21/03/2013
Le Gabon meilleur IDH d’Afrique subsaharienne : une politique au service des populations
Libreville, le 20 mars 2013 – Destiné à évaluer le bien-être des populations en replaçant les femmes et les hommes au coeur de la marche vers le progrès, le Rapport sur le développement humain 2013 produit par le PNUD offre au Gabon une enviable première place en Afrique subsaharienne, dans le groupe de la Chine, de la Jordanie, de la Thaïlande et de l’Égypte. Les initiatives stratégiques novatrices proposées aux Gabonais impactent le quotidien, réveillent les ambitions nationales et confirment ce que les experts appellent « l’essor du Sud ».
Classé au premier rang devant quarante-trois pays d’Afrique subsaharienne, à la sixième place du continent derrière les Seychelles, la Libye, Maurice, l’Algérie et la Tunisie, le Gabon côtoie certains « émergents » asiatiques dans le haut du quartile dit des pays à développement humain moyen. Au 106e rang mondial, sur un total de 187 territoires analysés par les chercheurs du Bureau du Rapport sur le développement humain - une publication indépendante commandée annuellement par le Programme des Nations Unies pour le développement -, le Gabon abrite une population dont le confort global de vie ne cesse de croître.
Lancé en 1990 comme une mesure composite de la santé, de l’éducation et du revenu, l’Indice de développement humain (IDH) présente une alternative aux évaluations strictement économiques des progrès nationaux. Il entend refléter le « bien-être » des gens, la qualité de leur vie sur le long terme. Il dessine, avec un indice gabonais à 0,683 (largement supérieur à la moyenne africaine de 0,475 et à portée de la moyenne mondiale établie à 0,694), une manière de portrait du confort national. Ainsi de l’espérance de vie à la naissance, définie à 63,1 ans en 2012 contre 61,9 en 2009 : la politique sociale et sanitaire conduite par le président Ali Bongo Ondimba a permis aux Gabonais de gagner en moyenne 14 mois de vie. Quant à la durée moyenne de scolarisation de 7,5 ans, confortée par la rénovation à marche forcée des écoles, instituts et universités, elle inscrit le pays au tableau d’honneur de la région Cemac.
Moteurs du développement
« Comment autant de pays du Sud ont-ils pu réussir à transformer leurs perspectives de développement humain? », s’interrogent les rédacteurs du Rapport. « Dans la plupart de ces pays, le développement a été soutenu par trois moteurs principaux : un État proactif en matière de développement, des marchés mondiaux accessibles et une innovation déterminée en matière de politique sociale ». Autant de facteurs en parfaite résonnance avec les directives et les ambitions du président gabonais présentées dans le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE). L’économie, elle se diversifie en se déployant vers les services. La filière énergétique, elle se rapproche des besoins nationaux. Les investissements, ils s’ouvrent vers le Sud et l’international sans exclusive. La protection sociale, elle devient la garantie de chacun.
« L’essor du Sud se produit à une vitesse et à un niveau sans précédent », constatent les experts onusiens. « Le Sud émerge aujourd’hui à côté du Nord comme un terrain fertile pour l’innovation technique et l’entreprenariat créatif. (…) Les interactions Sud-Sud ont permis aux entreprises des pays du Sud de s’adapter et d’innover avec des produits et des processus plus adaptés aux besoins locaux ».
Mais l’IDH c’est d’abord l’homme. Et le Gabon, s’il est fier d’enregistrer des résultats confirmés par cet indice de numéro un d’Afrique subsaharienne, n’ignore pas les éléments moins positifs livrés par le Rapport sur le développement humain, en lien notamment avec les inégalités persistantes au sein de la société. Des investissements conséquents dans les domaines de l’éducation et de la santé doivent permettre à terme de corriger progressivement ces inégalités.
L’éducation, la santé pour tous
Conscient que le développement économique et social du Gabon repose sur la valorisation intellectuelle et la formation de sa jeunesse, l’État a placé l’éducation au centre de sa stratégie de développement. Des États généraux de l’Éducation, de la Recherche et de l’Adéquation formation/emploi en mai 2010 ont fixé les grandes orientations dans ce domaine. Suite à ces États généraux, 250 milliards de FCFA (381 millions d’euros) ont été alloués pour moderniser le système éducatif.
L’accès aux soins de qualité pour tous, la bonne gestion des prestations sociales et l’amélioration du niveau de vie sont autant de projets portés par la politique du Gabon Émergent. Les principaux hôpitaux du pays ont été rénovés ou sont en cours de rénovation, des centres hospitaliers spécialisés ont été construits, des réformes pharmaceutiques sont en cours et l’assurance maladie s’est élargie à 600 000 bénéficiaires.
En écho aux conclusions des analystes qui rappellent qu’un « État fort, dynamique et responsable élabore des politiques pour les secteurs public et privé, fondées sur une vision et un leadership à long terme, des normes et des valeurs partagées et des lois et des institutions qui favorisent la confiance et la cohésion », le Gabon entend assurer à tous un accès sûr aux besoins fondamentaux, garantir l’équité de la croissance attendue et maintenir la dynamique du progrès au service d’un destin commun.
FIN
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