASTRO et Son Homologue Ali BONGO ONDIMBA, ont échangé sur les récentes réformes engagées dans leurs pays respectifs. Les deux homologues ont exprimé la nécessité d’améliorer et d’intensifier leurs relations bilatérales.
Dans cette optique, un partenariat sur le plan sanitaire a été enrichi et formalisé, en vue de l’éradication de certaines pandémies. Une convention relative au renforcement et à la dynamisation de la brigade médicale cubaine composée de nombreux médecins et pharmaciens déjà présents dans des unités sanitaires depuis le premier accord datant de l’année 2004, convention portant également sur les bourses de formation, a été signée.
Ces séjours du Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, permettent ainsi d’amplifier le rôle et la place de notre pays au sein des organismes internationaux notamment ceux du système des Nations Unies, et de consolider les liens de coopération avec nos différents partenaires, conformément à l’axe numéro 4 de notre programme de Société « l’Avenir en Confiance ».
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté les trois (3) projets de textes suivants :
· le projet de loi instituant la Charte Culturelle en République Gabonaise ;
· le projet de décret portant modification de certaines dispositions du décret n° 000453/PR/MCAEP du 23 Mai 2006 fixant la tarification des redevances des droits d’auteur ;
· le projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale de Promotion Artistique et Culturelle.
Pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, le premier texte dispose que la culture et le droit à la culture font partie intégrante des droits de l’Homme, et que la coexistence des cultures et le vouloir vivre ensemble sont le creuset de l’unité nationale.
S’agissant du deuxième texte, il modifie respectivement les articles 3, 4, 7, 13 et 15 du décret n° 000453/PR/MCAEP du 23 Mai 2006 susvisé.
Aussi, se lisent-ils désormais ainsi qu’il suit :
« Article 3 nouveau : Tarif A2 : Ce tarif est relatif à l’utilisation des œuvres de l’esprit dans la réalisation et la diffusion d’éléments publicitaires sonores et/ou visuels au moyen des panneaux et véhicules publicitaires.
La conception d’éléments publicitaires utilisant les œuvres de l’esprit est obligatoirement assujettie à une licence délivrée par le Bureau Gabonais des Droits d’Auteur et des Droits Voisins (BUGADA).
Tarif C : Ce tarif est relatif à l’édition d’œuvres littéraires et assimilés.
Un timbre fourni par le BUGADA doit être fixé de façon visible sur les phonogrammes et les vidéogrammes.
Les distributeurs sont tenus, avant tout dédouanement de marchandise, de se prémunir d’une quittance du BUGADA ».
« Article 4 nouveau : Les redevances des droits d’auteur et des droits voisins sont versées dans un compte ouvert au nom du BUGADA au Trésor Public ».
« Article 7 nouveau : Toute reproduction mécanique est subordonnée au paiement préalable au BUGADA d’un droit appelé : droit mécanique »
« Article 13 nouveau : L’exploitation ou l’utilisation en public d’une œuvre littéraire, scientifique ou artistique protégée aux termes de la loi n° 1/87 du 29/7/1987 instituant la protection du droit d’auteur et des droits voisins en République Gabonaise est soumise à l’autorisation du BUGADA.
Cette autorisation est délivrée après la demande d’exploitation formulée par le requérant et l’acquittement par ce dernier des redevances des droits d’auteur y relatives ».
« Article 15 nouveau : La perception des redevances des droits d’auteur et des droits voisins est effectuée par le BUGADA.
Toutefois, les services compétents chargés de la perception peuvent avoir recours aux autres services de l’Etat ».
Le troisième texte, quant à lui, vient combler un vide juridique existant aussi bien dans la structure que dans les missions dévolues à l’Agence Nationale de Promotion Artistique et Culturelle (ANPAC).
Pour son fonctionnement, l’ANPAC est composée :
· d’un Conseil d’Administration ;
· d’une Direction Générale comprenant quatre (4) Directions et douze (12) Services.
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui les a adoptés, un projet de loi et un projet de décret :
· projet de loi portant modification de certaines dispositions de la loi 7/96 du 12 Mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques ;
· projet de décret déterminant les mentions obligatoires devant figurer sur la carte d’électeur.
S’agissant du projet de loi, les modifications apportées résultent de l’application de la biométrie dans notre système électoral et concernent essentiellement :
· la définition des termes « enrôlement » et « inscription » ;
· la durée de l’enrôlement ;
· la réduction des délais de réclamation et de recours ;
· les autorités compétentes pour la confection de la liste électorale ;
· la nature des données à collecter lors de l’enrôlement ;
· la juridiction compétente : le Conseil d’Etat à la place des tribunaux administratifs.
Au terme de cette loi, les dispositions des articles 37, 38, 39, 40, 45, 46, 48, 50, 115, 116, 117 et 118 de la loi 7/96 susvisée se lisent désormais comme suit :
« Article 37 nouveau : Au sens de la présente loi, on entend par :
- enrôlement : l’opération de collecte des données relatives à l’état-civil et aux données à caractère biométrique des citoyens en vue de leur inscription sur la liste électorale ;
- inscription : l’opération qui consiste à enregistrer sur la liste électorale les citoyens remplissant les conditions pour être électeur.
Chaque électeur s’enrôle dans une seule circonscription électorale et dans un seul centre de vote.
Lors de son enrôlement, il est procédé au recueil et à l’enregistrement de son identité. L’identité comporte les informations relatives à l’état-civil et à celles permettant l’identification, notamment la photographie et les empreintes digitales.
Les conditions et modalités d’application des dispositions relatives à l’identification sont fixées par voie réglementaire.
La liste électorale est permanente. Elle est établie par le Ministère de l’Intérieur sur la base des données personnelles sus-mentionnées collectées par les autorités administratives compétentes dont la liste sera fixée par voie réglementaire, avec la participation des représentants de la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente.
Cette liste fait l’objet d’une révision annuelle avec la participation des représentants de la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente.
La durée de l’enrôlement est de quarante cinq jours. Celle-ci peut faire l’objet d’une prorogation dont la durée est fixée par arrêté du Ministre chargé de l’Intérieur. Cette prorogation ne peut excéder quinze (15) jours.
Pour l’accomplissement des formalités précitées, des commissions d’enrôlement sont mises en place dans chaque province par le Gouverneur. Elles comprennent, outre les représentants de l’Administration, ceux désignés par la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente.
Les compétences et modalités de fonctionnement de ces commissions sont fixées par voie réglementaire.
En cas d’élection présidentielle anticipée, la période d’enrôlement est fixée par voie réglementaire. Des commissions d’enrôlement sont mises en place à cet effet dans chaque mission diplomatique et consulaire du Gabon par le Chef de la mission.
En cas d’élection partielle des députés, des sénateurs ou des membres des conseils locaux, la liste de la dernière élection politique tient lieu de liste du scrutin considéré, sous réserve des corrections nécessaires ».
« Article 38 nouveau : les électeurs décédés sont radiés de la liste électorale aussitôt que l’acte de décès a été dressé. Tout électeur a le droit d’exiger cette radiation ».
« Article 39 nouveau : Toutes les réclamations sont inscrites par ordre chronologique sur un registre après présentation du récépissé d’enrôlement.
Il est procédé à l’authentification du récépissé d’enrôlement de l’électeur par l’autorité administrative dont dépend la commission d’enrôlement concernée.
Les réclamations doivent être formulées auprès de l’autorité administrative locale dans un délai de quarante-huit heures à compter de la date d’affichage de la liste électorale provisoire.
L’autorité administrative locale saisie, transmet les réclamations au Ministre chargé de l’Intérieur dans un délai de quarante-huit heures.
Le Ministre chargé de l’Intérieur statue sur les réclamations qui lui sont présentées dans un délai de trois (3) jours à compter de sa saisine.
La décision du Ministre chargé de l’Intérieur est notifiée à l’intéressé dans un délai de trois (3) jours.
En cas d’élection présidentielle anticipée, les délais de réclamation sont fixés par voie réglementaire ».
« Article 40 nouveau : L’électeur qui conteste la décision du Ministre chargé de l’Intérieur peut exercer un recours devant le Conseil d’Etat, conformément aux dispositions des articles 115 à 118 de la présente loi.
Le Conseil d’Etat connaît également des recours des personnes résidant à l’étranger ».
« Article 45 nouveau : L’enrôlement d’un citoyen donne lieu à la délivrance d’un récépissé d’enrôlement ».
« Article 46 nouveau : Doivent figurer sur la liste électorale : le numéro d’ordre, le code électeur, l’identifiant unique, le nom patronymique, le nom d’épouse s’il y a lieu, les prénoms, la profession, le domicile ou la résidence, la date et le lieu de naissance et la photographie de l’électeur ».
« Article 48 nouveau : Sont inscrits sur la liste électorale d’une circonscription ou d’une section électorale, les citoyens gabonais des deux sexes remplissant les conditions suivantes :
- avoir dix huit (18) ans révolus ;
- jouir de ses droits civils ;
- être né dans la circonscription électorale ou, avoir un domicile ou une résidence notoirement connue depuis douze (12) mois, ou y posséder des intérêts économiques notoirement connus ou des intérêts familiaux régulièrement entretenus.
L’enrôlement se fait sur présentation :
Pour les citoyens gabonais d’origine :
- d’un acte de naissance légalisé ou d’un jugement supplétif et de la carte nationale d’identité s’il y a lieu.
Pour les citoyens gabonais naturalisés :
- d’un décret de naturalisation et un certificat d’authenticité délivré par la Présidence de la République ou d’un jugement de naturalisation et un certificat de conformité délivré par la juridiction compétente.
Pour les citoyens gabonais nés à l’étranger
- d’un acte de naissance dressé par l’autorité diplomatique ou consulaire gabonaise habilité, ou d’un acte de naissance transcrit par une commune gabonaise.
Au moment de l’enrôlement, sont relevés, le nom patronymique, le nom d’épouse, s’il y a lieu, les prénoms, la date et le lieu de naissance, le domicile ou la résidence, la profession, l’adresse, le centre de vote et les données biométriques nécessaires à l’identification de l’électeur.
« Article 50 nouveau : Nul ne peut être enrôlé dans plusieurs centres de vote. En cas d’enrôlements multiples, l’électeur est maintenu d’office sur la liste électorale de son premier enrôlement. »
« Article 115 nouveau : Tout auteur d’une réclamation concernant l’enrôlement qui conteste la décision intervenue peut, conformément aux dispositions des articles 39 et 40 de la présente loi, exercer un recours devant le Conseil d’Etat dans un délai de huit (8) jours à compter de celle-ci. »
« Article 116 nouveau : Le Conseil d’Etat saisi d’un recours notifie la requête aux parties intéressées dès réception et statue dans les cinq jours, après communication de la date de l’audience à toutes les parties au plus tard quarante huit (48) heures avant sa tenue. »
« Article 117 nouveau : En cas de doute sur la nationalité de l’auteur de la demande d’enregistrement sur une liste électorale ou dans le cas d’une question préjudicielle touchant l’état des personnes, le Conseil d’Etat est seul compétent pour recevoir la requête en contestation. Il renvoie les parties devant le tribunal compétent, à charge pour elles de justifier de leur diligence dans un délai de huit (8) jours. »
« Article 118 nouveau : Le Conseil d’Etat statue en premier et dernier ressort. Les règles de procédure applicables sont celles prévues par la présente loi et celles prévues par le code civil et le Code des juridictions administratives.
Toutefois, le recours du contentieux électoral n’est pas soumis au recours administratif préalable. »
Quant au projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 53 de la loi n° 7/96 du 12 Mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections, il détermine les mentions obligatoires devant figurer sur la carte d’électeur à savoir la photographie, la profession, l’identifiant unique. Aussi, dispose-t-il de ce que la carte d’électeur comporte les mentions suivantes :
Au recto à droite :
- la dénomination de l’Etat ;
- la devise de la République ;
- les armoiries de la République ;
- l’emblème de la République ;
- le timbre du Ministère de l’Intérieur ;
Au recto à gauche :
- les cases relatives au scrutin ;
- les recommandations relatives à l’utilisation de la carte d’électeur ;
Au verso à droite, les données suivantes concernant le titulaire :
- la photographie ;
- les noms et prénoms du titulaire ;
- la date et le lieu de naissance ;
- la profession ;
- le domicile ou la résidence ;
- la signature ;
Au verso à gauche :
- la province ;
- le centre de vote ;
- le bureau de vote ;
- le code électeur ;
- l’identifiant unique ;
- la date d’établissement de la carte d’électeur ;
- la signature et le cachet du Ministre chargé de l’Intérieur.
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
Suite à la présentation conjointe du Ministre de l’Economie et du Ministre du Budget, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi déterminant les ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2013.
Pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, ledit projet de loi fixe les ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2013 à trois mille cent quarante et un milliards deux cent millions (3.141.200.000.000) F CFA qui se décomposent comme suit :
POUR LES RESSOURCES :
· les ressources propres sont évaluées à deux mille six cent trente deux milliards cinq cent millions (2.632.500.000.000) FCFA et les ressources d’emprunt à cinq cent huit milliards sept cent millions (508.700.000.000) F CFA ;
· les ressources propres se décomposent en recettes pétrolières estimées à mille quatre cent quarante deux milliards quatre cent millions (1.442.400.000.000) F CFA ;
· les recettes hors-pétrole quant à elles sont arrêtées à mille cent quatre vingt dix milliards cent millions (1.190.100.000.000) F CFA.
S’AGISSANT DES CHARGES :
· dépenses de fonctionnement s’élèvent à mille trois cent trente neuf milliards sept cent millions (1.339.700.000.000) FCFA ;
· charges de la dette publique sont arrêtées à cinq cent huit milliards cinq cent quatre vingt douze millions quatre cent vingt neuf mille cent cinquante huit (508.592.429.158) FCFA ;
· dépenses d’investissement s’élèvent à mille soixante huit milliards cinq cent millions (1.068.500.000.000) FCFA ;
· Prêts – Avances et Dépôts pour deux cent vingt quatre milliards quatre cent sept millions cinq cent quatre vingt cinq mille trois cent quarante sept (224.407.585.347) FCFA.
Ce projet de loi s’inscrit dans le sens de la poursuite de la mise en œuvre du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE)qui traduit la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat d’accélérer la transformation de notre économie en vue de relever la croissance, renforcer le secteur social et faire du Gabon un pays Emergent à l’horizon 2025.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord à la demande d’accréditation de Monsieur Comlan Alain GODONOU, en qualité de Directeur du Bureau Régional de l’UNESCO à Libreville.
MINISTERE DE LA SANTE
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui en a pris acte, la liste nationale des médicaments et dispositifs médicaux essentiels en Dénomination Commune Internationale (DCI).
Cette liste, cadre de référence pour les médicaments destinés aux structures sanitaires du pays, tient compte des priorités de santé publique, des avancées technologiques, pharmaceutiques et thérapeutiques.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Le Conseil des Ministres a approuvé le déroulement de la 8ème édition de la « Tropicale Amissa BONGO », du 14 au 20 Janvier 2013 comportant sept (7) étapes.
De plus, le Conseil des Ministres a autorisé le Ministre à procéder à la signature du projet de partenariat entre le Gouvernement de la République Gabonaise et l’Université de l’Orégon (USA) et à organiser, du 05 au 13 Novembre 2012, à Libreville, le 16ème Concours d’Agrégation de Médecine humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine vétérinaire et productions animales.
MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a approuvée, la Stratégie Nationale et le Plan d’actions de gestion du conflit homme – faune dans notre pays.
Elaborée avec l’appui de l’Organisation Mondiale pour l’Alimentation (FAO), cette stratégie vise à long terme à atténuer les conflits homme – faune en vue de concilier la conservation de la faune sauvage et la sécurité alimentaire à l’horizon 2018. Elle s’articule autour de huit (8) axes suivants :
1- gérer de façon efficiente les animaux responsables des conflits homme – faune ;
2- promouvoir les pratiques adaptées de protection des cultures contre les animaux à problème ;
3- renforcer les capacités techniques des parties prenantes dans la gestion des conflits homme – faune ;
4- diminuer la compétition entre l’homme et la faune sauvage pour les ressources naturelles ;
5- gérer efficacement les espaces agraires pour atténuer la prédation des cultures et favoriser l’intensification de la production agricole ;
6- intégrer la conservation de la faune dans la dynamique sociale et économique des communautés locales ;
7- élaborer les plans d’affectation de terres pour prévenir les conflits ;
8- renforcer le cadre législatif règlementaire et institutionnel sur les conflits homme – faune.
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES
Le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres pour la célébration, le 15 Octobre 2012 à Bifoun, de la Journée Mondiale de la Femme avec pour thème « l’autonomisation de la femme rurale ».
Au cours de cette journée, les activités suivantes seront organisées :
· l’octroi de matériel agricole ;
· une causerie débat sur les droits de la femme ;
· l’organisation d’une foire exposition/vente des produits agricoles.
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES
Le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres pour la tenue à Libreville, du 14 au 17 Octobre 2012, des travaux de la première Conférence « Education, Science et Technologie pour le Développement en Afrique (ESTDA) », ainsi que du Séminaire sur la « Normalisation – Développement – Coopération Internationale ».
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
- Conseillers du Président de la République :
MM.
· Jean Aimé IKAPI IKAPI ;
· Paul BANGA.
- Chargés de Missions du Président de la République
· Mme Sylvie REGONDO MOYAYE ;
· M. Alain Guy MODI MISSAMBA.
PRESSE PRESIDENTIELLE
- Attache de Presse du Président de la République : M. Maurice BIKOUYA.
- Secrétaire Particulière du Directeur Général de la Presse Présidentielle : Mme Mariange Euphrasie OYILA
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PÊCHE ET DU DEVELOPPEMENT
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
- Secrétaire Particulière du Ministre Délégué : Mme Brigitte MBOUROU OLYMPIO, en remplacement de Madame OZENGA Irène, remise à la disposition de son administration d’origine.
- Secrétaire de Cabinet : Mme Emilienne ZIZA épouse MEVIANE.
- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Livia Bernadette ETENO EKOUME, en remplacement de Mme Brigitte OLYMPIO MBOUROU.
- Chargé d’Etudes : Mlle Corine NTOUTOUME OWONE, Ingénieur des Travaux de l’Aménagement du Territoire et de Gestion Urbaine, en remplacement de Mme Astrid BELA épouse OUANGO, remise à la disposition de son Administration d’origine.
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES
CABINET DU MINISTRE
- Chargée d’Etudes : M. KONDONDO ALHADJI Noé Mesmin.
- Secrétaire du Directeur de Cabinet : Mme Marie Louise Natacha RABENKOGO ANTCHANDIE.
- Chargés de Mission :
MM.
· Aimé Noël NYANGALA LIBAGNI, confirmé
· Chrysost LIKOUMANDZAMBI, confirmé.
FIN.
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30/09/2012
Fin de la Visite Officielle du Président Ali BONGO en terre Cubaine : des retombées concrètes.
La Havane, le 30 septembre 2012 - Après trois jours à la Havane, le Président gabonais et sa délégation ont quitté le territoire cubain sur une note de satisfaction générale au vu des actes concrets matérialisant cette dynamique nouvelle d’une coopération davantage orientée vers le social et l’économie.
Signature de plusieurs accords de coopération portant sur plus de 6 milliards de FCFA.
Le renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et la République Cubaine s’est notamment traduit par la ratification d’accords de coopération portant sur la santé et l’éducation.
En matière d’assistance médicale, il s’agira de renforcer la présence des médecins cubains au Gabon pour capitaliser sur leurs avancées en matière médicale.
La Brigade médicale cubaine présente au Gabon passera de 33 à 50 médecins, d’ici le mois de novembre prochain et sera renforcée de 15 autres médecins pour l’année 2013.
Les deux pays se sont également accordés sur l’augmentation des bourses octroyées aux jeunes gabonais désireux de poursuivre leurs études en République Cubaine. Huit nouvelles bourses ont donc été octroyées à cet effet.
Enfin, la lutte contre le paludisme connaîtra une nouvelle avancée, avec l’expérience cubaine réputée pour avoir été concluante grâce à l’impulsion d’une nouvelle dynamique dans la lutte contre ce fléau, qui apparaît comme le premier responsable de la mortalité infra-juvénile.
L’avant dernière étape du séjour de la délégation gabonaise en terre cubaine a été la visite de l’usine de fabrication des cigares COHIBA, où elle a pu toucher de près le savoir-faire manuel des Cubains réputés pour être les plus grands producteurs de cigares au monde.
La délégation a également visité l’institut FINLAY, organisme cubain réalisant des recherches médicales et produisant essentiellement des vaccins. Cet institut porte le nom du médecin cubain Carlos Finlay qui fut le premier à émettre l'hypothèse de l'implication d'un moustique comme vecteur de la fièvre jaune.
La délégation gabonaise a poursuivi sa visite par le CIGB, Centre de Génie Génétique et de
Biotechnologie, qui est une institution d’avant-garde des bio-sciences cubaines, se consacrant à la mise au point de nouveaux produits destinés à l’amélioration de la qualité de la vie humaine, et d’autres pour le secteur de l’agriculture et du bétail.
Enfin, la dernière étape de ce séjour dans la capitale cubaine fut la visite de la Havane "coloniale". Plus de cinq siècles d’histoire ont façonné l’architecture originale de Cuba, où il est aisé de découvrir une grande diversité de styles architecturaux : colonial, baroque, néogothique, néoclassique, art déco, moderne et postmoderne.
La visite de la Vieille Havane ou ‘’Habana Vieja’’, est une incursion dans centre historique déclaré site du Patrimoine mondial par l’UNESCO. Véritable et authentique musée à ciel ouvert, cette cité cosmopolite abrite plus de 900 édifices de haute portée historique.
Les bâtiments significatifs les plus imposants comprennent l’impressionnante Catedral de la Habana (Cathédrale de La Havane), la légendaire église de la Merced, ainsi que la plus ancienne cathédrale de La Havane, l’église Iglesia Parroquial del Espíritu Santo.
FIN
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Gabon – Cuba ; vers une coopération bilatérale plus active.
Le 29 Septembre 2012- A la Havane, le Président Ali BONGO ONDIMBA a visité plusieurs sites historiques importants, ainsi que le laboratoire LABIOFAM spécialisé en recherches sur le Paludisme . Cette journée a été également marquée par des échanges fructueux avec son homologue Raul Castro sur de nombreuses questions d’intérêts communs aux deux pays.
La deuxième journée du séjour du Président Ali BONGO ONDIMBA en terre Cubaine a commencé par un dépôt de gerbes de fleurs au Cimetière des combattants internationalistes cubains pour et une visite guidée du Panthéon abritant les reliques des héros nationaux morts pour la cause de leur patrie.
Au laboratoire LABIOFAM, institut de recherche sur le Paludisme, deux exposés ont été faits au Chef de l’Etat Gabonais et à sa délégation.
Le premier a porté sur la présentation du Laboratoire ayant développé plusieurs formules pour endiguer de nombreuses pandémies telles que le paludisme, la tuberculose, le cancer etc… Cette expertise lui a valu, en plus de reconnaissances mondiales telles que l’OMS, d’être sollicités dans plusieurs pays pour l’éradication de certaines maladies.
Le deuxième exposé a été consacré à la création d’un programme de contrôle du paludisme et de ses vecteurs au Gabon. LABIOFAM propose une nouvelle manière de lutter contre le fléau en
montrant qu’il peut être contrôlé en grande mesure par la réduction permanente des vecteurs (moustique du genre Anophèles). En les attaquant à l'état larvaire dans les milieux aquatiques, où dans tout milieu où ils sont susceptibles de se reproduire, il est possible d’interrompre leur reproduction à un moment où ils sont sans défense.
La troisième étape du séjour cubain du Chef de l’Etat a été marqué par la visite du Mémorial José Marti, monument historique dédié à José Julián Martí y Pérez, auteur du ‘’Manifeste de Monte-Cristo’’. C’est une figure emblématique de l’histoire Cubaine, né à la Havane le 28 janvier 1853 et mort le 19 mai 1895 à Dos Ríos, à Cuba. Auteur de plusieurs œuvres poétiques majeures, c’est à lui qu’on doit les paroles de la fameuse chanson ‘’Guajira Guantanamera’’ extraite de son œuvre ‘’Versos Sencillos’’ à travers laquelle il fustige la grandiloquence romantique. Homme politique, penseur, journaliste et poète cubain, il est le fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain et apparait dans son pays comme l'homme le plus glorifié par son peuple, qui le considère comme un héros national, le plus grand martyr et l'apôtre de la lutte pour l'indépendance, obtenue à la suite du traité de Paris de 1898.
Ali BONGO ONDIMBA – Raul CASTRO : des vues convergentes pour un
système social plus fort.
Le clou de cette journée a été la visite du Président Ali BONGO ONDIMBA avec son homologue Raul CASTRO.
Les deux Hommes d’Etat se sont mutuellement mis à jour des récentes réformes politiques, économiques et sociales engagées dans leurs pays respectifs. Le Président Raul Castro a évoqué
les mutations opérées par son pays depuis le 6ème congrès du parti. Le Président Gabonais Ali BONGO ONDIMBA a, quant à lui, évoqué les réformes mises en œuvre par le Gabon depuis son accession à la Magistrature Suprême et contenues dans son projet de société.
Les Présidents Ali BONGO ONDIMBA et Raul CASTRO ont exprimé une appréciation mutuelle sur la qualité des relations amicales entre les deux pays, et évoqué la nécessité d’améliorer les
relations bilatérales économiques et sociales de sorte à les hisser au rang des relations politiques entretenues par les deux pays.
Pour finir, le Président Raul Castro a apprécié le soutien apporté par le Président Ali BONGO ONDIMBA à la 67ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
FIN
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29/09/2012
Gabon : Raphael Ntoutoume Nkoghe, Conseiller du Président , échappe à une tentative d’assassinat par Franck Nguéma DG de TV+
Le conseiller du Président de la République Gabonaise , Raphael Ntoutoume Nkoghe, a échappé de justesse à une tentative d’assassinat par Franck Nguema DG de TV+ .
Ce Vendredi soir aux environs de 22h dans un lieu d'un quartier de la capitale dénommé " au Ford de l’eau " le Conseiller Raphael Ntoutoume Nkoghe sort de son véhicule et traverse la route , arrivée au milieu de celle-ci, un véhicule sans plaque d’immatriculation de marque Range Rover aux vitres fumées fonce à vive allure sur lui , tente de l’écraser , Raphael Ntoutoume Nkoghe s'en appercoit aussitôt , court et saute in extrémis sur le bas coté .
Le véhicule ayant raté sa cible s’arrête quelques mètres plus loin et fait une marche arrière en toute trompe jusqu’à la hauteur du Conseiller Raphael , descend sa vitre fumée et là apparait le visage de Franck Nguéma qui l'accable d'insultes avec une extrême violence en vociférant des insanités à l’endroit du Conseiller Raphael , Raphael n’a pas eu le temps de le répondre que Franck Nguéma démarre en trompe son véhicule et prend la fuite .
La réaction de Raphael Ntoutoume Nkoghe suite à cette tentative d'assassinat ne s'est pas faite attendre :
J'ai été l'objet d'une tentative d'agression physique et d'une agression verbale de la part de Franck Nguema. D'où je lui ai envoyé cette mise au point.
Monsieur Franck Nguema,
Suite aux propos que vous avez tenus hier et comme vous ne m’avez pas laissé le temps de vous répondre étant donné que vous avez démarré subitement pour ne pas écouter ma réponse, je profite de votre présence sur facebook pour vous obliger à affronter ma réplique.
Et je tiens à vous préciser que mon propos sera publié sur mon « mur » et sur plusieurs blogs. Cela pour la simple raison que votre attaque ayant été commise publiquement, ma riposte doit également l’être.
Je ne reviendrai pas sur vos lamentations sur le fait que vous soyez l’objet d’articles de presse. Je trouve cela purement enfantin et profondément malhonnête de la part du « responsable » d’un média qui passe le plus clair de son temps à diffamer les honnêtes citoyens ; à répandre le mensonge des journées entières ; à m’attaquer sans raison valable.
Et c’est vous, l’auteur de toutes ces diableries, avez quand même le culot de vous plaindre. Monsieur, vous ne manquez franchement pas d’air !
Il faut vous le dire. L’époque où votre titre de beau-frère du Président de la République vous permettait d’avoir le droit de vie ou de mort sur les Gabonais, de faire la pluie et le beau temps ; eh bien, cette époque est terminée.
Redescendez sur terre car il va falloir désormais vous habituer à recevoir des coups. Plus de bouclier. Plus d’impunité. Et ce n’est que le début car vous n’avez encore rien vu. Et ce ne sont pas vos jérémiades d’ancien enfant gâté du régime qui vous aideront à vous adapter à la nouvelle donne.
Vous avez librement fait le choix de vouloir détruire ceux qui ont fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui, vous devez donc avoir le cran d’assumer ce choix. Il faut encore vous le dire.
Je ne suis pas comme vous ou comme votre oncle Mba Obame.
Je ne suis pas un parvenu car je me suis fait moi-même et par mon seul talent.
Je me suis fait aux prix de nombreux sacrifices.
J’ai été contraint à deux années d’exil parce justement objet d’un complot ourdi par des « démocrates » du calibre de votre oncle.
C’est vous dire que je n’ai pas trahi Mba Abessole pour rentrer au Gabon se cacher derrière le fils du Chef de l’Etat pour ensuite trahir ce dernier pour vouloir prendre la place de son père.
Je ne l’ai jamais reçue, l’éducation de la roublardise, du calcul malsain, de la tricherie, de la malhonnêteté, de l’infidélité. Oui, je ne suis pas comme vous et je n’ai pas reçu la même éducation que vous.
Je ne me suis pas fait parce que ma sœur se réchauffait sous la couette présidentielle.
Je suis Raphaël Ntoutoume Nkoghe parce que je le suis.
Sous d’autres cieux, des individus de votre espèce ; ceux qui ont joué au poker avec leur dignité et leur sang, savent au moins se terrer lorsqu’ils ont perdu.
Mais comme la seule référence morale que vous connaissez, c’est l’argent, vous avez quand même le courage de pointer vos visages dehors.
A votre place, ma conscience m’aurait depuis conseillé de disparaître. Mais avez-vous vraiment une conscience ? Je ne le pense pas.
Et c’est en cela que je ne suis pas et ne serai jamais comme vous. Par ailleurs, en démarrant, vous avez hurlé que lors du décès de mon père, votre oncle Mba Obame m’aurait remis la somme de 5 millions de francs CFA.
Ce qui n’est pas tout à fait exact mais connaissant la dévotion de votre oncle au mensonge, cela ne me surprend pas.
Lors du décès de mon père, votre oncle m’a remis la somme de 3 millions de francs CFA. Votre oncle le sait : ce n’est pas au conseiller du président ou à un ami qu’il a remis cet argent car de tout temps, je n’ai jamais été un proche de lui et je ne le serai jamais.
Mba Obame lui-même me l’a dit : n’ayant pas pu assister aux obsèques puisqu’étant en mission à l’étranger, c’est au nom des Effack qu’il a donné sa participation pour le décès de leur petit fils.
Oui, Monsieur Franck, les Effack sont les grands parents de mon père et c’est à ce titre que j’ai accepté de prendre cet argent.
Et ceux qui, comme Paul Biyoghe Mba, Paul Mba Abessole, les enfants Ntoutoume Emane, Jean Emile Mbot, Albert Yangari, Germain Ngoyo Moussavou, pour ne citer que ceux-là, ont assisté à la levée de terre peuvent vous dire que ce montant a bel et bien été cité comme contribution des Effack lors du compte-rendu matinal. Quelle petitesse !
Quelle bassesse de vouloir aujourd’hui en faire une exploitation politique. On voit bien que vous n’avez aucune censure morale. Si aujourd’hui, pour des raisons politiques, les Effack exigent le remboursement de leur contribution, dites-le clairement et vous serez remboursés avec intérêt.
Je reste ainsi dans l’attente d’une réponse claire des Effack. Et je sais que je l’obtiendrai car je sais où j’irai poser ce problème habilement soulevé par vous-mêmes.
Je vous remercie.
Raphael Ntoutoume Nkoghe,
Conseiller du Président de la République Gabonaise.
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28/09/2012
Le Président Ali BONGO ONDIMBA et sa délégation à Cuba : renforcer l’axe Libreville – La Havane
Le 28 Septembre 2012- Le Président Ali BONGO ONDIMBA, comme annoncé, est effectivement arrivé à Cuba, en compagnie d’une délégation gabonaise pour la visite officielle attendue et appelée de tous les vœux par les différentes parties.
Ce séjour d’Etat s’inscrit dans la dynamique de capitaliser sur les acquis Cubains dans les domaines sociaux.
Dès son arrivée en terre cubaine, le 27 Septembre en fin d’après-midi, le Président Ali BONGO ONDMBA, a visité le Complexe Historique militaire Morro-Cabana.
Lieu chargé d’histoire et d’émotion, cette destination a permis de revisiter l’histoire cubaine, et de découvrir des monuments tels que ‘’le El Castillo de los Tres Reyes del Morro’’ (Château des Trois Rois de El Morro), construit en 1630 et la forteresse de San Carlos de la Cabaña, édifiée à partir de 1774.
Fidèles à une culture vieille de plusieurs siècles, les cubains ont également sacrifié à la tradition en sonnant le coup de Canon, comme pour marquer la fermeture quotidienne des frontières.
La deuxième journée de cette visite d’Etat sera consacrée au dépôt de gerbes au Panthéon Cubain abritant les reliques des Combattants internationalistes cubains.
La délégation Cubaine se dirigera ensuite vers le mémorial José Marti, monument historique dédié à José Julián Martí y Pérez, figure de proue de l’histoire Cubaine, né à la Havane le 28 janvier 1853 et mort le 19 mai 1895 à Dos Ríos, à Cuba.
Homme politique, penseur, journaliste et poète cubain, il est le fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain et apparait dans son pays comme l'homme le plus glorifié par le peuple cubain, qui le considère comme un héros national, le plus grand martyr et l'apôtre de la lutte pour l'indépendance.
En fin de Journée, une audience officielle est prévue entre le Président Ali BONGO ONDIMBA et son Homologue Raul Castro, où les deux hommes échangeront sur des questions d’intérêts communs aux deux pays.
FIN
Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com
La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.
La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.
Cette stratégie repose sur trois piliers :
• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org
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Gabon: Le Président Ali BONGO ONDIMBA vivement attendu à Cuba pour une visite officielle
La Havane, le 27 Septembre 2012- Le Président Ali BONGO ONDIMBA est attendu ce jour à Cuba, à la Havane, où il effectuera une visite officielle dans la capitale Cubaine, réputée pour son système de santé, des plus exemplaires au monde.
Dans sa politique de diversification des partenariats économique et sociaux, le Président Ali BONGO ONDIMBA a axé, depuis son accession à la magistrature suprême, une offensive diplomatique permettant au Gabon de s’allier aux pays qui représentent une référence mondiale dans des domaines de développement clés.
C’est dans cet esprit qu’après l’étape de New-York, le Président Ali BONGO ONDIMBA séjournera à compter de ce jour, dans la capitale cubaine, où les systèmes sanitaire et sociaux constituent des exemples et références mondiales.
Gabon-Cuba, une coopération active depuis 1974
Depuis mars 1974, le Gabon et la République Cubaine coopèrent dans les secteurs sociaux, notamment la santé. C’est ainsi que des médecins cubains pratiquent dans de nombreuses infrastructures sanitaires Gabonaises. Le sport et l’enseignement supérieur constituent d’autres axes de coopération entre ces pays.
Par ailleurs, le Gabon souhaite également intensifier le partenariat entre l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) et le centre cubain des sports.
Les deux pays ont établi des relations diplomatiques depuis mars 1974 et 30 ans plus tard, ont rendu effective la coopération médicale qu’ils maintiennent avec des résultats concluants à pérenniser.
Le séjour du Président Gabonais en République Cubaine connaitra plusieurs temps forts ponctués de visites de sites historiques et de séances de travail avec les plus hautes autorités du pays.
Au nombre des sites visités, figurera le complexe historico-militaire Morro Cabana, où, l’espace de chaque visite, revit l’histoire militaire de Cuba. Ce parc contient entre autres monuments ‘’le El Castillo de los Tres Reyes del Morro’’ (Château des Trois Rois de El Morro), construit en 1630 et la forteresse de San Carlos de la Cabaña, édifiée à partir de 1774.
Cuba, un pays d’histoire et de poésie
Respectueux des valeurs morales et historiques, le Président Gabonais profitera de ce séjour en terre Cubaine pour déposer une Gerbe de Fleurs au Panthéon Cubain, qui abrite les reliques des Combattants internationalistes cubains.
Le cap sera ensuite mis sur le mémorial José Marti, monument historique dédié à José Julián Martí y Pérez, figure de proue de l’histoire Cubaine, né à la Havane le 28 janvier 1853 et mort le 19 mai 1895 à Dos Ríos, à Cuba.
Homme politique, penseur, journaliste et poète cubain, il est le fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain et apparait dans son pays comme l'homme le plus glorifié par le peuple cubain, qui le considère comme un héros national, le plus grand martyr et l'apôtre de la lutte pour l'indépendance.
La Havane Coloniale sera également un des grands temps forts de ce séjour en terre cubaine. ‘’Habana Vieja’’ ou Havane Coloniale est un site historique classé, au Patrimoine Mondial par l’UNESCO.
Cette ville cosmopolite apparait comme un original musée à ciel ouvert abritant en son sein plus de 900 édifices et bâtiments d’une valeur historique inestimable.
Les bâtiments significatifs les plus imposants comprennent l’impressionnante ‘’Catedral de la Habana’’ (Cathédrale de La Havane), la monumentale église de la Merced, ainsi que la plus ancienne cathédrale de La Havane, l’église «Iglesia Parroquial del Espíritu Santo».
FIN
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.
La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.
Cette stratégie repose sur trois piliers :
• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
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26/09/2012
A New York, le Gabon développe sa coopération avec les Etats et ses opportunités d’affaires
New York, le 26 septembre 2012 – Le chef de l’Etat gabonais a profité de son séjour à New York pour renforcer le rayonnement diplomatique du Gabon, développer sa coopération avec d'autres Etats et créer de nouveaux des liens avec des hommes d’affaires et investisseurs américains.
Des rencontres pour développer la coopération du Gabon avec les Etats et les organismes internationaux
Cette 67e Assemblée Générale a notamment été l’occasion pour le président Ali Bongo Ondimba de rencontrer de manière bilatérale, le Président de l’Assemblée Générale, le Président du Rwanda, le président de la République Tchèque et le Premier Ministre du Mali ainsi que le directeur exécutif de l’UNFAP, le secrétaire exécutif de l’ONUSIDA et Jean Ping.
Ces rencontres démontrent la volonté du Gabon de développer sa coopération avec différents Etats et de diversifier ses partenariats.
Ainsi, le chef de l’Etat s’est accordé avec le Président de l’Assemblée Général des Nations Unies et Président de la Serbie, Vuk Jeremic pour programmer d’ici 2013 une visite de travail ou officielle.
Afin de renforcer les liens entre le Gabon et le Rwanda, Paul Kagame et Ali Bongo Ondimba ont émis le souhait de se revoir d’ici la fin de l’année pour discuter du renforcement de leur coopération.
Les discussions avec le Président Tchèque et le Premier Ministre du Mali ont aussi aboutit à une volonté de développer les relations bilatérales avec le Gabon.
Ali Bongo Ondimba a aussi rencontré Monsieur Osotemin Babatunde le Directeur exécutif du Fonds des Nations Unis pour la population (UNFAP), une agence de développement international qui promeut le droit de chaque femme, homme et enfant à vivre une vie en bonne santé et dans l'égalité des chances.
Monsieur Babatunde a invité le Président gabonais, en marge du prochain sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba, à participer à la « Campagne d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique », organisée par l’agence. Ce thème, fortement défendu par le Première Dame du Gabon depuis 2011, correspond totalement à la politique sociale mise en place par le Gabon.
Monsieur Babatunde a aussi émis le souhait de voir se renforcer la coopération avec le Gabon et aimerait que le Gabon augmente ses contributions à l’UNFAP afin de garantir la durabilité des programmes de l’organisme. A ces fins, il a sollicité, auprès du Chef de l’Etat, une visite officielle à Libreville, pour présenter les différents programmes de l’UNFAP.
Le Président a, par la suite, rencontré Monsieur Michel Sidibé, le secrétaire exécutif de l’ONUSIDA afin de faire un bilan de la résolution 1983.
Monsieur Sidibé qui voudrait organiser, à Libreville, une conférence sur cette question et a émis le souhait que le président gabonais prenne le leadership pour défendre les avancées de cette résolution. Introduite par le Gabon et identifiée comme historique, cette résolution sur le thème de l’ « Impact de la pandémie du VIH/Sida sur la paix et la sécurité internationale », rappelant l’importance d’apporter une réponse internationale exceptionnelle pour enrayer la propagation du VIH/Sida à travers le monde, notamment lors de conflits armés, a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité le 7 juin 2011.
Le Président a marqué son accord pour l’organisation cette conférence à Libreville avant le prochain Conseil de sécurité des Nations Unies en juin 2013. Monsieur Sidibé a par ailleurs sollicité le président pour que le Gabon contribue à l’ONUSIDA.
Au cours de cette Assemblée, Jean Ping a pu présenter au Chef de l’Etat gabonais le bilan de son action en tant que président de la commission de l’Union Africaine en 2012. Sa mission venant à son terme, la passation à l’Afrique du Sud, aura lieu le 15 octobre 2012.
Le Président Ali Bongo et son épouse ont également participé à la réception offerte, par Monsieur et Madame Obama, le 26 septembre dernier. Ce diner a été une nouvelle opportunité d’échanger de façon informelle avec les différents représentants des Etats membres de l’Assemblée.
Des rencontres pour développer les opportunités d’affaires
Le président, qui mène une politique de diversification de ses partenariats, a profité de son séjour à New York, pour rencontrer, comme lors de tous ses voyages, des investisseurs.
C’est ainsi qu’au cours d’un déjeuner au Harvard Club de New York, une quarantaine d’hommes d’affaires intéressés par les opportunités d’investissements au Gabon s’est joint au Président et à plusieurs personnes de sa délégation (cabinet du président, Secrétaire Général de la Présidence, Ministre des Affaires Etrangères, Ambassadeurs du Gabon à l’Onu et à Washington, Fondation Sylvia Bongo Ondimba) pour discuter des perspectives d’investissements dans le pays.
Organisé en présence du sous-secrétaire d’Etat américain Robert Hormats, par Peter Tichansky, président du Business Council for International Understanding (BCIU) - un forum permanent pour les cadres supérieurs d'entreprises permettant d’interagir avec les chefs d'État et les gouvernements, comprenant des membres de plus de 150 entreprises mondiales – et Maurice Templesman, un homme d’affaires qui œuvre pour le développement de l’Afrique, ce déjeuner a été l’opportunité pour Ali Bongo Ondimba de présenter les actions mises en place pour développer le Gabon, diversifier son économie et créer des partenariats gagnant/gagnants avec de nouveaux investisseurs.
Ce moment a été une belle occasion pour le Gabon de tisser des liens et de discuter des différentes opportunités qui s’offrent aux partenaires économiques.
A New York, le Président a pu réaffirmer l’attachement profond du Gabon à l’état de droit, à la démocratie et aux droits de l’Homme, au dialogue politique dans le respect des institutions et des lois du pays, à la prise en compte des aspirations des peuples et au renforcement de la coopération entre les Etats. Ceci afin d’atteindre à terme la paix et la sécurité, la justice, le développement, et l’égalité souveraine des Etats.
La présence du Chef de l’Etat à l’Assemblée Générale des Nations Unies a démontré encore une fois l’intérêt qu’il accorde à ce forum, berceau d’une démocratie multilatérale et sa volonté forte de faire entendre la voix du Gabon dans cette enceinte qui réunit la plupart des représentants des pays du monde.
Ce séjour a ainsi permis au Gabon de renforcer sa diplomatie mais aussi à créer de nouveaux liens en vue d’améliorer sa coopération avec d’autres états et attirer de nouveaux partenaires économiques au Gabon. Depuis 2010, le Président Ali Bongo Ondimba a effectué plusieurs visites d’Etat et officielles en Afrique du Sud, en Australie, en Corée du Sud, aux Etats-Unis, en Italie, au Japon, au Maroc, au Royaume-Uni, en Suisse et à Singapour. Signe d’une forte confiance de la part de ces pays envers le Gabon, plusieurs contrats, portant sur des projets structurants, d’un montant de plus de 4 milliards de dollars, ont été signés depuis 2010 dans les secteurs du bois, de l’agriculture et des infrastructures.
Dans la poursuite de ce séjour, le Chef de l’Etat se rendra à Cuba, jeudi 27 septembre 2012, pour une visite d’Etat de 3 jours.
FIN
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
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Gabon: DISCOURS DU PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA 67E SESSION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES
DEBAT GÉNÉRAL « L’AJUSTEMENT OU LE REGLEMENT DES DIFFERENDS INTERNATIONAUX PAR LES MOYENS PACIFIQUES »
DISCOURS DE SON EXCELLENCE ALI BONGO ONDIMBA PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
New York, le 25 Septembre 2012
Excellence, Monsieur le Président,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Excellence, Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Président,
Je vous félicite vivement pour votre élection à la présidence de la soixante-septième session de l’Assemblée générale. Ce choix témoigne de la considération dont vous-même et votre pays, la Serbie, jouissez sur la scène internationale. Je puis déjà vous assurer du soutien de mon pays, le Gabon.
Je salue le travail remarquable accompli par votre prédécesseur, S.E.M. Nassir Abdulaziz AL NASSER, lors de sa présidence de la 66ème session.
Je tiens à réitérer notre confiance dans l’action et les efforts que le Secrétaire général, S.E.M. BAN Ki-moon, déploie à la tête de notre Organisation.
Monsieur le Président,
Notre monde a plus que jamais besoin du dialogue des civilisations et des cultures ; besoin de plus de tolérance ; besoin de plus de compréhension et de respect entre les peuples, pour construire un monde plus pacifique.
Au cours de cette session, où nous sommes appelés à redéfinir les contours d’une meilleure gestion des défis de notre monde, je voudrais me féliciter du thème de notre débat: « l’ajustement ou le règlement des différends internationaux par les moyens pacifiques ».
Car, la paix, qui restera au cœur de notre action commune, est une quête permanente. Le débat que nous avons tenu hier sur l’état de droit au niveau national et international était aussi un débat sur les conditions de la paix dans nos pays et dans le monde.
En maintenant le cap de notre réflexion sur cet objectif, nous pourrions ensemble, mieux relever les défis d’un contexte international toujours marqué par des crises multiformes, illustrées par de nombreux foyers de tensions, à travers le monde.
En témoigne, les situations au Moyen-Orient et en Afrique, qui nous préoccupent tant aujourd’hui.
Monsieur le Président,
La crise syrienne intervenue dans le prolongement du printemps arabe de l’année dernière a des effets déstabilisants sur plusieurs pays de la région du Moyen-Orient. Nous souhaitons que les efforts entamés par l’Envoyé spécial du Secrétaire général, M. Lakhdar BRAHIMI, permettent l’arrêt des affrontements et l’ouverture d’un dialogue.
S’agissant de la situation au Mali, nous condamnons les tentatives de partition du pays, ainsi que la destruction des sites de Tombouctou, classés au Patrimoine mondial de l’humanité.
Le Gabon soutient les efforts du nouveau gouvernement de transition, de la CEDEAO et de l’Union Africaine, pour tenter de rétablir l’intégrité territoriale.
En outre, j’invite le Conseil de sécurité et les Etats Membres à appuyer une stratégie des Nations Unies pour la région du Sahel, intégrant les questions de sécurité, de gouvernance, de développement, des droits de l’homme et les aspects humanitaires.
Monsieur le Président,
Lorsque nous siégions au Conseil de sécurité, nous avons répondu, avec les autres membres, aux appels du Peuple libyen. Si la situation est encore difficile, nous encourageons l’ONU à poursuivre son action pour le rétablissement d’une vie politique apaisée, ainsi que la reconstruction du pays. Nous voulons réitérer ici notre condamnation de l’attaque du consulat américain à Benghazi.
En République démocratique du Congo, au regard des tensions persistantes à l’Est de ce pays frère, notre action commune en appui à l’Etat congolais doit être soutenue, en combinant les dimensions sécuritaire, politique et humanitaire.
En Somalie, je me réjouis des progrès accomplis, avec l’adoption de la Constitution provisoire, ainsi que l’élection du nouveau Président, S.E.M. Hassan Cheikh MOHAMOUD, que je tiens à saluer et à féliciter.
Le Gabon continuera de se tenir aux côtés de la Somalie, comme nous l’avons fait à travers notre contribution humanitaire l’année dernière.
Je salue l’engagement de l’ONU et de l’Union Africaine en Somalie. Sous l’action de l’AMISOM et des forces gouvernementales, la sécurité s’améliore bien au-delà de Mogadiscio.
Je rends ici hommage aux pays, dont les troupes payent un lourd tribut sur le terrain. Je voudrais saluer la mémoire du Premier Ministre éthiopien, M. Meles ZENAWI, qui nous a quittés le 22 août dernier. Nul n’ignore son engagement pour la paix en Somalie et au Soudan, ainsi que son rôle lors de ses présidences des Comités d’orientation des Chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD et sur les changements climatiques.
Monsieur le Président,
Faut-il relever que les crises et les conflits qui continuent de déstabiliser le monde traduisent les aspirations à la paix et la sécurité, à la justice, au développement, et à l’égalité souveraine des Etats, que les peuples appellent de tous leurs vœux ?
Ces vœux sont également ceux du peuple de Palestine et du peuple de Cuba, qui aspirent à un avenir meilleur. L’un aspire à la reconnaissance d’un Etat vivant en paix et en sécurité aux côtés de tous ses voisins dans des frontières sûres et internationalement reconnues ; l’autre demande la levée d’un embargo économique, commercial et financier qui lui est préjudiciable.
L’Assemblée générale s’est régulièrement prononcée en faveur des aspirations de ces deux peuples, par diverses résolutions auxquelles mon pays a souscrit.
Pour répondre à ces aspirations de tous les peuples, nous devons bâtir une gouvernance globale plus équilibrée, plus démocratique, plus organisée, adossée sur les valeurs de la Charte des Nations Unies. Cette gouvernance doit reposer sur la primauté du droit international, ainsi que le respect de la souveraineté des Etats, dans leur quête de démocratie et de développement.
Monsieur le Président,
C’est ainsi que tout au long de cette 67e Session, notre attention portera sur certaines questions prioritaires :
D’abord les divers processus de réformes de notre organisation, et notamment la revitalisation de l’Assemblée générale qui doit amener cet organe à mieux jouer son rôle face aux mutations et aux réalités actuelles du monde. Nous devons renforcer le rôle de notre assemblée comme organe d’action et lieu privilégié de la démocratie globale.
De même, en poursuivant la réforme du Conseil de sécurité, le Gabon reste attaché à l’objectif d’une représentation permanente et équitable de l’Afrique.
Par ailleurs, dans le sens de notre récent mandat au Conseil de sécurité, nous resterons engagés sur la question de la médiation, la prévention et la résolution pacifique des différends et des conflits. Notre conviction est qu’il faut agir avant que des différends ne se transforment en conflits armés ; ce qui évite des opérations de maintien de la paix onéreuses.
Mais la réalité nous presse de nous investir aussi dans la lutte contre les menaces transversales et nouvelles à la paix et la sécurité, y compris la lutte contre le trafic des armes légères, ainsi que la piraterie maritime, qui sévit dans le Golfe de Guinée.
C’est ainsi qu’en Afrique centrale, nous œuvrons aux côtés des autres pays à la mise en place de mesures de confiance, y compris le Mécanisme d’Alerte Rapide (MARAC). Nous apprécions aussi l’appui que le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, dont mon pays abrite le siège, nous apporte dans la promotion de la paix.
Au cours de mon mandat à la présidence en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, je mettrai l’accent sur l’intégration régionale comme moyen de développement économique commun, mais aussi de consolidation des relations pacifiques entre les Etats membres.
Monsieur le Président,
Nous savons que les conflits qui secouent le monde ont des causes multiples et complexes. Le traitement durable de ces crises requiert une approche qui intègre l’appui au renforcement des institutions et de la gouvernance des Etats affectés, ainsi que la redynamisation de leurs économies.
C’est pourquoi le Gabon suivra avec intérêt la question du renforcement du rôle de l’ECOSOC.
Alors que nombreux de nos pays restent préoccupés par la conjoncture économique, il nous faut repenser nos approches et nos actions en matière de développement durable. Nous devons aborder avec lucidité l’agenda de développement post 2015, notamment l’articulation entre les objectifs du millénaire pour le Développement et les objectifs de développement durable issus de Rio+20.
Par ailleurs, il est urgent de sortir de l’impasse des négociations à l’Organisation mondiale du Commerce en revisitant les principes de la négociation. C’est ainsi que nous pourrions mieux évoluer vers le triptyque aide ; investissement et commerce ; développement durable.
Monsieur le Président,
Lors de notre dernière session, j’avais évoqué les actions en cours dans mon pays pour progresser vers l’objectif que nous nous sommes fixé de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025. Cette action se matérialise depuis par la réalisation d’infrastructures stratégiques, la consolidation de l’état de droit, ainsi que des réformes sociales, politiques et économiques.
Nous continuons de prendre des mesures pour diversifier notre économie dans le sens de la valorisation locale de nos matières premières que nous exportons, ce qui favorise la création des richesses et des emplois. Cet effort doit reposer sur une gestion durable de nos forêts et de notre biodiversité qui joue un rôle important sur l’environnement global. C’est dans ce sens que nous luttons contre le braconnage et la contrebande d’espèces protégées.
Aussi, je me félicite de l’adoption, le 21 juin dernier, de la Déclaration de Rio+20, et en particulier la reconnaissance par la Communauté internationale de la nécessité d’œuvrer ensemble pour concrétiser le développement durable, par une alliance entre les peuples, les pouvoirs publics, la société civile et le secteur privé.
C’est en cela, que j’ai instruit mon gouvernement à revisiter le cadre institutionnel du développement durable dans mon pays avec pour finalité l’adoption d’une Loi sur le développement durable. En outre, le Gabon est attentif aux opportunités qui pourraient découler de la mise en place d’une économie verte comme moyen d’éradication de la pauvreté.
Par ailleurs, nous continuons le renforcement de nos ressources humaines et celui de nos capacités dans les domaines des services financiers, des nouvelles technologies de l’information et de l’écotourisme.
Face aux difficultés économiques, j’ai récemment initié des mesures visant à améliorer le quotidien de mes concitoyens par la maîtrise du coût de la vie. Ainsi, j’ai décidé la suspension des droits de douane et de TVA sur plusieurs produits de première nécessité et des matériaux.
Sur le plan social nous avons mis en place une assurance maladie couvrant l’ensemble des couches de la société gabonaise. Cette couverture contribue à la lutte contre le VIH/SIDA par la gratuité des antirétroviraux et des soins prénataux et maternels pour toutes les femmes enceintes infectées par cette pandémie.
Au plan politique, nous avons lancé l’introduction de la biométrie pour améliorer l’organisation des prochains scrutins électoraux. Nous poursuivons nos efforts de dialogue avec toutes les forces vives de la nation, à travers notamment le Conseil national de la Démocratie.
Toutes ces actions consolident le climat de paix légué par mon illustre prédécesseur, créant ainsi un environnement propice au bien-être des citoyens, et qui garantit la sécurité des investissements nécessaires au développement du pays. Ainsi, nous sommes donc prêts et désireux d’accueillir des partenariats diversifiés et mutuellement bénéfiques.
Monsieur le Président,
Nos pays et toute la communauté internationale doivent aujourd’hui surmonter des défis considérables. Nos efforts ne peuvent répondre aux aspirations de nos peuples, si nous ne coopérons pas dans le sens d’une gouvernance du monde, reposant sur le respect de l’état de droit, le dialogue entre les peuples, la prévention des conflits, la protection de l’environnement et de la biodiversité. Notre but ultime doit être avant tout le bien-être de nos peuples.
C’est dans cet esprit que mon pays continuera d’apporter sa contribution au sein de notre organisation et dans notre œuvre commune pour la paix, la sécurité, le développement et la prospérité pour tous.
Je vous remercie.
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Gabon: Le Président Ali Bongo Ondimba prône la coopération entre les Etats pour faire face aux défis de notre monde
New York, le 25 septembre 2012 – Au cours du débat général de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur « l’ajustement ou le règlement des différends internationaux par les moyens pacifiques », Ali Bongo Ondimba a insisté sur l’importance d’une coopération entre les Etats pour relever les défis auxquels est aujourd’hui confrontée la communauté internationale.
Grand défenseur de la paix dans le monde, le chef de l’Etat gabonais a débuté son discours en déclarant : « Notre monde a plus que jamais besoin du dialogue des civilisations et des cultures ; besoin de plus de tolérance ; besoin de plus de compréhension et de respect entre les peuples, pour construire un monde plus pacifique».
Appuyer les actions communes face aux situations du Moyen Orient et de l’Afrique
Le Président gabonais a rappelé que la paix est une quête permanente, dans les pays et dans le monde et qu’elle doit être un objectif commun à tous les pays pour « mieux relever les défis d’un contexte international toujours marqué par des crises multiformes, illustrées par de nombreux foyers de tensions, à travers le monde ».
Il est ainsi revenu sur les situations au Moyen-Orient et en Afrique qui préoccupent le monde et a invité les différents organismes internationaux à collaborer pour trouver des solutions de sorties de crises et aider les pays à se reconstruire.
Concernant la crise syrienne, le président a émis le souhait que les actions de l’Envoyé spécial du Secrétaire général conduisent à l’arrêt des affrontements et l’ouverture d’un dialogue.
Le chef de l’Etat a condamné « les tentatives de partition du Mali, ainsi que la destruction des sites de Tombouctou, classés au Patrimoine mondial de l’humanité » et a indiqué qu’il soutient les efforts du nouveau gouvernement de transition, de la CEDEAO et de l’Union Africaine, pour tenter de rétablir l’intégrité territoriale.
Il a de plus invité le Conseil de sécurité et les Etats Membres à appuyer une stratégie des Nations Unies pour la région du Sahel, intégrant les questions de sécurité, de gouvernance, de développement, des droits de l’homme et les aspects humanitaires.
Concernant la Libye, le Gabon qui a joué un rôle central au niveau des négociations internationales depuis le début de la crise en Libye, notamment en votant successivement les résolutions 1970 sur la mise en place de sanctions contre le régime du Colonel Kaddhafi et la résolution 1973 sur la zone d'exclusion aérienne, encourage l’ONU a poursuivre son action pour la reconstruction du pays et le rétablissement de la vie politique.
Au regard des tensions à l’Est de la République démocratique du Congo, le président a demandé que l’action commune sécuritaire, politique et humanitaire auprès de l’Etat congolais, soit soutenue.
Il s’est réjouit des progrès accomplis en Somalie avec l’adoption de la Constitution provisoire, ainsi que l’élection du nouveau Président, S.E.M. Hassan Cheikh MOHAMOUD et a déclaré que le Gabon continuerait son soutien humanitaire.
Il a également salué l’engagement de l’ONU et de l’Union Africaine en Somalie, qui participent via l’AMISOM et des forces gouvernementales, à l’amélioration de la sécurité dans le pays.
Répondre aux aspirations des peuples
Le Chef de l’Etat gabonais est revenu sur l’importance de répondre aux aspirations des peuples, qui aujourd’hui se battent pour avoir un meilleur avenir : « les crises et les conflits qui continuent de déstabiliser le monde traduisent les aspirations à la paix et la sécurité, à la justice, au développement, et à l’égalité souveraine des Etats ».
Prenant l’exemple de la Palestine, que le Gabon soutient dans la reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant afin de garantir la paix au Moyen-Orient et dans le monde, et de Cuba, qui demande la levée de l’embargo économique, commercial et financier qui lui porte préjudice, Ali Bongo Ondimba a demandé à l’Assemblée de « bâtir une gouvernance globale plus équilibrée, plus démocratique, plus organisée, adossée sur les valeurs de la Charte des Nations Unies » qui « doit reposer sur la primauté du droit international, ainsi que le respect de la souveraineté des Etats, dans leur quête de démocratie et de développement ».
Le président est ainsi revenu sur les questions prioritaires qui devront être discutées au cours de cette 67e session porte, comme les réformes et la revitalisation de l’Assemblée générale pour lui permettre d’être un meilleur organe d’action et lieu privilégié de la démocratie globale ;
la réforme du conseil de sécurité, visant à une meilleure représentation permanente et équitable de l’Afrique ;
la question de la médiation, la prévention et la résolution pacifique des différends et des conflits et la lutte contre les menaces transversales à la paix et la sécurité, comme le trafic des armes légères, ainsi que la piraterie maritime, qui sévit dans le Golfe de Guinée.
Repenser les approches et actions en matière de développement durable
Les causes des conflits étant multiples et complexes, « le traitement durable de ces crises requiert une approche qui intègre l’appui au renforcement des institutions et de la gouvernance des Etats affectés, ainsi que la redynamisation de leurs économies » a déclaré le chef de l’Etat gabonais.
Il a ainsi ajouté que « le Gabon suivra avec intérêt la question du renforcement du rôle de l’ECOSOC », l’organe principal de coordination des activités économiques et sociales de l’ONU, donc les objectifs sont de promouvoir une élévation du niveau de vie, le plein emploi et le progrès économique et social, trouver des solutions aux problèmes économiques, sociaux et sanitaires internationaux, faciliter la coopération internationale dans les domaines de la culture et de l’éducation et enfin, favoriser le respect effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Pour le président gabonais, il faut « repenser nos approches et nos actions en matière de développement durable », afin de pouvoir répondre aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) - qui visent à combattre la faim et la pauvreté, à améliorer l’éducation, la santé, les violences et ségrégations dont sont victimes les femmes et à préserver l’environnement - et aux objectifs de développement durable issus de Rio+20 qui ont pour but de façonner de nouvelles politiques visant à promouvoir la prospérité mondiale et la protection de l’environnement.
Il a par ailleurs ajouté qu’il est « urgent de sortir de l’impasse des négociations à l’Organisation mondiale du Commerce en revisitant les principes de la négociation. C’est ainsi que nous pourrions mieux évoluer vers le triptyque aide ; investissement et commerce ; développement durable »
Développer le Gabon de manière durable
Ali Bongo Ondimba a félicité « l’adoption, le 21 juin dernier, de la Déclaration de Rio+20, et en particulier la reconnaissance par la Communauté internationale de la nécessité d’œuvrer ensemble pour concrétiser le développement durable, par une alliance entre les peuples, les pouvoirs publics, la société civile et le secteur privé ».
En effet, le président qui souhaite faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025, a mis en place des mesures pour diversifier l’économie gabonaise de manière durable, via notamment la valorisation locale des matières premières favorisant ainsi la création de richesse et d’emplois, et la mise en place d’une gestion durable des forêts et de la biodiversité.
Le chef de l’Etat a ainsi « instruit le gouvernement à revisiter le cadre institutionnel du développement durable dans le pays avec pour finalité l’adoption d’une Loi sur le développement durable. En outre, le Gabon est attentif aux opportunités qui pourraient découler de la mise en place d’une économie verte comme moyen d’éradication de la pauvreté ».
Le succès de cette politique de développement repose aussi sur « la réalisation d’infrastructures stratégiques, la consolidation de l’état de droit, ainsi que des réformes sociales, politiques et économiques » mais aussi « le renforcement des ressources humaines et celui des capacités dans les domaines des services financiers, des nouvelles technologies de l’information et de l’écotourisme ».
Face aux difficultés économiques, il a indiqué qu’il avait récemment mis en place des mesures pour améliorer le quotidien des gabonais, en suspendant les droits de douane et de TVA sur plusieurs produits de première nécessité, permettant ainsi la maitrise du coût de la vie.
Sur le plan social, une assurance maladie couvrant l’ensemble des couches de la société gabonaise a été mise en place, permettant notamment d’aider à lutter contre le VIH/SIDA grâce à la gratuité du dépistage et des antiviraux pour les femmes enceintes, les élèves, les étudiants, les enfants, les retraités et les nécessiteux.
L’assurance maladie assure aussi la gratuité des évacuations sanitaires pour les gabonais économiquement faibles, la gratuité des frais liés à la maternité, la prise en charge à 100% des hémodialyses et de la vaccination pour les enfants de 0 à 11 mois et pour les femmes.
Au plan politique, afin d’améliorer les futurs scrutins électoraux, le Gabon a lancé l’introduction de la biométrie. Le Président a également précisé que les efforts de dialogue avec toutes les forces vives de la nation se poursuivent, à travers notamment le Conseil national de la Démocratie, un espace de dialogue collaboratif et ouvert à la diversité des opinions.
« Toutes ces actions consolident le climat de paix légué par mon illustre prédécesseur, créant ainsi un environnement propice au bien-être des citoyens, et qui garantit la sécurité des investissements nécessaires au développement du pays. » a ajouté le chef de l’Etat. Le Gabon est ainsi « prêt à accueillir des partenariats diversifiés et mutuellement bénéfiques ».
A travers son discours, le président Ali Bongo Ondimba a démontré une fois de plus sa volonté forte à trouver des solutions pour aider les pays à sortir des crises et à mettre en place des actions pour se développer de manière durable.
Pour le chef de l’Etat, « Notre but ultime doit être avant tout le bien-être de nos peuples ». Pour cela, une prise en compte des aspirations des peuples et une coopération entre les Etats est primordiale, afin d’arriver à une gouvernance du monde, reposant sur le respect de l’état de droit, le dialogue entre les peuples, la prévention des conflits, la protection de l’environnement et de la biodiversité.
« C’est dans cet esprit que mon pays continuera d’apporter sa contribution au sein de notre organisation et dans notre œuvre commune pour la paix, la sécurité, le développement et la prospérité pour tous » a conclu Ali Bongo Ondimba.
FIN
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.
La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement. Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.
Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org
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25/09/2012
Gabon: Le Gabon souhaite briguer un nouveau mandat au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en 2013
New York, le 24 septembre 2012 – Le président Ali Bongo Ondimba, au cours de son allocution sur l’Etat de droit à l’Assemblée générale des Nations Unies, a annoncé son souhait de voir le Gabon briguer un nouveau mandat au conseil de sécurité des nations Unies dès janvier 2013.
Alors qu’il déclarait dimanche dernier, devant les membres de la mission gabonaise au Conseil de sécurité que « Le Gabon est une voix africaine qui compte et doit compter beaucoup plus dans le futur. Nous sommes acteur sur la scène diplomatique internationale. Notre mission doit continuer », le chef de l’Etat gabonais a annoncé aujourd’hui devant l’Assemblée Générale son souhait de voir le Gabon briguer un 4e mandat en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité.
De part ce nouveau mandat, le président souhaiterait « rendre plus équitables et plus démocratiques la gouvernance et les institutions globales. C’est pourquoi le Gabon reste convaincu que l’Afrique doit être justement représentée au sein d’un Conseil de sécurité réformé ».
En représentant à nouveau le continent africain, le Gabon voudrait notamment améliorer le dialogue et la coopération entre les Etats et de lutter plus efficacement contre la criminalité transnationale.
Promouvoir le dialogue entre Etats
Fidèle à sa tradition d’œuvrer pour la protection des populations civiles dans les conflits, le respect du droit international et du droit international humanitaire, le respect de la souveraineté des Etats, la nécessité d’accorder plus d’attention à la prévention des conflits pour garantir la paix et la sécurité internationales, le président a ainsi indiqué qu’ « un meilleur fonctionnement du Conseil des droits de l’Homme nécessite un dialogue plus constructif entre les Etats ».
« Tout en réaffirmant notre engagement politique commun, nous devons également promouvoir le dialogue et de nouvelles approches de coopération entre les Etats. » a indiqué le Chef de l’Etat.
Les pays en sortie de crise et de conflit sont d’ailleurs une priorité pour Ali Bongo Ondimba. Il a ainsi appelé les membres de l’Assemblée Général à mobiliser davantage de ressources en faveur de ces Etats.
Il a de plus encouragé « le renforcement de la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales ainsi que le maintien de séances plénières périodiques de l’Assemblée générale pour examiner la question du renforcement de l’état de droit ».
Poursuivre la lutte contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée
Ce nouveau mandat permettrait aussi au Gabon de poursuivre sa coopération avec les organes chargés d’appliquer la justice pénale internationale pour lutter contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée, à travers le braconnage et la pêche illégale.
Le Gabon, qui possède une des plus riches biodiversité de l’Afrique tropicale et qui joue un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie, est particulièrement touché par cette criminalité transnationale, notamment à travers le braconnage.
Le chef de l’Etat a déjà lancé plusieurs actions pour lutter contre ce fléau : création d’une unité militaire d'élite pour sécuriser les parcs du Gabon et protéger la faune et la flore sauvage, notamment contre le braconnage et le trafic illégal d’ivoire; audit des stocks d’ivoire issus des saisies organisées dans le cadre de la lutte anti-braconnage et mise à feu de ceux-ci; discussions avec d’autres gouvernements pour la mise en place d’une solution visant à stabiliser la région, renforcement de sa justice nationale…
Toutefois, le Gabon ne peut lutter seul contre ce phénomène. Une telle lutte nécessite un renforcement de la coopération judiciaire internationale et une harmonisation des législations.
De part ses prises de décisions courageuses et engagées, au sein des Nations Unies, depuis janvier 2010, la diplomatie gabonaise est aujourd’hui reconnue et respectée par les autres puissances diplomatiques. En briguant un nouveau mandat, le Gabon souhaite montrer qu’il est à nouveau prêt, à relever les défis auxquels la communauté internationale fait face aujourd’hui mais aussi à jouer un rôle plus important dans la promotion de la paix et la sécurité, au niveau régional et mondial.
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
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Gabon: Aux Nations Unies, le Président Ali Bongo Ondimba réaffirme l’attachement du Gabon à l’état de droit
New York, le 24 septembre 2012 – Au cours de la première réunion de haut niveau de la 67e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, sur le thème de l’état de droit aux niveaux national et international, le chef de l’Etat gabonais a tenu à réaffirmer, devant les représentants des Etats Membres, des ONG de la société civile, et d’autres organisations internationales, l’attachement profond du Gabon à l’état de droit, à la démocratie et aux droits de l’Homme, ainsi que la volonté politique du pays à œuvrer pour leur consolidation.
« Notre attachement à l’état de droit et à la démocratie a toujours guidé la vie politique nationale au Gabon » a déclaré Ali Bongo Ondimba au début de son discours. Le Président a ainsi rappelé que depuis 1990, le Gabon possède des institutions fortes dont la solidité a été prouvée en 2009, lors de la transition politique qui a été saluée par la communauté internationale. Ces institutions permettent encore aujourd’hui de poursuivre la consolidation de l’état de droit, pilier de la vision d’un Gabon émergent à l’horizon 2025.
Mais pour le chef de l’Etat gabonais, « si démocratie et état de droit doivent se renforcer mutuellement, il est essentiel que l’action politique dans un pays repose sur le respect des règles et des lois qui lui donnent sa légitimité. »
Respect des institutions et des lois du pays
Faisant référence à son allocution devant les députés et sénateurs réunis en Congrès, le 12 septembre dernier, le président a précisé que le dialogue politique en démocratie, doit se faire dans le respect des institutions, des lois du pays et de ceux qui les incarnent.
Le président a mentionné que c’est à cet effet, qu’il a réactivé le Conseil national de la démocratie « le cadre institutionnellement approprié et prévu pour le débat politique et pour la démocratie ». Cet espace de dialogue collaboratif et ouvert à la diversité des opinions, est composé à parité de représentants de la majorité et de l’opposition, mais toujours présidé, depuis sa création, par une personnalité de l’opposition.
Adoption de réformes pour consolider l’Etat de droit
Ali Bongo Ondimba a aussi rappelé que « la consolidation de l’état de droit repose sur une justice indépendante et impartiale permettant de garantir la paix sociale et la sécurité, de protéger les droits des plus vulnérables, et de prévenir les extrémismes et l’intolérance. »
Ainsi, afin d’avoir des institutions judiciaires « plus cohérentes, plus efficientes, plus transparentes, plus accessibles et plus équitables », le chef de l’Etat a mené d’importantes réformes telles que :
· L’adoption des lois visant à protéger les droits des femmes et des enfants pour lutter contre les discriminations ancrées dans les pesanteurs culturelles et la mise en place d’un nouveau régime judiciaire de protection des mineurs qui permet de lutter contre le trafic des enfants.
· L’institutionnalisation d’une « journée internationale des veuves" permettant de sensibiliser le monde aux problèmes rencontrés par les veuves, les protéger et faire valoir leurs droits.
· L’introduction des registres biométriques pour améliorer l’état-civil et renforcer la transparence des élections.
· La lutte contre les violations de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et les autres conventions de protection de l’environnement et de la biodiversité.
· La réorganisation de l’administration chargée de l’habitat et du cadastre, afin de protéger le droit à la propriété foncière.
Lutte contre la corruption
Véritable frein au développement d’un pays, le Président a rappelé que le Gabon a ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption.
Plusieurs actions ont été mises en œuvre par le Gabon pour y faire face.
Le Gabon s’est ainsi doté d’une Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite qui élabore une stratégie nationale de lutte contre la corruption, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement et d’une Agence nationale d’investigation financière.
Afin de renforcer la gouvernance et l’obligation de reddition, le Gabon participe à l’Initiative sur la Transparence dans les Industries Extractives (l’EITI). Plusieurs procédures de passation des marchés publics ont été révisées et un audit de la fonction publique et du secteur pétrolier a été réalisé.
Depuis 2010, d’autres actions ont aussi permis de lutter contre la corruption, telles que :
· Un audit général de la fonction publique a permis la suppression de milliers de postes fantômes.
· Une refonte du ministère de l’Habitat pour rattraper le retard pris par le Gabon en matière de construction de logements.
· Une réforme foncière visant à améliorer et alléger l’exécution des procédures en matières cadastrales et domaniales.
· Une réforme du système des bourses et stages.
Malgré la forte volonté de réformer le pays pour intensifier le développement, le Chef de l’Etat a toutefois déclaré que « la lutte contre la corruption est une entreprise de longue haleine qui nécessite une coopération reposant sur un dialogue avec les différents partenaires et une appropriation au niveau national. »
Ce premier débat de haut niveau a été une occasion unique de discuter et de s’accorder sur un programme commun pour le renforcement de l’Etat de droit. Cette réunion devrait se conclure par l’adoption d’une Déclaration politique énonçant les grands principes de l’état de droit et indiquant leur application aux niveaux national et international. Le Président gabonais, pour qui, la paix, le développement et l’état de droit sont interdépendants, a conclu son discours en exprimant l’adhésion du Gabon à la déclaration qui sera adoptée au terme de ce débat.
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org
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24/09/2012
Gabon: DISCOURS DU PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA AUX NATIONS UNIS
Excellence Monsieur le Président,Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,Excellence Monsieur le Secrétaire général, Mesdames, Messieurs,
Je suis honoré de prendre la parole à cette réunion historique sur l’état de droit aux niveaux national et international. Je vous félicite, Monsieur le Président, de l’organisation de ce débat de Haut niveau ; de même que le Secrétaire général, S.E.M. Ban Ki-moon, pour l’action des Nations Unies dans la promotion de l’état de droit.
Je voudrais d’emblée réaffirmer l’attachement profond de mon pays à l’état de droit, à la démocratie et aux droits de l’Homme, ainsi que notre volonté politique à œuvrer pour leur consolidation.
Monsieur le Président,
L’état de droit est aujourd’hui un idéal et une aspiration universels, largement partagés par les Peuples et les gouvernements.
Aussi, je demeure convaincu que le renforcement durable de l’état de droit ne peut se réaliser dans un pays s’il ne règne ni un climat de paix, ni un processus de développement économique équitable. Les éléments du triptyque paix, développement et état de droit sont interdépendants. Notre attachement à l’état de droit et à la démocratie a toujours guidé la vie politique nationale au Gabon. En 1990, lorsque mon pays a rétabli le multipartisme, nous avons créé de nouvelles institutions.
Leur solidité a été testée et mise à l’épreuve en 2009, lorsque le Gabon a traversé et réussi une transition politique délicate, qui a été saluée par la communauté internationale.
Ces institutions nous permettent aujourd’hui de poursuivre la consolidation de l’état de droit, qui est également un pilier de la vision d’un Gabon émergent à l’horizon 2025, que j’ai proposée aux Gabonais.
Monsieur le Président,
Si la démocratie et l’état de droit doivent se renforcer mutuellement, il est essentiel que l’action politique dans un pays repose sur le respect des règles et des lois qui lui donnent sa légitimité. C’est dans ce sens que j’ai récemment rappelé devant le Parlement Gabonais, qu’en démocratie, le dialogue politique n’est possible que dans le respect des institutions et des lois du pays ; et dans le respect de ceux qui les incarnent.
C’est aussi dans cette perspective que je viens de relancer les activités du Conseil National de la Démocratie, un cadre institutionnel important du dialogue démocratique au Gabon. Depuis sa création, cet organe est toujours présidé par une personnalité de l’opposition. Monsieur le Président,
Dans tout pays, la consolidation de l’état de droit repose sur une justice indépendante et impartiale permettant de garantir la paix sociale et la sécurité, de protéger les droits des plus vulnérables, et de prévenir les extrémismes et l’intolérance.Cette conviction m’a amené à initier de profondes réformes qui visent à rendre les institutions judiciaires plus cohérentes, plus efficientes, plus transparentes, plus accessibles et plus équitables.
A ce titre, nous avons adopté des lois visant à protéger les droits des femmes et des enfants pour lutter contre les discriminations ancrées dans les pesanteurs culturelles. C’est le cas du nouveau régime judiciaire de protection des mineurs qui permet de lutter contre le trafic des enfants. Le Gabon a aussi initié la Résolution 65/189 de l’Assemblée générale sur l’institutionnalisation d’une journée internationale de la veuve. Les acteurs sociaux au Gabon telle que la Fondation que préside la Première Dame participent à tout cet effort.
Monsieur le Président,
Le Gabon poursuit d’autres réformes importantes au niveau national, notamment :
• L’introduction des registres biométriques pour améliorer l’état-civil et renforcer la transparence des élections.
• La réorganisation de l’administration chargée de l’habitat et du cadastre, afin de protéger le droit à la propriété foncière.
• La lutte contre les violations de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et les autres conventions de protection de l’environnement et de la biodiversité.
Monsieur le Président,
La lutte contre la corruption qui entrave l’accès équitable de tous aux services publics et mine les efforts de développement est au cœur de mon action. Je rappelle que le Gabon a ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption. Mon pays s’est doté d’une Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite et d’une Agence nationale d’investigation financière. Cette commission élabore déjà une stratégie nationale de lutte contre la corruption, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement. De même, pour renforcer la gouvernance et l’obligation de reddition, nous participons à l’Initiative sur la Transparence dans les Industries Extractives (l’EITI). Nous avons également révisé les procédures de passation des marchés publics et conduit un audit de la fonction publique et du secteur pétrolier.
Mais la lutte contre la corruption est une entreprise de longue haleine qui nécessite une coopération reposant sur un dialogue avec les différents partenaires et une appropriation au niveau national.
Monsieur le Président,
Les défis auxquels la communauté internationale fait face aujourd’hui appellent un renforcement de l’état de droit au niveau international. Notre action nécessite une approche qui repose avant tout sur une affirmation de la souveraineté des Etats et la reconnaissance de leurs droits. Ce qui appelle à la nécessité d’appréhender l’état de droit dans sa double dimension nationale et internationale.
Mais disons-le aussi : l’état de droit ne peut être renforcé sans volonté politique de rendre plus équitables et plus démocratiques la gouvernance et les institutions globales. C’est pourquoi le Gabon reste convaincu que l’Afrique doit être justement représentée au sein d’un Conseil de sécurité réformé. Par ailleurs, nous pensons qu’un meilleur fonctionnement du Conseil des droits de l’Homme nécessite un dialogue plus constructif entre les Etats. C’est fort de cette conviction que le Gabon souhaite briguer dès janvier 2013 un nouveau mandat au sein de cet important organe.
Dans ce même esprit, nous poursuivrons notre coopération avec les organes chargés d’appliquer la justice pénale internationale afin de lutter contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée. Cette criminalité organisée touche de plus en plus l’environnement et la biodiversité à travers le braconnage et la pêche illégale. Le Gabon entend renforcer sa justice nationale pour lutter contre ce phénomène. Mais une telle lutte appelle le renforcement de la coopération judiciaire internationale.
Monsieur le Président,
Il convient de souligner qu’il n’y a pas un modèle unique de renforcement de l’état de droit. Aussi, tout en réaffirmant notre engagement politique commun, nous devons également promouvoir le dialogue et de nouvelles approches de coopération entre les Etats. A cet égard, les pays en sortie de crise et de conflit sont une priorité. C’est pourquoi j’appelle à mobiliser davantage de ressources en faveur de ces Etats.
J’encourage en outre, le renforcement de la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales ainsi que le maintien de séances plénières périodiques de l’Assemblée générale pour examiner la question du renforcement de l’état de droit.
Pour terminer, Monsieur le Président, j’exprime l’adhésion de mon pays à la déclaration qui sera adoptée au terme de ce débat.
Je vous remercie.
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Gabon: Une volonté forte d’améliorer le quotidien des gabonais
New York, le 24 septembre 2012 - Saluant le travail des membres de la mission gabonaise au Conseil de sécurité des Nations Unies, lors de son mandant en 2010 et 2011, la cérémonie de remise de médailles qui a eu lieu hier en présence du Chef de l’Etat gabonais, a permis de rappeler les actions dirigées par le Gabon notamment lors de sa présidence en juin 2011 et plus particulièrement :
· L’adoption de la résolution sur l’« Impact de la pandémie du VIH/Sida sur la paix et la sécurité internationale », rappelant notamment l’importance d’apporter de mener une action efficace et coordonnée aux niveaux local, national, régional et international pour lutter contre l’épidémie et atténuer ses effets ;
· L’instauration de « La journée internationale des Veuves » visant à sensibiliser le monde à cette crise humanitaire silencieuse.
Ces problématiques portées au niveau international sont issues d’une réflexion et d’actions déjà menées au niveau national.
La lutte contre le VIH/Sida au Gabon
Au cours de sa présidence au Conseil de Sécurité des Nations Unies en juin 2011, le Gabon a souhaité, à côté de ses préoccupations de maintien de la paix dans le monde, axer ses priorités sur un plan social. Le Gabon a ainsi réussi à faire voter, à l’unanimité, une résolution en faveur de la lutte contre la pandémie du VIH/sida, qui a été saluée par tous les membres du Conseil.
Mais cette volonté d’œuvrer pour la lutte de cette pandémie est beaucoup plus ancienne.
Dès le début de son mandat, le chef de l’Etat a décidé de poursuivre l'œuvre de son prédécesseur en faisant de la lutte contre le VIH/sida une affaire personnelle qu’il maintient au premier plan de ses préoccupations politiques locales.
Ainsi, depuis plusieurs années, le Gouvernement gabonais s'est engagé à combattre le VIH/Sida et à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) d'ici 2015 à travers notamment une approche participative et multisectorielle. Elle implique la mobilisation aussi bien des pouvoirs publics que du secteur privé, de la société civile et des partenaires au développement.
Les effets de cette politique sont déjà visibles. Ces dernières années, le Gabon a enregistré des progrès appréciables en matière de riposte au VIH/Sida. Les nouvelles infections ont baissé de plus de 25 % depuis 2001 et l’accès à la thérapie antirétrovirale s’est nettement amélioré.
Ce renversement de tendance de l’épidémie a été rendu possible grâce à la mise en place de plusieurs actions:
- Création d’un fonds national thérapeutique pour l'accès aux traitements antirétroviraux ;
- Construction de dix Centres de Traitements Ambulatoires (CTA) dans chaque capitale provinciale ;
- Elaboration d'un plan stratégique national de lutte contre le sida, document de référence nationale en matière de lutte contre le VIH/Sida, qui prévoit notamment la prise en charge des personnes vivant avec la maladie et la mise en place d’un Programme multisectoriel avec le développement d’une véritable stratégie marketing visant les jeunes ;
- Instauration de la gratuité du dépistage et la prise en charge des femmes enceintes, des élèves, des étudiants, des enfants, des retraités et des nécessiteux ;
- Mise en place d’un programme d’achat de médicaments antiviraux de près de 100 millions de FCFA;
- Création d'un environnement favorable pour le développement des associations et des ONG de lutte contre le sida ;
Toutes ces initiatives ont permis de prolonger l'espérance de vie de personnes infectées par le VIH/Sida et de réduire la propagation de l'épidémie dans le pays.
Mais l’attention portée à la santé des gabonais ne s’arrête pas là. L’amélioration de l’accès à la santé est l’un des axes prioritaires du projet de société.
L’objectif pour le chef de l’Etat est que, tous les gabonais, à travers le pays, puissent bénéficier de soins de qualité et d’une meilleure prise en charge, dans un environnement approprié.
Au niveau des infrastructures de santé, cela se traduit par la rénovation des principaux hôpitaux du pays et à la construction de nouvelles structures.
A Libreville, un nouveau Centre hospitalier universitaire (CHU) a été construit dans le quartier d’Angondjé, près du Stade de l’Amitié. Il comprend une maternité, un service de pédiatrie, un laboratoire d’analyse médicale, une salle de soins intensifs et un service d’urgences. Un local est aussi réservé au SAMU. Ce CHU est d’ores et déjà ouvert au public.
Derrière le CHU d’Angondjé, un Institut de cancérologie est en cours de finalisation. Ces 2 structures, d’une capacité de 160 lits, serviront à former des médecins spécialistes gabonais et le personnel soignant. L’Institut de cancérologie permettra de diagnostiquer rapidement et de traiter le malade sur place à Libreville. Il comprendra une structure de curiethérapie (traitement cancer du col de l’utérus), de neurochirurgie (traitement rapide des tumeurs cérébrales) et de lutte contre le cancer en général. Il sera le troisième établissement spécialisé du genre en Afrique.
En centre ville, le Centre hospitalier universitaire, annexe de l’hôpital général, a été construit. II accueille désormais deux services d’urgence et de pédiatrie et un bloc chirurgical.
D’ici peu, le CHU accueillera deux services d’urgences, adultes et pédiatriques, de nouveaux blocs opératoires, des salles de réveil, de stérilisation et de soins intensifs. Attendue depuis longtemps par les Gabonais, la création des deux services d’urgences permettra d’avoir de vraies structures d’accueil pour identifier le niveau des urgences et orienter les patients en fonction des pathologies. Cette structure hospitalière est déjà opérationnelle.
Depuis début 2012, quatre hôpitaux à Libreville, Owendo et Lambaréné sont en cours de réhabilitation.
En 2013, trois nouveaux hôpitaux seront construits à Libreville, Oyem et Mouila. La plupart des hôpitaux seront livrés d’ici 2015.
Aucune province ne sera oubliée.
Au niveau des réformes sociales, aujourd’hui, 600 000 personnes bénéficient des services de la CNAMGS.
Les allocations familiales ont été réévaluées à 2 reprises et sont aujourd’hui à 4000 FCFA par enfants et par mois.
Les évacuations sanitaires sont gratuites pour les gabonais économiquement faibles.
Concernant la mère et l’enfant, les frais liés à la maternité sont pris en charge à 100% et la vaccination est gratuite pour les enfants de 0 à 11 mois et pour les femmes.
L’hémodialyse pour les insuffisances rénales est maintenant aussi prise en charge à 100%.
Concernant la lutte contre les maladies, au même titre que la lutte contre le VIH/Sida, le Gabon s’engage également fermement dans la lutte contre d’autres grands enjeux de santé publique :
- Le paludisme : A Lambaréné, dans le centre du Gabon, l’unité de recherche de la Fondation internationale de l’hôpital Albert Schweitzer (financée à 50% par l’état gabonais) pourrait lancer sur le marché en 2013 un vaccin contre le paludisme, maladie endémique dans les neuf provinces du pays.
- La polio : En janvier 2011, le président gabonais a lancé une vaste campagne de vaccination contre la polio sur l’ensemble du territoire national avec comme objectif de vacciner toute la population contre la poliomyélite.
- La lèpre : Le Gabon compte réduire de moitié le nombre de Lépreux d’ici 2015
La protection des veuves du Gabon
Déjà activement engagée pour améliorer la vie des personnes les plus fragilisées, la Première Dame n’est pas restée indifférente au problème de spoliation des veuves gabonaises lors du décès de leur conjoint. Face à la maltraitance et les injustices dont sont victimes les veuves au Gabon, remettant en cause les fondements de la famille et donc de la société, Sylvia Bongo Ondimba a décidé d’aider ces femmes en détresse.
Réalisant que ce problème n’est pas seulement local, mais aussi international, la Première Dame s’est engagée à interpeller le monde sur cette crise silencieuse et profonde et à soutenir les femmes dans la reconnaissance de leurs droits. Par le biais de la diplomatie gabonaise,
l’Assemblée générale des Nations Unies a ainsi adopté la Résolution 65/189 du 21 décembre 2010, consacrant la « Journée internationale des Veuves ».
Au Gabon, l’action de la première Dame s’est traduite par la mise en œuvre de mesures améliorant les contions de vie des veuves. Le Gabon disposait déjà de lois protectrices en faveur des veuves, mais celles-ci étaient souvent méconnues ou délibérément ignorées.
Ainsi, le 1er juin 2011, le Conseil des Ministres a approuvé un projet de loi visant l’aménagement du conseil de famille en conseil successoral, le renforcement des dispositions pénales en matière de protection des veuves et des orphelins, ainsi que le rehaussement des pouvoirs et droits du conjoint survivant et des orphelins face aux héritiers familiaux.
Le 14 juin 2012, le Conseil des ministres a adopté des mesures concrètes en faveur du conjoint survivant, lors du Conseil des ministres du 14 juin 2012.
Ces mesures constituent des avancées importantes qui permettront de combler certaines failles en matière de protection des droits de la famille.
3 décrets ont été ainsi adoptés en 2012 :
· Un décret qui fixe les conditions d’attribution du capital décès de l’agent public et permet de répondre efficacement à l’urgence des besoins des foyers endeuillés et d’amortir l’impact du décès sur leurs finances.
· Un décret qui tient compte des besoins des populations les plus fragilisées, dont les conjoints survivants, les orphelins et les jeunes filles. Il s’agit d’une aide qui peut être temporaire, renouvelable une fois ou définitive. Elle permet de prendre en compte la variété des cas qui caractérisent ces populations.
· Un décret qui fixe le régime de l’assistance judiciaire aux veuves et veufs dont les ressources sont insuffisantes pour faire valoir leurs droits en justice.
Aussi, ont été votées:
· La création de l’Observatoire National de Protection des Droits de la Famille, pour faciliter la résolution des problèmes qui affectent les membres de la cellule familiale en général et les conjoints survivants ainsi que les orphelins en particulier et veiller au respect des conventions internationales dont le Gabon est signataire.
· La création de la Direction Générale de la Promotion des Associations du secteur Social et de la Famille, pour permettre à l’Etat d’assurer un meilleur soutien aux associations qui interviennent au quotidien auprès des populations fragilisées. Le renforcement de leurs capacités leur permettra de mieux répondre aux besoins des veuves et des veufs et de les soutenir efficacement dans leurs formalités administratives ou judiciaires.
Enfin, dorénavant, l’édition de l’acte de décès se fera en plusieurs exemplaires. Une décision salutaire qui permettra au conjoint survivant et aux orphelins majeurs de faire valoir leurs droits.
Toutes ces questions portées sur la scène internationale par le Gabon, reconnues et félicitées par les grands pays de ce monde, sont tout d’abord des problématiques locales, récurrentes à de nombreux pays dans le monde, que le Chef de l’Etat gabonais souhaite enrayer dans son pays. L’objectif pour le président Ali Bongo Ondimba est de trouver rapidement des réponses globales et fortes pour améliorer la vie de ses concitoyens et satisfaire au mieux à leurs besoins et attentes.
FIN
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
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Gabon: Satisfaction et fierté par rapport aux actions menées par le Gabon au Conseil de sécurité des Nations Unies
New York, le 23 septembre 2012 – Arrivé aux Etats-Unis samedi 22 septembre 2012, afin d’assister à la 67e Assemblée Générale des Nations Unies, le Président Ali Bongo Ondimba a félicité aujourd’hui, au cours d’une cérémonie de remise de médailles, les membres de la délégation gabonaise qui ont représenté le Gabon au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Elu membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2010-2011, pour la troisième fois de son histoire, le Gabon en a présidé par deux fois la Présidence, en mars 2010 puis en juin 2011. C’est au cours de ces deux présidences, que l’action du Gabon a été particulièrement visible via la coordination de différentes actions et l’adoption de résolutions visant à maintenir la paix et la sécurité dans le monde.
Mars 2010, le Gabon fait adopter la déclaration sur la circulation illicite des armes légères et de petits calibres
Face à la recrudescence de la circulation des armes légères en Afrique et particulièrement dans la sous-région d’Afrique Centrale, qui représente une source de conflits et une menace pour la paix et la sécurité, la stabilité et le développement des pays, le Gabon a souhaité qu’un projet de déclaration présidentielle soit présenté devant le Conseil de sécurité, en mars 2010.
Le Gabon a ainsi été, au cours de sa première présidence au Conseil de sécurité des Nations Unies, à l’origine d’un débat public sur le thème de « la circulation illicite des armes légères et de petits calibres en Afrique Centrale ».
Ce débat a permis au Conseil de sécurité de prendre en compte l’évolution de la question du trafic illicite des armes dans la sous-région, à réfléchir à des mesures novatrices pour mieux combattre ce fléau et à renforcer la mise en œuvre de celles contenues dans le Programme d’action de juillet 2001, l’instrument international de traçage et de marquage des armes légères et de petits calibres, ainsi que les diverses résolutions du Conseil.
À l’issue de ce débat auquel a participé une quarantaine d’intervenants, le Conseil a adopté une déclaration présidentielle qui souligne l’importance « vitale » que revêtent la réglementation et le contrôle effectif du commerce transparent de ce type d’armes pour la prévention de leur détournement et de leur réexportation illicites.
Proposée par le Gabon, une résolution historique, visant à enrayer la propagation du VIH/Sida à travers le monde, est adoptée en juin 2011
Très engagé dans les actions de lutte contre le sida, qu’il considère comme une priorité, le Chef de l’Etat gabonais a souhaité que le débat sur le VIH/Sida soit au premier plan des préoccupations du Conseil de Sécurité des Nations Unies lors de sa deuxième présidence en juin 2011.
Le Gabon a ainsi introduit une résolution sur le thème de l’ « Impact de la pandémie du VIH/Sida sur la paix et la sécurité internationale », rappelant l’importance d’apporter une réponse internationale exceptionnelle pour enrayer la propagation du VIH/Sida à travers le monde, notamment lors de conflits armés.
Le 7 juin 2011, la résolution 1983 a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité qui a ainsi noté la « nécessité de mener une action efficace et coordonnée aux niveaux local, national, régional et international pour lutter contre l’épidémie et atténuer ses effets », de même que la « nécessité d’une intervention cohérente des Nations Unies pour aider les États Membres à faire face à ce problème ». Cette résolution souligne également le rôle important des opérations de maintien de la paix des Nations Unies dans la réponse à l’épidémie ainsi que celui des campagnes contre les violences sexuelles et pour la promotion des droits des femmes, premières victimes des conflits armés.
Pour la première fois, un pays en développement a réussi à faire adopter par le conseil de sécurité, une résolution de ce type, montrant que des problèmes transversaux, tel que le VIH/Sida, ont un impact sur la paix et la sécurité dans le monde.
Cette résolution a été saluée par l’ensemble des pays du conseil de sécurité et identifiée comme historique.
Le Gabon à l’origine de l’adoption de la « Journée Internationale des veuves »
En juin 2011, le Gabon a également été à l’origine de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 21 décembre 2010 de la résolution 65/189.
Impulsée par la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, très engagée dans la promotion et la protection des droits des personnes fragilisée, cette résolution institue une « Journée internationale des veuves » le 23 juin de chaque année.
Cette résolution, qui a été adoptée par consensus, a bénéficié du co-parrainage de 56 pays, dont une majorité d’Afrique.
La résolution invite les États Membres, les organes du système des Nations Unies et toutes les autres organisations internationales compétentes ainsi que la société civile à sensibiliser l’opinion à la situation des veuves partout dans le monde
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba, avec l’appui des institutions gabonaises, de partenaires externes et de la société civile, souhaite porter haut la sensibilisation internationale et appuyer la mise en œuvre de mesures améliorant les conditions de vie des veuves au Gabon et dans le Monde, de façon continue et durable.
Durant sa présidence en juin 2011, le Gabon a également organisé l’élection du Secrétaire Générale les Nations Unies au cours de laquelle, Monsieur Ban Ki-Moon a été réélu à l’unanimité par les quinze pays du Conseil de sécurité, pour une durée de 4 ans.
Cette remise de médaille a ainsi été l’occasion pour le Chef de l’Etat de faire un bilan des actions engagées par le Gabon durant son mandat et de rendre hommage à toutes les personnes qui ont œuvré, pour mieux faire connaître le pays au niveau international : « La Nation gabonaise tient à vous remercier pour le travail accompli. Vous avez fait la fierté de notre pays » a déclaré le Chef de l’Etat.
Durant la totalité de son mandat, le Gabon s’est illustré par ses prises de positions fortes et engagées comme pour la Lybie, la Syrie, l’Iran ou encore les sanctions contre l’Erythrée, mais aussi par la mise en exergue de l’importance de la résolution de problèmes transversaux comme les changements climatiques ou le VIH/Sida pour le maintient de la paix et la sécurité dans le monde.
Cette vision transversale a été une contribution importante et inédite au Conseil de sécurité des Nations Unies et a permis au Gabon de gagner le respect de bons nombres de grands pays. « Ce travail fournit nous confère une plus grande respectabilité. Je n’ai eu que des retours positifs de notre mandat » a ajouté le Président Ali Bongo Ondimba.
« Le Gabon est une voix africaine qui compte et doit compter beaucoup plus dans le futur. Nous sommes acteur sur la scène diplomatique internationale. Notre mission doit continuer » a t-il conclu.
Dès demain, le Président rejoindra tous les membres des Nations Unies pour participer à un débat de haut niveau sur « l’Etat de droit au niveau national et international », à l’ouverture de la 67e Assemblée Générale des Nations Unis. Le Gabon souhaite ainsi montrer qu’il est prêt à poursuivre son travail pour œuvrer pour la paix et la sécurité dans le monde et le développement des pays.
Le Chef de l’Etat déjeunera par la suite avec une quarantaine d’hommes d’affaires et d’investisseurs américains, intéressés par les différentes opportunités d’investissements du contient africain.
FIN
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
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Gabon: La conviction du dialogue politique à travers le Conseil national de la démocratie
« J’ai toujours encouragé le dialogue avec nos adversaires politiques », a rappelé le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, le 12 septembre dernier, devant les députés et les sénateurs réunis en Congrès.
De la parole aux actes : lors du conseil des ministres du 20 septembre, le président gabonais annonce son souhait de réactiver le Conseil national de la démocratie - « le cadre institutionnellement approprié et prévu pour le débat politique et pour la démocratie » - composé à parité de représentants de la majorité et de l’opposition
Attendue par les forces vives de la Nation, cette agora dirigée par un bureau comprenant un président et un vice-président permettra l’expression des idées les plus diverses et la confrontation intellectuelle génératrices de progrès pour l’ensemble du pays.
À l’écoute du pouls de la Nation, le chef de l’État offre un cadre au dialogue nécessaire, comme un espace de travail collaboratif ouvert à la diversité des opinions.
Cette démarche vise également à raffermir les pratiques démocratiques face à une frange de l’opposition qui, ces dernières semaines, s’est distinguée par des propos allant à l’encontre du respect de l’état de droit dans des manifestations conduisant parfois à des violences.
Ces agissements ont une nouvelle fois eu lieu lors d’une réunion autorisée de l’opposition gabonaise hier, samedi 22 septembre, à Libreville.
Au cours de son point de presse tenu à l’issu de ce rassemblement, le gouvernement, tout en se félicitant de la bonne tenue de la réunion publique de certaines formations de l’opposition à laquelle prirent part dans le calme un millier de personnes - « preuve supplémentaire de la vitalité de notre jeune démocratie », a tenu à déplorer une « attitude récurrente de défiance vis-à-vis des lois de la République et de l’Autorité de l’État », illustrée par la prise de parole de représentants d’une formation politique dissoute.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur indique que le gouvernement se réserve désormais le droit d’appliquer à tous les dispositions de la loi qui vont de la suspension à la dissolution.
Preuve que ce comportement de quelques hommes politiques rencontre de plus en plus de condamnations, y compris au sein même de l’opposition, le ministère de l’Intérieur recevait quelques heures avant l’ouverture du rassemblement la lettre de défection d’un des deux organisateurs : Louis-Gaston Mayila, ancien ministre, président de l’Union pour la nouvelle république. M. Mayila indiquait préférer se retirer afin de dégager sa responsabilité pour mieux s’inscrire dans la légalité concernant la loi relative aux partis politiques
FIN
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