14/10/2012

Gabon: Ali Bongo Ondimba réaffirme l’importance de la paix, du développement économique durable et de la préservation de l’environnement

 

 

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Kinshasa, le 14 octobre 2012 – A Kinshasa depuis 2 jours, pour participer au XIVe Sommet de la Francophonie, dont le thème cette année est « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale », le Président gabonais Ali Bongo Ondimba a réaffirmé l’importance de la paix, du développement économique durable et de la préservation de l’environnement pour construire l’avenir de l’Afrique mais aussi la nécessité de réformer la gouvernance internationale.

Au cours des travaux sur les « Enjeux environnementaux et économiques » qui se sont tenus ce dimanche 14 octobre, le Président Gabonais s’est exprimé sur la nécessité de trouver des solutions pour faire en sorte que, conflit, pauvreté et dégradation de l’environnement, des problématiques majeurs en Afrique, se transforment en un cercle vertueux de paix, développement économique durable et préservation de l’environnement.

Reprenant les propos de son homologue béninois Yayi Boni, Ali Bongo Ondimba, a déclaré que « l’Afrique a besoin de paix pour se développer » et pour envisager un « avenir qui repose sur des atouts économiques et environnementaux considérables ».

Mais, il est aussi nécessaire de « bâtir des économies robustes, fondées sur une meilleure valorisation des ressources naturelles, sur une plus grande résilience à la volatilité des prix des matières premières, sur une diversification des activités économiques et des partenariats et sur des ressources humaines bien formées ». « La lutte contre le chômage de la jeunesse doit en être le moteur ». a t il ajouté.

De plus, pour le chef d’Etat gabonais, une comptabilité entre les économies africaines et les contraintes environnementales majeures, auxquelles la planète doit faire face, à savoir le changement climatique, l’érosion de la biodiversité et la dégradation des sols, est primordiale.

« La faible empreinte écologique des pays africains membres de la Francophonie, constitue une opportunité de faire de l’espace francophone un exemple de développement durable ». Mais pour cela, les pays doivent bénéficier des savoirs et technologies pour un développement sobre en émission de gaz à effet de serre.

Le chef de l’Etat gabonais a ensuite ajouté que « l’Afrique a besoin d’une gouvernance environnementale mondiale qui soit opérationnelle et à la hauteur des enjeux ». Pour lui, il est important de réformer cette gouvernance internationale.

En effet, « la multiplicité des agences et des programmes ne permet pas d’atteindre la coordination et l’efficacité indispensable à la mise en œuvre des décisions internationales ». De plus, il existe  un « manque de volonté politique au regard des lourdes menaces qui pèsent sur l’avenir de la planète, qui ne permet pas de changer les trajectoires actuelles ; pour preuve, le Monde s’inquiète de l’érosion galopante de la biodiversité indispensable à la vie, mais à ce jour, seuls 6 Etats ont ratifié le protocole de Nagoya », dont le Gabon. Enfin, parce que « la question des biens communs de l’Humanité, doit pouvoir trouver des réponses à la hauteur des inquiétudes et des aspirations des peuples à se développer ».

Le président a conclu son intervention en ajoutant qu’ « une Francophonie dynamique et audacieuse doit pouvoir permettre de contribuer à assainir la gouvernance environnementale mondiale actuelle pour en améliorer les performances».

Les chefs d’Etats et de gouvernements présents ont salué l’intervention du président gabonais qui renforce la déclaration de Kinshasa, adoptée à l’unanimité au terme de ces deux journées de travaux.

Ce XIVe Sommet de la Francophonie a été marqué par un consensus autour de toutes les questions à l’ordre du jour. La Francophonie s'est globalement engagée à soutenir l'Afrique dans tous les domaines, dans sa déclaration de Kinshasa en 60 points, résumant les engagements des 57 pays membres et 20 observateurs. De plus, tout comme le Président gabonais lors de son intervention à la 67e Assemblée Générale des Nations Unies de septembre dernier, l’organisation internationale de la francophonie a de nouveau plaidé pour " l'indispensable réforme du Conseil de sécurité " afin d’y " donner aux pays africains toute leur place ".

Le prochain sommet se tiendra en 2014 à Dakar, au Sénégal.

 

FIN

Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com

 


 

La politique du Gabon Emergent

 

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.

La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.

Cette stratégie repose sur trois piliers :

• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

 

Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org

 

https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

 

 

 

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