12/10/2012

Gabon: Le Président Ali Bongo Ondimba sur le front de la lutte contre la vie chère

 

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Libreville, le 11 octobre 2012 – Le Président Ali Bongo Ondimba s’est rendu aujourd’hui dans des quartiers populaires de Libreville pour constater personnellement si ses directives de lutte contre la vie chère étaient appliquées. Face à des manquements, il a dénoncé le comportement de certains commerçants du secteur de la distribution et a appelé les consommateurs à la vigilance.

Engagé pour l’amélioration concrète des conditions de vie de ses concitoyens, le chef de l’Etat s’est rendu en premier lieu au Port Môle dans un supermarché San Gel et un magasin de ventes de gros. 

En s’entretenant avec des consommateurs présents, il a pu constater que plusieurs produits alimentaires (viandes, surgelés) enregistraient une baisse sensible entre 10 et 15 %. Une baisse des prix rendue également visible par le système de double étiquetage mis en place et qui répond à la demande de l’Etat pour que les commerçants et distributeurs s’inscrivent dans une démarche transparente et responsable contre la vie chère.

Face aux questions du Président, des commerçants ont également expliqué que les prix de certaines catégories d’aliment, tels les produits laitiers, ne baissaient pas car bénéficiant déjà depuis près d’un an d’une mesure d’accompagnement de la part de l’Etat.

Le chef de l’Etat a ensuite effectué une visite dans le quartier de Mont-Boët où il a inspecté un magasin de ventes au détail et des étals où il a du constaté une situation différente. Les commerçants et les acheteurs avec lesquels le Président s’est entretenu n’ont pas pour leur part constaté de baisse et l’ont expliqué par le fait que certains intermédiaires ne répercutent pas la baisse dont ils bénéficient à leur niveau.

« Lorsque que l’Etat prend des mesures sociales pour aider nos concitoyens, il n’est pas normal que des commerçants véreux gagnent sur le dos de l’Etat et des Gabonais», a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba qui a appelé les associations de consommateurs à mettre en place des équipes pour vérifier sur le terrain la bonne application des mesures gouvernementales.

 

Des mesures concrètes pour lutter contre la vie chère

 

Le 6 septembre dernier, le Conseil des Ministres a pris la décision de suspendre les droits de douanes et la TVA, pour une durée de quatre mois à compter de septembre sur neuf groupes de produits. Il s’agit d’assurer une baisse effective des prix du poisson (frais et salé),de la viande (bovine et porcine), de la volaille (poule, poulet et dinde), du riz , du lait (poudre et concentré), des conserves de légumes (petits pois et tomates concentrées), des fruits et légumes, des pâtes alimentaires (spaghettis et macaronis), et des conserves de poisson (sardines et maquereaux).

Les coûts supportés par l'Etat gabonais à travers cette suspension sont de l'ordre de 11 milliards de FCFA. Ce coût constitue une aide à l’importateur qui a pour obligation de répercuter ce gain sur ses prix : il s’agit donc d’une subvention indirecte au consommateur de l’ordre de 2,75 milliards FCFA par mois.


Cette mesure s’inscrit dans un corpus d’actions convergentes tourné vers un seul et même objectif : faire la guerre à la vie chère.

 

* L’Etat a signé le 15 aout dernier, deux arrêtés gouvernementaux qui mettent en place un plafonnement des prix de 64 produits de consommation courante.

* Le Gouvernement a maintenu la subvention sur le prix de la farine pour éviter l’envolée des prix des produits tels que le pain. A cet égard, plus de cinq milliards quatre cent millions de francs CFA ont été alloués en 2011, pour six milliards trois cent millions de francs CFA attendus pour cette année, à la SMAG. Soit près de douze (12) milliards de francs CFA en deux ans.

* Un mécanisme de compensation a été mis en œuvre pour assurer au consommateur un prix raisonnable des produits tels que le riz blanc ou les produits laitiers. Le coût de cette mesure est évalué à près de 37 milliards de FCFA depuis sa mise en œuvre.

* Un taux de TVA réduit à 10 % a été appliqué sur de nombreux produits, en particulier le carburant destiné à la pêche. Ce qui revient à subventionner le gasoil à concurrence de deux milliards et demi de francs CFA par an.

* Une réduction de 15 % de la contribution spéciale sur le mètre cube d’eau, la réduction de 2,5% de la contribution spéciale sur le kilowatt/heure d’électricité, la réduction du prix du gaz butane à 5450 FCFA et la réduction de la redevance compteur sur les factures de consommation d’électricité.

FIN

 

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La politique du Gabon Emergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.

La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.

Cette stratégie repose sur trois piliers :

• le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

• le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

• le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

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