24/09/2013

ONU 68ème session : Ali Bongo Ondimba à la tribune aujourd'hui

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Le président de la République Gabonaise , Ali Bongo Ondimba prononce ce mardi 24 septembre 2013 un important discours à la tribune de la 68ème session de l'assemblée générale de l'organisation des Nations Unies , devant plus d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement attendus à cette session annuelle.

Comme lors des précédentes sessions onusiennes, l'intervention d'Ali Bongo Ondimba portera sur la position du Gabon sur plusieurs défis mondiaux.

Il y a le défi ayant un rapport avec le thème retenu cette année : « le programme de développement de l’après 2015 : plantons le décor ».

Cette thématique vise une plus grande mobilisation de l’ensemble des pays membres de l’organisation onusienne pour aborder le tournant décisif, alors que s’achemine la date butoir des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) que s’étaient assignés la communauté internationale.

Si l’on s’accorde au plan diplomatique mondial sur le fait que le dossier syrien reste le plus brûlant, il demeure, néanmoins, que la montée de nouveaux périls (le terrorisme, la piraterie maritime, les trafics illicites d’armes, le braconnage, etc.) ainsi que le développement durable qui focalisent chaque jour davantage les États membres de l’Onu, devront aussi constituer la trame du discours d’Ali Bongo Ondimba.

En marge des travaux, le chef de l’État gabonais s’exprimera, jeudi matin, devant la Fondation Clinton que préside l’ancien président américain Bill Clinton sur le braconnage.

Le Gabon signera un traité sur la circulation des armes en Afrique centrale, et co-présidera avec l’Allemagne une rencontre spéciale sur le trafic illicite des espèces protégées.


Au programme de cette 68ème Assemblée générale de l'ONU

 

193 pays réunis à New York

Traditionnellement ouverte au mois de septembre, cette session ordinaire se termine à la fin du mois de décembre et peut même, dans certains cas particuliers, être prolongée plus longtemps en fonction des circonstances.

Cette année, et comme lors de chaque ouverture de session, de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement feront le déplacement pour les traditionnels discours d’introduction.

Quatre-vingt-neuf chefs d’Etat et 42 chefs de gouvernement sont annoncés au débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra du 24 septembre au 1er octobre. Il s’agira d’un débat à un niveau particulièrement élevé.

En plus des chefs d’Etats et de gouvernements, les délégations de 61 pays représentés au rang de ministres seront également attendues ce jour d’ouverture.


Handicap et développement

Cette année, c’est sous la présidence de John William Ashe, ambassadeur aux Nations Unies pour Antigua-et-Barbuda que s’ouvrira cette nouvelle session dont le programme a été précisé.

Les membres de l’Assemblée générale de l’ONU avaient au préalable adopter leur programme de travail le 19 septembre avant d’examiner les 175 questions actuellement inscrites à l’ordre du jour de cette année. Trois réunions de haut niveau viendront également ponctuer cette session.

Le 23 septembre, en marge du débat général, une réunion s'est tenue autour du thème du handicap et du développement.

« Les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) représentent un effort concerté pour s'attaquer à la pauvreté mondiale. Pourtant, il y a un écart frappant dans les objectifs actuels et leur inclusion des personnes handicapées. Environ 1 milliard de personnes dans le monde vivent avec une déficience et sont encore exclus de l'accès équitable aux systèmes juridiques, à l'éducation, au travail, à la santé et à l'aide sociale. ll en résulte que les personnes handicapées souffrent davantage de la pauvreté. », rappellent les Nations Unies.

La réunion s'est traduit par un document final indiquant les mesures précises à prendre pour faire converger la Convention relative aux droits des personnes handicapées et des objectifs du Millénaire pour le développement et d'autres accords internationaux relatifs à l'intégration des personnes handicapées , selon un communiqué diffusé par l’Assemblée générale des Nations Unies : http://www.un.org/News/fr-press/docs/2013/AG11420.doc.htm


La fin du nucléaire dans le monde

Le 26 septembre, toujours en marge du débat général, se déroulera une réunion de haut niveau portant sur le désarmement nucléaire. Cette réunion, décidée l’année dernière, devrait mettre en ordre les termes du désarmement nucléaire mondial.

« En décidant d'organiser une réunion de haut niveau, les États Membres ont souligné l'importance d’œuvrer à l’édification d’un monde plus sûr pour tous et d’instaurer la paix et la sécurité dans un monde exempt d’armes nucléaires. Convaincue que le désarmement nucléaire et l’élimination complète des armes nucléaires sont indispensables pour écarter le risque de guerre nucléaire, l'Assemblée générale a rappelé que dans la Déclaration du Millénaire, les chefs d'État et de gouvernement avaient décidé de travailler à l’élimination des armes de destruction massive, notamment les armes nucléaires, et de n’écarter aucune solution possible pour parvenir à cet objectif, notamment en ce qui concerne la convocation éventuelle d’une conférence internationale pour définir les moyens d’éliminer les dangers nucléaires », déclarait ainsi Vuk Jeremic, Président de la 67e session de l'Assemblée générale, le 13 mai dernier.


Mondialisation et politiques migratoires

Enfin, troisième rendez-vous important, un dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement, qui se déroulera les 3 et 4 octobre.

Un thème important pour les Nations Unies qui rappellent qu’en 2013, « le nombre de migrants internationaux a atteint les 232 millions dans le monde. La migration peut apporter des bénéfices substantiels, mais elle peut aussi avoir des conséquences négatives. Les économies tant développées qu’en développement ont besoin de migrants pour répondre à la demande de travailleurs ayant différents niveaux de qualification ».

« Les preuves s’accumulent qu’avec de bonnes politiques d’orientation, les communautés de migrants et les diasporas peuvent énormément contribuer au développement de leurs pays tant d’origine que de destination, par le biais d’envois de fonds, d’échanges commerciaux, d’investissements, de création d’entreprises ou par le transfert de technologies, de compétences et de savoirs. Mais en même temps, il existe une crainte réelle que l’émigration de travailleurs qualifiés ne freine la réalisation d’objectifs de développement tels que les Objectifs du Millénaire pour le développement, surtout dans les petits pays en développement », explique encore l’ONU qui souhaite que ces différents enjeux soient véritablement au cœur d’un débat fédérateur des intérêts de tous les membres de l’Assemblée générale.


Finalement, durant cette session ordinaire seront également élus les cinq membres non permanents du Conseil de sécurité le 12 octobre, des 18 membres du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) le 30 octobre, et des membres du Conseil des droits de l’homme le 12 novembre.



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