14/01/2013
Gabon: Ali Bongo Ondimba doit-il dialoguer avec les leaders salafistes ?
S’adressant à ses compatriotes, ceux du Gabon réel, au soir du 31 décembre 2012, le président Ali Bongo Ondimba avait clairement dit, s’agissant des sempiternelles invectives politiciennes émanant du camp de l’opposition, qu’il dialoguera avec « tous les compatriotes qui désirent participer à l’ effort de construction nationale », qu’ils soient dans le camp de la majorité présidentielle pour l’émergence ou dans celui des partis de l’opposition qui y consentiront (sic).
C’est clair , Ali Bongo Ondimba ne forcera la main à personne parmi les mauvais perdants et les maître-chanteurs qui sont restés scotchés, « cimentés », aux résultats de l’élection présidentielle du 30 août 2009 ; élection remportée brillament et majestueusement par l’actuel président de la République.
On sait que depuis cette date, c’est par charrettes entières que des compatriotes avaient décidé de se placer en dehors de la République, certains parmi eux allant jusqu’à faire partie d’un gouvernement fantoche monté de toutes pièces par un pouvoiriste connu et reconnu qui croyait par-là, obtenir politiquement, c’est-à-dire par la ruse, ce qu’il ne pourra plus jamais obtenir par les urnes : le retour à la table du mangement.
Ce sont eux, ces compatriotes , qui tirent à boulets rouges sur leur soit-disant pays, tout en se pâvanant devant « la réussite » d’un pays frontalier qu’ils désignent comme étant le pays de leur coeur.
Habités par une solide mauvaise foi, ces compatriotes reconnaissables à des milliers de kilomètres ont depuis choisi la défiance et l’irrespect des autorités régulières comme méthode d’action et d’expression politique avec, à la clé, des appels répétés à l’insurrection et à la guerre civile car il leur faut reprendre « leur » pouvoir. Quel qu’en soit le prix à payer ?
Dans ces conditions, il paraît anodin d’entendre ici et là des gens « regretter » que le président ait fait mention de ceux, dans l’opposition, qui consentiront à répondre à ses invites au dialogue et autres concertations quand on se souvient du courrier expédié par ces rétifs suite à la concertation relative à la présidence gabonaise de la CEMAC.
Et puis, comment imaginer qu’on puisse tordre le bras de quelqu’un qui ne veut pas parler avec vous, et le forcer ainsi à le faire ?
De plus, sachant tout le succès dont jouissent les leaders des partis manioc de l’opposition au sein de l'opinion nationale, et même internationale, on peut, à raison, s’interroger sur la pertinence et la richesse des propositions qu’ils pourraient apporter aux débats !
D’où la nécessité de laisser choir tranquillement dans leur bulle, à l’écart du Gabon réel.
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