24/09/2012

Gabon: Une volonté forte d’améliorer le quotidien des gabonais

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New York, le 24 septembre 2012 - Saluant le travail des membres de la mission gabonaise au Conseil de sécurité des Nations Unies, lors de son mandant en 2010 et 2011, la cérémonie de remise de médailles qui a eu lieu hier en présence du Chef de l’Etat gabonais, a permis de rappeler les actions dirigées par le Gabon notamment lors de sa présidence en juin 2011 et plus particulièrement :

· L’adoption de la résolution sur l’« Impact de la pandémie du VIH/Sida sur la paix et la sécurité internationale », rappelant notamment l’importance d’apporter de mener une action efficace et coordonnée aux niveaux local, national, régional et international pour lutter contre l’épidémie et atténuer ses effets ;

· L’instauration de « La journée internationale des Veuves » visant à sensibiliser le monde à cette crise humanitaire silencieuse.

Ces problématiques portées au niveau international sont issues d’une réflexion et d’actions déjà menées au niveau national.

 

La lutte contre le VIH/Sida au Gabon

Au cours de sa présidence au Conseil de Sécurité des Nations Unies en juin 2011, le Gabon a souhaité, à côté de ses préoccupations de maintien de la paix dans le monde, axer ses priorités sur un plan social. Le Gabon a ainsi réussi à faire voter, à l’unanimité, une résolution en faveur de la lutte contre la pandémie du VIH/sida, qui a été saluée par tous les membres du Conseil.

Mais cette volonté d’œuvrer pour la lutte de cette pandémie est beaucoup plus ancienne.

Dès le début de son mandat, le chef de l’Etat a décidé de poursuivre l'œuvre de son prédécesseur en faisant de la lutte contre le VIH/sida une affaire personnelle qu’il maintient au premier plan de ses préoccupations politiques locales.

Ainsi, depuis plusieurs années, le Gouvernement gabonais s'est engagé à combattre le VIH/Sida et à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) d'ici 2015 à travers notamment une approche participative et multisectorielle. Elle implique la mobilisation aussi bien des pouvoirs publics que du secteur privé, de la société civile et des partenaires au développement.

Les effets de cette politique sont déjà visibles. Ces dernières années, le Gabon a enregistré des progrès appréciables en matière de riposte au VIH/Sida. Les nouvelles infections ont baissé de plus de 25 % depuis 2001 et l’accès à la thérapie antirétrovirale s’est nettement amélioré.

Ce renversement de tendance de l’épidémie a été rendu possible grâce à la mise en place de plusieurs actions:

- Création d’un fonds national thérapeutique pour l'accès aux traitements antirétroviraux ;

- Construction de dix Centres de Traitements Ambulatoires (CTA) dans chaque capitale provinciale ;

- Elaboration d'un plan stratégique national de lutte contre le sida, document de référence nationale en matière de lutte contre le VIH/Sida, qui prévoit notamment la prise en charge des personnes vivant avec la maladie et la mise en place d’un Programme multisectoriel avec le développement d’une véritable stratégie marketing visant les jeunes ;

- Instauration de la gratuité du dépistage et la prise en charge des femmes enceintes, des élèves, des étudiants, des enfants, des retraités et des nécessiteux ;

- Mise en place d’un programme d’achat de médicaments antiviraux de près de 100 millions de FCFA;

- Création d'un environnement favorable pour le développement des associations et des ONG de lutte contre le sida ;

Toutes ces initiatives ont permis de prolonger l'espérance de vie de personnes infectées par le VIH/Sida et de réduire la propagation de l'épidémie dans le pays. 

Mais l’attention portée à la santé des gabonais ne s’arrête pas là. L’amélioration de l’accès à la santé est l’un des axes prioritaires du projet de société.

L’objectif pour le chef de l’Etat est que, tous les gabonais, à travers le pays, puissent bénéficier de soins de qualité et d’une meilleure prise en charge, dans un environnement approprié.

Au niveau des infrastructures de santé, cela se traduit par la rénovation des principaux hôpitaux du pays et à la construction de nouvelles structures.

A Libreville, un nouveau Centre hospitalier universitaire (CHU) a été construit dans le quartier d’Angondjé, près du Stade de l’Amitié. Il comprend une maternité, un service de pédiatrie, un laboratoire d’analyse médicale, une salle de soins intensifs et un service d’urgences.  Un local est aussi réservé au SAMU.  Ce CHU est d’ores et déjà ouvert au public.

Derrière le CHU d’Angondjé, un Institut de cancérologie est en cours de finalisation. Ces 2 structures, d’une capacité de 160 lits, serviront à former des médecins spécialistes gabonais et le personnel soignant. L’Institut de cancérologie permettra de diagnostiquer rapidement et de traiter le malade sur place à Libreville. Il comprendra une structure de curiethérapie (traitement cancer du col de l’utérus), de neurochirurgie (traitement rapide des tumeurs cérébrales) et de lutte contre le cancer en général.  Il sera le troisième établissement spécialisé du genre en Afrique.

En centre ville, le Centre hospitalier universitaire, annexe de l’hôpital général, a été construit. II accueille désormais deux services  d’urgence et de pédiatrie et un bloc chirurgical.

D’ici peu, le CHU accueillera deux services d’urgences, adultes et pédiatriques, de nouveaux blocs opératoires, des salles de réveil, de stérilisation et de soins intensifs. Attendue depuis longtemps par les Gabonais, la création des deux services d’urgences permettra d’avoir de vraies structures d’accueil pour identifier le niveau des urgences et orienter les patients en fonction des pathologies. Cette structure hospitalière est déjà opérationnelle.

Depuis début 2012, quatre hôpitaux à Libreville, Owendo et Lambaréné sont en cours de réhabilitation.

En 2013, trois nouveaux hôpitaux seront construits à Libreville, Oyem et Mouila. La plupart des hôpitaux seront livrés d’ici 2015.  

Aucune province ne sera oubliée.

Au niveau des réformes sociales, aujourd’hui, 600 000 personnes bénéficient des services de la CNAMGS.

Les allocations familiales  ont été réévaluées à 2 reprises et sont aujourd’hui à 4000 FCFA par enfants et par mois.

Les évacuations sanitaires sont gratuites pour les gabonais économiquement faibles.

Concernant la mère et l’enfant, les frais liés à la maternité sont pris en charge à 100% et la vaccination est gratuite pour les enfants de 0 à 11 mois et pour les femmes.

L’hémodialyse pour les insuffisances rénales est maintenant aussi prise en charge à 100%.

Concernant la lutte contre les maladies, au même titre que la lutte contre le VIH/Sida, le Gabon s’engage également fermement dans la lutte contre d’autres grands enjeux de santé publique :

      Le paludisme : A Lambaréné, dans le centre du Gabon, l’unité de recherche de la Fondation internationale de l’hôpital Albert Schweitzer (financée à 50% par l’état gabonais) pourrait lancer sur le marché en 2013 un vaccin contre le paludisme, maladie endémique dans les neuf provinces du pays.

-       La polio : En janvier 2011, le président gabonais a lancé une vaste campagne de vaccination contre la polio sur l’ensemble du territoire national avec comme objectif de vacciner toute la population contre la poliomyélite.

-       La lèpre : Le Gabon compte réduire de moitié le nombre de Lépreux d’ici 2015

  

La protection des veuves du Gabon


Déjà activement engagée pour améliorer la vie des personnes les plus fragilisées,  la Première Dame n’est pas restée indifférente au problème de spoliation des veuves gabonaises lors du décès de leur conjoint. Face à la maltraitance et les injustices dont sont victimes les veuves au Gabon, remettant en cause les fondements de la famille et donc de la société, Sylvia Bongo Ondimba a décidé d’aider ces femmes en détresse.

Réalisant que ce problème n’est pas seulement local, mais aussi international, la Première Dame s’est engagée à interpeller le monde sur cette crise silencieuse et profonde et à soutenir les femmes dans la reconnaissance de leurs droits. Par le biais de la diplomatie gabonaise,

l’Assemblée générale des Nations Unies a ainsi adopté la Résolution 65/189 du 21 décembre 2010, consacrant la « Journée internationale des Veuves ».

Au Gabon, l’action de la première Dame s’est traduite par la mise en œuvre de mesures améliorant les contions de vie des veuves. Le Gabon disposait déjà de lois protectrices en faveur des veuves, mais celles-ci étaient souvent méconnues ou délibérément ignorées.

Ainsi, le 1er juin 2011, le Conseil des Ministres a approuvé un projet de loi visant l’aménagement du conseil de famille en conseil successoral, le renforcement des dispositions pénales en matière de protection des veuves et des orphelins, ainsi que le rehaussement des pouvoirs et droits du conjoint survivant et des orphelins face aux héritiers familiaux.

Le 14 juin 2012, le Conseil des ministres a adopté des mesures concrètes en faveur du conjoint survivant, lors du Conseil des ministres du 14 juin 2012.

Ces mesures constituent des avancées importantes qui permettront de combler certaines failles en matière de protection des droits de la famille.

3 décrets ont été ainsi adoptés en 2012 :

· Un décret qui fixe les conditions d’attribution du capital décès de l’agent public et permet de répondre efficacement à l’urgence des besoins des foyers endeuillés et d’amortir l’impact du décès sur leurs finances.

· Un décret qui tient compte des besoins des populations les plus fragilisées, dont les conjoints survivants, les orphelins et les jeunes filles. Il s’agit d’une aide qui peut être temporaire, renouvelable une fois ou définitive. Elle permet de prendre en compte la variété des cas qui caractérisent ces populations.

· Un décret qui fixe le régime de l’assistance judiciaire aux veuves et veufs dont les ressources sont insuffisantes pour faire valoir leurs droits en justice.

Aussi, ont été votées:

· La création de l’Observatoire National de Protection des Droits de la Famille,  pour faciliter la résolution des problèmes qui affectent les membres de la cellule familiale en général et les conjoints survivants ainsi que les orphelins en particulier et veiller au respect des conventions internationales dont le Gabon est signataire.

· La création de la Direction Générale de la Promotion des Associations du secteur Social et de la Famille, pour permettre à l’Etat d’assurer un meilleur soutien aux associations qui interviennent au quotidien auprès des populations fragilisées. Le renforcement de leurs capacités leur permettra de mieux répondre aux besoins des veuves et des veufs et de les soutenir efficacement dans leurs formalités administratives ou judiciaires.

Enfin, dorénavant, l’édition de l’acte de décès se fera en plusieurs exemplaires. Une décision salutaire qui permettra au conjoint survivant et aux orphelins majeurs de faire valoir leurs droits.

Toutes ces questions portées sur la scène internationale par le Gabon, reconnues et félicitées par les grands pays de ce monde, sont tout d’abord des problématiques locales, récurrentes à de nombreux pays dans le monde, que le Chef de l’Etat gabonais souhaite enrayer dans son pays. L’objectif pour le président Ali Bongo Ondimba est de trouver rapidement des réponses globales et fortes pour améliorer la vie de ses concitoyens et satisfaire au mieux à leurs besoins et attentes.

 

FIN

 

Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com

 

La politique du Gabon Emergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

·       le Gabon Vert pour valoriser durablement le  formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

·       le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

·       le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

 

Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org

 

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