24/09/2012
Gabon: La conviction du dialogue politique à travers le Conseil national de la démocratie
« J’ai toujours encouragé le dialogue avec nos adversaires politiques », a rappelé le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, le 12 septembre dernier, devant les députés et les sénateurs réunis en Congrès.
De la parole aux actes : lors du conseil des ministres du 20 septembre, le président gabonais annonce son souhait de réactiver le Conseil national de la démocratie - « le cadre institutionnellement approprié et prévu pour le débat politique et pour la démocratie » - composé à parité de représentants de la majorité et de l’opposition
Attendue par les forces vives de la Nation, cette agora dirigée par un bureau comprenant un président et un vice-président permettra l’expression des idées les plus diverses et la confrontation intellectuelle génératrices de progrès pour l’ensemble du pays.
À l’écoute du pouls de la Nation, le chef de l’État offre un cadre au dialogue nécessaire, comme un espace de travail collaboratif ouvert à la diversité des opinions.
Cette démarche vise également à raffermir les pratiques démocratiques face à une frange de l’opposition qui, ces dernières semaines, s’est distinguée par des propos allant à l’encontre du respect de l’état de droit dans des manifestations conduisant parfois à des violences.
Ces agissements ont une nouvelle fois eu lieu lors d’une réunion autorisée de l’opposition gabonaise hier, samedi 22 septembre, à Libreville.
Au cours de son point de presse tenu à l’issu de ce rassemblement, le gouvernement, tout en se félicitant de la bonne tenue de la réunion publique de certaines formations de l’opposition à laquelle prirent part dans le calme un millier de personnes - « preuve supplémentaire de la vitalité de notre jeune démocratie », a tenu à déplorer une « attitude récurrente de défiance vis-à-vis des lois de la République et de l’Autorité de l’État », illustrée par la prise de parole de représentants d’une formation politique dissoute.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur indique que le gouvernement se réserve désormais le droit d’appliquer à tous les dispositions de la loi qui vont de la suspension à la dissolution.
Preuve que ce comportement de quelques hommes politiques rencontre de plus en plus de condamnations, y compris au sein même de l’opposition, le ministère de l’Intérieur recevait quelques heures avant l’ouverture du rassemblement la lettre de défection d’un des deux organisateurs : Louis-Gaston Mayila, ancien ministre, président de l’Union pour la nouvelle république. M. Mayila indiquait préférer se retirer afin de dégager sa responsabilité pour mieux s’inscrire dans la légalité concernant la loi relative aux partis politiques
FIN
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