31/01/2013
Communiqué final du conseil des ministres du Jeudi 31 Janvier 2013
A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a rendu un hommage à Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui a pris une part active au 20ème sommet de l’Union Africaine.
Au cours de cette importante rencontre, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de concert avec une trentaine de ses pairs africains, ont exploré les voies et moyens de financement pour le déploiement de la Force militaire malienne et la restructuration de l’armée malienne.
A cette occasion, l’Ambassadeur de la Paix, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a manifesté sa solidarité au pays frère du Mali et a réitéré son meilleur souhait de voir s’installer la paix et la sécurité dans les pays déchirés par les crises et conflits, notamment, en République Centrafricaine, en République Démocratique du Congo et au Soudan.
En marge de ces travaux, la Première Dame, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, toujours au service du bien être de ses compatriotes les plus vulnérables, notamment, la mère et l’enfant, a exprimé, pour le confirmer, la vision de sa Fondation EPONYME à travers le programme « Tous Unis pour la santé de la Mère et de l’Enfant », dans le cadre de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA), organisée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
Aussi, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a t-il décliné, aux côtés de la Première Dame, l’engagement du Gabon pour la concrétisation des objectifs « Zéro grossesse non désirée, zéro décès non audité, zéro accouchement non assisté par personnel non qualifié ».
Notre pays le Gabon, par l’entremise de Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a apporté une aide d’une valeur de cinq cent mille (500 000) dollars, aux fins de soutenir l’action menée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile.
Cette action de solidarité a été heureusement accueillie par les Nations Unies et l’Union Africaine qui ont chaleureusement encouragé notre pays et son Président dans cet élan de partage.
Par la suite, le Conseil des Ministres a salué la détermination de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui, depuis son accession à la Magistrature Suprême il y a seulement trois (3) ans, œuvre inlassablement, tel un Illustre Pèlerin pour faire la promotion du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) et étendre le rayonnement du Gabon à travers le monde, en vue d’insuffler une nouvelle vigueur économique à notre pays et enfin, répondre aux besoins urgents et légitimes des populations.
En effet, sur invitation de Monsieur le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismaël Omar GUELLEH, Monsieur le Président de la République Gabonaise, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, s’est rendu à Djibouti, aux fins de consolider les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.
Suite à un échange d’expériences fructueux, notamment, en matière d’activités portuaires et de mécanisme de financement, Monsieur le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismaël Omar GUELLEH et Son Homologue Monsieur le Président de la République Gabonaise, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, ont voulu, en bonne intelligence, sceller un partenariat opérant par la signature de certains accords, notamment :
- l’accord cadre de coopération générale ;
- l’accord de consultation diplomatique ;
- l’accord portant sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatique, de service et officiel.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a salué une fois encore l’esprit d’ouverture de Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui n’hésite pas à offrir une tribune pour l’expression libre des opinions et suggestions plurielles et divergentes qui fondent notre démocratie.
Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, fidèle à ses convictions de dialogue, a convié les Partis de l’opposition et ceux de la majorité, soit près de deux cent (200) acteurs politiques, en vue d’échanger, pour s’accorder sur :
- le fonctionnement de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) pour une meilleure intégration sous-régionale ;
- la mise en place de la biométrie pour pacifier le climat pré et post électoral.
S’agissant de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC), Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a désigné notre compatriote Monsieur Jean Pierre LEMBOUMBA LEPANDOU pour présider la Commission gabonaise. Ladite Commission aura en charge :
- la mise en place de la libre circulation des personnes ;
- l’aboutissement du projet Air CEMAC ;
- la concrétisation du Passeport CEMAC.
Concernant la concertation entre les Partis politiques, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a décidé de la mise en place d’une Commission qui devra réunir les acteurs politiques de tous bords autour du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en vue de la mise en œuvre concertée de l’introduction de la biométrie dans le système électoral gabonais.
Enfin, le Conseil des Ministres s’est réjoui des conclusions du rapport 2013 sur la liberté de la presse que vient de publier l'Organisation Non Gouvernementale « Reporters Sans Frontières ».
Cet organisme évalue chaque année dans près de cent quatre vingt (180) pays, le degré de liberté dont bénéficient les journalistes, les professionnels des médias et les organes de presse, ainsi que l'importance des moyens déployés par les États pour respecter et faire respecter cette liberté.
De ce rapport, on retiendra que le Gabon, depuis 2009, a effectué des efforts notables en la matière.
En 2013, le Gabon, qui a gagné douze (12) places comparativement au rapport de l’année 2012, occupe la 89ème place.
Tout en se félicitant de ces avancées, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a instruit le Gouvernement afin de faire aboutir, dans les meilleurs délais, les réformes prévues dans le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) en matière de communication pour garantir le respect des libertés, la consolidation de l’Etat de Droit et conséquemment améliorer significativement notre classement international.
Il s'agit notamment de la révision du Code de la communication, de la réforme de l'audio visuel public avec les trois (3) organismes que sont : RadioGabon, GabonTélévision et Télédiffusion du Gabon, ainsi que toute la migration de la télévision analogique vers la télévision numérique terrestre à l’horizon 2015.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de décret approuvant les statuts de la Société de Patrimoine du Service Public de l’Eau Potable, de l’Energie Electrique et de l’Assainissement.
Pris en application des dispositions de l’article 9 du décret n°1501/PR/MERH du 29 décembre 2011, le présent texte porte création et organisation de la Société de Patrimoine du Service Public de l’Eau Potable, de l’Energie Electrique et de l’Assainissement. Il approuve et rend exécutoires les statuts de la Société susmentionnée.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’accréditation du Docteur Boureima SAMBO, en qualité de Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Gabon.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES
Monsieur le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres, pour l’organisation, à Libreville, du 20 au 22 Mars 2013, du Forum National de l’Industrie. Cette rencontre, placée sous le Haut Patronage de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, permettra de partager et de faire adopter, par tous les acteurs concernés, la Stratégie d’industrialisation de notre pays en cohérence avec le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Monsieur le Ministre a été autorisé par le Conseil des Ministres, à organiser respectivement, à Libreville :
· du 25 au 28 Mars 2013, un atelier régional, en partenariat avec la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) de France, avec comme thème : « Scénarios de la Biodiversité Africaine : Anticipation du devenir de la biodiversité et des services écosystémiques, adaptation aux changements globaux en Afrique » ;
· du 10 au 13 Septembre 2013, la 76ème Assemblée Générale de l’Alliance des Pays Producteurs de Cacao (COPAL).
Enfin, le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
FIN.
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30/01/2013
Concertation politique: Ali Bongo Ondimba en rassembleur et homme d’Etat
Actuel président de la République gabonaise, adepte du dialogue national, de la démocratie participative et du rassemblement de l’ensemble de ses compatriotes ainsi que promoteur du développement et de l’intégration de la sous-région d’Afrique centrale, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba vient de conforter son authentique stature d’homme politique et d’Etat.
Cela, en regroupant, autour de lui et au prestigieux domaine pavillonnaire de la Cité de la démocratie de Libreville, l’ensemble des leaders de la classe politique gabonaise. Ce, pour débattre sereinement et positivement des questions majeures et actuelles d’intérêt national.
La semaine dernière et dans sa quête permanente de concertation avec toute les forces vives de la nation et d’implication de celles-ci dans la gestion des affaires publiques, le président Ali Bongo Ondimba était à nouveau en retrouvailles avec les leaders de la classe politique gabonaise.
Objectif majeur visé cette fois-ci: « mettre en oeuvre le processus d’une concertation nationale axée sur la réforme et la réhabilitation du Conseil national de la démocratie, concrétiser effectivement le principe de l’introduction des données biométriques dans le système électoral gabonais ainsi que mettre en place la commission ad hoc chargée d’établir les stratégies et moyens permettant au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et le Gabon d’assurer brillamment la présidence en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).»
Tout un programme pour lequel et à l’ouverture de cette récente concertation politique, le président Ali Bongo Ondimba à saisi l’opportunité qui lui était ainsi offerte pour, devant les responsables des institutions constitutionnelles et l’opinion tant nationale qu’internationale, « situer les enjeux majeurs de tous ces objectifs ainsi qu’inviter l’ensemble des leaders politiques et des membres du gouvernement à s’impliquer totalement et positivement dans le relèvement de ces nouveaux défis. »
Aussi, invités à donner leurs positions respectives sur le sens qu’ils donnaient à cette énième concertation du genre, les porte-parole des leaders politiques tant du camp de la majorité que de celui de l’opposition ont donc manifestement décliné leurs avis et propositions sur l’orientation que devaient prendre les débats relatifs à l’examen de toutes ces questions inscrites à l’ordre du jour.
Aussi, de ces interventions et à quelques nuances près, l’on retiendra globalement et d’abord que « les leaders des deux camps précités ont collectivement salué l’initiative présidentielle portant sur l’organisation de cette énième concertation politique. »
Ensuite, les uns et les autres ont unanimement loué la salutaire mesure prise par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, en vue de la réactivation du Conseil national de la démocratie (CND).
Permettant ainsi à la classe politique nationale, tous bords confondus, de disposer d’un cadre permanent de dialogue, d’échanges et de résolut ion des problèmes majeurs d’intérêt national.
Ce afin, selon ces intervenant du jour, de « mieux promouvoi r les conditions idoines d’une évolution harmonieuse du processus démocratique national, d’un développement intégral et équilibré du pays ainsi que de l’émergence multisectoriel du Gabon dans le concert des nations du monde. »
Par ailleurs et concernant le point lié à la biométrisation du système électoral national, les leaders politiques gabonais ont tous estimé qu’il s’agissait là d’« une significative avancée dans la promotion de notre processus démocratique.»
Dans la mesure où, aux dires de ces leaders politiques, « cette biométrisation permettra de mieux fiabiliser les fichiers électoraux, de réduire drastiquement les possibilités de fraude électorale ainsi que de juguler durablement le malheureux phénomène de contestation systématique et récurrent des résultats des scrutins électoraux. »
Pourvu toutefois, précisent les leaders politiques, que « le gouvernement prenne toutes les dispositions universellement admises et propices à assurer correctement, régulièrement et en toute transparence les différentes opérations afférentes à cette biométrisation des élections. »
Et particulièrement, au niveau des dispositions relatives à l’enrôlement des électeurs , à l’authentification des votants, à la mise en place des sites et réseaux informatisés du vote ainsi qu’à la sécurisation desdits sites et réseaux.
Enfin, ce fut l’occasion pour les leaders de la classe politique nationale de se déclarer « honorés et reconnaissants d’avoir été associés, par la chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, à la mise en oeuvre des stratégies propices à lui permettre d’assurer , pour le compte du Gabon, la présidence en exercice de la CEMAC.»
Des leaders qui font donc désormais partie intégrante d’une commission ad hoc créée pour la circonstance et les besoins de la cause. Laquelle commission aura pour rôle d’« offrir au chef de l’Etat les moyens idoines de parvenir à donner à la CEMAC une dynamique nouvelle et propice à une réelle intégration et une véritable émergence de la sous-région d’Afrique centrale.»
Ce d’autant plus que cette sous-région a toujours donné l’impression d’être en retard d’un geste, face aux autres organisations sous-régionales du continent africain.
De son côté, intervenant tant au début qu’à la fin de ces mémorables retrouvailles consacrées au lancement des travaux de cette énième concertation politique, le président Ali Bongo Ondimba, tout en saluant le patriotisme des uns et des autres, a donc « indiqué officiellement et pour sa part, les principaux objectifs attendus ainsi que le ton et la couleur que devraient prendre ces débats entre ces différents acteurs majeurs de la vie nationale. »
A cet égard, le chef de l’Etat a insisté sur le fait que « ces débats devraient être empreints de règles de courtoisie , de responsabilité , d’engagement républicain, d’esprit patriotique et de sens de l’intérêt national. »
Sans oublier « la noble et commune ambition de conforter le Gabon dans sa légitime position d’acteur majeur dans la promotion de l’intégration tant sous-régionale qu’africaine et au niveau de l’établissement d’un ordre international plus juste, harmonieux et bénéfique pour tous les peuples du monde. »
Aussi, il revient maintenant aux leaders politiques concernés de dépasser leurs différences idéologiques et ce, en vue de faire individuellement et collectivement oeuvre utile au profit de la nation gabonaise.
Question pour ces acteurs de notre classe politique de prouver à l’opinion tant nationale et internationale qu’ils disposent véritablement et à la fois d’expériences, d’expertises et d’un sens aigu du devoir; toutes choses propices à leur permettre d’accomplir magistralement des hautes missions d’intérêt national. Voire sous-régional et , pourquoi pas, régional ou continental.
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Libreville et Djibouti démarrent une coopération Sud/Sud.
Djibouti, le 29 janvier 2013 - Invité par son homologue djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, le président du Gabon Ali Bongo Ondimba s’est rendu à Djibouti du 28 au 29 janvier 2013. Cette visite d’Etat avait pour objectif de lancer les relations de coopération entre les deux pays. Une visite fructueuse, qui a permis l’ouverture de la coopération entre les deux gouvernements, via la signature de trois accords entre le Gabon et Djibouti.
Le début d’une coopération Sud/Sud
Cette première visite du président gabonais à Djibouti a consolidé les excellentes relations politiques existantes entre les deux Etats, aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral. En effet, à diverses reprises, les deux pays ont eu des convergences de vues sur les questions d’intérêt commun, telles que les menaces transversales (pirateries maritimes, questions de paix et de sécurité sur le continent…) et se sont aussi soutenus lors de leurs différentes candidatures dans les instances internationales.
La présence du chef d’Etat gabonais assure aujourd’hui sa volonté de donner un contenu substantiel à la coopération entre le Gabon et Djibouti en établissant un cadre juridique approprié à une coopération bilatérale. C’est dans ce sens que les deux pays ont signé trois accords :
• Un accord-cadre de coopération, qui permet d’ouvrir la coopération entre les deux gouvernements;
• Un protocole de coopération sur les consultations diplomatiques régulières entre les deux ministères des affaires étrangères ;
• Un accord relatif à l’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de service.
Pour Ali Bongo Ondimba, ces accords illustrent une volonté forte des pays africains de créer de vrais partenariats Sud/Sud : « Cela fait des années que nous parlons de coopération Sud/Sud. Nous ne voulons plus seulement de belles phrases. Nous voulons que cela ait un sens. Il nous faut regarder ce que nous, Africains, pouvons faire ensemble » a-t-il déclaré après la signature des accords.
Ces accords sont un premier pas important pour le président gabonais: « Nous allons explorer les pistes de coopération. Nous avons un certain nombre d’idées. Nous allons poser les premiers jalons » a-t-il ajouté.
Les futurs projets communs tiendront compte, bien évidemment, du Plan Sectoriel Gabon Emergent (PSGE), qui définit les axes de développement sectoriels du pays depuis 2009.
Une expertise Djiboutienne dans les ports et des projets de développement ferroviaire intéressants pour le Gabon
Traditionnellement dépendant des activités portuaires, Djibouti dispose d’une expertise importante dans ce secteur. Un domaine qui intéresse particulièrement le Gabon, qui, souhaite développer ses ports en eaux profondes.
Le président gabonais a ainsi profité de son séjour pour visiter la zone franche de Djibouti, qui accueille 175 entreprises de 37 nationalités, ainsi que le port en eaux profondes de Doraleh, le 5ème plus grand port au monde et le plus grand en Afrique, en termes de profondeur.
Djibouti et Dubaï, via notamment DPWorld, le 3ème plus grand opérateur de port au monde, ont investi 400 millions de dollars pour ce port, qui possède 1050 mètres de quais et qui peut accueillir les toutes nouvelles générations de porte-conteneurs. Afin de répondre, notamment, aux besoins croissants de la Corne de l’Afrique, le port de Doraleh voudrait doubler sa capacité à 3 millions de containers par an.
Mais le pays ne compte pas s’arrêter là. D’ici 4 ans, il souhaite construire cinq nouveaux ports, ainsi qu’un chemin de fer reliant la côte Est du continent à la côte Atlantique, qui permettrait de transporter des marchandises à travers l’Afrique en 72h. Des projets qui couteraient environ 6 milliards de dollars.
L’expertise de Djibouti en termes de développement portuaire et de plateforme logistique ainsi que le projet de chemin de fer transafricain intéressent le Gabon, qui projette de construire le plus grand port en eaux profondes du Golfe de Guinée, dans la zone franche de l’Ile Mandji, près de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon.
La zone franche de l’Ile Mandji et son port en eaux profondes
Afin de soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, de diversifier l’économie, de stimuler les investissements et de créer des emplois, l’Etat gabonais a décidé de développer des zones économiques et des zones franches sur l’ensemble du territoire gabonais. Une manière de faire émerger, dans tout le Gabon, de nouveaux pôles de croissance en attirant des investisseurs, et de rapprocher l’industrie de la ressource.
Situé à proximité de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, le site de la zone franche de Mandji, d’une superficie d’environ 900 ha, occupe une position géocentrique exceptionnelle dans le Golfe de Guinée et présente des atouts géomorphologiques indéniables pour les aménagements portuaires, parapétroliers et les quais à conteneurs.
Plusieurs activités pourront être développées dans la zone franche, comme l’industrie pétrolière et parapétrolière, la transformation du bois, la mise en valeur des ressources halieutiques et fluviales, l’exploitation du port en eaux profondes, les activités de service liées aux nouvelles technologies, les activités de stockage, assemblage et distribution, les activités de construction navale, l’exploitation des activités de transbordement ou encore l’exploitation d’une zone résidentielle.
Concernant plus particulièrement le port franc, son lieu d’implantation présente des avantages difficiles à trouver ailleurs pour les investisseurs internationaux. Le Golfe de Guinée ne bénéficiant pas de port en eaux très profondes, l’emplacement est idéal pour le passage, le dépotage et l’entretien de navires, des plateformes, des conteneurs en transit... Le tirant d’eau supérieur à 22m pour les quais comme pour les jetées, permettra d’accueillir des porte-conteneurs de nouvelle génération et de grande capacité. Le terminal devrait accueillir 1,2 million de containeurs par an (le double du terminal de Vridi à Abidjan).
L’objectif de ce projet est de favoriser le développement des activités maritimes sur la côte ouest-africaine, et servir de pôle de développement à une grande partie de l’Afrique atlantique. Grâce à l’aéroport international de Port Gentil, le futur port en eaux profondes et le développement du réseau ferré Transgabonais, l’Ile Mandji devrait devenir une plaque tournante des relations avec les pays du Golfe de Guinée et particulièrement avec les Etats enclavés d’Afrique centrale.
D’un coût global estimé à 1,86 milliard USD, le projet sera financé à 20% par l’Etat ; 80% du capital sera détenu par des investisseurs privés. A terme, les activités de la zone pourraient générer de 10 à 15000 emplois.
Ce séjour aura ainsi permis aux deux pays de démarrer une coopération qui s’annonce fructueuse et en ligne avec les projets de développement et de diversification du Gabon.
FIN
Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com/
La politique du Gabon Émergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/
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28/01/2013
Sylvia BONGO ONDIMBA s'engage pour la santé de la mère et de l’enfant au 20e Sommet de l’Union Africaine.
La Première Dame du Gabon, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, a une nouvelle fois manifesté son engagement pour la santé de la mère et de l’enfant en prenant part à différents évènements sur ce thème en marge du 20e Sommet de l’Union Africaine.
Reconnaissant cet engagement, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) a tenu à inviter Madame Sylvia BONGO ONDIMBA à la rencontre de haut niveau sur les avancées de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle et Infantile en Afrique (CARMMA).
Initiée en 2009, la CARMMA mobilise 36 pays Africains et les agences et fonds spécialisés des Nations Unies. Le projet « Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l’Enfant » mené par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille est issu de cette campagne.
Le pays a illustré son engagement lors de cet évènement par l’annonce du Chef de l’Etat d’un don exceptionnel de 500 000 dollars U.S au Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
« La santé doit aller vers les populations » : un plaidoyer pour la santé communautaire
La Première Dame, s’exprimant aussi en sa qualité de Présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, s’est entretenue avec le Directeur Exécutif du FNUAP, Monsieur Babatunde OSOTIMEHIN.
La rencontre a été l'occasion pour la Première Dame d'exprimer sa vision pour l’accès à la santé des plus vulnérables, et la priorité qu'elle donne aux femmes et aux enfants. « Il faut que la santé aille vers les populations pour répondre à leurs besoins les plus immédiats, surtout lorsqu’il s’agit des populations vulnérables » a-t-elle soulignée.
Une vision partagée par Monsieur Osotimehin qui a indiqué que « L’approche la plus efficace serait d’impliquer les populations locales dans les soins apportés aux femmes et aux enfants ».
Madame Sylvia BONGO ONDIMBA a sollicité le soutien du FNUAP pour la promotion de la santé de la reproduction. L'échange se poursuivra avec la représentation du FNUAP à Libreville.
Santé maternelle et infantile et VIH/Sida : pour la Prévention de la Transmission de la Mère à l’Enfant
En marge du sommet de l’Union Africaine, l’organisation des Premières Dames d'Afrique contre le VIH/Sida (OPDAS) a tenu sa 12e Assemblée Générale.
Deux séances d'échanges entre les Premières Dames ont précédé l'Assemblée Générale de l'OPDAS. La Première Dame du Gabon a souligné l'importance pour l'OPDAS de se conformer aux objectifs fixés: des objectifs continentaux pour lesquels des actions fortes doivent être menées et évaluées dans le cadre d'une vision partagée.
Les séances d'échanges ont permis aux Premières Dames de partager leurs résultats et leurs objectifs. Madame Sylvia BONGO ONDIMBA a noté l'importance de se concentrer sur la Prévention de la Transmission de la Mère à l'Enfant (PTME). Les objectifs " zéro transmission, zéro décès, zéro discrimination " ne pourront être atteints sans la PTME.
Des informations supplémentaires sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba sont disponibles aux liens suivants : www.fondationsylviabongoondimba.org
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Allocution de S.E.M. Ali BONGO ONDIMBA au 20ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine
Monsieur le Président en Exercice de l’Union Africaine;
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies;
Madame la Présidente de la Commission de l’Union Africaine;
Madame et Messieurs les Chefs d’État;
Mesdames et Messieurs;
Je suis particulièrement honoré de prendre la parole ce jour, du haut de cette tribune pour aborder avec vous, un sujet de la plus haute importance pour nos Etats, à savoir « la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique ».
Je suis d’autant plus heureux que ce thème est en parfaite cohérence avec le Sceau de la République gabonaise, symbolisée par une maternité allaitante.
Ce Sceau renvoie l’image d’une mère épanouie, ayant eu une grossesse désirée et un accouchement sans problèmes.
C’est la vision que j’ai pour toutes les mères de mon pays. C’est la vision que nous, Chefs d’Etat africains, devons avoir pour toutes les femmes de notre Continent.
C’est pourquoi je formule le voeu pour les femmes de notre pays qu’il y ait :
- Zéro grossesse non désirée;
- Zéro décès maternel non audité;
- Zéro accouchement non assisté par personnel qualifié.
Le Gabon, à l’instar de la plupart des pays africains, a besoin de tous ses enfants, en l’occurrence de toutes ses filles et de tous ses fils pour construire l’avenir en confiance. Cette aspiration de nos Etats vers l’émergence est malheureusement obérée par une mortalité maternelle qui affiche en Afrique les taux les plus élevés au monde, en dépit de progrès récemment enregistrés.
Le chemin est certes long, les défis tout aussi nombreux, mais nous restons résolument déterminés à inverser la tendance.
C’est pourquoi au Gabon, nous avons décidé de créer un Conseil National de lutte contre la mortalité maternelle que je vais personnellement présider. Ce Conseil, relayé au niveau provincial par des comités de santé, aura pour mission principale de veiller à l’accessibilité géographique et financière des services de Santé de la Reproduction y compris la Planification Familiale.
Par ailleurs, nous doublerons particulièrement de vigilance pour que tous les accouchements se déroulent dans des conditions optimales. Car, la salle d’accouchement demeure encore aujourd’hui, à mes yeux, le maillon faible de notre système de santé, qu’il nous faut renforcer dans son ensemble.
La tâche est immense, mais le Gabon dispose néanmoins d’atouts non négligeables qui nous permettront j’en suis persuadé, de relever les défis multiformes que constituent la mortalité Maternelle dans nos pays.
En effet, le Gabon mobilise énormément de ressources dans le domaine de la santé mais avec des résultats mitigés.
Je suis d’autant plus confiant que nous ne sommes pas seuls dans ce combat en vue de lutter contre la mortalité maternelle.
Aussi, le Gabon par ma voix s’engage t-il à renforcer son partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population dont nous saluons les interventions visant à améliorer les programmes de santé maternelle en Afrique, singulièrement au Gabon.
Nous saluons aussi, le leadership du Fonds des Nations Unies pour la Population.
Dans ce cadre, nous nous engageons à soutenir l’action de cette respectable Organisation qui ne cesse d’oeuvrer et de déployer tous ses efforts pour qu’aucune femme ne succombe en donnant la vie; pour que tout accouchement soit sans danger et pour que la jeunesse réalise pleinement son potentiel.
Mesdames et Messieurs;
Les nobles causes défendues par le Fonds des Nations Unies pour la Population sont aussi les nôtres, pour Nous, Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.
Dans cette perspective, je voudrais devant cette Assemblée exhorter tous mes pairs à prendre un engagement ferme et solennel afin de relever le défi lié à la mortalité maternelle.
Il serait dès lors souhaitable, que nos Etats, en s’appropriant cette problématique, ne se limitent pas à figurer parmi les pays bénéficiaires.
Ils peuvent et doivent désormais accroitre leurs contributions au financement du Fonds des Nations Unies pour la Population, notre principal partenaire dans la lutte contre la mortalité maternelle.
Pour ma part, il me plait d’annoncer solennellement que le Gabon vient d’apporter une contribution d’un montant de cinq cent mille (500.000) U$ dollars au Fonds des Nations Unies pour la Population, à l’effet de soutenir les actions de cette Institution.
Cette contribution exceptionnelle donnera, j’en suis convaincu, du sens à l’engagement du Gabon en faveur de la Campagne prônée par le Fonds des Nations Unies pour la Population.
C’est la vision que je nourris pour le Gabon. C’est aussi celle que je souhaite pour l’Afrique.
C’est l’objectif que nous pouvons réaliser à terme, en renouvelant dès à présent, notre engagement à consolider les acquis de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique.
Je voudrais terminer mon propos en prenant solennellement et devant vous, la résolution de tout mettre en oeuvre dans mon pays, pour aboutir à :
Zéro grossesse non désirée;
Zéro décès non audité;
Zéro accouchement non assisté par personnel qualifié.
Je vous remercie.
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25/01/2013
L’Union africaine sous le sceau du panafricanisme et de la renaissance
Vendredi 25 janvier 2013, Addis-Abeba - La capitale éthiopienne abritera ce dimanche la 20ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine sur le thème : « Panafricanisme et renaissance africaine ».
Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont Ali Bongo Ondimba du Gabon sont attendus.
En plaçant la 20ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine sous le thème du « Panafricanisme et de la renaissance africaine », les dirigeants actuels du continent font écho à leurs prédécesseurs quant à la nécessité de renforcer le panafricanisme et favoriser, par la même occasion, la renaissance de l’Afrique à différents niveaux : politique, économique, social et culturel.
Cette session ordinaire s’ouvrira par une minute de silence à la mémoire des défunts président du Ghana, John Atta Mills et du Premier ministre de l’Ethiopie, Meles Zenawi.
Plusieurs discours seront prononcés pendant cette rencontre dont ceux de la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, et du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon.
Le Président de l’Autorité nationale palestinienne, Mamoud Abbas, le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Nabil Al-Arabi ainsi que Boni Yayi, actuel Président de l’Union africaine, s’exprimeront aussi devant l’Assemblée.
Suivra la cérémonie de remise des distinctions honorifiques à l’ancien Président de la commission de l’UA, Jean Ping, et aux anciens commissaires de la commission de l’Union africaine.
Cette cérémonie sera accompagnée de la signature de plusieurs traités de l’UA ainsi que du dévoilement de la plaque commémorative de l’ouverture du nouveau complexe de l’Union Africaine.
Les Présidents et chefs de délégations examineront, ensuite, divers rapports dont le rapport sut l’état de la paix et de la sécurité en Afrique ainsi que celui sur les changements climatiques.
Ils écouteront également la Présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, présenter l’agenda de développement post 2015.
La Conférence de l’UA se tient en même temps qu’est célébré cette année le cinquantième anniversaire de l’organisation continentale.
Les activités y relatives devraient donner lieu à des réflexions sur le thème principal, Panafricanisme et renaissance africaine, afin de mieux comprendre leur portée et susciter, par ailleurs, une plus grande adhésion sur le continent et au sein de la diaspora.
FIN
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La politique du Gabon Émergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/
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LUTTE CONTRE LE BRACONNAGE: Saisie d’un important stock d’ivoire (176 kg)
Les autorités judiciaires gabonaises ont saisi le 22 janvier 2013 au Port-Môle, à Libreville, 176 kg d’ivoire, deux cornes de sitatunga, 150 kg de requin salé et fumé et un gros carton de crevettes pêchées illégalement. Les trafiquants ont été arrêtés.
Suite aux informations recueillies par l’ONG Conservation Justice, partenaire du ministère des Eaux et Forêts (DGAP) en matière de répression des crimes liés à la faune, des trafiquants d’ivoires ont été filés depuis la ville d’Oyem jusqu’à au Port-Môle de Libreville, lieu à partir duquel de la marchandise allait être acheminée vers Cotonou, au Bénin.
Grâce à une action menée au siège de la société ACCOMAR, avec l’appui des autorités judiciaires gabonaises, les agents ont saisi 18 défenses d’éléphant – l’équivalent de neuf éléphants tués – d’un poids total de 178 kilogrammes, prêtes à être embarquées dans le navire passagers/Cargo, EMILIANA CARNEIRO, immatriculé L-05/IS/2012, appartenant à ACCOMAR et battant pavillon camerounais.
Le navire commandé par Manuel QUARESMA Dos Ramos, de nationalité saotoméenne, était à quai depuis trois semaines et était en instance de départ pour Sao Tomé, le Nigéria et le port de Cotonou au Bénin.
La découverte du stock d’ivoire a conduit à une fouille systématique du bateau, avec la collaboration de plusieurs autres administrations dont la Douane, la Marine marchande, la Gendarmerie du Port-Môle, les Eaux et Forêts, la Police de l’air et des frontières et l’ONG Conservation Justice.
Résultat :
150kg de requin salé et fumé enfouis dans le colis n° 0896;
deux cornes de sitatunga (espèce d’antilope) enfouies dans le colis n° 02363, appartenant à AGBE To KOMEFA et à destination de Cotonou ;
un carton de crevettes appartenant à CHIDIMA OKAFOR et à destination du Nigéria.
Les deux suspects en possession des deux colis d’ivoire, les nommés TCHITOMBI Pamphile de nationalité gabonaise, et FADIKPE Sylvain de nationalité togolaise, tous employés par l’ACCOMAR, représentant le navire EMILIANA CARNERO, ont été conduits à la police judiciaire, assistés du substitut du Procureur de la République.
Le Gabon est le foyer de plus de la moitié des éléphants de forêt d'Afrique, avec une population estimée à plus de 20.000 individus.
La population d'éléphants du Gabon est restée relativement stable, mais le massacre, ces deux dernières années, est de plus en plus observé, mettant en péril la survie de l’espèce.
Avec le prix de l’ivoire qui ne cesse d’augmenter chaque année sur le marché noir asiatique – plus de 1 000 000 FCFA (2000 USD) le kg actuellement – le pays, dernier refuge de l’animal emblématique, devient la cible de tous les braconniers de la pire espèce en Afrique centrale.
FIN
Pour plus d’informations, contacter :
Prof Lee White, Secrétaire Exécutif : +241 07 84 00 63, lwhite@parcsgabon.org
Christian Mbina, Directeur Technique : +241 07 87 79 35, cmbina@parcsgabon.org
Joseph Mayombo, Directeur de la Communication Adjoint : +241 07 84 00 15, jmayombo@parcsgabon.org ou jmayombo1@yahoo.com
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Le Gabon accueillera le Trophée des Champions 2013
Libreville, le 25 janvier 2013 – Le Gabon exprime sa grande satisfaction après l’annonce par la Ligue française de football professionnel (LFP) de sa décision d’organiser le Trophée des Champions 2013 le 3 août prochain à Libreville.
La 18e édition de ce Trophée, traditionnellement disputé hors de France depuis 2009, offrira à la capitale gabonaise un éclat médiatique international.
Après le Canada, la Tunisie, le Maroc et les États-Unis, le Gabon est le premier pays d’Afrique sub-saharienne à ouvrir ses pelouses aux champions de la Coupe et de la Ligue 1.
Avec le soutien total des autorités gabonaises, et l’assurance de trouver à Libreville le cadre idéal pour une grande fête du ballon rond, la Ligue de football professionnel (France) poursuit ainsi un développement à l’international qui fit étape à Montréal, Radès, Tanger et New-York.
« Ce choix constitue une opportunité, commente la Ligue, d’intensifier les échanges entre le football français et le football africain. Organiser le Trophée des Champions au Gabon est ainsi un moyen de rendre à l’Afrique, dont plus de 110 joueurs évoluent en Ligue 1 cette saison, ce qu’elle apporte au football français ».
Un an et demi après le succès de la CAN - au terme de laquelle le Gabon a été unanimement salué pour la qualité de son organisation et de ses infrastructures - la perspective de ce sommet des champions opposant les vainqueurs du championnat de L1 et de la Coupe de France vient à point nommé s’inscrire dans la dynamique de relance du football gabonais symbolisée par le coup d’envoi d’un championnat professionnel.
« Redorer le blason de notre football revêt un certain nombre d’objectifs stratégiques pour notre pays, indique Joël Anicet Birinda, président de la LINAF : d’une part offrir un football spectacle à la société gabonaise via le développement d’un championnat hautement compétitif ; d’autre part, mettre en place une industrie footballistique solide et capable de croître sur le long terme ; et en dernier lieu consolider une gouvernance, un professionnalisme et une image du football gabonais au niveau international ».
Le dispositif médiatique exceptionnel qui accompagne le Trophée des Champions, renforcé par le nouveau partenariat à l’international de la LFP avec Al Jazeera Sports, permettra une diffusion de l’événement du 3 août dans plus de 70 pays et offrira au Gabon une occasion particulière de faire mieux connaître ses installations de premier plan.
Naturellement chaleureux, brillant par son esprit sportif, amateur de beau jeu, le public gabonais aura à coeur de fêter ce jour-là le vainqueur et de saluer la ténacité du perdant.
Le choix du Gabon comme premier pays d’accueil du Trophée en Afrique sub-saharienne fait également écho aux engagements et aux ambitions du président Ali Bongo Ondimba.
S’exprimant à la tribune du forum mondial sur le sport "Doha Goals" en décembre 2012, le chef de l’État soulignait les vertus du sport, « un fédérateur des coeurs, un moment fort d’espoirs, de rêves, d’émulation, de performances et d’accomplissement individuel et collectif ».
Ajoutant : « Les championnats de football du monde entier accueillent leur légion de joueurs africains de haut niveau depuis des décennies ».
Ainsi, fort de l’énergie et de l’unité de son peuple, fier de ses propres vedettes et confiant dans ses capacités à héberger ou à organiser des événements sportifs d’ampleur internationale, le Gabon se prépare à célébrer les champions du ballon rond.
FIN
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La politique du Gabon Émergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
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23/01/2013
Concertation politique opposition majorité autour du Président Ali Bongo Ondimba
Plusieurs acteurs politiques se sont retrouvés ce mardi avec le chef de l'Etat, à la Cité de la Démocratie, dans le cadre des concertations politiques pour débattre de la biométrie, du Conseil national de la démocratie (CND) et de la mise en place d'une commission de la CEMAC qui sera composée des acteurs politiques nationaux, opposition comme majorité.
L’opposition et la Majorité sont venus très nombreux et pris d’assaut, la salle de spectacles de la Cité de la Démocratie afin de prendre part à la concertation politique initiée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Aux côtés des membres du gouvernement conduits par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, il y avait plusieurs personnalités dont les représentants de l’Assemblée Nationale en la personne du Professeur Daniel Ona Ondo, du Senat par Léonard Andjembé, le Conseil Economique et Social (C.E.S) par son Président Paul Biyoghé Mba et le Président du Conseil National de la Communication (CNC), Guy Bertrand Mapangou.
Dans son allocution de circonstance, Ali Bongo Ondimba qui s’est réjoui de la promptitude avec laquelle les uns et les autres avaient répondu massivement à son invitation a salué l’esprit républicain qui les a animés et a précisé que l’intérêt supérieur de la nation avait primé sur les considérations politiciennes. Il a par la suite expliqué les enjeux de la présente rencontre tout en souhaitant que chacun s’extirpe et donne le meilleur de lui-même en vue de faire avancer les dossiers proposés.
Rappelant au passage les circonstances ayant milité pour la remise à l’état des rudiments de la Démocratie, il a déploré que les contestations permanentes aux sorties des consultations aient malheureusement éloigné les citoyens des urnes, au point de les détourner purement de la politique. Il a rappelé que, depuis les accords de Paris, suivis de celles d’Arambo, plusieurs entités (CNE, CENAP) qui se sont succédées ont connu des fortunes diverses avec à chaque fois, des récriminations des hommes politiques.
Pour le Chef de l’Etat, le changement à répétition des arbitres n’a pas toujours facilité l’acceptation des résultats des votes et ce, malgré la bonne volonté et la qualification avérée des différents acteurs. D’où la nécessité pour tous de s’accorder en vue de la mise en branle de la biométrie dans le système électoral actuel.
Pour ce qui concerne le Conseil National de la Démocratie (CND), Ali Bongo Ondimba a déclaré qu’il pouvait représenter un cadre idéal d’échanges entre acteurs en vue de garantir un débat contradictoire ; lui-même important pour la vitalité d’une démocratie. De même que le Chef de l’Etat a laissé entendre que nulle part au monde, la Démocratie n’était une œuvre achevée car, elle nécessite une amélioration quotidienne.
Quant à la mise en place de la commission nationale de la Cemac, Ali Bongo Ondimba a manifesté un intérêt capital en ce que les enjeux communautaires étaient importants pour le rayonnement du Gabon sur le plan international. Il a pour cela invité les différents acteurs à prendre à bras le corps cette invite afin de rehausser, comme l’avait toujours fait en son temps, son prédécesseur à la tête de l’Etat, le flambeau diplomatique du Gabon.
Il a aussi demandé à ses interlocuteurs de lui proposer une feuille de route Cemac à même de répondre aux aspirations des intérêts régionaux. Au terme de son allocution, les représentants de chaque bord politique se sont exprimés sur les attentes du Chef de l’Etat.
Le premier à prendre la parole fut le Secrétaire Permanent de la Majorité Républicaine pour l’Emergence, M. Faustin Boukoubi. Il a regretté qu’aucun camp n’ait été averti pour l’intervention durant la présente cérémonie. Il a cependant exprimé la gratitude de la majorité envers le Chef de l’Etat et a salué son initiative qui va dans le sens de raviver le dialogue entre les acteurs politiques nationaux. Pour lui, le cadre de concertation patriotique ne peut qu’être louable dans la mesure où il démontre que, bien que chacun ait sa manière, tous aiment le Gabon. In fine, nul n’a le monopole de l’amour du Gabon.
Pour Maître Louis Gaston Mayila qui s’exprimait au nom de l’Union des Forces du Changement (UFC), l’initiative du Chef de l’Etat est salutaire et devrait être encouragée par tous car, c’est une aubaine pour les différents acteurs politiques d’échanger sur les principaux sujets à l’ordre du jour. Aussi, a-t-il félicité ceux des acteurs ayant répondu à l’appel du Président de la République. Il a par ailleurs affirmé que son groupe apportera sa modeste contribution dans les différentes commissions afin d’atteindre des objectifs escomptés.
Au terme des interventions des uns et des autres, le Président de la République a procédé à l’installation du Président de la Commission nationale de la présidence du Gabon à la Cemac en la personne de M.Jean Pierre Lemboumba Lepandou. Il a donné quelques indications aux membres des différentes commissions en leur proposant de faire appel, si possible, aux compétences neutres en vue de maximiser le résultat de leurs travaux.
Il faut rappeler que les commissions seront composées de dix membres pour chaque camp, soit 20 personnes au total et que les conclusions générales pourront être remises vers le 15 février 2013.
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19/01/2013
Gabon: Communiqué final du conseil des ministres du Vendredi 18 Janvier 2013
A l’entame des travaux, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, dans son souci de poursuivre la concrétisation des actions prioritaires contenues dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), a décidé de la création d’un Bureau de Coordination, de Suivi et d’évaluation du Plan Stratégique « Gabon Emergent », dénommé (BCPE).
Placé sous l’autorité de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, le Bureau de Coordination, de Suivi et d’évaluation du Plan Stratégique Gabon Emergent, nouvel outil de gestion publique, vient compléter les dispositifs administratifs et gouvernementaux existants. A ce titre, il vise le renforcement de la gouvernance du Plan Stratégique Gabon Emergent.
Par la suite, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA est revenu sur les lenteurs observées dans la réalisation des projets hydroélectriques des Chûtes de FE II à Mitzic et de l’Impératrice Eugénie à Fougamou ; projets annoncés les 20 Décembre 2010 et 04 Octobre 2011 à la faveur des Conseils des Ministres délocalisés. A cet effet,Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a instruit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et les Ministres concernés, de tout mettre en œuvre pour l’aboutissement, dans les meilleurs délais, de ces deux (2) projets, en terme de :
- garantie de financement ;
- maîtrise des engagements ;
- répartition des parts en conformité avec les exigences internationales ;
- garantie du retour au domaine de l’Etat de ces infrastructures, dans un délai compatible avec les engagements de chaque partie.
De plus, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a vivement déploré l’effectif trop important de la population carcérale en situation préventive.
Aussi, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a utilement rappelé que la détention est une mesure exceptionnelle. Elle ne peut être ordonnée ou maintenue que :
- lorsqu’elle est l’unique moyen de conserver les preuves, les indices matériels ou d’empêcher, soit une pression sur les témoins ou les victimes, soit une concertation frauduleuse entre les inculpés et complices ;
- lorsqu’elle est nécessaire pour préserver l’ordre public du trouble causé par l’infraction, pour mettre fin à ce trouble, pour prévenir son renouvellement ou pour garantir la représentation de l’inculpé devant la justice.
Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat a instruit, sans délai, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Relations avec les Institutions Constitutionnelles et des Droits Humains à :
- lui communiquer la liste des détenus préventifs existants dans chaque prison du pays, l’état de leurs dossiers, ainsi que la liste des Cabinets chargés de les instruire ;
- poursuivre l’organisation des sessions criminelles en cours et organiser des sessions criminelles extraordinaires et des audiences foraines afin d’apurer les dossiers des détenus en attente de jugement ;
- assurer un suivi rigoureux et soutenu des dossiers délictuels concernant les détenus en attente de jugement ;
Tout Magistrat ou Auxiliaire de Justice, qui se rendrait responsable de détentions préventives arbitraires ou de disparition de dossiers, devra en répondre devant l’instance disciplinaire.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres s’est félicité du renforcement du rayonnement de notre pays, et de la confirmation de l’aura du Gabon à travers :
- l’action diplomatique menée, de par le monde, par Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant ;
- l’implication personnelle de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans la résolution des conflits qui minent la sous-région africaine et qui sévissent de par le monde ;
- par la pratique du sport, facteur de cohésion des peuples.
Le Conseil des Ministres s’est réjoui, pour en prendre encore la mesure, de la paix, de la stabilité politique et de la cohésion nationale dont bénéficie notre cher pays, cinquante deux (52) ans durant, grâce aux efforts déployés par les bâtisseurs de la Nation que sont les Présidents Léon MBA et Omar BONGO ONDIMBA.
Ces efforts, pour servir la paix, sans laquelle rien ne peut se construire, ont été inlassablement déployés et soutenus par Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, en gérant la somme des différences qui participe à la consolidation de l’état de droit, au renforcement du socle social.
Concernant la crise politico-militaire, qui sévit en République Centrafricaine, le Conseil des Ministres a vivement salué la capacité des Etats d’Afrique Centrale, à régler leurs problèmes.
La concertation des Chefs d’Etat, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO du Congo, Son Excellence Théodoro OBIANG NGUEMA MBAZOGO de Guinée-Equatoriale, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA du Gabon, Son Excellence François BOZIZE de Centrafrique, concertation dirigée par Son Excellence Idriss ITNO DEBI du Tchad, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), a scellé le retour à la paix.
La force multinationale d’Afrique Centrale qui compte plusieurs centaines de militaires en Afrique dirigée par notre compatriote, le Commandant AKAGHA, a pour mission de consolider la paix.
Le Conseil des Ministres s’est félicité du succès diplomatique engrangé sur la terre gabonaise afin de ramener la paix en République sœur de Centrafrique.
Libreville, notre capitale, se distingue depuis longtemps comme la place de la paix dans notre sous-région.
Pour Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, la situation en Centrafrique ne saurait laisser indifférent le Gabon.
Le Président en exercice de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, apôtre de la paix, a vivement réclamé de mettre un terme aux souffrances des populations de Centrafrique ; rappelant par là même son devoir de solidarité ; démontrant la disponibilité de son pays dans la préservation de la paix.
Le Conseil des Ministres a apprécié les positions prises par les partenaires, notamment, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, la Commission de l’Union Africaine, la France en faveur du retour au dialogue et à la paix.
L’accord de cessez le feu, le maintien de l’actuel Président du Centrafrique, Son Excellence François BOZIZE au poste ; la formation d’un Gouvernement de transition, d’union nationale, constituent une victoire pour la Communauté d’Afrique Centrale et un succès diplomatique pour le Gabon.
Suite à la visite effectuée du 24 au 26 Mars 2011, dans notre pays, par Son Excellence Abdullah GÜL, Président de la République de Turquie, Monsieur le Premier Ministre Turc Recept TAYYP ERDOGAN a séjourné au Gabon du 06 au 08 Janvier 2013.
Le Premier Ministre, Son Excellence Recept TAYYP ERDOGAN a conduit une forte délégation composée de quatre (4) membres de son Gouvernement, et de près de trois cent (300) hommes d’affaires.
Il est essentiel de noter que la Turquie est la 17ème puissance économique mondiale. C’est un grand pays industriel et grand exportateur de produits agricoles.
Ce grand pays qu’est la Turquie vient, par son Premier Ministre, offrir son expérience au pays frère du Gabon, aux fins de bâtir une coopération solide basée sur un partenariat gagnant-gagnant.
Monsieur le Premier Ministre de Turquie, Son Excellence Recept TAYYP ERDOGAN a voulu décliner, devant l’Assemblée Nationale, la coopération que compte mener son pays et les possibilités de partenariat dans le cadre du Plan Stratégique Gabon Emergent.
Au terme de cette visite d’amitié et de travail, des accords ont été signés tant dans le cadre de la coopération touristique, diplomatique, ainsi que dans le cadre de la formation technique et scientifique.
Le Conseil des Ministres salue la formalisation et l’accélération que connaissent les relations de coopération.
Enfin, le Conseil des Ministres s’est réjoui du chemin parcouru par la Petite Reine « AMISSA BONGO ». La compétition organisée par l’Union Cycliste Internationale, confirme sa renommée au fil des étapes.
L’étape « Bitam au Gabon - Ebolowa au Cameroun », qui s’étend sur une distance de 845 Km, constitue la 8ème édition de la Tropicale AMISSA BONGO, qui rassemble et fait vibrer nos populations dans la concorde.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a approuvé, un projet de décret pris en application des dispositions de l’article 51 de la Constitution et portant réorganisation de la Commission Nationale des Fêtes de l’Indépendance dénommée « Gabon Indépendance ».
Le texte susmentionné précise les missions de « Gabon Indépendance », notamment :
- réaliser, à l’occasion de la célébration de la fête du 17 Août, des investissements nécessaires au développement économique, social et culturel dans les provinces abritant cette célébration ;
- organiser des festivités relatives à cette célébration.
Aussi, « Gabon indépendance » est organisé ainsi qu’il suit :
- la Commission Nationale de Coordination ;
- le Comité Exécutif qui gère le Bureau Directeur ainsi que le Secrétariat Permanent composé du Comité National des Fêtes et des Comités Provinciaux.
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création et organisation de la Commission Permanente de Sécurité.
Pris en application des dispositions de l’article 33 de la loi n° 004/98 du 20 février 1998 portant organisation générale de la Défense Nationale et de la Sécurité Publique, la Commission Permanente de Sécurité est placée sous l’autorité de Monsieur le Ministre en charge de la Défense Nationale.
A cet effet, la Commission Permanente de Sécurité a pour mission de coordonner les plans sécuritaires spécifiques et de sécuriser les évènements majeurs organisés sur l’ensemble du territoire national.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale des Marchés Publics, pris en application de la loi n° 020/2005 du 03 Janvier 2006 fixant les conditions de création, d’organisation et de gestion des services publics.
Le projet de décret susvisé s’articule autour de trois (3) chapitres :
- le chapitre I énonce les attributions de la Direction Générale des Marchés Publics ;
- le chapitre II décrit le cadre organisationnel, à savoir, les services d’appui, les services centraux, les délégations provinciales ainsi que les cellules de passation des Marchés Publics ;
- le chapitre III traite des dispositions finales.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PÊCHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
Monsieur le Ministre a fait au Conseil des Ministres, le rapport d’étape des concertations entre le Ministère en charge des pêches, la Commission « Gabon Bleu », ainsi que les opérateurs du secteur afin d’asseoir une stratégie de développement durable de la pêche dans notre pays.
Au terme de cette première phase, des Commissions composées des responsables des administrations, des pêcheurs et des partenaires ont été mises en place. Il s’agit de :
- la Commission sur les conditions d’accès à la ressource ;
- la Commission sur les zones de pêche ;
- la Commission sur les bonnes pratiques ;
- la Commission sur les procédures juridiques.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PÊCHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
Monsieur le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’autorisation pour l’organisation, le 31 Janvier 2013, à Libreville, d’une table ronde qui aura pour thème : « Le rôle des Gouvernements dans l’intensification des impacts positifs de l’industrie agricole ».
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord à Monsieur le Ministre pour la tenue de la 2ème Assemblée Générale de l’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM), les 30 et 31 Janvier 2013, à Libreville.
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Bureau de Coordination du Suivi et d’Evaluation du Plan Stratégique Gabon Emergent (BCPSGE)
- Coordonnateur Général : M. Pacôme MOUBELET BOUBEYA.
- Coordonnateurs Généraux Adjoints :
MM.
- Yves Fernand MANFOUMBI ;
- Jean MINKO.
PRIMATURE
Département Economie et Finances
- Conseiller au Département Economie et Finances : M. Symolin ONDO METO’O, Administrateur Economique et Financier, en remplacement de M. Paul Henri NGUEMA MEYE.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
- Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près la République de Namibie avec résidence à Luanda en Angola : Son Excellence Monsieur François MOUELY KOUMBA.
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Compagnie de Navigation Intérieure (CNI)
- Directeur Général : M. François OYABI, en remplacement de M. Léon FOLQUET.
Haute Autorité de Sûreté et de Facilitation de l’Aéroport Léon MBA
- Secrétaire Permanent : Colonel Noël NGABIMA, en remplacement du Général Constant EKOMI.
FIN.
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Biens mal acquis : Le tourisme sexuel de Magali Serre au Gabon
Les revoilà qui nous bassinent les tympans avec leur BMA (à ne pas confondre avec Bien Malheureux et Maladroits Articles) !
Comment en serait-il autrement dans un conglomérat de journaleux affairistes qui font des prétendus Biens mal acquis, leur fonds de commerce épisodique, de politiciens masqués de la société civile moutouki et pas assez courageux pour assumer leurs opinions.
Voilà qu’une certaine Magalie SERRE décide de se prêter à l’exercice, après s’être introduite dans le territoire gabonais par « effraction », selon ses propres aveux, sans y avoir été légalement invitée, conformément aux procédures liées à l’obtention d’un visa pour tout journaliste désireux de mener des investigations dans un Etat tiers.
Allons-y donc savoir par quels moyens « orthodoxes », notre bien pensante et généreuse franchouillarde a-t-elle réussi son coup de maître (ou ses coups de maitresse), de se retrouver grâce à son don d’ubiquité, à la fois à Oyem et Libreville.
Des villes dit-elle, où elle aurait observé une semaine de coupure d’eau, oubliant toutefois de rappeler que le principal auteur de cette incommodité révoltante, est une multinationale de son propre pays la France, dénommée VEOLIA. Oh turpitude quand tu nous tiens !
Dans son reportage, elle nous présente des images dégradantes du Gabon, des « bidonvilles » oubliant peut-être de rappeler que si l’argent de nos richesses nationales, notamment les milliards volés de notre Pétrole, n’avaient pas servi d’abord à embellir Paris et sa périphérie, le Gabon serait au même niveau de développement que sa France natale !
Aussi la question se pose de savoir, entre les 500 millions d’Euros de biens immobiliers des dirigeants africains, prétendument mal acquis à leurs peuples, et les Centaines de Milliards d’Euros pillés et spoliés à l’Afrique, de quel côté se situe le scandale des « Biens Mal Acquis » au juste? !
A force d’écouter et de tomber sous le charme de ses trois principaux aide-resquilleurs et menteurs patentés en mal de renommée et d’inscriptions sur leur liste d’une hypothétique conférence nationale souterraine, nous voilà en plein dans une farce médiatique d’un genre nouveau !
Ces nouvelles formes de manipulation des consciences gabonaises par voie de presse audiovisuelle interposée et connotée, nous rassure.
En effet, chaque fois qu’elles interviennent, elles coïncident étrangement avec de nouvelles avancées en ce qui concerne le Gabon Emergent sous la conduite du Président Ali BONGO ONDIMBA : Le récent Forum Gabon-UNITED KINGDOM Investment qui s’est tenu avec succès à Londres les 28 et 29 Novembre dernier, la visite récente du Premier Ministre Turc au Gabon qu’agrémentait un Forum économique Gabon-Turquie ou encore le succès diplomatique lié à la résolution pacifique de la crise en République Centrafricaine, sous les auspices du Premier des Emergents Gabonais, autant de raisons pour que certains « receleurs du Néocolonialisme » tentent à nouveau de faire peser l’épée du « Dieu Blanc » sur la tête du Petit Nègre Gabonais !
Chaque fois que le Gabon innove, inscrit des réussites à son actif, élargit son cercle d’amitié, d’investisseurs, sa notoriété internationale, le gang des apprentis-sorciers et ensableurs de couscous se livre à son exercice favori : l’amalgame, le mensonge nourris à la sauce du préjugé tenace de journaleux gauchistes, qui ne connaissent l’Afrique que dans les livres de géographie, les mythes et clichés (guerres, pauvreté, pandémies, etc.).
Et les voilà avec leurs relais, tocards identifiés et connus de tous, qui franchissent le Rubicon en essayant de salir le Président Ali BONGO ONDIMBA contre qui ils n’ont rien trouvé, malgré moult investigations vouées à l’échec éternel.
Chère salafiste apprentie Magalie SERRE, pour filmer la pauvreté et la saleté, vous auriez pu vous limiter à votre métro parisien et à sa banlieue. Un proverbe africain recommande de balayer devant sa propre case avant de s’occuper de celle du voisin…. éloigné.
Si tant est que vous voulez soulager les maux des populations, que ne commenceriez-vous pas avec les 9 millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté dans votre univers hexagonal ?
Non, on vous comprend avec vos allures de Sainte Nitouche effarouchée, l’Afrique des clichés et des préjugés, c’est aussi le tourisme …textuel et …c’est autrement plus excitant, n’est-ce pas ?
Car apparemment, vous vous souviendrez de vos nuits chaudes du Nord Gabon, mais cela, vous n’en pipez pas mot. Il faut être devin pour le deviner via Facebook et vos amis ou conquêtes (c’est selon) de circonstance.
Nous espérons que s’il n’y a pas eu d’eau à l’hôpital d’Oyem, vous avez pu quand même trouver du latex protecteur (mdrrrrr !!!!!).
Mais que peut-on attendre d’autre d’une meute de gueux vaniteux, jaloux, paternalistes et condescendants ?
Le Sieur Bourdon, avocat à ses heures perdues, est en plein dans son opération de communication. Lui, arrière-petit-fils MICHELIN, fortuné jusqu’ aux « dents », qui se substitue aux pétitionnaires nationaux, lesquels, chaque jour qui passe, voient leur rêve de Conférence Nationale Souterraine s’évaporer face au mépris que leur renvoie la majorité des gabonais à ce sujet, et aux réalisations visibles dans tous les domaines par chacun de nos compatriotes.
Cette campagne médiatique et judiciaire est et restera vaine en ce qui concerne le Gabon !
Sous l’impulsion du Président Ali BONGO ONDIMBA, qui lie l’acte à la parole, le Gabon suscite l’intérêt de pays développés et émergents, d’investisseurs de divers horizons, tant des pays et aires de coopération traditionnelle et historiques auxquelles il est lié par des siècles d’histoire, de langue en partage, notamment la France, que des nouveaux acteurs de l’économie mondiale.
Avec Ali BONGO ONDIMBA, le Gabon s’est engagé à mettre en place les facteurs irréversibles de développement : les infrastructures, l’énergie et le capital humain, la bonne gouvernance.
Il a su avec lucidité et courage faires sienne, la maxime selon laquelle « un Etat a des intérêts » en prenant la décision d’arrêt d’exportation des grumes et d’une nécessaire première ou seconde transformation locale, en faisant entrer le Gabon dans le capital d’ERAMET, en décidant, outre l’élaboration de nouveaux codes minier et pétrolier, de la création de la Société nationale des hydrocarbures qui vient de lever, sous l’impulsion du Ministre gabonais du Pétrole, sa premier cargaison de brut , d’une nouvelle politique énergétique, du partenariat avec Bechtel dans le cadre de l’Agence Nationale des Grands Travaux, de la mise en place d’un Fonds National Souverain parmi une multitude d’initiatives fortes et structurantes, sans oublier les nombreux chantiers en cours de réalisation et les structures en phase terminale à l’exemple du Centre Hospitalier Universitaire d’Angondjet et Son Institut de Cancérologie.
C’est au moment où ce Grand Leader Africain de la Nouvelle Génération fait mentir quotidiennement les pronostics ubuesques de quelques perdants éternels, encore assommés ou convalescents, et les autres oiseaux sinistrés par la clarté de sa vision, la déclinaison méthodique de son Plan Stratégique et des signaux forts de Bonne Gouvernance récemment corroborés par les derniers indicateurs de Transparency International , que l’acharnement atteint son paroxysme avec des procédures tout aussi ordurières que la psychologie de leurs instigateurs, qu’il s’agisse des « Has been » de la Françafrique aux accès coupés vers les Palais dorés du continent noir, ou de leurs relais et acolytes locaux et autres Oncles Tom tropicaux, apprentis en réactivation des réseaux décadents et pirouettes en tous genres.
La présente « War dance », sorte de danse du scalp et de préparation psychologique des agitateurs de quartiers ou conspirateurs et leurs moult agitations, ne continueront qu’à les confiner à la périphérie !
A d’autres temps et d’autres générations, d’autres mœurs, d’autres valeurs, d’autres ambitions ! Il ne s’agit ni plus ni moins que des derniers coups de sabots du cheval mourant (The last kick of the dying horse).
L’option du Président Ali BONGO ONDIMBA porte la marque des nouveaux dirigeants, d’un nouveau partenariat, du co-développement et se heurte aux vicissitudes et vestiges de cercles groupusculaires de la Vieille France, celle de la mafia conspiratrice derrière ses rideaux de fumée selon l’expression de Pierre Péan.
Les tentatives des offreurs de services locaux, rats de rédactions ou autres activistes de l’hexagone habitués à vivre de tels fonds de commerce seront vaines. Le Gabon ne laissera pas utiliser une quelconque division avec la France !
Au Gabon : Malgré les frustrations et la hâte de vivre l’impact des changements en cours, les populations suivent et voient la démarche, le style, les effets des décisions du Président Ali BONGO ONDIMBA, au service de la Nation.
En France : l’Opinion Publique moralisatrice par nature, comprendra qu’il faille aujourd’hui moraliser tout ce qui était immoral hier et que tout comme la France, les autres pays en développements puissent aspirer à la gouvernance et à l’émergence.
Si, le reproche commun et dominant est la constitution de patrimoines mobiliers et immobiliers faramineux par des dirigeants dans les pays occidentaux, sur la base de l’extorsion des fonds publics de leur pays et populations appauvries, l’information exacte doit prévaloir sur le lynchage médiatique et la condescendance.
Les scandales, lorsqu’ils sont établis, d’un bord à l’autre de la Méditerranée et du Sahara, doivent être dénoncés et punis. Tous les scandales sans exclusive, indépendamment de l’exercice ou non de certaines fonctions ou de la posture du moment. Toute liste devra être inclusive, y compris les abonnés au pouvoir d’un hier récent.
Au sein d’une opinion publique, d’une action politique et d’une démarche économique qui devient de plus en plus internationale, la question n’est pas sans importance de voir ainsi livrées en pâture des personnalités qui effectuent depuis des années le juste combat de la survie de leurs Etats mais encore plus à l’encontre d’un dirigeant , symbole du nouveau leadership et de la nouvelle génération comme Ali BONGO ONDIMBA.
Elle engage en effet, non seulement leur réputation en tant qu’individu, mais plus encore, la capacité des peuples qu’ils représentent à exister dans l’âpre bataille que se mènent les nations, pour obtenir le plus de prospérité matérielle, la plus grande extension de libertés et le plus grand rayonnement culturel et social pour leurs peuples.
Au Gabon c’est tout le sens du pilotage par la vision pour aller vers l’émergence, le développement, le partage dans la paix, l’unité et la cohésion nationales. Pour que nul n’en ignore !
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14/01/2013
Gabon: Ali Bongo Ondimba doit-il dialoguer avec les leaders salafistes ?
S’adressant à ses compatriotes, ceux du Gabon réel, au soir du 31 décembre 2012, le président Ali Bongo Ondimba avait clairement dit, s’agissant des sempiternelles invectives politiciennes émanant du camp de l’opposition, qu’il dialoguera avec « tous les compatriotes qui désirent participer à l’ effort de construction nationale », qu’ils soient dans le camp de la majorité présidentielle pour l’émergence ou dans celui des partis de l’opposition qui y consentiront (sic).
C’est clair , Ali Bongo Ondimba ne forcera la main à personne parmi les mauvais perdants et les maître-chanteurs qui sont restés scotchés, « cimentés », aux résultats de l’élection présidentielle du 30 août 2009 ; élection remportée brillament et majestueusement par l’actuel président de la République.
On sait que depuis cette date, c’est par charrettes entières que des compatriotes avaient décidé de se placer en dehors de la République, certains parmi eux allant jusqu’à faire partie d’un gouvernement fantoche monté de toutes pièces par un pouvoiriste connu et reconnu qui croyait par-là, obtenir politiquement, c’est-à-dire par la ruse, ce qu’il ne pourra plus jamais obtenir par les urnes : le retour à la table du mangement.
Ce sont eux, ces compatriotes , qui tirent à boulets rouges sur leur soit-disant pays, tout en se pâvanant devant « la réussite » d’un pays frontalier qu’ils désignent comme étant le pays de leur coeur.
Habités par une solide mauvaise foi, ces compatriotes reconnaissables à des milliers de kilomètres ont depuis choisi la défiance et l’irrespect des autorités régulières comme méthode d’action et d’expression politique avec, à la clé, des appels répétés à l’insurrection et à la guerre civile car il leur faut reprendre « leur » pouvoir. Quel qu’en soit le prix à payer ?
Dans ces conditions, il paraît anodin d’entendre ici et là des gens « regretter » que le président ait fait mention de ceux, dans l’opposition, qui consentiront à répondre à ses invites au dialogue et autres concertations quand on se souvient du courrier expédié par ces rétifs suite à la concertation relative à la présidence gabonaise de la CEMAC.
Et puis, comment imaginer qu’on puisse tordre le bras de quelqu’un qui ne veut pas parler avec vous, et le forcer ainsi à le faire ?
De plus, sachant tout le succès dont jouissent les leaders des partis manioc de l’opposition au sein de l'opinion nationale, et même internationale, on peut, à raison, s’interroger sur la pertinence et la richesse des propositions qu’ils pourraient apporter aux débats !
D’où la nécessité de laisser choir tranquillement dans leur bulle, à l’écart du Gabon réel.
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13/01/2013
Voeux de nouvel an : L’exemple d'Ali Bongo Ondimba
A la faveur de la cérémonie des voeux pour 2013, Ali Bongo Ondimba n’a quasiment eu qu’un seul mot d’ordre: « inviter ses compatriotes à accélérer, tout au long de cette année, le rythme d’évolution de notre processus d’émergence du Gabon. » Autrement dit, sont impliqués tous les acteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays.
A l’adresse des leaders de la classe politique gabonaise, il a « réaffirmé sa ferme volonté et son inébranlable détermination à maintenir le cycle des concertations périodiques initiées, depuis son accession à la magistrature suprême, avec toutes les composantes politiques, économiques, religieuses et civiles du pays. »
Cela afin « de renforcer, au sein de l’ensemble des populations gabonaises, les nobles valeurs de rassemblement, d’unité nationale, de cohésion sociale, de solidarité agissante et de mobilisation générale. »
But : faire du Gabon un pays de paix et de stabilité des institutions, de développement économique, de progrès social, de partage équitable des effets de la croissance et d’aménagement harmonieux du territoire national.
Aux membres du gouvernement et aux hiérarques de l’administration publique, le président a demandé de « tout faire pour réaliser le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) en vue de la concrétisation des chantiers inscrits dans le projet de société » .
Il s’agit pour le gouvernement et la haute administration de l’impératif d’« oeuvrer pour la diversification des bases de l’économie nationale et des partenaires au développement du pays, l’accroissement de la contribution financière des secteurs non pétroliers dans la constitution du PIB et juguler le phénomène de la pauvreté. »
Idem pour ce qui est de « la modernisation et de la redynamisation des structures de gestion de l’Etat, de la réalisation des infrastructures socioéconomiques de développement, de la densification du marché national de l’emploi ainsi que de l’amélioration conséquente et continue des conditions de vie des populations gabonaises. »
Toutes choses appelant l’équipe du Premier Ministre à s’efforcer davantage en vue de « recouvrer la quasi-totalité des recettes de l’Etat, réduire drastiquement les dépenses de fonctionnement de l’administration publique, gérer rigoureusement les fonds destinés au financement des investissements propices au développement ainsi que lutter efficacement contre toutes les formes vicieuses de corruption et d’enrichissement illicite.»
Interpellant les institutions constitutionnelles, le chef de l’Etat a recommandé qu’elles jouent « pleinement leurs rôles respectifs prescrits par la Constitution et les divers textes tant légaux que règlementaires en vigueur dans notre pays.»
S’agissant de l’Assemblée nationale et du Sénat, Ali Bongo Ondimba a indiqué que « ces deux chambres parlementaires doivent remplir quotidiennement et davantage leurs missions de voter la loi, de consentir l’impôt et surtout de contrôler l’action gouvernementale. »
De même qu’au niveau du corps judiciaire, il s’agit pour ses membres d’ « assurer aux populations gabonaises, les garanties d’une justice forte, équitable, indépendante, crédible, s’imposant à toutes les couches et catégories sociales. »
Quant à l’adresse aux responsables de la société civile et des communautés religieuses, le président les a invités à faire davantage oeuvre utile au profit des populations : « En s’impliquant totalement et mieux que jadis dans la réalisation des actions propices à la moralisation des citoyens, à la formation des élites nationales et à la promotion des valeurs spirituelles dans notre pays. »
Tout comme ils doivent prendre une part active dans les différentes luttes destinées à juguler radicalement « les phénomènes que sont la dépravation des moeurs, le grand banditisme, les crimes de sang ou ceux dits rituels ainsi que les relents de repli identitaire et d’exclusion des autres…»
Autant de recommandations sur lesquelles des observateurs ont réagi. En voici l’économie : « Les acteurs de la vie gabonaise sont invités à jouer franc jeu. Il s’agit pour eux d’appliquer effectivement, harmonieusement, solidairement et avec performance, leurs partitions respectives. »
Depuis son accession au pouvoir, Ali Bongo Ondimba n’a eu de cesse de donner l’exemple, sinon un seul exemple. Un exemple dont la constance se passe de commentaires. Cela a un nom : l’Emergence du Gabon !
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07/01/2013
Le Gabon et la Turquie renforcent leurs relations économiques
Lundi 7 janvier 2012, Libreville - Libreville et Ankara ont convenu de renforcer leur coopération à l'occasion d'une visite du Premier ministre turc, Recep Tayip Erdogan, aux autorités gabonaises.
Plusieurs accords ont été signés au niveau ministériel lors de cette visite, notamment dans les domaines de la santé, de l'agriculture et au niveau diplomatique.
« C'est une nouvelle période qui s'ouvre désormais » dans les relations bilatérales entre le Gabon et la Turquie. C'est ainsi que le Premier ministre turc, Recep Tayip Erdogan , décrit la visite qu'il effectue à Libreville.
Le Chef de l'Etat gabonais Ali Bongo Ondimba et le Premier ministre turc qui ont eu, en fin de matinée , un long tête-à-tête au palais présidentiel ont affiché leurs ambitions de diversifier les champs de coopération entre les deux pays
Outre la signature d'accords touchant la santé, l’agriculture et la suppression des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques , la Turquie a marqué sa volonté de coopérer avec le Gabon dans d'autre secteurs tels : l'industrie du bois, le tourisme, les mines, les hydrocarbures, l'énergie, les NTIC, l'habitat, les infrastructures et la finance.
« Nous considérons le Gabon comme une étape importante pour une série d'initiatives et de relations que nous comptons développer en Afrique » a indiqué , Recep Tayip Erdogan.
La forte délégation qui accompagnait le Chef du gouvernement turc comprenait 300 hommes d'affaires dont 175 présentant un chiffre d'affaires total de 65 milliards de dollars ce qui ,de l'avis de plusieurs observateurs, illustre l'intérêt que le Premier ministre turc attachait à ce déplacement de la capitale gabonaise.
Si pour l'heure le volume des échanges commerciaux se chiffre à 50 millions de dollars, les dirigeants des deux pays ambitionnent de le porter à plus de 100 millions en 2015.
Une coopération en constante évolution
La Turquie et le Gabon entretiennent des relations diplomatiques depuis 1998. Ces relations ont été renforcées par la signature le 21 septembre 2000 de l'Accord Général de coopération commerciale, économique, culturelle et technique.
Depuis cette date, les deux pays ont accéléré leurs échanges, en témoignent les visites respectives à Libreville et Ankara des Présidents turc et gabonais, Abdullah Gül et Ali Bongo Ondimba, et celle ce lundi 7 janvier du Chef du gouvernement turc.
L'autre temps fort de cette visite a été marqué par l'ouverture d'une ambassade turque à Libreville. Par ailleurs la compagnie aérienne, Turkish Airlines, desservira la capitale gabonaise dans le courant du mois de janvier, a confirmé la partie turque.
Mais au-delà des potentialités économiques qu'offre le Gabon, l'intérêt d'Ankara pour Libreville trouve aussi son explication par un cadre rendu plus attractif pour les investisseurs depuis 2009 par le Président gabonais.
En effet, le climat des affaires a été significativement amélioré grâce aux réformes institutionnelles et juridiques. Il s'agit, entre autres, de la création des entreprises avec le Centre de développement des entreprises ou de la restructuration de la Chambre de commerce.
A ces exemples, il faut ajouter la réforme de la fiscalité en cours, axée sur une baisse de l'impôt sur les sociétés, la création des Zones économiques spéciales, et la mise en oeuvre d'un cadre propice à un partenariat public-privé.
Autant d'éléments qui contribuent à une meilleure perception du Gabon auprès des partenaires extérieurs y compris les Turcs.
« Nous souhaitons avec tous les entrepreneurs présents commencer une période de transformation et de changement au Gabon », a réaffirmé, en guise de conclusion, le Premier ministre turc, Recep Tayip Erdogan, devant la presse rassemblée dans les bureaux du Chef du gouvernement gabonais.
FIN
Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com/
La politique du Gabon Émergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/
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01/01/2013
ALLOCUTION NOUVEL AN de S.E. Ali Bongo Ondimba , Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat .
Mes Chers Compatriotes
C’est avec le même plaisir que je m’adresse à vous, chaque année en cette période festive, pour vous présenter mes vœux chaleureux de bonheur, de santé, de prospérité et de paix.
Ce rendez-vous annuel me permet, comme à l’accoutumée, de vous entretenir de l’état de notre pays et des ambitions que je continue à nourrir pour notre Cher Gabon et pour chacune et chacun d’entre vous.
Aujourd’hui, nous pouvons constater, tous ensemble, le chemin accompli, les progrès réalisés, les ruptures opérées.
Nous mesurons également les défis qui jalonnent le présent et qu’il nous faut relever avec le pragmatisme et la détermination qui ont caractérisé jusqu’ici notre action.
Face à nos ambitions et à l’étendue des tâches à mettre en œuvre, il nous a fallu réorganiser progressivement notre administration. Ce travail, enrichi par nos expériences au contact de l’administration se poursuivra encore plus et mieux en 2013.
Je ne ménagerai aucun effort pour y parvenir.
Ma responsabilité de Président de la République Gabonaise, m’oblige de fixer le cap de nos ambitions, d’indiquer la voie que nous devons suivre et de veiller aux grands équilibres de notre Nation.
Le Gouvernement de la République a la mission et le devoir de mettre en œuvre les politiques publiques conduisant au cap fixé, dans un esprit de responsabilité qui privilégie la culture du résultat au-delà de toute autre considération.
Qu’il s’agisse de certaines décisions des Conseils des ministres décentralisés, des Conseils Présidentiels sur l’éducation et sur l’habitat , de la revalorisation de la situation dans plusieurs foncions , notamment de l’enseignement de rang magistral que du commandement territorial, je constate des pesanteurs , lenteurs et lacunes dans leur exécution coordonnée et diligente.
Cela n’est pas acceptable. Tout ce que nous disons et décidons doit être fait.
Mes Chers Compatriotes
Mon objectif ultime demeure la satisfaction de vos attentes et besoins dans tous les domaines.
Je ne pourrais être heureux que lorsque toutes et tous, Gabonaises et Gabonais vous vivrez le bien-être dans nos villes, villages et quartiers de toutes nos provinces.
En cela, je demeure fidèle et attaché à cette philosophie agissante du partage et de la solidarité, dans un Gabon plus juste, qui donne sa chance à chacun, grâce à son travail, à ses efforts, à son mérite, à sa compétence, en dehors de tout autre critère que ce soit l’ethnie, le parti politique, le clan ou le copinage.
Ce sont là des messages essentiels que j’ai voulu porter devant les chambres du Parlement réuni en congrès le 12 septembre dernier.
J’ai réitéré devant les représentants élus de la Nation, mon ambition que nous construisions, ensemble, un nouveau Gabon fort, uni et rassemblé , un Gabon où il fait bon vivre, un Gabon de l’ambition, un Gabon Emergent. Cela est possible, nous pouvons le faire et nous le ferons, ensemble.
Notre pays, a démontré au cours de son histoire et de la période la plus récente, qu’il pratiquait un système politique ouvert, structuré et innovant, mais également soucieux de la préservation de nos acquis les plus précieux que sont la paix et l’unité nationale.
C’est le lieu aussi de féliciter et d’encourager, celles et ceux qui font la différence, jour après jour, et qui contribuent à la consolidation de ces acquis, quelque soient leurs croyances, opinions et engagements.
Mes Chers Compatriotes
Nous sommes parvenus, en ce début d’année qui s’achève, à tenir le pari de l’organisation et de la participation honorable à la Coupe d’Afrique des Nations coorganisée avec la République sœur de Guinée Equatoriale.
Nous avons tous ensemble donné corps et forme à ce vaste projet.
Nous avons tous ensemble démontré notre capacité à nous préparer, à surmonter écueils et difficultés, à tenir nos engagements pour organiser un événement international parmi les cinq plus importants au niveau mondial.
Il s’agit pour nous, après la réussite de la CAN 2012, d’utiliser à bon escient les infrastructures et installations réalisées.
Par delà le formidable événement sportif que nous avons vécu, et la communion d’esprit et de cœur constatée, nous pouvons nous appuyer sur notre savoir-faire désormais reconnu, pour inscrire notre pays au rang des Nations qui érigent le sport en ambition partagée et en projet économique et social viable.
Mes Chers Compatriotes
Je sais que vos attentes sont multiples.
Je sais combien la jeunesse compte sur nous, responsables pour se former et trouver un emploi.
Je vois combien vous avez besoin, partout, dans la capitale mais aussi dans toutes nos provinces d’infrastructures diverses pour vous déplacer et vous soigner.
Je comprends qu’en ce siècle de modernité, l’accès permanent à toutes les commodités de base comme l’eau potable source de vie, ou encore l’électricité, doit être la règle et non l’exception ou le privilège de quelques uns.
Je partage vos besoins de mobilité, d’accès à un logement décent ou à une parcelle viabilisée, mais aussi nos besoins de distraction et d’épanouissement.
Je partage aussi votre aspiration à vivre et à vous mouvoir en tous lieux et en toutes circonstances dans la sécurité.
Je continuerai à me battre sans relâche pour vos besoins de protection sociale qui doit être étendue à vos familles afin de lever vos craintes de précarité et de vulnérabilité.
Je sais que vous exigez la transparence, la maitrise des coûts et une saine gestion des deniers publics.
Je sais votre profonde aspiration à la justice sociale et à la justice rendue par les cours et tribunaux.
C ‘est fort de ces certitudes et conscient de mes devoirs que je procède, depuis que vous m’avez confié les rênes de notre pays à concrétiser ma vision et à la traduire dans des plans couvrant tous les secteurs de la vie nationale.
Le Gabon, notre pays, se déploie visiblement comme un vaste chantier multiforme.
Près de 6000 nouveaux emplois ont été créés dans le secteur du BTP et sont actuellement occupés dignement par de jeunes compatriotes.
Nous pouvons nous réjouir également des premiers résultats atteints dans le secteur du bois, qui a connu en 2011 et 2012 un accroissement significatif tant du nombre d’unités de transformation créées que du nombre d’emplois générés.
Tous ces grands chantiers en cours d’exécution servent à rattraper le retard constaté dans divers secteurs et à répondre à vos attentes.
Nous devons persévérer dans cette voie avec obstination.
Mes Chers Compatriotes
L’année 2013 devra marquer l’effectivité du transfert des compétences de la CNSS vers la CNAMGS, en ce qui concerne les prestations de santé et de maternité.
Ce transfert des compétences, qui conditionne le lancement des activités du Fonds d’assurance maladie du secteur privé, viendra ainsi parachever la mise en place du système de couverture maladie universelle dans notre pays.
Dans cette perspective, les opérations d’immatriculation des salariés du secteur privé doivent démarrer sur l’ensemble du territoire national dès le premier trimestre 2013.
Avec le Fonds d’assurance maladie du secteur privé, après les Fonds des Gabonais économiquement Faibles et des Agents de l’Etat, l’édification complète de la CNAMGS sera ainsi effective.
La mise en place d’un organisme autonome de protection sociale chargé de la gestion des retraites et des prestations familiales des agents de l’Etat devra faire partie de la réforme d’ensemble. Celle-ci doit conduire à une meilleure lisibilité et cohérence du système gabonais de protection sociale.
Mes Chers Compatriotes
Je vous réitère par conséquent ma détermination à persévérer sur la voie du pragmatisme, de l’action, de l’exécution et de la conduite à bonne fin de tous nos projets.
A cet effet, j’ai joué et continue à jouer mon rôle, à prendre et à faire prendre les décisions politiques et les mesures administratives relevant de mes compétences de Chef de l’Etat.
Mais pour arriver à nos objectifs communs et aux résultats bénéfiques à tous, chacun doit jouer le sien et faire preuve de patriotisme et de responsabilité car il s’agit de l’intérêt général et de causes d’utilité publiques nationale. Comme je le dis souvent : nous n’avons pas de pays de rechange.
Les retards pris dans la réalisation des logements en sont une illustration. La notion de terrains ancestraux, les délits d’initiés, la spéculation foncière outrancière, le domaine cadastral bradé sont autant de freins à l’exécution des projets étudiés, financés, réalistes dont nos populations ont besoin.
Il faudra expliquer et conscientiser davantage, exproprier et indemniser là ou les droits sont incontestables mais aussi faire prévaloir la force de la loi là ou les prétentions et résistances sont illégitimes et illégales
Notre pays a besoin de routes, de logements, d’infrastructures scolaires, sanitaires, sociales, culturelles et sportives, d’espaces verts public, de ses corridors de développement et de tant d’autres facilités et commodités modernes.
Pour les aménager, il faut des espaces que nous n’irons chercher nulle part ailleurs que sur notre territoire national.
Nous devons tous faire preuve, ici comme ailleurs de conscience citoyenne.
Mes Chers Compatriotes
Nous sommes tous, à un niveau ou à un autre, confrontés aux difficultés de la vie quotidienne, à ses coûts, notamment des denrées alimentaires, surtout pour les plus démunis d’entre nous.
J’ai instruit, il y a quelques mois, au Gouvernement d’alléger le fardeau de la consommation des ménages en suspendant certains droits et taxes sur 9 familles de produits de première nécessité.
J’ai fait des visites inopinées sur le terrain pour me rendre compte de leur effectivité.
Je me réjouis que des opérateurs du secteur de la distribution et des commerçants aient compris le sens et la portée de telles mesures et les aient appliquées. Par contre pour ceux qui jusqu’ici persistent dans un statut quo injustifié, je réitère mes instructions aux administrations concernées pour les ramener sur le chemin de la légalité. Les consommateurs que vous êtes, devrez aussi exercer votre droit de vigilance pour le respect des mesures prises à votre bénéfice.
Tout en poursuivant l’étude de solutions plus durables, les mêmes mesures seront reconduites afin d’alléger les difficultés de ceux d’entre nous qui souffrent le plus de la vie chère.
Parmi celles ci, le développement de notre potentiel et de nos ressources agricoles et halieutiques s’avère de plus en plus nécessaire et urgent, afin de garantir notre sécurité alimentaire.
Mes Chers Compatriotes
Comme à chaque fois qu’il s’agit du Gabon, d’enjeux majeurs pour notre pays, je continuerais à solliciter le point de vue des diverses composantes politiques, associatives, civiles et religieuses de notre pays.
Au mois de juillet dernier, les Chefs d’Etats de la CEMAC m’ont porté à la tête de notre organisation sous-régionale.
C’est dans le cadre de ce mandat que j’ai initié des rencontres avec les partis politiques de la majorité et de l’opposition, du 14 au 16 novembre dernier.
Je voudrais saluer ici l’esprit patriotique et républicain des leaders qui ont répondu à mon invitation.
Le but essentiel de ces rencontres était d’aboutir à des consensus sur la vision qui doit être la nôtre, quant à l’avenir de notre espace commun.
Au terme de nos échanges riches et fructueux, j’ai décidé de réunir dans une commission de réflexion sur l’Agenda CEMAC du Gabon, les partis politiques de la majorité et de l’opposition. J’installerai cette commission dans les tous prochains jours. Elle devra, dans un délai qui n’excèdera pas trente jours, me proposer le fruit de ses réflexions.
D’autres questions comme la représentativité des femmes et des jeunes, celle de l’unité nationale, de la lutte contre le tribalisme, celle du changement climatique et du développement durable et tant d’autres questions majeures feront l’objet de concertations similaires.
Je reste et demeure donc à l’écoute de tous les citoyens.
Comme je l’ai indiqué à plusieurs reprises, je m’ouvrirai à tous les compatriotes qui désirent participer à notre effort de construction nationale et ce, aussi longtemps que le Gabon en sera le mobile essentiel.
C’est pourquoi, s’agissant de notre volonté commune de connaître des lendemains électoraux plus apaisés et, ayant tous opté pour l’introduction de la biométrie dans notre système électoral, je réunirai à nouveau les partis politiques de la majorité et ceux de l’opposition qui y consentiront.
L’objectif, sera, autour du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, d’examiner et de me proposer, le 15 février au plus tard, les modalités de mise en œuvre effective de la biométrie, dans le strict respect des dispositions législatives et règlementaires en vigueur.
C’est dans ce même esprit de renforcement de notre démocratie que j’ai annoncé, en septembre dernier, la reprise des activités du Conseil National de la Démocratie.
La démocratie n’est, nulle part au monde, une œuvre achevée. Elle est au contraire une construction permanente, qui doit s’adapter au temps et à l’espace, à la culture et à la société.
Notre démocratie qui est jeune, doit donc voir son fonctionnement amélioré chaque jour par un travail acharné et déterminé.
A cet égard, le Conseil National de la Démocratie doit s’ériger comme un outil pertinent du dialogue politique.
Une commission composée de représentants de partis politiques, de juristes, et d’experts du Ministère de l’Intérieur, devra se réunir dès le 21 janvier, afin de proposer les modifications et adaptations nécessaires pour que cette institution puisse jouer pleinement son rôle. Les résultats de ce travail, une fois adoptés par le Gouvernement seront soumis au Parlement dès sa prochaine session.
Dans le même ordre d’idées, il nous faut engager une réflexion globale sur les partis politiques, leur vie, leur fonctionnement et leur contribution effective à l’expression du suffrage universel et à la vie de la Nation.
Mes Chers Compatriotes
Nous devons tous contribuer, chacun à la place qui est la sienne, à faire de notre pays une Nation forte, dont nous puissions tous être fiers.
Nous n’avons plus de temps à perdre dans des bavardages.
Nous devons nous mettre tous de plus en plus résolument au travail pour développer notre pays et le hisser au rang des nations respectées.
Je parle volontairement de nation, parce qu’il doit s’établir entre toutes les générations, des liens puissants fondés sur des valeurs partagées de travail, de fraternité, de générosité et de don de soi.
A notre jeunesse, force vive pétrie de notre culture, de nos valeurs et ouverte au monde moderne, avide de savoir et de savoir-faire, je réitère ma confiance.
Je sais sa détermination et sa capacité à prendre son destin résolument en mains par l’éducation, la formation professionnelle, le travail, l’intégrité et le culte de l’excellence.
Notre élite sportive, incarnée parmi d’autres par notre premier médaillé olympique Anthony Obame a tracé de manière indélébile la voie à emprunter : celle de l’effort, de la persévérance, de la confiance et du succès.
Mes Chers Compatriotes
Le devoir de l’Etat est de veiller à ce que tous les enfants soient instruits et élevés de manière à devenir de vrais citoyens, conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs envers la Patrie.
C’est dans ce cadre que j’envisage la mise en place dès 2014, d’un corps national des Volontaires de l’Emergence. Ce corps civil se devra d’être le creuset et le vivier de la solidarité nationale.
Et c’est au nom de cette solidarité que je voudrais penser spécialement à toutes les personnes du troisième âge, seules, abandonnées et qui se trouvent parfois en grande détresse.
Je pense tout particulièrement à celles et à ceux d’entre vous qui n’avez ni revenu, ni enfant pouvant subvenir à vos besoins, je voudrais vous dire que la Nation pense à vous.
C’est pourquoi, j’instruis le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de faire en sorte qu’il soit créé d’ici au 30 juin 2013, dans les limites budgétaires actuelles, un « panier minimum vieillesse » pour manifester la solidarité de la Nation à l’égard des personnes du troisième âge.
A ces ainés qui ont forgé le socle de notre pays et jeté les bases de son avenir, j’exprime notre affectueuse et respectueuse reconnaissance.
Les instants de réjouissance que nous vivons à l’occasion de cette nouvelle année, ne doivent pas occulter la situation de ceux qui, seuls, malades ou endeuillés sont dans la souffrance.
Je voudrais avoir, à leur endroit, une pensée toute particulière.
A toutes les femmes Gabonaises, je voudrais rendre un hommage particulier. Elles sont le pilier de notre société. Ce sont elles qui vivent et subissent au quotidien les difficultés du foyer et y apportent des solutions avec foi et courage.
Je salue l’action discrète et désintéressée de la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba, et de toutes celles qui, chaque jour, puisent généreusement dans leur dévouement, leur intelligence et leurs cœurs, les motifs et les moyens d’accompagnement des franges les plus fragiles de notre société.
Gabonaises, Gabonais, mes Chers Compatriotes,
A votre nom à tous, j’exprime mes remerciements et ma gratitude nos partenaires et amis, qui, à travers le monde me font l’honneur d’accueils exceptionnels, lors de mes déplacements.
Convaincus de la justesse de nos ambitions, de la stratégie et des actions, que nous mettons en œuvre, de plus en plus de pays, d’entreprises, d’investisseurs, décident de venir nous accompagner et d’investir chez nous.
Les uns et les autres auront compris que le Gabon, notre Gabon est une terre séculaire d’accueil et d’opportunités.
Mes Chers Compatriotes,
Notre pays a d’énormes atouts.
Le Gabon a un potentiel immense.
Notre bilan dans le secteur du pétrole, de l’énergie, des ressources hydrauliques et du bois le corroborent amplement.
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que le premier chargement de pétrole de Gabon Oil Company, notre Société Nationale des Hydrocarbure a été effectif le 25 décembre 2012.
Les perspectives dans ces secteurs mais aussi dans celui des mines, des ressources agricoles et halieutiques, l’amélioration continue de l’environnement des affaires et la diversification croissante de notre économie nous confortent dans nos ambitions.
Les entreprises gabonaises devront s’impliquer davantage dans ces secteurs par une présence effective à tous les niveaux notamment décisionnel et entrepreneurial, tout en contribuant à créer des emplois.
C’est ainsi que nous pourrons accroître la part de ces secteurs dans le produit intérieur brut, par la création de plus de richesse.
Mes Chers Compatriotes
Nos options stratégiques, économiques et éducatives justifient que nous placions notre pays dans le cercle des nations modernes et compétitives
C’est tout le sens de nos innovations technologiques et de notre choix du pluralisme linguistique, conformément aux recommandations des Etats Généraux de l’Education, de la Recherche et de la Formation.
Il nous faut croire en nous-mêmes et faire ce que nous avons à faire.
Il nous faut travailler et relever notre défi générationnel.
Nous y arriverons avec le leadership qui doit accompagner notre vision d’aujourd’hui et de demain.
C’est avec cette conviction réaffirmée que je souhaite entamer 2013.
Cette nouvelle année sera marquée par deux évènements majeurs.
Le premier sera le rendez-vous que je souhaite le plus ouvert, vivace et caractéristique de notre maturité démocratique : celui des élections locales.
2013 marquera aussi le centenaire de l’arrivée du Docteur Albert Schweitzer, médecin, théologien, musicologue Alsacien, Prix Nobel de la Paix en 1953.
Installé dans notre pays, à Lambaréné, il fit le serment d'y mourir loin de sa patrie d’origine et de sa famille. C’est pour cette raison et pour son immense contribution à la science et à l’humanisme, que notre pays rendra hommage, à sa manière, à celui qui en 1960 disait aux Gabonais : "Je vous appartiens jusqu'à mon dernier souffle."
Gabonaises, Gabonais, Mes Chers Compatriotes
A chacune et à chacun d’entre vous,
A tous nos amis et à toutes celles et tous ceux qui veulent le bien et le bonheur du Gabon et des Gabonais, je dis Excellente Année 2013 !
Que Dieu Bénisse le Gabon !
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