11/05/2012

L’ECONOMIE NE DOIT PLUS PRENDRE LE DESSUS SUR LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

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Addis-Abeba, le 10 Mai 2012 – Le Forum Economique Mondial sur l'Afrique s'est ouvert ce jour à Addis-Abeba avec la participation des Chefs d'Etats et de Gouvernement dont le Président Ali Bongo Ondimba et ses homologues Nigérian, Djiboutien et Rwandais.

Le parterre des officiels était également composé des Chefs de Gouvernements Mauricien, Rwandais, Namibien, et Sud-Africain, accompagnés de plusieurs membres de leurs cabinets respectifs.

La 22ème édition du Forum Economique Mondial sur l'Afrique a mobilisé environ 600 participants, venus de plus de 70 pays.

Figurant dans un panel consacré à la thématique "Africa's Green Agenda '', le Chef de l'Etat Gabonais a décliné une fois de plus sa vision et ses ambitions pour que les questions écologiques soient au cœur des préoccupations des dirigeants africains.

« Nous avons le double Challenge de développer notre économie et de protéger l'environnement. »

C'est en ces mots que le Président Ali Bongo Ondimba a résumé sa vision pour une Afrique " Verte " et économiquement forte, car pour l'orateur attendu, « l'économie ne doit plus prendre le dessus sur la préservation de l'environnement ».

Rappelant le pilier du Gabon Vert comme étant le bréviaire du Gabon en termes de développement durable et de préservation de la biodiversité, le Président Ali Bongo a invité ses pairs à s'unir autour d'une cause commune qui engagera l'avenir du continent.

" Les Challenges et défis de nos pays sont les mêmes '', dit-il, pour rappeler que l'Afrique reste une, indivisible, liée par la même histoire et condamnée aux mêmes défis.

Il s'agira donc de repenser le développement du Continent et définir une stratégie durable à travers un savant alliage de développement industriel et de préservation de la biodiversité.

Le Président Ali Bongo Ondimba a également exprimé son intention d'intégrer le principe du développement durable et de la sensibilité climatique dans la stratégie globale de développement national.

Ceci, pour préciser que les questions environnementales devront être perçues dans la politique de développement comme une question transversale qui impacte de plus en plus l'économie entière.


FIN


Le Gabon Émergent :

Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;

· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;

· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d'ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.


Pour plus d'information,merci de visiter www.presidentalibongo.com ou contacter www.cocom.rggov.org


https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA 


09/05/2012

LE PRESIDENT ALI BONGO ONDIMBA ATTENDU AU " WORLD ECONOMIC FORUM " UNE VISION ET UN PLAIDOYER POUR UNE AFRIQUE VERTE ET COMPÉTITIVE

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Addis Abeba, le 9 Mai 2012 - Le Président Gabonais, Ali Bongo Ondimba, sera demain à Addis-Abeba pour défendre, devant ses pairs de la sous-région et du reste du monde, son engagement et sa foi en une Afrique " Verte " et économiquement forte.

Demain 10 Mai 2012, s'ouvre à Addis-Abeba en Ethiopie, le Forum Economique Mondial sur l'Afrique. Cette rencontre qui réunit des Chefs d'Etats et personnalités originaires du monde entier, a pour objectif d'aborder les questions liées à l'environnement et au rôle de l'Afrique dans l'économie mondiale.

Fondation à but non lucratif, le Forum Economique Mondial, dont le siège est à Genève, organise tous les ans une réunion annuelle à Davos, en Suisse réunissant les dirigeants d'entreprise, responsables politiques et intellectuels venant de divers horizons.

L'objectif est d'instaurer un débat sur les problèmes cruciaux qui minent le monde et touchent à la santé, à l'économie et à l'environnement. En dehors de la rencontre annuelle de Davos, plusieurs réunions régionales sont également organisées tout au long de l'année, dont la présente rencontre, qui intervient à un mois du sommet de Rio.

Le Forum Economique Mondial a été initié en 1971 par Klaus M. Schwab, professeur en Economie de nationalité Suisse.

Cette réunion, qui ne durera qu'une journée s'articulera autour de trois plénières. La première porte sur le rôle de l'Afrique dans l'économie mondiale, la seconde sur l'Agenda " Vert de l'Afrique " et enfin la troisième sera consacrée au leadership africain. Ces trois thématiques permettront aux leaders africains présents d'impulser une vitesse supérieure à la dynamique des changements qualitatifs en cours sur le continent.


L'active implication du Gabon sur les questions environnementales

La présence du Président Ali Bongo Ondimba à ce Forum illustre à nouveau et conforte l'engagement du Gabon à jouer un rôle actif et d'avant-garde au niveau international sur les problématiques liées à l'environnement.

Convaincu de l'urgence pour l'Afrique d'intégrer le développement durable comme norme du 21è siècle, le Président Ali Bongo Ondimba a entrepris, depuis son accession à la magistrature suprême un plaidoyer auprès de ses pairs africains, pour l'adhésion à la mise en place d'une société verte à basse émission de carbone.

A ce titre, et en phase avec le pilier " Gabon Vert ", axe stratégique de son projet de société, le Président Gabonais a initié depuis 2009, de nombreuses actions dans le sens d'une meilleure prise en compte des questions écologiques.

De la Conférence internationale de Copenhague sur le changement climatique de décembre 2009 à celle de Durban en décembre 2011, en passant par le " Plan Climat " et les nombreuses initiatives menées, le Gabon s'est positionné comme un acteur majeur pour la préservation de l'environnement, en fédérant les synergies, et en prônant une plus grande coopération entre les nations.

Le Gabon joue en effet un rôle très important dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l'Amazonie avec deux millions de kilomètres carrés de forêts tropicales, captant chaque année plusieurs dizaines de millions de tonnes de dioxyde de carbone.


Une Afrique qui compte dans l'économie mondiale

La rencontre d'Addis-Abeba permettra également aux personnalités présentes d'échanger leurs vues sur l'avenir de l'Afrique qui devra nourrir l'ambition de compter davantage sur l'échiquier économique international.

Une conviction que partage le Président Ali Bongo Ondimba, qui mène, depuis son accession à la Magistrature Suprême une politique suivie de diversification économique, notamment à travers la recherche de nouveaux partenaires aptes à assister le Gabon dans la mise en œuvre de sa stratégie de développement du Gabon Émergent.

Le Numéro 1 Gabonais, résolument déterminé à conduire le Gabon sur le chemin du progrès social et de la prospérité suscite l'intérêt des opérateurs économiques, en mettant l'accent sur la sûreté de leurs investissements dans un pays attractif, où le climat des affaires a connu des améliorations exceptionnelles et où de nombreuses réformes sont en cours.



FIN



La Politique du GABON EMERGENT

Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;

· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;

· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d'ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

Pour plus d'information, merci de visiter www.presidentalibongo.com ou contacter www.cocom.rggov.org


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07/05/2012

" Survie ", UNE MINABLE ASSOCIATION , FAIT PAR DES GUEUX .

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Quand le Nom du Gabon Sert de " Survie " Financière à Certaines Nébuleuses Françaises: Décryptage

Au moment où la France choisit d'écrire une nouvelle page de son histoire politique par l'élection de François Hollande comme Président de la République, au moment où le Président de la République Gabonaise Ali BONGO ONDIMBA poursuit la vague des réformes et de chantiers attendus par les populations gabonaises, d'autres choisissent de surfer sur le registre de la peur, de la diffamation et de l'obstruction permanente.

Force est de constater en effet, que notre pays le Gabon compte en son sein, quelques veaux, dont le destin, entraîné tout droit à l'abatage par des bergers du ridicule, est emprisonné par un prisme inversé. La motivation politique et l'envie de diriger une nation ne peut conduire à rien de bon s'il n'est que haine, calomnie et vengeance.

Comment concevoir que ceux-là même qui s'autoproclament défenseurs devant l'éternel de la Démocratie, soient les mêmes qui n'en n'acceptent les règles et font de leurs écrits moribonds, de leurs torchons politiques et autres gesticulations stériles, des exemples même de ce qu'ils reprochent au Chef de l'Etat Ali BONGO ONDIMBA ?

En effet, la posture de la victime est tellement une habitude chez ces compatriotes de mauvais aloi, qu'ils en arrivent à inventer les maux tout en en ressentant la douleur. Des malades imaginaires, que disons-nous, des politiciens imaginaires, des personnes qui n'ont aucun respect ni estime pour la gestion de la chose publique, des gueux revêtus, dont la méconnaissance totale de toute forme de responsabilité les plongent depuis le 16 Août 2009 dans la dérive injurieuse contre le Président de la République, pensant ne jamais être lu.

C'est donc tapis dans l'ombre que ces pigistes du dimanche se sont découverts des vocations politiques, dans l'espoir de passer du statut d'inconnus, de rejetés et même de marginaux pour ne pas dire schizophrène, à celui de Martyr (Ne riez pas, c'est sérieux).

Mais martyr de qui ? Martyr pour tous ces gens qui, ayant trop longtemps vécu dans l'opulence, craché sur le Peuple Gabonais et rêvé d'un pouvoir éternel, sont aujourd'hui obligés de mendier une virginité politique à ce même peuple. Ce peuple qui ne se reconnait pas dans leurs propos orduriers, ce peuple qui, dès que l'occasion lui est donnée échange, parle, congratule et pleure avec son Président Ali BONGO ONDIMBA.

Oui messieurs, n'en déplaisent à vos écrits, la répression, la dictature et les faits que vous dénoncez n'ont existé que dans vos fantasmes de voir un soulèvement, porter vos maitres-à-penser au pouvoir! Vos rêves d'un Gabon qui stagne, qui perd et qui encore plus qu'autre fois se meurt un peu plus après chacun de vos battements de cœur, ne sont plus que des vues de l'esprit. La perte de vos soi-disant acquis vous ayant rendu encore plus cynique qu'avant.

Mais ouvrez donc les yeux! Dans le Gabon d'aujourd'hui, artisan de demain, nous avons des objectifs clairs de développement, une méthode pour y arriver et des actions concrètes pour en poser les jalons. Les occasions qui s'enchainent devraient pourtant vous permettre de vous rendre à l'évidence que le Gabon a véritablement changé de cap, mais que nenni!

Sans remonter jusqu'à la Coupe d'Afrique des Nations 2012 que tout le monde a encore en mémoire que vous regardiez tout ébahis cachés derrières vos écrans il y'a quelques mois, et dont un rapport exhaustif nous démontre encore une fois la transparence qui prévaut aujourd'hui au Gabon et portée par une reconnaissance à l'échelle internationale.

Voici une nouvelle leçon de la grandeur de ce nouveau Gabon aspirant à l'Emergence qui vient de vous être donnée par la tropicale Amissa Bongo. Organisation sans failles, étapes sur des tronçons de routes, rappelons-le, empruntés quotidiennement par tous les gabonais et d'une qualité qui font de cette compétition une référence aujourd'hui en matière de cyclisme africain et international.

Retour au calme dans l'Université Gabonaise grâce, non pas à des solutions de rafistolage politique mais par une prise à bras le corps des problèmes de fond qui s'est traduit par le récent Conseil Présidentiel sur l'Éducation présidé par le Chef de l'État Himself, impulsion d'une dynamique de compétitivité, de compétence et de cohérence au sein de l'Administration Publique.

Mais non, vous semblez non préoccupés par cela, ce qui vous intéresse en revanche, ce sont les mallettes. Voilà ce qui fait battre vos cœurs, voilà où se trouve votre vrai raison de vivre ! Dictatures, tortures, répressions…, ces mots sont ceux que connaissent vos comptes bancaires ! Mais surtout pas le peuple gabonais ! Vos débats qui restent toujours au ras des pâquerettes sont la raison même de votre inertie. Le kongossa politique, les rumeurs, les affaires, les dossiers, voilà ce à quoi se résument vos passions.

Mais, chers messieurs, sachez qu'ici au Gabon, loin de vos engagements dans des grandes organisations internationales voulant leur part du gâteau africain, symbole du néocolonialisme dans lequel vous n'êtes que des pions, loin de vos démocraties dans lesquels seuls vous avez raison et où la contradiction se résume en injures et diffamation, il y'a un Gabon qui bouge et qui avance à pas de géant. Ce navire dont le capitaine est le Président Ali BONGO ONDIMBA, ne se laissera ni attaquer, ni détourner. Alors allez dire à vos seigneurs et à vos ONG de nous laisser avancer.

Qui se Cache Derrière l'Association Française " Survie " ?

Au juste, l'Association « Survie », parlons-en ! Cette organisation obscure est à l'image de son fondateur aujourd'hui décédé, François Xavier Verschave, dont les pratiques de son vivant et fidèlement reprises par ses successeurs, furent de nature à donner froid dans le dos.

Figurez-vous que ce fameux François-Xavier Verschave écrivait ses livres à partir de la presse. Il est assez peu allé en Afrique, ce qui, d'après un journaliste du Monde, ne l'intéressait pas. Le journal Le Monde du 2-3 juillet 2005, notera par exemple qu'il « découpait les articles glanés à droite et à gauche, écoutait ceux qui rendaient visite à l'association et, sans trop s'embarrasser de vérification, faisait de cette matière première la pâte de ses ouvrages ».

François-Xavier Verschave travailla comme coopérant français en Algérie à la « Direction des transports terrestres ». Il travailla avec « un duo peu banal » : Djelloul Benlhadj, énarque algérien du FLN, et un pied noir, Jacques Lengrand, qui avait combattu le FLN et fut dépossédé de son héritage constitué d'une des principales entreprises de transport algériens (Les Autocars Blidéens). Ces deux personnalités « ennemies » avaient décidé d'unir leurs efforts pour « reconstruire » les transports algériens. (Imaginez donc l'étrangeté du personnage, Paix à son âme).

A la lumière de ce qui précède, on peut en conclure qu'en s'acharnant régulièrement contre le Gabon et son Président de la République, la nébuleuse gauchiste appelée Survie qui s'octroie aujourd'hui la liberté d'insulter le Gabon, est définitivement entrée dans la catégorie des ONG dont Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Jospin (1997-2002), résume ainsi le discours : combiné avec celui des médias, il vise « à décrédibiliser les gouvernements, à suspecter les États et à idéaliser la société civile dont les ONG seraient l'expression ( plus que le corps électoral! )…

Dans un monde de plus en plus privé de repères, où les idéologies ne sont plus guère à la mode, Survie a réussi à assurer la fortune d'un concept simplificateur dont la principale "vertu" est d'être immédiatement intelligible, de produire des analyses « radicales » qui semblent aller de soi. Une vision négative de l'Afrique comme principal outil de sa « Survie » financière.

Cependant, les Gabonais tiennent à lui dire qu'ils ne sont ni des handicapés mentaux, ni des incapables majeurs, ni des moutons de panurge, encore moins des vassaux au préjudice desquels "Survie" exercerait une assistance sociale ou morale ! Qu'elle commence par prouver la probité morale de ses membres et à nettoyer le paillasson de sa porte!

Auteur: La Jeune Garde Du Gabon Émergent !

05/05/2012

Sylvia Bongo Ondimba « accordions davantage d'importance à la santé des femmes et à la profession médicale de sage-femme ».

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Aujourd'hui, nous célébrons la Journée internationale des sages-femmes 2012, dont le thème national est « le Gabon a besoin de sages-femmes aujourd'hui plus que jamais ».

Initiée par la Conférence internationale des sages-femmes en 1992, elle vise à promouvoir ce métier auprès du grand public et des autorités.

Au Gabon, elles sont environ 525 à exercer cette noble profession. La sage-femme œuvre chaque jour pour accompagner la femme enceinte tout au long de sa grossesse, depuis la confirmation du diagnostic jusqu'à l'accouchement. Elle prescrit et effectue les examens nécessaires.

Son activité va également au-delà des gestes techniques, car elle conseille la future mère, lui explique ce qui va se passer, la rassure, répond à ses questions et associe le père à cet important évènement.

Après l'accouchement, c'est encore la sage-femme qui s'occupe du nouveau né, vérifie son état de santé et le prépare à rencontrer celle qui lui a donné la vie.

Enfin, elle surveille le rétablissement de la mère, l'encourage et la conseille sur l'allaitement, les soins et l'hygiène du bébé.

J'ai l'intime conviction que la santé de la mère et de l'enfant est un indicateur du bien-être d'une société. Ces populations sont au cœur de l'évolution démographique et doivent être protégées.

Dans notre pays, le taux de mortalité maternelle reste élevé : près de 200 femmes perdent la vie chaque année en raison d'hémorragies, d'infections ou encore de complications liées à l'avortement clandestin.

Autant de décès qui pourraient être évités si nous accordions davantage d'importance à la santé des femmes et à la profession médicale de sage-femme.

S'agissant de la mortalité infantile, son taux est de 5%, soit 50 décès sur 1000 naissances. Selon l'OMS, le risque de mourir est plus important durant le 1er mois de vie : une naissance avant terme, une asphyxie lors de l'accouchement et les infections étant les principales causes.

La sage-femme a donc un rôle fondamental à jouer pour réduire la mortalité maternelle et infantile et devient par conséquent un moyen efficace pour l'atteinte des Objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le Développement (OMD).

Les actions en matière de santé de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille cadrent avec ces objectifs. Mon programme «
Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l'Enfant » a notamment permis de doter le couple mère enfant de 10.000 kits d'accouchement, de 10.000 trousses médicales familiales et de 10.000 moustiquaires imprégnées.

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Remise des 2000 kits d'accouchements offert par la Fondation qui seront répartis dans 15 centres de santé de la province du Haut-Ogooué réalisant des accouchements - septembre 2011


Au delà de ce don, il a été aussi possible de sécuriser 10.000 accouchements et de renforcer les capacités de professionnels de santé majoritairement composés de sages-femmes.

Les premières missions se sont déroulées dans les régions sanitaires de Libreville-Owendo, Haut-Ogooué et Ngounié.

A terme, ce programme aura permis à plus de 280 professionnels de santé, répartis dans les structures sanitaires publiques et privées de tout le territoire national, de bénéficier de formations sur l'accueil, le planning familial, la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l'Enfant (PTME), l'allaitement maternel et la Gestion Active de la Troisième Phase de l'Accouchement (GATPA).

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Sachez que ma Fondation n'est pas seule dans cette lutte puisque qu'elle vient directement en soutien au Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) du gouvernement.

J'ai également mobilisé nos partenaires internationaux, notamment l'OMS, l'UNICEF, le FNUAP et l'ONUSIDA pour qu'ils joignent leurs efforts aux nôtres et aident le Gabon à atteindre les OMD 4 et 5, à savoir réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle.

Cependant, la préservation de la santé des femmes et des enfants requiert également l'amélioration des infrastructures et la participation de bien d'autres secteurs, notamment ceux de l'éducation, des affaires sociales, des services d'hygiène et de la nutrition.

Nous devons donc harmoniser nos efforts et favoriser une utilisation plus efficace de nos ressources. Nous devons former plus d'individus à la profession de sage-femme, en vue d'assurer une meilleure couverture nationale.

C'est ENSEMBLE que nous parviendrons à réduire de manière significative la mortalité maternelle et infantile dans notre pays.

Sylvia Bongo Ondimba , Première Dame du Gabon.



Pour plus d'informations sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, vous pouvez consulter le lien suivant :

http://www.fondationsylviabongoondimba.org

Contact communication : presse@fondationsbo.org



https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA


GABON : SERVICES D'URGENCES FLAMBANTS NEUFS DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE LIBREVILLE

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LA REHABILITATION COMPLÈTE DE L'HÔPITAL GÉNÉRALE DE LIBREVILLE SE POURSUIT . ICI EN IMAGES LE NOUVEAU BÂTIMENT DES SERVICES D'URGENCES QUI ENTRERA EN FONCTION A PARTIR DU 21 MAI 2012. CE BÂTIMENT COMPRENDRA : 2 services d'urgences- adulte et pédiatrie- 5 nouveaux blocs opératoires, des salles de réveil, de stérilisation et de soins intensifs.

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Revenons , un instant, sur les propos tenus par notre Président , Ali Bongo Ondimba , dans son message à la Nation du 16 août 2011 :
« 
Au niveau de la santé, une réforme des Caisses Nationales de Sécurité Sociale et d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale est en cours afin d'apporter les réponses techniques, financières et pratiques pour la prise en charge effective et améliorée de tous les ayant-droits.

En mutualisant nos risques, nous pouvons apporter une réponse communautaire permettant de garantir, à chacun d'entre nous, le meilleur traitement et la meilleure couverture sociale possible.

Nous avons également mis en place des centres de traitement ambulatoire dans chaque province, instauré la gratuité du test de dépistage et des soins du virus HIV/Sida, accentué la prévention en direction des jeunes et également mis en place des dispositifs de prise en charge des personnes touchées par ce fléau.

Mais pour offrir cette sécurité et une meilleure prise en charge sanitaire générale, il nous faut également investir massivement dans nos infrastructures de santé.

Mon gouvernement a ainsi particulièrement porté son attention sur l'approvisionnement en médicaments et sur la dotation en équipements des centres hospitaliers existants.

Nous avons également investi dans la création de nouveaux hôpitaux dans l'optique de doter chaque capitale provinciale d'une unité de qualité.

La création de l'institut de cancérologie à Libreville, le réaménagement et la spécialisation du CHU de Libreville en chirurgie ainsi que la décision de créer un CHU international à Lambaréné dans la recherche et le traitement des maladies tropicales qui nous menacent tous, s'inscrivent dans cette logique.

Les urgences médicales nous interpellent. Nous ne pouvons continuer à assister incrédules et impuissants à l'errance d'une structure à une autre faute de moyens et de système de prise en charge, ne serait que pour les 24 premières heures.

J'instruis, par conséquent le Gouvernement et la CNAMGS, de concert avec les établissements de santé et les professionnels du secteur à imaginer les voies et moyens d'instauration d'un système plus humanisé et solidaire pour ces cas de force majeure qui ne laissent personne à l'abri.

Il s'agira précisément de veiller aux instructions suivantes :

°Une meilleure prise en charge des assurés dans les hôpitaux publics en identifiant et sanctionnant tout système informel de soins privés au sein de ces structures

°Le respect de la liste des médicaments remboursables

°L'application de l'arrêté portant clé de répartition des recettes générées par les formations sanitaires publiques

°Le redéploiement rationnel des sureffectifs sur l'ensemble du territoire national avec des mesures d'incitation et d'accompagnement pour les affectations à l'intérieur du pays

°Le renforcement des plateaux techniques des structures médicales provinciales et départementales

°Le conventionnement dès le 1er Septembre 2011 des structures médicales privées répondant aux normes

°Le prépaiement des factures et un contrôle a posteriori

°La transformation de l'Office National Pharmaceutique en établissement public ayant une autonomie financière et l'ouverture de guichets de distribution de médicaments dans toutes les localités

°La prise en charge des salariés du secteur privé par le transfert des compétences de la CNSS à la CNAMGS

°Le reversement sans délai par le Trésor public de l'intégralité des sommes perçues pour le compte de la CNAMGS et leur nivellement systématique dès perception

°L'apurement des arriérés de paiement et diverses subventions de l'Etat

° La délocalisation des activités de la CNAMGS en vue d'une plus grande proximité des populations

Je suis particulièrement fier des progrès engrangés et des perspectives dans le domaine de la santé .... »

Il faut rappeler que le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba ,s'est rendu sur le chantier de l'Hôpital Général qui est en train d'être transformée en Centre Hospitalier Universitaire, avec une unité de chirurgie. L'annexe en cours de construction accueillera deux services d'urgences, cinq nouveaux blocs opératoires, des salles de réveil, de stérilisation et de soins intensifs. 

Attendue depuis longtemps par les gabonais , la création des deux services d'urgences- adulte et pédiatrie- permettra d'avoir de vraies structures d'accueil pour identifier le niveau des urgences et orienter les patients en fonction des pathologies.

Le nouveau CHU de Libreville constitue une partie de l'importante restructuration des services hospitaliers publics en cours sur l'ensemble du territoire national. Les hôpitaux existants font l'objet d'un programme de rénovation et de spécialisation : cinq hôpitaux à Libreville et six en province.
Chantier du futur CHU de Libreville
Plan du futur CHU de Libreville
Chantier du futur CHU de Libreville1
Visite du CHU de Libreville
Visite du Centre Hospitalier Universitaire d'Agondje


Outre le nouveau CHU, la restructuration comprend la
transformation de l'Hopital Jeanne Ebori en CHU spécialisé en santé maternelle et infantile, latransformation de l'Hôpital pédiatrique d'Owendo en CHU spécialisée en traumatologie et orthopédieet la finalisation de l'Institut de cancérologie d'Angondjé.

Par ailleurs , la création d'un CHU international à Lambaréné spécialisé dans la recherche et le traitement des maladies tropicales et du VIH/Sida a été annoncé par le Chef de l'Etat en juin dernier.

Cet investissement dans les structures et équipements de santé publique s'accompagne d'un effort soutenu pour l'amélioration de l'approvisionnement en médicaments, la dotation en équipements et la formation du personnel avec l'annonce lors du Conseil des Ministres du 7 juillet dernier du recrutement de 600 infirmiers qui seront formés à l'Ecole nationale d'action sanitaire et sociale.

L'Institut de Cancérologie d'Angondjé, dont les travaux sont très avancés permettra de former des médecins spécialistes et du personnel soignant gabonais. Cette entité prendra en compte le diagnostic rapide des cancers et le traitement des malades sur place. Troisième établissement du genre en Afrique, cette entité de cancérologie comprendra une structure de curiethérapie (traitement du cancer du col de l'utérus), de neurochirurgie (traitement des tumeurs cérébrales) et de lutte contre le cancer en général. Plans du futur institut de Cancérologie d'Agondje
Plan du futur institut de Cancérologie d'Angondjé
Visite à l'institut de Cancérologie d'Agondjé
Visite de l'institut de Cancérologie d'Angondjé
Visite de l'institut de Cancérologie d'Agondje

En ce qui concerne le CHU, on notera qu'il s'agit d'une structure qui accueillera le service des urgences, une salle de soins intensifs, un local réservé au SAMU, etc. Le chef de l'Etat n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction quant à l'avancée des travaux des structures hospitalières.

« Ces sites seront prêts bien avant la date prévue. La qualité est bonne, les normes hospitalières sont respectées. Avant la fin de l'année, les Librevillois auront deux structures performantes dans lesquelles, ils recevront des besoins de qualité », a-t-il indiqué.

L'ensemble des réformes permettra aux Gabonais de bénéficier prochainement de soins de qualité.


MICHEL  OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA 


04/05/2012

LE CHEF DE L'ETAT FACE À L'ADMINISTRATION GABONAISE : UN DISCOURS DE VÉRITÉ POUR UN CHANGEMENT DE CAP

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Libreville - 2 Mai 2012 : Le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO OMDIMBA, s'est adressé ce jour à la Haute Administration, imprimant une dynamique nouvelle pour une Administration symbole d'une nouvelle gouvernance publique au service de l'Emergence.

Le Chef de l'Etat qui a tenu à s'exprimer par expérience avec une parfaite maîtrise des problèmes et une claire vision des solutions à y apporter a axé son propos autour de thèmes essentiels qui reflètent les préoccupations quotidiennes des populations.

«
Pour atteindre l'émergence, l'Administration elle-même doit être émergente »

Cette vérité reflète à elle seule la pertinence de cette rencontre innovante et du propos du Président de la République.

Le rôle de l'Administration est en effet capital dans la réalisation de tout projet de développement, notamment celui qui vise à faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025.

Cette nouvelle ambition qui prend forme depuis l'accession du Président Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême exige une administration plus performante.

En effet, partant du constat des résultats mitigés, malgré les richesses et potentialités énormes de notre pays, le Chef de l'Etat a invité l'élite de la fonction publique à «
être les premiers dépositaires et relais de l'émergence au sein de vos équipes pour faire du Gabon Emergent une vision partagée ».

Soulignant les nombreux changements amorcés dans l'administration le Chef de l'Etat est revenu sur les objectifs visés suite à l'alignement de la structure gouvernementale au Programme Stratégique du Gabon émergent.

Il a invité à une mutualisation des moyens et des compétences ainsi qu'à une prise en compte de manière éminente de la transversalité des secteurs.

Le Président a également axé son propos sur le fait qu'en matière de gouvernance publique, l'Etat délègue à d'autres structures les fonctions de régulation et d'exécution.

C'est dira-t-il «
toute la signification de la place et du rôle des Agences qui viennent compléter notre dispositif général d'intervention à côté des ministères et des divers démembrements administratifs.

En effet, les Agences vont permettre de réaliser les projets avec plus de diligence, d'efficacité et de transparence. Pour ne citer qu'un exemple, l'Agence Nationale des Grands Travaux, ANGT, nous en a fait la preuve lors de l'organisation de la CAN 2012.

En mettant sur pied une administration dont le fonctionnement est fondé sur le principe de la spécialité des tâches, les Cabinets politiques et vous, l'administration centrale, avez pour rôle de conduire les tâches d'orientation, de conception et de contrôle.

Les services publics personnalisés, et certains services centraux en régie, dans le cadre de leurs périmètres, sont pour leur part chargés de mener les tâches d'exécution et de mise en œuvre des politiques publiques mais aussi de conseil aux organes de décision et de contrôle, lorsque cela peut s'avérer nécessaire.

Je voudrais rappeler que les Agences et autres services publics personnalisés ne sont pas des ministères bis.
Ils sont le bras séculier des Départements Ministériels dont ils dépendent par le lien juridique de la tutelle administrative et technique.
Ils n'évoluent pas en marge du système public. Ils en sont un maillon.
Ce sont des instruments au service des Ministères, des contribuables, des usagers et des citoyens
».

Poursuivant son allocution, Le Président de la République a annoncé que les changements vont s'amplifier dans un cadre global et cohérent de réformes et de modernisation.

Ainsi la Gestion Financière et de la Gestion des Ressources Humaines dans les Ministères s'élargira à l'ensemble des Fonctions Supports.

Prônant une gestion planifiée et cohérente de l'ensemble des infrastructures de l'administration, il a invité chacun et tous à s'approprier désormais pleinement les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication et à mettre en œuvre systématiquement une politique de formation continue et de renforcement des capacités en tenant compte des besoins de chaque agent.

Ali Bongo Ondimba a aussi fait observer qu'une transformation profonde requiert cependant un changement d'attitude et de comportement de la part de chacun. «
L'efficacité de l'Administration » dira-t-il, « dépend essentiellement de la qualité et de la motivation des femmes et des hommes qui animent ses structures ».

Rappelant qu'il faut toujours avoir présent à l'esprit la finalité de l'Administration qui est d'être au service du citoyen et de l'usager, le Chef de l'Etat a préconisé un contrat Objectifs/Performances à tous les niveaux.

Le Bureau de Coordination des Programmes de l'Emergence (BCPE) qu'il a institué à la Présidence de la République, apportera son appui méthodologique et la coordination nécessaires dans ce nouvel exercice de gestion différente des projets et des affaires publiques.

A noter également face aux disparités, inégalités et injustices observées au sein de l'Administration, l'instruction faite au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Raymond NDONG SIMA, et au Ministère chargé de la réforme «
de revoir, de rationaliser et d'harmoniser la politique de gestion et les règles d'attribution du parc automobile et tous les fonds communs existants ou à venir ».

L'adresse du Chef de l'Etat, sa vision et ses instructions se résument par ce temps fort : «
Il nous faut ensemble construire une Administration où le système d'évaluation des performances est revisité et devient une règle établie, transparente, juste et objective, permettant ainsi à côté des sanctions négatives, de distinguer et de promouvoir les meilleurs cadres, agents et employés. C'est ainsi que nous tisserons la toile d'une administration imprégnée de ses devoirs, dynamique et assoiffée de servir. »

 

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COMMUNIQUÉ FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 3 MAI 2012

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A l'entame des travaux, le Conseil des Ministres a salué la décision forte heureuse du Premier Magistrat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l'Etat qui, après avoir manifesté son indignation face à la recrudescence sans précédent des crimes, a décidé de l'organisation de sessions criminelles spéciales dans les tous prochains jours sur toute l'étendue du territoire national.

Les présumés auteurs de crimes de sang, d'agressions sexuelles et d'anthropophagie seront sévèrement punis, ce, conformément à la loi.

Cette décision combien salutaire participera non seulement à rassurer les populations, mais aussi à désengorger les prisons témoignant ainsi le respect dû aux détenus. Elle permettra également la consolidation de l'Etat de droit et l'édification d'une nation stable forte.

Le Président de la République, Chef de l'Etat, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a réaffirmé qu'il s'agit là d'une responsabilité collective et éternelle en faveur de laquelle dépendra la place de notre pays dans le concert des nations.

Par ailleurs, le Conseil des Ministres a salué la mise en œuvre par son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, de la tenue des Conseils Présidentiels sous sa Haute Présidence.

Ces sessions bien orientées par la plus haute Institution de la République permettent de poser clairement les problèmes, de relever les insuffisances et pesanteurs qui minent notamment le secteur de l'Education et la Formation ainsi que l'Administration.

Le Président de la République, qui place le capital humain au centre du Programme « Gabon Emergent », considère la gabonaise et le gabonais comme une humanité universelle. Une éducation et une formation appropriées doivent leur être dispensées pour favoriser leur ascension sociale. Les gabonaises et les gabonais doivent être de dignes acteurs de développement et des bénéficiaires des fruits de la croissance qui en découle afin que l'avenir du Gabon de demain ne soit sacrifié sur l'autel des intérêts égoïstes et bassement matérialistes.

Aussi, le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a-t-il demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, l'application diligente et pragmatique des solutions trouvées et programmées en complément de la réforme en cours pour un meilleur système éducatif.

Enfin, s'agissant du fonctionnement de l'Administration Centrale, le Président de la République, Chef de l'Etat a fustigé vivement pour le déplorer, les nombreuses faiblesses qui achoppent l'émergence d'une administration digne, performante où règne l'émulation saine et la justice, principes fondamentaux qui doivent désormais être au centre de l'action des pouvoirs publics. A cet effet, le Président de la République, Chef de l'Etat a instruit le Gouvernement de travailler en étroite collaboration avec les Agences nouvellement créées pour la réalisation dans les délais requis du « Programme Stratégique Gabon Emergent » (PSGE).

En outre, le Conseil des Ministres s'est réjoui de l'organisation toujours plus élaborée de la 7ème édition de la Course Cycliste, la « Tropicale AMISSA BONGO ».

La petite reine après la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2012 que notre pays a abritée avec succès érige le Gabon au carrefour du monde sportif et conforte son rayonnement sur la scène internationale.


AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES


MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui les a adoptés, deux (2) projets de décret :

projet de décret portant modification du décret n° 212/PR du 27 Janvier 2011, portant création et organisation de l'Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) ;

projet de décret approuvant les statuts de l'Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG).

S'agissant du premier projet de décret, pris en application des dispositions de la loi n° 020/2005, fixant les règles de création et d'organisation des services de l'Etat, il vise à renforcer les attributions et l'organisation de l'ANINF en vue de permettre à l'ANINF, notamment :

d'assurer une meilleure coordination de l'ensemble des activités liées à l'économie numérique ;
de garantir la cohérence des systèmes d'information ;
d'assurer un meilleur suivi des normes de sécurité ;
d'assurer l'efficacité de la dépense publique en matière d'investissement dans le domaine numérique.

Aussi, les articles 3 et 17 sont modifiés et se lisent désormais comme suit :

Article 3 nouveau : L'Agence assure l'installation et la gestion des infrastructures et ressources nationales partagées dans les domaines des télécommunications, de l'audiovisuel et de l'informatique.

Elle valide tous les projets de l'économie numérique afin de garantir la cohérence globale des systèmes d'information mis en place.

Elle participe à l'élaboration du budget de l'Etat, notamment en prenant part aux conférences budgétaires.

Elle assure le suivi et le contrôle de la gestion des ressources financières allouées à la Présidence de la République, à la Primature et aux Ministères, relatives aux dépenses d'investissement et d'équipement en matière d'informatique, d'audiovisuel et de télécommunication.

L'Agence est également chargée :

En matière de télécommunication :

de construire les infrastructures nationales partagées de transport et de connectivité ;
d'acquérir les infrastructures de transport et de connectivité existantes et de les intégrer dans les infrastructures partagées ;
d'acquérir, gérer et sécuriser l'infrastructure de télécommunication de l'Etat ;
de mettre en place les opérateurs d'infrastructures chargés de l'infrastructure partagée de transport et de connectivité ;
de coordonner l'implantation sur le territoire national des stations radioélectriques de toute nature afin d'assurer la meilleure utilisation des sites disponibles ;
de contribuer aux activités de recherche, de formation et d'étude, afférentes aux radiocommunications et, d'une manière générale, à toute autre activité dont elle peut être chargée par l'autorité de tutelle en relation avec son domaine d'intervention ;
d'élaborer le plan national des fréquences radioélectriques, en coordination avec les organismes compétents ;
de gérer les fréquences radioélectriques, en collaboration avec les organismes compétents ;
de contrôler les conditions techniques des équipements radioélectriques et de protection de l'utilisation des fréquences, conformément aux autorisations accordées et aux enregistrements du registre des fréquences ;
de veiller, en relation avec le Ministère en charge du secteur, à l'application des conventions et traités internationaux dans le domaine des radiocommunications ;
de mener les analyses du spectre des fréquences en vue de son utilisation optimale ;
de préparer et soumettre à l'autorité compétente la répartition des bandes de fréquence entre catégories de service et entre autorités affectataires ;
d'établir et tenir à jour le tableau national de répartition des bandes de fréquences ;
d'attribuer aux opérateurs, dans les conditions fixées par décret, les ressources en fréquences nécessaires à leurs activités ;
d'établir et tenir à jour le fichier national des fréquences qui récapitulent les assignations des fréquences ;
d'assurer la coordination internationale des fréquences aux frontières et à la coordination des systèmes des télécommunications par satellites ;
d'interconnecter les centraux téléphoniques de l'Administration pour agréger le trafic voix et rationaliser l'usage des communications de l'Etat ;

En matière d'audiovisuel :

de construire les infrastructures nationales partagées de transport et de connectivité dans le domaine de l'audiovisuel numérique ;
d'acquérir les infrastructures de transport hertzien et satellite et les stations hertziennes existantes et de les intégrer dans les infrastructures partagées ;

En matière d'informatique :

de construire l'infrastructure nationale partagée d'hébergement des données et des applications ;
d'acquérir les équipements et accessoires informatiques et réseaux de l'Administration ;
de mettre en place les grands registres unifiés de l'Etat ;
de doter l'Etat d'un système d'information cohérent et d'outils d'aide à la décision ;
de faciliter l'accès des citoyens et des entreprises à l'Administration par la mise en ligne sur Internet des procédures administratives ;
d'assurer le déploiement, l'administration et la sécurité de l'Intranet administratif ;
d'assister les administrations et les démembrements de l'Etat dans l'exécution des projets informatiques et d'infrastructures réseaux locaux ;
d'appuyer le secteur de la santé dans l'utilisation massive des ressources numériques, dans la gestion du système sanitaire et dans l'usage de la télémédecine ;
d'appuyer le secteur de l'éducation dans la connectivité des institutions scolaires et universitaires et dans la diffusion de contenus pédagogiques et notamment en ce qui concerne le « e-learning » ;
de veiller au respect des normes et procédures de sécurité informatique sur l'ensemble des réseaux de l'Administration, notamment en ce qui concerne l'accès aux infrastructures et aux informations ainsi qu'à l'intégrité et à la conservation des données ;
de gérer le domaine Internet du Gabon « .ga ».

Article 17 nouveau : La Direction Générale comprend :

les Services Centraux ;

les Services Déconcentrés.

Quant au second projet de décret, pris en application des articles 22 et 26 du décret n° 668 du 16 Mai 2011, portant création et organisation de l'Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG), organe de gestion des Bourses, il approuve les statuts de l'entité susvisée.

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté les trois (3) projets de décret ci-après, pris en application des dispositions de l'article 33 de la loi n° 004/98 du 20 Février 1998. Il s'agit du :

projet de décret portant attributions et organisation de l'Armée de Terre ;

projet de décret portant attributions et organisation de l'Hôpital des Instructions des Armées Omar BONGO ONDIMBA ;

projet de décret portant réorganisation du Gouvernorat Militaire de la place de Libreville.

S'agissant du premier texte, il dispose que l'Armée de terre, une des composantes des Forces Armées a pour mission principale d'assurer en tout temps et en toutes circonstances, contre toute forme d'agression, la sécurité, l'intégrité de territoire national et la protection des personnes et des biens par la force des armes.

A ce titre, elle est placée sous la tutelle du Ministre chargée de la Défense Nationale et sous l'autorité du Chef d'Etat Major Général des Forces Armées.

Quant au second texte, il traite en ses deux (2) chapitres, des attributions et de l'organisation de l'Hôpital d'Instruction des Armées Omar BONGO ONDIMBA qui est une formation sanitaire, interface chargée principalement du soutien des Forces de Défense et de Sécurité dans son domaine de compétence.

Au sens du présent décret, l'Hôpital d'Instruction des Armées assure une mission de diagnostic, de traitement et d'expertise au profit des militaires, des agents des Forces de Sécurité et leurs ayants droit. A ce titre, il est notamment chargé :

de participer aux missions du service public hospitalier, à la formation du personnel médical, paramédical et administratif du Service de Santé Militaire ainsi que des stagiaires militaires et civils gabonais ou étrangers, à la recherche médicale appliquée, en collaboration avec des organismes de recherche gabonais ou étrangers ;

de constituer des équipes médico-chirurgicales destinées à soutenir une force en opérations ou à intervenir dans le cadre d'une mission d'assistance humanitaire ;

d'abriter en son sein, des centres ou instituts agréés qui rentrent dans le cadre de ses missions.

Enfin, le dernier décret porte sur la redéfinition des attributions et des organes du Gouvernorat Militaire de la Place de Libreville, qui est placé sous la tutelle du Ministre chargé de la Défense Nationale et sous l'autorité d'un Gouverneur Militaire qu'assiste un Major Général de Garnison.

Le Gouvernorat Militaire a compétence dans la garnison de l'Estuaire et est notamment chargé :

En temps de paix :

d'organiser les cérémonies militaires officielles ;

de prendre toutes mesures de nature à améliorer l'image de marque des Forces de Défense et de Sécurité notamment dans le domaine de la discipline militaire ;

de recenser et veiller à la sécurité de tous les points sensibles civils et militaires de la Place de Libreville ;

de faire établir et approuver le plan de protection des points sensibles civils et militaires de la Place de Libreville.

En temps de crise :

de déterminer, sur réquisition en liaison avec les responsables de la Sécurité Publique, les modalités de participation des Forces de Défense aux opérations de maintien ou de rétablissement de l'ordre ;

de faire appliquer les plans de protection des points sensibles civils et militaires.


EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE


MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L'INTEGRATION REGIONALE

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord avec l'accréditation, dans notre pays, de leurs Excellences, Messieurs :

* SUN Jiwen, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Populaire de Chine près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville ;

* Adnan Abdulrahman Abdullah AL MANDIL, en qualité d'Ambassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville;

* Filipe Felisberto MONIMAMBO, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d'Angola près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville ;

* Yoram ELRON, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l'Etat d'Israël près la République Gabonaise, avec résidence à Jérusalem (Israël), en remplacement de Monsieur Daniel SAADA ;

* Willem Wouter PLOMP, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume des Pays-Bas près la République Gabonaise, avec résidence à Cotonou au Bénin ;

* Vyacheslav BESKOSTY, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Belarus près la République Gabonaise, avec résidence à Abuja au Nigéria ;

* ANDRADJATI, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d'Indonésie près la République Gabonaise, avec résidence à Dakar ;

* Jacques GRAMAUD, en qualité d'Ambassadeur du Conseil Fédéral de Suisse près la République Gabonaise, avec résidence à Kinshasa.

MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

Le Conseil des Ministres a approuvé l'organisation de la Fête des Cultures dans sa 13ème édition, du 26 au 28 Mai 2012.

Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l'étranger des membres du Gouvernement.

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRIMATURE

CABINET CIVIL DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT

Directeur de Cabinet : M. MEYE BIKA Célestin.

Directeur Adjoint de Cabinet 1 : M. MOUNDOUNGA Patrick.

Directeur Adjoint de Cabinet 2 : M. MOUELE Dominique.

Chef de Cabinet : M. MEZA François.

Conseiller, Chef de Département du Secteur Productif (Agriculture, Eaux et Forêts, Energie, Mines, Numérique, Environnement) : M. Jean Paulin EKOUA SIMA.

Conseiller, Chef de Département Juridique : M. BOUCALT Guy Martial.

Conseiller, Chef de Département Education Culture Jeunesse et Sport : Mme MINTSA Justine.

Conseiller, Chef de Département Santé, Famille et Affaires Sociales : M. BAKARY OZAVINO Mohamed.

Conseiller, Chef de Département Economie et Finances : M. NTISSI Fidèle.

Conseiller, Chef de Département Infrastructures : Mme BOUMAH Brigitte.

Conseiller, Chef de Département Communication : Mme LECLERCQ Camélia.

Conseiller, Chef de Département Administration du Territoire : M. ONDO NDONG Michel.

MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT

CABINET DU MINISTRE

Directeur de Cabinet : Mme MANGALA AWERENDAKA Judith Fernande.

Chef de Cabinet : M. MBOUMBA Luc.

Secrétaire Particulière du Ministre : Mme MPAGA Rosalie, née BOUANGA.

Secrétaires de Cabinet : Mmes

NENET MOUKANDJA Flore ;

MABIKA Claudine.

Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme NZENGUE Carmene, née OPAPE ALONDA.

Chef de Protocole : Mme ININGOUET Judith, née MONDJOT IBOUTSI.

Aide de Camp : Adjudant NZE Hervé Martial.

Agents de Sécurité :

Maréchal RETENO Brady ;

Sergent MABIKA MOUKETOU Gildas.

Chauffeur Particulier : M. ESSONGUE NZOMO Alain.

Chargés de Missions :

Mme ANTOPINDI Marie-José ;

MM.

BOUTOUDOU Thomas ;

BADOUMA MOUELE Félix ;

NGUI ENGONE Jean Claude.

Conseillers du Ministre :

Conseiller Politique : M. REMANDA Yves Francis.

Conseiller Chargé de la Sécurité Pénitentiaire et de la Réinsertion Sociale : M. OBAME OBIANG Corentin ;

Conseiller Chargé des Questions Relatives aux Institutions Constitutionnelles : Mme MAPANGOU Sylvie, née KERAULT ;

Conseiller Chargé de l'Ethique et de la Formation : Mme LEBOETE Nathalie Claude, née BOUKOUMBA ZADIKENGUI ;

Conseiller Chargé du Renforcement des Capacités des Corps de Greffiers : M. BARBERA ISAAC Pierre François.

Conseiller en Communication : M. MOUNDZIEOUD KOUMBA Louis Claude ;

Conseiller Juridique : M. NDJIMBA Kévin Ferdinand ;

Conseiller Financier : Mme ASSAM Alphonsine, née ADA MELONG ;

Attaché de Presse : M. MOUELE MOULE Eric Hervé.

Chargés d'Etudes :

Mmes :

MOUTSINGA Larissa Gaëlle, née IRIGO ;

MANFOUMBI Mirielle née NGUENZA ;

MBARY DIVASSA ;

AYANG Eugénie Rachel ;

M. OTOUNGA Carlos Roberto.

INSPECTION GENERALE DES SERVICES JUDICIAIRES

Secrétaire Particulière : Mme PAMBOU Alphonsine, née RETONDA BOUMBA.

DIRECTION GENERALE DE LA COMMUNICATION, DE L'INFORMATIQUE ET DES STATISTIQUES

Directeur Général : M. MENEST Eric.

Directeur Général Adjoint : Mme NGNINGONE Aline Pascale.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE CHARGE DU NEPAD ET DE L'INTEGRATION REGIONALE

SERVICES EXTERIEURS

AMBASSADE DU GABON PRES LES ETATS-UNIS D'AMERIQUE

Premier Conseiller : Mme Onaïda BONGO ONDIMBA, en remplacement de M. Aimé BIBANG-BI-MBA, appelé à d'autres fonctions.

MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS

CABINET DU MINISTRE

Secrétaire Particulière du Ministre : Mme NDIMBI MITOULOU Ingrid Sandra.

Secrétaires de Cabinet du Ministre :

Mmes :

MATAMBA Ida

NDJIMBI Colette Andréa.

Chef de Cabinet : M. BOUROBO Jean Alexis.

Agent du Protocole : M. DE-MANYOWELL Chysthels Kuenthyn.

Chauffeur Particulier : M. NKOMBE David.

Chargés de Mission :

MM.

MOMBO Fidèle ;

MAVIOGHA Bernard ;

MBAKI André Paul ;

Mme NGOMA Evelyne.

Conseiller Economique et Financier, Chargé de la Coordination des Projets : M. YANDA Jean François, précédemment Conseiller du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

AGENCE D'EXECUTION DES ACTIVITES DE LA FILIERE FORÊTS-BOIS

Directeur de la Communication : Mme Patricia Bertille OZOUNGUET épouse OTCHANGALT, Journaliste.

MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DE L'ARTISANAT ET DU COMMERCE

CABINET DU MINISTRE

Directeur de Cabinet : M. Ousmanou HAMIDOU, Administrateur Civil en Chef, précédemment Secrétaire Général Adjoint, Chargé de la Culture au Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et Technique, de la Formation Professionnelle et de la Recherche Scientifique, chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports.

Chef de Cabinet : M. Aimé Jean Marie OBIANG ABA'A, Professeur d'enseignement du 2nd Degré Général en Sciences Economiques et Sociales, précédemment Professeur d'Economie au Lycée d'Etat de Boué.

Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Jeanne-Léonie MOUENTSONGO, Assistante de Direction.

Secrétaire de Cabinet : Mlle Monique JAMES, Assistante de Direction.

Secrétaire de Cabinet : Mme Sylvia Mireille BEKALE, Assistante de Direction.

Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mlle Anne-Diane MOUTSILOU-A-NZALA, précédemment Secrétaire Particulière du Ministre des PME et de l'Artisanat.

Chef du Protocole : M. Jacques MOUBOUELI, précédemment Agent du Protocole du Ministre des PME et de l'Artisanat.

Chauffeur Particulier : M. Thierry NANG EKOMIYE.

Conseillers :

Conseiller Juridique, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant à l'Université Omar BONGO : M. Jean-Richard NZE NDONG DIT MBELE, Docteur en Droit Privé, Assistant, Chef du Département de Droit Privé.

Conseiller en Communication, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant, chargé de la recherche à l'Institut de Recherches en Sciences Humaines : M. Eric Paul LEMBE MOUSSINGA, Docteur en Philosophie Politique, Chargé de la recherche, Chef du Département de Philosophie à l'Institut de Recherches en Sciences Humaines.

Conseiller Diplomatique : Mme Inès-Cécilia MOUSSAVOU NGADJI, Conseiller des Affaires Etrangères, précédemment Chef de Division Afrique Centrale, Australe et Océan Indien au Ministère des Affaires Etrangères.

Conseiller Administratif et Financier : M. Albert SALA BEKALE.

Conseiller en charge de l'Economie Sociale et de la lutte contre la Pauvreté, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant à l'Université Omar BONGO : Mme Odile Andréa OSSAWA BOUNGAT, Docteur en Psychologie, Assistante, précédemment Directrice Adjointe des Affaires Sociales au Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et Technique, de la Formation Professionnelle et de la Recherche Scientifique, chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Sports.

Conseiller en charge des PME et de l'Artisanat : Mme Julie NYAYE NDAGHI ép. NGUIMBI, Administrateur Civil en Chef, précédemment Directrice Générale Adjointe de la lutte contre la Pauvreté.

Conseiller en charge de l'Evaluation des Projets : Mme Sandrine EFFA OBONE, Ingénieur en Planification Economique, précédemment Conseiller Technique du Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l'Artisanat.

Conseiller en charge des Relations avec les Regroupements Socio Professionnels, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant à l'Université Omar BONGO : M. Mesmin Noël SOUMAHO, Docteur en Sociologie, Maitre-Assistant, Conseiller du Recteur de l'Université Omar BONGO.

Chargés d'Etudes :

Mlle Trésor BILONGO, Master en Gestion-Finance- Comptabilité,

M. Xavier Alain MADOUNGOU, Master 2 en Management du Secteur Public, précédemment chargé d'Etudes au Rectorat de l'Université des Sciences de la Santé,

M. Gédéon-Roger ANGOUE ENGOZOGO, DEA Economie, Assistant, cumulativement avec ses fonctions d'enseignant à l'Université Omar BONGO.

Chargés de Mission : Mmes

Marie-Florence ZEH AKO,

Sophie OBONE MVOU.

MM.

Emmanuel BIYOGHO BI OBAME,

Jean-Baptiste BITEGUE BILE.


MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L'IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION

CABINET DU MINISTRE
- Directeur de Cabinet : M. MATSINGA Alexandre, Administrateur Economique et Financier, Diplômé de l'IEF ;

- Chef de Cabinet : M. MANDZA Marcel, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant du Second Degré Général ;

- Secrétaire Particulière du Ministre : Mme SIBA MAVICKANA Germaine, Assistance de Direction ;


- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme ANGUE NDONG, Assistante de Direction Bilingue ;

- Secrétaires de Cabinet : Mmes
• NZAGOULOUGA Jeanne Euphrasie ;
• NZIGAMENOU MANDJI Judith.

- Chef du Protocole : M. MANGABOULA MOUCKAGA Jean Désiré.
Conseillers du Ministre : MM.
• NDEDI Jean de Dieu, Conseiller Politique ;
• MBINA Toussaint, Conseiller en Communication ;
• Général d'Armée IVALA Jean Claude, Conseiller Technique chargé des questions de Sécurité ;
• ONDO NDONG Michel, Conseiller Technique chargé des questions de Collectivités Locales ;
• AYIMAMBENWE Roger Valère, Conseiller Technique chargé des questions électorales ;
• ABESSOLO MEGNIE Clément Godefroy, Conseiller Technique chargé des questions d'organisation du territoire ;
• NZE THOMAS Débouillon, Conseiller Technique chargé des questions d'Administration du Territoire ;
• MBOU Antoine Francis, Officier Supérieur de Police, Conseiller Technique ;
• YONGUI Medoux, Conseiller Technique, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant du Second Degré Général.

- Attaché de Presse, Porte Parole du Ministère de l'Intérieur : M. NZIENGUI MANGALA Jean Eric, Journaliste.

- Chargés d'Etudes au Cabinet du Ministre : Mmes
• KOUMBA PEMBA MOMBO Judith, Documentaliste ;
• NZAME SOLE Aline, Administrateur Economique et Financier, Diplômé de l'IEF ;
• NTSOYINA KOUMBA Paule Lydie ;
• DIBOUNGA Marie Louise.

Bureau Central du Courrier
- Chef de Service : M. ABOGHE NDONG Pierre Marie, Secrétaire d'Administration.
Chargés de Missions :
• M. MOUGUIAMA MANGAMA Joseph ;
• Mme GUIGNANGA Amélie ;
• M. NKOROUNA Jean Félix ;
• M. MOUCKAGNI DINZAMBOU Fred.

- Aide de Camp : Lieutenant de Police MVINE-ANDJAYE Yves.

- Chauffeur Particulier : M. BITA Louis Sylvain.

MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES

CABINET DU MINISTRE

- Directeur de Cabinet : Mme Diane NKOULOU ONDO épouse NDONG NGUEMA.

- Chef de Cabinet : M. MBA NKOGHE Ludovic.

- CONSEILLERS :

- Chargé des Affaires Sociales : M. OGANDAGA Ernest.

- Chargé de la Famille : Mme OYE NGUEMA Bernadette épouse BIYOGHE.

- Chargé des Etablissements sous tutelle : Mme KOUMBAT DOUMBENENY Marie Mireille.

- Chargé de la Veuve et de l'Orphelinat : M. ONDO ASSOUMOU Hervé.

- Chargé des Ressources Humaines et des Relations avec les Partenaires : M. NDONG MINTSA Jean Félix.

- Chargé de la Promotion de la Femme et du Bien être : Mme AYINGONO NGWA Micheline.

- Conseiller Juridique : M. OBONE ELLA Maxime.


- Conseiller Diplomatique : Mme NZAME-NKIET Eliane Flore épouse EBOBOLA TSIBAH.

- Conseiller en communication : M. MOUKILA MAKA Apollinaire.

Secrétaire Particulière du Ministre : Mme ANDY PADOU Bébé Lyvie Viviane.

- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme NZIENGUI Graciella Génifère, Conseiller Adjoint de Greffe.

- Chargés d'Etudes
• Mme BOUNDA Pierrette,
• M. ABESSOLO MENIE Bienvenu,
• M. MAMFOUMBI Aristide,
• M. ZINGA MOUSSIROU Jarry Clair,
• Mme ATEBA Malory Nielle.

- Secrétaire de Cabinet 1 : Mme NGUIDI-LIPENDE-AZIZ Pascaline.

- Secrétaire de Cabinet 2 : Mme NTSAME ELLA Sonia Tatiana.
Directeur du Protocole : Mme MAPOGA Raïssa épouse ESSIE EMANE.

- Attache de Presse : Mme MBANDA Nadège Alice.

Chauffeur Particulier : M. KOUMA Rodrigue.

Chargés de Mission. Mmes :
• NKENE ABA'A Guilène,
• KEBEYENG Jeannette épouse KAMBAMBELA,
• ADA ALLOGHO Harielle Sonia épouse ONDO ABESSOLO,
• M. ONDO OBIANG Robert.

MINISTERE DE L'ECONOMIE, DE L'EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

CABINET DU MINISTRE

- Directeur de Cabinet : M. MAGOUANGOU Fidèle.

- Chef de Cabinet : M. EPOUKOUA Ruffin.

- Secrétaire Particulière du Ministre : Mlle OBONGA Reliques.

- Secrétaire de Cabinet : Mme OSSIANAWA Tatiana.


- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme BOUTAGOU Judith.

- Aide de Camp : M. AYENE ONDEME Steeve Bertrand.

- Chargés d'Etude : MM.
• ESSONO NGUEMA Jean Jacques.
• DJIMBA Joseph.
• MALY OYOUOMI Janvier.
• NGANGA MAGNAGA Ephraïm.

- Chargés de Mission :

• M. OKOUMA OKALA Alain, DEA en Stratégie et Management
• M. NTSIANTOU Richard, DEA en Histoire,
• M. NGARI LEBAGHI René Stanislas, Capes SVT.

- Chauffeur Particulier : M. YIBENGUIA William Roger.

MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME DE L'ETAT

DIRECTION GENERALE DU BUDGET
DIRECTIONS CENTRALES DES AFFAIRES FINANCIERES

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DE LA PRIMATURE
- Directeur Central des Affaires Financières : M. MAVANDJI Hervé.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT

- Directeur Central des Affaires Financières : M. MOUNGUENGUI MOUNGUENGUI Eloi.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE CHARGE DU NEPAD ET DE L'INTEGRATION REGIONALE

- Directeur Central des Affaires Financières : M. MOUBOUYI Ponce Achille.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

- Directeur Central des Affaires Financières : Colonel Major OGANDAGA BIMBYO.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE ET DE LA DECENTRALISATION

- Directeur Central des Affaires Financières : Mme MILONGOU Pépé Erline.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE L'ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA COMMUNICATION ET DE LA POSTE

- Directeur Central des Affaires Financières : M. AUBAME NDONG Hugues.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE

- Directeur Central des Affaires Financières : M. MAPESSI Paul.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DES PME, DE L'ARTISANAT ET DU COMMERCE

- Directeur Central des Affaires Financières : M. MBOUNGOU Alain Serge.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DE L'EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

- Directeur Central des Affaires Financières : M. MOUKAGA Cyr Symphorien.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE LA PECHE, DE L'ELEVAGE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL

- Directeur Central des Affaires Financières : Mme EDOU EYENE Espérance.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS

- Directeur Central des Affaires Financières : M. MOUBELE Patrick.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L'HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

- Directeur Central des Affaires Financières : M. BOUKA MANGADA Alain.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE L'INDUSTRIE ET DES MINES

- Directeur Central des Affaires Financières : Mme MABIALA Mères.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DU PETROLE, DE L'ENERGIE ET DES RESOURCES HYDRAULIQUES

- Directeur Central des Affaires Financières : Mme ISSANGA SIKA épouse KIKI Annie.


DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

- Directeur Central des Affaires Financières : M. KOUSSOU Guy Jocelyn.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES

- Directeur Central des Affaires Financières : M. OGOUANDE Christian.

DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES FINANCIERES DU MINISTERE DE LA SANTE

- Directeur Central des Affaires Financières : M. MBOUMBA Roland.


FIN

 

02/05/2012

GABON : ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L'ETAT , ALI BONGO ONDIMBA A L'ADMINISTRATION CENTRALE

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Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les Secrétaires Généraux,
Mesdames, Messieurs les Directeurs de Cabinet,
Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux,
Mesdames, Messieurs les Directeurs et Chefs de Service,
Mesdames, Messieurs,


L'Administration est au cœur du dispositif d'animation de l'action publique. C'est pourquoi, j'ai tenu à vous rencontrer, car vous êtes des maillons essentiels dans son fonctionnement et, votre rôle est capital dans la réalisation de notre ambition commune qui vise à faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025.

En effet, l'administration et le pouvoir politique que j'incarne ici, au delà du lien juridique consacré par notre Constitution, jouent un rôle complémentaire : l'un prend des décisions et l'autre les met en œuvre.

C'est pour cette raison que depuis mon accession à la Magistrature Suprême en octobre 2009, j'ai tenu à renouveler et surtout à moderniser cette relation, afin qu'elle gagne en efficacité et en pertinence.

Je pense notamment à la répartition très claire des tâches qui articule désormais toute l'organisation administrative : le pouvoir politique se chargera désormais de concevoir les politiques publiques et de suivre leur mise en œuvre ; l'administration s'occupera des tâches d'exécution, en partenariat avec le secteur privé et les acteurs non étatiques.

Les structures de contrôle continueront leurs missions légales et réglementaires. Pour atteindre nos différents objectifs, nous devons tendre vers une administration encore plus performante.

Ce sont les services et organismes à la tête desquels vous vous trouvez qui doivent donner corps à cette vision. Pour cela, vous devez être les premiers dépositaires et relais de l'émergence au sein de vos services pour faire du Gabon Emergent une vision partagée. Vous y arriverez en vous consacrant avec rigueur, détermination et enthousiasme à sa mise en œuvre.

En effet, la traduction de cette vision en actions concrètes suscite un réel espoir chez nos compatriotes tout comme auprès de divers partenaires de plus en plus attirés par la dynamique de changement induite par le Gabon Emergent.

Cet attrait est lié à la fois à une perception globale de l'Afrique, perçue comme un véritable territoire d'opportunités pour l'investissement et les affaires mais surtout, à la nouvelle image du Gabon, bâtie sur le changement, les efforts, les réalisations, une nouvelle gouvernance et les effets de la CAN 2012.


Mesdames et Messieurs,

Vous l'aurez constaté : la structure du Gouvernement de Mission que j'ai nommé en Février épouse les grandes lignes du Plan Stratégique du Gabon Emergent auquel vous avez grandement contribué.

En alignant la structure du Gouvernement au Plan Stratégique Gabon émergent, il s'agissait de rechercher la cohérence dans la mise en œuvre des politiques sectorielles et de minimiser les goulots d'étranglements causés par la complexité de l'organisation des structures administratives, le chevauchement et la duplication des compétences, sans oublier la multiplication des organes divers qui ont souvent contribué à freiner gravement l'action de la puissance publique.

Il y a derrière ce changement, le souci de mutualiser nos moyens et nos compétences afin de rationaliser la gestion des Départements Ministériels et prendre en compte de manière éminente la transversalité des secteurs.

En Mars dernier, des Plans de Travail Ministériels, ont été élaborés au sein de l'ensemble des Ministères. J'apprécie à sa juste valeur votre collaboration et votre engagement lors de l'élaboration de ces plans qui font ressortir des feuilles de route détaillées. Chaque mission, chaque action, et chaque indicateur de réalisation étant clairement établis dans le temps.

C'est à travers des exercices aussi structurants qu'au fil des ans, seront posés les fondements du Gabon Emergent, à savoir le Gabon Vert, le Gabon Industriel et le Gabon des Services, le tout menant à une prospérité partagée.

Le PSGE repose sur le paradigme qui veut que l'Etat se concentre essentiellement sur ses fonctions régaliennes : établir des institutions fortes, bâtir un Etat de droit, définir la stratégie et la piloter, assurer la sécurité des personnes et des biens, mettre à disposition les services sociaux de base.

Dans cette acception de la gouvernance publique, l'Etat délègue à d'autres structures les fonctions de régulation et d'exécution.

C'est toute la signification de la place et du rôle des Agences qui viennent compléter notre dispositif général d'intervention à côté des ministères et des divers démembrements administratifs.

En effet, les Agences vont permettre de réaliser les projets avec plus de diligence, d'efficacité et de transparence. Pour ne citer qu'un exemple, l'Agence Nationale des Grands Travaux, ANGT, nous en a fait la preuve lors de l'organisation de la CAN 2012.

En mettant sur pied une administration dont le fonctionnement est fondé sur le principe de la spécialité des tâches, les Cabinets politiques et vous, l'administration centrale, avez pour rôle de conduire les tâches d'orientation, de conception et de contrôle. Les services publics personnalisés, et certains services centraux en régie, dans le cadre de leurs périmètres, sont pour leur part chargés de mener les tâches d'exécution et de mise en œuvre des politiques publiques mais aussi de conseil aux organes de décision et de contrôle, lorsque cela peut s'avérer nécessaire.

Je voudrais rappeler que les Agences et autres services publics personnalisés ne sont pas des ministères bis. Ils sont le bras séculier des Départements Ministériels dont ils dépendent par le lien juridique de la tutelle administrative et technique. Ils n'évoluent pas en marge du système public. Ils en sont un maillon.

Ce sont des instruments au service des Ministères, des contribuables, des usagers et des citoyens.

Il revient aux Ministères, comme je l'ai déjà dit lors de mon adresse à la nation, le 17 août 2011, d'établir un dialogue de gestion permanent qui doit obligatoirement et systématiquement se traduire par des Contrats d'Objectifs et de Performances.

C'est par ce moyen que la loi invite les Ministres et les responsables de l'administration centrale à contrôler ces structures.

C'est par ce type de contrat que se formalise la relation entre l'Etat et tous les organismes ayant reçu une délégation de service public.

S'agissant de la mise en œuvre du PSGE, je présiderai autant de fois que nécessaire des Conseils de Cabinet pour impulser, piloter et suivre les programmes majeurs qui y sont contenus.

A ce sujet, j'ai inauguré ce mécanisme d'orientation du travail gouvernemental le 27 Avril dernier avec le Secteur de l'Education.

En effet, sans un système éducatif de qualité, tourné vers la satisfaction des besoins réels du monde du travail, notre volonté d'être un pays émergent à l'horizon 2025 sera sujette à caution.

Il revient maintenant au Gouvernement, avec l'appui de toutes les administrations concernées de tout mettre en œuvre pour traduire les besoins exprimés en actions concrètes.


Mesdames, Messieurs

Une administration de développement n'est possible qu'en cultivant le sens de l'anticipation, du suivi, l'esprit de travail en groupe, la coordination, la coopération entre services, administrations et ministères.

La Réforme de l'État, plus spécifiquement la réforme de notre Administration, qui constitue l'un de nos vastes chantiers, prendra tous ces éléments en considération.

D'ores et déjà, il est bon de souligner que d'autres changements significatifs ont été initiés pour une nouvelle gouvernance publique.

Aussi, la centralisation au niveau de la Gestion Financière et de la Gestion des Ressources Humaines dans les Ministères va s'élargir à l'ensemble des Fonctions Supports, notamment les systèmes d'information, la documentation et la gestion des archives et du courrier, la communication, les études, le conseil juridique, l'audit et le contrôle.

Ceci constitue une innovation majeure dans l'organisation administrative, le but recherché est que les Ministères disposent, dans tous ces domaines, d'un appui performant et qu'ils puissent désormais se focaliser, chacun, sur leurs missions opérationnelles.

Je tiens également à vous informer de la réforme de certains outils de planification de notre développement, ce qui a permis l'élaboration d'un schéma directeur national d'infrastructures. Ainsi, l'administration dispose dorénavant d'un portefeuille complet et cohérent d'infrastructures dont chaque département concerné devra piloter la mise en œuvre.


Mesdames et Messieurs,

J'ai conscience qu'il faut améliorer les conditions de travail des agents de l'État ainsi que leurs perspectives de carrière. En même temps, leur formation de base comme leur perfectionnement continu doivent être une préoccupation constante des pouvoirs publics.

Des outils de travail modernes seront très prochainement mis à la disposition des agents de l'administration, qui doivent désormais s'approprier pleinement les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication.

Dans ce cadre, l'Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences, ANINF, s'atèle au déploiement rapide des équipements informatiques et la mise en service de la nouvelle technologie Wi-max dans toute l'administration, afin d'y généraliser l'accès internet haut débit et de favoriser le déploiement d'un intranet gouvernemental collaboratif.

Ces nouveaux outils doivent aussi permettre d'optimiser, de faciliter et de réduire de façon drastique les coûts de la communication au sein de l'administration.

Ce faisant, vous devez toujours avoir présent à l'esprit la finalité de l'Administration qui est d'être au service du citoyen et de l'usager.


Pour qu'il en soit ainsi, il vous faut rompre avec certaines pratiques passéistes et dégradantes qui discréditent notre Administration, et qui par ricochet contribuent à ternir et à salir l'image de notre pays de façon générale. Il vous faut résolument resté attaché aux règles de déontologie et d'éthique que dictent les textes qui vous régissent.

Ces règles établissent et commandent que l'Administration soit proche des administrés.

L'Administration ne doit pas apparaître aux usagers comme un lieu sombre et obscur où :

Les horaires de travail sont déterminés en fonction des humeurs de chacun ;
L'absentéisme devient un fléau ;
Quelques fonctionnaires se complaisent à multiplier des trafics d'influence ;
la recherche d'une information, le suivi d'un dossier, ou encore la délivrance d'un acte administratif prennent la forme d'un parcours du combattant ;
les dossiers ne sont pas traités avec la plus grande diligence, car ils servent à décorer les bureaux et à garnir les tiroirs des agents ;
l'insulte et le manque de respect envers les usagers prennent le pas sur les règles élémentaires de bienséance ;
le racket et la corruption à tous les niveaux de notre administration deviennent monnaie courante ;
l'impunité, encouragée par la hiérarchie, gangrène les services ;
le harcèlement sexuel prend de l'ampleur et démotive les personnes compétentes.


I
l nous faut également une Administration où règne et prévaut le sens de justice et de l'égalité.
Cela suppose un traitement identique à niveau égal et diplôme de telle sorte qu'un agent parce qu'il ou elle travaille dans un département dit prestigieux ou fortuné, roule avec une voiture qu'un Directeur Général de hiérarchie supérieure d'une autre administration ne peut se permettre, si par bonheur il a la jouissance effective d'un véhicule de fonction.

De tels écarts et dérives ne participent pas à l'instauration d'avantages liées au mérite, à la responsabilité et aux performances, ni à la production de la richesse.

Je donne instruction au Premier Ministre et au Ministère chargé de la reforme de revoir, de rationaliser et d'harmoniser la politique de gestion et les règles d'attribution du parc automobile et tous les fonds communs existants ou à venir.

Il vous revient de tout mettre en œuvre pour redonner à notre Administration ses lettres de noblesse, de la mettre résolument au service des usagers, et de raffermir le lien de proximité.

La mutation vers une administration proactive, respectable et respectée est le chemin indispensable pour mériter le label d'Administration de Service auquel nous aspirons.

L'efficacité de l'Administration que je viens d'évoquer postule un différent mode de gestion des projets et des affaires publiques.

C'est pourquoi, je viens de créer, au niveau de la Présidence de la République, une structure de pilotage et de suivi du dispositif que requiert le PSGE : Il s'agit du Bureau de Coordination des Programmes de l'Emergence, BCPE.

Non seulement le BCPE m'informera en temps réel de l'état de la réforme et du suivi des projets en cours mais aussi et surtout il vous accompagnera dans le processus, en liaison étroite avec le Secrétariat Général du Gouvernement.

Gérer autrement les affaires publiques signifie aussi que l'Administration adopte le mode de fonctionnement Projet qui allie la pleine responsabilisation du maître d'œuvre et la nécessité pour lui de rendre compte.

Un outil de gestion des projets à été élaboré et sera mis à votre disposition dans le cadre du BCPE. C'est pourquoi, tous les projets devront désormais être instruits de façon impartiale par un dispositif d'analyse de projet pour s'assurer de leur conformité avec le PSGE.

Tout ceci doit se traduire aux yeux et au niveau des citoyens par la quête permanente de la satisfaction du service attendu, dans le respect des principes d'égal accès mais aussi des lois et règlements sans passe-droits d'où qu'ils viennent.

Tous le Gabonais sont égaux devant le service public !

Mesdames et Messieurs,

Placés aux côtés de vos Ministres, vous êtes des acteurs clés et vous assurez la permanence et la pérennité des structures de notre pays dans sa marche vers l'émergence.

S'il est vrai que les institutions valent par leur solidité, leur articulation cohérente et leur efficience sont largement tributaires de la qualité des femmes et des hommes qui les animent.

Cette qualité s'exprime en termes de compétence, de culte du travail, de patriotisme, d'engagement, de souci constant de l'intérêt général et du travail bien fait.

C'est pourquoi, lorsque des mesures sont annoncées, aussi bien vos Supérieurs hiérarchiques que nos concitoyens s'attendent à ce que vous preniez votre part de responsabilité et d'action dans leur mise en œuvre, en jouant pleinement votre rôle, en faisant et en faisant faire ce que vous avez à faire et ce qui doit être fait ; en proposant des alternatives lorsque vous estimez que les solutions préconisées peuvent être améliorées.

J'ai demandé l'identification nominative et par matricule les éléments de nos forces de l'ordre, pour lesquelles les dispositions législatives et réglementaires existent. Quid de son sans application diligente ?

Nous devons rompre avec l'immobilisme, le manque d'initiative en espérant que le Chef finira par oublier.

A contrario, je salue le sens de la suite dans les idées, du suivi des décisions et du contrôle de certains démembrements administratifs.

Suite aux mesures de réorganisation et d'assainissement des conditions d'octroi et de gestion des bourses, les missions de paiement des allocations conduites directement sur le terrain reviennent avec 50% à deux tiers des budgets annoncés et en réalité fictifs.

Sur cet exemple, vous devez, chacun en ce qui vous concerne, faire partie intégrale de la solution et non être le problème. Il vous revient par conséquent d'appliquer et de faire appliquer les dispositions légales et réglementaires qui s'imposent lorsque cela est nécessaire.

C'est ce à quoi nos concitoyens s'attendent. C'est ce à quoi je m'attends également afin de juger de l'efficacité de notre Administration.

Faire le contraire est inacceptable et ne restera plus impuni !


Mesdames, Messieurs,

Il nous faut ensemble construire une Administration où le système d'évaluation des performances est revisité et devient une règle établie, transparente, juste et objective, permettant ainsi à côté des sanctions négatives, de distinguer et de promouvoir les meilleurs cadres, agents et employés. C'est ainsi que nous tisserons la toile d'une administration imprégnée de ses devoirs, dynamique et assoiffée de servir.

Ce faisant, vous devez toujours garder à l'esprit que l'Administration, par son action structurante, contribue au développement du secteur privé et des richesses.

Je voudrais vous rappeler que le Plan Stratégique du Gabon Emergent auquel vous-mêmes et vos collaborateurs avez contribué, est un outil qui dans sa concrétisation vise à asseoir les fondements du Gabon Emergent dans la période 2011-2016.

Il vise notamment à relancer le secteur pétrolier et minier, valoriser les ressources agricoles, aquacoles et d'élevage, mettre en relief les ressources halieutiques, et gérer de façon durable les ressources forestières.

Il s'agira également de transformer le système éducatif et renforcer le capital Humain, doter le pays des infrastructures de base structurantes, créer un cadre des affaires attractif et compétitif et fonder une nouvelle gouvernance publique au service de l'Emergence.

En effet, notre mode de gestion passé des affaires publiques nous a conduits, jusque-là, à des résultats mitigés, malgré les richesses et les potentialités qu'offre notre pays.

J'attends de chacune et de chacun d'entre vous une appropriation de ce Plan Stratégique, une implication réelle dans la mise en œuvre des Plans de Travail Ministériel, une collaboration sans faille dans le cadre du pilotage et du suivi des différentes réformes qui ont été engagées en vue de la mutation qualitative de notre pays et de la satisfaction des attentes légitimes des Gabonaises et des Gabonais.

Instituons un pacte de confiance à cette fin.

Je vous invite tous, d'ores et déjà à avancer dans cette nouvelle dynamique et à initier les différentes réformes annoncées.

C'est sur cette note et dans cet état d'esprit que je vous invite à retourner dans vos administrations respectives, fortement imprégnés de cette démarche et de la volonté de la conduire, chacun à son niveau.

Je sais pouvoir compter sur vous pour gagner le défi que nous nous sommes lancés et que nous avons aussi lancé au Monde.

Je vous encourage et vous remercie.



01/05/2012

SES SITES INTERNET GABONAIS DE LA HAINE ...

Faut-il vraiment s'attarder sur ce que certains sites écrivent sur le Gabon et sur certaines autorités de la République ?

D'une part, non car il est clair que leurs écrits ne nous avancent en rien. Il est d`autre part intéressant de savoir qui se cachent derrière ces écrits incendiaires qu'ils n'osent même pas signer et quel serait leur objectif ultime ?

Quand on lit certains articles de ses sites , on se rend à l'évidence que ce que ces gens cherchent n'est autre chose qu'entacher les institutions du pays.

C'est tellement flagrant que ça ne demande pas une minute pour découvrir qui se cache derrière cette haine venimeuse contre le président Ali Bongo Ondimba.

Ce sont les sympathisants de l'exUN qui continuent à insulter tout ce qui sent l'émergence pour rendre populaire leur chef qu'ils auraient voulu voir à la place de ya Ali.

C'est en quelque sorte un règlement de compte sans nom qui anime ces gens dévoués à une cause sans issue.

Certains ont été déjà localisés dans le pays de l'Oncle Sam devenu une place où tous ceux qui veulent salir le Gabon se rencontrent.

Ce qui est sidérant est que ces gens ne disent rien de positif sur le Gabon comme si là où ils vont vomir toute leur haine contre les institutions était un paradis.

Le salut du Gabon ne viendra pas de l'extérieur mais des Gabonais eux-mêmes et tant que les uns s'évertueront à détruire tout ce que les autres édifient, on peut facilement envisager de longues années d'immobilisme encore.

La cause de cette haine est donc une vengeance pure et simple mais qui malheureusement éclabousse toute la nation.

Des montages grossiers, des insultes et autres bassesses sont publiés sur ses fameux sites juste pour se décharger de la colère et de la haine que Mba Obame et ses alliés ont contre les institutions qu'ils auraient voulues sous leur coupe.

C'est plutôt honteux pour ses sites qui n'hésitent plus à manipuler les photos du Président de la République juste pour le salir.

Comment un Gabonais digne de ce nom peut se réjouir du fait que le pays ait raté une opportunité quelconque par exemple ?

Bien que tout ce que ses sites distillent soient totalement faux, cela montre bien que ses Gabonais préfèrent voir le Gabon brûler que le voir progresser.

Voilà des gens qui se targuent de lutter pour le bien-être des Gabonais au moment ils ne cherchent qu'à détruire tout ce qui est en train d'être édifié au Gabon.

Ce qui est une évidence , le mal n'a jamais triomphé sur le bien. C'est en fait dire que ceux qui souhaitent la paix et la prospérité du pays sont plus nombreux que les pyromanes.

Les marchands d'illusions devraient se rendre à cette réalité et arrêter leur sale besogne.

Le jeu démocratique ne se fait pas de cette façon et la population Gabonaise se moque éperdument de tels comportements qui n'honorent ni le pays qui vu a naître ces ingrats, ni leurs auteurs.

Chers compatriotes, nous devons rester vigilants et surtout garder la séreineté face à l'intoxication de l'opinion de la part des faux opposants et de leurs satellites.

Heureusement que cette campagne de désinformation perd visiblement sa vitesse, par manque d'arguments tangibles. 


MICHEL OGANDAGA   https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA 

 


30/04/2012

CRITIQUES NAUSÉABONDES SUR LES AGENCES: UN DÉBAT OISEUX!

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Un débat oiseux sur la création des agences pour administrer les affaires stratégiques du pays agite certains milieux politico-financiers.

C'est ainsi que de nombreux hauts cadres de la République – curieux et bizarre – pensent que la création de l'Agence nationale des grands travaux et celle des bourses et stages, à l'initiative du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, notamment aux fins de s'assurer de l'exécution effective des décisions relatives aux domaines regaliens de l'Etat, plombent les initiatives gouvernementales et apparaissent comme des obstacles à des prises de décisions hardies.

Réalité ou procès d'intention ?

Le moins que l'on puisse dire est, qu'en son temps, cette décision dont le but principal est de faire échec à la corruption et au détournement des deniers publics, avaient reçu l'adhésion de toute la classe politique qui voyait là, un moyen de mieux coordonner le développement harmonieux et planifié de notre pays.

Pourquoi s'attaquer aujourd'hui à ces structures qui fonctionnent et donnent satisfaction ?

De la gestion jadis au gré à gré et autres combines des marchés publics, à la mise en place d'une gestion rationnelle et exemplaire, il est vrai que la clarté ne semble pas la chose la mieux partagée dans notre pays.

Il n'est pas étonnant que les adeptes de l'immobilisme s'en irritent. Nos compatriotes habitués à l'argent facile à travers des rétro-commissions ne trouvent plus du beurre à mettre dans les épinards.

Que reproche-t-on aux Agences ?

Les dépenses d'investissements sont suivies et bien réalisées. Pour preuve, la Can 2012 organisée avec succès et saluée par toutes les forces vives du pays- montre bien l'efficacité de ce management de la chose publique.

Car, cette organisation attribuée depuis 2006 par les instances dirigeantes de la Caf était devenue un talon d'Achille par rapport à l'idée que les autres pays du continent, et même d'ailleurs, se font du Gabon. Pourquoi?

Laxisme, détournements, gaspillage des premiers financements etc. furent un sport national.

Que fallait-il faire ? Laisser-faire comme d'habitude ?

Le président de la République a eu l'intelligence de contourner toutes les forces d'inertie en confiant à l'ANGT le contrôle et le suivi des travaux des infrastructures liées à cet événement, qui a mis en lumière le savoir-gabonais ou « Gabonese touch ». La suite, nous la connaissons.

Un franc succès qui n'est plus à démontrer, au point que Canal+ par exemple, ne cesse de nous plonger au '' coeur des Panthères''.

Quant à l'Agence des bourses et stages, la mafia connue de tous les Gabonais, à travers la marchandisation des bourses et une gestion opaque de cette structure ne sont plus à démontrer.

Désormais, les critères d'attribution sont clairs et disponibles. Les passe-droits ne prospèrent plus. Au sujet de l'habitat, c'était un commerce souterrain. Et la liste est très longue.

La création des agences est conjoncturelle et répond à l'urgence de réalisation du programme et des actions initiées en vue de l'émergence de notre pays.

Cet objectif auquel les Gabonais adhèrent exige regard et contrôle direct du président de la République sur les missions d'exécution à elles assignées aux côtés des ministères.

Donc, le laisser-faire ne peut plus prospérer dans notre pays. Et face au peuple, seul le président est responsable. C'est donc à lui, de rendre des comptes au peuple qui l'a élu.

Dans cette logique, les objectifs qu'il a annoncés au début de son septennat doivent être réalisés selon le chronogramme qu'il a défini. C'est dire que la rigueur du chef de l'Etat est justifiée.

Alors il vaut mieux être condamné aujourd'hui pour être salué demain ; il vaut mieux que ceux qui sont frappés de cécité aujourd'hui ne voient rien, demain lorsqu'ils auront recouvré la vue, ils iront témoigner de leur propre gré pour reconnaître et saluer les avancées et réussites enregistrées dans le développement de notre pays.

C'est le plus important, le reste n'est que diversion.

Lin-Joël NDEMBET


MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA?ref=tn_tnmn 

28/04/2012

GABON: COMMUNIQUÉ FINAL DU CONSEIL DE CABINET CONSACRÉ A L'EDUCATION

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lu ici par le porte-parole du Président de la République, Alain Claude Bilié Bi Nzé.


Le Président de la République, Chef de l'Etat Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a présidé ce jour un Conseil de Cabinet consacré au secteur de l'éducation. Le Chef de l'Etat inaugure ainsi, avec ce premier Conseil de Cabinet , de nouveaux mécanismes de coordination interministerielle instituée à la suite de la formation du Gouvernement de mission mis en place en février dernier , pour impulser, piloter et suivre les programmes majeurs du plan stratégique " Gabon émergent " .

Pour cette première rencontre, l'ordre du jour a porté sur les points suivants:

1- Communication de Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat ;

2- Présentation par le Ministre en charge de l'Education Nationale :

· Diagnostic et vision d'avenir du secteur de l'éducation ;
· Etat d'avancement du plan d'urgence ;
· Agenda de transformation du secteur éducatif.

3- Bilan biennal d'attribution des bourses :défis et perspectives ;

4- Echanges ;

5- Directives de Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat.


Fidèle à sa conviction que le capital humain est au cœur de la stratégie et de la réussite du Gabon émergent, le Président de la République, Chef de l'Etat dans son propos liminaire, a rappelé l'engagement concrétisé qu'il avait pris devant le peuple gabonais de convoquer les Etats Généraux de l'Education et de la Formation.

Ces assises tenues les 17 et 18 mai 2010 à Libreville, ont proposé de bâtir un système éducatif de qualité, une école de l'émergence par l'institution d'un véritable pacte de confiance entre l'élite intellectuelle gabonaise, l'élite politique et le monde de l'entreprise.

La loi n°021/2011 du 14 février 2012 portant orientation de l'éducation, de la formation et de la recherche est l'un des fruits des recomandations majeurs desdites assises.

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Secrétaire Général de la Présidence de la République, les Membres du Gouvernement, le Directeur de Cabinet du Président de la République, les Conseillers Politiques, le Chef de Cabinet du Président de la République, les Conseillers Spéciaux, les Conseillers du Président de la République, les Directeurs Généraux des Ministères et de certaines Agences ainsi que des Représentants du secteur privé ont pris part à ce premier conseil.

Le Ministre de l'Education Nationale, Monsieur Séraphin MOUNDOUNGA, maitre d'œuvre, a présenté une communication dans laquelle il a notamment :

· Présenté le système éducatif actuel et ses nombreuses lacunes ;

· Fait le bilan du plan d'urgence dans les différents volets ;

· Présenté l'arbre architectural innovant du système éducatif du Gabon émergent, ainsi que le projet de carte nationale universitaire et de recherche ;

· Esquissé les perspectives du plan stratégique du Gabon Emergent.

S'agissant du plan d'urgence, nous pouvons retenir les principales réalisations suivantes:

· Revalorisation de 25% des bourses pour les étudiants inscrits au Gabon ;

· Revalorisation de 10% des bourses pour les étudiants inscrits hors du Gabon ;

· Prise en charge médicale de tous les étudiants par le biais de la CNAMGS ;

· Mise en place d'un Fond Spécial de soutien de plus de 2 milliards de francs CFA aux étudiants atteints par la limite d'âge pour l'attribution de bourses ;

· Augmentation des capacités d'acceuil dans les universités et grandes écoles, soit un total de 7582 places entre septembre 2011 et mai 2012 ;

· Régularisation des situations administratives des agents, à savoir :

- Intégration dans la Fonction Publique : 3280 agents sur un total de 5024 ;

- Avancement automatique, titularisation, reclassement après stages et CAMES : 11246 agents régularisés ;

-
Enseignement Technique et Formation Professionnelle : 402 agents régularisés sur un total de 465.



La communication du Ministre a été suivie par celle du Professeur MOUGUIAMA, Conseiller Spécial du Président de la République, sur la délocalisation des grandes écoles.

Des échanges riches et constructifs ont suivi les propos liminaires du Chef de l'Etat ainsi que les communications du Ministre et du Conseiller Spécial, ce qui a permis de régler les difficultés conjoncturelles et d'obtenir un consensus sur la vision du secteur.

Le Conseil, sous l'impulsion du Président de la République, a procédé à une analyse froide des problèmes.

Le Président de la République, du reste, n'a pas manqué de souligné qu'une fois ce stade d'analyse dépassé et que les décisions sont prises, l'implémentation doit se faire avec passion pour relever les défis.

Le Chef de l'Etat marque un refus catégorique à la prise en otage de nos enfants et l'hypothèque de leur avenir. Sa ferme volonté est de conduire les vers leur plein épanouissement grâce à une formation de qualité qui leur ouvre les portes de l'emploi et non du chômage ou du désœuvrement.

Le Président de la République dénonce une certaine attitude pessimiste qui gagne du terrain et qui consiste à ne rien faire, à verser dans une forme d'immobilisme incompréhensible pour un pays qui pourtant recèle de toutes les potentialités naturelles et humaines pour se développer.

Le Président de la République en appelle à un sursaut national pour redoubler d'ardeur au travail si nous voulons atteindre notre objectif de faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025.

Au terme du Conseil Présidentiel, le Président de la République, Chef de l'Etat a instruit le Premier Ministre de lui présenter des directives finales sur la base de ces orientations couvrant tous les niveaux d'enseignement, du pré-primaire au supérieur, en passant par le primaire, les secondaires, l'enseignement technique et la formation professionnelle, la recherche ainsi que les questions transversales.

Enfin, le Président de la République a donné des instructions fermes au Gouvernement pour que soit élaboré, dans les meilleurs délais, un système de rémunération des enseignants-chercheurs et des chercheurs, qui permette de valoriser et de mieux récompenser leurs performances académiques et scientifiques.

 

LE SCANDALE DES ÉCHANGEURS : SOCOBA , ESCROC NOTOIRE AU GRAND JOUR ???

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En allant se plaindre dans « Echos du Woleu Ntem » que l'ANGT refuse de valider, SOCOBA a oublié d'expliquer pourquoi l'ANGT refuse justement de valider…

Ce qui fait le charme et le sérieux de SOCOBA, c'est son talent à ne jamais présenter une facture définitive. A chaque fois que cette société a eu à conduire un chantier, elle a toujours aligné une facture avenante.

Pourtant, dans le marché des échangeurs, d'aucuns s'étaient mis à rêver que Balloche allait, pour une fois, se montrer moins gourmand et se contenter d'une seule ration. Erreur !

Et dire que, dans ce grand marché des échangeurs, SOCOBA disposait largement de quoi honorer son gros appétit.

Au départ, le projet portait sur la construction de cinq échangeurs ( IAI, SOGATOL, Nzeng-Ayong, Charbonnages et Camp De Gaulle). Et c'est SOCOBA qui a pris tout le marché.

Compte tenu des impératifs liés à l'organisation de la CAN, le gouvernement a demandé la construction et la livraison, avant la manifestation, des trois échangeurs d'IAI, Nzeng-Ayong et Charbonnages. Le reste pouvant être livré bien après la CAN.

Avant d'entreprendre les travaux, SOCOBA a exigé qu'on lui règle immédiatement la facture, non pas des trois échangeurs, mais des cinq.

Ainsi, argua-t-il, elle aura non seulement l'assurance de garder pour elle le marché des autres échangeurs, mais aussi la disponibilité financière pour démarrer et finaliser les travaux des deux autres échangeurs.

Dos au mur et compte tenu de la délicatesse du moment, le gouvernement a été contraint de céder en payant. Mais voilà que les trois échangeurs n'ont même pas encore été livrés et que le gouvernement attend cet évènement heureux, SOCOBA sort soudainement du bois pour carabiner, le 30 janvier 2012, une lettre au dégé de l'ANGT (fac-similé 1).

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Cliquez sur l'image pour l'agrandir ...


Dans ce véritable modèle d'exemplarité grammaticale, cette société réclame à l'Etat, le versement de 28 milliards de dôlès. Et comme rien n'est jamais définitif avec SOCOBA, le montant réclamé est estimé, tantôt à 15 milliards de dôlès, tantôt « à environ » 28 milliards de dôlès.

Histoire de montrer qu'entre Décembre et Janvier, ces montants pourront encore évoluer et atteindre les mêmes hauteurs que les échangeurs.

Cependant, toute la question reste à savoir sur la base de quoi se fonde SOCOBA pour lancer ce qui a tous les apparats d'un nouveau chantage ?

Simple : il se trouve que SOCOBA a eu un petit arrangement avec le ministère de l'Equipement, des Infrastructures et de l'Aménagement du territoire.

Précisément avec le Directeur des Ouvrages d'art, un patriote qui porte le doux nom d'Alexandre Alogo Mozogo.

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En complicité avec le Directeur du Département des travaux publics de SOCOBA, Alogo Mozogo, sans l'aval du gouvernement et en parfaite illégalité, a fait mettre sur le dos du contribuable la facture de 28 milliards de dôlès que ses amis de SOCOBA sont venus déposer sur son bureau.

Mieux : le bonhomme s'est même offert le luxe d'accoucher, noir sur blanc (fac-similé), ce sombre accord qui a toutes les allures d'une reconnaissance de dette.

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Et c'est ce bout de papier, fait sur un faux papier entête et portant un faux numéro (inscrit à la main), que Balloche exhibe aujourd'hui partout pour hurler sur tous les toits que l'Etat lui doit 28 milliards de dôlès.

Or, il suffit de constater que le même 30 janvier 2012 que Alogo Mozogo a fait son papier, est aussi le même 30 janvier 2012, pas un jour de plus, que M. Broyart de SOCOBA a rédigé sa demande de paiement à l'ANGT.

Alors que, normalement, la réaction de SOCOBA ne pouvait intervenir qu'après l'exploit d'Alogo Mozogo. Preuve d'une synchronisation d'amateurs.

En réalité, SOCOBA est coincée. Non seulement, elle ne sait plus où trouver l'argent pour terminer les trois chantiers, mais surtout elle se fait vraiment du mauvais sang pour les deux autres échangeurs.

Alors, obtenir, comme ça, 28 milliards de dôlès permettrait bien de souffler un peu …

 

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Source : LA GRIFFE du vendredi 27 avril 2012


MAFIA A LA CNSS AU GABON : 1.8 MILLIARD ENTERRÉ NET ...

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Apparemment, s'il y a un sport que la mère Vané affectionne depuis qu'elle est à la tête de la CNSS, c'est bien celui de distribuer les marchés aux sociétés. Particulièrement aux sociétés amies.

Celles qui ont été triées sur le volet pour participer à la modernisation de la CNSS et qui sont très cotées du côté de Bikélé. Parmi ces sociétés heureuses, il y a Internet Gabon.

En septembre 2011, cette boîte a eu la chance d'être invitée à venir faire connaître aux agents de la CNSS le monde virtuel du Web. Un monde que les mêmes agents connaissent depuis 2005.

Mais comme il n'y a rien d'aussi rassurant que de refaire ce qu'on a déjà et de l'améliorer, Internet Gabon a été prié de venir livrer, installer et gérer un matériel dernier cri. Matériel qui, évidemment, est entièrement au service des retraités.

Le bon de commande que vous avez sous les yeux est à lire avec une attention de retraité. Surtout dans la partie du bas, celle qui fixe le montant total du marché à, tenez vous bien, 1,823 milliard de dôlès.

Et tout cet argent pour quoi ? Pour livrer quelques hubs, packs et équipements TVSAT. Une quincaillerie utile à la navigation par réseau satellitaire.

Les grands savants de la CNSS expliquent doctement que cette liaison satellitaire est désormais indispensable lors des paiements décentralisés des pensions. Ne leur demander surtout pas comment ils ont fonctionné jusqu'à présent.

Où de savoir les graves difficultés qu'ils ont rencontrées et qui les fondent aujourd'hui à claquer tout ce pactole. Là-bas, c'est le crédo de la modernité et de gadgétisation de la boîte.

Pour autant, les quelques experts contactés par votre satimédia, sont formels :
la facture a été multipliée au minimum par trois fois.

Pour le même système dans le projet AIDE Association pour le développement de l'information environnementale) de la Banque mondiale, le même Internet Gabon n'avait présenté qu'une facture d'1 million de dollars(500 millions de dôlès) alors qu'il se situait à l'échelle internationale, puisque reliant le Gabon, le Guinée Equatoriale, le Cameroun, le Congo-B, la RDC et le Tchad.

Mais bof, avec la mère Vané on ne voit les choses qu'à l'échelle interplanétaire …


Source : LA GRIFFE du vendredi 27 avril 2012


UOB : ANNÉE NOIRE ANNÉE BLANCHE

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Les cours sont définitivement arrêtés à l'UOB. D'ici peu de temps, le gouvernement va très probablement décider de la fermeture de l'UOB et déclarer officiellement l'année blanche. Selon nos sources, seule l'UOB sera concernée par cette mesure. Dans ce cas, l'année sera donc validée pour les autres établissements …

Aussitôt vient-on de sortir du noir de la SEEG, aussitôt que les étudiants de l'UOB vont tomber dans la blanche. En tout cas, les éléments en notre possession établissent formellement l'inéluctabilité d'une année blanche pour cet établissement.

Cela du fait du climat de violence instauré par certains étudiants militant dans les rangs de l'opposition, manipulés et financés par certains barons du régime.

En milieu de semaine, les enseignants ont donc décidé de tout arrêter, excédés par les agressions dont ils sont victimes de la part d'une trentaine d'étudiants.

Une trentaine d'étudiants qui ont réussi à prendre en otage les dix-sept milles étudiants que compte l'UOB. Une trentaine d'étudiants qui « vont au cours » avec des marteaux et des arrache-clous dans leur sac.

L'instauration de cette violence a été, dès le départ, encouragée par le gouvernement qui, à la place de la fermeté, a affiché la mollesse et la peur. Allant jusqu'à accepter que le ministre de l'Enseignement supérieur se fasse, sous l'oeil des caméras, malmener par les mêmes encagoulés qui l'ont traîné comme un mouton jusque sous leur arbre à palabre.

Laissant derrière eux vitres de salles de classes brisées, portes défoncées. Et au bout du compte, impunité totale. Ceux qui ont été capturés ayant bénéficié de la clémence du gouvernement. Résultat : les mêmes sont redescendus sur le terrain avec un peu plus de barbarie. Et le feu a naturellement repris.

Le plus grave dans cette affaire, c'est qu'ils sont clairement identifiés et ont été arrêtés une deuxième fois et présentés à la justice. Là encore, la mollesse gouvernementale s'est mise en évidence.

Libérés sous de vagues promesses de renoncer à la violence, ils ont remis ça une fois revenus au campus. Ce qui a le don de taper sur le moral des forces de sécurité qui ont ainsi l'impression qu'on s'amuse à les faire tourner en rond.

C'est pourtant connu de tous : les casseurs de l'UOB prennent leurs instructions ainsi que leurs financements à l'ex- UN.

Maintenant qu'AMO et ses amis attendent, avec une certaine impatience, l'arrivée de François Hollande au pouvoir, il faut absolument montrer que le Gabon est devenu ingouvernable et qu'il y a lieu de former un gouvernement d'Union nationale, dirigée, comme l'a suggéré notre confrère « Ezombolo », par un opposant. Notamment un ressortissant de Medouneu. Suivez notre regard…

La violence actuelle à l'UOB entre dans cette stratégie d'insécurisation globale du pays. Stratégie mise en place par l'ex-UN, dont certains djihadistes combattent aux côtés des étudiants. Sous les ovations de la Société civile « véritable ».

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Cette violence et cette propagande, notamment sur Facebook, ne sont pas prêtes de s'arrêter. Elles vont même s'intensifier dans les jours qui viennent, si jamais la situation restait en l'état et que le gouvernement continue ainsi d'user du laxisme.

Le fait même d'avoir délocalisé ces violences jusque dans certains quartiers est un signe que l'objectif final est d'arriver à une situation insurrectionnelle.

Situation dont la cerise sur le gâteau serait sans doute la mort d'un étudiant en tout début de mandat de leur sauveur François Hollande. Et tant qu'il n'y aura pas un ou des « martyrs » dans leurs rangs, ils vont continuer à harceler les forces de sécurité.

La détermination est entière : il faut,coûte que coûte, provoquer une bavure pour entonner l'éternel refrain de la « dictature émergente » et noyer internet d'images du « génocide Fang » dont on rêve tant à l'ex-UN.

Le fait même que tous les « combattants » n'aient été puisés qu'au sein de cette ethnie ne relève pas du hasard. C'est un calcul, bien dosé et qui montre bien le degré d'ingéniosité et de cynisme dont seuls nos démocrates de l'opposition peuvent faire montre. S'il faut marcher sur un tapis de cadavres d'étudiants, ils le feront sans le moindre état d'âme.

Et c'est ici que la responsabilité du gouvernement est entièrement engagée. Le gouvernement a un choix très facile et très clair à faire. Laisser les choses en l'état ou écarter tout risque de perte de vies humaines.

La sensibilité du moment exige une décision claire et définitive. Car, à entendre ces djihadistes se gargariser d'avoir été reçus à la Jacabolerie et d'y avoir reçu un soutien, il y a lieu de penser à un complot de grande envergure.

Une chose est sure : ce n'est pas la première fois que l'UOB vit une telle situation. Et quand on sait comment et avec quelle efficacité on a réglé l'affaire Ona Ondo, on peut se demander ce qu'attend le gouvernement …

 

Source: LA GRIFFE du vendredi 27 avril 2012

27/04/2012

Discours du Ministre Séraphin MOUNDOUNGA à l’occasion de la journée des enseignants

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Mesdames et Messieurs les Enseignants.

A la veille de la célébration en différé de la journée qui vous est dédiée, qu'il me soit permis de saluer et d'encourager celles et ceux d'entre vous, désormais de plus en plus nombreux, qui s'attellent à la mise en place des jalons de l'école nouvelle gabonaise.

En application de la Vision de Monsieur le Président de la République Chef de l'Etat, Son Excellence ALI BONGO ONDIMBA, de faire du Gabon un pays Emergent, l'une des concrétisations du Projet de Société du Gabon Emergent, en matière d'éducation, de Formation et de Recherche, est la promulgation de la loi n°0021/2011, du 14 février 2012, portant orientation générale de l'Education, de la Formation et de la Recherche.

En son titre IV, cette nouvelle loi dispose de nouvelles modalités en matière d'orientations et de réorientations scolaires et universitaires.

Ces modalités sont particulièrement novatrices en ce qu'elles visent, ne laisser aucun enfant, aucun jeune sur « le pavé », en sortant de la rigidité de l'ancien système éducatif, pour laisser place à la capitalisation des aptitudes et facultés dominantes de chaque apprenant.

Ce qui se ferait en définissant un nouveau système de coefficients à accorder à chaque discipline les curricula et offres de formation, tout comme en orientant et en réorientant, de façon pertinente, chaque apprenant, durant tout le long du système classique, allant du Primaire au Supérieur, en passant par le Secondaire général et technique, soit vers des formations aux métiers de base, soit encore, vers les arts ou le sport, grâce aux mécanismes souples promoteurs des dynamiques « Sport-Etudes » et « Etudes Arts », ainsi que d'écoles de métiers, dans un processus d'école tout au long de la vie.

Par cette nouvelle loi, les réorientations sont organisées ainsi qu'il suit :

- avant le Certificat d'Etudes Primaires (CEP), orientations, vers des professionnels partenaires de l'Etat et d'autres collectivités publiques, ou vers des écoles de « Sport-Etudes » et des pépinières d'artistes ;
- avant le Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), orientations vers les centres de formation préparant au diplôme de Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) ;
- avant le Baccalauréat, pour ceux des classes de Seconde et de Première, orientations vers des formations préparant au diplôme de Brevet d'Etudes Techniques (BET) ;

- Après le Baccalauréat (BAC) :

• les plus âgés, vers les DUT, les BTS et les Licences Professionnelles ;
• les moins âgés vers les formations d'ingénieurs, de Master et de Docteurs-Ingénieurs ;
• les plus jeunes, vers le Doctorat en recherche fondamentale, pour devenir, dans le cadre d'études longues, des enseignants-chercheurs ou des chercheurs.

De la Vision du Président de la République de faire du Gabon pays Emergeant, procède la loi n°0021/2011. Elle remplace la loi 16/66 du 9 Août 1966 qui, pendant près de 50 ans, a régi l'enseignement et la formation au Gabon avec pour objectif, à cette époque désormais révolue, la formation des hommes et des femmes nécessaires au fonctionnement de l'administration gabonaise.

Les modalités de mise en œuvre de la loi nouvelle, doivent nécessairement donner lieu à l'institution d'un numéro identifiant unique prévu à l'article 90, qui dispose : « Dès son entrée en petite section du pré-primaire, l'apprenant bénéficie d'un numéro d'identification unique codifié et attribué par le fichier central du Ministère en charge de l'Education Nationale, jusqu'à son entrée dans la vie active ».

Grâce à ce numéro identifiant, chaque apprenant sera suivi en fonction des orientations et réorientations scolaires organisées avec la collaboration des parents et des experts.

C'est d'ailleurs, l'occasion pour les Gabonais en général, le monde de l'éducation et l'enseignant en particulier, d'exprimer leurs très vifs remerciements à Son Excellence Ali BONGO OMDIMBA, pour les pertinentes conclusions issues des Etats généraux qu'il a convoqués.

Cette consécration est déterminée par les paradigmes majeurs de la stratégie éducative nationale à savoir :

- Renforcer le taux de scolarisation devenu quasi universel au Gabon ;
- Généraliser un pré-primaire de qualité sur l'ensemble du territoire nationale ;
- Introduire les langues nationales dans les curricula ;
- Renforcer le potentiel scientifique, technologique, écologique et citoyen pertinent ;
- Développer la formation technique et professionnelle ;
- Introduire l'anglais dès le Primaire et une deuxième langue étrangère dès la sixième, choisie entre l'espagnol, l'allemand, l'arabe, le russe, le mandarin, le swahili et le portugais ;
- Consolider la mise en place du système Licence-Master, Doctorat (LMD) et la démarche qualité dans l'enseignement supérieur et de la recherche ;
- Orienter résolument la recherche vers la production des savoirs locaux et de réponses aux besoins de l'économie et de la société ;
- S'ouvrir au monde, à travers la coopération sous-régionale et internationale, et l'accès aux savoirs par le recours aux moyens technologiques modernes ;


Mesdames et Messieurs les enseignants,

pour la mise en œuvre progressive de ces réformes, 75 enseignants sont envoyés au Ghana pour une formation diplomante en didactique de l'anglais au Primaire.

Le Processus d'insertion des TICE au Primaire est amorcé avec la formation des Formateurs dans les neufs (9) provinces du pays.

Avec l'Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT), nous sommes en instance de lancer, la 2ème phase des travaux de modernisation et de renforcement des capacités des établissements d'enseignement et de formation en touchant les neufs (9) provinces.

La Prime d'Incitation à la Fonction Enseignante (PIFE) et les vacations aux examens sont payés sans arriérés, de même que les situations administratives sont régularisées pour le grand nombre en deux (2) ans.

En dépit de tous ces efforts qui vont en s'amplifiant, il demeure que c'est l'enseignant qui est au cœur du dispositif de restauration de la confiance des parents, des étudiants et des élèves, en l'école gabonaise et à ses principaux animateurs que sont Mesdames et Messieurs les enseignants.

C'est pourquoi, je vous invite, Mesdames et Messieurs les enseignants, à faire preuve de plus d'ardeur au travail et de conscience professionnelle plus accrue, pour l'amélioration du niveau des élèves et des étudiants qui nous sont confiés avec confiance, par leurs parents, par la société gabonaise toute entière, parce que particulièrement en quête du capital humain indispensable à son Emergence.

Je vous remercie.


26/04/2012

GABON: LE COMBAT N'AURA PAS LIEU ...

En lisant entre les lignes le Testament politique de Feu le Président Omar Bongo Ondimba et en décryptant les axes d'orientation de la politique de son digne successeur, Ali Bongo Ondimba se tisse toute la trame de L'Avenir en confiance promise par le chef de l'Etat à ses compatriotes.

En accédant à la magistrature suprême, le Président Ali Bongo Ondimba avait pris l'engagement d'Agir avec l'ensemble des Gabonaises et Gabonais, convaincus de la nécessité d'adopter d'autres comportements, de nouvelles méthodes d'organisation et de planification pour changer notre pays, le Gabon.

C'est-à-dire, rompre avec les habitudes et réflexes passéistes pour s'engager résolument vers les voies de progrès.

A notre humble avis, c'est le sens à donner à la notion de rupture qui doit inéluctablement s'opérer, face à l'attitude rétrograde , belliqueuse voire égoïste d'une certaine catégorie de politiciens qui, obsédés par le pouvoir et attachés au trafic d'influences, ont fini par donner une image honteuse et craintive de la chose politique.

Dans ce cas, il n'est pas exagéré d'affirmer que la longévité de Feu le Président Omar Bongo Ondimba a profité aux uns et aux autres pour fertiliser leurs ambitions dominatrices et inspiré des stratégies anti-républicaines.

N'ayons pas peur des mots

Dans notre pays, la nomination à une fonction ministérielle a toujours accaparé les esprits, focalisé les énergies au point d'en faire à chaque fois, depuis plus de quarante ans, un débat national.

Au-delà, c'est toute la mystique qui se développe autour d'une idée de conquête, de conservation absolue du pouvoir, d'enrichissement personnel, de domination…C'est d'ailleurs à travers ce prisme que se construit malheureusement la forte idée selon laquelle lorsqu'on est appelé à faire partie de l'équipe gouvernementale, il serait hasardeux d'y penser d'en sortir. Car la sortie est naturellement considérée comme le fait d'un mauvais sort ou celui d'une véritable catastrophe.

Mais le temps est venu de prendre réellement du recul par rapport à certaines '' lamentations politiques '' ou à des pseudos revendications qui fusent ça et là et dont les auteurs savent qu'elles n'auront aucune chance d'aboutir, dès lors qu'elles portent la contradiction de la Vision du Chef de l'Etat.

Revenons à l'essentiel

Dans une lettre qu'il adresse à ses compatriotes en période électorale, Ali Bongo Ondimba prend donc l'engagement d'agir, puisqu'il s'agit avant tout de l'avenir du Gabon. D'autant plus que la société traverse une crise qui est l'effet d'une restructuration qui implique un remodelage global et profond, tant sur le plan politique, idéologique que culturel.

Mais dans cet exercice, il faut d'abord engager la bataille de la reconstruction des mentalités, réhabiliter l'éthique, retrouver le sens de l'effort du travail et de l'organisation, pratiquer la rigueur et rechercher l'honnêteté.

C'est pourquoi, le Chef de l'Etat n'a jamais cessé de militer pour le respect des valeurs fondamentales sans lesquelles aucun progrès n'est envisageable. Ce qui veut dire que la formation d'un Gouvernement fut-il d'union, de large consensus ou de mission se doit d'obéir à des règles préétablies.

En tout cas, dès lors que les Gabonaises et Gabonais avaient pris la pleine mesure des dangers qui menaçaient leur société, ils comprennent mieux aujourd'hui pourquoi le Chef de l'Etat s'est préoccupé de la question du renouvellement de la classe politique par le choix d'hommes et de femmes capables de traduire en actes le projet de construction d'une Nation forte, unie et prospère.

Comme nous l'affirmions par le passé, il serait hasardeux de penser qu'Ali Bongo Ondimba a été élu pour inaugurer les chrysanthèmes.

C'est en connaissance de cause qu'il propose un programme résolument axé sur les résultats visibles, palpables et concrets. De l'ordre, il sait que le Gabon en a besoin. A travers son courage et ses convictions, il sait également, mieux que quiconque, placer chacun devant ses responsabilités.

En tant que principal garant de l'unité nationale, Il sait, mieux que quiconque, appeler l'ensemble de la communauté nationale à assumer son histoire et ses erreurs, afin de tirer les leçons utiles pour le présent et l'avenir.

A partir du moment où chacun d'entre nous est véritablement conscient de la situation et qu'il a pris le pari d'avancer et de se mettre résolument au service du pays, dès l'instant que nous sommes confortés dans la l'idée du sacrifice pour le Gabon, pourquoi ne pas jouer franc-jeu ?

Pourquoi continuer à trafiquer, alors que le moment est venu d'apporter justement notre soutien à la politique de l'Emergence au lieu de faire une fixation sur des approximations et calculs politiciens ?
C'est pourquoi, le Chef de l'Etat s'efforce désormais de faire du Gouvernement cet instrument qui est l'élément collégial qui complète l'exécutif à ses côtés et pour le faire apparaître dans sa vision dynamique, dans l'intérêt de l'amélioration significative des conditions de vie des populations. Chacun étant appelé à apporter sa contribution à l'édifice commun.

Au risque de nous répéter, il nous faut donc absolument rompre avec les vestiges de la quincaillerie idéologique d'hier. L'opinion n'est pas naïve. Elle sait que certains prétextes vont conduire à la manœuvre et à la polémique.

A tous ceux qui professent les '' doctrines de l'ombre '', il est précieux de voir un optimiste à la tête de l'Etat qui se veut moderne, qui ne se lamente pas sur la méchanceté des uns et des autres.

A tous ceux qui ont décidé de '' jeter '' dans la rue et de soutenir le mouvement estudiantin et clandestin pour casser et semer le trouble dans la perspective de la déstabilisation, il importe de leur appliquer la Méthode Ali qui se résume comme une sorte de thérapie sociale pour conjurer la peur et regarder l'avenir en confiance.

Et pourtant une appréciation suffisamment lucide de la situation nous fait dire que le Gabon change de jour en jour. Et que le combat espéré n'aura pas lieu.


Charles Mvé Ellah

27/03/2012

A Séoul, le Gabon réaffirme son engagement dans la lutte pour la paix et la sécurité dans le monde

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Séoul, le 27 mars 2012 – Le Président Ali Bongo Ondimba a participé au deuxième Sommet sur la Sécurité Nucléaire, visant à renforcer la sécurité nucléaire et à prévenir le terrorisme nucléaire, qui s'est tenu du 26 au 27 mars à Séoul. Au cours d'un discours, le Chef de l'Etat Gabonais, a pu mettre en exergue la position du Gabon par rapport à ce sujet sensible.

Avec d'autres leaders mondiaux venant de 52 pays et de quatre organisations internationales, incluant le président américain Barack Obama, le président chinois Hu Jintao et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le président Ali Bongo Ondimba a échangé sur la manière de traduire en actions concrètes les accords conclus lors du premier sommet sur la sécurité nucléaire et la réduction de la menace du terrorisme nucléaire, lancé en 2010, par Le président Barack Obama.

Au cours de sa prise de parole, le président, très honoré de participer à ce sommet, a souligné que cet évènement avait lieu au moment où « le contexte international reste marqué par des instabilités multiformes qui touchent la paix et la sécurité internationales, le système financier et économique mondial, ainsi que l'environnement et le climat ».

La prolifération des armes nucléaires et de leurs vecteurs représente ainsi une menace majeure pour la paix et la sécurité internationales. La communauté internationale se doit, de garantir que le développement des utilisations pacifiques de l'énergie ne sera pas détourné à des fins terroristes, et d'apporter des réponses idoines à cette menace.

« Nous vivons un paradoxe historique de la réalité nucléaire : la probabilité d'un conflit nucléaire s'est réduite, tandis que la menace du terrorisme nucléaire s'est accrue et nous préoccupe aujourd'hui au plus haut point » a déclaré le Chef de l'Etat gabonais avant de féliciter la communauté internationale et plus particulièrement le Président Barack Obama pour les initiatives prises face aux défis que présente la sécurité nucléaire.

Dans le cadre du renforcement de la sécurité nucléaire et suite à l'accident de Fukushima au Japon, il a souligné qu'il était aussi important « d'accorder la même attention à la question de la sureté des matériaux nucléaires et radioactifs ».

« Il nous faut œuvrer dans le sens d'un régime international qui renforce notre action sur ces deux aspects. Nous devons, ici à Séoul, réitérer notre volonté de mettre en œuvre les actions décidées à Washington, y compris la mise en place de cadres réglementaires et institutionnels pour assurer la protection des matériaux nucléaires et radioactives » a ajouté Ali Bongo Ondimba.

Le Président a tenu à rappeler que l'Afrique est particulièrement concernée par tout ce qui influe sur la paix et la sécurité internationales et l'importance des questions de la sécurité et de la sureté nucléaires pour l'Afrique. « Le continent africain contribue aux efforts de la communauté internationale visant le renforcement du régime international de sécurité nucléaire. L'Afrique a élaboré son propre traité, le Traité de PELINDABA, visant à éliminer l'existence d'armes nucléaires sur le continent. La Commission Africaine sur l'Energie Nucléaire (AFCONE) est l'organe de mise en œuvre du Traité » a précisé le chef de l'Etat.


L'engagement du Gabon face au nucléaire


Etat membre de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) depuis 1964, le Gabon a signé et ratifié le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) dès 1972.

Depuis, le Gabon a signé avec l'AIEA, l'accord de Garanties généralisé dans le cadre du TPN, les protocoles additionnels de ces accords, la convention sur l'assistance en cas d'accident nucléaire ou d'urgence radiologique ou encore, la convention sur la sureté nucléaire, etc…

Le Gabon a ainsi ratifié les principaux Instruments qui fondent le régime international sur la non-prolifération et la sécurité nucléaires. Il honore également la Résolution 1540, qui vise à combattre toutes les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationale, à arrêter la prolifération des armes de destruction massive et aussi à empêcher des acteurs non étatiques à s'emparer de ces technologies. Cette résolution réaffirme aussi l'intérêt d'une coopération internationale en matière de nucléaire civil.

Ces adhésions montrent l'engagement fort du Gabon en faveur du désarmement nucléaire et du respect du droit international tout comme son attachement aux travaux et aux engagements de ce deuxième sommet sur la sécurité nucléaire.

Ce sommet a été l'occasion pour le président Ali Bongo Ondimba de réaffirmer que le nucléaire ne devait être exploité qu'à des fins énergétiques civiles et pacifiques : « Nous avons la conviction profonde que la science nucléaire ouvre des possibilités réelles pour le développement et l'industrialisation de nos pays. Le Gabon adhère sans réserve à la promotion de la science nucléaire uniquement à des fins pacifiques. C'est dans cet esprit que nous souhaitons un régime international transparent qui repose sur la confiance ».


Les actions du Gabon par rapport à la sureté et la sécurité nucléaire


Sous l'impulsion du Chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba, un projet de loi portant création d'une Agence Gabonaise de Sûreté et de Sécurité Nucléaire (AGSSN) a été voté en 2010. Cette agence remplacera le Centre National de Prévention et de Protection contre les Rayonnements Ionisants (CNPPRI). Totalement autonome, elle sera l'autorité de réglementation et de contrôle en matière de radioprotection, de sureté et de sécurité nucléaires mais aussi l'organe national chargé de l'application des traités signés entre le Gabon et l'AIEA.

L'AIEA a la responsabilité de vérifier que les Etats, dotés d'armes nucléaires et ayant signés le TNP, respectent leurs engagements de non-prolifération en vue d'empêcher que l'énergie nucléaire ne soit détournée de ses utilisation pacifiques vers des armes nucléaire et d'autres dispositifs explosifs nucléaires.

Dans le cadre de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) co-organisée en janvier et février 2012 par le Gabon et la Guinée-Equatoriale, l'AIEA a porté assistance au Gabon sur le volet « sécurité radiologique ». Cette assistance a fait l'objet d'un plan d'action commun et s'est concrétisée par la formation des personnels de Sécurité et de Défense et ceux de l'Organisme de réglementation mais aussi par le prêt d'équipements de détection et la sécurisation des sites durant la CAN 2012.

C'est ainsi que le Président a émis le souhait que ce deuxième sommet ouvre de nouvelles perspectives pour le Gabon et l'Afrique. « Nos préoccupations concernent avant tout le développement d'une coopération et d'un partenariat solides entre l'Union Africaine, les Nations Unies et l'AIEA sur la question de la sécurité nucléaire en Afrique. Il est souhaitable que les efforts de l'Afrique soient soutenus par la communauté internationale » a signifié le Chef de l'Etat. Il a ajouté que les attentes du continent Africain « concernent notamment l'appui au renforcement des capacités institutionnelles, humaines et technologiques de nos pays ».

Le Président a aussi saisi l'occasion de ce sommet pour saluer l'action de l'AIEA en faveur des pays africains et l'appui apportée par l'Union Européenne à cette action. Mais il a souligné que cet effort doit être collectif et fondé sur la confiance mutuelle et l'engagement de toutes les parties.

Il a par ailleurs ajouté que le Gabon et les pays africains doivent renforcer leur collaboration avec l'AIEA, d'autant plus que la question de l'énergie est cruciale pour beaucoup d'entre eux. Pour certains en effet, l'énergie nucléaire sera peut-être une option pour répondre à leurs besoins énergétiques.


Le Gabon pour la paix et la sécurité dans le monde

Membre non permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies en 2010 et 2011, le Gabon en a par deux fois assuré la présidence : en mars 2010 et en juin 2011. Durant ces deux années, le Gabon a été fidèle à sa tradition d'œuvrer pour le renforcement de la paix et dans la sécurité internationales.

Le Gabon a ainsi continué à réaffirmer des principes intangibles qui guident son action diplomatique : la protection des populations civiles dans les conflits, le respect du droit international et du droit international humanitaire, le respect de la souveraineté des Etats, la nécessité d'accorder plus d'attention à la prévention des conflits pour garantir la paix et la sécurité internationales.

C'est en accord avec ces principes que le Président Ali Bongo Ondimba a apporté une attention toute particulière aux menaces transversales à la paix et à la sécurité, telles que :

- l'impact du VIH/Sida sur la paix et la sécurité et l'importance pour les opérations de maintien de la paix de prendre en compte cette problématique ;

- la circulation des armes légères;

- la criminalité transnationale;

- les trafics de drogue et de personnes,…


Aujourd'hui, la prolifération des armes nucléaires fait aussi partie de ces menaces contre lesquelles le Gabon souhaite lutter.

« Mon pays, conscient avant tout des risques sur la sécurité internationale, entend apporter sa contribution au renforcement des principaux éléments du régime international de sécurité et de sureté nucléaires » a conclu le Président de la République gabonaise.

Avec ce sommet, le Gabon assure, une nouvelle fois, son engagement dans la lutte pour la paix et la sécurité dans le monde.




FIN



La politique du Gabon Emergent

Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l'environnement au Gabon permettra l'extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l'environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;

· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;

· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d'ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.


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Pour plus d'information, merci de visiter http://www.presidentalibongo.com/ ou contacter www.cocom.rggov.org

 

 

MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA 

16/03/2012

GRÈVE UOB : COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT GABONAIS ...

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La vision de Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de faire du Gabon un pays émergent, place l'éducation, l'enseignement, la formation et la recherche comme principaux vecteurs d'une réelle valorisation du capital humain.

C'est dans cette optique, que depuis son accession à la Magistrature suprême, en Octobre 2009 d'importants efforts sont déployés à la fois, pour moderniser les infrastructures scolaires et universitaires ainsi que les équipements, comme pour l'amélioration du statut social des enseignants et des mesures de nature à améliorer le niveau d'études des élèves et des étudiants.

En ce qui concerne les infrastructures et les équipements scolaires et universitaires, toutes les Gabonaises et tous les Gabonais se souviennent encore, comme si c'était hier, de l'inoubliable discours à la nation, du Président OMAR BONGO ONDIMBA, le 2 décembre 2007, lorsqu'il fustigeait ceux qui ont été à l'origine de la déstructuration épouvantable de l'ensemble du système éducatif national au même titre que le système de santé et les infrastructures routières, comme la gestion désastreuse des fêtes tournantes.

Mais depuis octobre 2009, notamment avec le lancement de la phase 1 du plan d'urgence éducation Gabon émergent, les universités, lycées et écoles sont en voie de modernisation, d'arrimage aux standards internationaux. L'on peut constater des progrès importants :

- à l'Université Omar BONGO ONDIMBA ;
- à l'Université des Sciences de la Santé ;
- à l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ;
- aux lycées Nelson MANDELA, Léon MBA et Paul INDJENDJE GONDJOUT, ainsi qu'aux écoles primaires de Mont-Bouët I et II et à Kinguélé ;
Les neuf (9) Lycées provinciaux et dix sept (17) Collège d'Enseignement Secondaire
transformés en Lycées sont également concernés par cette phase I.

S'agissant des enseignants :

- la Prime d'incitation à la Fonction Enseignante (PIFE) a été élargie à tous les enseignants ;
- soixante quinze (75) enseignants du primaire sont envoyés au Ghana pour la formation des formateurs en didactique de l'anglais à l'école primaire, conformément aux Etats Généraux de l'Education ;
- la formation des didacticiens en initiation de l'informatique à l'école primaire a déjà touché toutes les provinces ;
- les vacations aux examens et concours scolaires se payent désormais sans accuser d'arriérés d'année en année ;
- les vacations des enseignants du supérieur ont été substantiellement revues à la hausse;
- des nouvelles améliorations des revenus des enseignants chercheurs et des chercheurs ont été décidées par le Président de la République, chef de l'Etat, et le processus de leur mise en œuvre par le Gouvernement est très avancé.


En ce qui concerne les étudiants :

- la dotation de restauration des étudiants a été augmentée depuis 2010 pour l'ensemble des trois (3) Universités de Libreville, d'Owendo et de Franceville ;
- les résidences estudiantines des trois (3) universités ont été réhabilitées. L'un des pavillons de l'UOB, est désormais modernisé aux normes hôtelières ;
- le montant des bourses de chaque étudiant a été augmenté de 25 % au Gabon et de 10 % à l'étranger.


A
ussi, pour la seule année 2011, l'Etat a-t-il payé au titre de la bourse des étudiants, la somme de 39 milliards 200 millions de francs CFA dont 5 milliards 200 millions pour les élèves du secondaire.

En outre, le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, informé que certains étudiants en situation de réussite, avaient perdu le droit à la bourse pour motif de limite d'âge, a décidé d'accompagner ces jeunes compatriotes sur deux (2) ans, afin de leur permettre de terminer leur cursus en mettant en place un Fonds de Soutien aux Etudes de ces derniers, soit 961 étudiants qui ont postulé pour la seule Université Omar BONGO.

Malgré toute cette volonté manifeste, traduite par des réalisations concrètes, force est de constater que certains enseignants chercheurs notamment au sein de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, soit par volonté de rétention aux desseins inavoués, soit par négligence, ont retardé la communication des notes pour calcul des résultats à transmettre à l'Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG), avant de distiller dans l'opinion publique et particulièrement auprès des étudiants, des informations subversives sur le non payement des bourses.

En effet, comment expliquer que seule une Faculté, la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, qui soit la seule de toutes les Facultés à se singulariser en transmettant les résultats des étudiants à l'ANBG pour l'année 2010-2011, seulement le 29 décembre 2011 rendant ainsi, laborieux, le travail de l' ANBG et surtout précarisant la plupart des étudiants de ladite Faculté.

Toutes les vérifications sur cette question seront faites et le Gouvernement avisera conformément aux lois et règlements applicables en la matière.

Dans le même temps, un groupe d'étudiants instrumentalisés à souhait, sous prétexte de retard dans le payement des bourses aux bénéficiaires du Fonds de Soutien Spécial aux Etudes, sont auteurs des troubles à l'ordre public au sein de l'UOB, de tentative de destruction des biens de l'Etat, d'atteinte à l'intégrité physique des dirigeants de l'Université, des enseignants et de la quasi-totalité des étudiants.

Leur seul tort serait, pour les uns d'être dans les salles de cours et pour les autres d'être à leur poste de travail.

Un tel amalgame ne saurait être recevable. En effet, tous les étudiants de l'Université Omar BONGO, postulants au Fonds Spécial de Soutien aux Etudes, sont conscients que leurs dossiers n'ont été transmis à l'ANBG que le vendredi 2 mars 2012 ; soit seulement onze (11) jours avant le déclenchement de leur mouvement d'humeur.

Plus grave, les neuf (9) instigateurs identifiés, ne sont pas éligibles à ce Fonds car, c'est pour ce motif qu'aucun des neuf n'a déposé de dossiers, parce que en situation d'échec.

Preuve supplémentaire de leur mauvaise foi, l'un d'eux n'est plus étudiant à l'UOB car exclu depuis l'année 2010.

Il s'agit d'un ensemble de comportements répréhensibles qui ne peuvent s'accommoder à une ère de consolidation de l'Etat de Droit.

En effet, conformément aux dispositions du Code Pénal, les faits ainsi énumérés qualifiés de violence et voies de faits, de coups et blessures volontaires et de destruction volontaire de biens publics exposent leurs auteurs à des poursuites pénales.

Les enquêtes sont en cours en vue d'établir les responsabilités


C'est sur le fondement de ces faits et des règles de Droit, que le Gouvernement de la République a pris un ensemble de mesures de nature à sauvegarder la scolarité des étudiants assidus et déterminés à poursuivre leurs études, à assurer leur sécurité ainsi que celle de tous les enseignants toujours dévoués à la chose publique.

Dans ce sens, suite à la levée des franchises universitaires par le Recteur, le Procureur de la République, assisté des Forces de Sécurité est rentrée à l'UOB pour constater tous les cas d'atteinte à la loi.

Les Forces de Sécurité, après avoir dispersé les manifestants, parmi lesquels plusieurs ont été identifiés comme n'étant pas étudiants ou pas en âge de le demeurer, ont libéré les autorités séquestrées et ont rétabli l'ordre dans tout le domaine universitaire.

Les Forces de Sécurité ont pour mission de veiller à la sécurité des enseignants, des étudiants et d'autres personnels et usagers de l'UOB qui peuvent, à chaque fois, les solliciter en tant que de besoin.

Enfin, la Justice a été saisie du dossier pour dire le droit.

Fait à Libreville, le jeudi 15 mars 2012

P. Le Gouvernement de la République
Le Ministre Porte Parole du Gouvernement


Ida RETENO ASSONOUET



MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA



15/03/2012

HONTE A CES ETUDIANTS GABONAIS QUI N'ÉTUDIENT PAS ALORS QU'ILS SONT LES PLUS GÂTÉS DE TOUTE L'AFRIQUE .

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Si la démocratie prône la liberté des individus, il y en a qui savent bien valoriser la leur.

Depuis presque une décennie, une confusion semble s'être installée à l'université omar bongo de libreville, où une année académique s'étend désormais sur autant d'années que veulent les étudiants – surtout pas une seule !

Pour un oui ou pour un non, des grèves se succèdent et on pourrait ironiquement se demander si la grève n'est pas le principal cours dispensée dans cette institution académique, et surtout le cours le mieux assimilé.

Aujourd'hui les écoles privées sont en train de démontrer leur compétitivité à travers la qualité des lauréats qu'elles mettent sur le marché du travail, alors que les étudiants de l'UOB s'enlisent dans des revendications interminables qui excluent celle qui devrait être la plus légitime, c'est-à-dire celle d'étudier.

Faudrait-il alors les appeler des étudiants de l'université ou bien des grévistes de l'université?

Les étudiants du secteur privé paient tout et acceptent volontiers de maximiser toutes leurs énergies afin d'atteindre leur ultime objectif : le diplôme. Et ils y réussissent au moment où l'Etat paie tout pour ceux du public qui ne veulent pas étudier.

Ici nous ne globalisons pas car nous avons du respect pour ceux-là (et ils sont nombreux) qui voudraient bien étudier et qui se retrouvent pris en otages par les récalcitrants.

Sachant qu'un étudiant Gabonais touche une bourse mensuelle d'environ 80 .000 francs , que dira alors ce fonctionnaire , chef de ménage qui paie le loyer, l'eau, l'électricité, les frais scolaires des enfants et autres à charge, la ration alimentaire etc. pour toutes ces personnes à sa charge ainsi que d'autres obligations sociales avec les salaires que nous connaissons ?

Nous ne devons pas ignorer que le Gabon entre pleinement dans la compétition internationale et qu'il y rejoint des pays qui sont très avancés en matière d'éducation, et donc très compétitifs sur le marché de l'emploi. Il suffit d'aller dans les rencontres avec des ressortissants de ces pays. Quand on passe aux présentations, c'est Dr tel, Dr tel, Dr tel…, rarement Dr pour un Gabonais.

Ceci nous interpelle à redoubler d'efforts pour rattraper les autres au lieu de poursuivre la récréation des temps de la guerre et de développer des stratégies pour affronter la police comme c'est le cas aujourd'hui à l'université omar bongo de libreville.

Mais ceci ne pourra jamais se réaliser avec des diplômes de licence en 8 ans et des doctorats en 15 ans.

Les efforts fournis par le Président Ali Bongo Ondimba à l'attention des étudiants Gabonais sont considérables , entre autre , on notera en
septembre 2011 , sa participation à titre personnel en fond propre un financement de trois milliards de francs CFA destinés à la construction de nouvelles résidences étudiantes aux normes modernes , à raison d'un milliard pour l'Université des Sciences de la Santé ( USS ) et un milliard pour l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ( USTM ), le reste étant consacré à la réhabilitation des chambres de l'UOB.

D'autre part ,
le 16 août 2011 , première année de mise en oeuvre des conclusions des Etats Généraux de l'Education de mai 2011, on retiendra :

1) 
L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 10% pour les étudiants inscrits à l'étranger ;

2)
L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 25% pour les étudiants inscrits localement ;

3)
La création de la bourse du mérite ;

4) L'apport d'une dotation spéciale de un million ( 1.000.000 ) de francs CFA , par doctorant , en plus du trousseau scolaire ;

5) La mise à disposition d'une enveloppe de 5 milliards FCFA , pour les ayants droit à la PIFE qui ne l'ont pas perçue ;

6) Le règlement de la prime d'incitation à la recherche (PIR) pour le 3ème trimestre 2011 et une mise à disposition des fonds nécessaires pour le 4ème trimestre 2011 ;

7) L'harmonisation de l'indemnité de logement pour les enseignants expatriés ;

8) L'octroi des postes budgétaires aux enseignants diplomés de l'ENS issus de la promotion 2009-2010 ainsi que 2011 ;

9) L'intégration dans la Fonction Publique des moniteurs auxiliaires ;

10) La mise en place d'une Agence comptable au sein du Ministère de l'Education Nationale , pour l'ensemble des établissements scolaires ; Le règlement de la prime d'éloignement prévue par la loi depuis 1993 mais qui n'était jamais rentrée en vigueur ;

11)
L'octroi aux enseignants de rang magistral et aux médecins spécialistes, de divers avantages , en adéquation avec leur parcours académique, en leur conférant un statut spécial ;


Quand aux travaux en cours de réalisation , le processus est le suivant :

Phase 1a : Rentrée 2011, date butoir de livraison le 22 novembre 2011 :

Pour l'UOB , l'USS , l'USTM , l'ENS , l'ENSET , et les ENI de Libreville et Franceville , ainsi que le Lycée National Léon MBA , le Lycée Paul INDJENDJET NGONDJOUT, le Lycée Nelson MANDELA , les Ecoles Primaires de Mon-bouet 1 et 2 , les neufs Lycées provinciaux et les CES transformés en Lycées en 2010 :

- Sécurisation des acces, signalisation et aménagements extérieurs ;

- Augmentation des capacités d'accueil des élèves et étudiants en salles de classes , et en bureaux des chefs de départements à l'aide des structures temporaires ;

- Sécurisation de l'acces à l'électricité , à l'eau et aux équipements sanitaires ;

Phase 1b : date butoir : 1 janvier 2012

- Augmentation de la capacité d'accueil en hébergement ;

Phase 2 : septembre 2012-2013

- Modernisation des bâtiments existants ;

Augmentation des capacités d'accueil en hébergement , salles de classe et bureaux , avec des installations permanentes ;

- Réhabilitation des réseaux électriques , eau et assainissement ;

Phase 3 : Rentrée 2012-2016

- Nouveaux établissements du Pré-Primaire, Primaire, Secondaire et Supérieur , ainsi que nouveaux Centres de recherche.


RAPPEL IMPORTANT :

Dès la rentrée scolaire 2011, le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , avait décidé d'accorder :

1) Une bourse du mérite d'un montant de 166 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 13/20 .

2) Une bourse de l'émergence d'un montant de 332 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 15/20 .

3) Une allocation de recherche annuelle , d'un montant de 1 million de F CFA , en plus du trousseau scolaire , pour chaque étudiant préparant un doctorat.

Pour le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , la principale matière première du Gabon doit être la matière grise.

 

MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

 

INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE , ALI BONGO ONDIMBA , SUR FRANCE 24 .

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Le président Ali Bongo Ondimba s'est livré à une interview avec Alain Foka de Radio France internationale (RFI). L'entrevue a été diffusée ce mercredi 14 mars 2012 sur France24 .

Alain Foka : Dernière actualité au Gabon avec la nomination d'un nouveau gouvernement avec un nouveau Premier ministre. Un gouvernement plutôt réduit mais où ne rentre pas l'opposition, c'est la fin de la réconciliation, c'est la fin du dialogue ?

Ali Bongo Ondimba : D'abord concernant le gouvernement, il est important de noter effectivement que tel que nous étions engagés, nous avons procédé à une réduction des membres du gouvernement. En fait, depuis 2008 on peut dire que nous sommes passés de plus 40 ministres à moins de 30 ministres. C'est quelque chose qui était attendu et c'est ce que nous avons fait. À chaque période correspond un type de gouvernement. Pour nous, il était important qu'après les législatives nous puissions mettre en place une équipe plus restreinte mais que je veux beaucoup plus performante et qui puisse permettre d'accélérer tous les programmes que nous avons en cours.

Est-ce la fin du consensus, ou de la réconciliation ? Parce que là, il n'y a aucun membre de l'opposition

Juste après les élections présidentielles, j'ai tendu la main comme vous le savez bien. Moi, j'ai fait ce geste-là. J'ai invité tout homme, toute femme politique à venir nous retrouver pour mettre en place le programme pour lequel je m'étais présenté pour solliciter les suffrages de mes compatriotes. Lorsque nous avons organisé les dernières législatives, à notre grande surprise nous avons vu qu'un certain nombre de mouvements, parmi lesquels l'opposition, réclamaient le boycott. Dieu merci il n'y en a pas eu.

Cependant il y a eu 65 % d'abstention

Monsieur Foka, vous êtes un observateur de la question politique en Afrique, vous pouvez aisément vérifier que depuis plus de 20 ans au Gabon comme partout ailleurs, nous avons des taux de participations qui sont faibles et nous le déplorons, mais c'est ainsi. La dernière élection législative que nous avons eue à organiser dans notre pays ne déroge pas à la règle. Les taux sont les mêmes et parfois par rapport aux élections antérieures ces taux sont supérieurs au niveau de la participation, donc il n'y a rien d'extraordinaire.

Pour vous 34 % de participation c'est normal à une élection législative ?

Je ne dirai pas que c'est normal. Moi, je souhaiterais plus de participation, mais c'est un phénomène que nous observons sur toute l'Afrique et ailleurs. Beaucoup de personnes vont moins aux urnes. Dans la cadre purement gabonais, nous avons noté que ce chiffre est en légère hausse par rapport aux dernières élections.

On a vu partir pas mal de barons du régime de l'époque de votre père. Le fils en a assez de travailler avec les anciens, avec les proches de son père ? Vous voulez effacer la période Omar Bongo Ondimba ?

Il est impossible pour nous d'effacer cette période. Comme je vous l'ai indiqué, le gouvernement actuel répond à un souci qui est, normalement et pour moi, principal pour l'attente des Gabonais, celle de voir ce gouvernement accélérer les réformes.

Ceux-là n'étaient pas capables d'accélérer les réformes ?

Non, je ne dis pas qu'ils n'en étaient pas capables. Mais je dirai qu'aujourd'hui pour certains, après un certaintemps passé aux affaires, ils pourront se consacrer à autre chose. Ce n'est pas surprenant que certains quittent le gouvernement. D'autres de la période que vous citez sont encore là. En plus de cela, j'avais autour de moi des collaborateurs qui sont aujourd'hui, à la présidence, ma garde rapprochée. Je ne me suis pas totalement coupé des barons de la période de mon père comme vous le dites. Au titre de ses collaborateurs, je suis le premier, je suis bien là .

Aujourd'hui, votre principal opposant, André Mba Obame, se trouve en exil, loin du Gabon. Est-ce que, maintenant que vous êtes légitimé, que vous avez un gouvernement, que vous vous êtes fait élire, que la paix est revenue, que vous dites que vous êtes démocrate, il peut regagner le Gabon ?

Nous sommes en paix au Gabon. C'est vous qui parlez d'exil. Vous a-t-il dit qu'il était en exil ? À ma connaissance, il n'est pas en exil.

Vu les conditions dans lesquelles il est parti…

Les conditions réelles pour lesquelles il a quitté le territoire relèvent de problèmes médicaux.

Tout le monde sait bien que ce n'était pas seulement pour des raisons médicales qu'il est parti. Il y a aussi des raisons politiques.

Pourquoi ? Était-il pourchassé, inquiété ?

Il a dit qu'il était inquiété.

C'est lui qui l'a dit. En attendant, si vous allez consulter ses militants, on vous dira qu'il poursuit sa rééducation et lorsqu'il aura retrouvé l'aptitude de tous ces moyens physiques, je ne doute pas qu'il revienne au Gabon. Et pour le connaitre un peu, je sais que c'est quelqu'un qui aime l'action.

Donc vous l'attendez ?

Moi principalement non, mais je sais que ses militants l'attendent lui.

Il y a quelques semaines la police, en France, débarquait dans le logement d'un fils de président voisin, celui de la Guinée équatoriale, pour effectuer une formidable perquisition. On parle d'une caverne d'Ali Baba avec tout ce que l'on a retrouvé sur place, et l'avocat de Transparency international, dans l'affaire des biens mal acquis, a dit dans quelque temps peut-être vous aussi, vous serrez inquiété, parce qu'il y aura aussi une perquisition chez vous. Est-ce que vous viendriez si la justice française vous convoque ? N'avez-vous pas peur d'une perquisition chez vous ?

Voici des propos surprenants, car visiblement cette personne en sait plus sur moi que moi-même. Je n'ai aucune inquiétude dans la mesure où pour venir chez moi et perquisitionner, il faut que j'ai un chez moi. Je n'ai pas de biens en France.

Et tous ces appartements, tous ces hôtels particuliers, dont on parle, dont on diffuse des images à longueur de journée ? Vous ne pouvez quand même pas dire que vous n'en avez pas du tout ?

Monsieur Foka, je vous connais de réputation. Certainement avant de débarquer dans votre avion pour Libreville, vous aviez fait vous-même des investigations et je m'attendais plutôt à ce que vous me posiez des questions plus précises, du genre «et votre bien qui se trouve à tel endroit ? Et votre immeuble qui se trouve à tel endroit et votre maison qui se trouve à tel endroit ?» Or, ce n'est pas ce que vous faites. Ça veut simplement dire que vous avez vérifié et vous vous êtes rendu compte que je n'ai pas de biens en France.

Récemment on publiait dans un magazine parisien, les dépenses de votre épouse Sylvia Bongo, qui avait dépensé un million d'euros dans un magasin de luxe à Paris.

Vous voyez monsieur Foka que la méthode est toujours la même : on n'annonce que l'on va bientôt débarquer chez Ali Bongo, alors qu'on sait très bien qu'Ali Bongo n'a pas de biens en France. Mais bon, c'est le scoop. Ça fait bien pour vendre un peu de papier et susciter un peu l'attention, et après on parle des achats de madame Bongo, et on s'étonne qu'elle ait des cartes de crédit. Vous n'avez pas de carte de crédit, vous ?

Je ne peux pas dépenser un million d'euros.

Mais qui vous dit qu'elle a dépensé un million d'euros ?

Les chiffres sont là.

Lesquels et c'est de qui ? Je voudrais faire plusieurs observations à ce niveau là. D'abord, ce n'est pas un crime que d'avoir des cartes de crédit ; ce n'est pas un crime de dépenser de l'argent qu'on a proprement gagné et qui est le sien. A ce sujet je voudrais vous dire que ni madame Bongo, ni moi-même ne découvrons l'argent aujourd'hui. Nous avons travaillé. Mon épouse a travaillé plus de vingt ans et si un certain nombre de personnes faisaient un peu l'effort de venir au Gabon, ils se rendront compte que tous les Gabonais savent que nous avons travaillé. Nous n'avons pas, un jour, débarqué de la lune et découvert l'argent comme on veut bien le dire, et ce n'est pas vrai. Tout ceci n'est en fait qu'une campagne que je ne qualifierai pas, pour détourner l'attention des gens. Ali Bongo est un personnage public, il est aujourd'hui chef de l'État. Qu'on vienne le juger de par son action, et non aller chercher des petits superflus ici et là qui n'ont aucun intérêt à Libreville.

En plus j'aimerai faire remarquer, deuxièmement, nous avons été surpris de découvrir aujourd'hui qu'il existe un nouveau délit. On parle de délit de patronyme. Apparemment je ne porte pas le bon nom, si peut-être je m'appelais Ali Foka, je n'aurai pas les mêmes problèmes que j'ai aujourd'hui.

Mais vous n'auriez pas les mêmes avantages…

Monsieur Foka encore pour une fois, nous avons travaillé pour être là. Ce n'est pas arrivé par le fruit du hasard. Nous avons travaillé.

Pour vous, vous êtes victime du délire de patronyme ?

Je suis victime du délire de patronyme.

Vous n'avez pas peur de cette justice qui avance, puisque cette plainte, aujourd'hui, est recevable en France ?

Pourquoi devrais-je être inquiet ? Je le rappelle encore une fois, j'ai travaillé toute ma vie. Donc, je n'ai pas de crainte par rapport à une quelconque enquête que l'on puisse décider aujourd'hui. Je n'ai pas de biens en France, donc qu'est-ce que c'est ?

En une minute, monsieur le président, puisque le temps tourne très très vite. Nous avons vu venir ici successivement ces derniers temps, Jean Pierre Raffarin, Laurent Fabius. C'était pour la campagne ? Ils venaient chercher les fameuses valises de Bourgi ? Vous aussi vous en donnez ?

Vous voyez comment vous êtes !

Vous savez que c'était la tradition à l'ancienne époque et monsieur Bourgi l'a fait connaitre au grand public. Est-ce que cela continue monsieur Ali ?

Est-ce que, lorsque vous êtes venu me rencontrer, je vous ai donné quelque chose ? Est-ce qu'il est prévu que je vous donne quelque chose quand vous partirez ?

Je ne suis pas un homme politique.

Vous me parlez de tradition. Depuis que moi je suis président de la République, personne n'a vu une seule valise quitter le palais. Monsieur Raffarin et monsieur Fabius sont venus dans un cadre bien précis : un partenariat, un échange avec HEC Paris et dans un programme de partenariat avec notre école d'administration. Ce sont deux personnalités, deux anciens ministres, je les ai reçus. On a échangé nos vues sur la coopération et le partenariat qui existe entre nos deux pays. Il n'y a rien d'autre. Malheureusement, je sais que ce genre d'information ne fait pas scoop, ne fait pas vendre. Il est préférable de dire qu'ils sont venus et qu'il y avait pré-campagne. Ça ne ce passe pas comme ça et ça ne se passera plus comme ça. N'en déplaise à certains, qui, je sais, sont nostalgiques de certaines époques.

Merci monsieur le président

Merci .

 

 

 


MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA