29/05/2013

Le Président Ali Bongo Ondimba , invité spécial de la BAD

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Marrakech, le 28 mai 2013 – Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est arrivé ce mardi 28 mai 2013 à Marrakech pour prendre part aux Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Invité spécial de cette réunion économique majeure du calendrier international, le chef de l’Etat prendra la parole jeudi 30 mai lors de l’ouverture officielle et interviendra ensuite à l’occasion de l’atelier sur le commerce illicite d’espèces de la faune sauvage. La délégation gabonaise comprend notamment les ministres de l’Economie, du Pétrole, de l’Industrie et de la Promotion des investissemen

Le président Ali Bongo Ondimba séjourne dans la ville ocre du royaume chérifien pour la 48èmeAssemblée annuelle de la Banque africaine de développement et la 39ème Assemblée du Fonds africain de développement (FAD) qui se tiennent du 27 au 31 mai sur le thème de la “transformation structurelle de l’Afrique”. Seul invité spécial de rang présidentiel de ces Assemblées, avec le président rwandais Paul Kagamé qui sera l’hôte des réunions au sommet de la BAD en 2014, le chef de l’Etat entend promouvoir devant l’élite mondiale de la finance et du développement les vertus du Gabon en route vers l’Emergence, en pleine adéquation avec les conclusions du rapport annuel de la BAD.


Transformation structurelle et économie verte


Pour la Banque, la transformation des économies africaines implique de diversifier et d’étendre les sources de la croissance et les opportunités, de manière à favoriser une productivité accrue pour le développement économique durable et inclusif. « Le défi politique majeur pour l'Afrique aujourd'hui est de trouver les moyens d’élargir l'accès aux opportunités économiques pour une population en expansion, les groupes les plus vulnérables y compris », indiquent les experts de l’institution multilatérale régionale, laquelle comprend 77 pays-membres dont 53 pays africains. « L'Afrique a besoin d’une transformation structurelle pour se propulser vers une croissance inclusive », souligne encore le rapport, qui cite les taux élevés de chômage et de sous-emploi chez les jeunes et les femmes en particulier, comme l'une des principales difficultés auxquelles le continent est confronté aujourd'hui. « Le coeur de notre message est le suivant : l'Afrique doit accélérer sa transformation structurelle en dopant le potentiel de sa jeunesse, en investissant dans la science, les technologies et l'innovation, en accélérant le rythme de l'intégration économique, en passant à une économie verte, et en soutenant les entreprises du secteur privé ».


Pour une croissance durable


Fort de sa position d’invité spécial des Assemblées de Marrakech, le président Ali Bongo Ondimba s’entretiendra avec le président du Groupe de la BAD, Donald Kaberuka, au sujet de la nouvelle stratégie décennale (2013-2022) qui met l’accent sur la qualité et le caractère durable de la croissance. « Une ambition de transformation réalisable », indique M. Kaberuka. Une stratégie qui s’attache aussi – et c’est une nouveauté – au renforcement de la résilience au changement climatique et à la gestion durable des ressources naturelles.

Au coeur du débat économique mondial, en phase avec les enjeux du moment, le Gabon représenté par le Premier Citoyen prendra toute sa place dans le devenir de cette Afrique qui peut se métamorphoser en tirant parti de son immense potentiel dans les domaines fléchés par la BAD :

° Infrastructures - les besoins de l’Afrique en financement des infrastructures – 390 milliards de dollars environ à moyen terme, surtout pour l'énergie – s’élèvent à des milliers de milliards de dollars sur un plus long terme.

° Les ressources naturelles - les industries extractives des ressources naturelles en Afrique contribueront annuellement pour plus de 30 milliards de dollars aux recettes publiques au cours des vingt prochaines années, selon les estimations.

° Démographie - les jeunes constituent la majorité du milliard d’habitants en Afrique. Pour convertir cette “explosion de la jeunesse” en “dividende démographique”, il faudra investir, à grande échelle et comme jamais auparavant, dans les compétences et la création de perspectives professionnelles.

° Promouvoir l'agriculture - le secteur agricole emploie la grande majorité de la population africaine. Il contribue directement à la chaîne de valeur agro-industrielle, nourrit les zones urbaines, en plus d’être une source de l'épargne des ménages à des fins d’investissement.

° Le secteur privé - avec le développement des économies africaines, le secteur privé, qui représente 90 % de l'emploi informel, prendra encore plus d’ampleur, en particulier dans l'industrie.

° Urbanisation - les villes africaines, qui concentraient 40 % de la population du continent en 2010 – un chiffre qui devrait atteindre 50 % en une génération, et 65 % d'ici 2060 – sont, de plus en plus, les moteurs de la demande de consommation et, partant, de la croissance économique.

° Gouvernance et climat de l'investissement – une amélioration de la gouvernance et de meilleures politiques macro-économiques – réduction de la dette, faible inflation et taux de change stables – sont indispensables, si l’on veut favoriser la compétitivité économique.

° L'innovation technologique – l’investissement dans les TIC (technologies de l’information et de la communication) en particulier – a considérablement amélioré l'accès du public à l'information, stimulant ainsi une économie du savoir et des approches novatrices en matière de micro-finance et de mobilisation des producteurs ruraux.


La révolution de l’information


Sur le plan de la communication, le Gabon apporte sa voix à la nécessaire intégration régionale de l’information en dépêchant aux Assemblées de la BAD une équipe complète de Gabonews. Le media web-tv, associé à Sahara Media et à la radio marocaine Medi1, diffuse en direct la session Questions d’Afrique depuis son pavillon installé au village des médias, voisinant les grands diffuseurs internationaux. Une première pour un organe de presse gabonais dans le cadre des réunions de la Banque africaine de développement.

En mars 2013, la Banque a lancé sa plate-forme Open Data pour le Gabon, portant à quarante le nombre de pays africains connectés. Cette initiative vise à accroître de façon substantielle l’accès à des données de qualité, nécessaires à la gestion et au suivi des résultats de développement. « Elle révolutionnera la diffusion des indicateurs, se félicite la BAD, faisant en sorte que le continent participe pleinement à l’économie mondiale de l’information ».

Engagée depuis longtemps au Gabon, la Banque africaine de développement finance à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars des projets routiers de désenclavement. Le projet PR1, rappelle-t-on, fût en son temps le plus important prêt jamais accordé par la BAD à un pays-membre dans le secteur des transports. La BAD a publié un document de stratégie-pays Gabon 2011-2015 en août 2011 qui détaille le positionnement et les programmes de la Banque dans le pays.


FIN

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