19/06/2013
Communiqué final du conseil des ministres du mardi 18 juin 2013 + Nominations
Deux (2) points capitaux ont marqué les assises du Conseil des Ministres. Il s’agit :
• du retour aux vertus cardinales d’Homme et de citoyen ;
• de l’opiniâtreté de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui, inlassablement, invariablement, œuvre pour le rayonnement de notre pays et recherche constamment les nouvelles opportunités d’affaires, aux fins d’améliorer les conditions de vie du peuple qui l’a plébiscité.
Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a rappelé les valeurs de patriotisme qui relèvent de l’attachement profond que nous devons à notre pays. Chaque Gabonais doit situer l’intérêt général au dessus de ses intérêts particuliers.
Les compatriotes doivent prendre conscience de la responsabilité de chacun et du rôle à jouer au sein de la famille gabonaise.
Le Conseil des Ministres fustige le déficit de concorde, de civisme de certains compatriotes face aux difficultés majeures qui nous interpellent tous.
A cet effet, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a invité à un ressourcement républicain. Nous, gabonais, devons rester unis pour pourchasser, jusqu’à leurs derniers retranchements, les criminels, les perfides trompeurs qui sèment le poison et répandent la peur.
Le Gabon doit demeurer uni dans la concorde, uni pour affronter les affres de notre société, uni pour l’émergence d’un Gabon juste, fort et prospère.
Dans ce même registre, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a commandé au Conseil des Ministres de poursuivre, avec plus de détermination, les réformes engagées pour la sécurisation des personnes.
Sur un tout autre plan, tel un pèlerin fort des richesses de son pays et muni d’une stratégie ambitieuse pour la renommée du Gabon et pour le bien-être du peuple qui l’a plébiscité, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat s’est rendu tour à tour :
• à Addis-Abeba en Ethiopie où Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a pris part, aux côtés de ses pairs africains, à la célébration du cinquantenaire de l’Union Africaine (UA), anciennement Organisation de l’Unité Africaine (OUA).
Les Chefs d’Etat de l’Union Africaine s’accordent pour déployer davantage d’efforts aux fins :
° de garantir la sécurité des populations dans les régions menacées par des guerres et autres fléaux ;
° d’enrayer le chômage endémique des jeunes ;
° de mettre en place des mécanismes efficaces pour l’intégration économique.
• à Marrakech au Maroc, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a pris part à la 48ème Assemblée Annuelle de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Au cours de ses assises, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat a souligné que l’Afrique doit croire en ses propres capacités. Sa matérialisation de l’Emergence doit tenir compte de trois (3) défis cruciaux :
° l’accélération de la croissance économique par la diversification de l’économie et la valorisation locale des matières premières ;
° la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales ;
° l’assurance de la gestion durable des ressources nationales pour les générations futures.
Ensuite, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a pris part à la cinquième Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD V).
A cette tribune, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a décliné les atouts de l’Afrique qui doivent dissiper l’afro pessimisme. Il s’agit notamment :
• des richesses diverses et nombreuses du continent ;
• du taux de croissance le plus élevé de la planète ;
• de la population la plus jeune du continent.
La Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD V) a adopté les résolutions dont les plus importantes sont les suivantes :
• l’engagement de faire de l’année 2020, la date après laquelle aucune matière première issue du continent ne serait exportée sans avoir une première transformation localement ;
• le passage pour notre continent d’une économie de rente à une économie à valeur ajoutée ;
• l’assurance d’un mieux être des populations africaines tant sur le plan de la santé, de la sécurité alimentaire, de l’eau, de l’électricité, du logement… ;
• la pleine et entière intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale ;
• la contribution active à l’effort mondial de lutte contre les conséquences du changement climatique, l’érosion de la biodiversité, de la désertification des terres, du braconnage des espèces en danger.
De même, en réponse à une invitation de Son Excellence François HOLLANDE, Président de la République Française, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a effectué une visite de travail à Paris, rehaussant de sa présence la cérémonie du Prix « Félix HOUPHOUET BOIGNY pour la recherche de la paix », aux côtés de sept (7) autres de ses pairs africains.
Au titre de la Communauté Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président en exercice de ladite organisation, a convoqué le cinquième (5ème) Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat au Stade de l’Amitié d’Angondjé, parallèlement à l’ouverture solennelle des travaux de la deuxième (2ème) édition du New-York Forum Africa.
A cette occasion, le Président en exercice de la Communauté Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) a appelé à la solidarité économique et financière et a salué la décision de libre circulation des personnes au sein de la Communauté Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Cette résolution salutaire contribuera à l’élargissement de l’attractivité des marchés intérieurs de ladite zone.
Ainsi, les nouvelles générations pourront-elles bénéficier pleinement des potentiels de la sous-région.
L’Emergence à laquelle aspire la Communauté Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) ne se matérialisera que dans la paix et lorsque la mutation d’une économie de rente à une économie à valeur ajoutée s’opèrera.
Enfin, Homme de dialogue et d’ouverture, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a parrainé la deuxième (2ème) édition du New-York Forum Africa, dans le but d’impulser le développement de notre pays, aux fins d’améliorer les conditions de vie de nos populations.
Un rendez-vous dense, pluriel du donner et du recevoir avec des thématiques pertinentes tant sur le plan économique et sécuritaire.
Cette tribune qui a rassemblé des sommités (plus de sept cent participants) et des Chefs d’Etat a réservé une place privilégiée à la jeunesse, pour laquelle il a été créé un Fonds de deux cent millions (200.000.000) de dollars, désigné « Train My Generation » pour soutenir l’emploi de cette jeunesse.
Les conclusions du New-York Forum Africa ainsi que les résolutions des Chefs d’Etat de la CEMAC vont être mises en commun pour une présentation au Sommet du G8.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification de certaines dispositions du décret n° 0292/PR/MAEPDR du 18 février 2011 portant création et organisation de l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA).
Conformément au décret précité, l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire a pour mission l’évaluation, la prévention des risques nutritionnels, sanitaires des aliments prend désormais en compte les nouvelles exigences environnementales en étendant clairement ses missions sur des sites de production et sur la chaine de distribution.
Aussi, les modifications consacrées par le présent texte portent essentiellement sur la nature juridique et le renforcement des missions de l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA), redéfinies dans les articles 2, 3, 4 et 5 nouveaux, modifiés et qui se lisent désormais comme suit :
« Article 2 nouveau : il est créé un établissement public à caractère technique et scientifique, dénommé « Agence de Sécurité Alimentaire », en abrégé AGASA ».
« Article 3 nouveau : l’Agence de Sécurité Alimentaire (AGASA) a pour mission de prévenir, évaluer et gérer les risques sanitaires et nutritionnels présents dans les aliments destinés à la consommation humaine et animale depuis leur production jusqu’à leur distribution.
A ce titre, elle est notamment chargée :
° de donner des avis et une assistance scientifique et technique dans tous les domaines ayant un impact sur la sécurité alimentaire ;
° de protéger la santé et les intérêts des consommateurs tout en garantissant le bon fonctionnement du marché intérieur ;
° de rechercher, recueillir, analyser et résumer les données scientifiques et techniques dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments ;
° de surveiller les risques pouvant venir des maladies des animaux, des produits phytosanitaires, des médicaments vétérinaires, des insecticides et pesticides à usage agricole et des engrais ;
° de procéder à l’analyse des perspectives alimentaires résultant de la campagne agricole et à l’identification des zones sinistrées et déficitaires ;
° de mener une action d’identification et de caractérisation des risques émergents d’origine alimentaire ;
° de rechercher, analyser et réprimer, le cas échéant, toutes les traces d’éléments contaminants des sols, des nappes d’eaux souterraines, des surfaces et des aliments en vue de proposer aux consommateurs des produits et denrées sains ;
° d’assurer la liaison avec les autres agences ou structures de sécurité alimentaire ;
° de s’appuyer sur l’expertise des autres structures spécialisées existantes afin d’évaluer les risques dans son champ de compétence ;
° de veiller à l’information des consommateurs sur la qualité sanitaire et nutritionnelle des aliments ;
° d’assurer une veille permanente pour garantir la sécurité alimentaire ;
° de protéger la santé animale et le bien être animal ainsi que la santé des végétaux en lien avec la sécurité sanitaire alimentaire ;
° d’assurer la police sanitaire, l’inspection des denrées alimentaires et d’exercer la police phytosanitaire et la répression des fraudes ;
° de proposer aux autorités compétentes toute mesure de nature à préserver la santé publique vétérinaire ;
° de participer et prendre part aux travaux des instances nationale, sous régionale et internationales.
« Article 4 nouveau : l’Agence de Sécurité Alimentaire (AGASA) est dotée de la personnalité juridique et jouit de l’autonomie de gestion financière. Elle a son siège à Libreville et dispose de représentations sur toute l’étendue du territoire national.
L’Agence de Sécurité Alimentaire (AGASA) est placée sous la tutelle technique du Ministère chargé de l’Agriculture ».
« Article 5 nouveau : l’Agence de Sécurité Alimentaire (AGASA) comprend :
° le Conseil d’Administration ;
° la Direction Générale ;
° le Comité Scientifique et Technique ;
° l’Agence Comptable ».
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a entériné le projet de décret portant enrôlement électronique et biométrique des citoyens gabonais aux fins de constitution du fichier d’état civil et de la liste électorale.
Ce projet de texte décrète que les opérations portant enrôlement électronique et biométrique des citoyens gabonais, aux fins de constitution du fichier d’état civil et de la liste électorale, s’accomplissent dans le strict respect des dispositions de la loi n° 001/2011 du 25 Septembre 2011 susvisée et des recommandations pertinentes de la Commission Nationale pour la Protection des Données à Caractère Personnel.
Le traitement de ces opérations est dénommé « Projet d’Identité Biométrique Officielle du Gabon », en abrégé « PIBOG ».
Le Projet d’Identité Biométrique Officielle du Gabon (PIBOG) a pour objectif la collecte, le traitement, la transmission et le stockage par des moyens informatiques appropriés, des identités des citoyens gabonais, établies à partir de leurs données civiles et biométriques.
Les catégories de données à caractère personnel du Projet d’Identité Biométrique Officielle du Gabon (PIBOG) porte exclusivement, pour ce qui concerne l’identité de la personne, sur le nom patronymique, le nom d’épouse s’il y a lieu, le ou les prénoms, la date et le lieu de naissance, le domicile ou la résidence, la profession, l’adresse, le centre de vote et pour les données biométriques, les empreintes digitales, la photographie et la signature.
Le traitement ne comporte, ni dispositif de reconnaissance faciale à partir de l’image numérisée du visage, ni dispositif de recherche permettant l’identification à partir de l’image numérisée des empreintes digitales enregistrées. Il autorise toutefois l’authentification de l’électeur.
Les données enregistrées dans le cadre du Projet d’Identité Biométrique Officielle du Gabon (PIBOG) sont mises en œuvre et conservées de façon permanente dans un environnement sécurisé.
Les données sont transmises en utilisant des procédés de chiffrement adéquats. Le dispositif permet à la fois l’authentification et/ou l’identification fiable des personnes afin de prévenir toute divulgation des informations.
Les droits d’accès, d’opposition, de rectification et de suppression prévus aux articles 7 à 14 de la loi n° 001/2011 du 25 Septembre 2011 susvisée s’exercent auprès de l’autorité administrative locale compétente.
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui les a adoptés, trois (3) projets de décrets, pris en application de la loi n° 20/2005 du 03 Janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat, à savoir :
1. le projet de décret portant attributions et organisation de la Direction Générale de l’Industrie et de la Compétitivité ;
2. le projet de décret portant attributions et organisation de la Direction Générale de la géologie et de la Recherche Minière ;
3. le projet de décret portant attributions et organisation de la Direction Générale de la Propriété et de l’Exploitation Minière. Les trois (3) projets de décret mettent en place un nouveau cadre institutionnel qui permettra aux directions générales susmentionnées de mieux jouer leur rôle pivot dans le processus d’industrialisation du Gabon.
A ce titre, la Direction Générale de l’Industrie et de la Compétitivité, la Direction Générale de la Propriété et de l’Exploitation Minière, ainsi que la Direction Générale de la Propriété et de l’Exploitation Minière sont composées des services suivants :
° les services d’Appui ;
° les services Centraux ;
° les services Territoriaux.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agrément de leurs Excellences :
• Monsieur Cheolkyn CHOE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Corée près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville ;
• Monsieur Dmitry V. KOURAKOV, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Fédération de Russie près la République Gabonaise avec résidence à Libreville ;
• Monsieur Stefan GRAF, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire de la République Fédérale d’Allemagne près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville ;
• Monsieur Pavel MIKES, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Tchèque près la République Gabonaise, avec résidence à Abuja au Nigéria ;
• Madame Ingrid Ronnaug OFSTAD, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Norvège près la République Gabonaise, avec résidence à Luanda en Angola ;
• Les Colonels Eric A. de LANDMETERS et Viatcheslav OSIPOV, en qualité d’Attachés Militaires, respectivement du Royaume des Pays-Bas et de la Fédération de Russie près la République Gabonaise, avec résidence à Abuja au Nigéria.
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
Monsieur le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres pour le recensement des armes en circulation au Gabon.
Cette opération permettra, entre autres, d’avoir une meilleure lisibilité de la politique gouvernementale de contrôle de flux de gestion et de sécurisation des stocks d’armes. Elle sera précédée d’une campagne médiatique de sensibilisation et d’information des populations et de la collecte des données de marquage dans les gouvernorats, les préfectures et les sous-préfectures.
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFFAIRES SOCIALES
Le Conseil des Ministres a approuvé l’organisation le 23 Juin 2013, de la 3è édition de la Journée internationale des Veuves (JIV).
A cet effet, le thème choisi cette année est : « Les entreprises citoyennes pour la veuve » ; l’objectif étant d’impliquer les entreprises gabonaises dans la lutte pour la préservation des droits du conjoint survivant.
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
AGENCE NATIONALE DE GESTION ET D’EXPLOITATION DES INFRASTRUCTURES SPORTIVES ET CULTURELLES (ANAGEISC)
CONSEIL D’ADMINISTRATION
° Président : M. François SICKOUT.
DIRECTION GENERALE
° Directeur Général : M. Joel LEHMAN SANDOUNGOU.
° Directeur Général Adjoint 1 : M. Landry Martin NDOUNGOU.
° Directeur Général Adjoint 2 : M. BONGO BIBALOU Bertin.
DIRECTIONS
DIRECTION DE LA MAINTENANCE
° Directeur : M. Eric MOSSAND.
DIRECTION DE L’HEBERGEMENT
° Directeur : Mme Brigitte ONDZOUNGA.
DIRECTION DE LA PLANIFICATION DES OPERATIONS ET DES EVENEMENTS
° Directeur : M. Fréderic LECORRE.
DIRECTION DU MARKETING ET COMMERCIAL
° Directeur : M. KENEO.
DIRECTION DES SERVICES GENERAUX
° Directeur : M. INOUSSA Stéphane.
AGENCE COMPTABLE
° Agent Comptable : M. Pacôme ITSANA.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT
SENAT
° Conseiller Chargé des Collectivités Locales et de la Décentralisation : M. Cyrille ANGOUE, en remplacement de M. David IKOGHOU MENSAH.
° Conseiller Politique, cumulativement avec ses fonctions de Directeur des Opérations à l’Inspection Générale Municipale de Libreville : M. Yvon NZE BIYOGHE, en remplacement de M. Gilles Térence NZOGHE.
COMMISSION NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE
° Chargé d’Etudes du 2ème Vice-Président : Mme REZILA YENO Audrey, en remplacement de M. Theed OSSIBADJOUO OYINAMONO.
° Secrétaire Particulière du 1er Vice-Président : Mme BIYIE Sandra Roberte.
° Secrétaire Particulière du Commissaire-Membre AVARO : Mme NDAO NKOMA Judith Ambroisine épouse AGONDJO.
Par ailleurs, Madame Lisa Marie BONGOTHA, précédemment à la Cour Constitutionnelle est remise à la disposition de son administration d’origine.
MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA COMMUNICATION ET DE LA POSTE
CABINET DU MINISTRE
° Inspecteur : M. Benjamin YOCKOT, précédemment chargé d’Etudes au Cabinet du Ministre, en remplacement de M. Jules César LECKOGHO.
Direction Générale du Développement des Réseaux Numériques
Direction de la Réglementation et des Réseaux
° Directeur : M. Antoine LENDOYE.
Direction de la Promotion, de la Production et de l’Offre et des Contenus Numériques
° Directeur : M. Arnaud Dubillard MBANI.
Direction de la Promotion des Services Numériques
° Directeur : M. Jude MISSENGUE-MIVIESSINI.
Direction de la Gouvernance Internet
° Directeur : M. Gérard MANDOUMBOU.
Direction Générale de la Poste
Direction de la Réglementation
° Directeur : M. Dieudonné NZIGOU MAVOUROULOU.
Direction des Organismes et Sociétés
° Directeur : M. Jean Daniel EKOME BIYOGHE.
Centre de Documentation et des Archives
Direction Générale
Direction des Archives
° Directeur : M. Vely KOUMBA.
Institut Gabonais de l’Image et du Son
Direction Générale
° Conseiller du Directeur Général : Mme Denise AGNOSSI, en remplacement de M. Guy Roger REKOULA admis à faire valoir ses droits à la retraite.
MINISTERE DES EAUX ET FORETS
CABINET DU MINISTRE
° Directeur de Cabinet : M. NDONGOU Antoine, confirmé.
° Chef de Cabinet : M. BOUROBO Jean Alexis, confirmé.
° Chargé d’Etudes : M. Amaël ZEPHIR, en remplacement de M. Jean Bosco MBAGOU.
AGENCE D’EXECUTION DES ACTIVITES DE LA FILIERE FORÊT-BOIS
° Chef de Service Communication : M. Jonas DONGA, en remplacement de M. Cédric YENOT OLINGOT.
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
INSPECTION GENERALE DES SERVICES DU MINISTERE
° Inspecteur Général Adjoint 2 : M. AMBYLA OSSAMY Sylvestre, confirmé.
° Inspecteur des Services : M. NGAMBELI NZOULOU Sylvain, confirmé.
DIRECTION GENERALE DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE
ADMINISTRATION DECONCENTREE
PROVINCE DE L’ESTUAIRE
Département de la Noya (Cocobeach)
° Secrétaire général de préfecture : Mme Elie BIGNOUMBA MAGANGA, précédemment en service à la Direction Générale de l’Administration du Territoire, en remplacement de M. Jules ONDO NDONG, remis à la disposition de son administration d’origine.
PROVINCE DU HAUT-OGOOUE
° Secrétaire Général de province : M. Sylvain MAYENE, en remplacement de M. Barnabé BANGALIVOUA.
Département de la Mpassa (Franceville)
° Préfet : M. Barnabé BANGALIVOUA, précédemment Secrétaire général de province, en remplacement de M. Edouard EGNONGO, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Département de la Lébombi-Leyou (Moanda)
° Secrétaire général de préfecture : M. Jean LEMBOUMBA, précédemment en service à la Direction Générale de l’Administration du Territoire, en remplacement de M. Jean Marie DIBANGOYE admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Département de la Djoué (Onga)
° Secrétaire général de préfecture : M. Lazare AKOMO.
Département de la Sébé Brikolo (Okondja) :
° Préfet : M. Eric André NZUE, précédemment préfet de la Mougalaba, en remplacement de M. Louis Lylian Barros MATHAS.
Département de Lekoni-Lekori (Akieni)
° Préfet : M. Eugène ENDAMA, précédemment Préfet du département de la Lékoko, en remplacement de M. Guillaume NEMBE MVOULOU admis à faire valoir ses droits à la retraite.
° Secrétaire général de préfecture : Mme Evelyne MOULOURI, précédemment en service à la Direction Générale de l’Administration du Territoire, en remplacement de M. Guillaume NGANDOU admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Département de la la Lékoko (Bakoumba)
° Préfet : M. Louis Lylian BARROS MATHAS, précédemment préfet du département de la Sébé Brikolo, en remplacement d’Eugène ENDAMA.
Département de l’Ogooué-Létili (Boumango)
° Secrétaire général de préfecture : M. Jean Marie BIGOGO, précédemment Secrétaire général de préfecture à Lébamba.
Département de la Bayi BriKolo
° Préfet : M. Jean de Dieu MBADINGA MOUNGUENGUI, précédemment Secrétaire général de préfecture à Booué, en remplacement de M. Rufin NDJONGOYE remis à la disposition de son administration d’origine.
° Secrétaire général : M. Hilaire MINDILI, précédemment en service à délégation d’académie provinciale du Haut Ogooué, en remplacement de M. Barthélémy KOUTOU MALY, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
PROVINCE DU MOYEN-OGOOUE
° Secrétaire général de province : Mme Nicole NOUHANDO, administrateur civil, en remplacement de M. Charles NDONG ONDO admis à faire valoir ses droits à la retraite.
PROVINCE DE LA NGOUNIE
Département de la Mougalaba (Guiétsou)
° Préfet : M. Jean Roger NGUEMBI-NGUEMBI, précédemment préfet du département de la Louétsi-Bibaka, en remplacement de M. Eric André NZUE.
° Secrétaire général de préfecture : M. Charles MOUTSINGA KONDOU.
Département de la Louétsi-Bibaka (Malinga)
° Préfet : M. Jean Marie MAGNAGA, précédemment préfet de la Haute Banio, en remplacement de M. Jean Roger NGUEMBI-NGUEMBI.
° Secrétaire général de préfecture : M. Bruno MEHOULOUBADI, précédemment Secrétaire général de préfecture à OVAN, en remplacement de M. Théodore MOUBOUNDOU NGOUBA, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Département de Ndolou (Mandji)
° Secrétaire général de préfecture : M. Wilfried Dupont LETSINA, précédemment en service au Ministère de l’Intérieur, en remplacement de M. Samuel EKIKI admis à faire ses droits à la retraite.
Département de la Louétsi Wano (Lébamba)
° Secrétaire général de préfecture : M. Jean Eusèbe MOUNDZIEGOUT, précédemment Secrétaire général de préfecture de Boumango.
PROVINCE DE LA NYANGA
Département de la Haute Banio
° Préfet : M. Félicien MAVOUNGOU MAKANGA, précédemment Chargé d’Etudes à la Direction Générale de l’Administration du Territoire, en remplacement de M. Jean Marie MAGNAGA.
Département de la Doutsila (Mabanda)
° Préfet : M. Raymond BIMBOUNZA, précédemment préfet du département d’Etimboué, en remplacement de M. Claude GNAMALENGOUNGOU admis à faire valoir ses droits à la retraite.
PROVINCE DE L’OGOOUE-IVINDO
District de Mvadhy
° Sous-préfet : M. Michel MANGADI, précédemment Sous-préfet du district de Ndougou, en remplacement de M. Jean Jacques DIBEKINDE admis à faire valoir ses droits à la retraite.
PROVINCE DE L’OGOOUE-MARITIME
Département d’Etimboué (Omboué)
° Préfet : M. Raphael OBALI, précédemment sous-préfet du district de Ndangui, en remplacement de M. Raymond BIMBOUNZA.
District de Ndougou
° Sous-préfet : M. MANDA-MONI-DIOUMY, précédemment Secrétaire général de la préfecture de Mougoutsi, en remplacement de M. Michel MANGADI.
PROVINCE DU WOLEU-NTEM
Département du Woleu
° Secrétaire général de préfecture : M. Alexis NGUEMA ONDO, précédemment Secrétaire général de préfecture à Minvoul, en remplacement de M. Magloire MESSILE MEGANDE.
Département du Haut Ntem (Minvoul)
° Secrétaire général : M. Emmanuel ZE OVONO, précédemment en service au gouvernorat du Woleu Ntem.
District de Bolossoville
° Sous-préfet : M. Magloire MESSILE MEGANDE, précédemment Secrétaire général de préfecture à Oyem, en remplacement de M. Athanase EDOU MEBIAME.
Département de l’Okano (Mitzic)
° Préfet : M. Michel MOUKEKE, précédemment en service à la Direction Générale de l’Administration du Territoire, en remplacement de M. Olivier BASSIVA.
GABON INDEPENDANCE
SECRETARIAT PERMANENT
° Secrétaire Permanent Adjoint : M. Fabien Omer NDIMINA DABOU.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
CABINET DU MINISTRE
° Conseiller Chargé du Pilier Gabon Vert : Dr Ludovic NGOK BANAK, en remplacement de Mme MAPANGOU Marthe.
° Conseiller Chargé des Finances Publiques : M. SAMBA Guy Nazaire.
Par ailleurs, M. AYENE Steeve, précédemment Aide de Camp du Ministre est remis à la disposition de la Gendarmerie Nationale.
BANQUE DE L’HABITAT DU GABON
° Président du Conseil d’Administration : M. Paul BUNDUKU LATHA.
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02/06/2013
L'emploi des jeunes constitue le baromètre du bien-être d'un pays
Dimanche 2 Juin 2013, Yokohama - Le Président Ali Bongo Ondimba a présenté sa vision sur l’emploi des Jeunes lors d’une discussion organisée par l’Agence Japonaise pour la Coopération Internationale (JICA) dans le cadre de la TICAD V.
« La question de la diversification de l’économie se pose à tous les pays pétroliers, quels qu'ils soient. Aussi, chaque pays apporte ses solutions en fonction de son histoire et de ses spécificités.
Pour ma part, je considère que la diversification d'une économie, pour être réussie de manière durable, doit reposer sur un certain nombre de règles et de piliers, notamment :
- la mise en place d'un cadre institutionnel adéquat pour s'approprier et stimuler cette diversification ;
- un cadre réglementaire incitatif ;
- une stratégie sectorielle adaptée ;
- et une stratégie de développement de compétences en adéquation avec les exigences du pays ;
Au Gabon, nous avons procédé à la révision et la mise en place de différents codes dans les principaux secteurs de notre économie. Nous avons également créé les structures nécessaires à la réalisation de cette diversification.
Cette diversification repose sur la transformation de nos matières premières dans des secteurs bien ciblés, afin de rompre progressivement avec l'exportation des matières brutes.
C'est dans cet esprit que notre pays a décidé en 2010 l'arrêt de l'exportation des grumes de bois, ce qui a permis d'accroitre de plus de 40% les unités de transformation et de doubler le nombre d'emplois dans cette filière.
C’est aussi la création d'un complexe de transformation locale du manganèse qui garantira non seulement la création d'emplois, mais aussi une extension et une capacité additionnelle substantielles de la production.
Cette diversification concerne également les secteurs fortement générateurs d'emplois que sont l'agriculture, la pêche et l'élevage, qui permettront de garantir en outre notre sécurité alimentaire.
Cet ensemble de transformations de l'économie gabonaise à forte valeur ajoutée ne saurait être conçue ni réalisée sans l'implication effective de la jeunesse gabonaise.
Quand je m'adresse à cette jeunesse, elle place l'éducation, la formation, l'emploi et ses droits au coeur de ses préoccupations quotidiennes.
A mes yeux, l'emploi des jeunes constitue le baromètre du bien-être d'un pays. Mon prédécesseur disait si justement, je cite : " la jeunesse est sacrée car elle constitue la richesse et l'avenir d'un pays ", fin de citation.
En effet, lorsque celle-ci va mal, qu’elle est sans formation et sans emploi, c'est à dire sans perspective d’avenir, cette même jeunesse, espoir d'aujourd'hui, devient détresse de demain, avec son cortège de révoltes que rien ne saurait arrêter. Le dernier rapport de l'OIT à ce sujet parle de " génération menacée ".
Pour répondre à ce problème planétaire majeur, le Gabon a entrepris la réforme de son système éducatif et du soutien à la formation des jeunes Gabonais. L'objectif principal est ici d'améliorer de manière significative, la qualité de la formation et surtout de la faire correspondre à nos besoins économiques et stratégiques. »
FIN
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2020 DATE BUTOIR DES EXPORTATIONS DE MATIERES BRUTES NON TRANSFORMEES EN AFRIQUE
Dimanche 2 Juin 2013, Yokohama - Lors de la séance plénière de la 5 eme édition de la TICAD consacrée à l’économie solide et durable, et en cohérence avec sa vision et ses options stratégiques pour l’émergence du Gabon et du continent africain , Ali Bongo Ondimba a invité ses pairs à s’engager à faire de 2020 la date butoir des exportations de matières brutes non transformées provenant du continent.
Le Président de la République Gabonaise a indiqué que le monde de l’économie doit se fixer des règles plus justes et plus équitables pour assurer le transfert de technologies.
« C’est pourquoi », ajoutera-t-il, « je vous propose de prendre, ici et maintenant, l’engagement de faire de l’année 2020, la date après laquelle plus aucune matière première issue du continent africain ne serait exportée sans avoir, au préalable, réalisé une première transformation sur le sol africain. Ce nécessaire changement de paradigme est à notre portée. Au-delà, Il s’agira aussi d’utiliser de manière plus rationnelle et plus durable les ressources naturelles du continent ».
Un tel engagement obéit à la nécessité d’assurer une diversification et la croissance soutenue des économies africaines en vue de répondre aux aspirations des populations dans tous les domaines.
En prônant la transformation locale de nos matières premières dans des secteurs bien ciblés, et en proposant une date butoir de l'exportation des matières brutes Ali Bongo Ondimba est en phase avec la politique menée ces dernières années et qui porte ses fruits.
Le Gabon qui a décidé en 2010 l'arrêt de l'exportation des grumes de bois, a vu s'accroitre de plus de 40% les unités de transformation et doubler le nombre d'emplois dans cette filière.
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TICAD V ( GABON – JAPON ): RENFORCEMENT DE L’AXE LIBREVILLE-TOKYO
Dimanche 2 Juin 2013, Yokohama - Un entretien bilatéral a eu lieu ce dimanche 2 juin en marge de la TICAD V entre le Président Ali BONGO ONDIMBA et le Premier Ministre japonais Shinzo ABE, entourés de leurs collaborateurs.
Répondant au souhait de bienvenue du Premier Ministre Japonais en cette 4e visite qui coïncide avec le 20e anniversaire de la TICAD, Ali Bongo Ondimba a remercié la partie japonaise pour la qualité de son accueil et axé son propos sur le prix qu’il attache aux relations bilatérales et au renforcement de la coopération économique.
Le Gabon, dira t-il à son hôte, offre des opportunités importantes aux entreprises japonaises qu’il invite à des visites et à investir, dans plusieurs secteurs, notamment dans les infrastructures au moment où le Japon, qui se situe dans le concret, annonce 6,5 milliards de dollars pour supporter le développement des infrastructures en Afrique.
Suite au tableau succinct et pertinent de l’attractivité du Gabon dressé par le Chef de l’Etat, le Premier Ministre Japonais a annoncé l’organisation d’une mission conjointe publique- privée prochainement au Gabon.
Il a salué par ailleurs les efforts du Gabon en matière de préservation de la nature et de l’environnement et exprimé le soutien du Japon au Gabon Vert et à la gestion durable de la forêt.
Le Japon a sollicité le soutien du Gabon pour la candidature de Tokyo, pour l’organisation des Jeux olympiques de 2020 et la poursuite du dialogue sur la question de la chasse à la baleine.
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TICAD V: ALI BONGO ONDIMBA PARTAGE L’EXPERIENCE GABONAISE
Dimanche 2 Juin 2013, Yokohama - Le Chef de l’Etat a partagé avec ses pairs et l’assemblée, l ‘expérience conduite ces dernières années pour faire du Gabon un pays émergent.
Cette séance thématique du jour, modérée par Donald KABERUKA, Président de la Banque Africaine de Développement (BAD) a vu la participation des Présidents de la Cote d’Ivoire, du Cap vert, de la Sierra Leone, de panelistes et d’institutions comme l’Agence Internationale pour la Coopération Japonaise (JICA), l’Union africaine, le Fonds International pour le Développement de l’Agriculture (FIDA).
Pour le Chef de l ‘Etat, « l’émergence ne se décrète pas. Elle s’appuie sur une croissance forte et soutenue. Pour ce faire, nous créons un cadre institutionnel propice et incitatif pour assurer la transformation locale de nos matières premières, et principalement des ressources naturelles renouvelables. De même, nous accompagnons cette ambition d’une réelle politique de renforcement des capacités humaines pour assurer de manière pérenne l’appropriation de ce processus ».
Etayant son propos par la stratégie du Gabon Emergent, Ali Bongo Ondimba a expliqué que les bases de la croissance sont nécessairement sectorielles. Concernant le Gabon Industriel, poursuivra t-il, « notre stratégie permet d’assurer la transition d’une économie de rente vers une économie diversifiée à forte valeur ajoutée, garantissant la durabilité de notre développement ».
Pour le Chef de l’Etat cet objectif se fonde sur « d’énormes potentialités minières : à titre d’exemple, le Gabon possède les 4èmes réserves mondiales de manganèse et des gisements de fer de très haute teneur dont le potentiel est estimé à plus d’un milliard de tonnes. Beaucoup d’autres minerais et métaux rares viennent compléter ces importantes richesses naturelles ».
Concluant son intervention, Ali Bongo Ondimba a reconnu que « le PIB du Gabon repose essentiellement sur les secteurs des hydrocarbures et des mines » et clairement fixé « la nouvelle ambition d’assurer désormais un développement axé sur l’utilisation rationnelle et durable de nos ressources renouvelables ».
Concluant son propos, le Président de la République Gabonaise a fait observer que « ce développement a déjà pour locomotive une industrie structurée et ambitieuse de transformation du bois »… et « qu’une industrie de services, portée sur un capital humain compétent, permettra de compléter et d’accompagner le dispositif de valorisation des ressources naturelles de façon pérenne et plus durable ».
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