14/06/2012

LE GANGSTER BECHIR BEN YAHMED DE "JEUNE AFRIQUE" VU PAR L'EX UN .

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L’avis d’un expert de l’ex-UN

 

Depuis la sortie propagandiste de « Jeune Afrique » sur les Fangs du Woleu Ntem, elle ne se lasse pas de s’en délecter, notre « presse véritable », celle qui diffuse en continue et religieusement la bonne parole de l’ex-UN, de l’ « opposition véritable » et de la « société véritable » onanisée.

Pour elle, « Jeune Afrique » est devenue la référence mondiale en matière de presse. Pourtant, s’il y a là-bas, à l’ex-UN, quelqu’un qui connaît bien « Jeune Afrique », précisément son patron Béchir Ben Yahmed, c’est notre confrère du « Gri-Gri International », Michel Ongoundou Loundah (MOL), l’actuel « ministre de la Défense nationale » du gouvernement d’AMO. Un gars qui est connu pour ne dire que la vérité, rien que la vérité.

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Le 27 juin 2010, MOL a publié cet article intéressant dans son journal : « Bechir Ben Yahmed, le patron de «Jeune Afrique» est-il crétin ou salopard ?» 

J’ai, longtemps, refusé de «cartonner» sur le patron de l’hebdomadaire Jeune Afrique parce que je lui devais, d’abord, un recrutement en 1984 puis, en 2000, un nouveau recrutement après que j’ai décidé d’arrêter mon entreprise de «Publication assistée par ordinateur» (PAO) : à cette époque, d’une part les matériels de PAO avaient perdu plus de 80% de

leur valeur quand je m’étais lancé dans cette aventure ; d’autre part des centaines de linotypistes avaient été débauchés quand l’informatique remplaça la composition au plomb. Et tous ces évincés de l’imprimerie se mirent à «l’infographie», pour la plupart au noir, alors que mon entreprise était au sommet : en moins d’un an, mes prix fondirent au Soleil du travail au noir.

Je pus résister trois ans avant de devoir rendre les armes, en tous biens tous honneurs : ma comptabilité permit de presque tout payer et je ne fus inquiété en aucune manière sur mes biens propres (j’avais réagi à temps et thésaurisé suffisamment pour ne léser presque personne).

Mais aujourd’hui, je ne peux plus accorder à Béchir Ben Yahmed le crédit de m’avoir engagé quand j’étais dans la merde : d’abord parce qu’il me licencia très vite, ensuite parce que son engagement personnel ne mérite aucun pardon. L’homme, un Tunisien «patriarche», reste le «patron» quand bien même il annonça, voici deux ans, son retrait de l’hebdomadaire Jeune Afrique au profit et de son homme à tout faire, François Soudan, et de ses fils, Amir et Marwane.

Tout ce qui est imprimé dans Jeune Afrique est lu et approuvé par le patriarche, dont son engagement en faveur des Occidentaux et sa réticence (pour ne pas dire son racisme) envers les Noirs.

L’homme vient de pondre (il déteste l’expression mais vu la qualité du papier, il s’agit bel et bien d’une ponte) un éditorial sur la crise européenne.

Pour lui, les hiérarques de l’Europe ont raison et, soit les populations européennes acceptent la cure d’austérité, soit elles disparaissent.

Ce connard de Bechir Ben Yahmed, il n’y a pas d’autre adjectif valable, pensent que les minables des économies européennes n’ont qu’à accepter leurs licenciements et leurs baisses de salaires plutôt que de mourir ! Ce, tandis que les marchés mondiaux réagissaient défavorablement à une baisse massive de la demande en Europe occidentale.

BBY, comme Bechir Ben Yahmed signe ses oukazes à ses journalistes, dit pourtant le plus grand bien de Galbreith, lieutenant de Keynes et partisan on ne peut plus affiché de la demande comme moteur de l’économie...

Bref, c’est soit un crétin, soit un vendu. Je pense, moi et pour l’avoir connu de près, qu’il est à la fois vendu et crétin : pendant des décennies, il s’est aligné sur les positions américaines même les plus difficiles à défendre comme celles de Bush junior: il employa alors un vieillard, ex secrétaire de Sartre, Marcel Péju, pour défendre l’avaleur de gâteaux d’apéritif dans son journal.

Et je puis vous dire, pour y avoir assisté de nombreuses fois, que l’ensemble BBY-Péju résistait à toutes les attaques lors des conférences de rédaction.

Soit par le silence (la plupart du temps), soit par une mise à mort orchestrée des contradicteurs (dont je finis par devenir le seul et unique).

Aujourd’hui, il a visiblement changé son fusil d’épaule, ayant été probablement mis hors circuit par l’Administration Obama.

Et je le soupçonne d’avoir négocié un accord avec les commissaires européens pour défendre leur politique indéfendable (issue d’un personnel non élu et lié à un ultralibéralisme aujourd’hui obsolète) Ce, tout en restant - on ne change pas une équipe qui perd au groupe Jeune Afrique - on ne peut plus anti-Noirs...

Cette merde, il n’y a pas d’autre adjectif pour le dépeindre, aime donc l’ultralibéralisme européen tout en se disant socialiste, déteste l’Afrique (car les 8/10e des Africains sont noirs de peau) tout en dirigeant un groupe de presse qui fait son fric sur l’Afrique, et se présente comme «humaniste» tout en traitant ses collaborateurs comme des esclaves : vous voulez être vous-mêmes humanistes ?

Alors cessez de lire et d’acheter les titres du groupe SIFIJA, la société qui édite les titres de Jeune Afrique, la plus monstrueuse publication que le continent ait « pondue ».

Et, si vous voulez d’autres précisions, n’hésitez pas à me les demander (dalayer@sfr.fr).

Bisous à tous... 

 

Source : LE DOUK-DOUK DU MERCREDI 13 JUIN 2012

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