13/01/2013

Voeux de nouvel an : L’exemple d'Ali Bongo Ondimba

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A la faveur de la cérémonie des voeux pour 2013, Ali Bongo Ondimba n’a quasiment eu qu’un seul mot d’ordre: « inviter ses compatriotes à accélérer, tout au long de cette année, le rythme d’évolution de notre processus d’émergence du Gabon. » Autrement dit, sont impliqués tous les acteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays.

A l’adresse des leaders de la classe politique gabonaise, il a « réaffirmé sa ferme volonté et son inébranlable détermination à maintenir le cycle des concertations périodiques initiées, depuis son accession à la magistrature suprême, avec toutes les composantes politiques, économiques, religieuses et civiles du pays. »

Cela afin « de renforcer, au sein de l’ensemble des populations gabonaises, les nobles valeurs de rassemblement, d’unité nationale, de cohésion sociale, de solidarité agissante et de mobilisation générale. »

But : faire du Gabon un pays de paix et de stabilité des institutions, de développement économique, de progrès social, de partage équitable des effets de la croissance et d’aménagement harmonieux du territoire national.


Aux membres du gouvernement et aux hiérarques de l’administration publique, le président a demandé de « tout faire pour réaliser le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) en vue de la concrétisation des chantiers inscrits dans le projet de société » .

Il s’agit pour le gouvernement et la haute administration de l’impératif d’« oeuvrer pour la diversification des bases de l’économie nationale et des partenaires au développement du pays, l’accroissement de la contribution financière des secteurs non pétroliers dans la constitution du PIB et juguler le phénomène de la pauvreté. »

Idem pour ce qui est de « la modernisation et de la redynamisation des structures de gestion de l’Etat, de la réalisation des infrastructures socioéconomiques de développement, de la densification du marché national de l’emploi ainsi que de l’amélioration conséquente et continue des conditions de vie des populations gabonaises. »

Toutes choses appelant l’équipe du Premier Ministre à s’efforcer davantage en vue de « recouvrer la quasi-totalité des recettes de l’Etat, réduire drastiquement les dépenses de fonctionnement de l’administration publique, gérer rigoureusement les fonds destinés au financement des investissements propices au développement ainsi que lutter efficacement contre toutes les formes vicieuses de corruption et d’enrichissement illicite.»


Interpellant les institutions constitutionnelles, le chef de l’Etat a recommandé qu’elles jouent « pleinement leurs rôles respectifs prescrits par la Constitution et les divers textes tant légaux que règlementaires en vigueur dans notre pays.»

S’agissant de l’Assemblée nationale et du Sénat, Ali Bongo Ondimba a indiqué que « ces deux chambres parlementaires doivent remplir quotidiennement et davantage leurs missions de voter la loi, de consentir l’impôt et surtout de contrôler l’action gouvernementale. »

De même qu’au niveau du corps judiciaire, il s’agit pour ses membres d’ « assurer aux populations gabonaises, les garanties d’une justice forte, équitable, indépendante, crédible, s’imposant à toutes les couches et catégories sociales. »


Quant à l’adresse aux responsables de la société civile et des communautés religieuses, le président les a invités à faire davantage oeuvre utile au profit des populations : « En s’impliquant totalement et mieux que jadis dans la réalisation des actions propices à la moralisation des citoyens, à la formation des élites nationales et à la promotion des valeurs spirituelles dans notre pays. »

Tout comme ils doivent prendre une part active dans les différentes luttes destinées à juguler radicalement « les phénomènes que sont la dépravation des moeurs, le grand banditisme, les crimes de sang ou ceux dits rituels ainsi que les relents de repli identitaire et d’exclusion des autres…»


Autant de recommandations sur lesquelles des observateurs ont réagi. En voici l’économie : « Les acteurs de la vie gabonaise sont invités à jouer franc jeu. Il s’agit pour eux d’appliquer effectivement, harmonieusement, solidairement et avec performance, leurs partitions respectives. »

Depuis son accession au pouvoir, Ali Bongo Ondimba n’a eu de cesse de donner l’exemple, sinon un seul exemple. Un exemple dont la constance se passe de commentaires. Cela a un nom : l’Emergence du Gabon !


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