26/04/2012

GABON: LE COMBAT N'AURA PAS LIEU ...

En lisant entre les lignes le Testament politique de Feu le Président Omar Bongo Ondimba et en décryptant les axes d'orientation de la politique de son digne successeur, Ali Bongo Ondimba se tisse toute la trame de L'Avenir en confiance promise par le chef de l'Etat à ses compatriotes.

En accédant à la magistrature suprême, le Président Ali Bongo Ondimba avait pris l'engagement d'Agir avec l'ensemble des Gabonaises et Gabonais, convaincus de la nécessité d'adopter d'autres comportements, de nouvelles méthodes d'organisation et de planification pour changer notre pays, le Gabon.

C'est-à-dire, rompre avec les habitudes et réflexes passéistes pour s'engager résolument vers les voies de progrès.

A notre humble avis, c'est le sens à donner à la notion de rupture qui doit inéluctablement s'opérer, face à l'attitude rétrograde , belliqueuse voire égoïste d'une certaine catégorie de politiciens qui, obsédés par le pouvoir et attachés au trafic d'influences, ont fini par donner une image honteuse et craintive de la chose politique.

Dans ce cas, il n'est pas exagéré d'affirmer que la longévité de Feu le Président Omar Bongo Ondimba a profité aux uns et aux autres pour fertiliser leurs ambitions dominatrices et inspiré des stratégies anti-républicaines.

N'ayons pas peur des mots

Dans notre pays, la nomination à une fonction ministérielle a toujours accaparé les esprits, focalisé les énergies au point d'en faire à chaque fois, depuis plus de quarante ans, un débat national.

Au-delà, c'est toute la mystique qui se développe autour d'une idée de conquête, de conservation absolue du pouvoir, d'enrichissement personnel, de domination…C'est d'ailleurs à travers ce prisme que se construit malheureusement la forte idée selon laquelle lorsqu'on est appelé à faire partie de l'équipe gouvernementale, il serait hasardeux d'y penser d'en sortir. Car la sortie est naturellement considérée comme le fait d'un mauvais sort ou celui d'une véritable catastrophe.

Mais le temps est venu de prendre réellement du recul par rapport à certaines '' lamentations politiques '' ou à des pseudos revendications qui fusent ça et là et dont les auteurs savent qu'elles n'auront aucune chance d'aboutir, dès lors qu'elles portent la contradiction de la Vision du Chef de l'Etat.

Revenons à l'essentiel

Dans une lettre qu'il adresse à ses compatriotes en période électorale, Ali Bongo Ondimba prend donc l'engagement d'agir, puisqu'il s'agit avant tout de l'avenir du Gabon. D'autant plus que la société traverse une crise qui est l'effet d'une restructuration qui implique un remodelage global et profond, tant sur le plan politique, idéologique que culturel.

Mais dans cet exercice, il faut d'abord engager la bataille de la reconstruction des mentalités, réhabiliter l'éthique, retrouver le sens de l'effort du travail et de l'organisation, pratiquer la rigueur et rechercher l'honnêteté.

C'est pourquoi, le Chef de l'Etat n'a jamais cessé de militer pour le respect des valeurs fondamentales sans lesquelles aucun progrès n'est envisageable. Ce qui veut dire que la formation d'un Gouvernement fut-il d'union, de large consensus ou de mission se doit d'obéir à des règles préétablies.

En tout cas, dès lors que les Gabonaises et Gabonais avaient pris la pleine mesure des dangers qui menaçaient leur société, ils comprennent mieux aujourd'hui pourquoi le Chef de l'Etat s'est préoccupé de la question du renouvellement de la classe politique par le choix d'hommes et de femmes capables de traduire en actes le projet de construction d'une Nation forte, unie et prospère.

Comme nous l'affirmions par le passé, il serait hasardeux de penser qu'Ali Bongo Ondimba a été élu pour inaugurer les chrysanthèmes.

C'est en connaissance de cause qu'il propose un programme résolument axé sur les résultats visibles, palpables et concrets. De l'ordre, il sait que le Gabon en a besoin. A travers son courage et ses convictions, il sait également, mieux que quiconque, placer chacun devant ses responsabilités.

En tant que principal garant de l'unité nationale, Il sait, mieux que quiconque, appeler l'ensemble de la communauté nationale à assumer son histoire et ses erreurs, afin de tirer les leçons utiles pour le présent et l'avenir.

A partir du moment où chacun d'entre nous est véritablement conscient de la situation et qu'il a pris le pari d'avancer et de se mettre résolument au service du pays, dès l'instant que nous sommes confortés dans la l'idée du sacrifice pour le Gabon, pourquoi ne pas jouer franc-jeu ?

Pourquoi continuer à trafiquer, alors que le moment est venu d'apporter justement notre soutien à la politique de l'Emergence au lieu de faire une fixation sur des approximations et calculs politiciens ?
C'est pourquoi, le Chef de l'Etat s'efforce désormais de faire du Gouvernement cet instrument qui est l'élément collégial qui complète l'exécutif à ses côtés et pour le faire apparaître dans sa vision dynamique, dans l'intérêt de l'amélioration significative des conditions de vie des populations. Chacun étant appelé à apporter sa contribution à l'édifice commun.

Au risque de nous répéter, il nous faut donc absolument rompre avec les vestiges de la quincaillerie idéologique d'hier. L'opinion n'est pas naïve. Elle sait que certains prétextes vont conduire à la manœuvre et à la polémique.

A tous ceux qui professent les '' doctrines de l'ombre '', il est précieux de voir un optimiste à la tête de l'Etat qui se veut moderne, qui ne se lamente pas sur la méchanceté des uns et des autres.

A tous ceux qui ont décidé de '' jeter '' dans la rue et de soutenir le mouvement estudiantin et clandestin pour casser et semer le trouble dans la perspective de la déstabilisation, il importe de leur appliquer la Méthode Ali qui se résume comme une sorte de thérapie sociale pour conjurer la peur et regarder l'avenir en confiance.

Et pourtant une appréciation suffisamment lucide de la situation nous fait dire que le Gabon change de jour en jour. Et que le combat espéré n'aura pas lieu.


Charles Mvé Ellah

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