28/08/2013

LE GABON SUR LA VOIE DE LA CROISSANCE DURABLE

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Les six premiers mois de l’année 2013 ont été riches en actualité au Gabon. Du Maroc au Japon, le Président Ali Bongo Ondimba a multiplié les rendez-vous internationaux, mais aussi avancé sur les grands chantiers de l’émergence.

Que retenir de janvier à juillet 2013 ?


Voici notre bilan !

A l’occasion de la traditionnelle allocution du 31 décembre à la télévision, le Président Ali Bongo Ondimba avait annoncé que l’année 2013 allait être rythmée par de nombreuses actions dynamisantes pour la croissance du pays. Le Chef de l’Etat a tenu ses promesses. Six mois après, les indicateurs économiques sont encourageants. Le 3 juillet dernier, le Comité monétaire financier national a annoncé que la croissance du PIB devrait atteindre 6,1% en 2013 contre 5,3% en 2012.

Cette statistique montre l’étendue des efforts fournis par le Chef de l’Etat et son gouvernement pour mener à bien le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE). L’objectif de l’émergence se lit à travers les trois piliers, mais aussi les études menées par les grandes institutions et l’actualité internationale. Dynamisme, coopération et durabilité sont les trois maîtres-mots de ces six premiers mois.


Le pilier Gabon Vert

L’essentiel…Le pays souhaite plus que jamais coopérer avec les grandes instances, à l’instar de la FAO, mais aussi avec le Maroc. En février dernier, Julien Nkoghé Békalé, le Ministre gabonais de l’Agriculture, s’est rendu sur place pour observer les bienfaits de la politique « Maroc Vert ».Un plan de formation et d’échanges est prévu dans les prochains mois, preuve de la bonne entente entre les deux pays.

Au niveau de la sécurité alimentaire, le Président a voulu faire partager sa vision en participant en juin à la 38ème conférence de la FAO. La création prochaine de l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a été actée. Afin d’améliorer l’efficacité des interventions dans la lutte contre la pauvreté et la faim, la FAO et le Gabon ont également validé ensemble le Cadre de Programme Pays (CPP), une coopération qui s’étend sur la période 2013-2016.

A retenir également… Le lancement d’un observatoire de vigilance et de promotion de développement durable des activités, produits et services des industries au Gabon, la ratification du pacte national du programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) du Nepad et le partenariat signé entre l’Union Européenne (UE) et le Gabon pour développer la pêche et financer le programme « Gabon Bleu ».

Pour en savoir plus sur les actions du Gabon Vert, cliquez ici. http://medias.legabon.net/PROD/0000005621.pdf 


Le pilier Gabon Industriel

L’essentiel… La coopération sud-sud commence à porter ses fruits. En février, un partenariat public-privé (PPP) d’un montant de 66 milliards de FCFA a été conclu entre le conglomérat mauricien Ireland Blyth Ltd (IBL) et l’Etat pour créer une véritable industrie des produits de la mer. L’activité pétrolière gabonaise ne manque également pas de dynamisme. Le secteur de l’offshore ultra profond commence à être exploré par les partenaires du pays, tels que Total Gabon ou la société australienne Pura Vida Energy.

Concernant le pôle industriel de demain, la Zone Economique Spéciale de Nkok, les avancées sont nombreuses. A ce jour, 62 clients ont confirmé leur présence et leurs projets et près 2000 emplois directs et indirects ont déjà été créés.

A retenir également… La tenue en mars dernier du 5ème Congrès africain du pétrole et exposition (Cape V) qui a réuni 28 pays et 600 participants et le développement continu de la filière du bois. Depuis 2009, 31 usines ont été construites dans le pays, dont certaines ont été inaugurées en 2013.

Pour en savoir plus sur les actions du Gabon Industriel, cliquez ici. http://medias.legabon.net/PROD/0000005621.pdf


Le pilier Gabon des services

L’essentiel… Lutte contre la vie chère, construction de logements et de routes, généralisation de la CNAMGS… Les actions ont été nombreuses ces derniers mois. Pour lutter contre la hausse des prix, le gouvernement a publié à deux reprises (en janvier et mai) une grille de prix pour 166 produits importés afin de soulager le porte-monnaie du consommateur. Au niveau des infrastructures, le Président a fait avancer le dossier des logements (prêt de 100 milliards de FCFA octroyé par la BGFI Bank à la Société Nationale Immobilière (SNI) pour la construction de 3808 logements), des routes (inauguration de l’axe Libreville-Cas Estérias en juillet) et des hôpitaux (nouvelles structures au CHU de Lambaréné).

Pour l’éducation, alors que la suppression du concours d’entrée en 6ème a été actée en avril, Ali Bongo Ondimba continue d’encourager la jeunesse : mise en place prochaine d’un fichier national d’identification des élèves et étudiants gabonais, lancement d’un fonds jeunesse contre le chômage « Train my Generation » dans la zone CEMAC (annoncé lors du 2ème New York Forum Africa en juin) et mise en place d’un partenariat avec le Maroc pour la formation des futurs médecins gabonais. Enfin, au niveau de la protection sociale, les travailleurs du secteur privé peuvent depuis le 4 mars s’immatriculer auprès de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS).

A retenir également… La mise en place officielle avec les partis de l’opposition du processus biométrique en vue des prochaines élections locales, l’organisation du centenaire de l’arrivée Albert Schweitzer à Lambaréné et la signature de la « déclaration de Lambaréné » permettant de mettre en place une politique globale transfrontalière contre la Triple Epidémie (VIH/Sida, tuberculose, paludisme), ou encore le lancement d’une campagne de prévention des accidents de la circulation accompagnée de la construction de 100 passerelles pour piétons dans tout le pays.

Pour en savoir plus sur les actions du Gabon des services, cliquez ici. http://medias.legabon.net/PROD/0000005621.pdf

 

Les statistiques de l’émergence

L’essentiel… Depuis 6 mois, de nombreux rapports et études montrent que le Gabon est sur le bon chemin de l’émergence. En janvier, par exemple, l’ONG Transparency International a publié son Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2012 et le Gabon enregistre de réels progrès (21ème au niveau continental). Idem au niveau des médias : selon Reporters sans Frontières (RSF), le pays fait un bond de 12 places au classement en un an (89ème au niveau mondial).

Concernant l’Indice de Développement Humain (IDH) publié par le PNUD, le Gabon progresse et obtient la meilleure note d’Afrique subsaharienne (indice de 0,683). Enfin, le rapport 2013 du World Economic Forum (WEF) classe le Gabon parmi les pays africains les plus compétitifs économiquement (10ème au niveau de l’Afrique).

A retenir également… L’indice Net Index qui place au 7ème rang continental le Gabon en termes de vitesse internet et le rapport des consultations du FMI publié en février qui affirme que « les conditions économiques actuelles demeurent favorables. »

Pour en savoir plus sur les statistiques de l’émergence, cliquez ici. http://medias.legabon.net/PROD/0000005621.pdf


A l’international

L’essentiel… Le Président n’a pas hésité à faire porter la voix du Gabon aux quatre coins du globe. En six mois, Ali Bongo Ondimba s’est rendu à Addis-Abeba (sommet et cinquantenaire de l’Union Africaine), à Malabo (sommet Afrique-Amérique du Sud), à N’Djamena (réunion de la CEEAC sur la crise en Centrafrique), à Tokyo (Ticad V), à Rome (38ème session de la conférence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et à Paris (remise du Prix Houphouët Boigny à l’Unesco).

Par ailleurs, le Président et son gouvernement ont eu l’occasion de renforcer leurs relations diplomatiques avec la Turquie. Les dirigeants des deux pays ambitionnent de porter le volume des échanges commerciaux à plus de 100 millions en 2015. L’entente est également cordiale avec le Japon : lors de la Ticad V, le géant asiatique a promis de fournir une aide de plus de 24 milliards d'euros en faveur de l’Afrique (et des jeunes gabonais) sur les 5 prochaines années.

A retenir également… Le sommet extraordinaire de la CEMAC, qui s’est tenu le 14 juin à Libreville en marge du New York Forum Africa, a débouché sur deux mesures phares : la fin des obligations de visa pour tous les citoyens de la CEMAC en vue de circuler à travers les pays appartenant à la Communauté dès le 1er janvier 2014 et la création d’un cadre politique commun pour la protection du commerce au sein de la région de la CEMAC.

Pour en savoir plus sur les grandes actions à l’international, cliquez ici. http://medias.legabon.net/PROD/0000005621.pdf


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26/08/2013

Déplacement du Président Ali Bongo Ondimba à Ntoum

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Libreville, le 26 août 2013 – La ferme agropastorale de Ntoum, créée comme bientôt cinq autres dans le cadre d’une convention signée par l’État gabonais avec une société spécialisée israélienne, a reçu ce lundi la visite du Président de la République. Ali Bongo Ondimba a inspecté à la mi-journée les installations de cette « ferme-mère » vouées à la pisciculture, à l’élevage avicole et à la serriculture, saluant « ce secteur d’avenir, celui de l’agriculture. » Une étape importante sur la voie de la diversification économique et de l’autosuffisance alimentaire.

Deux ans et demi après le Conseil des ministres délocalisé à Makokou, qui avait entériné la mise en place de six fermes agropastorales sur l’ensemble du territoire, le projet conventionné à hauteur de 9,5 milliards de francs CFA par un accord avec la société israélienne Mori Investments porte ses premiers fruits. À Ntoum, le président Bongo Ondimba a pu constater la mise en production effective de la première « ferme à fonctions multiples » d’un réseau de six développé sur le modèle des communautés agricoles coopératives Moshavim d’Israël.

Soulignant sur place l’impérieuse nécessité de « réduire la dépendance alimentaire et de produire des efforts pour assurer la sécurité alimentaire des Gabonais, le chef de l’État a évoqué « ce secteur d’avenir qui est celui de l’agriculture, très dynamique et source de beaucoup d’emplois. » Une trentaine d’emplois a déjà été créée sur place et en phase pleinement opérationnelle, « lorsque nous serons en mesure d’inonder le marché et de réduire nettement le prix du panier de la ménagère », comme le note un agronome, l’impact sur l’emploi local promet d’être considérable.

Cette visite d’inspection marque la détermination et l’engagement du Gabon : avec 5,2 millions d’hectares de terres arables, le pays entend se donner les moyens de l’autosuffisance alimentaire par le développement d’une agricole raisonné et moderne. Concourant au développement socioéconomique local, le développement agricole national s’inscrit dans le cadre plus vaste de la lutte contre la vie chère où de nombreuses mesures furent prises pour soulager la bourse des Gabonais. A ce titre, notons la suspension des droits et taxes de douane sur neuf catégories de produits de première nécessité.

La ferme modulaire de Ntoum (50 hectares), mais aussi celles d’Oyem, de Lebamba et d’Okoloville - toutes d’implantation périurbaine -, permettront à terme une plus grande disponibilité des produits sur le marché (proximité avec les consommateurs), une baisse des prix pratiqués (rendements accrus par l’irrigation goutte-à-goutte et non-saisonnalité de la production sous serre) et une vulgarisation des techniques modernes par la création de centres de formation in situ. Allié au transfert de technologie et à l’enseignement, ce nouveau modèle agricole rendu célèbre par des experts israéliens passés maîtres dans l’art de « verdir le désert », livre ses premiers résultats. Ntoum produit ainsi déjà en serriculture concombres, aubergines et piments, accueille des avocatiers, des manguiers et des orangers, élève des carpes tilapia et des poissons-chats, des poulets de chair et des poules pondeuses. Les premiers oeufs ont été présentés en échantillons-test à la grande distribution.

Ainsi, l’engagement politique se traduit en actions concrètes, permettant d’honorer les décisions régionales prises en juillet 2013 à Libreville, lorsque le Gabon et ses voisins de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) signèrent le Pacte de partenariat pour la mise en oeuvre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Un programme qui prévoit de réduire d’au moins 50% les importations gabonaises, nécessitant une détermination financière de l’État à hauteur de 30 à 40 milliards par an jusqu’en 2020. Objectif 2014, l’adoption par le gouvernement d’un programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Avec le Gabon Vert vient le Gabon Bleu et le nouvel accord signé fin juillet avec l’Union européenne pour l’exploitation rationnelle des ressources halieutiques dans les eaux territoriales en échange d’une contrepartie financière et d’un appui sectoriel en nette augmentation, au bénéfice de la politique gabonaise de la pêche. Un secteur en transformation depuis la signature d’un partenariat avec le conglomérat mauricien IBL pour développer une industrie de transformation des produits de la mer. Ce lundi 26 août, le gouvernement annonce la réouverture de la pêche à la sardine.

 

FIN

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Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org

 

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19/08/2013

Indépendance an 53 discours à la nation du Président Ali Bongo Ondimba

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Gabonaises et Gabonais
Mes chers compatriotes


La célébration de notre Fête Nationale, m'offre l'agréable occasion de m'adresser à chacun d'entre vous en ce moment symbolique chargé de forte émotion dans la vie de notre Nation.

Le 17 août est, pour nous Gabonais, un jour de commémoration, de réjouissance, de cohésion et de remobilisation.

La commémoration du 53ème anniversaire de l'indépendance de notre Nation est d'abord l'occasion de rendre hommage à nos aïeux, les plus célèbres comme les plus humbles, qui ont porté les idéaux de liberté, de cohésion nationale, de prospérité partagée.

Aujourd'hui nous en sommes tous les héritiers.

Au bout d’un processus de patriotisme remarqué notre jeune République entra dans le concert des nations le 17 Août 1960 avec à sa tête le Président Léon MBA. Il transmettra le pouvoir à un ardent militant de l’unité nationale, le Président Omar BONGO ONDIMBA.

Tous les illustres hommes et femmes, issus de diverses couches sociales coloniales, morts au service de la Nation ou en service pour la Nation, méritent que nous leur rendions un vibrant et solennel hommage, au moment où nous célébrons notre 53ème année d’indépendance.

En votre nom, je leur exprime une reconnaissance infinie, notre respect, notre amour filial ainsi que notre volonté de reprendre le flambeau qu'ils nous ont légué pour poursuivre l’œuvre de construction nationale en la portant vers de nouveaux sommets.


Mes chers Compatriotes,

A l'occasion de cet anniversaire, nous nous réjouissons d'être une fois de plus unis et en paix. Notre époque voit dans le monde beaucoup de pays se diviser et se déchirer. Par la Grâce de Dieu, notre pays est épargné de ces maux. Une fois de plus, nous pouvons célébrer dans l'unité et la fraternité la force des liens qui nous rassemblent et qui font de nous un grand peuple.

Oui, Mes Chers Compatriotes, un grand peuple !

Rappelons-nous en ce jour que notre cohésion fait notre force et notre grandeur.

Nous sommes les légataires d'un formidable patrimoine culturel et écologique qui est un joyau pour l'Humanité. Aujourd’hui, nous sommes porteurs d'une ambition - celle de l'Emergence - qui nous amènera en ce siècle, à jouer un rôle prépondérant, sur la scène africaine et dans le monde.

Pour toutes ces raisons, nous devons, en ce 17 août, lancer un nouvel appel au sursaut national et à la mobilisation des forces vives de la Nation, pour réaffirmer avec force et détermination notre ambition collective.



Mes Chers Compatriotes,

La Fête Nationale c'est aussi et surtout celle de nos Forces de défense et de sécurité.

Leur sens républicain du devoir et leur engagement patriotique doivent continuellement se renforcer pour plus d’efficacité dans l’accomplissement de leurs missions régaliennes.



Mes Chers Compatriotes,

Mon ambition est de faire du Gabon un pays Emergent à l’horizon 2025. Un pays prospère, plein d’opportunités pour tous ses enfants quelles que soient leurs origines sociales.Vous m'avez accordé votre confiance pour réaliser cette vision. C'est une responsabilité qui ne souffre d’aucun relâchement ni d’aucune compromission.

Avec l’aide de DIEU et votre soutien total, nous tiendrons cet engagement


Mes Chers Compatriotes,

Les fondations de l’Émergence ont d'ores et déjà été solidement posées.
En près de quatre ans, de nombreuses graines du changement ont été semées. Dans son processus de transformation, notre pays se présente aujourd’hui comme un chantier multiforme, une économie nouvelle qui s’appuie sur une stratégie, des projets, des programmes et des réalisations.



Mes Chers Compatriotes,

Le changement aujourd’hui est perceptible et vécu dans divers compartiments de notre vie quotidienne.

En matière de santé, notre ambition est d’améliorer de façon substantielle l’offre de soins.
C’est pourquoi un vaste programme de réhabilitation, de modernisation des hôpitaux est en cours d’exécution. A cet effet, j’ai instruit le Gouvernement de mettre en œuvre sans délai ces programmes pour les centres hospitaliers régionaux de Mouila et d’Oyem qui ne répondent plus aux attentes de nos concitoyens.

De même, nous poursuivons la mise en œuvre du schéma directeur hospitalier de Libreville par la construction de quatre Centres Hospitaliers Universitaires à savoir ceux d’Agondjè, d’Owendo, de Libreville (ancien CHL) et Libreville Jeanne Ebori (Pôle Mère et enfant).

Vous notez donc qu’un accent particulier est mis sur l’amélioration de la santé maternelle et infantile, en y dédiant une structure spécialisée dans le but affirmé d’atteindre un des objectifs du millénaire pour le développement : la protection de la Mère et de l’Enfant. Avec le concours de la coopération internationale, le CHU d’Angondje est fonctionnel depuis un an et ouvert au public.



Mes Chers Compatriotes,

Nous développons nos infrastructures portuaires, aéroportuaires et de télécommunications, facilitant ainsi l'accès de tous aux nouvelles technologies de l'information.

Nous construisons des barrages hydroélectriques pour fournir l’électricité à l'ensemble du pays, afin de soutenir la demande croissante des Ménages et des Industries.

C’est dans ce cadre que j’ai poursuivi le 12 août dernier une série de visites des chantiers ouverts partout dans notre pays.

A Port-Gentil, j’ai pu constater la livraison de 50 mégawatts supplémentaires produits par la nouvelle centrale thermique Téléménia.

A terme, 104 mégawatts seront produits. Cette nouvelle offre d’énergie soulagera les populations de Port-Gentil conformément à mon engagement pris devant elles lors du Conseil des Ministres délocalisé de Port-Gentil.

A Franceville, le barrage de Grand Poubara fournira 150 nouveaux mégawatts, au profit de l’industrie locale forte pourvoyeuse d’emplois pour nos compatriotes.

Au total, d’ici un an, notre production nationale d’électricité passera de 350 mégawatts à près de 675 mégawatts. Ceci correspond rigoureusement à mes engagements pour répondre à nos besoins énergétiques.

Comme je l’ai indiqué à l’occasion du TICAD 5, plus aucune matière première issue de notre pays, ne sera exportée sans avoir subit une transformation locale au préalable.

Je vous annonce donc que pour la première fois, en 52 ans d'exploitation, une partie du manganèse produit au Gabon sera désormais transformée dans notre pays.

Notre pays, par une politique active, continue d’attirer les investissements directs étrangers. A ce titre, des partenaires mondiaux de référence intensifient leurs investissements au Gabon. Forums, conférences, évènements sportifs et culturels, contribuent progressivement à faire de Libreville la plateforme des affaires en Afrique Centrale.

Ces investissements et manifestations témoignent de la confiance de la communauté internationale et de nos partenaires en notre pays.



Mes Chers compatriotes,

Tous ces efforts entamés depuis 2009 se traduiront sur le terrain par des milliers d'emplois pour les Gabonaises et les Gabonais, en particulier pour les jeunes.

C'est pour cela que nous modernisons et adaptons notre système scolaire, pour préparer notre jeunesse à la compétition mondiale. Car notre pays doit prendre la place qui lui revient dans la mondialisation.

A la base, nous entendons éradiquer la surpopulation scolaire qui entrave gravement l’acquisition des connaissances élémentaires dans notre système d’enseignement préscolaire et primaire.

A cette fin, j’ai instruit le Ministre chargé de l’éducation de préparer en urgence, pour la prochaine rentrée d’octobre, 400 salles de classes offrant 20 000 places assises, réparties sur toute l’étendue du territoire avec un effort particulier sur Libreville et Port-Gentil.

Nous renforçons les capacités des structures clés existantes comme nos Universités, l'Ecole Nationale des Cadres Ruraux d'Oyem, l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts ou les Centres de Formation Professionnelle.

Ainsi un programme de délocalisation des Grandes Écoles est en cours dans le but de rationaliser l’implantation des structures d’enseignements sur l’ensemble du territoire comme l’École des Mines et de la Métallurgie de Moanda, l'Ecoles des Métiers du Bois de Booué ou l’École des Métiers du Tourisme de Libreville.

Tous ces projets structurels nous permettront de sortir de la dépendance au pétrole en passant d'une économie de rentes à une économie diversifiée.

Mon rôle est de créer les conditions de cette transition, de permettre à nos jeunes de trouver des emplois, de prendre leur juste place dans la compétition économique et de promouvoir l’émergence d’une nouvelle classe d'entrepreneurs gabonais. C’est-à-dire des hommes et des femmes armés de courage et de bonne volonté, pleins d'énergie et de génie pour créer, mais dont les rêves ont trop longtemps été brisés et les initiatives dissoutes.

C'est à ces compatriotes que je souhaite particulièrement m'adresser aujourd'hui: votre heure est arrivée. L'heure où les enfants valeureux du Gabon pourront apporter leur pierre à l'édifice commun et valoriser les richesses dont notre pays regorge.

C'est à cette génération montante que je dis aujourd'hui :


AYEZ CONFIANCE
CROYEZ EN VOTRE POTENTIEL
SUCCES ET PROSPERITE SONT A NOTRE PORTEE

J’ai à l’esprit le succès triomphant de notre compatriote Anthony OBAME. C’est un exemple national de réussite caractérisé par la force de volonté, de travail, de discipline et de persévérance pour lequel j’invite tous les gabonais à s’inspirer.



Mes Chers Compatriotes,

Sachez toutefois que je suis sensible aux légitimes attentes du quotidien, à l'impatience qui n'a d'égale que la grandeur des espoirs placés dans notre projet l’Avenir en Confiance.

Nos avancées ne doivent pas occulter les retards accumulés. Des projets d'infrastructures restent à parachever.

Toutefois, dans le domaine de l’Habitat, la livraison des logements sociaux que nous attendons est imminente.

Sur la Pointe Sud de Port-Gentil, j’ai pu en effet mesurer l’avancement des chantiers réalisés par la SNI.
J’instruis ici le Ministre de l’Habitat à intensifier les efforts de son Administration afin d’accélérer le rythme de construction de ces logements sociaux.

Je veillerai particulièrement que les nouveaux logements restent accessibles au plus grand nombre de gabonaises et de gabonais, à des prix soutenables pour les familles.

Je ne tolérerai aucun passe-droit ou favoritisme d’aucune sorte au détriment de nos concitoyens qui y ont droit.

Ces nouveaux investissements de l’Etat font partie du Schéma directeur des infrastructures qui prévoit aussi, et je suis heureux de vous l’annoncer, l’édification d’un nouvel axe routier Libreville-Port-Gentil afin de désenclaver la capitale de l’Ogooué Maritime et de la relier aux autres localités de notre pays.

Cette route, nous en rêvions, demain nous en ferons une réalité !

Par ailleurs, d’autres chantiers ont été inspectés, tels que les routes nouvellement livrées, liant La Léyou à Lastourville.

Au total depuis 2009, nous avons construit autant de kms de routes que durant les dix dernières années.
Et nous en construirons encore plus dans les années à venir. Ces routes qui matérialisent géographiquement l’unité nationale, doivent relier entre eux l'ensemble des composantes nationales.



Mes Chers Compatriotes,

Force est de constater qu’au regard des nouveaux défis La coordination gouvernementale s’articule avec lenteur. Des réformes sont retardées par les pesanteurs diverses, par la bureaucratie ou la mauvaise volonté des personnes qui n'ont pas compris que nous avons changé d'époque.

Ces ratés ne méritent aucune excuse. Ils appellent à notre vigilance de tous les instants pour être sûr que la dynamique que nous impulsons ne s'épuise dans la torpeur des mauvaises habitudes, dans le dédale des vieux privilèges.

Le non-respect des lois et règlements, les passe-droits, la corruption, le favoritisme clanique, l'affairisme, la paresse, les détournements privatifs des biens publics, l’absence d’esprit de responsabilité devant nos obligations, voici les maux qui ont trop longtemps entravé notre marche vers le progrès.
Ce sont ces mauvaises habitudes que chaque gabonais doit combattre.



Mes chers compatriotes,

Les plus grands changements dans l'histoire de l'humanité sont avant tout des changements de valeurs, de manières de réfléchir et d'agir.

L’Émergence du Gabon est une œuvre de conviction, un idéal qui doit structurer notre comportement quotidien. Nous devons être les porteurs de cette révolution de consciences, les apôtres du changement, pour constituer le fer de lance de l’Émergence.

Je tiens tout particulièrement à m'adresser à tous les Gabonais qui estiment que le changement ne les concerne pas, et que c’est uniquement l’affaire des autres.

Je m'adresse aussi à ceux qui, face aux blocages et lenteurs du changement, se découragent, perdent la foi et le sens du destin historique que nous nous sommes fixé.

Je m'adresse à l'administration de notre pays, qui a une responsabilité particulière.

Je leur dis à tous : ne manquez pas le train de l’Émergence, il n’attendra pas indéfiniment en Gare.

Vous avez une mission envers la Nation et les générations futures. L'heure est à la rémobilisation.



Mes Chers Compatriotes,

Il y a des préoccupations qui ne peuvent plus attendre et qui nécessitent des mesures énergiques: c'est l'emploi des jeunes et l'assistance aux plus démunis.

Aucun pays ne s'est développé sans compter sur la force, l’éducation et la formation de ses Hommes.

Les jeunes Gabonaises et Gabonais sont le moteur de notre Émergence, et leur donner dès maintenant accès au monde du travail est notre priorité absolue.

C'est pourquoi, suite au Forum National de l'Industrie et en lien avec le secteur privé, un vaste « Plan pour l'emploi » sera lancé cette année pour donner une formation qualifiante aux jeunes et faciliter leur insertion dans le monde du travail.

De même, j'ai demandé qu'un Fonds d'investissement dédié au développement des PME soit mis en place, que tous nos instruments institutionnels pour l'emploi soient redynamisés,

J’ai instruit qu'un Forum National de l'Emploi mette en exergue, avant la fin de l'année, l'ensemble des facilités et des opportunités désormais offertes à tous ceux qui cherchent un emploi, en particulier les jeunes.

Par ailleurs, nous n’avons pas le droit de continuer à disperser des ressources en subventions diverses mal orientées, alors que les Gabonais les plus démunis, ceux qui en ont le plus besoin, n'en voient pas l'impact.

C’est pour corriger ces dérives que nous avons mis en place Le Fonds National d'Aide Sociale dont la mission est d’accompagner le Gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques d’aide sociale.

Cette nouvelle politique d’aide sociale doit être plus efficace. Chaque franc dépensé doit aller vers ceux qui en ont besoin, et j’y veillerai scrupuleusement.



Mes Chers Compatriotes,

Notre devoir est de léguer à nos enfants un GABON prospère.
Comme vous, je suis impatient, mais les transformations et les réformes que nous avons engagés requièrent du temps pour leur aboutissement. Elles exigent également de la patience, de la volonté, du courage et de la persévérance.

Nous devons tous ériger en vertu notre devise nationale « Union - Travail – Justice ».
Le contexte dans lequel il fut adopté, sa signification, sa profondeur le justifient amplement.

La réussite de notre pays repose avant tout sur l’unité de notre Nation.



Mes chers compatriotes,

Dans la mise en œuvre de notre projet de société un danger nous guette. C’est celui de la systématisation de critiques stériles proférées dans le seul but de décourager les bonnes volontés. Ces critiques non constructives, diffusées à l’emporte-pièce, sont souvent sans fondements, sans analyse et sans solutions alternatives.

Certains de nos concitoyens dépourvus de toute fibre patriotique, prisonniers de cette gymnastique, colportent rumeurs et désinformations, mettent à mal les intérêts de notre pays, menacent la cohésion nationale et font le lit des intérêts étrangers.

Les différentes concertations politiques autour des enjeux de portée nationale ont démontré nos capacités d’ouverture, d’écoute et de rassemblement.

Aussi , j’invite les forces vives de la Nation, à transcender les clivages partisans, pour se joindre à moi, dans le cadre de la conduite des affaires nationales, pour la construction du nouveau Gabon, celui de la démocratie, de la prospérité, et de la justice pour tous.

Le Gabon ce n’est pas seulement le PDG, ce n’est pas que l’opposition, ce n’est pas que la société civile. 
Le Gabon c’est l’ensemble des forces vives de la Nation réunies autour des idéaux de progrès, de paix, d’unité, de travail et de justice pour un Gabon plus fort dans le concert des nations.

L’heure est à l'unité autour de l'essentiel.



Mes Chers Compatriotes,

Après de longs mois de négociations, l’ensemble des acteurs politiques est parvenu à un accord sur l’élaboration d’une liste électorale biométrique. Les opérations d’enrôlement sont lancées sur l’ensemble du territoire.
L’élaboration de cette liste électorale biométrique devra conduire les acteurs à rompre avec les habitudes de contestation systématique des résultats issus des urnes.

Je vous exhorte donc à vous enrôler afin de pouvoir exprimer librement votre choix lors des prochaines échéances électorales, parce que voter est un devoir patriotique.

Conformément aux prescriptions de la Cour Constitutionnelle, nous aurons le devoir de renouveler, au mois de novembre de cette année, le mandat de nos élus locaux. Avec l’esprit républicain qui nous a toujours animé, je suis confiant que ce scrutin se déroulera dans l’esprit de nos textes fondateurs.



Mes Chers Compatriotes,

A travers une large concertation, j’avais invité les forces vives de la Nation à donner leurs avis sur ce que devrait désormais être le Conseil National de la Démocratie.

Dans ce processus, il a été tenu compte des propositions de l’ensemble de la classe politique.
Il s’en est suivi une refonte en profondeur de son socle juridique afin de renforcer ses pouvoirs et le rendre plus efficace.



Mes Chers Compatriotes,

On ne mène pas une œuvre historique comme celle que nous nous sommes fixée en ayant le front baissé, en attendant de voir si les autres avancent et en reculant devant les obstacles.

L’Émergence est un combat qui exige foi et abnégation.
Elle fait appel à l’adhésion des citoyens transformés en autant d’amazones et de valeureux guerriers.

C'est à cette armée citoyenne que j'adresse ce message.

Mes Chers Compatriotes, je vous invite à vous engager totalement pour un Gabon fort prospère et uni.

Bonne fête nationale !

Vive le Gabon et que Dieu nous bénisse !


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