21/03/2013
Réunion du Bureau Politique du Parti Démocratique Gabonais ( PDG) : Communiqué final
Sous la conduite éclairée du Distingué Camarade Ali BONGO ONDIMBA, Président du Parti Démocratique Gabonais (PDG), une réunion du Bureau Politique s'est tenue ce jour 21 mars 2013 à partir de 15 heures, à la Cité de la Démocratie.
L'ordre du jour de cette importante rencontre portait sur les points ci-après:
1- Communication du Distingué Camarade Président
2- Compte rendu des concertations de la classe politique sur la mise en oeuvre de la biométrie
3- Préparatif du Congrès
- Abordant le premier point inscrit à l'ordre du jour , le Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA sur sa communication a fixé les grandes orientations devant servir de base de réflexions lors du prochain congrès du PDG.
Placé sous le thème « Demain le Gabon , Patriotisme pour une Nouvelle Alliance » , ce congrès qui sera un moment important de réflexion collective va permettre au Parti Démocratique Gabonais de jeter un regard rétrospective sur son fonctionnement à l'effet d'adapter son organisation aux exigences politiques actuelles.
- Sur le deuxième point relatif au compte rendu des concertations politiques , le bureau politique se félicite de l'esprit de dialogue et de concertations ayant prévalu lors de cette rencontre .
Elle traduit la volonté constante du Distingué Camarade Président de maintenir le caractère apaisé de notre démocratie.
Les fructueux débats entre la majorité et l'opposition gabonaise ont permis d'aboutir à un consensus et à des recommandations. Toutes fois pour leur mise en oeuvre , un complément d'information devrait être apporté par la commission ad-hoc .
- S'agissant du troisième point sur les préparatif du Congrès , le Bureau Politique a arrêté la période du 5 au 7 Avril 2013 à Libreville pour l'organisation de son Congrès ordinaire.
Celui-ci sera précédé de la tenue des congrès provinciaux du 29 au 31 mars 2013.
Le Bureau Politique exhorte donc tous les camarades à y prendre part dans l'optique d'un débat constructif engageant l'avenir de notre partie.
Le Bureau Politique constate pour le déplorer la recrudescence des conflits sociaux en année électorale .
Tout en reconnaissant le bien-fondé de certaines revendications , il convient d'appeler à nouveau au patriotisme des acteurs sociaux afin de ne pas compromettre l’exécution des projets structurants , qui sont par ailleurs une réponse aux préoccupations contenus dans leurs différents cahiers des charges.
De plus le Bureau Politique tout en saluant les efforts entreprises par le Gouvernement dans la résolution des conflits sociaux , l’exhorte à trouver des solutions pérennes a ses mouvements cycliques .
Enfin le Bureau Politique se réjouit du caractère exceptionnelle des relations qui unissent le Gabon notre pays au Royaume du Maroc.
La visite de sa Majesté Mohammed XI donnera à nouveau l'occasion de magnifier l’excellence des relations entre ses deux pays amis .
Aussi le Bureau Politique appel-t-il le peuple gabonais à réserver un accueil des plus chaleureux à ce grand ami du Gabon.
Je vous remercie.
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Le chef de l’Etat dialogue avec les étudiants lors d’une visite-surprise à l’UOB
Libreville, le 20 mars 2013 – Les milliers d’étudiants présents sur le campus de l’UOB ce mercredi à la mi-journée ont eu la surprise de voir arriver le président Ali Bongo Ondimba. Durant deux heures, entouré d’une foule considérable, celui-ci a arpenté le domaine universitaire, découvert le nouveau restaurant et assuré aux leaders estudiantins que les bourses seraient versées.
Une invitation lui avait été discrètement adressée et il a souhaité l’honorer : le président de la République a fait irruption ce mercredi midi à l’Université Omar Bongo afin de prendre la plus exacte mesure des attentes et des insatisfactions qui agitent la communauté des étudiants. Autant dire les leaders gabonais de demain, qui ont pu s’exprimer librement devant le chef de l’Etat : « Dans ce village planétaire, devaient-ils lancer, les paresseux et les partisans du moindre effort n’auront plus de place ; seuls les mieux formés seront à l’abri du chômage. (…) La grève n’est pas un bras de fer ou une déclaration de guerre. (…) Les étudiants ne s’allient à aucun parti politique pour revendiquer de meilleures conditions d’étude et de vie ». Regroupés sous le célèbre arbre à palabres, les jeunes en vinrent rapidement aux revendications, de la prime de transport à l’approvisionnement en livres de la bibliothèque centrale, de la levée du critère d’âge au point décisif du paiement des bourses à ceux qui n’ont encore rien reçu.
Le « contrat de confiance » demandé au porte-voix par les étudiants, l’impatience des uns et la détresse des autres, la volonté exprimée de faire de ce mercredi un « jour historique », appelaient une réponse tout aussi franche et directe et c’est donc sans protocole excessif que le chef de l’Etat, usant du même porte-voix, invita l’assemblée à ne pas décourager l’action publique alors que des réformes capitales sont en cours. « Oui, les bourses seront versées. Oui, une meilleure organisation des bourses et stages a déjà permis d’économiser plus de 11 milliards qui ont aussitôt été investis dans ces rénovations visibles par tous à l’UOB ». Oui, le président de la République entend l’appel de la jeunesse estudiantine et il y répond par cette visite « impromptue », au plus près des réalités du terrain.
A l’heure où le système éducatif gabonais connaît une transformation en profondeur avec la modernisation des installations et des services, alors que les 15.000 étudiants de l’UOB bénéficient de 2 nouveaux amphithéâtres, d’un restaurant universitaire fraîchement rénové (le chef de l’Etat a déjeuné sur place), de la construction de chambres supplémentaires et de la remise en état de nombreuses salles de cours, le président de la République Ali Bongo Ondimba a marqué, par sa présence aux côtés de la jeunesse savante, la détermination et l’engagement qui sont les siens, qui sont les leurs.
FIN
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La politique du Gabon Émergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/
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Le Gabon meilleur IDH d’Afrique subsaharienne : une politique au service des populations
Libreville, le 20 mars 2013 – Destiné à évaluer le bien-être des populations en replaçant les femmes et les hommes au coeur de la marche vers le progrès, le Rapport sur le développement humain 2013 produit par le PNUD offre au Gabon une enviable première place en Afrique subsaharienne, dans le groupe de la Chine, de la Jordanie, de la Thaïlande et de l’Égypte. Les initiatives stratégiques novatrices proposées aux Gabonais impactent le quotidien, réveillent les ambitions nationales et confirment ce que les experts appellent « l’essor du Sud ».
Classé au premier rang devant quarante-trois pays d’Afrique subsaharienne, à la sixième place du continent derrière les Seychelles, la Libye, Maurice, l’Algérie et la Tunisie, le Gabon côtoie certains « émergents » asiatiques dans le haut du quartile dit des pays à développement humain moyen. Au 106e rang mondial, sur un total de 187 territoires analysés par les chercheurs du Bureau du Rapport sur le développement humain - une publication indépendante commandée annuellement par le Programme des Nations Unies pour le développement -, le Gabon abrite une population dont le confort global de vie ne cesse de croître.
Lancé en 1990 comme une mesure composite de la santé, de l’éducation et du revenu, l’Indice de développement humain (IDH) présente une alternative aux évaluations strictement économiques des progrès nationaux. Il entend refléter le « bien-être » des gens, la qualité de leur vie sur le long terme. Il dessine, avec un indice gabonais à 0,683 (largement supérieur à la moyenne africaine de 0,475 et à portée de la moyenne mondiale établie à 0,694), une manière de portrait du confort national. Ainsi de l’espérance de vie à la naissance, définie à 63,1 ans en 2012 contre 61,9 en 2009 : la politique sociale et sanitaire conduite par le président Ali Bongo Ondimba a permis aux Gabonais de gagner en moyenne 14 mois de vie. Quant à la durée moyenne de scolarisation de 7,5 ans, confortée par la rénovation à marche forcée des écoles, instituts et universités, elle inscrit le pays au tableau d’honneur de la région Cemac.
Moteurs du développement
« Comment autant de pays du Sud ont-ils pu réussir à transformer leurs perspectives de développement humain? », s’interrogent les rédacteurs du Rapport. « Dans la plupart de ces pays, le développement a été soutenu par trois moteurs principaux : un État proactif en matière de développement, des marchés mondiaux accessibles et une innovation déterminée en matière de politique sociale ». Autant de facteurs en parfaite résonnance avec les directives et les ambitions du président gabonais présentées dans le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE). L’économie, elle se diversifie en se déployant vers les services. La filière énergétique, elle se rapproche des besoins nationaux. Les investissements, ils s’ouvrent vers le Sud et l’international sans exclusive. La protection sociale, elle devient la garantie de chacun.
« L’essor du Sud se produit à une vitesse et à un niveau sans précédent », constatent les experts onusiens. « Le Sud émerge aujourd’hui à côté du Nord comme un terrain fertile pour l’innovation technique et l’entreprenariat créatif. (…) Les interactions Sud-Sud ont permis aux entreprises des pays du Sud de s’adapter et d’innover avec des produits et des processus plus adaptés aux besoins locaux ».
Mais l’IDH c’est d’abord l’homme. Et le Gabon, s’il est fier d’enregistrer des résultats confirmés par cet indice de numéro un d’Afrique subsaharienne, n’ignore pas les éléments moins positifs livrés par le Rapport sur le développement humain, en lien notamment avec les inégalités persistantes au sein de la société. Des investissements conséquents dans les domaines de l’éducation et de la santé doivent permettre à terme de corriger progressivement ces inégalités.
L’éducation, la santé pour tous
Conscient que le développement économique et social du Gabon repose sur la valorisation intellectuelle et la formation de sa jeunesse, l’État a placé l’éducation au centre de sa stratégie de développement. Des États généraux de l’Éducation, de la Recherche et de l’Adéquation formation/emploi en mai 2010 ont fixé les grandes orientations dans ce domaine. Suite à ces États généraux, 250 milliards de FCFA (381 millions d’euros) ont été alloués pour moderniser le système éducatif.
L’accès aux soins de qualité pour tous, la bonne gestion des prestations sociales et l’amélioration du niveau de vie sont autant de projets portés par la politique du Gabon Émergent. Les principaux hôpitaux du pays ont été rénovés ou sont en cours de rénovation, des centres hospitaliers spécialisés ont été construits, des réformes pharmaceutiques sont en cours et l’assurance maladie s’est élargie à 600 000 bénéficiaires.
En écho aux conclusions des analystes qui rappellent qu’un « État fort, dynamique et responsable élabore des politiques pour les secteurs public et privé, fondées sur une vision et un leadership à long terme, des normes et des valeurs partagées et des lois et des institutions qui favorisent la confiance et la cohésion », le Gabon entend assurer à tous un accès sûr aux besoins fondamentaux, garantir l’équité de la croissance attendue et maintenir la dynamique du progrès au service d’un destin commun.
FIN
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18/03/2013
JOURNÉE CEMAC : ALLOCUTION DU PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA
Peuples du Cameroun ; de Centrafrique ; du Congo ; du Gabon ;
de Guinée Equatoriale ; du Tchad ;
Comme vous le savez, le 16 mars 2013 s'organise la 5ème édition de la "Journée CEMAC". En ma qualité de Président en exercice de la Communauté, je me dois en cette occasion de rappeler à chacun l'importance de la construction initiée par les Pères Fondateurs voilà 49 ans et dont la pertinence ne peut être aujourd'hui contestée.
Nous sommes les héritiers d'une tradition communautaire vieille de cinq décennies et il convient d'en être fier. La foi, l'abnégation et les impératifs d'intégration ont motivé des générations à poursuivre l'œuvre entreprise, par-delà leurs différences naturelles et leurs opinions parfois opposées qu'elles ont toujours su faire converger vers l'essentiel. Depuis ce 08 décembre 1964 à Brazzaville jusqu'à ce jour, l'esprit de notre Communauté s'est répandu, s'est renforcé.
Je rends à cet égard hommage à chacun des Chefs d'États des pays membres pour les efforts louables qu'ils ne cessent d'entreprendre aux fins du raffermissement de notre Communauté.
Mesdames et Messieurs,
Évoquer l'importance de la CEMAC, c'est principalement vous exhorter à assurer à notre Communauté la place et le rôle que les pères fondateurs lui ont assignés dans une Afrique Centrale en construction: une CEMAC à l'économie forte et au commerce florissant, adossés à une monnaie unique, une CEMAC en Paix et en Sécurité, intégrée physiquement et culturellement, une CEMAC active sur le plan international.
Près de cinquante années de pratique communautaire nous valent aujourd'hui des résultats dont on peut légitimement tirer satisfaction, bien que beaucoup reste à faire.
Les institutions de notre communauté se mettent progressivement en place; à cet égard je dois citer les trois principaux pouvoirs constitutifs de toute communauté moderne, je veux nommer:
· le Parlement Communautaire qui représente le pouvoir législatif de la Communauté;
· la Cour de Justice et la Cour des Comptes Communautaires qui doivent progressivement assumer toutes les missions organiques et fonctionnelles du pouvoir judiciaire;
· enfin la Commission qui en est l'exécutif.
Cet attelage est enfin soutenu par de nombreuses institutions spécialisées prenant en charge des missions ou des politiques sectorielles d'une part, ou des missions d'enseignement et de formation dans des centres d'excellence d'autre part.
Parmi les premiers je citerai:
· l'Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Grandes Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) ;
· la Commission Économique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA) ; ou
· l'Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSAAC) ;
Enfin les seconds, bien connus de notre jeunesse et de nos jeunes cadres comprennent entre autres:
· l'École Inter-États des Douanes;
· l'Institut Sous-Régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de Planification et d'Évaluation de Projets (ISTA) ;
· l'Institut Sous-régional de Statistiques et l'Économie Appliquée (ISSEA);
· l'Institut de l'Économie et des Finances - Pôle Régional; pour ne citer que ceux-là et sans pour autant négliger:
o l'Institution de Bourses de Valeurs dans notre région d'Afrique Centrale, surveillées par la COSUMAF,
o la COBAC qui régule l'activité bancaire,
o le GABAC pour la lutte contre le blanchiment d'argent, etc.
Mais plus que tout, une étape majeure de la construction communautaire aura été l'adoption du Programme Économique Régional (PER) qui recouvre les projets d'intégration physique de tous les réseaux et qui fait toujours l'objet d'études complémentaires en matière de sources et de mécanismes de financement.
La création de la Conférence des Recteurs des Universités et des Responsables des Organismes de Recherche d'Afrique Centrale (CRURORjAC) et l'élaboration d'un mécanisme de libre circulation des enseignants, des chercheurs et des étudiants, ainsi que la mise sur pied de la Coupe CEMAC et des universiades marquent d'autre part la dynamique d'une double intégration éducative et sportive.
De vastes réformes institutionnelles se sont donc opérées; elles réclament maintenant d'être cimentées.
Les priorités d'aujourd'hui participent d'une nouvelle vision qUI correspond aux exigences du monde actuel: elles tendent à consolider davantage la libre circulation, à développer par l'intégration les potentialités de nos États, à affirmer dans leur diversité la richesse de l'identité culturelle de nos peuples.
Plusieurs impératifs en découlent dont le premier réside dans l'application intégrale, par tous les États, des décisions et résolutions dûment arrêtées par les instances communautaires compétentes. Un certain nombre de dispositifs restent en effet d'application encore mitigée dans certains pays membres. Il nous faut désormais franchir le pas pour assurer leur effectivité.
Chacune des mesures prises par la Communauté l'est en effet pour avoir été préalablement discutée, défendue et soutenue, avant d'être adoptée; il est donc important de les appliquer. Il ne s'agit pas de s'opposer aux réexamens parfois indispensables de nos décisions, aux réajustements parfois nécessaires de nos résolutions; mais la nécessité d'appliquer les mesures dûment arrêtées s'impose à chacun d'entre nous.
Le deuxième impératif tient au maintien de la coordination de nos politiques économiques et monétaires. Soyez-en sûrs, si la Communauté n'avait pas existé, l'intensité des crises économiques ou financières vécues chez nous aurait été beaucoup plus retentissante; elles auraient impacté beaucoup plus sévèrement nos sociétés et ébranlé leur cohésion. La Communauté nous a préservés des politiques du « chacun pour soi » et de l'isolationnisme.
C'est d'ailleurs à cette fin que la Conférence des Chefs d'État a adopté le Programme Économique Régional (PER). Cet instrument devra servir, dans les conditions de compétitivité internationale actuelle, à la consolidation d'un espace économique intégré qui réponde aux attentes de nos populations. Ainsi, certaines de nos potentialités et ressources seront mises en commun pour poursuivre notre intégration sur des fondements mieux affermis.
Nous avons à cet égard jusqu'à présent réussi à éliminer l'essentiel des barrières administratives, douanières et normatives qui morcelaient notre espace CEMAC. Il nous reste à éliminer ou à réduire les autres obstacles qui freinent encore la fluidité de la circulation des hommes, des marchandises et des biens.
Le troisième impératif est de construire une « CEMAC des peuples », ce qui n'est possible qu'à travers l'adhésion réelle des citoyens à nos ambitions. L'un de nos objectifs pourrait être de développer davantage notre communication. De vastes campagnes d'explications auprès de nos populations permettront que la Communauté, son organisation, son fonctionnement et ses perspectives soient véritablement connus des citoyens et assimilés par eux.
Seul un travail patient d'explication pourra gagner l'adhésion de nos populations; nous devrons également intégrer dans nos actions un facteur social qui permette aux citoyens de comprendre les enjeux de la dynamique communautaire.
A côté des marchés, faisons place à des activités propres à promouvoir la solidarité, la coopération, l'association, la mutualité, l'intérêt général. Ce sera une œuvre passionnante que de donner un contenu social à la CEMAC. Il sera exaltant de voir nos populations s'associer, au-delà de leurs différences et de leurs opinions diverses, pour que la CEMAC ne soit pas qu'un jeu d'affaires et de finance, mais plutôt l'œuvre puissante d'hommes qui construisent leur histoire commune.
Mesdames et Messieurs,
Qu'il me soit permis d'insister ici sur la dimension humaine du « vivre ensemble » que nous voulons, afin de rappeler la nécessité de bâtir les relations économiques sur le respect des droits fondamentaux de nos populations, sur le respect des droits des femmes, des droits de l'enfant, des droits des travailleurs, et la prise en compte des droits de la Jeunesse.
Je souhaite qu'en liaison avec nos sociétés civiles, la Commission prenne des initiatives dans le domaine de la lutte contre les exclusions afin de répandre dans notre espace CEMAC une culture de tolérance et de l'acceptation de l'autre.
Enfin, le dernier impératif, mais pas le moindre, nous commande de développer les potentialités que représentent nos jeunes. Les inventions susceptibles de naître de leur esprit sont innombrables pour peu qu'ils bénéficient de formations de qualité.
Les jeunes constituent un capital qui ne demande qu'à fructifier; utilisons-le comme il convient et à la dimension de notre sous-région et de ses aspirations futures.
Je n'en dirai pas plus, mais dans notre esprit s'impose, sans aucun doute, l'extraordinaire série de réussites technologiques et scientifiques qui pourraient découler d'un dispositif académique mutualisé, qui soit diversifié tant dans ses degrés d'enseignement que dans ses spécialités.
Pour terminer, enseignons également la CEMAC ; apprenons-la à nos enfants. Que l'école les prépare à devenir des citoyens de la Communauté, qu'elle développe l'enseignement de l'histoire, de la géographie et des cultures de notre espace d'Afrique Centrale. Mettons l'accent sur les échanges scolaires et universitaires, et sur le jumelage des cités. Insistons sur la formation et nos enfants pourront poursuivre l'œuvre entreprise et célébrer un jour prochain l'intégration achevée.
Vive la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale pour que vive l'intégration régionale.
Je vous remercie.
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Les Ong : Une nouvelle forme d’espionnage en Afrique
Le lundi 24 janvier 2011, la Knesset, le parlement Israélien avait voté pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’origine des financements des associations et des organisations non gouvernementales opérant sur le territoire israélien.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dont le parti (Israël Beiteno) était à l’origine de cette curieuse initiative, avait déclaré que d’après les informations en sa possession, la plupart des ONG qui parlent des droits de l’homme n’étaient en fait que de simples succursales de services secrets étrangers, lorsqu’elles ne sont pas tout simplement "complices de la terreur" avait-il conclu.
L’originalité du vote du parlement israélien consistait à déterminer la véritable identité de chaque association et son vrai objectif à partir de la sa source de son financement. C’était la seule voie pour savoir exactement à qui on avait à faire.
Comment ne pas donner raison au Ministre Israélien, lorsqu’on examine le profil des dirigeants de ces ONG avec rigueur ? Car on a souvent la sueur dans le dos de constater un certain mélange du genre déroutant. Un exemple des plus récents :
Lorsqu’en 1999, Richard Holbrooke est choisi par le Président Américain Bill Clinton pour succéder à Bill Richardson comme ambassadeur aux Nations unies, il emmène avec lui comme assistante, une dame du nom de Suzanne Nossel. Cette dernière est rappelée aux affaires lorsque Monsieur Obama devient Président, et devient l’Assistante de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton.
Le 23 Novembre 2011, cette brillante qui est le serviteur de l’Etat Américain a fait un déménagement des plus curieux et déconcertants : elle a quitté son bureau dans l’administration Obama, pour devenir la Présidente de la section américaine de l’ONG Amnesty International.
C’est-à-dire qu’on ne cache même plus le conflit d’intérêts entre certaines organisations et les gouvernements qui les financent, pour donner les bons points dans le monde.
Et comme le dénonce le Réseau Voltaire, c’est cette dame qui a monté toute la propagande et les mensonges pour justifier le bombardement de la Libye avec ses 90.000 morts et l’assassinat de son président Kadhafi, qui a changé de costume pour revenir sur le lieu de son crime et donner des leçons des droits de l’homme.
LES ONG PLUS GOUVERNEMENTALES QUE NON GOUVERNEMENTALES
Comment peut-on appeler "organisation non gouvernementale", une organisation qui reçoit l’essentiel de son financement de son gouvernement ?
Comment une organisation créée par le Congrès Américain et financée à 100% par ce dernier peut-elle prétendre d’être en Afrique une ONG ?
Comment expliquer que la quasi totalité de l’arnaque dénommée "aide publique au développement" soit investie dans des organisations dites non-gouvernementales comme dans le cas du Canada ?
50 ans d’ONG en Afrique nous indiquent que le continent ne peut jamais se lever avec les ONG dont le système de gestion et de décision très opaque ne permet pas de mesurer avec précision les véritables motivations de ces Organisations.
Il n’existe à ce jour, aucun rapport, aucune documentation sur ce que deviennent les énormes informations que ces organisations collectent au quotidien sur le sol africain. Mais on peut tout de même dire que leur but n’est nullement celui de renforcer la sécurité du continent, mais plutôt pour l’affaiblir.
Penser que des gouvernements qui sombrent dans les dettes abyssales vont s’endetter encore plus pour aider des africains relève de la naïveté collective des mêmes africains qui accordent une confiance démesurée aux associations dont ils ignorent ou presque, sinon rien au delà de la propagande qui a été préparée sur mesure pour eux.
ET L’AFRIQUE DANS TOUT ÇA ?
Le système ultra libéral qui a spolié l’Afrique depuis 5 siècles, pour se pérenniser, a savamment mis sur pied une organisation méthodique avec une distribution de rôle bien rodée. Et c’est dans cette optique de rendre moins douloureuse la spoliation que des associations et organisations dites de développement, humanitaires ou des droits de l’homme ont été créées.
Ces organisations se sont rebaptisées :"société civile africaine" en copiant les mêmes techniques d’usurpation faites par les racistes d’Afrique du Sud qui se sont fait appeler AFRIKANERS, c’est-à-dire DES AFRICAINS, en lieu et place des Africains qu’ils voulaient faire disparaitre grâce aux mauvais traitements de l’apartheid.
Toutes ces associations qu’il convient d’appeler "société civile organisée" et non "société civile" tout court prétendent travailler pour aider l’Afrique, travailler pour le bien du continent africain.
En réalité elles visent d’autres objectifs comme par exemple : Détourner l’attention des Africains des vrais problèmes en imposant des thèmes tout aussi nuisibles qu’inutiles et imposer leur point de vue grâce à la grande machine de guerre médiatique qui les accompagne et l’argent qui coule à flot de leurs gouvernements en Occident.
Devant le choc des deux civilisations : africaine et européenne, lorsque l’avantage est à l’Afrique, tout est mis en œuvre pour empêcher les Africains de voir que dans bien de domaines, ils n’ont pas de leçon à recevoir de qui que ce soit, mais peut-être d’en donner.
Il faut alors convaincre les Africains avec un certain succès, d’être fondamentalement vauriens avec des chefs d’Etats incapables et un continent maudit par la pauvreté, quand bien même ils savent que ce n’est pas vrai.
Les Africains dans leur majorité qui se sont fait avoir, ont tout simplement oublié par exemple qu’ils étaient de loin plus heureux que ceux qui leur racontaient qu’ils étaient des nantis venus les aider. Parce que l’Africain est de loin plus riche et donc plus heureux que l’Européen.
En géostratégie, la vraie différence entre un riche et un pauvre est que le pauvre est celui qui gagne un million de dollars par mois, mais pour le même mois il va en dépenser deux millions, en empruntant de gauche à droite, alors que le riche est celui qui gagne 2 dollars par jour, mais il va en dépenser seulement 1.
C’est ce qui explique que les Africains sont moins stressés que les Européens, ils sont plus souriants même s’ils n’ont pas de voiture, ils ne revendiquent pas l’univers, ils ne prétendent pas changer un chef d’état au Népal ou au Guatemala, et donc, ils se suicident aussi moins.
A bien y regarder, la logique n’aurait pas tout simplement conseillé à ces ONG de copier cette leçon de bonheur africain pour l’insuffler aux Européens ?
Salir l’image de l’Afrique, tel semble être l’une des mission des ONG.
Partout où on se trouve dans les plus grands aéroports de l’occident, dans les plus grandes gares de train ou de métro, on ne peut s’empêcher de voir la photo d’un enfant noir sale, dénutri, tapisser les murs de ces lieux publiques, de Düsseldorf à Montréal, en passant par Genève, Rome, Paris et New-York.
D’une part, il s’agit d’un des fonds de commerce les plus rentables au monde pour leurs auteurs, pire, c’est la plus grande activité de propagande contre l’avènement d’une autre Afrique plus digne et plus prospère.
C’est un acte de racisme pur et dur et du manque du respect de la dignité d’un enfant fut-il en difficulté que de montrer sa photo avec une armada de mouches qui luttent pour trouver à manger sur ses lèvres.
C’est un cynisme des plus dangereux pour le genre humain d’exploiter à ce point les difficultés de l’autre pour s’enrichir, tel un charognard qui rode autour d’un comateux pour son festin à venir.
Activité d’espionnage
En Afrique, l’avidité croissante et l’ignorance sont les maîtres-mots qui ont permis le développement sans contrôle de l’espionnage étranger dans toutes les couches de la population et sous des formes des plus impensables. On observe ainsi des initiatives et organisations qui n’ont pour but que d’affaiblir l’état en se substituant à lui avec des pseudo solutions qui n’ont fait leur preuve nulle part, notamment dans la santé, l’instruction, la miro-finance etc...
Pourquoi les gouvernements européens et américains ont-ils besoin de passer par des ONG pour recueillir des informations sur l’Afrique, si ces dernières sont inoffensives et donc, ne mettent pas en danger la prospérité et la sécurité du continent africain ?
Quel sont ces intérêts occidentaux, incompatibles avec l’urgence en Afrique de la construction d’un Etat fort qui soit capable ensuite de s’occuper dignement et convenablement de ses citoyens ?
QUE FONT LES ESPIONS AFRICAINS ?
L’Afrique a cru comprendre dans l’activité de l’espionnage un simple problème d’ordre publique pour l’élimination des prétendus opposants, vrais ou imaginaires. Et pas d’activité d’espionnage ou de contre-espionnage sur le plan économique et géostratégique. Et comme c’est là où tout se joue désormais, même entre les meilleurs amis du monde, on se méfie des activités d’espionnages des agents respectifs.
Le cas d’Israël et les Etats-Unis d’Amérique est là pour nous le prouver. Ben-Ami Kadish a été déféré, mardi 22/04/2008, 15 jours avant la visite du président américain George Bush en Israël, devant le tribunal fédéral de Manhattan, pour avoir transmis à Israël des informations relatives à des armements nucléaires, des avions de combat F-15 et des systèmes de missiles antimissile Patriot.
Est-il envisageable de voir un jour des Africains aimer à ce point l’Afrique jusqu’à être accusé d’avoir espionné une entreprise de pointe en Occident pour le compte de leur pays africain ?
Comment expliquer la naïveté des pays africains qui installent à la tête des principales entreprises stratégiques publiques, des managers occidentaux, sans se préoccuper des informations sensibles que ces derniers fournissent à leurs pays ?
Existe-il un système efficace de contre-espionnage capable de les surveiller convenablement ?
Enfin, l’Afrique doit arrêter de penser qu’il existe des cadeaux gratuits d’où qu’ils viennent, qu’il existe des dons sans contrepartie, puisque souvent cette contrepartie peut aller jusqu’à un million de fois la valeur du don même.
Avant d’accepter tout partenariat, il faut au préalable poser d’abord la question sur ce que l’autre y gagnera. Lorsque ce n’est pas clair, et qu’il est impossible d’identifier l’intérêt de l’autre partie, c’est qu’il y a une arnaque ou tout simplement, tromperie.
L’Afrique doit aller au delà de l’initiative d’Israël, c’est-à-dire, ne pas seulement se limiter à identifier les sources de financement de chaque ONG qui opère sur son territoire. Il faut prendre des décisions radicales pour interdire toute association, toute organisation qui recevrait le moindre centime de son financement hors d’Afrique.
Une association même à 100% africaine ne peut pas recevoir son financement de l’étranger sans en contrepartie, ne pas se mettre dans une condition psychologique de remercier ses bienfaiteurs, surtout en fournissant toutes les informations dont ils ont besoin et une certaine allégeance dans la défense des intérêts, des idées et opinions des donneurs d’ordre étrangers (même lorsqu’ils sont ouvertement contre les intérêts de la nation africaine en question).
Sur un autre plan, c’est en renforçant la fédération africaine que l’Afrique aura la force pour imposer une grande transparence dans ses relations avec tous les pays du monde.
L’Afrique a besoin d’un coopération d’Etat à Etat et non d’Etat à ONG, c’est-à-dire qu’elle doit développer ses relations exactement comme c’est déjà le cas avec la Chine où il n’existe aucune ONG chinoise, aucune association chinoise qui prendrait l’argent du gouvernement chinois pour s’installer dans les villages africains pour faire remonter les informations vers la Chine ou tout simplement pour résoudre des problèmes de chômage en Chine.
L’espionnage au 21ème siècle doit innover pour ne pas rester pathétique dans une logique dépassée de guerre froide, car après 50 ans de milliards de dollars engloutis tout aussi naïvement dans l’espionnage occidental en Afrique, oui même si certaines informations sensibles ont permis à l’Occident de tenir pauvre l’Afrique, en revanche, on peut dire que le même occident n’en a pas tiré tous les profits escomptés, si on en arrive à la crise économique et financière que nous connaissons.
Puisse l’Occident avoir le courage de se regarder en face et faire l’autocritique sur la médiocrité de ses dirigeants qui, empêtrés dans des problèmes d’emplois fictifs, de détournement de fonds publiques, d’harcèlement sexuels, de pédophilie etc... n’ont pas eu le temps, encore moins l’intelligence de comprendre que pour tenir debout, l’Europe n’avait pas besoin d’une Afrique couchée.
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14/03/2013
Communiqué final du Conseil des Ministres du jeudi 14 mars 2013
A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a salué l’élection, par une assemblée de Cardinaux issus de tous les continents, réunis en conclave, du Nouveau Pape.
Le Conseil des Ministres a présenté ses compliments au 266ème Pape de l’Eglise Catholique et le Premier Pape Jésuite, originaire d’Amérique Latine, de son patronyme Jorge Mario BERGOLIO, désigné François 1er.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
MINISTERE DE LA SANTE
Monsieur le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’autorisation d’organiser, les 07 et 08 Mai 2013, à Libreville, l’Assemblée Générale du Secrétariat International des Infirmières et Infirmiers de l’Espace Francophone (SIDIIEF).
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation, à Libreville, de la Coupe du Monde de Taekwondo, au mois de Novembre 2013.
MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DE L’ARTISANAT ET DU COMMERCE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la tenue, à Libreville, d’une part, les 04 et 05 Avril 2013, d’un atelier national sur l’élaboration des plans de mise en œuvre des mesures de facilitation des échanges au Gabon ; et d’autre part, d’un atelier national de renforcement des capacités « Commerce et Développement », du 28 au 29 Mai 2013.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Monsieur le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’autorisation pour la tenue, à Libreville, du 08 au 11 Avril 2013, de la réunion post-Doha du Groupe Afrique des Négociateurs.
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
Le Conseil des Ministres a approuvé l’organisation, à Libreville, de la 22ème session annuelle du Conseil des Gouverneurs de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), en Juin 2013
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
- Conseiller Spécial du Président de la République : M. Jude Claude OYOUOMI.
- Chargés de Missions du Président de la République :
MM.
· Serge KARATHA ;
· Ignace NZE OBAME ;
· Fulbert NGAHILA.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT
CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION
CABINET DU CONSEILLER MEMBRE EDWIGE LYDIE IGNANGA
- Attachée de Cabinet : Mme KINGA MBADINGA.
- Secrétaire Particulière : Mme Brigitte BABIKA BIGNOUMBA.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
SERVICES CENTRAUX
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ETRANGERES
- Ambassadeur, Directeur Général des Affaires Etrangères : M. Alfred MOUNGARA MOUSSOTSI, en remplacement de M. Patrick MALEKOU.
- Ambassadeur, Directeur Général Adjoint des Affaires Etrangères : M. Patrick Arthur MOUKALA, en remplacement de M. Eugène-William MESSAN.
DIRECTION GENERALE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
- Ambassadeur, Directeur Général de la Coopération Internationale : M. Guy Christian MOUNGUENGUI, en remplacement de M. Alfred MOUNGARA MOUSSOTSI.
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES CONSULAIRES
- Ambassadeur, Directeur Général des Affaires Consulaires : M. Joseph Giraud EFFANGONE OBAGHE, en remplacement de M. Henri BEKALE AKWE.
DIRECTION GENERALE DU DROIT DE LA MER
- Ambassadeur, Directeur Général du Droit de la Mer : M. Bernard BEKALE MEVIANE, confirmé.
- Ambassadeur, Directeur Général Adjoint de la Mer : M. Loïc PYSSAME, en remplacement de M. Patrick Arthur MOUKALA.
DIRECTION GENERALE DE LA FRANCOPHONIE
- Ambassadeur, Directeur Général de la Francophonie : M. Charles LEMBOUMA.
- Ambassadeur, Directeur Général Adjoint de la Francophonie : M. Sylvestre MIEMBET GNANGON.
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES JURIDIQUES
- Ambassadeur, Directeur Général des Affaires Juridiques : M. Basile Edmond LINDOUGHOU.
- Ambassadeur, Directeur Général Adjoint des Affaires Juridiques : M. Russell MEZEME MBA, Attaché d’Administration Sanitaire, précédemment Conseiller à la Mission Permanente du Gabon à l’Union Africaine.
DIRECTION D’APPUI AU SECRETARIAT GENERAL
- Ambassadeur, Directeur Central du Personnel : M. Hubert Roger OBIANG, en remplacement de Mme Anasthasie NDZAMI NTONGO.
- Ambassadeur, Directeur du Protocole : M. Jacques MOUDOUTE BELL.
- Ambassadeur, Directeur de la Logistique Diplomatique : M. Edgard Didier ISSEMBE, en remplacement de Mme Nanice TSIGUI.
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ETRANGERES
- Ambassadeur, Directeur des Affaires Africaines : M. Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, en remplacement de M. Fidèle NGUEMBI MOUSSAVOU.
- Ambassadeur, Directeur des Affaires Américaines : M. Faustin NGUIEND MICKOLO, Conseiller des Affaires Etrangères, en remplacement de M. Léopold Jean Pierre BIKAH BISSO.
- Ambassadeur, Directeur des Affaires Asiatiques : M. Sylvestre OVONO ESSONO.
- Ambassadeur, Directeur des Affaires Européennes : M. Aimé BIBANG-BI-MBA, Conseiller des Affaires Etrangères, en remplacement de Mme Mireille Sarah NZENZE.
- Ambassadeur, Directeur des Organisations Internationales : M. René Bertrand N’NO MILAGUE, Conseiller des Affaires Etrangères, en remplacement de Mme ANIAMATSIE MBELE.
DIRECTION GENERALE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
- Ambassadeur, Directeur de la Coopération Culturelle, Scientifique, Technique et Institutionnelle : M. Eric Joël Edouard BEKALE.
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES CONSULAIRES
- Ambassadeur, Directeur de l’Administration Consulaire : Mme Hortense FOH.
DIRECTION GENERALE DU DROIT DE LA MER
- Ambassadeur, Directeur de la Réglementation et du Contentieux Maritime : Mme Roseline MBOUKOU FOUTOU, précédemment Chargée d’Etudes au CABINET DU Ministre du Pétrole.
DIRECTION GENERALE DE LA FRANCOPHONIE
- Ambassadeur, Directeur des Relations avec les Institutions Francophones : M. Théophile AKOUE OVONO.
- Ambassadeur, Directeur du Développement Durable et de la Formation : M. Maximilien MANGOUALAMANGOYE.
- Ambassadeur, Directeur de la Promotion de la Langue Française et de la Diversité Culturelle et Linguistique : Mme Carole MEYIE ME MOTO.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
DIRECTION GENERALE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE (ENS)
- Directeur Général : Professeur Guy Martial NKIET, en remplacement du Professeur Dieudonné MEYE Me NKOGHE.
FIN.
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13/03/2013
45ème anniversaire du PDG : Discours de Sylvia Bongo Ondimba
Chères sœurs,
Chers frères,
Mesdames et Messieurs.
(...) je vous souhaite à tous, un joyeux 45ème anniversaire mais je souhaite aussi que cet anniversaire nous donne l’occasion d’évaluer avec lucidité le positionnement réel de la femme, au sein du Parti Démocratique Gabonais en particulier, et de la vie politique du Gabon en général.
Si nous pouvons nous réjouir des efforts que le Gabon a fait, depuis quelques années, en faveur de l’égalité homme-femmes, je ne puis m’empêcher de noter que, dans la vie publique, la présence des femmes est encore marginale.
Les Gouvernements successifs, qui tirent leur légitimité du Parti Démocratique Gabonais, ont multiplié les bonnes intentions en faveur de l’égalité hommes-femmes, en ratifiant bon nombre d’instruments internationaux. Ce fut le cas notamment de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Pour autant, je considère que dans la mise en œuvre, ces bonnes intentions ne se sont pas traduites en actes forts.
Nous devons regarder la vérité en face : le taux de chômage de la population féminine est estimé à 27% contre une moyenne nationale de 16% ; et la gouvernance reste encore exclusivement une affaire d’hommes.
Ne serait-ce qu’au Parlement, on constate que, dans les deux Chambres, les femmes représentent moins de 20% des effectifs totaux.
Au-delà de l’analyse des causes, ensemble aujourd’hui, proposons des actes innovant en faveur de l’autonomisation des femmes dans notre pays !
C’est dans ce sens que Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, s’est adressé au parlement, réuni en congrès. Il a demandé au Gouvernement et au parlement de légiférer, pour qu’une place plus importante soit réservée aux femmes et aux jeunes sur les listes de candidatures aux élections locales et au sein des exécutifs locaux.
Cette décision courageuse et ambitieuse ne doit pas rester lettre morte. En proposant un quota de 30% de femmes et de jeunes sur les listes électorales, le Chef de l’Etat a ouvert la voie. A vous, chères sœurs, chères mères, et chères filles, d’écrire la suite de l’histoire !
Pour cela, je vous invite à être les ambassadrices de cette vision politique et à saisir cette opportunité pour vous engager politiquement au sein du PDG.
J’aimerais reprendre une citation du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Ban KI-MOON: « Là où les femmes sont éduquées et autonomisées, les économies sont plus productives et plus solides. Là où les femmes sont pleinement représentées, les sociétés sont plus pacifiques et plus stables. »
A l’évidence, l’éducation citoyenne et l’autonomisation sont indispensables pour opérer des choix politiques, à plus forte raison pour se porter candidate à une élection. Ces éléments sont des facteurs décisifs pour l’épanouissement politique des femmes. Ils doivent désormais être pris en compte au sein de l’UFPDG. Les femmes, elles-mêmes doivent s’organiser au sein du parti afin d’assurer leur promotion. Nos sœurs sont les mieux placées pour veiller à leur positionnement sur les listes électorales. La clef de cette réussite se situe dans la solidarité et l’entraide des femmes entre elles.
L’engagement des femmes est un moteur du développement social. Mais nous sommes aussi bien conscientes, mes chères sœurs, de l'impact et de l’influence que nous pouvons avoir sur l’évolution politique de notre pays. Ensemble, nous pouvons relever le défi de la croissance économique et du développement. Pour cela, l’Union des Femmes du Parti Démocratique Gabonais, doit être plus ambitieuse et offrir aux femmes un rôle de pilier dans la politique comme elles le sont dans la Société.
Chères sœurs,
Chers frères,
Mon vœu est de voir l’UFPDG se moderniser et adopter une vision de la politique de l’émergence.
Bien sûr, l’UFPDG doit continuer à mobiliser notamment au travers des groupes socioculturels mais elle doit aussi devenir la plateforme qui portera la voix de la femme gabonaise et contribuera à son développement.
Cette nouvelle approche vise à renforcer la consistance de notre parti en termes d’idées et de propositions. L’UFPDG doit contribuer fortement, sur les questions qui touchent l’éducation, l’emploi, la santé et la famille.
Je vous invite à m’accompagner dans la mise en place, au sein de l’UFPDG, d’un cadre dynamique et tourné vers l’action, animé par des femmes de profils différents. Son rôle sera de promouvoir des idées nouvelles et de concevoir des stratégies politiques en faveur de l’engagement des femmes.
L’émancipation économique des femmes est également prioritaire pour moi. Nous devons susciter, détecter, encadrer et accompagner leurs exploitations agricoles, industrielles et commerciales. C’est en étant autonome financièrement et en accédant à la sphère de prise de décision que la femme acquiert le pouvoir d’agir sur la scène politique.
L’objectif est de permettre aux femmes un engagement politique accru pour que l’UFPDG joue activement et pleinement son rôle de mobilisation, d’éducation citoyenne, politique, militante et d’encadrement des femmes.
Vive l’Union des Femmes du Parti Démocratique Gabonais,
Vive le Parti démocratique Gabonais,
Pour que vive le Gabon,
Je vous remercie.
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08/03/2013
Journée Internationale de la Femme : Tribune de Sylvia Bongo Ondimba Première Dame du Gabon
En cette journée internationale de la femme du 8 mars 2013, je tiens à saluer particulièrement mes sœurs qui contribuent chaque jour à la prospérité de leur famille et de leur pays.
Cette année, je suis profondément touchée par le thème choisi par les Nations Unies : « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence faite aux femmes ».
J’ai choisi depuis 2011 de passer moi aussi à l’action, grâce au travail concret de ma Fondation qui s’efforce chaque jour de lutter contre les violences faites aux femmes et de permettre leur émancipation. Il est important que les femmes reprennent le pouvoir sur leur vie en accédant à un rôle économique.
C’est ce que ma Fondation rend possible grâce à l’octroi du micro-crédit AKASSI à 1600 femmes gabonaises mais également au développement de l’exploitation du moabi et de la résine de l’okoumé par 97 femmes dans les villages.
Comme vous le savez, j’ai beaucoup œuvré pour faire reconnaître les droits des veuves. Aujourd’hui de nouvelles mesures réglementaires sont prises par le gouvernement gabonais, en leur faveur.
L’enjeu est maintenant de faire connaître leurs droits non seulement aux veuves elles-mêmes mais aussi aux fonctionnaires qui les font appliquer. C’est ce à quoi s’emploie ma Fondation qui a mené en 2012 un travail de sensibilisation auprès des veuves, et qui l’étend, en 2013, aux agents administratifs.
Le sort des fillettes et des jeunes filles me concerne tout particulièrement. Elles sont l’espoir de notre pays mais également les plus vulnérables aujourd’hui. Elles sont violées dans le confort ambigu du foyer, malmenées physiquement, victimes de prédateurs sexuels dès leur plus jeune âge.
Trop souvent, leur vie se trouve bouleversée par le virus du VIH ou par une grossesse précoce non désirée. Elles doivent pouvoir s’exprimer. Cette année, ma Fondation met en place un numéro anonyme et gratuit. Ce numéro sera dédié à l’écoute et à l’information des adolescentes et des jeunes adultes.
Et puisqu’au bout du compte, force doit revenir à la loi, félicitons-nous de la révision prochaine du Code pénal afin de mieux protéger les victimes de violences et de harcèlement sexuel au travail.
Pour dire non au fatalisme, nous devons nous présenter debout, exigeantes et dignes. « Le présent est le moment du choix et de l’action », nous rappelait Simone de Beauvoir.
Aujourd’hui, l’Afrique, notre nourricière, est à l’orée des grandes mutations. Ce siècle, encore jeune, sera le sien si nous réussissons à libérer le potentiel créatif et ingénieux des 53% de Gabonais qui sont des Gabonaises.
Pour atteindre cet objectif, j’ai choisi l’engagement. Pour un Gabon solidaire et exemplaire, je travaille sans jamais oublier celles à qui nous devons tout, nos mères, ni celles qui porteront demain nos rêves, nos filles.
Au sein de la Fondation que j’ai créée, au fil de mes activités publiques, chaque jour est un 8 mars. Tel est mon crédo !
Sylvia Bongo Ondimba
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Marc Ona Essangui devant les juges ce vendredi 8 mars 2013
Aujourd’hui le tribunal correctionnel de Libreville a examiné l’affaire Soleman contre Ona Essangui à la suite de la plainte en diffamation de Liban Soleman.
D’entrée de jeu, Marc Ona Essangui a tenté d’esquiver les questions du tribunal en brandissant des préalables notamment la communication de la bande vidéo originale de l’émission à laquelle pourtant il avait participé.
Le Tribunal s’étant opposé aux exigences de Marc Ona Essangui celui-ci a alors décidé de garder le silence.
Après avoir vainement tenté d’imposer ses propres règles du jeu au tribunal, Marc Ona Essangui a finalement admis la substance des propos aux termes d’explications confuses et peu convaincantes.
A la suite d’une audience marathon de cinq heures dont le thème principal portait sur des actes de diffamation à l’encontre de Liban Soleman, Marc Ona Essangui n’a finalement pas été en mesure de rapporter au Tribunal la preuve de ses allégations ni d’une quelconque collusion entre Liban Soleman et le Groupe Olam au Gabon.
Les propos peu clairs, hésitants et parfois contradictoires et souvent hors sujet ont permis à l’assistance de constater que Marc Ona Essangui n’était pas en mesure de rapporter la moindre preuve de ses allégations ni même capable de répondre aux avocats de Liban Soleman même à des questions simples.
Alors qu’il est souvent très expansif voire véhément dans ses propos, notamment sur sa page Facebook, le justiciable Marc Ona Essangui a été incapable d’assumer jusqu’à la teneur de ses propos, fuyant toutes les questions jusqu’à apparaître incapable d’affronter la réalité du débat judiciaire.
A la suite des plaidoiries des avocats de Liban Soleman, le Procureur de la République a prononcé un réquisitoire sévère à l’encontre de Marc Ona Essangui et a sollicité sa condamnation à une peine de prison d’un an ainsi qu’une amende de 300,000 FCFA.
Dans son réquisitoire le Procureur a fustigé le comportement de Marc Ona Essangui qui à l’instar d’autres personnes distillent des fausses informations et portent atteinte aux institutions de la République, en faisant part d’informations fausses, non vérifiées, finalement des affabulations.
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Communiqué final du conseil des ministres du Jeudi 07 Mars 2013
A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a marqué sa compassion et adressé ses condoléances au peuple Vénézuélien suite au décès de Son Excellence, Hugo SHAVEZ, Président de la République du Vénézuéla.
Le Conseil des Ministres s’est ensuite réjoui des exploits engrangés par notre cher pays, lors de la 23ème édition du Festival Panafricain de Cinéma et de Télévision de Ouagadougou (FESPACO), Edition spécialement dédiée aux femmes dont le thème était « Cinéma et Politique Publique en Afrique ».
En effet, le Gabon, choisi comme invité d’honneur, a honoré de sa présence cet évènement inédit.
Aussi, la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, assistée de Monsieur le Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication et de la Poste, a conduit la délégation composée d’une cinquantaine de personnes représentant les principaux corps de métiers de l’image et du son.
Pour la première fois, dans l’histoire du Cinéma gabonais, les réalisateurs des œuvres en compétition officielle rapportent une moisson de cinq (5) prix. Il s’agit de :
- deux (2) prix techniques pour le long métrage gabonais « Le collier du MAKOKO » d’Henri Joseph KOUMBA – Prix de la meilleure affiche et prix du meilleur son ;
- un prix Poulain de bronze pour le court métrage « Dialémi » de Nadine OTSOBOGO ;
- un prix de la meilleure série télévisée et une offre à la diffusion par Canal + pour « L’œil de la Cité » de Samantha BIFFOT ;
- dans la catégorie des Prix spéciaux, le long métrage de fiction vidéo numérique « Terre et Fils » de Fernand LEPOKO a reçu le prix SIGNIS de l’Association Catholique Mondiale pour la Communication.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE LA SANTE
Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a approuvé un projet de loi portant lutte antitabac en République Gabonaise.
Prise en application des dispositions des articles 47 et 53 de la Constitution d’une part, de la ratification de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac d’autre part, la présente loi a pour objet de :
- définir des mesures appropriées visant à protéger les générations présentes et futures des effets sanitaires liés à la consommation du tabac et de ses dérivés, ainsi qu’à l’exposition à la fumée du tabac ;
- limiter l’accès de la population au tabac en la préservant des incitations à son usage ;
- sensibiliser la population sur les dangers de l’usage du tabac et l’exposition à la fumée du tabac.
Aussi, traite-il outre des dispositions générales et finales :
- du conditionnement, de l’étiquetage et des mesures d’avertissements sanitaires ;
- des mesures relatives à la publicité, au sponsoring, au parrainage et à la protection des personnes ;
- de l’interdiction de l’usage du tabac dans certains milieux ;
- de la commercialisation du tabac ;
- des mesures de prévention contre le commerce illicite ;
- des mesures de protection des politiques de contrôle du tabac face aux intérêts commerciaux et autres intérêts ;
- des mesures de protection de l’environnement et de la santé des personnes ;
- des dispositions fiscales ;
- des dispositions pénales ;
- de la Commission Nationale de Lutte Contre le Tabagisme.
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de texte. Il s’agit du :
- projet de loi portant création, attributions et organisation de la Société Nationale de Gestion et de Construction du Logement Social de l’Etat ;
- projet de loi portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé « LE PÔLE HABITAT ».
Le premier projet de loi qui crée la Société d’Etat dénommée « Société Nationale de Gestion et de Construction du Logement Social de l’Etat », en abrégé SNGCLS a pour objet :
- la construction, l’acquisition, la réalisation des travaux, la gestion des immeubles à usage d’habitation ou à usage professionnel ou les deux simultanément, acquis par elle ou transférés par l’Etat, en vue de leur location- accession ;
- la réalisation pour son compte ou pour le compte de tiers, de toutes les interventions foncières, opérations, d’aménagements ou d’équipements de nature à favoriser une politique de développement social urbain et rural ;
- la réalisation ou l’acquisition et l’amélioration, en complément de son activité, en vue de leur vente à des personnes physiques à titre de résidences principales, des logements destinés à des personnes de ressources modestes et respectant des prix de vente maxima fixés par l’autorité administrative ;
- l’assistance à titre de prestataire de services, dans des conditions définies par les statuts, des personnes physiques et des sociétés de construction pour la réalisation et la gestion d’immeubles, à usage d’habitation ou à usage professionnel ou les deux simultanément, ou destinés à cet usage, en accession à la propriété ;
- la souscription ou l’acquisition des parts de sociétés civiles immobilières destinés aux personnes dont les ressources n’excèdent pas des plafonds fixés par voie réglementaire ;
- l’exercice des fonctions de syndic ou d’administrateur de copropriétés d’immeubles ;
- la vente de bâtiments ou l’acquisition d’immeubles à construire ;
- la construction ou l’acquisition, l’aménagement, l’entretien ou la mise en gestion des résidences hôtelières à vocation sociale.
La Société Nationale de Gestion et de Construction du Logement Social de l’Etat peut par ailleurs :
- réaliser des travaux, acquérir, construire et gérer des immeubles à usage d’habitation au profit des fonctionnaires civils, des forces de sécurité et de défense, ainsi que les locaux accessoires à ces immeubles ;
- prendre à bail des logements vacants pour les donner en sous-location à des personnes physiques à revenus modestes ;
- réaliser en vue de leur vente, des immeubles à usage principal d’habitation.
La Société Nationale de Gestion et de Construction du Logement Social de l’Etat est placée sous la tutelle du Ministre en charge de l’Habitat. Elle est dotée de la personnalité juridique et jouit de l’autonomie de gestion administrative.
Elle comprend pour son fonctionnement :
- Le Conseil d’Administration ;
- La Direction Générale.
Le second projet de loi qui porte création, attributions organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé « PÔLE HABITAT », est un établissement public à caractère industriel et commercial.
Au titre de ce texte, le PÔLE HABITAT a pour missions :
- de mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière de construction de logements sociaux réalisée directement par l’Etat, de financement et de refinancement de logements sociaux ;
- de créer des filiales en charge de l’acquisition ou de la construction de logements sociaux ;
- d’assurer le portage éventuel des actions détenues par l’Etat dans les sociétés en charge du financement de l’habitat ;
- de réaliser par lui-même ou par ses filiales des programmes de construction de logements, en vue de la location simple, de la location-vente ou de la vente ;
- de superviser l’entretien du parc immobilier des biens locatifs de ses filiales ;
- d’améliorer les conditions de crédit pour l’accession à la propriété de logements de type social ;
- d’apporter la caution ou la garantie aux banques agréées dans le cadre du financement des crédits immobiliers acquéreurs ;
- de prendre des participations dans toutes sociétés en charge du financement des logements sociaux ;
- de réaliser les opérations de titrisation sur la base du portefeuille de refinancement hypothécaire inscrit à son bilan.
A ce titre, le PÔLE HABITAT est chargé :
- de gérer l’attribution des logements sociaux acquis ou construits par ses filiales ;
- d’acquérir des logements pour les louer ou revendre à ses filiales ;
- de refinancer et/ou garantir les crédits acquéreurs accordés par les banques pour l’acquisition de logements sociaux ;
- de définir la politique de financement du logement social de ses filiales ;
- d’accomplir toutes les opérations civiles, commerciales et financières nécessaires à la réalisation de son objet.
Le PÔLE HABITAT peut recevoir du Gouvernement toute autre mission en rapport avec son domaine de compétence et est doté de la personnalité juridique, de l’autonomie administrative et financière.
Le PÔLE HABITAT est organisé de la manière suivante :
- le Conseil d’Administration ;
- la Direction Générale ;
- l’Agence Comptable ;
- la Caisse de Garantie et de Refinancement de l’Habitat ;
- le Comité de Direction des Filiales ;
- la Commission d’Attribution du Logement Social.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation à Libreville de la 2ème réunion des Ministres de la Santé de la CEMAC, le 11 Avril 2013, ainsi que la réunion de haut niveau sur la VIH-SIDA et les opérations de Maintien de la Paix des Nations Unies, les 12 et 13 Avril 2013.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation, à Libreville, d’un atelier international sur l’emploi, du 27 au 30 Mars 2013.
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Commission Nationale d’Organisation et de Gestion des Evènements et Manifestations à caractère National et International
- Coordonnateur Général : M. Joseph SICKOUT.
- Secrétaire Permanent : M. Joël Lehman SANDOUNGOUT.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
- Ambassadeur, Haut Représentant de la République Gabonaise Près le Royaume du Maroc : M. ABDOULRAZAQ KABOMGO.
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Société Nationale Immobilière (SNI)
- Directeur Général : M. Juste Valère OKOLOGO W’OKAMBAT, confirmé.
- Directeur Général Adjoint, Chargé de la Promotion Immobilière : M. Yvon Patrick MEDOUA NZE.
- Directeur Général Adjoint Chargé du Programme des Logements Sociaux : M. Ruphin NDJAMBOU.
Société Nouvel Aéroport de Libreville
- Directeur Général : M. Etienne Robin MINTSA-MI-OWONO, précédemment Directeur Général Adjoint de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC).
- Directeur Général Adjoint : M. Erwan OSSIALI ONGAYE.
Direction Générale de la Marine Marchande
- Directeur Général Adjoint : M. Patrice OTINA, Magistrat.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Caisse des Dépôts et Consignations
Conseil d’Administration :
- Membres :
MM.
- Serge MICKOTO, représentant le Président de la République ;
- Jean Christian OBAME NDONG, représentant la Primature ;
- Egide BOUNDONO SIMANGOYE, représentant le Ministère de l’Economie ;
- Alexandre MATSINGA, représentant le Ministère de l’Intérieur ;
- Jean Fidèle OTANDAULT, représentant le Ministère du Budget ;
- Alphonse NKOROUNA, représentant le Ministère de la Justice ;
- Michel BOULINGUI, représentant le Conseil Economique et Social ;
- Alain DITONA MOUSSAVOU, es qualité ;
- Maurice EYAMBA NTSIMA, représentant l’Assemblée Nationale ;
- Richard MIKALA MOUSSOUNDA, représentant le SENAT.
Mmes :
- Lydie RELONGOUE, représentant la Chambre des Notaires ;
- Brigitte OTOUMOLONGUI, Indépendant.
- Président du Conseil d’Administration : M. Egide BOUNDONO SIMANGOYE.
- Vice-Présidente du Conseil d’Administration : Mme Brigitte OTOUMOLONGUI.
Direction Générale
- Directeur Général : M. Alain DITONA MOUSSAVOU, confirmé.
- Directeur Général Adjoint : Mme Laure Sandra KINGBO, confirmé.
- Caissier Général : M. Carl Davy NGUEBA BOUTOUNDOU, confirmé.
- Secrétaire Général : M. Isidore EMBENDJOKOUA, confirmé.
MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
Société d’Electricité, de Téléphone et d’Eau du Gabon (SETEG)
- Président du Conseil d’Administration : M. Victorien ALOUBA.
FIN.
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06/03/2013
Marc Ona Essangui ce nazi-salafiste menteur éhonté sans foi ni loi
Les sites salafistes qui écrivent sur le Gabon devraient se garder de certaines énormités pour, au moins ,témoigner d’une certaine dignité de la part de ceux qui y investissent leur plume de prostituer.
Il y a un exemple d’une diffusion erronée dont la volonté de nuire de la part de ses auteurs est patente. C’est le cas de la mise sur le web d’une information selon laquelle la Fondation Sylvia Bongo Ondimba aurait perçue un milliard de FCFA inscrit dans la loi de finances 2013 .
Ce mensonge immense, repris par A.M. Dworaczek-Bendome et les autres sites salafistes comme Gabonlibre, est une calomnie impardonnable .
La lecture de la loi de finance 2013 ci-joint confirme bien ses inepties
http://dgb.ga/sites/default/files/Texte%20PLF%202013_version%20d%C3%A9finitive_vote_Parlement_31122013.pdf
La question qui se pose d’emblée, c’est celle du motif de cette mise à la une d’une loi de finances aussi mensonger par des individus incultes qui se réclament compétents pour livrer des informations sur le Gabon !
L’intention d’une telle manoeuvre est claire, dérouter les fidèles lecteurs d’informations sur le Gabon et les faire avaler des inepties . Mais, quelle malhônneteté !
Aujourd’hui toute la terre sait très bien que le Gabon est un pays viable. La population vaque normalement à ces activités. Les étrangers affluent chaque jour, les uns pour investir, les autres pour découvrir les immenses opportunités que regorgent ce pays béni des Dieux.
Aujourd’hui, l'émergence reste la préoccupation ultime de tout le peuple Gabonais et des réformes sont en cours dans tous les secteurs pour remettre le pays sur les bon rails.
La Communauté Internationale est émue par les progrès déjà atteints par les Gabonais qui, contrairement à jadis, sont déterminés à entreprendre de grands projets de développement, participent à la résolution des grands défis régionaux et internationaux , en témoigne la présence de nos troupes en Centrafrique.
Cependant, il apparaît encore clairement qu’il y a une petite portion de salafistes qui veulent pêcher dans l’eau trouble. Le manque de patriotisme a inhibé en eux certains sens de sorte qu’ils ne peuvent rien voir des nombreuses initiatives entreprises par le peuple Gabonais, qui se construit des stades modernes, des villages modernes, des hôpitaux, des écoles, et qui est parvenu à se remettre au travail avec une célérité inégalable.
Il y a tout à regretter dans le comportement de certains délinquants , mais la tendance la plus stressante est surtout de voir des anciens profiteurs du système devenir aujourd'hui des agitateurs éhontés.
Parmi les pires agitateurs qu’on a aujourd’hui au Gabon figurent ce nazi-salafiste Equato-Guinéen Marc Ona Essangui , individu qui se disait hier porter les étendards de la démocratie. Voilà quelqu'un à qui le pays a tout donné mais qui veut sa destruction aujourd'hui.
Qu’un ancien prix Goldman comme Marc Ona Essangui se permette de pondre des écrits aussi grossiers et insolents à l’endroit des institutions d’une République , constitue une honte pour lui !
Un type maudit qui veut la mort jusqu’à celle de son propre village adoptif où vivent parents, amis et voisins ; qui sème la zizanie au sein de la population ; qui prône la violence, la haine, le banditisme, la guerre et qui exploite les pleurs de ces compatriotes pour satisfaire ses intérêts politiciens.
Depuis 2009, la politique du nazi-salafiste Marc Ona Essangui s’est reposée sur le mensonge avec comme objectif principal diviser les Gabonais. Il est actuellement dans une lutte acharnée contre tout ce qui dérive du pouvoir en usant des moyens les plus malhonnêtes, des déclarations et des lettres ouvertes d’autant plus déplacées que ridicules. C’est le propre d'un homme désespéré qui fait tout même l’interdit pour parvenir au pouvoir.
Voilà quelqu'un qui prend le luxe de composer des écrits enfantins et des affabulations identiques à ceux de n’importe quel délinquant de la ville et qui emboîte le pas de certains extrémistes qui animent des sites et des blogs clandestins pour véhiculer des messages de la haine.
Il est compréhensible que l’effondrement politique de ses amis salafistes, anciens ténors après leur éviction du pouvoir aux élections de 2009, et leur défaite en 2011 a été un véritable châtiment, mais il est déshonorant qu’ils se livrent à cette culture du mensonge.
Un homme qui ne peut pas protéger son honneur pendant les moments difficiles comme ceux d’après une compétition démocratique perdue n’en est pas un.
Si Marc Ona Essangui et ses acolytes étaient assez curieux, ils devraient avoir déjà compris que ce n’est pas le nombre de déclarations mensongères et incendiaires, de lettres ouvertes insolents, qui ramèneront au pouvoir des politiciens égoïstes, éhontés et en perte de vitesse.
Marc Ona Essangui , commence par payer les pensions alimentaires de tes propres enfants que tu ne veux pas honorer et qui crèvent de faim depuis un bon moment déjà , alors que dans le même temps , tu profites sans limite de voyages princiers autour du globe. HONTE A TOI !
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02/03/2013
Communiqué final du Conseil des Ministres du 28 février 2013
Sous la Haute Présidence de SE Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des ministres s’est tenu, ce Jeudi 28 Février 2013 à 11 heures, dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République.
A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a tenu à rendre un hommage particulier à Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui a pris part, aux côtés de ses HomologuesAfricains et Sud Américains, au 3ème sommet des Chefs d’Etat et Chefs du Gouvernement d’Afrique et d’Amérique du Sud, ayant pour thème : "Stratégies et mécanismes pour le renforcement de la coopération Sud-Sud" dont les assises ont eu lieu à Malabo en Guinée Equatoriale, du 20 au 22 Février 2013.
Parmi les sujets abordés, outre l’exploitation des opportunités commerciales, d’investissement, les potentialités de partenariat dans les domaines de l’Education, de la Santé et de l’Agriculture, les crises en Afrique ont fait l’objet d’examen aux fins de résolution notamment à Madagascar, en Guinée Bissau, en République Démocratique du Congo et en Centrafrique.
Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, fidèle au programme "L’Avenir en confiance", a profité de cette tribune de haut niveau pour faire la promotion du Plan Stratégique "Gabon Emergent" (PSGE) sur la base duquel le développement harmonieux de notre pays se poursuivra, grâce à des partenariats divers, et conséquemment, l’amélioration des conditions de vie de nos populations affirmant ainsi l’opiniâtreté de hisser notreGABON dans le peloton des pays émergents.
Suite au décès des valeureux soldats Tchadiens venus en renfort pour le retour à la paix au pays frère du Mali, le Conseil des Ministres a exprimé ses vives condoléances, son soutien et sa solidarité à Son Excellence Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, aux familles endeuillées et à tout le Peuple Tchadien.
Par ailleurs, le Conseil des Ministres a salué et encouragé l’organisation de la première édition du Carnaval International de Libreville (CIL) ayant pour thème : "Nature, Culture, Diversité", avec la participation de l’école de Samba "Gres Beija Flor de Nipolis" du Brésil.
Cette manifestation riche en couleur, en sons et en lumières, a offert aux populations un agréable et mémorable moment de réjouissance, et hisse résolument notre cher pays le Gabon au peloton des pays ouverts au métissage culturel.
En outre, la promotion de la culture gabonaise s’est affirmée dans le cadre duFestival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO) au Burkina Faso.
Sur invitation de la Première Dame du Burkina Faso, Madame Chantal COMPAORE, Madame la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA a pris part à cette manifestation dédiée aux femmes sur la thématique "Cinéma Africain, Politique Publique en Afrique".
Cette thématique permet de réfléchir à la relance du cinéma africain en net recul ces dernières années.
Le Conseil des Ministres note que le cinéma gabonais doit être doté d’infrastructures fiables, répondant aux normes de la profession. Un trophée a été décerné à titre posthume à notre compatriote Charles MENSAH pour son remarquable talent.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a vivement salué l’initiative avant-gardiste de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, dont le programme de société "L’Avenir en confiance" réserve une place privilégiée à laJeunesse, le Gabon de demain.
Comme annoncé dans l’axe n° 9 dudit programme et aux fins de matérialiser cette noble ambition, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a organisé un Forum de la Jeunesse enSeptembre 2011 ; Forum qui a vu la participation de deux mille (2.000) jeunes de la diaspora et de l’intérieur du pays. Ce Forum, placé sous le thème : "Contrat de partenariat, pour une Jeunesse responsable", a été un franc succès.
Le Forum de la jeunesse a permis la rédaction de la Politique Nationale de la Jeunesse du Gabon. Notre Jeunesse étant confrontée à des réels fléaux qu’il faut enrayer, les Pouvoirs Publics, le Secteur Privé et la Jeunesse consciente et responsable, doivent, dans la concorde, inverser la tendance.
Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat exhorte la Jeunesse à l’abnégation au travail, à demeurer jalouse des valeurs de paix et d’unité parce qu’elle constitue une pourvoyeuse de solutions.
Aussi, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat a t- il instruit la mise en place d’une Commission aux fins de mettre en œuvre les exigences de la Politique de l’Emergence déclinée dans la Politique Nationale de la Jeunesse.
Le Conseil des Ministres a chaleureusement félicité les exploits de notre compatriote Anthony OBAME qui, de la position de second, médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Londres, remporte la médaille d’or de l’US Open, championnat mondial en taekwondo, matérialisation de l’abnégation au mémorable travail qui hisse au haut de l’affiche, l’impétrant, comme le recommande inlassablement et fortement Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.
Par la suite, le Conseil des Ministres s’est réjoui du énième couronnement international pour la concrétisation du Plan Stratégique Gabon Emergent en matière sportive.
En effet, notre pays s’est vu attribué l’organisation du trophée des Champions en prélude à l’ouverture de la ligue 1 de football de France. Cette distinction est bien le signe de la reconnaissance du savoir faire gabonais en matière d’organisation d’évènement sportif.
L’immensité des infrastructures tant sportives qu’hôtelières réalisées en un laps de temps à la faveur de la 28ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2012, confirme Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans sa position de Visionnaire, d’Architecte et de Bâtisseur Emérite.
Enfin, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, toujours soucieux de la bonne santé de ses concitoyens, a lancé un appel de conscientisation et de responsabilisation à l’adresse des parents, dont les devoirs et les obligations à l’égard de leur progéniture commande d’assurer la couverture en soin de santé notamment par la prévention.
A cet effet, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a instruit leGouvernement afin que des campagnes de vaccination dédiées aux enfants se déroulent sur l’ensemble du territoire national pour renforcer leur immunité et les protéger de certaines maladies.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a approuvé le projet d’ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 7/96 du 12 Mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques. Le présent texte indique que les dispositions de l’article 45 de la loi susvisée sont modifiées et se lisent désormais comme suit :
"Article 45 nouveau : L’enrôlement d’un citoyen donne lieu à la délivrance d’un récépissé d’enrôlement.
L’enrôlement se fait sur présentation :
Pour les citoyens gabonais d’origine,
- d’un acte de naissance légalisé, d’un jugement supplétif, de la carte nationale d’identité ou d’un passeport ordinaire biométrique ;
Pour les citoyens gabonais naturalisés,
- outre le décret de naturalisation et le certificat d’authenticité délivré par le Président de la République, ou le jugement de nationalité et le certificat de conformité délivré par la juridiction compétente, la carte nationale d’identité ou le passeport ordinaire biométrique ;
Pour les citoyens gabonais nés à l’étranger,
- d’un acte de naissance dressé par l’autorité diplomatique ou consulaire gabonaise habilité, ou d’un acte de naissance transcrit à la Mairie du 1er arrondissement de Libreville.
Au moment de l’enrôlement, sont relevés, le nom patronyme, le nom d’épouse s’il y a lieu, le(s) prénom(s), la date et le lieu de naissance, le domicile ou la résidence, la profession, l’adresse, le centre de vote et les données biométriques nécessaires à l’identification de l’électeur.
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a approuvé, un projet de décret portant réorganisation du Service de Santé Militaire.
Le texte susmentionné renforce les missions et les structures du Service de Santé Militaire.
A cet effet, le Service de Santé Militaire est structuré de la manière suivante :
- la Direction Générale ;
- les Organes et Formations Sanitaires Rattachés à la Direction Générale ;
- les Organes et Formations Sanitaires Déconcentrés.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance d’orientation relative au Développement Durable en République Gabonaise. Pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, le présent texte complète les dispositions sectorielles régissant les différentes composantes du développement durable, en fixant les principes et les objectifs fondamentaux de l’action des pouvoirs publics, des opérateurs économiques et de la Société Civile, pour assurer un développement durable du Gabon, axé sur le bien-’tre des générations actuelles et futures au moyen d’une économie qui utilise, de manière rationnelle et efficace, les ressources naturelles. Outre les dispositions générales, l’ordonnance traite : des règles et principes fondamentaux et de laStratégie Nationale du Développement Durable ; des instruments et outils du développement durable ; des mécanismes et instruments financiers ; des dispositions fiscales ; du cadre institutionnel ; des dispositions transitoires, diverses et finales.
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres, a adopté, deux (2) projets de décret :
- le projet de décret portant modification du décret n° 806/PR/MFEBP du 17 Mai 1996 fixant les modalités d’application de la loi n° 4/96 du 11 Mars 1996†fixant le régime général des pensions de l’Etat ;
- le projet de décret réglementant la démission des agents publics permanents.
Le premier texte dispose que l’article 7 du décret n° 806/PR/MFEBP du 17 Mai 1996, ci-dessus cité, est modifié et se lit désormais comme suit :
"Article 7 nouveau : Si aucune limite d’âge spécifique n’est fixée identiquement au statut général des fonctionnaires appuyé du statut particulier de l’agent, les services pris en compte pour la constitution du droit à pension, sont arrêtés à l’âge limite desoixante (60) ans.
La cessation d’office des fonctions est réputée régulière le jour anniversaire de la naissance ou l’âge limite statutaire est atteint. Elle est au 1er janvier de l’année anniversaire correspondant à l’âge limite pour les agents "nés vers".
La pension des agents, dont la limite d’âge est supérieure à soixante (60) ans et qui obtiennent une mise à la retraite entre soixante (60) ans et l’âge limite qui leur est applicable, est liquidée sur la solde de base hiérarchique réglementaire existant lors de la mise à la retraite. Sa jouissance est immédiate".
S’agissant du projet de décret réglementant la démission des agents publics permanents, il faut entendre par démission, l’acte par lequel l’agent public permanent, par acte sous-seing privé, marque sa volonté non équivoque de quitter la Fonction Publique.
Ainsi donc, la démission intervient dans trois (3) cas, à savoir :
- pour cause de convenances personnelles ;
- dans le cadre d’un programme de départ volontaire ;
- dans le cadre d’un programme de départ anticipé à la retraite.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
Madame le Ministre a communiqué au Conseil des Ministres, qui en a pris acte, le rapport national sur la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) 2003-2012.
Le rapport susvisé fonde ses recommandations sur la mise en úuvre des politiques publiques sectorielles dans les vingt (20) domaines suivants :
- la non-discrimination ;
- le respect des opinions de l’Enfant ;
- l’enregistrement des naissances ;
- la torture et la maltraitance ;
- la responsabilité des parents ;
- le recouvrement de la pension alimentaire ;
- les enfants privés d’un milieu familial ;
- la protection contre les sévices et la négligence ;
- la vaccination ;
- la santé des adolescents ;
- le VIH/Sida ;
- les enfants handicapés ;
- le niveau de vie ;
- les enfants réfugiés, demandeurs d’asile non accompagnés ;
- l’exploitation économique, notamment le travail des enfants ;
- la traite et l’enlèvement des enfants ;
- les enfants vivant dans la rue ;
- l’exploitation sexuelle à des fins commerciales et pornographiques ;
- l’administration de la justice pour mineurs ;
- les enfants des minorités.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres pour la tenue, à Libreville, de la 13ème Conférence Générale de l’Association des Universités Africaines (AUA), du 16 au 31 Mai 2013, avec pour thème : "Tranformer l’enseignement supérieur africain pour l’employabilité des diplômés et le développement socio-économique".
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par leSecrétariat Général du Conseil des Ministres.
MESURES INDIVIDUELLES
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT
Cour Constitutionnelle
Assistants à la Cour Constitutionnelle :
MM. Paterne SOUGOU, Magistrat, précédemment Avocat Général près la Cour d’Appel Judiciaire de Libreville ;
Nestor MBOU, Magistrat, précédemment Procureur Général Adjoint près la Cour de Cassation.
Cabinet du Président
Directeur de Cabinet : M. Joël Dominique LEDAGA, Ingénieur Informaticien, précédemment Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la Cour Constitutionnelle.
*Cabinet du Juge Constitutionnel Christian BAPTISTE QUENTIN
Chef de Cabinet : Mme Christine MBA NDUTUME, Contractuel de l’Etat.
*Cabinet du Juge Constitutionnel Claudine MENVOULA ME NZE épouse ADJEMBIMANDE
Chef de Cabinet : Mme Clarisse ELLA, Contractuel de l’Etat, précédemment en service au Ministère de la Justice.
*Cabinet du Juge Constitutionnel Antony ADIWA
Chef de Cabinet : M. Yannick Aristide DIOP IGUENDA, précédemment en service au Parquet du Tribunal de Première Instance de Libreville.
*Cabinet du Juge Constitutionnel Christian BIGNOUMBA FERNANDES
Chef de Cabinet : Mme Sylvie OBOUAKIMA.
*Cabinet du Juge Constitutionnel Jacques LEBAMA
Chef de Cabinet : M. Serge NDZI-NDZI, précédemment Greffier au Tribunal de Première Instance de Libreville.
*Cabinet du Juge Constitutionnel Afriquita Dolorès AGONDJO
Chef de Cabinet : M. Serge Mathias MADOUNGA, Attaché Culturel.
Greffe de la Cour Constitutionnelle
Greffier en Chef Chargé des Requêtes : M. Jean Laurent TSINGA, Conseiller des Greffes, précédemment Greffier en Chef Adjoint à la Cour.
Greffier en Chef Chargé de la Législation : M. Nosthène GUINDA, Conseiller Adjoint des Greffes, précédemment Greffier à la Cour.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
Cabinet du Ministre
Conseiller Chargé du Développement Rural : M. Jean Lucien DOUMBENENY, en remplacement de M. Sylvestre MAKANGA.
Office National du Développement Rural (ONADER)
Les anciens Responsables de l’Office National du Développement Rural dont les noms suivent sont remis à la disposition de leur administration d’origine, il s’agit de :
MM.CHEYI LENDOYE ;
ATOME Jean Jacques ;
EVEVE NGUELEY Joël ;
MVE ONDO Michel ;
MOUPOUMBOU Clément ;
MOUWAKA NGONGA Jean François.
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
Secrétariat Général
Directeur de l’Office National des Anciens Combattants : Général de Brigade MOUELE MOUELE Romain, en remplacement du Colonel OKEMBA Steve Fréderic.
Gendarmerie Nationale
Inspecteur Technique : Général de Brigade ASSANAGA Eugère.
Conseiller du Commandant en Chef Chargé de la Gendarmerie Départementale : Général de Brigade LECKOMBO Jean Pierre.
Chef d’Etat Major de la Gendarmerie Départementale : Général de Brigade MAGNAGNA Jacques, en remplacement du Général de Brigade MOUELE MOUELE Romain.
Directeur Général des Recherches : Lieutenant-colonel POUNGUI Dieudonné, en remplacement du Général de Brigade LECKOMBO Jean Pierre.
Directeur Général Adjoint : Chef d’Escadron BARASSOUAGA Yves, en remplacement du Colonel ASSEMBE OBIANG Hilarion, appelé à faire valoir ses droits à la retraite.
Directeur Général des Ecoles : Chef d’Escadron PANGOU MBEMBO SylvainFlorient, en remplacement du Lieutenant-colonel PONGUI Dieudonné.
Commandant du Groupement Estuaire : Capitaine MBIMA Gaston, en remplacement du Lieutenant-colonel MADJOUPA Norbert.
Commandant du Groupement Moanda-Franceville : Chef d’Escadron MBANGUI Maurice, en remplacement du Chef d’Escadron BARASSOUAGA Yves.
Forces Armées
Etat Major Général des Forces Armées
Conseiller du Chef d’Etat-major Général des Forces Armées : Colonel OKEMBA Steve Fréderic.
FIN
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01/03/2013
Le Gabon en phase avec la bonne gouvernance prônées par Transparency International
Berlin, le 1er mars 2013 – Une délégation gabonaise, conduite par le ministre de l’Economie Luc Oyoubi et le porte-parole de la Présidence de la République Alain-Claude Bilie By-Nzé, séjourne dans la capitale allemande.
La délégation a eu une séance de travail avec le directoire de Transparency International, afin de partager avec lui les réformes engagées par le gouvernement gabonais dans la perspective de la consolidation de la transparence et de la bonne gouvernance dans les secteurs clés de l’économie.
La délégation gabonaise et le directoire exécutif de l’OING Transparency International ont échangé leurs vues sur les différents mécanismes permettant d’impulser de manière plus efficace la bonne gouvernance à tous les secteurs clés de l’économie. Trois temps forts ont marqué cette séance de travail entre les deux parties.
Une présentation du Gabon a d’abord été faite devant les responsables de Transparency International, portant sur les réformes majeures, les acquis et les perspectives de développement. Une démonstration axée essentiellement sur les volets économiques et judiciaires.
Au plan économique, le ministre de l'Economie Luc Oyoubi a dressé un état des lieux de la gestion économique et financière, avec un accent particulier mis sur un objectif stratégique : celui de porter la gouvernance économique du pays au niveau des meilleurs standards internationaux.
Cette présentation a eu le mérite de recentrer le débat autour d'une question clé : les efforts consentis par le gouvernement pour assainir l'économie et rendre le climat des affaires plus propice aux nouvelles ambitions de développement (différents textes et lois en cours de vote, code des investissements miniers, des hydrocarbures, des marchés publics, fiscal et douanier, etc.)
Le deuxième grand moment de ces échanges a été l’exposé du conseiller juridique du Chef de l’État gabonais, Guy Rossatanga. Ce dernier est revenu sur deux aspects (corpus juridique et pratique) pour présenter la lutte contre la corruption au Gabon.
Il s'est agi d'aborder essentiellement le cadre juridique qui traite de la prévention et de la répression de l'enrichissement illicite sur le territoire national (textes, création de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, dispositions complémentaires contre des actes de corruption, etc.).
À travers son intervention, Guy Rossatanga a expliqué les tenants et les aboutissants des différents textes de répression de ‘’l’enrichissement illicite’’, ajoutant que le nouveau cadre englobe les variantes les plus subtiles de lutte contre la corruption.
Un dispositif renforcé qui témoigne de la volonté des pouvoirs publics gabonais d’assainir et de rendre transparentes les finances publiques du pays.
De son côté, Transparency International a redéfini ses axes d’intérêt, essentiellement portés sur la bonne gouvernance et l’appui du secteur public à opérer une meilleure sensibilisation des citoyens sur le rôle qu’ils doivent jouer en tant qu’observateurs de la vie économique de leur pays et acteurs de la bonne gouvernance.
Une occasion que l’organisation internationale a saisie pour proposer au Gabon la mise à disposition d’un accompagnement en vue d’aider le pays à atteindre ses objectifs de transparence publique.
Le rôle de la société civile dans la consolidation de la bonne gouvernance a également été pointé du doigt par l’intervention du porte-parole du Président de la République Alain Claude Bilie By Nzé. Il a appelé Transparency à un regard plus objectif et plus circonstancié sur un positionnement impartial et objectif de ces acteurs du développement.
Autant d'éléments qui témoignent de la convergence de vues entre les deux parties et de leur engagement à collaborer pour une meilleure transparence et une effective prospérité partagée, voeux chers au Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
FIN
Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com/
La politique du Gabon Émergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/
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