02/06/2013
L'emploi des jeunes constitue le baromètre du bien-être d'un pays
Dimanche 2 Juin 2013, Yokohama - Le Président Ali Bongo Ondimba a présenté sa vision sur l’emploi des Jeunes lors d’une discussion organisée par l’Agence Japonaise pour la Coopération Internationale (JICA) dans le cadre de la TICAD V.
« La question de la diversification de l’économie se pose à tous les pays pétroliers, quels qu'ils soient. Aussi, chaque pays apporte ses solutions en fonction de son histoire et de ses spécificités.
Pour ma part, je considère que la diversification d'une économie, pour être réussie de manière durable, doit reposer sur un certain nombre de règles et de piliers, notamment :
- la mise en place d'un cadre institutionnel adéquat pour s'approprier et stimuler cette diversification ;
- un cadre réglementaire incitatif ;
- une stratégie sectorielle adaptée ;
- et une stratégie de développement de compétences en adéquation avec les exigences du pays ;
Au Gabon, nous avons procédé à la révision et la mise en place de différents codes dans les principaux secteurs de notre économie. Nous avons également créé les structures nécessaires à la réalisation de cette diversification.
Cette diversification repose sur la transformation de nos matières premières dans des secteurs bien ciblés, afin de rompre progressivement avec l'exportation des matières brutes.
C'est dans cet esprit que notre pays a décidé en 2010 l'arrêt de l'exportation des grumes de bois, ce qui a permis d'accroitre de plus de 40% les unités de transformation et de doubler le nombre d'emplois dans cette filière.
C’est aussi la création d'un complexe de transformation locale du manganèse qui garantira non seulement la création d'emplois, mais aussi une extension et une capacité additionnelle substantielles de la production.
Cette diversification concerne également les secteurs fortement générateurs d'emplois que sont l'agriculture, la pêche et l'élevage, qui permettront de garantir en outre notre sécurité alimentaire.
Cet ensemble de transformations de l'économie gabonaise à forte valeur ajoutée ne saurait être conçue ni réalisée sans l'implication effective de la jeunesse gabonaise.
Quand je m'adresse à cette jeunesse, elle place l'éducation, la formation, l'emploi et ses droits au coeur de ses préoccupations quotidiennes.
A mes yeux, l'emploi des jeunes constitue le baromètre du bien-être d'un pays. Mon prédécesseur disait si justement, je cite : " la jeunesse est sacrée car elle constitue la richesse et l'avenir d'un pays ", fin de citation.
En effet, lorsque celle-ci va mal, qu’elle est sans formation et sans emploi, c'est à dire sans perspective d’avenir, cette même jeunesse, espoir d'aujourd'hui, devient détresse de demain, avec son cortège de révoltes que rien ne saurait arrêter. Le dernier rapport de l'OIT à ce sujet parle de " génération menacée ".
Pour répondre à ce problème planétaire majeur, le Gabon a entrepris la réforme de son système éducatif et du soutien à la formation des jeunes Gabonais. L'objectif principal est ici d'améliorer de manière significative, la qualité de la formation et surtout de la faire correspondre à nos besoins économiques et stratégiques. »
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2020 DATE BUTOIR DES EXPORTATIONS DE MATIERES BRUTES NON TRANSFORMEES EN AFRIQUE
Dimanche 2 Juin 2013, Yokohama - Lors de la séance plénière de la 5 eme édition de la TICAD consacrée à l’économie solide et durable, et en cohérence avec sa vision et ses options stratégiques pour l’émergence du Gabon et du continent africain , Ali Bongo Ondimba a invité ses pairs à s’engager à faire de 2020 la date butoir des exportations de matières brutes non transformées provenant du continent.
Le Président de la République Gabonaise a indiqué que le monde de l’économie doit se fixer des règles plus justes et plus équitables pour assurer le transfert de technologies.
« C’est pourquoi », ajoutera-t-il, « je vous propose de prendre, ici et maintenant, l’engagement de faire de l’année 2020, la date après laquelle plus aucune matière première issue du continent africain ne serait exportée sans avoir, au préalable, réalisé une première transformation sur le sol africain. Ce nécessaire changement de paradigme est à notre portée. Au-delà, Il s’agira aussi d’utiliser de manière plus rationnelle et plus durable les ressources naturelles du continent ».
Un tel engagement obéit à la nécessité d’assurer une diversification et la croissance soutenue des économies africaines en vue de répondre aux aspirations des populations dans tous les domaines.
En prônant la transformation locale de nos matières premières dans des secteurs bien ciblés, et en proposant une date butoir de l'exportation des matières brutes Ali Bongo Ondimba est en phase avec la politique menée ces dernières années et qui porte ses fruits.
Le Gabon qui a décidé en 2010 l'arrêt de l'exportation des grumes de bois, a vu s'accroitre de plus de 40% les unités de transformation et doubler le nombre d'emplois dans cette filière.
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TICAD V ( GABON – JAPON ): RENFORCEMENT DE L’AXE LIBREVILLE-TOKYO
Dimanche 2 Juin 2013, Yokohama - Un entretien bilatéral a eu lieu ce dimanche 2 juin en marge de la TICAD V entre le Président Ali BONGO ONDIMBA et le Premier Ministre japonais Shinzo ABE, entourés de leurs collaborateurs.
Répondant au souhait de bienvenue du Premier Ministre Japonais en cette 4e visite qui coïncide avec le 20e anniversaire de la TICAD, Ali Bongo Ondimba a remercié la partie japonaise pour la qualité de son accueil et axé son propos sur le prix qu’il attache aux relations bilatérales et au renforcement de la coopération économique.
Le Gabon, dira t-il à son hôte, offre des opportunités importantes aux entreprises japonaises qu’il invite à des visites et à investir, dans plusieurs secteurs, notamment dans les infrastructures au moment où le Japon, qui se situe dans le concret, annonce 6,5 milliards de dollars pour supporter le développement des infrastructures en Afrique.
Suite au tableau succinct et pertinent de l’attractivité du Gabon dressé par le Chef de l’Etat, le Premier Ministre Japonais a annoncé l’organisation d’une mission conjointe publique- privée prochainement au Gabon.
Il a salué par ailleurs les efforts du Gabon en matière de préservation de la nature et de l’environnement et exprimé le soutien du Japon au Gabon Vert et à la gestion durable de la forêt.
Le Japon a sollicité le soutien du Gabon pour la candidature de Tokyo, pour l’organisation des Jeux olympiques de 2020 et la poursuite du dialogue sur la question de la chasse à la baleine.
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TICAD V: ALI BONGO ONDIMBA PARTAGE L’EXPERIENCE GABONAISE
Dimanche 2 Juin 2013, Yokohama - Le Chef de l’Etat a partagé avec ses pairs et l’assemblée, l ‘expérience conduite ces dernières années pour faire du Gabon un pays émergent.
Cette séance thématique du jour, modérée par Donald KABERUKA, Président de la Banque Africaine de Développement (BAD) a vu la participation des Présidents de la Cote d’Ivoire, du Cap vert, de la Sierra Leone, de panelistes et d’institutions comme l’Agence Internationale pour la Coopération Japonaise (JICA), l’Union africaine, le Fonds International pour le Développement de l’Agriculture (FIDA).
Pour le Chef de l ‘Etat, « l’émergence ne se décrète pas. Elle s’appuie sur une croissance forte et soutenue. Pour ce faire, nous créons un cadre institutionnel propice et incitatif pour assurer la transformation locale de nos matières premières, et principalement des ressources naturelles renouvelables. De même, nous accompagnons cette ambition d’une réelle politique de renforcement des capacités humaines pour assurer de manière pérenne l’appropriation de ce processus ».
Etayant son propos par la stratégie du Gabon Emergent, Ali Bongo Ondimba a expliqué que les bases de la croissance sont nécessairement sectorielles. Concernant le Gabon Industriel, poursuivra t-il, « notre stratégie permet d’assurer la transition d’une économie de rente vers une économie diversifiée à forte valeur ajoutée, garantissant la durabilité de notre développement ».
Pour le Chef de l’Etat cet objectif se fonde sur « d’énormes potentialités minières : à titre d’exemple, le Gabon possède les 4èmes réserves mondiales de manganèse et des gisements de fer de très haute teneur dont le potentiel est estimé à plus d’un milliard de tonnes. Beaucoup d’autres minerais et métaux rares viennent compléter ces importantes richesses naturelles ».
Concluant son intervention, Ali Bongo Ondimba a reconnu que « le PIB du Gabon repose essentiellement sur les secteurs des hydrocarbures et des mines » et clairement fixé « la nouvelle ambition d’assurer désormais un développement axé sur l’utilisation rationnelle et durable de nos ressources renouvelables ».
Concluant son propos, le Président de la République Gabonaise a fait observer que « ce développement a déjà pour locomotive une industrie structurée et ambitieuse de transformation du bois »… et « qu’une industrie de services, portée sur un capital humain compétent, permettra de compléter et d’accompagner le dispositif de valorisation des ressources naturelles de façon pérenne et plus durable ».
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29/05/2013
Le Président Ali Bongo Ondimba , invité spécial de la BAD
Marrakech, le 28 mai 2013 – Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est arrivé ce mardi 28 mai 2013 à Marrakech pour prendre part aux Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Invité spécial de cette réunion économique majeure du calendrier international, le chef de l’Etat prendra la parole jeudi 30 mai lors de l’ouverture officielle et interviendra ensuite à l’occasion de l’atelier sur le commerce illicite d’espèces de la faune sauvage. La délégation gabonaise comprend notamment les ministres de l’Economie, du Pétrole, de l’Industrie et de la Promotion des investissemen
Le président Ali Bongo Ondimba séjourne dans la ville ocre du royaume chérifien pour la 48èmeAssemblée annuelle de la Banque africaine de développement et la 39ème Assemblée du Fonds africain de développement (FAD) qui se tiennent du 27 au 31 mai sur le thème de la “transformation structurelle de l’Afrique”. Seul invité spécial de rang présidentiel de ces Assemblées, avec le président rwandais Paul Kagamé qui sera l’hôte des réunions au sommet de la BAD en 2014, le chef de l’Etat entend promouvoir devant l’élite mondiale de la finance et du développement les vertus du Gabon en route vers l’Emergence, en pleine adéquation avec les conclusions du rapport annuel de la BAD.
Transformation structurelle et économie verte
Pour la Banque, la transformation des économies africaines implique de diversifier et d’étendre les sources de la croissance et les opportunités, de manière à favoriser une productivité accrue pour le développement économique durable et inclusif. « Le défi politique majeur pour l'Afrique aujourd'hui est de trouver les moyens d’élargir l'accès aux opportunités économiques pour une population en expansion, les groupes les plus vulnérables y compris », indiquent les experts de l’institution multilatérale régionale, laquelle comprend 77 pays-membres dont 53 pays africains. « L'Afrique a besoin d’une transformation structurelle pour se propulser vers une croissance inclusive », souligne encore le rapport, qui cite les taux élevés de chômage et de sous-emploi chez les jeunes et les femmes en particulier, comme l'une des principales difficultés auxquelles le continent est confronté aujourd'hui. « Le coeur de notre message est le suivant : l'Afrique doit accélérer sa transformation structurelle en dopant le potentiel de sa jeunesse, en investissant dans la science, les technologies et l'innovation, en accélérant le rythme de l'intégration économique, en passant à une économie verte, et en soutenant les entreprises du secteur privé ».
Pour une croissance durable
Fort de sa position d’invité spécial des Assemblées de Marrakech, le président Ali Bongo Ondimba s’entretiendra avec le président du Groupe de la BAD, Donald Kaberuka, au sujet de la nouvelle stratégie décennale (2013-2022) qui met l’accent sur la qualité et le caractère durable de la croissance. « Une ambition de transformation réalisable », indique M. Kaberuka. Une stratégie qui s’attache aussi – et c’est une nouveauté – au renforcement de la résilience au changement climatique et à la gestion durable des ressources naturelles.
Au coeur du débat économique mondial, en phase avec les enjeux du moment, le Gabon représenté par le Premier Citoyen prendra toute sa place dans le devenir de cette Afrique qui peut se métamorphoser en tirant parti de son immense potentiel dans les domaines fléchés par la BAD :
° Infrastructures - les besoins de l’Afrique en financement des infrastructures – 390 milliards de dollars environ à moyen terme, surtout pour l'énergie – s’élèvent à des milliers de milliards de dollars sur un plus long terme.
° Les ressources naturelles - les industries extractives des ressources naturelles en Afrique contribueront annuellement pour plus de 30 milliards de dollars aux recettes publiques au cours des vingt prochaines années, selon les estimations.
° Démographie - les jeunes constituent la majorité du milliard d’habitants en Afrique. Pour convertir cette “explosion de la jeunesse” en “dividende démographique”, il faudra investir, à grande échelle et comme jamais auparavant, dans les compétences et la création de perspectives professionnelles.
° Promouvoir l'agriculture - le secteur agricole emploie la grande majorité de la population africaine. Il contribue directement à la chaîne de valeur agro-industrielle, nourrit les zones urbaines, en plus d’être une source de l'épargne des ménages à des fins d’investissement.
° Le secteur privé - avec le développement des économies africaines, le secteur privé, qui représente 90 % de l'emploi informel, prendra encore plus d’ampleur, en particulier dans l'industrie.
° Urbanisation - les villes africaines, qui concentraient 40 % de la population du continent en 2010 – un chiffre qui devrait atteindre 50 % en une génération, et 65 % d'ici 2060 – sont, de plus en plus, les moteurs de la demande de consommation et, partant, de la croissance économique.
° Gouvernance et climat de l'investissement – une amélioration de la gouvernance et de meilleures politiques macro-économiques – réduction de la dette, faible inflation et taux de change stables – sont indispensables, si l’on veut favoriser la compétitivité économique.
° L'innovation technologique – l’investissement dans les TIC (technologies de l’information et de la communication) en particulier – a considérablement amélioré l'accès du public à l'information, stimulant ainsi une économie du savoir et des approches novatrices en matière de micro-finance et de mobilisation des producteurs ruraux.
La révolution de l’information
Sur le plan de la communication, le Gabon apporte sa voix à la nécessaire intégration régionale de l’information en dépêchant aux Assemblées de la BAD une équipe complète de Gabonews. Le media web-tv, associé à Sahara Media et à la radio marocaine Medi1, diffuse en direct la session Questions d’Afrique depuis son pavillon installé au village des médias, voisinant les grands diffuseurs internationaux. Une première pour un organe de presse gabonais dans le cadre des réunions de la Banque africaine de développement.
En mars 2013, la Banque a lancé sa plate-forme Open Data pour le Gabon, portant à quarante le nombre de pays africains connectés. Cette initiative vise à accroître de façon substantielle l’accès à des données de qualité, nécessaires à la gestion et au suivi des résultats de développement. « Elle révolutionnera la diffusion des indicateurs, se félicite la BAD, faisant en sorte que le continent participe pleinement à l’économie mondiale de l’information ».
Engagée depuis longtemps au Gabon, la Banque africaine de développement finance à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars des projets routiers de désenclavement. Le projet PR1, rappelle-t-on, fût en son temps le plus important prêt jamais accordé par la BAD à un pays-membre dans le secteur des transports. La BAD a publié un document de stratégie-pays Gabon 2011-2015 en août 2011 qui détaille le positionnement et les programmes de la Banque dans le pays.
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11/05/2013
Ali Bongo Ondimba : La perpétuité pour les fétichistes sanguinaires
Libreville, le 11 mai 2013 – Le président Ali Bongo Ondimba s’est adressé aux milliers de participants de la marche contre les crimes rituels, arrivés au terme d’un parcours de 6 km devant le palais présidentiel. Renforcement de la présence et des moyens de la Police, accélération du cours de la justice – « notre rempart à tous » -, appel à une modification du Code pénal pour qu’auteurs, complices et commanditaires soient promis à la prison à perpétuité sans remise de peine : le chef de l’État dit ‘stop’, « les barbares ne gagneront pas, les barbares de l’emporteront pas».
Le peuple du Gabon était dans la rue ce samedi pour une mobilisation sans précédent, un cri collectif de dégoût devant l’irrationnel, pour exprimer sa révolte face à aux assassinats atroces qui forment la chronique d’une terreur nationale. Parti du rond-point de la Démocratie, le cortège extrêmement dense, tantôt recueilli, tantôt bruyant de colère, a rejoint le bord de mer pour se diriger ensuite vers le palais présidentiel où une estrade avait été dressée. Là, debout, droit, tendu par la détermination et porté par l’énergie de tous, Ali Bongo Ondimba a prononcé des mots pour l’histoire : « Votre mobilisation est un cri de colère et de douleur, en même temps qu’un formidable espoir. Espoir dans notre capacité à nous indigner et à dire ‘Non’. Espoir dans notre capacité à relever la tête et à dire ‘Stop’. Il n’y aura pour les assassins, comme pour les commanditaires, aucune forme de clémence. Nous devons bouter l’impunité hors de nos mentalités et hors de notre pays ».
La responsabilité et l’action
Organisée par l’Association de lutte contre les crimes rituels et les communautés religieuses, autorisée in fine par le ministère de l’Intérieur, la marche a mêlé les pas et les chants de tous les Gabonais unis dans un choeur triste et indigné. Trop de vies volées, de corps dépecés, d’organes humains prélevés. Le supplice doit prendre fin : « Les barbares ne l’emporteront pas » a prévenu le président de la République. Un langage de fermeté au diapason du discours de condamnation tenu l’avant-veille par l’archevêque de Libreville – « ces crimes honteux et crapuleux » - et par le président du Conseil supérieur des affaires islamiques – « ces pratiques relevant d’un autre âge », tous deux associés à la marche populaire comme également Sylvia Bongo Ondimba, la première dame engagée « à titre personnel, libre et sincère dans un combat pour les générations futures, pour préserver la dignité humaine ». Lutter, mais comment ? Premier axe, la sécurité. Le président gabonais souligne que « la peur de l’uniforme doit à nouveau gagner les esprits malfaisants. La Police doit être plus présente dans les quartiers ». « Nous devons également faire évoluer notre législation. Je demande par conséquent au Parlement de mettre à la disposition du Gouvernement tout l’arsenal législatif nécessaire, et de procéder aux ajustements budgétaires qui s’imposent, pour une plus grande efficacité de nos forces de police et de gendarmerie ».
Une justice équitable
Plus que jamais attentif aux inquiétudes du corps social, à ce sentiment « que la justice est sourde à la douleur, que la justice ne frappe et ne punit que les voleurs de poules », Ali Bongo Ondimba dit haut et fort « cela ne peut plus continuer ». « Car la justice doit être notre rempart à tous », le miroir de l’égalité que l’on soit riche ou pauvre, sans géométrie variable. Et de demander au Parlement « de doter les juridictions de moyens budgétaires conséquents, et de faire en sorte que les délais d’enquête et de jugement soient raccourcis ». Pour les auteurs de crimes de sang à but fétichiste, « aucune circonstance atténuante, aucune forme de clémence ».
La perpétuité sans remise de peine
Appelant enfin ses compatriotes à s’unir pour vaincre la peur et combattre les criminels, auteurs et commanditaires, prenant la mesure de l’effroi national, le chef de l’État demande au Gouvernement et au Parlement de procéder, avant la fin de la session des lois en cours, à la modification des dispositions du code pénal. « Les auteurs des crimes de sang avec prélèvement d’organes devront encourir la condamnation à perpétuité, sans aucune possibilité de remise de peine. Ces mêmes peines seront appliquées aux complices et aux commanditaires éventuels».
FIN
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06/05/2013
PREMIER MARATHON INTERNATIONAL DU GABON
Libreville, Lundi 06 mai 2013 - Le Gabon, pays situé à l'ouest de l'Afrique équatoriale, véritable écrin de la biodiversité végétale et animale, vous invite à découvrir tout le charme de Libreville, sa capitale, à travers une course unique, le Marathon du Gabon.
Cette compétition sera organisée durant le week-end des 30 novembre et 1er décembre 2013.
Manifestation dédiée à toute la famille, il proposera cinq courses au coeur de la capitale du pays : courses Enfants (1 à 3 km), La Gabonaise (5 km), 10 km, Semi-Marathon et Marathon. 5 000 participants et plus de 20 000 spectateurs y sont attendus.
Un événement éco-conscient
La forêt gabonaise étant le deuxième poumon vert de la planète, le Marathon International du Gabon se doit d’être un événement éco-conscient. Valeur qui a trouvé spontanément un écho chez Olam, notre partenaire officiel.
Une charte écologique pour les coureurs et les organisateurs sera mise en place afin de limiter l'impact environnemental d'une telle compétition.
Le premier Marathon International du Gabon, qui bénéficiera d’une importante campagne de promotion nationale et internationale, proposera un Village Marathon, un espace VIP, un espace dédié aux entreprises, un chapiteau avec physiothérapeutes, des animations, concerts…
« Deux jours qui s’inscrivent d’ores et déjà comme un rendez-vous sportif incontournable pour tous et qui représentent une opportunité pour les entreprises de renforcer leur communication interne et d’inviter leurs clients, fournisseurs et partenaires », déclarent les organisateurs du Marathon International du Gabon.
Un événement unique dans un environnement unique !
Renseignements et informations complémentaires sur le site :
www.marathondugabon.com
FIN
Pour découvrir le Gabon différemment : www.gabonexperiences.com
La politique du Gabon Émergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org
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Sylvia Bongo Ondimba: Éliminons la transmission du VIH de la mère à l’enfant !
Dans le cadre de ses Initiatives pour les Femmes, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, lance une campagne de sensibilisation sur le thème FEMMES CONTRE le SIDA.
Cette campagne d’envergure, basée sur l’objectif 2015 de l’ UNICEF « Atteindre l’élimination quasi totale de la transmission du virus des mères à leurs bébés », débute avec la journée internationale des sages-femmes et se terminera le jour de la Fête des Mères.
Aujourd’hui au Gabon, près de 3,100 enfants âgés de 0 à 14 ans vivent avec le virus du SIDA du fait de la transmission par la mère séropositive. La moitié d’entre eux n’atteindra pas l’âge de deux ans sans soins. Or, des solutions efficaces existent pour éliminer cette contamination.
Au Gabon, le dépistage et la prise en charge de la femme enceinte séropositive sont gratuits.
Ce sont ces messages que la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille souhaite diffuser de la manière la plus large possible à travers tout le pays.
Durant trois semaines,cette campagne de sensibilisation sera déclinée sur plusieurs supports (affichage urbain, insertions presse, spots TV, opération SMS) et accompagnéede distributions de matériels médicaux à Libreville comme à l’intérieur du pays.
Cette campagne reprend l’esprit de la précédente, CAN SANS SIDA. En effet, selon une étude menée après l’événement, cette dernière a connu un très grand succès puisque 88,5% des personnes interviewées en ont entendu parler et 79,5% en gardent une opinion positive.
Ensemble, nous devons redoubler d’efforts dans l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant.
Pour obtenir des résultats significatifs, nous devons accentuer l’information et la prévention parmi la population en âge de procréer, systématiser le dépistage, favoriser l’accouchement dans les maternités, améliorer l’accompagnement des communautés les plus isolées et vulnérables et lutter contre toutes formes de stigmatisation et de discrimination.
Depuis deux ans, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille s’engage dans la lutte pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile, notamment par le biais de son programme Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l’Enfant (TUSME) qui a permis de former 139 personnels soignants à travers le pays.
Certes, beaucoup de progrès restent à faire, mais nous devons continuer à nous mobiliser, sans réserve, pour que nos enfants naissent et vivent sans SIDA.
Des informations supplémentaires sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba sont disponibles au lien suivant :
www.fondationsylviabongoondimba.org
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03/05/2013
Communiqué final du conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2013
L’intérêt de ces assises vise invariablement et irrévocablement la concrétisation de grands desseins prescrits dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) dont les principaux se résument par :
· le développement harmonieux et durable de notre pays, créant ainsi la richesse ;
· l’amélioration des conditions de vie des populations, tout en réduisant la pauvreté et les inégalités sociales dans la paix, la sérénité, la concorde et la justice ;
· le rayonnement de notre pays qui doit demeurer attrayant et digne d’envie.
Le Conseil des Ministres s’est réjoui de l’engagement manifeste des femmes pour les activités agricoles dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale de la Femme dont le thème portait sur « L’Agriculture ».
A cet effet, le Conseil des Ministres s’est félicité de la détermination des plus hautes autorités de l’Etat dans la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et d’encouragement pour le retour à la terre, terre nourricière, afin de contribuer à la sécurité alimentaire pour que le Gabon Vert devienne une réalité.
Dans le même sillage et répondant à une invitation officielle de Sa Majesté Le Roi Mohamed VI du Maroc, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a effectué une visite de travail au Maroc dans la ville de Meknès, terreau par excellence de la culture oléicole et la production d’huile d’olive aux fins de prendre part au Salon International de l’Agriculture du Maroc (SIAM).
A cette occasion, notre pays le Gabon a fait montre d’une originalité typique, dans le cadre du Salon International de l’Agriculture du Maroc (SIAM), par l’étalage de ses richesses dans un pavillon qui lui a été réservé.
Aussi, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a-t-il décliné son ambition découlant du pilier Gabon Vert pour la valorisation du potentiel agricole adapté aux besoins de nos populations et a fait la promotion de nos terres fertiles et du marché gabonais porteur, ouvert et offert aux Investisseurs Marocains.
Le Plan Stratégique Sectoriel de l’Agriculture, perçu unanimement par les acteurs essentiellement féminins et Investisseurs Marocains du monde agricole comme une feuille de route sur la base de laquelle le Gabon et le Maroc peuvent asseoir et bâtir une Coopération Sud-Sud, s’appuyant sur le Plan Maroc Vert dont le pragmatisme, le réalisme et la réussite sont incontestables.
Le « prix du mérite » dénommé Ali BONGO ONDIMBA a été décerné au Président de la République Gabonaise pour la qualité de l’ambition déclinée dans le Plan Sectoriel de l’Agriculture et le programme Gabon Bleu.
Sur un tout autre plan et sur invitation du Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, Son Excellence Idriss DEBI ITNO, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président en exercice de la Communauté Monétaire des Etats d’Afrique Centrale, a pris part à un Sommet des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à Ndjaména au Tchad.
A l’issue des travaux, le Conseil National de Transition (CNT), dispose de la plénitude du pouvoir législatif. Il est chargé de préparer le projet de Constitution à soumettre au suffrage populaire.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement réitèrent leur totale confiance au Comité de Suivi de l’Accord de Libreville sous l’égide de Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo.
Le Sommet a adopté une feuille de route relative à la composition et au fonctionnement du Conseil National de Transition (CNT) et un document comportant des éléments pour l’élaboration d’une autre feuille de route pour la transition en République Centrafricaine (RCA).
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGEE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agréments de leurs Excellences :
· Monsieur Hisham Fathy Mohamed MOSTAFA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Arabe d’Egypte près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville ;
· Monsieur Ram MANOHAR, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de l’Inde près la République Gabonaise, avec résidence à Kinshasa en République Démocratique du Congo ;
· Monsieur Arvind MAHESHWARI, en qualité de Consul Honoraire du Gabon à Mumbai en Inde.
MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA COMMUNICATION ET DE LA POSTE
Madame le Ministre a informé le Conseil des Ministres, qui en a pris note, de la célébration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, du 02 au 03 Mai 2013, à l’Auditorium Maison Georges RAWIRI, sous le thème : « Parler sans crainte – assurer la liberté d’expression dans tous les médias ».
MINISTERE DES EAUX ET FORETS
Le Conseil des Ministres a marqué son accord au Ministre pour la célébration, du 11 au 12 Mai 2013, de la « Journée Mondiale des Oiseaux Migrateurs » sous le thème : « Travailler en réseau pour les oiseaux migrateurs ».
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES
Le Conseil des Ministres a approuvé la célébration dans la province de l’Estuaire, de la fête des mères, qui aura lieu le Dimanche 26 Mai 2013.
L’édition de cette année a pour thème : « La mère face aux défis actuels de notre société, cas des mères chefs de famille et économiquement faibles ».
A cet effet, les activités prévues sont les suivantes :
· une causerie/débat sur le thème de la journée ;
· un renforcement de capacités matérielles des mères chefs de famille économiquement faibles.
AU TITRE DES MISSIONS – SEMINAIRES – CONFERENCES :
MINISTERE DES EAUX ET FORETS
Le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’accord pour la tenue à Libreville de deux (2) ateliers dont l’objectif global est la présentation du Plan d’Actions National de Lutte contre l’Exploitation Forestière Illégale dans les Provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué Ivindo, notamment à Oyem et à Makokou. Ces deux (2) rencontres seront précédées par un atelier national sur le lancement du Plan d’Actions National de Lutte contre l’Exploitation Forestière Illégale, le 15 Juin 2013, à Libreville.
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT
CABINET DU MINISTRE
- Conseiller Chargé de la Protection de l’Enfance, de la Planification Stratégique et de la Prospective en Matière de Ressources Humaines : Mme AÏLA NGOUONI Maryse, née DUBOZE.
- Conseiller Chargé des Questions Administratives : M. BOULOUPI Jean Julien.
M. MOUNDZIEOUD KOUMBA Louis Claude, précédemment conseiller en Communication est remis à la disposition de son administration d’origine.
MINISTERE DE LA SANTE
CABINET DU MINISTRE
- Conseiller Chargé de la Qualité des Soins et des Questions Médicales : Dr ANTCHOUEY épouse AMBOURHOUET BIGMANN Anne Marie Françoise, précédemment Directeur des Affaires Médicales au Centre Hospitalier Universitaire d’Angondjé.
DIRECTION GENERALE DE LA SANTE
- Directeur Général Adjoint 1 de la Santé : Dr NGOMO Jean Juste, précédemment Directeur de la Réglementation et de la Qualité des Soins, en remplacement du Professeur NGUEMA MVE Raymond.
- Directeur Général Adjoint 2 de la Santé : M. ROTIMBO Alain Charles.
- Directeur de la Réglementation et de la Qualité des Soins : Dr ONDO EYENE Catherine, précédemment Inspecteur Général Adjoint de la Santé.
DIRECTIONS REGIONALES DE SANTE
- Directeur Régional de Santé Libreville/ Owendo : Dr NZENGUE Antoine, en remplacement du Dr ANTIMI Jonasse Solange épouse NDEMBI.
- Directeur Régional de Santé du Moyen Ogooué : M. NGOMBI Gilbert.
- Directeur Régional de Santé de la Ngounié : Dr MAKAYA Nigel.
- Directeur Régional de Santé de la Nyanga : M. NSANG SALLA Louis.
- Directeur Régional de Santé de l’Ogooué- Maritime : Dr BEKALE ELOQUET Pamphile.
- Directeur Régional de Santé du Woleu-Ntem : Dr GUIKOUMBI René.
CENTRES DE SANTE
Médecins Chefs des Centres de Santé :
- Centre de Santé de Nzeng-Ayong : Dr BESSAYI FOUMANGOYE Pierre, en remplacement du Dr MBOUGHE NDONG Françoise.
- Centre de Santé de la Peyrie : Dr OGOULIGUENDE Gisèle épouse MIBINZOU, en remplacement du Dr MAKAYA Nigel Igor.
- Centre de Santé d’Awendjé : Dr MBOUGHE NDONG Françoise, précédemment en service au centre de Santé de Nzeng-Ayong.
- Centre de Santé Communautaire d’Owendo : Dr ALLOGNON MAHOUTONDJI Christian, en remplacement du Dr BOUBINDJI Armel.
- Centre de Santé de Lalala : Dr ATSAME EBANG, précédemment en service au Centre Hospitalier Régional de Port-Gentil, en remplacement du Dr MINTO’O NTOUGOU Ernest Junior.
- Centre de Santé Maternelle et Infantile d’Akébé : Dr TSOUBOU MAGAMBOU Diane, précédemment en service au Centre de Santé de Louis.
- Centre de Traitement Ambulatoire-CHUL : Dr NSI Alexandrine Sylvie.
- Centre de Santé Urbain de Makokou : Dr BITEGHE Bernard.
CENTRES MEDICAUX
Médecins Chefs des Centres Médicaux :
- Centre Médical de Léconi : Dr NZAMBA NZAMBA Luc.
- Centre Médical de Moanda : Dr MOUPIGA Priscille.
- Centre Médical de Fougamou : Dr MBIKOU Achille.
- Centre Médical de Ndendé : Dr DYATT-A-MAYOMBO Kévin Cédric.
- Centre Médical de Mimongo : Dr DAFFE Modibo.
- Centre Médical de Mitzic : Dr MALANDA Jean Pierre.
- Centre Médical de Minvoul : Dr IBIATSI Dieudonné.
PROGRAMMES NATIONAUX
Programme National de Lutte Contre le Paludisme
- Directeur : Dr SAFIOU Abdoul Razack, Médecin en Santé Publique, en remplacement du Dr NZENGUE Etienne.
Programme National de Santé Maternelle et Infantile
- Directeur : Dr ANTIMI Jonasse Solange épouse NDEMBI, précédemment Directeur de la Région Sanitaire Libreville/Owendo, en remplacement du Dr Yolande NZAME épouse VIERIN.
INSPECTIONS GENERALES
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
- Inspecteurs :
· Mme NZENZE Antoinette.
MM.
· ATSOUGOU Jean Baptiste ;
· NZIKOKO LOBA Jean ;
· OYONE BEKALE Etienne.
INSPECTION GENERALE DE LA SANTE
- Inspecteur Général : Professeur NGUEMA MVE Raymond, précédemment Directeur Général Adjoint 1 de la Santé.
- Inspecteur Général Adjoint : Dr NZIENGUI MAKITA Daniel, précédemment Directeur Régional de la Santé, en remplacement du Dr ONDO EYENE Catherine.
- Inspecteurs Centraux, Chefs de Division :
· Dr BINGOURE Jean Martin, Chef de Division Médecine.
· Dr BIDONA Bernadette, Chef de Division Pharmacie.
· Dr ABEKE Marc, Pharmacien, Chef de Division Laboratoire.
· Mme NGOLET Chantal épouse BOUHOUAMA, Chef de Division Formation.
· Mme DJEKELE NKOLO Octavie épouse RAOUF, Chef de Division Réglementation et Législation.
· M. SAMEDI Gilbert, Chef de Division Génie Sanitaire et Hygiène Publique.
- Inspecteurs Centraux :
· Dr MENDENE MOZOGO Joseph ;
· Dr BIYOGHO OBAME Grégoire ;
· Mme ADA ENI Denis épouse LORIOT ;
· Dr SOSSA SIMAWANGO.
INSPECTIONS REGIONALES DE SANTE
- Inspecteur de la Région Sanitaire de l’Estuaire : Dr ABOGHE MENGOME Damas.
- Inspecteur de la Région Sanitaire du Sud-Est (Haut-Ogooué) : M. ECKEMBE KOUMANGOYE Mathurin.
- Inspecteur de la Région Sanitaire du Sud (Nyanga) : M. MOMBO DITSOGA Jean Grégoire, précédemment Directeur Général Adjoint des Ressources Humaines.
- Inspecteur de la Région Sanitaire de l’Ogooué-Maritime : M. MPIGA Alain.
- Inspecteur de la Région Sanitaire du Nord (Woleu-Ntem) : M. ABESSOLO MENGUE Prosper.
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE
DIRECTION GENERALE
- Directeur Général Adjoint 1 : M. ANGOUE NKOGHE David Nestor.
- Directeur Général Adjoint 2 : Dr MAKAYA Augustine Paulette, précédemment Directeur des Affaires Médicales du CHUL, en remplacement de Mme MOUNGUENGUI Gisèle.
- Directeur des Affaires Médicales : Mme MOUANGUE Gertrude épouse MINSO.
- Directeur Technique : M. IBANDOU Ludovic.
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’ANGONDJE
INSTITUT DE CANCEROLOGIE
- Directeur : Professeur BELEMBAOGO Ernest.
HOPITAL UNIVERSITAIRE D’ANGONDJE
DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIERES
- Directeur : Mme OVONO BETOE Chantal.
DIRECTION DES AFFAIRES MEDICALES
- Directeur : Professeur ATEGBO Simon.
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO
DIRECTION GENERALE
- Directeur Général : M. MATSOUPA Aimé Christian.
- Directeur Général Adjoint : Professeur MWANYOMBET OMPOUNGA Lucien.
- Directeur des Affaires Médicales : Dr MAMBANA Clément.
- Directeur des Ressources Humaines : Mme ELAGA Joséphine.
HOPITAL DE LA COOPERATION SINO-GABONAISE DE LIBREVILLE
- Directeur Général : Mme MOUNGUENGUI Gisèle, précédemment Directeur Général Adjoint 2 du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, en remplacement de M. MBOUMBA Paul Timothée II.
HOPITAL SPECIALISE DE NKEMBO
- Directeur Administratif et Financier : M. BOUSSAMBA MABIKA Jean Marie.
SERVICE D’AIDE MEDICALE D’URGENCE
- Directeur : Dr SOAMI Vladimir.
INSTITUT NATIONAL DE FORMATION ET D’ACTION SOCIALE ET SANITAIRE
- Directeur Général : M. KEBA MOUKOUMI Anasthase, en remplacement de M. ASSONGO Léonard.
- Secrétaire Général : M. EGNINA NDOMBI Dieudonné.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL AMISSA BONGO DE FRANCEVILLE
- Directeur des Affaires Médicales : Dr MOTELE TSIBA Jean.
- Directeur des Soins Infirmiers : Mme NTSAME Flavienne.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL GEORGES RAWIRI DE LAMBARENE
- Directeur Général : M. MBOUMBA Paul Timothée II, précédemment Directeur de l’Hopital de la Coopération Sino-Gabonaise de Libreville, en remplacement de M. MOMBO MOUNGUENGUE Edouard.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MOUILA
- Directeur des Affaires Médicales : Dr NZENGUE-A-KASSA Youssouf.
- Directeur des Soins Infirmiers : Mme NDZOUBA Julienne.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE TCHIBANGA
- Directeur Général : M. BOUNANG POMBA Yves Armand.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MAKOKOU
- Directeur Général : M. BOUDAMA MADIYA Bernard.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL PAUL MOUKAMBI DE KOULA-MOUTOU
- Directeur des Affaires Médicales : Dr EDOU Apollinaire.
- Directeur des Soins Infirmiers : Mme MOUMBANGOU Félicité.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL D’OYEM
- Directeur Général : M. MOMBO MOUNGUENGUE Edouard, précédemment Directeur du Centre Hospitalier Régional Georges RAWIRI de Lambaréné, en remplacement de M. OYONO BEKALE Etienne.
- Directeur des Affaires Médicales : Dr NGUEMA MENIE.
FIN.
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05/04/2013
Communiqué final du Conseil des ministres du Jeudi 4 Avril 2013
A l’ouverture des travaux, le Conseil des Ministres s’est réjoui de la visite officielle, la quatrième (4ème) du genre, en République Gabonaise, effectuée par Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, au terme d’une tournée africaine, en réponse à l’invitation de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.
Le Conseil des Ministres a fort apprécié l’accueil royal et les honneurs militaires dignes de Sa Majesté, réservés au Roi du Maroc.
Le Conseil des Ministres s’est félicité de la qualité exceptionnelle des relations fraternelles et anciennes, initiées par l’engagement personnel des deux (2) illustres hommes d’Etat Feu Sa Majesté Hassan II et Feu Son Excellence Omar BONGO ONDIMBA ; relations marquées du sceau de l’amitié entre deux (2) peuples frères d’Afrique.
Suite aux nombreux échanges entre les parties marocaines et gabonaises, Sa Majesté Mohammed VI et Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA ont co-présidé la cérémonie de signature de six (6) Accords, notamment :
· le protocole de coopération dans les domaines techniques de la répression des fraudes et du laboratoire ;
· l’accord de coopération dans le domaine de la santé ;
· la convention de partenariat sur la formation des personnels de la santé ;
· l’accord de coopération en matière de protection civile ;
· la convention portant autorisation d’émission en modulation de fréquence à Radio Méditerranée Internationale en République Gabonaise ;
· le mémorandum d’entente pour un cadre stratégique dans les domaines des technologies et des systèmes d’information entre l’Etat Gabonais et la Société Marocaine INVOLYS.
Le Conseil des Ministres a loué l’engagement de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc et Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat et pour la promotion de la coopération Sud-Sud.
Les deux (2) Chefs d’Etat ont instruit les Gouvernements respectifs à œuvrer au renforcement du partenariat économique entre les deux (2) pays.
Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat a présenté à Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, ses compliments pour le caractère novateur des progrès institutionnels et la mise en place des instruments socio-économiques pour répondre aux attentes des populations.
Aussi, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat assure le soutien de son pays pour la démarche du Royaume du Maroc en vue de solliciter un statut d’observateur au sein de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) et des Communautés Economiques Monétaires d’Afrique Centrale (CEMAC) à l’instar de celui reconnu à la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest.
En outre, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat a affirmé le soutien du Gabon en faveur de l’intégration du Royaume du Maroc dans la zone Paix et Coopération de l’Atlantique.
En plus, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat a renouvelé son appui ferme à la maronité du Sahara et l’intégrité territoriale du Maroc.
Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc a félicité Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat pour sa brillante élection au Conseil des Droits de l’Homme aux Nations Unies.
Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc a dressé les réformes de grande envergure, tant au plan politique, économique et social, et ailleurs dans la conservation d’un Etat moderne démocratique.
Enfin, Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc et Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat ont échangé sur les questions régionales et internationales, notamment en Centrafrique et en Syrie.
Les deux (2) Chefs d’Etat ont affirmé leur engagement commun pour la paix et la stabilité.
Une invitation officielle a été adressée par Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc à Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise.
Par la suite, le Conseil des Ministres s’est réjoui de la participation de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, chantre de la paix et du dialogue, qui a pris part, le 03 Avril 2013, à N’djamena au Tchad, aux côtés des Chefs d’Etat des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de celui de l’Afrique du Sud, à un Sommet crucial pour examiner la situation politico-sécuritaire en République Centrafricaine.
A l’unisson, les Chefs d’Etat présents à ces assises ont condamné la prise de pouvoir par la force.
Le Conseil des Ministres apprécie, à sa juste valeur, les résolutions prises par les Chefs d’Etat réunis, notamment :
· la mise en place d’une transition pour une durée de quatorze (14) à dix huit (18) mois et l’application des Accords de Libreville ;
· la mise en œuvre des dispositions urgentes utiles pour soulager les difficultés majeures auxquelles les populations sont confrontées au quotidien.
Par ailleurs, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, homme de Foi et fervent défenseur du dialogue interreligieux, accompagné de la Première Dame Sylvia BONGO ONDIMBA ,a pris part aux côtés d’une trentaine de Chefs d’Etat, à la messe inaugurale du Pontificat, Place Saint Pierre, de Sa Sainteté le Pape François; messe au cours de laquelle Sa Sainteté le Pape François a prêché l’Amour, la Protection du prochain et la Charité.
Le Conseil des Ministres a souhaité plein succès à Sa Sainteté le Pape François pour la mise en œuvre des reformes aux fins de la préservation de la créature de Dieu et la fortification de l’Eglise.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a vivement salué la démarche de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, homme de dialogue et de paix, soucieux de la santé, de l’épanouissement, de l’éducation et de la responsabilité de la jeunesse pour le devenir radieux du Gabon Emergent, qui a fait le déplacement de l’Université Omar BONGO aux fins de deviser, à bâtons rompus, avec des centaines d’étudiants sur les maux qui minent l’Université.
Le Conseil des Ministres a félicité la jeunesse estudiantine qui, exposant avec fougue ses problèmes, n’a pas moins manqué de civisme et a témoigné à la plus haute institution du pays les égards dus à son prestigieux rang.
Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, attentif aux revendications exprimées, a marqué sa détermination à résoudre, de façon méthodique et stratégique, les problèmes selon une échelle de priorités étalées dans le temps.
Le Conseil des Ministres a tenu à reconnaître les efforts déployés par le Gouvernement tant en matière de réforme de l’enseignement, que pour la révision et l’élargissement de l’octroi de bourses ainsi que dans la construction des infrastructures.
Aussi, le Conseil des Ministres attire l’attention de la jeunesse estudiantine afin de ne point se laisser distraire par des intrigues politiciennes. Leur responsabilité étant individuelle, il y va de l’avenir de tout un chacun.
A cet effet, le Conseil des Ministres confirme que le Gabon Emergent ne se construira qu’avec une jeunesse responsable, prête à affronter les mutations et les défis du monde.
Enfin, le Conseil des Ministres a salué la détermination du Gouvernement qui, sous la haute impulsion de Son Excellence, Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, œuvre inlassablement pour l’amélioration des conditions de vie des compatriotes.
En effet, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) l’a confirmé dans son dernier rapport 2013 sur le développement humain. Le rapport démontre une amélioration sensible des indicateurs relatifs aux conditions de vie des populations gabonaises, tant sous l’angle de l’espérance de vie, de l’éducation et du revenu par habitant.
Ainsi, le Gabon détient l’Indice de Développement Humain (IDH), le plus élevé d’Afrique Subsaharienne et occupe le sixième (6ème) rang du continent.
Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a réitéré ses hautes instructions au Gouvernement de la République aux fins d’œuvrer davantage, et ce, dans les délais les meilleurs, à une amélioration significative des conditions de vie des populations.
PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui l’a approuvé trois (3) projets de décrets, pris en application de la loi n° 02/2011 du 14 février 2012 portant orientation générale de l’Education, de la Formation et de la Recherche. Il s’agit :
· du projet de décret fixant les modalités de préparation, d’organisation et de délivrance du Certificat d’Etudes Primaires (CEP) ;
· du projet du décret fixant les modalités de préparation, d’organisation et de délivrance du Brevet d’Etudes du Premier Cycle de l’Enseignement Secondaire (BEPC) ;
· du projet de décret fixant les modalités de préparation, d’organisation et de délivrance du Baccalauréat.
Au sens du premier texte, le Certificat d’Etudes Primaires est un examen national donnant lieu à un diplôme dénommé Certificat d’Etudes Primaires, en abrégé CEP, destiné à sanctionner les cinq années d’études primaires, et obtenu par consolidation de la note de l’examen et l’évaluation du dossier scolaire.
Les candidats à l’examen du Certificat d’Etudes Primaires doivent disposer d’un ensemble de connaissances fondamentales pouvant leur faciliter l’accès à la formation professionnelle, à l’enseignement secondaire général ainsi qu’à la vie active et maîtriser les rudiments d’une langue étrangère.
Le CEP permet à son titulaire d’accéder en classe de 6ème de l’Enseignement Général.
Le deuxième décret définit le Brevet d’Etudes du Premier Cycle, en abrégé BEPC, comme étant un diplôme national de l’enseignement secondaire qui sanctionne la fin du premier cycle secondaire et conditionne le passage en classe de seconde.
Le BEPC est préparé dans les établissements secondaires publics, privés reconnus d’utilité publique ou privés détenteurs d’une autorisation d’ouverture.
Le troisième texte, quant à lui, indique que le Baccalauréat est un diplôme national de l’enseignement secondaire général, technologique et professionnel. Il sanctionne la fin des études secondaires et ouvre l’accès à l’enseignement supérieur et constitue le premier grade universitaire.
Selon le type d’enseignement, le Baccalauréat se décline en :
· Baccalauréat d’Enseignement Général ;
· Baccalauréat Technologique ;
· Baccalauréat Professionnel.
D’une manière générale, les trois (3) projets de décrets précisent des mesures communes, notamment en ce qui concerne :
· la préparation de ces diplômes ;
· l’organisation de l’examen et de la désignation des jurys ;
· l’inscription ;
· les épreuves ;
· l’admission et de la délivrance des diplômes ;
· les réclamations, fraudes et sanctions.
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi complétant et modifiant certaines dispositions de la loi n° 7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques.
La présente loi modifie et complète certaines dispositions de l’article 45 de la loi susvisée qui se lit dorénavant de la manière suivante :
« Article 45 nouveau : l’enrôlement d’un citoyen donne lieu à la délivrance d’un récépissé d’enrôlement.
L’enrôlement se fait sur présentation :
Pour les citoyens gabonais d’origine,
· de l’acte de naissance légalisé, du jugement supplétif, de la carte nationale d’identité ou du passeport ordinaire biométrique ;
Pour les citoyens ayant acquis la nationalité gabonaise,
· outre le décret portant attribution de la nationalité gabonaise et le certificat d’authenticité délivré par la Présidence de la République, ou le jugement de nationalité et le certificat de nationalité délivré par la juridiction compétente, de la carte nationale d’identité ou du passeport ordinaire biométrique ;
Pour les citoyens gabonais nés à l’étranger,
· de l’acte de naissance dressé par l’autorité diplomatique ou consulaire gabonaise habilitée, ou de l’acte de naissance transcrit à la mairie du 1er arrondissement de la commune de Libreville.
Au moment de l’enrôlement, sont relevés le nom patronyme, le nom d’épouse s’il y a lieu, le ou les prénom(s), la date et le lieu de naissance, le domicile ou la résidence, la profession, l’adresse, le centre de vote et les données biométriques nécessaires à l’identification de l’électeur ».
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de lois :
· projet de loi portant réglementation du secteur minier en République Gabonaise;
· projet de loi portant création et attributions de l’Agence Gabonaise de Normalisation.
Le premier projet de loi, initié conformément à la nouvelle vision du secteur minier dans le cadre du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), est une reforme complète du secteur.
Il traite notamment du nouveau cadre institutionnel, fiscal et technique désormais applicables.
Aussi, pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, ce projet de loi comporte-t-il vingt deux (22) titres traitant respectivement :
· Titre I : du champ d’application, des principes généraux et du lexique des termes miniers.
· Titre II : du cadre institutionnel qui gouvernera désormais le secteur.
· Titres III et IV : de la typologie d’autorisations et titres qui donnent droit à l’exercice des activités minières. La réforme introduit notamment un nouveau type d’autorisation relative aux rejets générés par les activités exploitation. Le vide juridique de l’exploitation des rejets de Maboumine trouve ainsi un cadre juridique approprié.
· Titres V, VI, VII : des substances précieuses, des substances radioactives, des produits radioactifs et des substances stratégiques ; ils fixent notamment les obligations de précaution et de traçabilité relatives à leur exploitation.
· Titres VIII, IX et X : des dispositions du code actuel en instaurant notamment la carrière d’utilité publique destinée aux grands travaux de génie civil.
· Titres XI et XII : de l’Industrialisation du secteur minier. Ils intègrent notamment l’obligation de transformation locale des substances minérales, la formation des nationaux et la promotion d’un tissu entrepreneurial national conformément au Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).
· Titres XIII et XIV : de plusieurs innovations en matière d’hygiène, de Santé, de Sécurité, de Protection de l’environnement, de Responsabilité industrielle et de Responsabilité sociale. En raison de la dangerosité de l’exploitation minière, l’Etat est désormais doté d’un mieux faire face aux sinistres industriels. L’après-mine est désormais régie et la contribution des entreprises minières au développement socio-économique également.
· Titre XV : des interdictions, des restrictions et des dérogations. L’innovation concerne principalement les dérogations. Elles confèrent à la loi une réelle flexibilité indispensable notamment à la promotion des grands projets miniers. Ce qui permet à l’Exécutif de conduire une politique d’investissements miniers conforme au droit en vigueur en matière d’incitations fiscales et douanières.
· Titres XVI et XVII : des questions fiscales, douanières, de la promotion et de la protection des investissements miniers. Il y a également un régime flexible pour les grands projets miniers et une sécurisation des titres miniers pour assurer un environnement stable aux investisseurs.
· Titres XVIII, XIX, XX, XXI et XXII : des échanges techniques avec les opérateurs miniers. Parmi les innovations, tout titre minier dont l’attribution serait entachée d’irrégularités sera frappé de nullité.
Le second projet de loi porte création et attributions de l’Agence Gabonaise de Normalisation (AGANOR), organe placé sous la tutelle du Ministère en charge de l’Industrie.
L’Agence Gabonaise de Normalisation est un établissement public à caractère administratif dénommé Agence Gabonaise de Normalisation, en abrégé « AGANOR » qui a pour mission, en liaison avec les administrations et organismes concernés, de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans les domaines de la normalisation.
A ce titre, l’AGANOR est chargée :
· d’élaborer et faire homologuer les normes ;
· de codifier et éditer les normes gabonaises et tout autre document à caractère normatif ;
· de promouvoir les normes et la démarche qualité auprès des administrations publiques, parapubliques et des organisations du secteur privé ;
· d’assurer la fiabilité du système national de normalisation et de démarche qualité ;
· d’informer, former, assister et conseiller en matière de normalisation et de démarche qualité ;
· de suivre la coopération avec les organismes internationaux, les comités spécialisés dans les domaines de la qualité des produits et services, ainsi que le respect des normes ;
· de gérer la marque nationale de conformité aux normes ;
· de mettre en œuvre le système national de métrologie ;
· de contrôler la qualité des produits et équipements industriels ;
· d’arbitrer tout conflit relatif à la métrologie ;
· de vulgariser et promouvoir l’usage des unités de mesure du système international ;
· d’assurer l’étalonnage des masses et des instruments de mesure ;
· de concourir à la promotion de la traçabilité des produits locaux ;
· de signer des conventions de coopération ou des accords de reconnaissance mutuelle en matière de normalisation.
L’AGANOR comprend :
· le Conseil d’Administration ;
· la Direction Générale ;
· l’Agence Comptable.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE l’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’accord pour la tenue à Libreville du 08 au 12 Avril 2013, d’une Session extraordinaire du Conseil des Ministres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CONSEIL PERMANENT DE LA FRANCOPHONIE
- Représentant Personnel du Président de la République : M. Flavien ENONGOUE, en remplacement de M. Guillaume PAMBOU TCHIVOUNDA.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT
COMMISSION NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE
- Conseiller du Commissaire du Gouvernement : M. Daniel KIMA.
FIN.
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01/04/2013
Communiqué conjoint Gabon - Maroc à l'issue de la visite officielle de SM le Roi Mohammed VI au Gabon .
A l'invitation de Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, Chef de l'Etat, Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc a effectué une visite officielle en République Gabonaise du 25 au 27 mars 2013.
Cette visite, marquée du sceau de l'amitié profonde qui lie les deux Chefs d'Etat et les deux peuples frères, a permis d'imprimer une nouvelle dynamique aux relations bilatérales.
Les deux Chefs d'Etat ont eu un entretien en tête-à-tête, qui s'est déroulé dans une atmosphère empreinte d'amitié et de fraternité. Ils ont procédé à un large échange de vues qui a porté sur les questions nationales, les relations bilatérales ainsi que sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a, par ailleurs, reçu en audience Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement ainsi que les Présidents de l'Assemblée Nationale et du Sénat.
Au Plan National,
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a félicité son Excellence Ali Bongo Ondimba pour le discours historique qu'il a prononcé le 12 septembre 2012 devant le Parlement réuni en congrès, dans lequel il a précisé les grandes lignes du Plan Stratégique Gabon Emergent qui repose sur trois piliers: Gabon Vert, Gabon Industriel et Gabon des Services.
Sa Majesté le Roi a également félicité Son Excellence Ali Bongo Ondimba pour sa démarche consensuelle marquée par le dialogue, l'échange et la concertation avec les différents acteurs politiques et socioprofessionnels du pays. Grâce à cette démarche, le Gabon a réussi à renforcer son unité, sa cohésion sociale et sa stabilité politique.
Pour sa part, Monsieur le Président de la République a félicité Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour les réformes de grande ampleur entreprises aux plans politique, économique, social et culturel qui ont permis au Maroc de réaliser de grandes avancées dans la consécration d'un Etat moderne et démocratique.
Dans ce contexte, il a salué les progrès multiformes induits par la nouvelle Constitution adoptée massivement par le peuple marocain le 1er juillet 2011.
Il a souligné le caractère libre et démocratique des élections législatives qui ont lieu en novembre 2011 et qui ont débouché sur la formation d'un nouveau Gouvernement en parfaite adéquation avec l'esprit et la lettre de la nouvelle Constitution.
Son Excellence Ali Bongo Ondimba a également mis en exergue le caractère novateur du projet de régionalisation dans lequel le Royaume du Maroc s'est engagé et qui vise à doter les régions d'institutions démocratiques et d'instruments socio-économiques à même de répondre aux attentes des populations marocaines.
S'agissant de la question du Sahara marocain, Son Excellence Ali Bongo Ondimba a tenu à renouveler l'appui ferme et constant de la République Gabonaise à la marocanité du Sahara et à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
Il a en outre souligné que le règlement pacifique et durable de ce différend régional ne peut se faire que sur la base de l'initiative marocaine tendant à doter la région du Sahara d'une autonomie élargie dans le cadre de la souveraineté, de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc. Cette initiative constitue la voie idoine pour le règlement pacifique et durable de ce différend régional.
D'autre part, Son Excellence Ali Bongo Ondimba a réaffirmé l'importance du retour Royaume du Maroc au sein de la grande famille de l'Union Africaine et s'est engagé à oeuvrer dans ce sens.
Au Plan Bilatéral,
Les deux chefs d'Etat se sont réjouis de la qualité exceptionnelle des liens d'amitié et de coopération qui unissent les deux pays frères. Ils ont rendu hommage à Feu Sa Majesté le Roi Hassan II et à Feu le Président El Hadj Omar Bongo Ondimba qui ont permis à ces liens de naître, de se développer et de se consolider.
Ils se sont félicités du dynamisme exprimé dans la gestion d'une coopération bilatérale qu'ils souhaitent désormais ériger en un partenariat stratégique mutuellement profitable, et propice à la promotion des échanges économiques et commerciaux.
A cet égard, les deux chefs d'Etat se sont réjouis de l'implication de plus en plus grande du secteur privé marocain dans le renforcement des relations économiques entre les deux pays, contribuant ainsi à la réalisation du Plan Stratégique Gabon Emergent, initié par Son Excellence Ali Bongo Ondimba dans la perspective de hisser le Gabon au statut de pays émergent à l'horizon 2025.
D'autre part, les deux Chefs d'Etat ont instruit leurs Gouvernements respectifs d'Âœuvrer au renforcement des relations de partenariat économique entre les deux pays, d'accélérer la mise en place du Conseil d'affaires maroco-gabonais et de réunir à Libreville, dans les meilleurs délais, au cours de l'année 2013, la sixième session de la Grande commission mixte de coopération.
Par ailleurs, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence Ali Bongo Ondimba ont co-présidé la cérémonie de signature des accords ci-après:
1 - Protocole de coopération dans les domaines techniques de la répression des fraudes et du laboratoire,
2 - Accord de coopération dans le domaine de la santé,
3 - Convention de partenariat sur la formation des personnels de santé de l'INFASS,
4 - Accord de coopération en matière de protection civile,
5 - Convention portant autorisation d'émission en modulation de fréquence à Radio méditerranée internationale (RMI) en République Gabonaise,
6 - Mémorandum d'entente pour un cadre de partenariat stratégique dans les domaines des technologies et des systèmes d'information entre l'Etat gabonais et la Société marocaine INVOLYS.
Au plan régional,
Le président de la République Gabonaise a loué l'engagement du Royaume du Maroc en faveur de la promotion de la coopération Sud-Sud dont il a fait l'un des axes principaux de sa politique étrangère.
Par ailleurs, Son Excellence Ali Bongo Ondimba a fait part à Sa Majesté le Roi Mohammed VI du soutien du Gabon en faveur de l'intégration du Royaume du Maroc dans la zone de paix et de coopération de l'Atlantique Sud (ZPCAS).
Il a également souligné l'intérêt du processus initié par le Royaume du Maroc tendant à favoriser la coopération et l'intégration des Etats Africains Riverains de l'Atlantique.
Son Excellente Ali Bongo Ondimba a, en outre, assuré Sa Majesté le Roi Mohammed VI que le Gabon soutiendra la démarche du Royaume du Maroc en vue d'une relation institutionnalisée avec la communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté Economique et monétaire des Etats de l'Afrique Centrale (CEMAC), à travers notamment l'attribution du statut d'observateur, à l'instar de celui qui est reconnu au Maroc au sein de la communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Les deux chefs d'Etat ont relevé avec satisfaction l'intérêt croissant que suscite l'Afrique dans un contexte mondial marqué par la récession, au regard des multiples partenariats qui lient notre continent avec les grands pays développés et émergents.
Au sujet de la situation en Afrique, tout en se félicitant des progrès réalisés par certains pays africains dans le renforcement de l'Etat de droit et des valeurs démocratiques, les deux chefs d'Etat ont exprimé leur préoccupation concernant certains foyers d'instabilité qui menacent la paix et la sécurité du Continent.
A cet égard, les deux chefs d'Etat ont abordé la situation en République centrafricaine et en République du Mali. Ils ont réaffirmé leur ferme attachement à l'unité, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de ces pays frères.
Au sujet de la République centrafricaine, les deux chefs d'Etat ont pris acte du changement intervenu à la tête de l'Etat centrafricain le dimanche 24 mars 2013. Ils ont appelé les nouvelles autorités à préserver la paix civile, à assurer la sécurité des étrangers et à instaurer un dialogue politique sans exclusive entre tous les acteurs centrafricains, et ceci dans l'esprit des Accords de Libreville du 11 janvier 2013.
S'agissant de la situation au Mali, les deux chefs d'Etat ont réaffirmé leur ferme attachement à l'unité, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de ce pays frère et ont condamné vigoureusement les actions menées par les groupes terroristes dans le but de déstabiliser la région sahélo-saharienne.
Les deux chefs d'Etat ont salué les actions menées conjointement par les forces françaises et africaines pour permettre à l'Etat malien de recouvrer sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire. Cette action illustre la pertinence d'une stratégie globale et d'une action collective pour faire face aux menaces et aux risques d'instabilité.
Ils ont ainsi appelé à la mise en oeuvre rapide de la résolution 2085 du Conseil de Sécurité dans sa triple dimension, politique, sécuritaire et humanitaire.
Ils ont, enfin, loué les initiatives de la CEDEAO tendant à accompagner le Mali dans la réalisation de sa "feuille de route de transition" et dans l'accomplissement des différents objectifs définis par le Conseil de Sécurité.
Au plan International,
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a salué les efforts inlassables de Son Excellence Ali Bongo Ondimba et son engagement ferme et soutenu en faveur de la refondation du système de la gouvernance internationale en matière d'environnement.
Sa Majesté le Roi a félicité Son Excellence Ali Bongo Ondimba suite à la brillante élection du Gabon au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies. Cette élection témoigne de la confiance et de l'estime que la Communauté internationale porte au Gabon et à sa diplomatie.
Pour sa part, Son Excellence Ali Bongo Ondimba a réitéré le soutien du Gabon à la candidature du Royaume du Maroc au Conseil des Droits de l'Homme pour la période 2014-2016. Il s'est en outre félicité du rôle joué par le Maroc au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies en faveur de la stabilité et de la consolidation de la paix et de la sécurité dans le monde et plus particulièrement en Afrique.
S'agissant de la situation en Syrie, les deux Chefs d'Etat ont déclaré suivre avec une profonde inquiétude les derniers développements sur le terrain. Ils ont réitéré leur profond attachement à un règlement politique de la crise, en vue de sauvegarder l'unité, la stabilité et l'intégrité territoriale de la Syrie.
Dans cet esprit, le Gabon a salué les initiatives du Maroc dans le cadre du "Groupe des amis du peuple syrien" et réaffirmé son soutien aux efforts du médiateur de l'ONU et de la Ligue Arabe.
Concernant le conflit israélo-palestinien, les deux Chefs d'Etat soutiennent les efforts visant à la création d'un Etat palestinien, vivant côte-à-côte et en paix avec l'Etat d'Israël. Ils ont ainsi appelé à l'application des résolutions pertinentes des Nations Unies exigeant le retrait des territoires palestiniens occupés et l'arrêt total des colonies de peuplement.
Les deux chefs d'Etat se sont félicités des actions multiformes du comité Al Qods, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à sauvegarder l'identité arabe et islamique de la ville sainte.
En ce qui concerne le terrorisme, la piraterie maritime et tout autre fléau tendant à menacer la paix et la sécurité en Afrique et dans le monde, les deux chefs d'Etat ont appelé la communauté internationale à davantage de coopération pour éradiquer ces phénomènes.
Au terme de Sa visite, Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, a exprimé au Chef de l'Etat gabonais, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, au gouvernement et au peuple gabonais, Sa profonde gratitude et Ses sincères remerciements pour l'accueil particulièrement chaleureux et fraternel, ainsi que pour les précieuses marques d'attention dont lui-même et la délégation qui l'accompagne ont été l'objet.
Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, a adressé une invitation au président Ali Bongo Ondimba à effectuer une visite officielle au Maroc. Le président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba a accepté avec plaisir cette invitation dont la date sera fixée par voie diplomatique.
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21/03/2013
Réunion du Bureau Politique du Parti Démocratique Gabonais ( PDG) : Communiqué final
Sous la conduite éclairée du Distingué Camarade Ali BONGO ONDIMBA, Président du Parti Démocratique Gabonais (PDG), une réunion du Bureau Politique s'est tenue ce jour 21 mars 2013 à partir de 15 heures, à la Cité de la Démocratie.
L'ordre du jour de cette importante rencontre portait sur les points ci-après:
1- Communication du Distingué Camarade Président
2- Compte rendu des concertations de la classe politique sur la mise en oeuvre de la biométrie
3- Préparatif du Congrès
- Abordant le premier point inscrit à l'ordre du jour , le Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA sur sa communication a fixé les grandes orientations devant servir de base de réflexions lors du prochain congrès du PDG.
Placé sous le thème « Demain le Gabon , Patriotisme pour une Nouvelle Alliance » , ce congrès qui sera un moment important de réflexion collective va permettre au Parti Démocratique Gabonais de jeter un regard rétrospective sur son fonctionnement à l'effet d'adapter son organisation aux exigences politiques actuelles.
- Sur le deuxième point relatif au compte rendu des concertations politiques , le bureau politique se félicite de l'esprit de dialogue et de concertations ayant prévalu lors de cette rencontre .
Elle traduit la volonté constante du Distingué Camarade Président de maintenir le caractère apaisé de notre démocratie.
Les fructueux débats entre la majorité et l'opposition gabonaise ont permis d'aboutir à un consensus et à des recommandations. Toutes fois pour leur mise en oeuvre , un complément d'information devrait être apporté par la commission ad-hoc .
- S'agissant du troisième point sur les préparatif du Congrès , le Bureau Politique a arrêté la période du 5 au 7 Avril 2013 à Libreville pour l'organisation de son Congrès ordinaire.
Celui-ci sera précédé de la tenue des congrès provinciaux du 29 au 31 mars 2013.
Le Bureau Politique exhorte donc tous les camarades à y prendre part dans l'optique d'un débat constructif engageant l'avenir de notre partie.
Le Bureau Politique constate pour le déplorer la recrudescence des conflits sociaux en année électorale .
Tout en reconnaissant le bien-fondé de certaines revendications , il convient d'appeler à nouveau au patriotisme des acteurs sociaux afin de ne pas compromettre l’exécution des projets structurants , qui sont par ailleurs une réponse aux préoccupations contenus dans leurs différents cahiers des charges.
De plus le Bureau Politique tout en saluant les efforts entreprises par le Gouvernement dans la résolution des conflits sociaux , l’exhorte à trouver des solutions pérennes a ses mouvements cycliques .
Enfin le Bureau Politique se réjouit du caractère exceptionnelle des relations qui unissent le Gabon notre pays au Royaume du Maroc.
La visite de sa Majesté Mohammed XI donnera à nouveau l'occasion de magnifier l’excellence des relations entre ses deux pays amis .
Aussi le Bureau Politique appel-t-il le peuple gabonais à réserver un accueil des plus chaleureux à ce grand ami du Gabon.
Je vous remercie.
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Le chef de l’Etat dialogue avec les étudiants lors d’une visite-surprise à l’UOB
Libreville, le 20 mars 2013 – Les milliers d’étudiants présents sur le campus de l’UOB ce mercredi à la mi-journée ont eu la surprise de voir arriver le président Ali Bongo Ondimba. Durant deux heures, entouré d’une foule considérable, celui-ci a arpenté le domaine universitaire, découvert le nouveau restaurant et assuré aux leaders estudiantins que les bourses seraient versées.
Une invitation lui avait été discrètement adressée et il a souhaité l’honorer : le président de la République a fait irruption ce mercredi midi à l’Université Omar Bongo afin de prendre la plus exacte mesure des attentes et des insatisfactions qui agitent la communauté des étudiants. Autant dire les leaders gabonais de demain, qui ont pu s’exprimer librement devant le chef de l’Etat : « Dans ce village planétaire, devaient-ils lancer, les paresseux et les partisans du moindre effort n’auront plus de place ; seuls les mieux formés seront à l’abri du chômage. (…) La grève n’est pas un bras de fer ou une déclaration de guerre. (…) Les étudiants ne s’allient à aucun parti politique pour revendiquer de meilleures conditions d’étude et de vie ». Regroupés sous le célèbre arbre à palabres, les jeunes en vinrent rapidement aux revendications, de la prime de transport à l’approvisionnement en livres de la bibliothèque centrale, de la levée du critère d’âge au point décisif du paiement des bourses à ceux qui n’ont encore rien reçu.
Le « contrat de confiance » demandé au porte-voix par les étudiants, l’impatience des uns et la détresse des autres, la volonté exprimée de faire de ce mercredi un « jour historique », appelaient une réponse tout aussi franche et directe et c’est donc sans protocole excessif que le chef de l’Etat, usant du même porte-voix, invita l’assemblée à ne pas décourager l’action publique alors que des réformes capitales sont en cours. « Oui, les bourses seront versées. Oui, une meilleure organisation des bourses et stages a déjà permis d’économiser plus de 11 milliards qui ont aussitôt été investis dans ces rénovations visibles par tous à l’UOB ». Oui, le président de la République entend l’appel de la jeunesse estudiantine et il y répond par cette visite « impromptue », au plus près des réalités du terrain.
A l’heure où le système éducatif gabonais connaît une transformation en profondeur avec la modernisation des installations et des services, alors que les 15.000 étudiants de l’UOB bénéficient de 2 nouveaux amphithéâtres, d’un restaurant universitaire fraîchement rénové (le chef de l’Etat a déjeuné sur place), de la construction de chambres supplémentaires et de la remise en état de nombreuses salles de cours, le président de la République Ali Bongo Ondimba a marqué, par sa présence aux côtés de la jeunesse savante, la détermination et l’engagement qui sont les siens, qui sont les leurs.
FIN
Toutes les images : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.549819985039188.1073741831.152476488106875&type=1
La politique du Gabon Émergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/
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Le Gabon meilleur IDH d’Afrique subsaharienne : une politique au service des populations
Libreville, le 20 mars 2013 – Destiné à évaluer le bien-être des populations en replaçant les femmes et les hommes au coeur de la marche vers le progrès, le Rapport sur le développement humain 2013 produit par le PNUD offre au Gabon une enviable première place en Afrique subsaharienne, dans le groupe de la Chine, de la Jordanie, de la Thaïlande et de l’Égypte. Les initiatives stratégiques novatrices proposées aux Gabonais impactent le quotidien, réveillent les ambitions nationales et confirment ce que les experts appellent « l’essor du Sud ».
Classé au premier rang devant quarante-trois pays d’Afrique subsaharienne, à la sixième place du continent derrière les Seychelles, la Libye, Maurice, l’Algérie et la Tunisie, le Gabon côtoie certains « émergents » asiatiques dans le haut du quartile dit des pays à développement humain moyen. Au 106e rang mondial, sur un total de 187 territoires analysés par les chercheurs du Bureau du Rapport sur le développement humain - une publication indépendante commandée annuellement par le Programme des Nations Unies pour le développement -, le Gabon abrite une population dont le confort global de vie ne cesse de croître.
Lancé en 1990 comme une mesure composite de la santé, de l’éducation et du revenu, l’Indice de développement humain (IDH) présente une alternative aux évaluations strictement économiques des progrès nationaux. Il entend refléter le « bien-être » des gens, la qualité de leur vie sur le long terme. Il dessine, avec un indice gabonais à 0,683 (largement supérieur à la moyenne africaine de 0,475 et à portée de la moyenne mondiale établie à 0,694), une manière de portrait du confort national. Ainsi de l’espérance de vie à la naissance, définie à 63,1 ans en 2012 contre 61,9 en 2009 : la politique sociale et sanitaire conduite par le président Ali Bongo Ondimba a permis aux Gabonais de gagner en moyenne 14 mois de vie. Quant à la durée moyenne de scolarisation de 7,5 ans, confortée par la rénovation à marche forcée des écoles, instituts et universités, elle inscrit le pays au tableau d’honneur de la région Cemac.
Moteurs du développement
« Comment autant de pays du Sud ont-ils pu réussir à transformer leurs perspectives de développement humain? », s’interrogent les rédacteurs du Rapport. « Dans la plupart de ces pays, le développement a été soutenu par trois moteurs principaux : un État proactif en matière de développement, des marchés mondiaux accessibles et une innovation déterminée en matière de politique sociale ». Autant de facteurs en parfaite résonnance avec les directives et les ambitions du président gabonais présentées dans le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE). L’économie, elle se diversifie en se déployant vers les services. La filière énergétique, elle se rapproche des besoins nationaux. Les investissements, ils s’ouvrent vers le Sud et l’international sans exclusive. La protection sociale, elle devient la garantie de chacun.
« L’essor du Sud se produit à une vitesse et à un niveau sans précédent », constatent les experts onusiens. « Le Sud émerge aujourd’hui à côté du Nord comme un terrain fertile pour l’innovation technique et l’entreprenariat créatif. (…) Les interactions Sud-Sud ont permis aux entreprises des pays du Sud de s’adapter et d’innover avec des produits et des processus plus adaptés aux besoins locaux ».
Mais l’IDH c’est d’abord l’homme. Et le Gabon, s’il est fier d’enregistrer des résultats confirmés par cet indice de numéro un d’Afrique subsaharienne, n’ignore pas les éléments moins positifs livrés par le Rapport sur le développement humain, en lien notamment avec les inégalités persistantes au sein de la société. Des investissements conséquents dans les domaines de l’éducation et de la santé doivent permettre à terme de corriger progressivement ces inégalités.
L’éducation, la santé pour tous
Conscient que le développement économique et social du Gabon repose sur la valorisation intellectuelle et la formation de sa jeunesse, l’État a placé l’éducation au centre de sa stratégie de développement. Des États généraux de l’Éducation, de la Recherche et de l’Adéquation formation/emploi en mai 2010 ont fixé les grandes orientations dans ce domaine. Suite à ces États généraux, 250 milliards de FCFA (381 millions d’euros) ont été alloués pour moderniser le système éducatif.
L’accès aux soins de qualité pour tous, la bonne gestion des prestations sociales et l’amélioration du niveau de vie sont autant de projets portés par la politique du Gabon Émergent. Les principaux hôpitaux du pays ont été rénovés ou sont en cours de rénovation, des centres hospitaliers spécialisés ont été construits, des réformes pharmaceutiques sont en cours et l’assurance maladie s’est élargie à 600 000 bénéficiaires.
En écho aux conclusions des analystes qui rappellent qu’un « État fort, dynamique et responsable élabore des politiques pour les secteurs public et privé, fondées sur une vision et un leadership à long terme, des normes et des valeurs partagées et des lois et des institutions qui favorisent la confiance et la cohésion », le Gabon entend assurer à tous un accès sûr aux besoins fondamentaux, garantir l’équité de la croissance attendue et maintenir la dynamique du progrès au service d’un destin commun.
FIN
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18/03/2013
JOURNÉE CEMAC : ALLOCUTION DU PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA
Peuples du Cameroun ; de Centrafrique ; du Congo ; du Gabon ;
de Guinée Equatoriale ; du Tchad ;
Comme vous le savez, le 16 mars 2013 s'organise la 5ème édition de la "Journée CEMAC". En ma qualité de Président en exercice de la Communauté, je me dois en cette occasion de rappeler à chacun l'importance de la construction initiée par les Pères Fondateurs voilà 49 ans et dont la pertinence ne peut être aujourd'hui contestée.
Nous sommes les héritiers d'une tradition communautaire vieille de cinq décennies et il convient d'en être fier. La foi, l'abnégation et les impératifs d'intégration ont motivé des générations à poursuivre l'œuvre entreprise, par-delà leurs différences naturelles et leurs opinions parfois opposées qu'elles ont toujours su faire converger vers l'essentiel. Depuis ce 08 décembre 1964 à Brazzaville jusqu'à ce jour, l'esprit de notre Communauté s'est répandu, s'est renforcé.
Je rends à cet égard hommage à chacun des Chefs d'États des pays membres pour les efforts louables qu'ils ne cessent d'entreprendre aux fins du raffermissement de notre Communauté.
Mesdames et Messieurs,
Évoquer l'importance de la CEMAC, c'est principalement vous exhorter à assurer à notre Communauté la place et le rôle que les pères fondateurs lui ont assignés dans une Afrique Centrale en construction: une CEMAC à l'économie forte et au commerce florissant, adossés à une monnaie unique, une CEMAC en Paix et en Sécurité, intégrée physiquement et culturellement, une CEMAC active sur le plan international.
Près de cinquante années de pratique communautaire nous valent aujourd'hui des résultats dont on peut légitimement tirer satisfaction, bien que beaucoup reste à faire.
Les institutions de notre communauté se mettent progressivement en place; à cet égard je dois citer les trois principaux pouvoirs constitutifs de toute communauté moderne, je veux nommer:
· le Parlement Communautaire qui représente le pouvoir législatif de la Communauté;
· la Cour de Justice et la Cour des Comptes Communautaires qui doivent progressivement assumer toutes les missions organiques et fonctionnelles du pouvoir judiciaire;
· enfin la Commission qui en est l'exécutif.
Cet attelage est enfin soutenu par de nombreuses institutions spécialisées prenant en charge des missions ou des politiques sectorielles d'une part, ou des missions d'enseignement et de formation dans des centres d'excellence d'autre part.
Parmi les premiers je citerai:
· l'Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Grandes Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) ;
· la Commission Économique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA) ; ou
· l'Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSAAC) ;
Enfin les seconds, bien connus de notre jeunesse et de nos jeunes cadres comprennent entre autres:
· l'École Inter-États des Douanes;
· l'Institut Sous-Régional Multisectoriel de Technologie Appliquée, de Planification et d'Évaluation de Projets (ISTA) ;
· l'Institut Sous-régional de Statistiques et l'Économie Appliquée (ISSEA);
· l'Institut de l'Économie et des Finances - Pôle Régional; pour ne citer que ceux-là et sans pour autant négliger:
o l'Institution de Bourses de Valeurs dans notre région d'Afrique Centrale, surveillées par la COSUMAF,
o la COBAC qui régule l'activité bancaire,
o le GABAC pour la lutte contre le blanchiment d'argent, etc.
Mais plus que tout, une étape majeure de la construction communautaire aura été l'adoption du Programme Économique Régional (PER) qui recouvre les projets d'intégration physique de tous les réseaux et qui fait toujours l'objet d'études complémentaires en matière de sources et de mécanismes de financement.
La création de la Conférence des Recteurs des Universités et des Responsables des Organismes de Recherche d'Afrique Centrale (CRURORjAC) et l'élaboration d'un mécanisme de libre circulation des enseignants, des chercheurs et des étudiants, ainsi que la mise sur pied de la Coupe CEMAC et des universiades marquent d'autre part la dynamique d'une double intégration éducative et sportive.
De vastes réformes institutionnelles se sont donc opérées; elles réclament maintenant d'être cimentées.
Les priorités d'aujourd'hui participent d'une nouvelle vision qUI correspond aux exigences du monde actuel: elles tendent à consolider davantage la libre circulation, à développer par l'intégration les potentialités de nos États, à affirmer dans leur diversité la richesse de l'identité culturelle de nos peuples.
Plusieurs impératifs en découlent dont le premier réside dans l'application intégrale, par tous les États, des décisions et résolutions dûment arrêtées par les instances communautaires compétentes. Un certain nombre de dispositifs restent en effet d'application encore mitigée dans certains pays membres. Il nous faut désormais franchir le pas pour assurer leur effectivité.
Chacune des mesures prises par la Communauté l'est en effet pour avoir été préalablement discutée, défendue et soutenue, avant d'être adoptée; il est donc important de les appliquer. Il ne s'agit pas de s'opposer aux réexamens parfois indispensables de nos décisions, aux réajustements parfois nécessaires de nos résolutions; mais la nécessité d'appliquer les mesures dûment arrêtées s'impose à chacun d'entre nous.
Le deuxième impératif tient au maintien de la coordination de nos politiques économiques et monétaires. Soyez-en sûrs, si la Communauté n'avait pas existé, l'intensité des crises économiques ou financières vécues chez nous aurait été beaucoup plus retentissante; elles auraient impacté beaucoup plus sévèrement nos sociétés et ébranlé leur cohésion. La Communauté nous a préservés des politiques du « chacun pour soi » et de l'isolationnisme.
C'est d'ailleurs à cette fin que la Conférence des Chefs d'État a adopté le Programme Économique Régional (PER). Cet instrument devra servir, dans les conditions de compétitivité internationale actuelle, à la consolidation d'un espace économique intégré qui réponde aux attentes de nos populations. Ainsi, certaines de nos potentialités et ressources seront mises en commun pour poursuivre notre intégration sur des fondements mieux affermis.
Nous avons à cet égard jusqu'à présent réussi à éliminer l'essentiel des barrières administratives, douanières et normatives qui morcelaient notre espace CEMAC. Il nous reste à éliminer ou à réduire les autres obstacles qui freinent encore la fluidité de la circulation des hommes, des marchandises et des biens.
Le troisième impératif est de construire une « CEMAC des peuples », ce qui n'est possible qu'à travers l'adhésion réelle des citoyens à nos ambitions. L'un de nos objectifs pourrait être de développer davantage notre communication. De vastes campagnes d'explications auprès de nos populations permettront que la Communauté, son organisation, son fonctionnement et ses perspectives soient véritablement connus des citoyens et assimilés par eux.
Seul un travail patient d'explication pourra gagner l'adhésion de nos populations; nous devrons également intégrer dans nos actions un facteur social qui permette aux citoyens de comprendre les enjeux de la dynamique communautaire.
A côté des marchés, faisons place à des activités propres à promouvoir la solidarité, la coopération, l'association, la mutualité, l'intérêt général. Ce sera une œuvre passionnante que de donner un contenu social à la CEMAC. Il sera exaltant de voir nos populations s'associer, au-delà de leurs différences et de leurs opinions diverses, pour que la CEMAC ne soit pas qu'un jeu d'affaires et de finance, mais plutôt l'œuvre puissante d'hommes qui construisent leur histoire commune.
Mesdames et Messieurs,
Qu'il me soit permis d'insister ici sur la dimension humaine du « vivre ensemble » que nous voulons, afin de rappeler la nécessité de bâtir les relations économiques sur le respect des droits fondamentaux de nos populations, sur le respect des droits des femmes, des droits de l'enfant, des droits des travailleurs, et la prise en compte des droits de la Jeunesse.
Je souhaite qu'en liaison avec nos sociétés civiles, la Commission prenne des initiatives dans le domaine de la lutte contre les exclusions afin de répandre dans notre espace CEMAC une culture de tolérance et de l'acceptation de l'autre.
Enfin, le dernier impératif, mais pas le moindre, nous commande de développer les potentialités que représentent nos jeunes. Les inventions susceptibles de naître de leur esprit sont innombrables pour peu qu'ils bénéficient de formations de qualité.
Les jeunes constituent un capital qui ne demande qu'à fructifier; utilisons-le comme il convient et à la dimension de notre sous-région et de ses aspirations futures.
Je n'en dirai pas plus, mais dans notre esprit s'impose, sans aucun doute, l'extraordinaire série de réussites technologiques et scientifiques qui pourraient découler d'un dispositif académique mutualisé, qui soit diversifié tant dans ses degrés d'enseignement que dans ses spécialités.
Pour terminer, enseignons également la CEMAC ; apprenons-la à nos enfants. Que l'école les prépare à devenir des citoyens de la Communauté, qu'elle développe l'enseignement de l'histoire, de la géographie et des cultures de notre espace d'Afrique Centrale. Mettons l'accent sur les échanges scolaires et universitaires, et sur le jumelage des cités. Insistons sur la formation et nos enfants pourront poursuivre l'œuvre entreprise et célébrer un jour prochain l'intégration achevée.
Vive la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale pour que vive l'intégration régionale.
Je vous remercie.
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Les Ong : Une nouvelle forme d’espionnage en Afrique
Le lundi 24 janvier 2011, la Knesset, le parlement Israélien avait voté pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’origine des financements des associations et des organisations non gouvernementales opérant sur le territoire israélien.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dont le parti (Israël Beiteno) était à l’origine de cette curieuse initiative, avait déclaré que d’après les informations en sa possession, la plupart des ONG qui parlent des droits de l’homme n’étaient en fait que de simples succursales de services secrets étrangers, lorsqu’elles ne sont pas tout simplement "complices de la terreur" avait-il conclu.
L’originalité du vote du parlement israélien consistait à déterminer la véritable identité de chaque association et son vrai objectif à partir de la sa source de son financement. C’était la seule voie pour savoir exactement à qui on avait à faire.
Comment ne pas donner raison au Ministre Israélien, lorsqu’on examine le profil des dirigeants de ces ONG avec rigueur ? Car on a souvent la sueur dans le dos de constater un certain mélange du genre déroutant. Un exemple des plus récents :
Lorsqu’en 1999, Richard Holbrooke est choisi par le Président Américain Bill Clinton pour succéder à Bill Richardson comme ambassadeur aux Nations unies, il emmène avec lui comme assistante, une dame du nom de Suzanne Nossel. Cette dernière est rappelée aux affaires lorsque Monsieur Obama devient Président, et devient l’Assistante de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton.
Le 23 Novembre 2011, cette brillante qui est le serviteur de l’Etat Américain a fait un déménagement des plus curieux et déconcertants : elle a quitté son bureau dans l’administration Obama, pour devenir la Présidente de la section américaine de l’ONG Amnesty International.
C’est-à-dire qu’on ne cache même plus le conflit d’intérêts entre certaines organisations et les gouvernements qui les financent, pour donner les bons points dans le monde.
Et comme le dénonce le Réseau Voltaire, c’est cette dame qui a monté toute la propagande et les mensonges pour justifier le bombardement de la Libye avec ses 90.000 morts et l’assassinat de son président Kadhafi, qui a changé de costume pour revenir sur le lieu de son crime et donner des leçons des droits de l’homme.
LES ONG PLUS GOUVERNEMENTALES QUE NON GOUVERNEMENTALES
Comment peut-on appeler "organisation non gouvernementale", une organisation qui reçoit l’essentiel de son financement de son gouvernement ?
Comment une organisation créée par le Congrès Américain et financée à 100% par ce dernier peut-elle prétendre d’être en Afrique une ONG ?
Comment expliquer que la quasi totalité de l’arnaque dénommée "aide publique au développement" soit investie dans des organisations dites non-gouvernementales comme dans le cas du Canada ?
50 ans d’ONG en Afrique nous indiquent que le continent ne peut jamais se lever avec les ONG dont le système de gestion et de décision très opaque ne permet pas de mesurer avec précision les véritables motivations de ces Organisations.
Il n’existe à ce jour, aucun rapport, aucune documentation sur ce que deviennent les énormes informations que ces organisations collectent au quotidien sur le sol africain. Mais on peut tout de même dire que leur but n’est nullement celui de renforcer la sécurité du continent, mais plutôt pour l’affaiblir.
Penser que des gouvernements qui sombrent dans les dettes abyssales vont s’endetter encore plus pour aider des africains relève de la naïveté collective des mêmes africains qui accordent une confiance démesurée aux associations dont ils ignorent ou presque, sinon rien au delà de la propagande qui a été préparée sur mesure pour eux.
ET L’AFRIQUE DANS TOUT ÇA ?
Le système ultra libéral qui a spolié l’Afrique depuis 5 siècles, pour se pérenniser, a savamment mis sur pied une organisation méthodique avec une distribution de rôle bien rodée. Et c’est dans cette optique de rendre moins douloureuse la spoliation que des associations et organisations dites de développement, humanitaires ou des droits de l’homme ont été créées.
Ces organisations se sont rebaptisées :"société civile africaine" en copiant les mêmes techniques d’usurpation faites par les racistes d’Afrique du Sud qui se sont fait appeler AFRIKANERS, c’est-à-dire DES AFRICAINS, en lieu et place des Africains qu’ils voulaient faire disparaitre grâce aux mauvais traitements de l’apartheid.
Toutes ces associations qu’il convient d’appeler "société civile organisée" et non "société civile" tout court prétendent travailler pour aider l’Afrique, travailler pour le bien du continent africain.
En réalité elles visent d’autres objectifs comme par exemple : Détourner l’attention des Africains des vrais problèmes en imposant des thèmes tout aussi nuisibles qu’inutiles et imposer leur point de vue grâce à la grande machine de guerre médiatique qui les accompagne et l’argent qui coule à flot de leurs gouvernements en Occident.
Devant le choc des deux civilisations : africaine et européenne, lorsque l’avantage est à l’Afrique, tout est mis en œuvre pour empêcher les Africains de voir que dans bien de domaines, ils n’ont pas de leçon à recevoir de qui que ce soit, mais peut-être d’en donner.
Il faut alors convaincre les Africains avec un certain succès, d’être fondamentalement vauriens avec des chefs d’Etats incapables et un continent maudit par la pauvreté, quand bien même ils savent que ce n’est pas vrai.
Les Africains dans leur majorité qui se sont fait avoir, ont tout simplement oublié par exemple qu’ils étaient de loin plus heureux que ceux qui leur racontaient qu’ils étaient des nantis venus les aider. Parce que l’Africain est de loin plus riche et donc plus heureux que l’Européen.
En géostratégie, la vraie différence entre un riche et un pauvre est que le pauvre est celui qui gagne un million de dollars par mois, mais pour le même mois il va en dépenser deux millions, en empruntant de gauche à droite, alors que le riche est celui qui gagne 2 dollars par jour, mais il va en dépenser seulement 1.
C’est ce qui explique que les Africains sont moins stressés que les Européens, ils sont plus souriants même s’ils n’ont pas de voiture, ils ne revendiquent pas l’univers, ils ne prétendent pas changer un chef d’état au Népal ou au Guatemala, et donc, ils se suicident aussi moins.
A bien y regarder, la logique n’aurait pas tout simplement conseillé à ces ONG de copier cette leçon de bonheur africain pour l’insuffler aux Européens ?
Salir l’image de l’Afrique, tel semble être l’une des mission des ONG.
Partout où on se trouve dans les plus grands aéroports de l’occident, dans les plus grandes gares de train ou de métro, on ne peut s’empêcher de voir la photo d’un enfant noir sale, dénutri, tapisser les murs de ces lieux publiques, de Düsseldorf à Montréal, en passant par Genève, Rome, Paris et New-York.
D’une part, il s’agit d’un des fonds de commerce les plus rentables au monde pour leurs auteurs, pire, c’est la plus grande activité de propagande contre l’avènement d’une autre Afrique plus digne et plus prospère.
C’est un acte de racisme pur et dur et du manque du respect de la dignité d’un enfant fut-il en difficulté que de montrer sa photo avec une armada de mouches qui luttent pour trouver à manger sur ses lèvres.
C’est un cynisme des plus dangereux pour le genre humain d’exploiter à ce point les difficultés de l’autre pour s’enrichir, tel un charognard qui rode autour d’un comateux pour son festin à venir.
Activité d’espionnage
En Afrique, l’avidité croissante et l’ignorance sont les maîtres-mots qui ont permis le développement sans contrôle de l’espionnage étranger dans toutes les couches de la population et sous des formes des plus impensables. On observe ainsi des initiatives et organisations qui n’ont pour but que d’affaiblir l’état en se substituant à lui avec des pseudo solutions qui n’ont fait leur preuve nulle part, notamment dans la santé, l’instruction, la miro-finance etc...
Pourquoi les gouvernements européens et américains ont-ils besoin de passer par des ONG pour recueillir des informations sur l’Afrique, si ces dernières sont inoffensives et donc, ne mettent pas en danger la prospérité et la sécurité du continent africain ?
Quel sont ces intérêts occidentaux, incompatibles avec l’urgence en Afrique de la construction d’un Etat fort qui soit capable ensuite de s’occuper dignement et convenablement de ses citoyens ?
QUE FONT LES ESPIONS AFRICAINS ?
L’Afrique a cru comprendre dans l’activité de l’espionnage un simple problème d’ordre publique pour l’élimination des prétendus opposants, vrais ou imaginaires. Et pas d’activité d’espionnage ou de contre-espionnage sur le plan économique et géostratégique. Et comme c’est là où tout se joue désormais, même entre les meilleurs amis du monde, on se méfie des activités d’espionnages des agents respectifs.
Le cas d’Israël et les Etats-Unis d’Amérique est là pour nous le prouver. Ben-Ami Kadish a été déféré, mardi 22/04/2008, 15 jours avant la visite du président américain George Bush en Israël, devant le tribunal fédéral de Manhattan, pour avoir transmis à Israël des informations relatives à des armements nucléaires, des avions de combat F-15 et des systèmes de missiles antimissile Patriot.
Est-il envisageable de voir un jour des Africains aimer à ce point l’Afrique jusqu’à être accusé d’avoir espionné une entreprise de pointe en Occident pour le compte de leur pays africain ?
Comment expliquer la naïveté des pays africains qui installent à la tête des principales entreprises stratégiques publiques, des managers occidentaux, sans se préoccuper des informations sensibles que ces derniers fournissent à leurs pays ?
Existe-il un système efficace de contre-espionnage capable de les surveiller convenablement ?
Enfin, l’Afrique doit arrêter de penser qu’il existe des cadeaux gratuits d’où qu’ils viennent, qu’il existe des dons sans contrepartie, puisque souvent cette contrepartie peut aller jusqu’à un million de fois la valeur du don même.
Avant d’accepter tout partenariat, il faut au préalable poser d’abord la question sur ce que l’autre y gagnera. Lorsque ce n’est pas clair, et qu’il est impossible d’identifier l’intérêt de l’autre partie, c’est qu’il y a une arnaque ou tout simplement, tromperie.
L’Afrique doit aller au delà de l’initiative d’Israël, c’est-à-dire, ne pas seulement se limiter à identifier les sources de financement de chaque ONG qui opère sur son territoire. Il faut prendre des décisions radicales pour interdire toute association, toute organisation qui recevrait le moindre centime de son financement hors d’Afrique.
Une association même à 100% africaine ne peut pas recevoir son financement de l’étranger sans en contrepartie, ne pas se mettre dans une condition psychologique de remercier ses bienfaiteurs, surtout en fournissant toutes les informations dont ils ont besoin et une certaine allégeance dans la défense des intérêts, des idées et opinions des donneurs d’ordre étrangers (même lorsqu’ils sont ouvertement contre les intérêts de la nation africaine en question).
Sur un autre plan, c’est en renforçant la fédération africaine que l’Afrique aura la force pour imposer une grande transparence dans ses relations avec tous les pays du monde.
L’Afrique a besoin d’un coopération d’Etat à Etat et non d’Etat à ONG, c’est-à-dire qu’elle doit développer ses relations exactement comme c’est déjà le cas avec la Chine où il n’existe aucune ONG chinoise, aucune association chinoise qui prendrait l’argent du gouvernement chinois pour s’installer dans les villages africains pour faire remonter les informations vers la Chine ou tout simplement pour résoudre des problèmes de chômage en Chine.
L’espionnage au 21ème siècle doit innover pour ne pas rester pathétique dans une logique dépassée de guerre froide, car après 50 ans de milliards de dollars engloutis tout aussi naïvement dans l’espionnage occidental en Afrique, oui même si certaines informations sensibles ont permis à l’Occident de tenir pauvre l’Afrique, en revanche, on peut dire que le même occident n’en a pas tiré tous les profits escomptés, si on en arrive à la crise économique et financière que nous connaissons.
Puisse l’Occident avoir le courage de se regarder en face et faire l’autocritique sur la médiocrité de ses dirigeants qui, empêtrés dans des problèmes d’emplois fictifs, de détournement de fonds publiques, d’harcèlement sexuels, de pédophilie etc... n’ont pas eu le temps, encore moins l’intelligence de comprendre que pour tenir debout, l’Europe n’avait pas besoin d’une Afrique couchée.
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14/03/2013
Communiqué final du Conseil des Ministres du jeudi 14 mars 2013
A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a salué l’élection, par une assemblée de Cardinaux issus de tous les continents, réunis en conclave, du Nouveau Pape.
Le Conseil des Ministres a présenté ses compliments au 266ème Pape de l’Eglise Catholique et le Premier Pape Jésuite, originaire d’Amérique Latine, de son patronyme Jorge Mario BERGOLIO, désigné François 1er.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
MINISTERE DE LA SANTE
Monsieur le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’autorisation d’organiser, les 07 et 08 Mai 2013, à Libreville, l’Assemblée Générale du Secrétariat International des Infirmières et Infirmiers de l’Espace Francophone (SIDIIEF).
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation, à Libreville, de la Coupe du Monde de Taekwondo, au mois de Novembre 2013.
MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DE L’ARTISANAT ET DU COMMERCE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la tenue, à Libreville, d’une part, les 04 et 05 Avril 2013, d’un atelier national sur l’élaboration des plans de mise en œuvre des mesures de facilitation des échanges au Gabon ; et d’autre part, d’un atelier national de renforcement des capacités « Commerce et Développement », du 28 au 29 Mai 2013.
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Monsieur le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’autorisation pour la tenue, à Libreville, du 08 au 11 Avril 2013, de la réunion post-Doha du Groupe Afrique des Négociateurs.
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
Le Conseil des Ministres a approuvé l’organisation, à Libreville, de la 22ème session annuelle du Conseil des Gouverneurs de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), en Juin 2013
Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
- Conseiller Spécial du Président de la République : M. Jude Claude OYOUOMI.
- Chargés de Missions du Président de la République :
MM.
· Serge KARATHA ;
· Ignace NZE OBAME ;
· Fulbert NGAHILA.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT
CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION
CABINET DU CONSEILLER MEMBRE EDWIGE LYDIE IGNANGA
- Attachée de Cabinet : Mme KINGA MBADINGA.
- Secrétaire Particulière : Mme Brigitte BABIKA BIGNOUMBA.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
SERVICES CENTRAUX
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ETRANGERES
- Ambassadeur, Directeur Général des Affaires Etrangères : M. Alfred MOUNGARA MOUSSOTSI, en remplacement de M. Patrick MALEKOU.
- Ambassadeur, Directeur Général Adjoint des Affaires Etrangères : M. Patrick Arthur MOUKALA, en remplacement de M. Eugène-William MESSAN.
DIRECTION GENERALE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
- Ambassadeur, Directeur Général de la Coopération Internationale : M. Guy Christian MOUNGUENGUI, en remplacement de M. Alfred MOUNGARA MOUSSOTSI.
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES CONSULAIRES
- Ambassadeur, Directeur Général des Affaires Consulaires : M. Joseph Giraud EFFANGONE OBAGHE, en remplacement de M. Henri BEKALE AKWE.
DIRECTION GENERALE DU DROIT DE LA MER
- Ambassadeur, Directeur Général du Droit de la Mer : M. Bernard BEKALE MEVIANE, confirmé.
- Ambassadeur, Directeur Général Adjoint de la Mer : M. Loïc PYSSAME, en remplacement de M. Patrick Arthur MOUKALA.
DIRECTION GENERALE DE LA FRANCOPHONIE
- Ambassadeur, Directeur Général de la Francophonie : M. Charles LEMBOUMA.
- Ambassadeur, Directeur Général Adjoint de la Francophonie : M. Sylvestre MIEMBET GNANGON.
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES JURIDIQUES
- Ambassadeur, Directeur Général des Affaires Juridiques : M. Basile Edmond LINDOUGHOU.
- Ambassadeur, Directeur Général Adjoint des Affaires Juridiques : M. Russell MEZEME MBA, Attaché d’Administration Sanitaire, précédemment Conseiller à la Mission Permanente du Gabon à l’Union Africaine.
DIRECTION D’APPUI AU SECRETARIAT GENERAL
- Ambassadeur, Directeur Central du Personnel : M. Hubert Roger OBIANG, en remplacement de Mme Anasthasie NDZAMI NTONGO.
- Ambassadeur, Directeur du Protocole : M. Jacques MOUDOUTE BELL.
- Ambassadeur, Directeur de la Logistique Diplomatique : M. Edgard Didier ISSEMBE, en remplacement de Mme Nanice TSIGUI.
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ETRANGERES
- Ambassadeur, Directeur des Affaires Africaines : M. Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, en remplacement de M. Fidèle NGUEMBI MOUSSAVOU.
- Ambassadeur, Directeur des Affaires Américaines : M. Faustin NGUIEND MICKOLO, Conseiller des Affaires Etrangères, en remplacement de M. Léopold Jean Pierre BIKAH BISSO.
- Ambassadeur, Directeur des Affaires Asiatiques : M. Sylvestre OVONO ESSONO.
- Ambassadeur, Directeur des Affaires Européennes : M. Aimé BIBANG-BI-MBA, Conseiller des Affaires Etrangères, en remplacement de Mme Mireille Sarah NZENZE.
- Ambassadeur, Directeur des Organisations Internationales : M. René Bertrand N’NO MILAGUE, Conseiller des Affaires Etrangères, en remplacement de Mme ANIAMATSIE MBELE.
DIRECTION GENERALE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
- Ambassadeur, Directeur de la Coopération Culturelle, Scientifique, Technique et Institutionnelle : M. Eric Joël Edouard BEKALE.
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES CONSULAIRES
- Ambassadeur, Directeur de l’Administration Consulaire : Mme Hortense FOH.
DIRECTION GENERALE DU DROIT DE LA MER
- Ambassadeur, Directeur de la Réglementation et du Contentieux Maritime : Mme Roseline MBOUKOU FOUTOU, précédemment Chargée d’Etudes au CABINET DU Ministre du Pétrole.
DIRECTION GENERALE DE LA FRANCOPHONIE
- Ambassadeur, Directeur des Relations avec les Institutions Francophones : M. Théophile AKOUE OVONO.
- Ambassadeur, Directeur du Développement Durable et de la Formation : M. Maximilien MANGOUALAMANGOYE.
- Ambassadeur, Directeur de la Promotion de la Langue Française et de la Diversité Culturelle et Linguistique : Mme Carole MEYIE ME MOTO.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
DIRECTION GENERALE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE (ENS)
- Directeur Général : Professeur Guy Martial NKIET, en remplacement du Professeur Dieudonné MEYE Me NKOGHE.
FIN.
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13/03/2013
45ème anniversaire du PDG : Discours de Sylvia Bongo Ondimba
Chères sœurs,
Chers frères,
Mesdames et Messieurs.
(...) je vous souhaite à tous, un joyeux 45ème anniversaire mais je souhaite aussi que cet anniversaire nous donne l’occasion d’évaluer avec lucidité le positionnement réel de la femme, au sein du Parti Démocratique Gabonais en particulier, et de la vie politique du Gabon en général.
Si nous pouvons nous réjouir des efforts que le Gabon a fait, depuis quelques années, en faveur de l’égalité homme-femmes, je ne puis m’empêcher de noter que, dans la vie publique, la présence des femmes est encore marginale.
Les Gouvernements successifs, qui tirent leur légitimité du Parti Démocratique Gabonais, ont multiplié les bonnes intentions en faveur de l’égalité hommes-femmes, en ratifiant bon nombre d’instruments internationaux. Ce fut le cas notamment de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Pour autant, je considère que dans la mise en œuvre, ces bonnes intentions ne se sont pas traduites en actes forts.
Nous devons regarder la vérité en face : le taux de chômage de la population féminine est estimé à 27% contre une moyenne nationale de 16% ; et la gouvernance reste encore exclusivement une affaire d’hommes.
Ne serait-ce qu’au Parlement, on constate que, dans les deux Chambres, les femmes représentent moins de 20% des effectifs totaux.
Au-delà de l’analyse des causes, ensemble aujourd’hui, proposons des actes innovant en faveur de l’autonomisation des femmes dans notre pays !
C’est dans ce sens que Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, s’est adressé au parlement, réuni en congrès. Il a demandé au Gouvernement et au parlement de légiférer, pour qu’une place plus importante soit réservée aux femmes et aux jeunes sur les listes de candidatures aux élections locales et au sein des exécutifs locaux.
Cette décision courageuse et ambitieuse ne doit pas rester lettre morte. En proposant un quota de 30% de femmes et de jeunes sur les listes électorales, le Chef de l’Etat a ouvert la voie. A vous, chères sœurs, chères mères, et chères filles, d’écrire la suite de l’histoire !
Pour cela, je vous invite à être les ambassadrices de cette vision politique et à saisir cette opportunité pour vous engager politiquement au sein du PDG.
J’aimerais reprendre une citation du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Ban KI-MOON: « Là où les femmes sont éduquées et autonomisées, les économies sont plus productives et plus solides. Là où les femmes sont pleinement représentées, les sociétés sont plus pacifiques et plus stables. »
A l’évidence, l’éducation citoyenne et l’autonomisation sont indispensables pour opérer des choix politiques, à plus forte raison pour se porter candidate à une élection. Ces éléments sont des facteurs décisifs pour l’épanouissement politique des femmes. Ils doivent désormais être pris en compte au sein de l’UFPDG. Les femmes, elles-mêmes doivent s’organiser au sein du parti afin d’assurer leur promotion. Nos sœurs sont les mieux placées pour veiller à leur positionnement sur les listes électorales. La clef de cette réussite se situe dans la solidarité et l’entraide des femmes entre elles.
L’engagement des femmes est un moteur du développement social. Mais nous sommes aussi bien conscientes, mes chères sœurs, de l'impact et de l’influence que nous pouvons avoir sur l’évolution politique de notre pays. Ensemble, nous pouvons relever le défi de la croissance économique et du développement. Pour cela, l’Union des Femmes du Parti Démocratique Gabonais, doit être plus ambitieuse et offrir aux femmes un rôle de pilier dans la politique comme elles le sont dans la Société.
Chères sœurs,
Chers frères,
Mon vœu est de voir l’UFPDG se moderniser et adopter une vision de la politique de l’émergence.
Bien sûr, l’UFPDG doit continuer à mobiliser notamment au travers des groupes socioculturels mais elle doit aussi devenir la plateforme qui portera la voix de la femme gabonaise et contribuera à son développement.
Cette nouvelle approche vise à renforcer la consistance de notre parti en termes d’idées et de propositions. L’UFPDG doit contribuer fortement, sur les questions qui touchent l’éducation, l’emploi, la santé et la famille.
Je vous invite à m’accompagner dans la mise en place, au sein de l’UFPDG, d’un cadre dynamique et tourné vers l’action, animé par des femmes de profils différents. Son rôle sera de promouvoir des idées nouvelles et de concevoir des stratégies politiques en faveur de l’engagement des femmes.
L’émancipation économique des femmes est également prioritaire pour moi. Nous devons susciter, détecter, encadrer et accompagner leurs exploitations agricoles, industrielles et commerciales. C’est en étant autonome financièrement et en accédant à la sphère de prise de décision que la femme acquiert le pouvoir d’agir sur la scène politique.
L’objectif est de permettre aux femmes un engagement politique accru pour que l’UFPDG joue activement et pleinement son rôle de mobilisation, d’éducation citoyenne, politique, militante et d’encadrement des femmes.
Vive l’Union des Femmes du Parti Démocratique Gabonais,
Vive le Parti démocratique Gabonais,
Pour que vive le Gabon,
Je vous remercie.
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08/03/2013
Journée Internationale de la Femme : Tribune de Sylvia Bongo Ondimba Première Dame du Gabon
En cette journée internationale de la femme du 8 mars 2013, je tiens à saluer particulièrement mes sœurs qui contribuent chaque jour à la prospérité de leur famille et de leur pays.
Cette année, je suis profondément touchée par le thème choisi par les Nations Unies : « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence faite aux femmes ».
J’ai choisi depuis 2011 de passer moi aussi à l’action, grâce au travail concret de ma Fondation qui s’efforce chaque jour de lutter contre les violences faites aux femmes et de permettre leur émancipation. Il est important que les femmes reprennent le pouvoir sur leur vie en accédant à un rôle économique.
C’est ce que ma Fondation rend possible grâce à l’octroi du micro-crédit AKASSI à 1600 femmes gabonaises mais également au développement de l’exploitation du moabi et de la résine de l’okoumé par 97 femmes dans les villages.
Comme vous le savez, j’ai beaucoup œuvré pour faire reconnaître les droits des veuves. Aujourd’hui de nouvelles mesures réglementaires sont prises par le gouvernement gabonais, en leur faveur.
L’enjeu est maintenant de faire connaître leurs droits non seulement aux veuves elles-mêmes mais aussi aux fonctionnaires qui les font appliquer. C’est ce à quoi s’emploie ma Fondation qui a mené en 2012 un travail de sensibilisation auprès des veuves, et qui l’étend, en 2013, aux agents administratifs.
Le sort des fillettes et des jeunes filles me concerne tout particulièrement. Elles sont l’espoir de notre pays mais également les plus vulnérables aujourd’hui. Elles sont violées dans le confort ambigu du foyer, malmenées physiquement, victimes de prédateurs sexuels dès leur plus jeune âge.
Trop souvent, leur vie se trouve bouleversée par le virus du VIH ou par une grossesse précoce non désirée. Elles doivent pouvoir s’exprimer. Cette année, ma Fondation met en place un numéro anonyme et gratuit. Ce numéro sera dédié à l’écoute et à l’information des adolescentes et des jeunes adultes.
Et puisqu’au bout du compte, force doit revenir à la loi, félicitons-nous de la révision prochaine du Code pénal afin de mieux protéger les victimes de violences et de harcèlement sexuel au travail.
Pour dire non au fatalisme, nous devons nous présenter debout, exigeantes et dignes. « Le présent est le moment du choix et de l’action », nous rappelait Simone de Beauvoir.
Aujourd’hui, l’Afrique, notre nourricière, est à l’orée des grandes mutations. Ce siècle, encore jeune, sera le sien si nous réussissons à libérer le potentiel créatif et ingénieux des 53% de Gabonais qui sont des Gabonaises.
Pour atteindre cet objectif, j’ai choisi l’engagement. Pour un Gabon solidaire et exemplaire, je travaille sans jamais oublier celles à qui nous devons tout, nos mères, ni celles qui porteront demain nos rêves, nos filles.
Au sein de la Fondation que j’ai créée, au fil de mes activités publiques, chaque jour est un 8 mars. Tel est mon crédo !
Sylvia Bongo Ondimba
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Marc Ona Essangui devant les juges ce vendredi 8 mars 2013
Aujourd’hui le tribunal correctionnel de Libreville a examiné l’affaire Soleman contre Ona Essangui à la suite de la plainte en diffamation de Liban Soleman.
D’entrée de jeu, Marc Ona Essangui a tenté d’esquiver les questions du tribunal en brandissant des préalables notamment la communication de la bande vidéo originale de l’émission à laquelle pourtant il avait participé.
Le Tribunal s’étant opposé aux exigences de Marc Ona Essangui celui-ci a alors décidé de garder le silence.
Après avoir vainement tenté d’imposer ses propres règles du jeu au tribunal, Marc Ona Essangui a finalement admis la substance des propos aux termes d’explications confuses et peu convaincantes.
A la suite d’une audience marathon de cinq heures dont le thème principal portait sur des actes de diffamation à l’encontre de Liban Soleman, Marc Ona Essangui n’a finalement pas été en mesure de rapporter au Tribunal la preuve de ses allégations ni d’une quelconque collusion entre Liban Soleman et le Groupe Olam au Gabon.
Les propos peu clairs, hésitants et parfois contradictoires et souvent hors sujet ont permis à l’assistance de constater que Marc Ona Essangui n’était pas en mesure de rapporter la moindre preuve de ses allégations ni même capable de répondre aux avocats de Liban Soleman même à des questions simples.
Alors qu’il est souvent très expansif voire véhément dans ses propos, notamment sur sa page Facebook, le justiciable Marc Ona Essangui a été incapable d’assumer jusqu’à la teneur de ses propos, fuyant toutes les questions jusqu’à apparaître incapable d’affronter la réalité du débat judiciaire.
A la suite des plaidoiries des avocats de Liban Soleman, le Procureur de la République a prononcé un réquisitoire sévère à l’encontre de Marc Ona Essangui et a sollicité sa condamnation à une peine de prison d’un an ainsi qu’une amende de 300,000 FCFA.
Dans son réquisitoire le Procureur a fustigé le comportement de Marc Ona Essangui qui à l’instar d’autres personnes distillent des fausses informations et portent atteinte aux institutions de la République, en faisant part d’informations fausses, non vérifiées, finalement des affabulations.
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