25/09/2012
Gabon: Le Gabon souhaite briguer un nouveau mandat au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en 2013
New York, le 24 septembre 2012 – Le président Ali Bongo Ondimba, au cours de son allocution sur l’Etat de droit à l’Assemblée générale des Nations Unies, a annoncé son souhait de voir le Gabon briguer un nouveau mandat au conseil de sécurité des nations Unies dès janvier 2013.
Alors qu’il déclarait dimanche dernier, devant les membres de la mission gabonaise au Conseil de sécurité que « Le Gabon est une voix africaine qui compte et doit compter beaucoup plus dans le futur. Nous sommes acteur sur la scène diplomatique internationale. Notre mission doit continuer », le chef de l’Etat gabonais a annoncé aujourd’hui devant l’Assemblée Générale son souhait de voir le Gabon briguer un 4e mandat en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité.
De part ce nouveau mandat, le président souhaiterait « rendre plus équitables et plus démocratiques la gouvernance et les institutions globales. C’est pourquoi le Gabon reste convaincu que l’Afrique doit être justement représentée au sein d’un Conseil de sécurité réformé ».
En représentant à nouveau le continent africain, le Gabon voudrait notamment améliorer le dialogue et la coopération entre les Etats et de lutter plus efficacement contre la criminalité transnationale.
Promouvoir le dialogue entre Etats
Fidèle à sa tradition d’œuvrer pour la protection des populations civiles dans les conflits, le respect du droit international et du droit international humanitaire, le respect de la souveraineté des Etats, la nécessité d’accorder plus d’attention à la prévention des conflits pour garantir la paix et la sécurité internationales, le président a ainsi indiqué qu’ « un meilleur fonctionnement du Conseil des droits de l’Homme nécessite un dialogue plus constructif entre les Etats ».
« Tout en réaffirmant notre engagement politique commun, nous devons également promouvoir le dialogue et de nouvelles approches de coopération entre les Etats. » a indiqué le Chef de l’Etat.
Les pays en sortie de crise et de conflit sont d’ailleurs une priorité pour Ali Bongo Ondimba. Il a ainsi appelé les membres de l’Assemblée Général à mobiliser davantage de ressources en faveur de ces Etats.
Il a de plus encouragé « le renforcement de la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales ainsi que le maintien de séances plénières périodiques de l’Assemblée générale pour examiner la question du renforcement de l’état de droit ».
Poursuivre la lutte contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée
Ce nouveau mandat permettrait aussi au Gabon de poursuivre sa coopération avec les organes chargés d’appliquer la justice pénale internationale pour lutter contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée, à travers le braconnage et la pêche illégale.
Le Gabon, qui possède une des plus riches biodiversité de l’Afrique tropicale et qui joue un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie, est particulièrement touché par cette criminalité transnationale, notamment à travers le braconnage.
Le chef de l’Etat a déjà lancé plusieurs actions pour lutter contre ce fléau : création d’une unité militaire d'élite pour sécuriser les parcs du Gabon et protéger la faune et la flore sauvage, notamment contre le braconnage et le trafic illégal d’ivoire; audit des stocks d’ivoire issus des saisies organisées dans le cadre de la lutte anti-braconnage et mise à feu de ceux-ci; discussions avec d’autres gouvernements pour la mise en place d’une solution visant à stabiliser la région, renforcement de sa justice nationale…
Toutefois, le Gabon ne peut lutter seul contre ce phénomène. Une telle lutte nécessite un renforcement de la coopération judiciaire internationale et une harmonisation des législations.
De part ses prises de décisions courageuses et engagées, au sein des Nations Unies, depuis janvier 2010, la diplomatie gabonaise est aujourd’hui reconnue et respectée par les autres puissances diplomatiques. En briguant un nouveau mandat, le Gabon souhaite montrer qu’il est à nouveau prêt, à relever les défis auxquels la communauté internationale fait face aujourd’hui mais aussi à jouer un rôle plus important dans la promotion de la paix et la sécurité, au niveau régional et mondial.
FIN
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La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org
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