06/08/2012

Gabon: Le plan "A" d'insurrection du gangster Mba Obame

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En attendant de vous dévoiler, la semaine prochaine, le plan B de sa stratégie insurrectionnelle qui devra amener Zeus à accepter de force la tenue de la « conférence nationale souveraine », nous vous livrons le plan A de ce qu’AMO compte exécuter à partir de cette semaine. Et surtout avec qui il va le faire .

C’est à Paris , bien avant même le fameux sommet qu’il a organisé, que le grabataire de Neuilly a eu la belle idée. Celle de déplacer l’insurrection dans une ville mondialement réputée insurrectionnelle : Port-Gentil.

André le sait mieux que quiconque, les deux fois, sous Omar, que le pays a véritablement vacillé, c’est lorsque Port-Gentil a brûlé. A chaque fois que Paris est directement intervenu dans la politique intérieure gabonaise, c’est lorsque Port- Gentil a brûlé.

C’est donc à Port-Gentil, et nulle part ailleurs, qu’il faut lancer la bataille finale. Il faut dire que le bilan de ses trois années d’opposition n’incite guère à l’encouragement. Cela ne tient en rien au découragement des militants, mais beaucoup plus à la somme des batailles perdues.

Car l’honnêteté impose ici de reconnaître qu’il n’a eu aucune victoire. Pas une seule ! Et dire qu’on n’a lésiné sur aucun moyen. Quitte même à afficher publiquement son antipatriotisme et toute sa haine pour le Gabon en militant ouvertement contre l’organisation de la CAN 2012.

Pis encore en hurlant, à travers la gorge déployée de Marc Ona, son amour pour la Guinée Equatoriale. Mais au finish, ce fut un cinglant échec.

Puis vint la grande bataille des législatives. Une guerre menée verbalement par AMO depuis son lit d’hôpital en Azanie et conduite au front gabonais par ses suppôts de l’« opposition véritable » et de la « société civile véritable », le tout accompagné des chants propagandistes de la « presse véritable ». Et les intrépides caravaniers de lancer l’assaut avec leur cri de guerre : « pas de biométrie, pas d’élection ». Mais au finish, encore un échec cuisant.

Les deux autres, le New York Forum Africa et le voyage de travail de Zeus connaîtront la même bérézina avec un Marc Ona obligé de jouer les yanglards lanceur de cailloux aux policiers et un Georges Mpaga manifestant à Paris au milieu d’une dizaine de Blancs. Il faut le dire : tout cela commençait à sentir la guigne.

En effet, le fait même d’avoir tenté de paralyser l’UOB durant des mois, d’avoir délibérément joué de la provoc’ envers les pandores pour obtenir la bavure recherchée, d’avoir voulu imposer l’année blanche par la violence, le mensonge, le dénigrement et les manipulations orchestrées par le candidat malheureux à la présidentielle, le Pr Albert Ondo Ossa (0,2%) et que malgré tout l’on ait réussi à boucler l’année scolaire a ébranlé leurs certitudes.

En effet, sans année blanche, sans un mort, sans un bâtiment incendié c’est carrément la poisse infligée à AMO. A quoi bon s’obstiner à mener une guérilla à l’UOB puisqu’au bout de neuf mois de combats, c’est la défaite totale ?

L’embrasement escompté n’ayant pas eu lieu, il fallait donc prendre du recul et mener à froid la réflexion. Avec le froid de Paris, AMO a donc réussi son aggiornamento en choisissant Port-Gentil comme nouveau théâtre de ses opérations.

En quittant Paris, la « société civile véritable » avait donc l’agenda de Port- Gentil tout dispo. Il ne restait plus qu’à le mettre en pratique. Et c’est ainsi que sous la conduite d’une ONEP, dont l’aile radicale est désormais aux ordres d’AMO, la fameuse intersyndicale (COSYGA, CGSL, CSAG, CSG, UTG, SYNEC, OMEPR) s’est réunie à Port-Gentil dans l’optique de lancer une « grève générale reconductible ».

L’objectif est clair : paralyser l’économie pour susciter des émeutes et saboter la fête du 17 Août, seule solution, pour AMO et ses suppôts, d’imposer la conférence nationale, unique tremplin pour leur retour au gouvernement. Une véritable obsession !

Malheureusement, ce joli plan A vient d’échouer parce que les vrais syndicalistes de l’intersyndicale, ceux qui ont de l’amour pour le pays, ont refusé de suivre ce scénario sombre. Reste maintenant à savoir quelles sont les passerelles d’AMO dans l’ONEP…

 

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