05/08/2012

Gabon: Funeste projet de déstabilisation

 

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Les professionnels du ridicule seraient les principaux instigateurs de ces barbouzeries. Comme toute rumeur qu’il faut la prendre avec des pincettes, celle-ci est à prendre très au sérieux, au regard du climat entretenu actuellement par les mauvais perdants car, a-t-on coutume de le dire,«prévenir vaut mieux que guérir».

Ces rumeurs faisant état des actes de sabotage et de guérilla urbaine à Libreville, Port-Gentil et Oyem vont bon train. Si elles sont fondées, il faudra alors reconnaître que les professionnels du ridicule auront franchi la ligne rouge.

En effet, pourquoi vouloir détruire ce que les autres ont peiné à construire des années durant ? Cherchant par tous les moyens à créer leur crise politique, les professionnels du ridicule veulent désormais passer la vitesse supérieure.

Si nous sommes convaincus que Zacharie Myboto ne cautionnera jamais ce type d’entreprise, qu’en est-il de Jean Eyéghé Ndong , d’André Mba Obame et des quelques vat- en-guerre soupçonner d’être prêts à mettre le pays à feu et à sang ?

Pour mémoire, ce funeste projet ne date pas d’aujourd’hui. En 2009 déjà, notre compatriote et confrère Francis Salah Ngoua Beaud l’avait dénoncé au plus fort de la campagne électorale. A l’époque, certains avaient pensé à un montage politique. A tort, vu que ce projet serait sur le point d’être sorti des cartons.

A ce propos, l’utilisation des étudiants de l’UOB en est la parfaite illustration. L’irruption de certains parmi eux, lundi 30 juillet au tribunal de Libreville a choqué tous ceux qui s’y trouvaient. Parmi ces étudiants, se trouvent certainement des kamikazes d’un autre genre qui seront utilisés pour ces basses besognes.

D’ailleurs, l’étudiant poursuivi par la justice n’avaitil pas de l’essence et des allumettes dans son sac pour brûler l’université Omar Bongo ? Heureusement, cette première manche, celle du lundi 30 juillet, a frappé au coeur de la justice gabonaise, où règne une certaine impunité. Les pauvres magistrats, qui n’ont eu le salut qu’en prenant leurs jambes à leurs cous… par une porte dérobée !

Au Gabon, nous n’avons pas la culture de la guerre, du chaos . André Mba Obame voudrait peut-être l’expérimenter. Avant lui, Paul Mba Abessole s’y était essayé. Il y eut des dizaines de morts.

Entre-temps, Mba des bois s’est embourgeoisé sans jamais avoir réalisé son rêve de devenir président de la républ ique. Entre-temps, des familles entières continuent de pleurer leurs enfants.

En 2009, à cause des manipulations des professionnels du ridicule, le pire fut évité à Port-Gentil, bien qu’on parle de « morts » suite à l’intervention des forces de défense pour y rétablir l’ordre et la discipline.

Mais comme toujours, ce sont les enfants des autres qui auront payé le prix fort tandis que les enfants des « leaders »(sic) étaient tranquillement reclus dans leurs bunkers de La Sablière et des quartiers huppés de la capitale.

Si les seigneurs de guerre ont d’autres pays de substitution en cas de guerre civile ou de guérilla urbaine, il est regrettable de le dire, la majorité des Gabonais n’ont que ce pays comme refuge. En temps de guerre ou de guérilla urbaine, où iront-ils?

Comme toujours, ce sont les enfants des autres qui seront utilisés comme de la chair à canon, pendant que les enfants des « leaders » seront tranquillement en sécurité à l’étranger, par exemple en Guinée équatoriale.

En voulant absolument créer une crise politique au Gabon, les professionnels du ridicule n’ont pas retenu les leçons du passé. Nous avons souvent rappelé les douloureux événements de 1994 et de 2009. Raison pour laquelle nous ne les croyons pas capables de franchir le rubicond.

Et pour cause : le 25 janvier 2011, sitôt terminée la prestation de serment du Précédent André Mba Obame et la formation de son gouvernement fantoche, tout le monde s’était empressé, au pas de course, de se réfugier à la représentat ion nat ionale du PNUD, alors que personne, pas un seul pandore, ne s’était lancé à leurs trousses.

Un mois durant, ils avaient abandonné femmes, enfants et bonami( e)s. Ce qui est une parfaite illustration de la conception que les uns et les autres ont du mot « courage »

 

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