30/04/2012

CRITIQUES NAUSÉABONDES SUR LES AGENCES: UN DÉBAT OISEUX!

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Un débat oiseux sur la création des agences pour administrer les affaires stratégiques du pays agite certains milieux politico-financiers.

C'est ainsi que de nombreux hauts cadres de la République – curieux et bizarre – pensent que la création de l'Agence nationale des grands travaux et celle des bourses et stages, à l'initiative du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, notamment aux fins de s'assurer de l'exécution effective des décisions relatives aux domaines regaliens de l'Etat, plombent les initiatives gouvernementales et apparaissent comme des obstacles à des prises de décisions hardies.

Réalité ou procès d'intention ?

Le moins que l'on puisse dire est, qu'en son temps, cette décision dont le but principal est de faire échec à la corruption et au détournement des deniers publics, avaient reçu l'adhésion de toute la classe politique qui voyait là, un moyen de mieux coordonner le développement harmonieux et planifié de notre pays.

Pourquoi s'attaquer aujourd'hui à ces structures qui fonctionnent et donnent satisfaction ?

De la gestion jadis au gré à gré et autres combines des marchés publics, à la mise en place d'une gestion rationnelle et exemplaire, il est vrai que la clarté ne semble pas la chose la mieux partagée dans notre pays.

Il n'est pas étonnant que les adeptes de l'immobilisme s'en irritent. Nos compatriotes habitués à l'argent facile à travers des rétro-commissions ne trouvent plus du beurre à mettre dans les épinards.

Que reproche-t-on aux Agences ?

Les dépenses d'investissements sont suivies et bien réalisées. Pour preuve, la Can 2012 organisée avec succès et saluée par toutes les forces vives du pays- montre bien l'efficacité de ce management de la chose publique.

Car, cette organisation attribuée depuis 2006 par les instances dirigeantes de la Caf était devenue un talon d'Achille par rapport à l'idée que les autres pays du continent, et même d'ailleurs, se font du Gabon. Pourquoi?

Laxisme, détournements, gaspillage des premiers financements etc. furent un sport national.

Que fallait-il faire ? Laisser-faire comme d'habitude ?

Le président de la République a eu l'intelligence de contourner toutes les forces d'inertie en confiant à l'ANGT le contrôle et le suivi des travaux des infrastructures liées à cet événement, qui a mis en lumière le savoir-gabonais ou « Gabonese touch ». La suite, nous la connaissons.

Un franc succès qui n'est plus à démontrer, au point que Canal+ par exemple, ne cesse de nous plonger au '' coeur des Panthères''.

Quant à l'Agence des bourses et stages, la mafia connue de tous les Gabonais, à travers la marchandisation des bourses et une gestion opaque de cette structure ne sont plus à démontrer.

Désormais, les critères d'attribution sont clairs et disponibles. Les passe-droits ne prospèrent plus. Au sujet de l'habitat, c'était un commerce souterrain. Et la liste est très longue.

La création des agences est conjoncturelle et répond à l'urgence de réalisation du programme et des actions initiées en vue de l'émergence de notre pays.

Cet objectif auquel les Gabonais adhèrent exige regard et contrôle direct du président de la République sur les missions d'exécution à elles assignées aux côtés des ministères.

Donc, le laisser-faire ne peut plus prospérer dans notre pays. Et face au peuple, seul le président est responsable. C'est donc à lui, de rendre des comptes au peuple qui l'a élu.

Dans cette logique, les objectifs qu'il a annoncés au début de son septennat doivent être réalisés selon le chronogramme qu'il a défini. C'est dire que la rigueur du chef de l'Etat est justifiée.

Alors il vaut mieux être condamné aujourd'hui pour être salué demain ; il vaut mieux que ceux qui sont frappés de cécité aujourd'hui ne voient rien, demain lorsqu'ils auront recouvré la vue, ils iront témoigner de leur propre gré pour reconnaître et saluer les avancées et réussites enregistrées dans le développement de notre pays.

C'est le plus important, le reste n'est que diversion.

Lin-Joël NDEMBET


MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA?ref=tn_tnmn 

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