30/01/2013
Concertation politique: Ali Bongo Ondimba en rassembleur et homme d’Etat
Actuel président de la République gabonaise, adepte du dialogue national, de la démocratie participative et du rassemblement de l’ensemble de ses compatriotes ainsi que promoteur du développement et de l’intégration de la sous-région d’Afrique centrale, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba vient de conforter son authentique stature d’homme politique et d’Etat.
Cela, en regroupant, autour de lui et au prestigieux domaine pavillonnaire de la Cité de la démocratie de Libreville, l’ensemble des leaders de la classe politique gabonaise. Ce, pour débattre sereinement et positivement des questions majeures et actuelles d’intérêt national.
La semaine dernière et dans sa quête permanente de concertation avec toute les forces vives de la nation et d’implication de celles-ci dans la gestion des affaires publiques, le président Ali Bongo Ondimba était à nouveau en retrouvailles avec les leaders de la classe politique gabonaise.
Objectif majeur visé cette fois-ci: « mettre en oeuvre le processus d’une concertation nationale axée sur la réforme et la réhabilitation du Conseil national de la démocratie, concrétiser effectivement le principe de l’introduction des données biométriques dans le système électoral gabonais ainsi que mettre en place la commission ad hoc chargée d’établir les stratégies et moyens permettant au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et le Gabon d’assurer brillamment la présidence en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).»
Tout un programme pour lequel et à l’ouverture de cette récente concertation politique, le président Ali Bongo Ondimba à saisi l’opportunité qui lui était ainsi offerte pour, devant les responsables des institutions constitutionnelles et l’opinion tant nationale qu’internationale, « situer les enjeux majeurs de tous ces objectifs ainsi qu’inviter l’ensemble des leaders politiques et des membres du gouvernement à s’impliquer totalement et positivement dans le relèvement de ces nouveaux défis. »
Aussi, invités à donner leurs positions respectives sur le sens qu’ils donnaient à cette énième concertation du genre, les porte-parole des leaders politiques tant du camp de la majorité que de celui de l’opposition ont donc manifestement décliné leurs avis et propositions sur l’orientation que devaient prendre les débats relatifs à l’examen de toutes ces questions inscrites à l’ordre du jour.
Aussi, de ces interventions et à quelques nuances près, l’on retiendra globalement et d’abord que « les leaders des deux camps précités ont collectivement salué l’initiative présidentielle portant sur l’organisation de cette énième concertation politique. »
Ensuite, les uns et les autres ont unanimement loué la salutaire mesure prise par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, en vue de la réactivation du Conseil national de la démocratie (CND).
Permettant ainsi à la classe politique nationale, tous bords confondus, de disposer d’un cadre permanent de dialogue, d’échanges et de résolut ion des problèmes majeurs d’intérêt national.
Ce afin, selon ces intervenant du jour, de « mieux promouvoi r les conditions idoines d’une évolution harmonieuse du processus démocratique national, d’un développement intégral et équilibré du pays ainsi que de l’émergence multisectoriel du Gabon dans le concert des nations du monde. »
Par ailleurs et concernant le point lié à la biométrisation du système électoral national, les leaders politiques gabonais ont tous estimé qu’il s’agissait là d’« une significative avancée dans la promotion de notre processus démocratique.»
Dans la mesure où, aux dires de ces leaders politiques, « cette biométrisation permettra de mieux fiabiliser les fichiers électoraux, de réduire drastiquement les possibilités de fraude électorale ainsi que de juguler durablement le malheureux phénomène de contestation systématique et récurrent des résultats des scrutins électoraux. »
Pourvu toutefois, précisent les leaders politiques, que « le gouvernement prenne toutes les dispositions universellement admises et propices à assurer correctement, régulièrement et en toute transparence les différentes opérations afférentes à cette biométrisation des élections. »
Et particulièrement, au niveau des dispositions relatives à l’enrôlement des électeurs , à l’authentification des votants, à la mise en place des sites et réseaux informatisés du vote ainsi qu’à la sécurisation desdits sites et réseaux.
Enfin, ce fut l’occasion pour les leaders de la classe politique nationale de se déclarer « honorés et reconnaissants d’avoir été associés, par la chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, à la mise en oeuvre des stratégies propices à lui permettre d’assurer , pour le compte du Gabon, la présidence en exercice de la CEMAC.»
Des leaders qui font donc désormais partie intégrante d’une commission ad hoc créée pour la circonstance et les besoins de la cause. Laquelle commission aura pour rôle d’« offrir au chef de l’Etat les moyens idoines de parvenir à donner à la CEMAC une dynamique nouvelle et propice à une réelle intégration et une véritable émergence de la sous-région d’Afrique centrale.»
Ce d’autant plus que cette sous-région a toujours donné l’impression d’être en retard d’un geste, face aux autres organisations sous-régionales du continent africain.
De son côté, intervenant tant au début qu’à la fin de ces mémorables retrouvailles consacrées au lancement des travaux de cette énième concertation politique, le président Ali Bongo Ondimba, tout en saluant le patriotisme des uns et des autres, a donc « indiqué officiellement et pour sa part, les principaux objectifs attendus ainsi que le ton et la couleur que devraient prendre ces débats entre ces différents acteurs majeurs de la vie nationale. »
A cet égard, le chef de l’Etat a insisté sur le fait que « ces débats devraient être empreints de règles de courtoisie , de responsabilité , d’engagement républicain, d’esprit patriotique et de sens de l’intérêt national. »
Sans oublier « la noble et commune ambition de conforter le Gabon dans sa légitime position d’acteur majeur dans la promotion de l’intégration tant sous-régionale qu’africaine et au niveau de l’établissement d’un ordre international plus juste, harmonieux et bénéfique pour tous les peuples du monde. »
Aussi, il revient maintenant aux leaders politiques concernés de dépasser leurs différences idéologiques et ce, en vue de faire individuellement et collectivement oeuvre utile au profit de la nation gabonaise.
Question pour ces acteurs de notre classe politique de prouver à l’opinion tant nationale et internationale qu’ils disposent véritablement et à la fois d’expériences, d’expertises et d’un sens aigu du devoir; toutes choses propices à leur permettre d’accomplir magistralement des hautes missions d’intérêt national. Voire sous-régional et , pourquoi pas, régional ou continental.
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