08/03/2013
Marc Ona Essangui devant les juges ce vendredi 8 mars 2013
Aujourd’hui le tribunal correctionnel de Libreville a examiné l’affaire Soleman contre Ona Essangui à la suite de la plainte en diffamation de Liban Soleman.
D’entrée de jeu, Marc Ona Essangui a tenté d’esquiver les questions du tribunal en brandissant des préalables notamment la communication de la bande vidéo originale de l’émission à laquelle pourtant il avait participé.
Le Tribunal s’étant opposé aux exigences de Marc Ona Essangui celui-ci a alors décidé de garder le silence.
Après avoir vainement tenté d’imposer ses propres règles du jeu au tribunal, Marc Ona Essangui a finalement admis la substance des propos aux termes d’explications confuses et peu convaincantes.
A la suite d’une audience marathon de cinq heures dont le thème principal portait sur des actes de diffamation à l’encontre de Liban Soleman, Marc Ona Essangui n’a finalement pas été en mesure de rapporter au Tribunal la preuve de ses allégations ni d’une quelconque collusion entre Liban Soleman et le Groupe Olam au Gabon.
Les propos peu clairs, hésitants et parfois contradictoires et souvent hors sujet ont permis à l’assistance de constater que Marc Ona Essangui n’était pas en mesure de rapporter la moindre preuve de ses allégations ni même capable de répondre aux avocats de Liban Soleman même à des questions simples.
Alors qu’il est souvent très expansif voire véhément dans ses propos, notamment sur sa page Facebook, le justiciable Marc Ona Essangui a été incapable d’assumer jusqu’à la teneur de ses propos, fuyant toutes les questions jusqu’à apparaître incapable d’affronter la réalité du débat judiciaire.
A la suite des plaidoiries des avocats de Liban Soleman, le Procureur de la République a prononcé un réquisitoire sévère à l’encontre de Marc Ona Essangui et a sollicité sa condamnation à une peine de prison d’un an ainsi qu’une amende de 300,000 FCFA.
Dans son réquisitoire le Procureur a fustigé le comportement de Marc Ona Essangui qui à l’instar d’autres personnes distillent des fausses informations et portent atteinte aux institutions de la République, en faisant part d’informations fausses, non vérifiées, finalement des affabulations.
| Commentaires (0) | 21:28 | | Facebook | | | Tags : gabon, ali bongo, libreville, paris, france, bénin, sénégal, cameroun, congo, togo, mali, centrafique |
Les commentaires sont fermés.