06/08/2012
Gabon: Affaire Ping , faux débat et masturbation intellectuelle
Décidemment , en panne d’idées novatrices et propices à améliorer les conditions des Gabonais, les leaders de l’ex-Union nationale (UN) s’illustrent dans la médisance.
La dernière en date est que ces fameux « vrais opposants » lient maintenant la non reconduction de notre compatriote Jean Ping à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) à un supposé isolement diplomatique du chef de l’Etat au niveau international.
Une hérésie de plus, surtout quand on sait comment les choses se sont passées lors cette élection ayant opposé Jean Ping à son adversaire sud-africaine Mme Nkosazana Dlamini Zuma.
C’est dire d’ailleurs que, pour être réputés comme antidémocrates, ces autoproclamés « vrais opposants » n’ont naturellement pas su que c’est la loi de la démocratie qui prévaut maintenant en Afrique et que le président Ali Bongo Ondimba respecte ladite loi.
Dans tous les cas, il ne pouvait être question pour Zeus de se ridiculiser devant ses pairs en bloquant inutilement les travaux du sommet d’Addis-Abeba ou en poussant Jean Ping à s’autoproclamer président réélu de l’UA.
AMO avait illégalement usé du stratagème au terme de la présidentielle anticipée d’août 2009. Maintenant, comme à l’école primaire, il veut faire croire que ce sont les autres qui sont les « tricheurs » ! Difficile de faire gober la mauvaise blague !
La communauté internationale a salué positivement la présidence de Ping. Zeus y a ajouté un zeste en félicitant dame Dlamini Zuma ainsi que son homologue sud-africain Jacob Zuma.
Alors, en quoi le chef de l’Etat gabonais est-il alors isolé diplomatiquement au sein de la communauté internationale, comme osent le clamer le trio zozotique de l’ex-UN ?
Bah, AMO, Zach’ et le Hutu modéré de Nkembo sont réellement en panne d’arguments dans leurs vaines tentatives de contrer leur « ennemi » Ali Bongo Ondimba !
Lequel semblerait les empêcher, visiblement, de retrouver leurs anciens statuts et privilèges politicoadministratifs à jamais perdus.
A propos du supposé isolement du chef de Zeus, il faut que nos «vrais opposants » sachent que, comme l’a récemment rapporté le porte-parole de l’Olympe, Alain- Claude Bilié By Nzé, « l’action diplomatique d’un pays ne se juge pas à travers une seule situation donnée, mais plutôt sur un ensemble de paramètres objectifs. »
Mais comme l’objectivité est la chose la moins partagée par les antidémocrates, on ne pouvait normalement s’attendre qu’à de pareilles dérives de la part de ces histrions.
En effet, en se basant sur un certain nombre de paramètres objectifs, le président Ali Bongo Ondimba est loin d’être isolé sur la scène internationale. Contrairement à d’autres chefs d’Etat en fonction, il est chaleureusement reçu par ses homologues des pays de la planète.
Une chaleur et une considération que lui manifestent les dirigeants du monde. On peut citer Barack Obama des USA, François Hollande de France, Hu Jin tao de Chine, le Pape Benoît XVI du Vatican…
Cela est observable alors que le président ABO n’a pas encore bouclé les trois ans de pouvoir requis pour être reçu au Vatican et en tête-à-tête par le souverain pontife. On a oublié de le noter. C’est chose faite !
Sur le même registre, il est bon de rappeler l’accueil qui lui est réservé. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, le prince Charles et le Premier ministre du Royaume Uni ainsi que d’autres chefs d’Etat et de gouvernement d’Asie, d’Afrique, d’Europe, d’Océanie et du Moyen Orient.
De même, ABO est régulièrement invité à participer aux grands forums internationaux consacrés à la résolution des questions à caractère planétaire.
Autant que l’on sache, Ali Bongo Ondimba vient d’être porté à présidence en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
A l’évidence, et à la lumière de tout ce qui précède, il s’agit plutôt « des élucubrations de quelques déçus de la vie politique nationale et qui, faute de projets de société alternatifs et fiables à proposer aux Gabonais, sont obligés de faire dans l’amalgame et la confusion des genres. Ce afin de tenter vainement de se refaire une existence politique que ces supposés « vrais opposants » ont du mal à rebâtir. »
En tout état de cause, ce n’est nullement la faute de quiconque si les Mba Obame, Myboto, Eyeghé Ndong, Ona Essangui et consorts broient du noir.
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