16/03/2012
GRÈVE UOB : COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT GABONAIS ...
La vision de Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de faire du Gabon un pays émergent, place l'éducation, l'enseignement, la formation et la recherche comme principaux vecteurs d'une réelle valorisation du capital humain.
C'est dans cette optique, que depuis son accession à la Magistrature suprême, en Octobre 2009 d'importants efforts sont déployés à la fois, pour moderniser les infrastructures scolaires et universitaires ainsi que les équipements, comme pour l'amélioration du statut social des enseignants et des mesures de nature à améliorer le niveau d'études des élèves et des étudiants.
En ce qui concerne les infrastructures et les équipements scolaires et universitaires, toutes les Gabonaises et tous les Gabonais se souviennent encore, comme si c'était hier, de l'inoubliable discours à la nation, du Président OMAR BONGO ONDIMBA, le 2 décembre 2007, lorsqu'il fustigeait ceux qui ont été à l'origine de la déstructuration épouvantable de l'ensemble du système éducatif national au même titre que le système de santé et les infrastructures routières, comme la gestion désastreuse des fêtes tournantes.
Mais depuis octobre 2009, notamment avec le lancement de la phase 1 du plan d'urgence éducation Gabon émergent, les universités, lycées et écoles sont en voie de modernisation, d'arrimage aux standards internationaux. L'on peut constater des progrès importants :
- à l'Université Omar BONGO ONDIMBA ;
- à l'Université des Sciences de la Santé ;
- à l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ;
- aux lycées Nelson MANDELA, Léon MBA et Paul INDJENDJE GONDJOUT, ainsi qu'aux écoles primaires de Mont-Bouët I et II et à Kinguélé ;
Les neuf (9) Lycées provinciaux et dix sept (17) Collège d'Enseignement Secondaire
transformés en Lycées sont également concernés par cette phase I.
S'agissant des enseignants :
- la Prime d'incitation à la Fonction Enseignante (PIFE) a été élargie à tous les enseignants ;
- soixante quinze (75) enseignants du primaire sont envoyés au Ghana pour la formation des formateurs en didactique de l'anglais à l'école primaire, conformément aux Etats Généraux de l'Education ;
- la formation des didacticiens en initiation de l'informatique à l'école primaire a déjà touché toutes les provinces ;
- les vacations aux examens et concours scolaires se payent désormais sans accuser d'arriérés d'année en année ;
- les vacations des enseignants du supérieur ont été substantiellement revues à la hausse;
- des nouvelles améliorations des revenus des enseignants chercheurs et des chercheurs ont été décidées par le Président de la République, chef de l'Etat, et le processus de leur mise en œuvre par le Gouvernement est très avancé.
En ce qui concerne les étudiants :
- la dotation de restauration des étudiants a été augmentée depuis 2010 pour l'ensemble des trois (3) Universités de Libreville, d'Owendo et de Franceville ;
- les résidences estudiantines des trois (3) universités ont été réhabilitées. L'un des pavillons de l'UOB, est désormais modernisé aux normes hôtelières ;
- le montant des bourses de chaque étudiant a été augmenté de 25 % au Gabon et de 10 % à l'étranger.
Aussi, pour la seule année 2011, l'Etat a-t-il payé au titre de la bourse des étudiants, la somme de 39 milliards 200 millions de francs CFA dont 5 milliards 200 millions pour les élèves du secondaire.
En outre, le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, informé que certains étudiants en situation de réussite, avaient perdu le droit à la bourse pour motif de limite d'âge, a décidé d'accompagner ces jeunes compatriotes sur deux (2) ans, afin de leur permettre de terminer leur cursus en mettant en place un Fonds de Soutien aux Etudes de ces derniers, soit 961 étudiants qui ont postulé pour la seule Université Omar BONGO.
Malgré toute cette volonté manifeste, traduite par des réalisations concrètes, force est de constater que certains enseignants chercheurs notamment au sein de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, soit par volonté de rétention aux desseins inavoués, soit par négligence, ont retardé la communication des notes pour calcul des résultats à transmettre à l'Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG), avant de distiller dans l'opinion publique et particulièrement auprès des étudiants, des informations subversives sur le non payement des bourses.
En effet, comment expliquer que seule une Faculté, la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, qui soit la seule de toutes les Facultés à se singulariser en transmettant les résultats des étudiants à l'ANBG pour l'année 2010-2011, seulement le 29 décembre 2011 rendant ainsi, laborieux, le travail de l' ANBG et surtout précarisant la plupart des étudiants de ladite Faculté.
Toutes les vérifications sur cette question seront faites et le Gouvernement avisera conformément aux lois et règlements applicables en la matière.
Dans le même temps, un groupe d'étudiants instrumentalisés à souhait, sous prétexte de retard dans le payement des bourses aux bénéficiaires du Fonds de Soutien Spécial aux Etudes, sont auteurs des troubles à l'ordre public au sein de l'UOB, de tentative de destruction des biens de l'Etat, d'atteinte à l'intégrité physique des dirigeants de l'Université, des enseignants et de la quasi-totalité des étudiants.
Leur seul tort serait, pour les uns d'être dans les salles de cours et pour les autres d'être à leur poste de travail.
Un tel amalgame ne saurait être recevable. En effet, tous les étudiants de l'Université Omar BONGO, postulants au Fonds Spécial de Soutien aux Etudes, sont conscients que leurs dossiers n'ont été transmis à l'ANBG que le vendredi 2 mars 2012 ; soit seulement onze (11) jours avant le déclenchement de leur mouvement d'humeur.
Plus grave, les neuf (9) instigateurs identifiés, ne sont pas éligibles à ce Fonds car, c'est pour ce motif qu'aucun des neuf n'a déposé de dossiers, parce que en situation d'échec.
Preuve supplémentaire de leur mauvaise foi, l'un d'eux n'est plus étudiant à l'UOB car exclu depuis l'année 2010.
Il s'agit d'un ensemble de comportements répréhensibles qui ne peuvent s'accommoder à une ère de consolidation de l'Etat de Droit.
En effet, conformément aux dispositions du Code Pénal, les faits ainsi énumérés qualifiés de violence et voies de faits, de coups et blessures volontaires et de destruction volontaire de biens publics exposent leurs auteurs à des poursuites pénales.
Les enquêtes sont en cours en vue d'établir les responsabilités
C'est sur le fondement de ces faits et des règles de Droit, que le Gouvernement de la République a pris un ensemble de mesures de nature à sauvegarder la scolarité des étudiants assidus et déterminés à poursuivre leurs études, à assurer leur sécurité ainsi que celle de tous les enseignants toujours dévoués à la chose publique.
Dans ce sens, suite à la levée des franchises universitaires par le Recteur, le Procureur de la République, assisté des Forces de Sécurité est rentrée à l'UOB pour constater tous les cas d'atteinte à la loi.
Les Forces de Sécurité, après avoir dispersé les manifestants, parmi lesquels plusieurs ont été identifiés comme n'étant pas étudiants ou pas en âge de le demeurer, ont libéré les autorités séquestrées et ont rétabli l'ordre dans tout le domaine universitaire.
Les Forces de Sécurité ont pour mission de veiller à la sécurité des enseignants, des étudiants et d'autres personnels et usagers de l'UOB qui peuvent, à chaque fois, les solliciter en tant que de besoin.
Enfin, la Justice a été saisie du dossier pour dire le droit.
Fait à Libreville, le jeudi 15 mars 2012
P. Le Gouvernement de la République
Le Ministre Porte Parole du Gouvernement
Ida RETENO ASSONOUET
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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15/03/2012
HONTE A CES ETUDIANTS GABONAIS QUI N'ÉTUDIENT PAS ALORS QU'ILS SONT LES PLUS GÂTÉS DE TOUTE L'AFRIQUE .
Si la démocratie prône la liberté des individus, il y en a qui savent bien valoriser la leur.
Depuis presque une décennie, une confusion semble s'être installée à l'université omar bongo de libreville, où une année académique s'étend désormais sur autant d'années que veulent les étudiants – surtout pas une seule !
Pour un oui ou pour un non, des grèves se succèdent et on pourrait ironiquement se demander si la grève n'est pas le principal cours dispensée dans cette institution académique, et surtout le cours le mieux assimilé.
Aujourd'hui les écoles privées sont en train de démontrer leur compétitivité à travers la qualité des lauréats qu'elles mettent sur le marché du travail, alors que les étudiants de l'UOB s'enlisent dans des revendications interminables qui excluent celle qui devrait être la plus légitime, c'est-à-dire celle d'étudier.
Faudrait-il alors les appeler des étudiants de l'université ou bien des grévistes de l'université?
Les étudiants du secteur privé paient tout et acceptent volontiers de maximiser toutes leurs énergies afin d'atteindre leur ultime objectif : le diplôme. Et ils y réussissent au moment où l'Etat paie tout pour ceux du public qui ne veulent pas étudier.
Ici nous ne globalisons pas car nous avons du respect pour ceux-là (et ils sont nombreux) qui voudraient bien étudier et qui se retrouvent pris en otages par les récalcitrants.
Sachant qu'un étudiant Gabonais touche une bourse mensuelle d'environ 80 .000 francs , que dira alors ce fonctionnaire , chef de ménage qui paie le loyer, l'eau, l'électricité, les frais scolaires des enfants et autres à charge, la ration alimentaire etc. pour toutes ces personnes à sa charge ainsi que d'autres obligations sociales avec les salaires que nous connaissons ?
Nous ne devons pas ignorer que le Gabon entre pleinement dans la compétition internationale et qu'il y rejoint des pays qui sont très avancés en matière d'éducation, et donc très compétitifs sur le marché de l'emploi. Il suffit d'aller dans les rencontres avec des ressortissants de ces pays. Quand on passe aux présentations, c'est Dr tel, Dr tel, Dr tel…, rarement Dr pour un Gabonais.
Ceci nous interpelle à redoubler d'efforts pour rattraper les autres au lieu de poursuivre la récréation des temps de la guerre et de développer des stratégies pour affronter la police comme c'est le cas aujourd'hui à l'université omar bongo de libreville.
Mais ceci ne pourra jamais se réaliser avec des diplômes de licence en 8 ans et des doctorats en 15 ans.
Les efforts fournis par le Président Ali Bongo Ondimba à l'attention des étudiants Gabonais sont considérables , entre autre , on notera en septembre 2011 , sa participation à titre personnel en fond propre un financement de trois milliards de francs CFA destinés à la construction de nouvelles résidences étudiantes aux normes modernes , à raison d'un milliard pour l'Université des Sciences de la Santé ( USS ) et un milliard pour l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ( USTM ), le reste étant consacré à la réhabilitation des chambres de l'UOB.
D'autre part , le 16 août 2011 , première année de mise en oeuvre des conclusions des Etats Généraux de l'Education de mai 2011, on retiendra :
1) L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 10% pour les étudiants inscrits à l'étranger ;
2) L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 25% pour les étudiants inscrits localement ;
3) La création de la bourse du mérite ;
4) L'apport d'une dotation spéciale de un million ( 1.000.000 ) de francs CFA , par doctorant , en plus du trousseau scolaire ;
5) La mise à disposition d'une enveloppe de 5 milliards FCFA , pour les ayants droit à la PIFE qui ne l'ont pas perçue ;
6) Le règlement de la prime d'incitation à la recherche (PIR) pour le 3ème trimestre 2011 et une mise à disposition des fonds nécessaires pour le 4ème trimestre 2011 ;
7) L'harmonisation de l'indemnité de logement pour les enseignants expatriés ;
8) L'octroi des postes budgétaires aux enseignants diplomés de l'ENS issus de la promotion 2009-2010 ainsi que 2011 ;
9) L'intégration dans la Fonction Publique des moniteurs auxiliaires ;
10) La mise en place d'une Agence comptable au sein du Ministère de l'Education Nationale , pour l'ensemble des établissements scolaires ; Le règlement de la prime d'éloignement prévue par la loi depuis 1993 mais qui n'était jamais rentrée en vigueur ;
11) L'octroi aux enseignants de rang magistral et aux médecins spécialistes, de divers avantages , en adéquation avec leur parcours académique, en leur conférant un statut spécial ;
Quand aux travaux en cours de réalisation , le processus est le suivant :
Phase 1a : Rentrée 2011, date butoir de livraison le 22 novembre 2011 :
Pour l'UOB , l'USS , l'USTM , l'ENS , l'ENSET , et les ENI de Libreville et Franceville , ainsi que le Lycée National Léon MBA , le Lycée Paul INDJENDJET NGONDJOUT, le Lycée Nelson MANDELA , les Ecoles Primaires de Mon-bouet 1 et 2 , les neufs Lycées provinciaux et les CES transformés en Lycées en 2010 :
- Sécurisation des acces, signalisation et aménagements extérieurs ;
- Augmentation des capacités d'accueil des élèves et étudiants en salles de classes , et en bureaux des chefs de départements à l'aide des structures temporaires ;
- Sécurisation de l'acces à l'électricité , à l'eau et aux équipements sanitaires ;
Phase 1b : date butoir : 1 janvier 2012
- Augmentation de la capacité d'accueil en hébergement ;
Phase 2 : septembre 2012-2013
- Modernisation des bâtiments existants ;
Augmentation des capacités d'accueil en hébergement , salles de classe et bureaux , avec des installations permanentes ;
- Réhabilitation des réseaux électriques , eau et assainissement ;
Phase 3 : Rentrée 2012-2016
- Nouveaux établissements du Pré-Primaire, Primaire, Secondaire et Supérieur , ainsi que nouveaux Centres de recherche.
RAPPEL IMPORTANT :
Dès la rentrée scolaire 2011, le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , avait décidé d'accorder :
1) Une bourse du mérite d'un montant de 166 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 13/20 .
2) Une bourse de l'émergence d'un montant de 332 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 15/20 .
3) Une allocation de recherche annuelle , d'un montant de 1 million de F CFA , en plus du trousseau scolaire , pour chaque étudiant préparant un doctorat.
Pour le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , la principale matière première du Gabon doit être la matière grise.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE , ALI BONGO ONDIMBA , SUR FRANCE 24 .
Le président Ali Bongo Ondimba s'est livré à une interview avec Alain Foka de Radio France internationale (RFI). L'entrevue a été diffusée ce mercredi 14 mars 2012 sur France24 .
Alain Foka : Dernière actualité au Gabon avec la nomination d'un nouveau gouvernement avec un nouveau Premier ministre. Un gouvernement plutôt réduit mais où ne rentre pas l'opposition, c'est la fin de la réconciliation, c'est la fin du dialogue ?
Ali Bongo Ondimba : D'abord concernant le gouvernement, il est important de noter effectivement que tel que nous étions engagés, nous avons procédé à une réduction des membres du gouvernement. En fait, depuis 2008 on peut dire que nous sommes passés de plus 40 ministres à moins de 30 ministres. C'est quelque chose qui était attendu et c'est ce que nous avons fait. À chaque période correspond un type de gouvernement. Pour nous, il était important qu'après les législatives nous puissions mettre en place une équipe plus restreinte mais que je veux beaucoup plus performante et qui puisse permettre d'accélérer tous les programmes que nous avons en cours.
Est-ce la fin du consensus, ou de la réconciliation ? Parce que là, il n'y a aucun membre de l'opposition
Juste après les élections présidentielles, j'ai tendu la main comme vous le savez bien. Moi, j'ai fait ce geste-là. J'ai invité tout homme, toute femme politique à venir nous retrouver pour mettre en place le programme pour lequel je m'étais présenté pour solliciter les suffrages de mes compatriotes. Lorsque nous avons organisé les dernières législatives, à notre grande surprise nous avons vu qu'un certain nombre de mouvements, parmi lesquels l'opposition, réclamaient le boycott. Dieu merci il n'y en a pas eu.
Cependant il y a eu 65 % d'abstention
Monsieur Foka, vous êtes un observateur de la question politique en Afrique, vous pouvez aisément vérifier que depuis plus de 20 ans au Gabon comme partout ailleurs, nous avons des taux de participations qui sont faibles et nous le déplorons, mais c'est ainsi. La dernière élection législative que nous avons eue à organiser dans notre pays ne déroge pas à la règle. Les taux sont les mêmes et parfois par rapport aux élections antérieures ces taux sont supérieurs au niveau de la participation, donc il n'y a rien d'extraordinaire.
Pour vous 34 % de participation c'est normal à une élection législative ?
Je ne dirai pas que c'est normal. Moi, je souhaiterais plus de participation, mais c'est un phénomène que nous observons sur toute l'Afrique et ailleurs. Beaucoup de personnes vont moins aux urnes. Dans la cadre purement gabonais, nous avons noté que ce chiffre est en légère hausse par rapport aux dernières élections.
On a vu partir pas mal de barons du régime de l'époque de votre père. Le fils en a assez de travailler avec les anciens, avec les proches de son père ? Vous voulez effacer la période Omar Bongo Ondimba ?
Il est impossible pour nous d'effacer cette période. Comme je vous l'ai indiqué, le gouvernement actuel répond à un souci qui est, normalement et pour moi, principal pour l'attente des Gabonais, celle de voir ce gouvernement accélérer les réformes.
Ceux-là n'étaient pas capables d'accélérer les réformes ?
Non, je ne dis pas qu'ils n'en étaient pas capables. Mais je dirai qu'aujourd'hui pour certains, après un certaintemps passé aux affaires, ils pourront se consacrer à autre chose. Ce n'est pas surprenant que certains quittent le gouvernement. D'autres de la période que vous citez sont encore là. En plus de cela, j'avais autour de moi des collaborateurs qui sont aujourd'hui, à la présidence, ma garde rapprochée. Je ne me suis pas totalement coupé des barons de la période de mon père comme vous le dites. Au titre de ses collaborateurs, je suis le premier, je suis bien là .
Aujourd'hui, votre principal opposant, André Mba Obame, se trouve en exil, loin du Gabon. Est-ce que, maintenant que vous êtes légitimé, que vous avez un gouvernement, que vous vous êtes fait élire, que la paix est revenue, que vous dites que vous êtes démocrate, il peut regagner le Gabon ?
Nous sommes en paix au Gabon. C'est vous qui parlez d'exil. Vous a-t-il dit qu'il était en exil ? À ma connaissance, il n'est pas en exil.
Vu les conditions dans lesquelles il est parti…
Les conditions réelles pour lesquelles il a quitté le territoire relèvent de problèmes médicaux.
Tout le monde sait bien que ce n'était pas seulement pour des raisons médicales qu'il est parti. Il y a aussi des raisons politiques.
Pourquoi ? Était-il pourchassé, inquiété ?
Il a dit qu'il était inquiété.
C'est lui qui l'a dit. En attendant, si vous allez consulter ses militants, on vous dira qu'il poursuit sa rééducation et lorsqu'il aura retrouvé l'aptitude de tous ces moyens physiques, je ne doute pas qu'il revienne au Gabon. Et pour le connaitre un peu, je sais que c'est quelqu'un qui aime l'action.
Donc vous l'attendez ?
Moi principalement non, mais je sais que ses militants l'attendent lui.
Il y a quelques semaines la police, en France, débarquait dans le logement d'un fils de président voisin, celui de la Guinée équatoriale, pour effectuer une formidable perquisition. On parle d'une caverne d'Ali Baba avec tout ce que l'on a retrouvé sur place, et l'avocat de Transparency international, dans l'affaire des biens mal acquis, a dit dans quelque temps peut-être vous aussi, vous serrez inquiété, parce qu'il y aura aussi une perquisition chez vous. Est-ce que vous viendriez si la justice française vous convoque ? N'avez-vous pas peur d'une perquisition chez vous ?
Voici des propos surprenants, car visiblement cette personne en sait plus sur moi que moi-même. Je n'ai aucune inquiétude dans la mesure où pour venir chez moi et perquisitionner, il faut que j'ai un chez moi. Je n'ai pas de biens en France.
Et tous ces appartements, tous ces hôtels particuliers, dont on parle, dont on diffuse des images à longueur de journée ? Vous ne pouvez quand même pas dire que vous n'en avez pas du tout ?
Monsieur Foka, je vous connais de réputation. Certainement avant de débarquer dans votre avion pour Libreville, vous aviez fait vous-même des investigations et je m'attendais plutôt à ce que vous me posiez des questions plus précises, du genre «et votre bien qui se trouve à tel endroit ? Et votre immeuble qui se trouve à tel endroit et votre maison qui se trouve à tel endroit ?» Or, ce n'est pas ce que vous faites. Ça veut simplement dire que vous avez vérifié et vous vous êtes rendu compte que je n'ai pas de biens en France.
Récemment on publiait dans un magazine parisien, les dépenses de votre épouse Sylvia Bongo, qui avait dépensé un million d'euros dans un magasin de luxe à Paris.
Vous voyez monsieur Foka que la méthode est toujours la même : on n'annonce que l'on va bientôt débarquer chez Ali Bongo, alors qu'on sait très bien qu'Ali Bongo n'a pas de biens en France. Mais bon, c'est le scoop. Ça fait bien pour vendre un peu de papier et susciter un peu l'attention, et après on parle des achats de madame Bongo, et on s'étonne qu'elle ait des cartes de crédit. Vous n'avez pas de carte de crédit, vous ?
Je ne peux pas dépenser un million d'euros.
Mais qui vous dit qu'elle a dépensé un million d'euros ?
Les chiffres sont là.
Lesquels et c'est de qui ? Je voudrais faire plusieurs observations à ce niveau là. D'abord, ce n'est pas un crime que d'avoir des cartes de crédit ; ce n'est pas un crime de dépenser de l'argent qu'on a proprement gagné et qui est le sien. A ce sujet je voudrais vous dire que ni madame Bongo, ni moi-même ne découvrons l'argent aujourd'hui. Nous avons travaillé. Mon épouse a travaillé plus de vingt ans et si un certain nombre de personnes faisaient un peu l'effort de venir au Gabon, ils se rendront compte que tous les Gabonais savent que nous avons travaillé. Nous n'avons pas, un jour, débarqué de la lune et découvert l'argent comme on veut bien le dire, et ce n'est pas vrai. Tout ceci n'est en fait qu'une campagne que je ne qualifierai pas, pour détourner l'attention des gens. Ali Bongo est un personnage public, il est aujourd'hui chef de l'État. Qu'on vienne le juger de par son action, et non aller chercher des petits superflus ici et là qui n'ont aucun intérêt à Libreville.
En plus j'aimerai faire remarquer, deuxièmement, nous avons été surpris de découvrir aujourd'hui qu'il existe un nouveau délit. On parle de délit de patronyme. Apparemment je ne porte pas le bon nom, si peut-être je m'appelais Ali Foka, je n'aurai pas les mêmes problèmes que j'ai aujourd'hui.
Mais vous n'auriez pas les mêmes avantages…
Monsieur Foka encore pour une fois, nous avons travaillé pour être là. Ce n'est pas arrivé par le fruit du hasard. Nous avons travaillé.
Pour vous, vous êtes victime du délire de patronyme ?
Je suis victime du délire de patronyme.
Vous n'avez pas peur de cette justice qui avance, puisque cette plainte, aujourd'hui, est recevable en France ?
Pourquoi devrais-je être inquiet ? Je le rappelle encore une fois, j'ai travaillé toute ma vie. Donc, je n'ai pas de crainte par rapport à une quelconque enquête que l'on puisse décider aujourd'hui. Je n'ai pas de biens en France, donc qu'est-ce que c'est ?
En une minute, monsieur le président, puisque le temps tourne très très vite. Nous avons vu venir ici successivement ces derniers temps, Jean Pierre Raffarin, Laurent Fabius. C'était pour la campagne ? Ils venaient chercher les fameuses valises de Bourgi ? Vous aussi vous en donnez ?
Vous voyez comment vous êtes !
Vous savez que c'était la tradition à l'ancienne époque et monsieur Bourgi l'a fait connaitre au grand public. Est-ce que cela continue monsieur Ali ?
Est-ce que, lorsque vous êtes venu me rencontrer, je vous ai donné quelque chose ? Est-ce qu'il est prévu que je vous donne quelque chose quand vous partirez ?
Je ne suis pas un homme politique.
Vous me parlez de tradition. Depuis que moi je suis président de la République, personne n'a vu une seule valise quitter le palais. Monsieur Raffarin et monsieur Fabius sont venus dans un cadre bien précis : un partenariat, un échange avec HEC Paris et dans un programme de partenariat avec notre école d'administration. Ce sont deux personnalités, deux anciens ministres, je les ai reçus. On a échangé nos vues sur la coopération et le partenariat qui existe entre nos deux pays. Il n'y a rien d'autre. Malheureusement, je sais que ce genre d'information ne fait pas scoop, ne fait pas vendre. Il est préférable de dire qu'ils sont venus et qu'il y avait pré-campagne. Ça ne ce passe pas comme ça et ça ne se passera plus comme ça. N'en déplaise à certains, qui, je sais, sont nostalgiques de certaines époques.
Merci monsieur le président
Merci .
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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PAPY OGOULIGUENDE ET SES COMPÈRES , LEUR MALADIE C'EST LA FOLIE !
La récente déclaration de la nébuleuse coalition retraités politiques de l'opposition Régab de Nkembo et parti politique moutouki "ça suffit comme ça" est un signe qui ne trompe pas que les sorciers nocturnes incarnée à la fois par les perdants des élections de 2009 et de la soi-disant société civile, garde encore, la force illusoire de nuire à la détermination du peuple Gabonais dans ses efforts de développement du pays.
Depuis un bon bout de temps, cette opposition manioc à la fois antipatriotique et antidémocratique s'est engagé à lutter contre toutes les initiatives du Gouvernement à sortir le Gabon de l'immobilisme et du statu quo.
Les stratégies de ce gang sont bien connues. Combattre les initiatives, dénigrer , vilipender les réalisations les plus louables et salutaires du Gouvernement puis annihiler tout élan de progrès socio économique du pays.
Et curieusement, cette nébuleuse qui n'a pas honte de n'avoir rien contribué dans la transformation du Gabon par les Gabonais eux-mêmes semblait avoir réussi à embourber , un court instant , une infime partie de la gauche française dans la confusion et dans le refus.
C'est ainsi que nous avons eu il y a quelques temps des déclarations ubuesques de quelques égarés politiciens de gauche qui reprenait pratiquement toutes les revendications malhonnêtes et perverses de la société politico-civile Gabonaise. Justement parce que nos amis francais de gauche, par manque d'information, gardent la même révérence aux organisations de la société politico civile de chez nous comme à celles de chez eux.
Les organisations politico civiles se sont carrément substituées aux partis politiques aux lendemains de l'échec de certains gangs politiques lors de l'élection Présidentiellle de 2009.
Poussées par la déception, le mensonge et la perfidie, elles se sont transformées en véritables oppositions politiques. La suite de leur comportement a mis à nu la mutation subie et la profondeur de leur propre trahison.
Le gang ci-haut cité a changé de langage après la raclée : les résultats des élections de 2009 qui avaient été obtenus dans un environnement juste et transparent et à travers une compétition loyale qualifiée de politiquement mure et démocratique a viré à 180 degrés dans ses nouvelles considérations pour les qualifier de truqués, volés en ignorant les déclarations qu'elles avaient faites de concert avec le Clergé, les Observateurs nationaux et internationaux, les différents Représentants de la Société Civile, etc… L'arrogance a commencé à s'afficher dans leur condamnation du Gouvernement jusqu'à même renier la légitimité de celui-ci.
S'enfonçant de jour en jour dans le mensonge et la calomnie, la pseudo société civile masqué a joué trop bien le rôle qui était dévolu aux partis politiques qui étaient en débandade. Les déclarations entendues par les voies de leur médias haineux n'ont rien épargné pour diaboliser le Gouvernement issu des élections de 2009 allant jusqu'à le menacer de recourir à la force militaire pour le contraindre de quitter.
Voilà la véritable face des anti-patriotes et anti-démocrates qui se revêtent la peau des démocrates alors qu'ils sont les véritables fossoyeurs de la volonté populaire s'exprimant à travers les urnes. Elles ont trahi la population qui avait été mobilisée pour aller voter en faveur des ingrats qui par la suite ont jeté à la pâture leur électorat. Et pour leur prouver qu'elles avaient marre de les regarder en face, elles ont traversé les frontières à son insu pour entendre en retour des menaces de lui faire la guerre.
Si nos amis francais de gauche savait que la société civile et les perdants des élections viennent de passer plus de deux ans à chanter l'incivisme , à défendre des bandits avérés et pris la main dans le sac en les baptisant des militants des gang de l'opposition , s'ils savaient qu'il y a des membres des organisations de la pseudo société civile cagoulé qui, aux moments où l'écrasante majorité du peuple Gabonais était occupé à se construire de nombreuses infrastructures sociales, ont choisi de corrompre des étudiants pour sacager la ville, elle se serait d'abord tournée vers cette opposition sorcières aux intentions destructives et maléfiques avant de critiquer notre Président.
Logiquement, une opposition irresponsable qui passe tout le temps à semer la peur au sein de la population, à étouffer les initiatives de développement des Gabonais en annonçant des catastrophes, et qui, de surcroît, ignorent presque tout de ces milliers de chantiers à quoi les Gabonais sont occupés, que ce soit dans la construction des milliers d'infrastructures scolaires, sanitaires ; des stades modernes, des villas modernes qui vont finalement révolutionner la vie des Gabonais, les routes communautaires et autres, etc., voilà les gens qu'il fallait plutôt corriger.
Après avoir échoué à convaincre l'opinion nationale sur la nécessité du soulèvement populaire, les regressistes Gabonais réussissent de temps en temps à manipuler une certaine opinion de la gauche française .
Les organisations considérées par le monde extérieur comme constituant la société civile Gabonaise ont perdues définitivement toutes crédibilités aussi bien que la soi-disant opposition, à partir du moment où elles poursuivent des intérêts qui n'ont rien à avoir avec les aspirations premières du peuple , celles de la paix et l'émergence au premier plan.
Les unes sont à la chasse de l'argent au nom de la défense des droits de l'homme ; les autres veulent le pouvoir par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes et les plus inciviques.
D'aucuns sont convaincus que les moyens colossaux utilisés par les organisations les plus bavardes de la pseudo société civile dans des initiatives de diabolisation du pouvoir et dans les montages pourraient servir à développer de grands projets communautaires qui permettraient plutôt à des milliers de jeunes Gabonais d'accéder à l'emploi et préparer leur avenir.
Et s'il faut parler des corrompus dans notre pays, il faut au premier abord viser certains politiciens retraités de l'opposition Régab de nkembo, ainsi que les chefs de certaines organisations rebelles de la pseudo société civile. Il n'est plus question de passer sous silence ce mécanisme déguisé de détournement et de malversations économiques.
A considérer les pertes que l'Etat Gabonais enregistre chaque jour dues à la mauvaise langue de quelques retraités pseudos opposants malhonnêtes, on pourrait trouver facilement qui est en train de ronger notre pays, qui est le véritable ennemi de l'économie Gabonaise.
Ce sont eux qui empêchent les investisseurs de venir au Gabon par des déclarations folles de dictatures, de naissance de rébellions fantômes et j'en passe. Ce sont des anti-émergents.
Qui sème le vent récoltera la tempête ! Et qui sème la tempête récolte le tempo, disait un sage !!!!!
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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09/03/2012
Jeudi 8 mars 2012 - Journée internationale de la Femme : Pour Sylvia Bongo Ondimba l'égalité hommes femmes devient une nécessité
En cette nouvelle Journée internationale de la Femme, dédiée cette année à « L'autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l'éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels », j'ai le plaisir de vous réitérer mon engagement le plus sincère auprès de toutes les femmes à travers le monde et de mes sœurs gabonaises en particulier.
Chaque année, cette journée nous rappelle l'importance et la nécessité de promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes. Elle est l'occasion de dresser un bilan des progrès accomplis et de réaffirmer nos engagements.
Mais ce vibrant hommage ne saurait se limiter à la seule journée du 8 mars. C'est la raison pour laquelle ma Fondation s'est investie dans le Dialogue for Action Africa qui se tiendra à Libreville le 11 juin prochain.
Ce forum réunira des experts internationaux de haut niveau et permettra de proposer des solutions innovantes visant à replacer les femmes au cœur du développement durable de l'Afrique.
A travers ma Fondation, j'œuvre pour renforcer au quotidien le potentiel de développement inestimable existant en chacune de nos sœurs.
A leur contact, j'ai compris que rendre les femmes plus autonomes financièrement était le gage d'une communauté socialement saine. C'est pourquoi ma Fondation a créé le fonds de microcrédit Akassi, exclusivement réservé aux femmes. En une année d'existence, Akassi a permis à 1600 gabonaises de devenir des entrepreneuses, comme Thérèse, qui a pu acheter et développer sa propre plantation de bananes ; ou encore Alice, qui possède désormais un stand de vente de poissons. A travers Akassi, leur vie, comme celle de centaines d'autres Gabonaises a changé et gagné en indépendance. C'est une grande victoire à mes yeux.
En les écoutant, j'ai aussi été confortée dans l'idée que les femmes sont le socle des sociétés africaines et qu'il est indispensable de les protéger. Soigner une mère, c'est préserver toute sa famille et l'ensemble de la communauté. C'est l'objectif de mon programme « Tous unis pour la santé de la mère et de l'enfant » qui a permis de sensibiliser des milliers de mères sur les risques liés au VIH/sida ou au paludisme et de former 240 professionnels de santé dans 34 maternités du Gabon. Plus généralement, ce programme a diffusé les bons comportements à adopter en matière d'hygiène et de prévention auprès de milliers de mères et donc de leurs familles.
Enfin, j'ai l'intime conviction qu'il est crucial de protéger les droits des femmes et de les soutenir dans les différentes épreuves de la vie. Une société qui n'est pas en mesure de répondre à la détresse de ses femmes est une société en péril. Aussi, ai-je décidé de m'engager auprès des veuves, de me faire la voix des sans voix. Grâce à nos efforts et au travail diplomatique du Gabon, les Nations Unies ont adopté la Journée internationale des Veuves, célébrée le 23 juin de chaque année. Il s'agit d'une immense avancée pour toutes les femmes, au Gabon, et à travers le monde.
En 2011, nous avons mené et accompli de nombreuses actions mais j'ai conscience que nous devons aller encore plus loin pour l'amélioration des conditions de vie des femmes et la reconnaissance de leur rôle au sein de la société et du développement.
C'est pourquoi je m'engage à poursuivre mes efforts sur le terrain pour le développement durable des familles et communautés rurales grâce à l'organisation des femmes en coopératives agricoles. En 2012, le programme de développement durable de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille va tisser des liens encore plus forts entre le projet central d'accompagnement des familles rurales dans leur développement économique et de nouveaux programmes portant sur l'amélioration des connaissances de la terre.
Enfin, soyez assurés que je porterai toujours plus haut le message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, pour qu'il résonne dans toutes les campagnes gabonaises :
« Investissons dans les femmes rurales, éliminons les discriminations dont elles sont victimes en droit et en pratique, veillons à ce que les politiques répondent à leurs besoins, garantissons- leur le même accès aux ressources qu'aux hommes et accordons-leur un rôle à jouer dans la prise de décisions. » Au travers des actions de ma Fondation, je souhaite redonner aux femmes gabonaises leur fierté et consacrer la place qu'elles méritent au sein de la société. Ma profonde aspiration est que notre pays devienne un modèle pour l'ensemble du continent, en matière de promotion des droits et d'autonomisation des femmes.
Nous sommes ensemble. Très bonne journée internationale de la femme à toutes et à tous !
Sylvia Bongo Ondimba , Première Dame du Gabon
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04/03/2012
BIEN DIT MAL ACQUIS : RACISME PRIMAIRE DE LA FRANCE A L'ÉGARD DES AFRICAINS
Le journal " Le Parisien " à travers deux pigistes pseudos journalistes de caniveaux nous ressort des égouts , le dossier dit des biens mals acquis , jetant en pâtures sans vergogne des honorables Présidents Africains et leurs épouses.
Une volonté qui n'est assurément pas celle des autorités françaises, fort gênées dans cette affaire, mais de façon très évidente celle des forces obscures qui, par personnes interposées et en jetant continument de l'huile sur le feu des rivalités ethniques, sèment la mort depuis près de vingt ans en Afrique, tout particulièrement en République démocratique du Congo et au Rwanda.
Cette pseudo enquête , n'apporte aucune information ou désinformation que l'on ne sache déjà. Elle ne fait que reprendre, en les reproduisant presque mot pour mot, les accusations portées depuis des années contre trois dirigeants africains par le pseudo avocat français william bourdon au nom des associations Survie, Sherpa et Transparency International. Avec, toutefois, des insinuations pour le moins hasardeuses qui donnent une bonne idée de l'objectivité de ces journalistes dits « d'investigation », avec aussi, des erreurs graves.
Pourquoi, compte-tenu de ce qui précède, parler ici de « Racisme primaire de la France à l'égard des Africains » ?
Parce que, du début à la fin de cette diatribe infâme , on s'efforce d'accréditer l'idée que cette partie de l'Afrique est pillée par ses dirigeants, que la corruption y règne en maître, que seule l'action conjuguée des ONG, des médias et des juges français pourra mettre fin à ce scandale.
Cela nous ramène, en effet, un bon siècle en arrière lorsque les intellectuels français soutenaient les gouvernements européens dans leur opération de partage du continent africain afin, disaient ils, d'inculquer les principes de la « civilisation » européenne à des peuples réputés barbares, incultes, sans âme mais dans l'intention très criminelle de les asservir pour mieux les dépouiller.
Parce que la charge délivrée par cet article ordurier est tellement violente, excessive, soigneusement ciblée qu'elle se détruit elle-même en confirmant qu'une fois de plus la défense des droits de l'Homme invoquée par ses auteurs dissimule mal un but politique peu avouable.
Mais également parce qu'elle évite soigneusement d'aborder le fond du débat qui est de savoir pour qui roulent william bourdon et les institutions qu'il défend ou représente. Question que nous ne cessons nous-mêmes de poser sans jamais recevoir de réponse.
Reprocher à trois chefs d'État africains et à leurs familles de détenir des biens immobiliers et des comptes bancaires sur le sol français alors que la plupart des dirigeants de la planète, dirigeants de l'Hexagone compris, se trouvent dans le même cas ne peut avoir qu'un seul but : imposer à leurs peuples, comme autrefois, un mode de pensée, de vie, de gouvernance politique, de gestion économique et financière dont la crise actuelle que traversent les sociétés occidentales démontre l'irréalisme, la nocivité.
C'est effectivement une ultime tentative de revenir en arrière pour réimposer l'ordre colonial disparu.
Qu'il nous soit permis de dire une fois encore à ceux qui conduisent cette offensive que non seulement elle ne changera pas le cours de l'Histoire, mais qu'elle détournera encore un peu plus les peuples africains d'un système présenté comme un « modèle » alors qu'il est le simple reflet de la terrible décadence dont les pays occidentaux sont aujourd'hui menacés.
Mardi 24 janvier 2012 , le journal " Libération " nous apprenait que l'avocat william bourdon, est « chargé des droits de l'Homme dans l'équipe de François Hollande ». Ce qui laisse entendre, même si ce n'est écrit nulle part, que le candidat du Parti socialiste à la présidence de la République Française pourrait bien épouser le douteux combat de ce conseiller très particulier.
On peut donc à juste titre se poser la question suivante : François Hollande, dont chacun sait qu'il ne connaît guère l'Afrique et les Africains, a-t-il conscience du danger potentiel qu'il fait courir à son pays en confiant un dossier aussi sensible que celui de la défense des droits de l'homme à un personnage peu respectueux de la vérité, enclin à une forme de recolonisation qui ne dit pas son nom, vraisemblablement soumis à des puissances que l'on a du mal à cerner tant elles s'entourent de mystère ?
Si la réponse est « oui » et que le candidat du Parti socialiste s'installe dans deux mois au Palais de l'Élysée, alors on peut s'attendre à ce que le fossé existant entre la France et ses anciennes colonies se creuse davantage dans les années à venir.
Pour en revenir à cet article moribond et a ses deux journalistes véreux , on s'étonne de l'absence de toute enquete sur le couple Présidentiel Francais , nous aimerions aussi savoir à combien reviennent leurs emplettes par an .
Nous croyons savoir que le couple Présidentiel Français s'habille également auprès des grands couturiers , s'achètent des parfums de luxe , habitent dans de beaux quartiers . Sarkosy et Carla ne font pas leurs emplettes à " Barbes " ou à " château rouge " à ce que l'on sache.
Quand c'est un blanc qui jouit du luxe , on trouve cela normal , mais alors quand c'est un noir la suspicion est de rigueur , il est tout de suite accusé de l'avoir mal acquis comme si le noir ne devait pas jouir lui aussi du luxe , c'est un truc réservé au blanc.
La colère qui gagne les Africains devant les campagnes conduites contre eux sur le Vieux continent , venant après celles qu'un autre avocat, william bourdon, mène depuis plusieurs mois contre nos pays, fait déborder une coupe déjà bien pleine et ne peut que provoquer une cascade d'effets négatifs sur les relations entre ces deux parties du monde.
Que l'Europe en général, la France en particulier, ne comprenne rien à l'évolution de notre continent n'a rien qui puisse vraiment surprendre. Incapables de suivre les mutations d'un continent en pleine émergence qu'ils jugent à travers le prisme déformant de leur vision du monde, les pays dits « riches » de l'hémisphère nord sont enfermés dans un carcan idéologique issu de la colonisation qu'ils ne peuvent briser.
Ils accumulent les erreurs politiques, se laissent distancer par les autres puissances de la planète, perdent l'une après l'autre les positions qu'un siècle de domination leur avait permis d'acquérir. Et comme leurs médias s'avèrent tout aussi incapables que leurs dirigeants politiques de suivre l'évolution de ce monde aussi divers que dynamique, ils commettent erreurs de jugements sur erreurs de jugements.
Peu importe à la vérité ce que pensent les Occidentaux de l'Afrique et des Africains. Le monde, c'est aujourd'hui très évident, tourne fort bien sans eux. Il suffit pour s'en convaincre de considérer la vitalité dont font preuve les nations jeunes et l'ampleur de la crise que traversent simultanément les vieilles nations.
Condamnées par l'évolution, les secondes se verront tôt ou tard contraintes de faire aux premières la place qu'elles leur ont jusqu'à présent refusée au sein de la communauté internationale. Mieux encore, elles devront battre leur coulpe en admettant que si l'Afrique a mis si longtemps à émerger, c'est pour une large part à cause de l'exploitation éhontée de ses richesses naturelles à laquelle elles se sont livrées et qui leur a permis de s'enrichir sur son dos.
Lorsque les Africains dénoncent avec force « les relents néocolonialistes et paternalistes » que recèle l'affaire dit des bien mals aquis, elles traduisent un rejet que tous les peuples africains, sans exception, partagent aujourd'hui. Et si elles le font avec autant de vigueur, c'est bien parce que la coupe est pleine.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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03/03/2012
MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AUX DÉPUTÉS DE LA 12ème LÉGISLATURE.
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Honorables Députés,
A l'aube de cette législature, je tiens d'abord à féliciter les uns et les autres , toutes obédiences politiques confondues , d'avoir été choisis comme représentants du peuple dans circonscriptions électorales respectives.
Comme toute élection , celle du 17 décembre dernier a eu son lot d'heureux mais également de malheureux . Rien n'est jamais gagné d'avance . Vous en avez fait l'expérience : les uns pour la première fois et les autres comme un fait renouvelé et vécu différemment.
Vous avez déployez des efforts , surmonté des épreuves et stress , mobilisé du monde autour de vous ; de telle sorte que vos idées aient pu obtenir l'assentiment des Gabonaises et des Gabonais de vos différents sièges.
Ce qui , à n'en point douter , justifie votre présence au sein de cet hémicycle .
Bien qu'il soit élu sous la bannière d'un parti politique , le député est le porteur des préoccupations de nos populations, sans exclusive.
Par ailleurs, l'effort du Député ne s'achève pas dans l'énergie déployée pour son élection. Au contraire , c'est avec cette élection que commencent la tâche et l'ardeur .
Cette tâche n'est toujours pas facile . Ni à expliquer aux populations , ni à pouvoir les convaincre de l'intérêt qu'elle revêt dans la transformation de leur vie quotidienne.
Tant les populations sont exigeantes , tant elles formulent parfois auprès des Députés des demandes qui vont au-delà de leur strict champ de compétence.
Chers élus ,
Votre mandat sera différent des législatures antérieures . Il se déroulera sous l'ère du désir d'émergence . Celle-ci exige l'exemplarité , rectitude et responsabilité dans le devoir que le peuple vient de vous confier .
Aussi , le contrôle de l'action gouvernementale devrait-il s'exercer suivant toutes ces valeurs .
Vous devez travailler sans arrières pensées . De telle sorte que cette Assemblée soit capable de démentir le préjugé qui redoute qu'elle puisse désormais évoluer comme une chambre d'enregistrement. Dans un contexte où elle est dominée par les élus d'un Parti et ses alliés .
Nul sectarisme , pas d'anéantissement de la minorité . L'esprit démocratique qui caractérise ce lieu devrait prévaloir.
De même , je tiens à l'apport du Parlement dans le renforcement de la démocratie à travers les moyens de contrôle qui lui sont reconnus par la constitution.
Le Parlement doit être un véritable aiguillon du Gouvernement , un laboratoire d'idées , un garant du bon sens .
Puis-je alors compter sur les femmes et les hommes que le peuple a envoyés à l'Assemblée nationale pour remplir leur mission de façon à aider efficacement le gouvernement et préparer les Gabonaises et les Gabonais à entrer sereinement dans cette grande espérance : faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025 .
Bonne législature à toutes et à tous .
Dieu bénisse le Gabon
Le Président de la République , Chef de l'Etat, Ali BONGO ONDIMBA .
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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18/12/2011
Gabon: LECTURE ET LEÇONS D'UNE ÉLECTION !
La cause a été entendue et bel et bien entendue !
Les actes posés par le Président Ali Bongo Ondimba en deux ans de mandat, les réalisations visibles , même pour ceux qui refusent de voir la réalité en face, la confiance des populations en son Chef qui a une vision, un projet de société, des programmes et des ambitions pour le pays et une volonté sans équivoque de faire bouger les lignes et d'inscrire de nouveaux paradigmes, ont fini par convaincre les plus sceptiques.
Oui le scepticisme existe alimenté et conforté par une caste politique incapable de voir plus loin que ses intérêts propres et immédiats, rentière et obnubilée par les postes et sinécures.
Ces opposants de la toute dernière heure qui ont joui de tous les honneurs et biens de la République sont ceux là qui avaient appelé au boycott, proféré des menaces, promis la terreur.
Ce sont ceux là même qui des décennies durant ont occupé toutes sortes de postes et ministères et qui aujourd'hui déplorent le manque de logements, l'absence d'infrastructures routières, sociales, économiques durables.
C'est cette manière de faire la politique et cette gente qui croit que tout lui est due que les Gabonais viennent de sanctionner et d'exclure du jeu politique.
Gabonaises et Gabonais viennent de les départager avec un Président volontariste à souhait, proche de ses concitoyens, qui a pris le temps de faire le tour des provinces et départements du pays, fidèle à une promesse de campagne mais aussi par devoir et nécessité.
Cela les populations y ont été sensibles car témoins des transformations graduelles qui se font dans leur quotidien, lentement, sûrement, durablement.
Un proverbe africain dit que lorsque celui qui vous promet le diner vous donne déjà le petit déjeuner, le déjeuner et le gouter, vous avez des raisons de lui faire confiance.
Il n'y a pas un seul secteur de la vie nationale, des fondamentaux que sont la bonne gouvernance, la justice, l'équité au volet économique, social, éducatif, culturel, sportif qui n'ait pas évolué dans le bon sens au vu et au su des populations.
C'est devenu une banalité dans les foyers, lieux de travail et lieux publics que d'entendre dire que si tous ceux qui, sur le tard, promettent monts et merveilles aux Gabonais, avaient fait un minimum de travail au lieu de leur propre promotion sociale et patrimoniale et surtout autant qu'Ali, comme on le nomme affectueusement, le Gabon aurait déjà été émergent.
Ces caciques et nihilistes de la politique politicienne n'avaient cure des préoccupations des populations. Bénéficiant de la confiance, de la générosité et de l'indulgence du défunt Président Omar Bongo Ondimba, ils n'en ont fait qu'à leur tête et pour leur poche. Cela s'appelle de l'abus de confiance pour dire le moins.
Les Gabonais n'étant point amnésiques et sachant distinguer la bonne graine de l'ivraie, hument le vent d'un profond changement dont les contours sont esquissés à travers de nombreux exemples :
° CNAMGS
° Hôpitaux
° Mesures pour l'Education : gouvernance, infrastructures, amélioration des statuts
Journée Internationale des Veuves
Réforme de l'habitat et guichet unique
Réalisations de la CAN 2012
L'issue des élections législatives ne pouvait être autre avec d'une part le camp présidentiel et son projet du Gabon émergent ainsi qu'une opposition responsable et patriote et d'autre part une opposition crypto-personnelle, tardive, sans offre alternative, médiocre, affabulatrice et divisée.
Une élection ne se gagnant pas sur ces bases, ces messieurs et certains de leur acolytes d'une prétendue société civile ont compris face à la marche de l'émergence qu'ils se feraient ridiculiser en allant à un scrutin transparent, avec le double des observateurs qui ont assisté aux présidentielles.
Ils savaient que toutes leurs théories et prétentions chimériques et fumeuses de victoire aux présidentielles allaient fondre comme beurre au soleil.
Quand on n'a pas de programme articulée autre que sans biométrie pas de vote alors qu'on a soi-même eu la responsabilité de mettre la biométrie en place, on ne peut guère convaincre ?
Quand on a été le Premier Ministre le plus incompétent du pays et du continent par les hasards de l'histoire, on arrive difficilement à se faire élire conseiller municipal, a fortiori député.
Quand on a été Ministre de la construction, des télécommunications et que sais-je encore et que l'on voit le passif légué aux jeunes générations, on ne peut pas claironner très haut.
Quand en toute lucidité on se rend compte qu'on a plus fort que soi en face et qu'on fait une alliance de circonstance au dernier moment pour espérer avoir des soupçons de chance d'accéder à la magistrature suprême, on se fait laminer.
De peur que l'histoire se répète et de plus belle manière, on fuit le terrain de la confrontation politique démocratique pour se réfugier derrière des menaces, des mensonges, le tribalisme et la haine, au mépris des valeurs fondamentales d'unité et de paix ; caractéristiques de notre pays.
Alors on prône le vandalisme, à défaut de conduire les troupes préposées au sale boulot.
Alors on fait le malade imaginaire tropical lorsque l'on tombe sous le coup de la loi et on envoie des photos pathétiques prises à son chevet pour subitement se retrouver en convalescence bavarde et inarticulée sur un plateau de télévision.
La chanson le dit : on vous connait, les Gabonaises et les Gabonais qui seuls décident de leur avenir vous ont connu et pratiqué et vous ont envoyé d'office à la retraite.
Le signal qu'ils ont émis en direction du Chef de l'Etat est un message de confiance, d'encouragement et d'espoir.
Oui il faut avancer sur les chemins de l'émergence, des réalisations programmées, conduites avec talent, transparence et efficacité sur l'étendue du territoire national.
Oui il faut chaque jour davantage faite face aux préoccupations de toutes couches de la population, répondre aux besoins exprimées, partager le confort et la prospérité, offrir des opportunités aux uns, aux autres, à tous.
Oui il faut rester fidèle au langage de la vérité en ne cachant pas les difficultés mais en les prenant en charge avec courage et détermination pour leur trouver des solutions conformes à l'intérêt général.
Oui il faut davantage de travail, d'efforts, d'imagination, d'organisation et de rigueur, chacun là où il sert la Nation.
Le Gabon change, le Gabon continuera à changer grâce à ce bail et contrat de confiance renouvelé, consolidé et étendu, sous la conduite d'Ali Bongo Ondimba, symbole d'un nouveau leadership.
MICHEL OGANDAGA
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Gabon: ÉLECTIONS LÉGISLATIVES , LA VÉRITÉ DES CHIFFRES.
Certains cercles de l'opposition boycotteuse et en réalité craintive du verdict des urnes commence à se répandre sur le succès supposé du boycott ou de la pseudo abstention au cours des élections législatives.
Pour la vérité et au nom des principes de transparence démocratique et historique , voilà la réalité des chiffres :
De 1990 à 2011, le Gabon n'a vécu que quatre (4) élections à forte participation avoisinant des pics de 80% :
° législatives de 1990,
° présidentielle de 1993,
° locales de 1996 (suite aux Accords de Paris)
° présidentielle de 2009;
Pour les autres scrutins, les taux de participation ont toujours été faibles:
° législatives de 1996 (26%);
° présidentielle de 1998 (34%);
° législatives de 2001 (13%); locales de 2002 (11%);
° présidentielle de 2005 (42%);
° législatives de 2006 (12%);
° locales de 2008 (16%);
° législatives partielles de 2010 (8%).
Ces faibles participations n'ont pas attendu que l'hooligan 1er André Mba Obame devienne opposant et qu'il aille faire les gros yeux sur le plateau d'Africa 24 et invite les Gabonais à rester chez eux.
En qualité de Ministre de l'Intérieur sa responsabilité ne saurait être occultée ni pour ces taux qu'il décrie alors qu'il était en première ligne, ni pour la non instauration de la biométrie en son temps.
Il n'a pas fallu aussi attendre que le chef du parti politique moutouki " ça suffit comme ça " Marc Ona Essangui s'active.
Pour le reste, l'hooligan 1er Mba Obame André nous avait publiquement promis, en " pesant ses mots ", qu'il disposait des " moyens pour empêcher la tenue de ce scrutin ".
La montagne a accouché d'une souris car par " moyens " nous n'avons vu que cette invite pathétique aux Gabonais de " rester chez eux " et des actes isolés de vandalisme.
C'est le spectacle permanent du ridicule.
MICHEL OGANDAGA http://michelogandaga.blog.fr/
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Gabon: MENSONGE ÉHONTÉ ET GROTESQUE DE MARC ONA ESSANGUI
MARC ONA ESSANGUI CHEF DU PARTI POLITIQUE MOUTOUKI " ça suffit comme ça " TENTE DE RATTRAPER L'ECHEC DE LEUR APPEL AU BOYCOTT PAR UN TRAFIC DES CHIFFRES AVANT LES VRAIS RESULTATS .
En bon disciple de son tortionnaire d'alors Mba Obame André , le masochiste politicien en cagoule , Marc ONA ESSANGUI , a pondu un communiqué annonçant des chiffres préfabriqués et revendiquant un succès d'un boycott et d'une abstention qui n'ont existé que dans ses rêves et cauchemars les plus fous.
Ne représentant absolument rien d'autre si ce n'est sa propre personne, ce politicien cagoulé qui se cache sous le manteau de militant de la société civile prend ses rêves pour des réalités.
A part quelques actes de vandalisme d'un Myboto à Mounana ou d'un groupuscule d'hommes de main de son acolyte André Mba Obame, l'opposition qui promettait la terreur et la frayeur s'est simplement terrée et n'a d'autre ressource que d'utiliser son bras armé pour un communiqué sans impact ni incidence sur la majorité qui sera confirmée et consolidée au terme du scrutin au vu des tendances recueillies à cette heure.
Mar ONA ESSANGUI et ses vassaux ( Georges MPAGA , Dieudonnée MINLAMA MINTOGO , Alain MOUPOPA , Paulette OYANE ONDO ) sont les seuls et vrais hors-la-loi.
Si comme ils le prétendent par fanfaronnade ils ont pu convaincre 95% des Gabonais de se défourner du vote, il eut été plus facile de transformer cette majorité virtuelle et fictive en suffrages pour une majorité parlementaire.
Marc ONA et compagnie eux parlent et mentent de façon éhontée.
Ce sont les mêmes énergumènes qui disaient que le Gabon ne serait jamais prêt pour la CAN et dont les mentors se remplissent aujourd'hui les poches en faisant de la Can business ;
Ce sont les mêmes zozos qui nous promettaient l'enfer, feu et sang. Ils se sont terrés comme des lapins.
Il ne se passera rien sinon des gesticulations d'un groupuscule minoritaire, activiste, aigri d'amuseurs de galerie et élèves professionnels du ridicule.
Quand on n'a pas le courage et le sens civique d'aller aux compétitions électorales, on la boucle.
Les appels désespérés au soutien que vous n'aurez jamais ni des Gabonais, ni de la Communauté internationale sont peine perdue car tout ce que vous avancez est imagination, fabrication, prévarication et mensonge.
Ôtez le manteau civil et revêtez vos habits de politiciens véreux et couards.
QUE LE DIABLE VOUS EMPORTE !
MICHEL OGANDAGA http://michelogandaga.blog.fr/
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16/12/2011
Gabon: VOICI POURQUOI LES GABONAIS DOIVENT ALLER VOTER SAMEDI 17 DÉCEMBRE 2011 . VIVE LE PDG VIVE - VIVE ALI BONGO ONDIMBA .
Quels sont les enjeux d'une élection dans une démocratie ? Pour tout électeur cette question est essentielle et amène une seule réponse valable : se prononcer sur les programmes présentés par les différents partis politiques. A condition que les partis politiques aient réellement des propositions pour le développement de leur pays et l'amélioration concrète des conditions de vie de leurs compatriotes.
Hormis une certaine opposition irresponsable et qui préfère se placer elle-même hors la loi plutôt que d'apporter sa pierre à la construction d'un nouveau Gabon, les Gabonais sont placés devant un choix très simple :voter pour l'opposition républicaine historique rangée derrière la barrière de l'UPG mais qui ne propose pas grand-chose ou donner au chef de l'Etat la majorité dont il a besoin à l'Assemblée Nationale pour poursuivre son ambitieux programme de développement.
Parce que depuis qu'il a été élu le Président Ali Bongo Ondimba ne cesse de travailler et de mettre en œuvre le projet de société « l'Avenir en Confiance » qu'ont choisi les Gabonais, se montrant particulièrement attentif à respecter scrupuleusement ses promesses, les premiers résultats sont visibles pour chaque Gabonais.
Voici un rappel des mesures phares lancées par un Président, qui se distingue déjà dans l'histoire du Gabon comme étant celui qui a de loin initié le plus de réformes et de chantiers en un laps de temps aussi court, dans des domaines majeurs qui touchent directement l'amélioration des conditions de vie des Gabonais : la santé, l'éducation, les infrastructures de transport et le logement.
La Santé pour tous
Depuis son accès à la Présidence de la République gabonaise en 2009, le président Ali BONGO ONDIMBA a fait de la santé une de ses priorités. Les deux grands axes de cette politique sont la restructuration des services hospitaliers et l'extension de soins de qualité à tous.
La restructuration des services hospitaliers a lieu à l'échelle nationale : agrandissement, rénovation, modernisation. Elle vise également à renforcer le lien entre toutes les structures médicales (dispensaires, CHU nationaux, centres hospitaliers régionaux). L'objectif de ce maillage est d'écourter les temps de prise en charge des malades :
° le renforcement des capacités d'accueil de l'hôpital des armées
° le renforcement des capacités d'accueil du centre hospitalier de Libreville
° la spécialisation de l'hôpital Jeanne-Ebori, dans la santé maternelle et infantile
° la spécialisation du CHU d'Owendo dans la traumatologie et l'orthopédie
° la spécialisation du CHU d'Angondjé dans la cancérologie
° la rénovation et l'agrandissement du CHR Amissa Bongo près de Franceville
° la création d'un CHU international à Lambaréné
De plus, chaque chef-lieu de département sera doté de son propre centre de santé afin de prendre en charge les malades des différents villages situés dans le rayon de ce dernier. La Coupe d'Afrique des Nations (CAN) agit d'ailleurs comme un accélérateur, dans la mesure où nombre des infrastructures de santé prévues à cet effet seront revalorisées et mobilisées au service des structures de santé locales. L'acquisition d'ambulances de réanimation et d'hélicoptères en province (Franceville) est une des marques de cette volonté de garantir le transport rapide des malades.
En matière de distribution et d'approvisionnement en produits pharmaceutiques, c'est un choix identique qui a prévalu. Il existe, dans chaque région, un office pharmaceutique régional à l'exemple de celui de Lambaréné, dont la mission est d'approvisionner les centres de santé. Le niveau national est assuré par la Pharmacie nationale, qui se charge d'assurer l'approvisionnement des pharmacies régionales.
L'extension de soins de qualité pour tous s'est matérialisée par :
° L'instauration en cours de la couverture vaccination et de l'assurance maladie par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) pour tous les Gabonais ;
° L'établissement progressif de la gratuité des frais d'accouchement ;
° La lutte contre le VIH/Sida : création de centres de traitement ambulatoire dans chaque province du Gabon, prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida, gratuité du dépistage, mise en place d'un programme d'achat des médicaments antiviraux et prévention à l'attention des jeunes.
Une éducation de qualité
L'investissement dans ce secteur est considéré comme fondamental dans le processus de développement économique et social de tout pays. C'est pour cette raison que le Président en a fait un des grands projets de son mandat et une des pierres angulaires de son projet de société « l'Avenir en Confiance » avec pour objectif d'offrir une éducation de qualité au plus grand nombre.
Son premier acte fort a été d'organiser en mai 2010, les Etats Généraux de l'Education, de la Recherche et de l'Adéquation Formation-Emploi, afin de faire un diagnostic et une évaluation dans ce domaine. Il s'en est suivi un important programme d'investissements, actuellement en cours, dans le primaire, le secondaire et l'enseignement supérieur :
° Enseignement primaire : renforcement de la formation des enseignants, enseignement pré-primaire obligatoire, initiation aux sciences, à l'informatique et aux langues ;
° Enseignement secondaire : augmentation des capacités d'accueil avec la création de collèges et de lycées, priorité donnée à l'enseignement scientifique avec la création des lycées d'émergence scientifique.
° Enseignement supérieur et recherche : création et décentralisation d'universités et de grandes écoles sur l'ensemble du territoire nationale (Université de Port-Gentil, Institut du Pétrole de Port-Gentil, Université d'Oyem spécialisé dans l'Agriculture, Ecole Nationale d'Administration (ENA) à Fougamou, Ecole Nationale des Arts et Manufactures (ENAM) à Mbigou, Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) à Koulamoutou, Ecole Nationale des Eaux et Forêts à Makokou et Institut National de la Poste, des Technologies, de l'Information et de la Communication(INPTIC), à Franceville).
A titre d'exemple, un vaste chantier a été entamé à l'Université Omar Bongo avec la construction en cours d'une nouvelle Bibliothèque Universitaire, un nouvel amphithéâtre, et de nouveaux logements.
Autre réforme majeure, la restructuration complète du système des bourses et stages. Répondant à la fois à la nécessité de lutter contre la corruption, d'améliorer les conditions d'étude des étudiants et de veiller à une meilleure adéquation entre formation et emploi, avec un accent mis sur les besoins de l'économie gabonaise. Les bourses ont ainsi été revalorisées de 25% au Gabon et de 10% en France.
A cela s'ajoute les initiatives menées par la Première Dame, Sylvia BONGO ONDIMBA. Sa fondation soutient la jeunesse à travers des actions éducatives complémentaires à celles des parents et de l'école. A cet effet la Première Dame a procédé à des distribution de manuels scolaires, fournitures, et calculatrices scientifiques dans différents établissements de la capitale...
Le développement des grandes infrastructures de transport
Indispensables pour le développement du Gabon et la diversification de son économie, l'Etat a énormément investit depuis 2009 dans les grandes infrastructures de transport sur l'ensemble du territoire national.
Priorité dans ce domaine, le réseau routier du Gabon est en pleine rénovation et extension avec l'accélération de la deuxième phase du PARR (Programme d'Aménagement du Réseau Routier). Les objectifs de ce programme sont :
° de doter le Gabon à l'horizon de 2016 de 3663 km de routes bitumées de qualité (soit 30% de son réseau routier) qui supportera 80% du trafic national de biens et de personnes ;
° de développer les axes nord-sud et est-ouest ;
° d'assurer les liaisons aux frontières avec le Congo, le Cameroun et la Guinée Equatoriale.
Les travaux actuellement en cours concernent 601 km pour un budget de 523,940 milliards XAF : route du Cap Estérias ; route Moanda – Bakoumba ; route Fougamou – Mouila ; route Ndendé – Lébamba ; route la Léyou – Lastoursville ; route Maiengué – Fougamou ; route Nationale 1 (PK 12 – Ntoum – Bifoun) ; route Tchibanga – Mayumba ; construction du pont sur la Banio.
Les travaux en voie de démarrage se portent sur 803 km pour un budget de 670,600 milliards XAF :
route Ndjolé – Médoumane ; route Akiéni – Okondja ; route Lalara – Koumaméyong ; route Port Gentil – Mandorové ; route Mouila – Ndendé ; route Ndendé – Tchibanga ; route Oyem – Mongomo ; route Alembé – Mikouyi et le contournement sud de Libreville (PK 15 – Owendo).
Le Gabon s’est par ailleurs doté d’un fonds spécialement dédié à la maintenance de l’ensemble de son réseau routier.
D’importants chantiers ont également été initiés pour le transport aérien (nouvel aéroport international de Libreville à Andémé ; agrandissement des aéroports de Franceville et Port-Gentil, création d’une nouvelle compagnie aérienne pour mieux assurer les liaisons internes) et au niveau des infrastructures portuaires (modernisation et agrandissement du port d’Owendo).
Le logement au cœur des priorités
Promesse phare du Président Ali Bongo Ondimba pendant la campagne électorale de 2009, la construction de 5 000 logements par an est sur le point de débuter. La restructuration de fond de l’ensemble de ce secteur en 2010 et 2011 va permettre de rattraper le retard initialement pris en repartant sur des bases saines. Les principales mesures dans ce domaine sont :
° le limogeage de l’ensemble du personnel du Ministère de l’Habitat pour mettre fin à une corruption généralisée et réorganisation du Ministère ;
° la simplification de la procédure pour obtenir un titre foncier qui passe de 134 à 7 étapes la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre ;
° le nettoyage du cadastre avec la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre ; - la création d’un Conseil National de l’Habitat pour coordonner et accélérer la construction des logements ;
° la mise en place de plans d’urbanisme détaillés sur l’ensemble du territoire national pour améliorer l’environnement de vie (logement, routes, hôpitaux, écoles,…) dans les villes gabonaises.
Concrètement sur le terrain les premières zones de construction autour de Libreville ont été sélectionnées. Les travaux ont d’ailleurs déjà commencé au quartier d’Agondjé pour la création d’un quartier de « développement durable », unique en Afrique, qui se caractérisera par la mixité sociale et la mise en place de toutes les infrastructures socio-économiques dès le départ (routes, centres de santé, écoles, zones de loisirs). Un accord a d’ailleurs été signé avec le groupe américain International Development Corporation (IDC) pour financer la viabilisation des terrains pour 5 000 logements. En tout, 10 000 logements sociaux vont être prochainement construits : la moitié au nord de Libreville et l’autre en face de la Zone Economique Spéciale de Nkok.
Le sport
Enfin, à la veille de l’accueil par le Gabon de la Coupe d’Afrique des Nations, comment ne pas parler des nouvelles infrastructures dont se dote le pays et qui bien au-delà de la compétition continentale de football profiteront à la jeunesse et à tous les Gabonais, ainsi qu’au développement du tourisme :
° le nouveau stade omnisport de l’Amitié à Libreville d’une capacité de 40 000 places ;
° la rénovation du stade de Franceville d’une capacité de 22 000 places ;
° la rénovation du stade omnisport Omar Bongo Ondimba de Libreville qui est transformé en complexe sportif ;
° 6 stades d’entraînement dans les provinces de l’Estuaire et du Haut-Ogooué ;
° la construction d’un complexe sportif ultra moderne à Bongoville ;
° 6 résidences pour les joueurs ;
° Plusieurs hôtels construits et rénovés à Libreville et à Franceville.
Voici donc brièvement présentés les chantiers majeurs pour les Gabonais lancés depuis près de deux ans par le chef de l’Etat et qui changent déjà le visage du Gabon. Voici un programme qui repose sur des réalisations concrètes que les Gabonais peuvent juger. Voici l’enjeu de ces élections et pourquoi il est essentiel pour chaque citoyen d’aller voter.
Coalition du changement pour le Gabon
MICHEL OGANDAGA
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14/12/2011
Gabon: Agression de l'Ambassadeur du Gabon aux usa , Le Pédophile Léon Obame risque 10 ans de prison .
Un activiste gabonais a été arrêté parce qu'il aurait agressé l'Ambassadeur du Gabon au Nord-Ouest de Washington.
Leon Obame, 45 ans, a été accusé d'agression d'un fonctionnaire étranger après que la police des Services Secrets des USA eu dit qu'il a frappé d'un coup de poing l'Ambassadeur Michael Moussa-Adamo lors d'une manifestation devant l'Ambassade vendredi.
Selon un rapport de l'arrestation, Léon Obame fut l'une des six personnes qui protestaient à l'extérieur de l'Ambassade sise au 1630 Connecticut Avenue, NW. Léon Obame était vêtu d'un costume et criait à travers un mégaphone.
Autour de 11:30, l'Ambassadeur Michael Moussa-Adamo est sorti de l'immeuble de bureaux qui abrite l'Ambassade lorsque Léon Obame lui a asséné un coup de poing et jeté à terre, selon les documents tenant lieu d'accusation.
Un témoin a dit aux policiers qu'il a observé l'Ambassadeur se faisant agressé et poussé sur une bicyclette avant d'atterrir dans la rue, indique la police.
Moussa-Adamo était couché sur le trottoir de la rue, tandis que Léon Obame a continué à crier sur lui tout en agitant un drapeau, a indiqué la police.
L'ambassadeur a subi une coupure sanglante sur le pont de son nez et un gonflement de la joue gauche.
La police des Services Secrets a menotté Léon Obame et l'a placé à l'arrière de la voiture de l'équipe. À l'intérieur du véhicule, Obame a crié, " il m'a insulté. C'est pourquoi je l'ai frappé ", rapporte la police.
Léon Obame n'avait pas été informé de ses droits (dits de Miranda) et il n'était pas interrogé lorsqu'il a fait la déclaration.
Obame a été accusé de voies de fait sur un agent étranger. Un mandat d'arrestation a été signifié le lundi, et un juge fédéral a ordonné que Léon Obame soit détenu pendant trois jours. Il y aura une audience de détention prévue pour mercredi (14 décembre).
Il risque jusqu'à 10 ans de prison s'il est condamné.
Plus tôt cette année, Léon Obame a été un des quatre signataires qui a envoyé une lettre au ministère d'Etat prétendant être au nom de la communauté gabonaise des États-Unis et demandant le retrait de Eric Benjaminson comme l'Ambassadeur des États-Unis au Gabon.
Moussa-Adamo a été nommé ambassadeur du Gabon aux États-Unis en septembre. Moussa-Adamo a obtenu une maîtrise à l'Université de Boston et, a une fois travaillé comme consultant pour le World Wildlife Fund à D.C.
Source : Koaci
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Gabon: Activités présidentielles, Ali Bongo Ondimba sur plusieurs chantiers ...
Comme à son habitude, le chef de l'Etat a pris tout le monde de court lundi matin en allant s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de réalisation de certains projets.
C'est ainsi qu'il a été tour à tour à Kango (palmeraie), Owendo (complexe industriel de la SNBG) et à l'Université Omar Bongo (nouveaux bâtiments).
A Kango, le chef de l'Etat est allé s'enquérir de l'évolution de la palmeraie, un projet qui a fait l'objet d'un accord entre le groupe singapourien Olam et l'Etat gabonais.
C'est pour la deuxième fois, en l'espace de quatre mois, que le président de la République effectue un déplacement sur ce site après celui du mois d'août dernier, quand il avait mis en terre un plant de palmier.
La réalisation de ce projet a débuté en mai dernier, avec l'aménagement d'une pépinière de 900 plants, s'étendant sur 7000 hectares. Le site intègre un espace de planting, de logements destinés aux employés et d'autres commodités.
Ce projet, qui participe déjà à la résorption du chômage, avec environ 250 emplois créés, devrait, en principe, déboucher en 2014 sur les premières récoltes de régimes de noix de palme.
A Owendo, Ali Bongo Ondimba a pu apprécier l'état d'avancement des travaux de construction du complexe industriel de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG).
Un projet qui s'inscrit dans le cadre des mesures prises lors du Conseil des ministres délocalisé de Port-Gentil.
On se rappelle, en effet, que cette décision prise à la suite de certains manquements constatés dans l'application du Code forestier par les opérateurs, visait à lancer le Gabon sur la voie de la transformation locale de sa production forestière, conformément à la politique de l'émergence prônée par le chef de l'Etat.
Ainsi, à travers les mesures prises dans la capitale économique du pays, le n°1 gabonais invitait-il les dirigeants de la SNBG à réfléchir et à lui présenter un plan d'industrialisation qui tienne compte à la fois de sa propre production forestière et de celle des petits et moyens exploitants forestiers nationaux.
Ce plan a été validé le 29 mars 2010, et il revenait donc à la société de le matérialiser sur le terrain.
Sur place à Owendo lundi 12 décembre 2011, le président de la République a notamment visité trois chantiers de construction d'unités de transformation du bois dont la portée économique est avérée.
Selon Serge Rufin Okana, l'administrateur directeur général de la SNBG, '' lorsque ces trois unités seront opérationnelles, elles permettront de produire jusqu'à 500 000 m3 de bois par an ''.
EMPLOIS DIRECTS •
Les emplois directs sont, quant à eux, estimés à 450. '' Nous avons déjà terminé la première usine de tranchage, qui compte trois lignes de tranchage pour une production annuelle de 15 000 m3. Cette unité devrait employer une centaine de Gabonais. La deuxième unité est consacrée au sciage. Elle devrait produire 72 000 m3 de bois fini et employer aussi une centaine de compatriotes. Enfin, la troisième unité sera consacrée au déroulage. Elle comptera deux lignes de déroulage et une presse à contre-plaqués '', a-t-il expliqué.
Et M. Okana de poursuivre : '' au niveau de la scierie, c'est-à-dire de la deuxième unité de transformation, nous sommes quasiment à la fin de l'installation du matériel. Nous en sommes au début au niveau de l'unité de déroulage. Au demeurant, nous nous donnons jusqu'en février pour commencer à tourner, notamment sur la première unité de transformation ''.
En dernière heure enfin, le chef de l'Etat s'est rendu à l'UOB. Il s'agissait pour lui de voir à quel stade se trouvent actuellement les travaux de construction de dix bâtiments devant comporter deux salles de classe chacun avec une capacité d'accueil de 144 étudiants.
En gros, ces édifices permettront d'accueillir 2 800 étudiants.
Par la même occasion, le président de la République a pu apprécier l'état d'avancement des travaux de construction d'un auditorium qui a pour vocation d'accueillir 1 500 étudiants.
Le chef de l'Etat a saisi l'opportunité de cette visite de chantier pour échanger avec les étudiants.
Lesquels ont, au cours de cette rencontre, abordé la question de la fermeture du restaurant universitaire, évoqué avec lui celle liée à l'interdiction du port du jean, et les dispositions relatives aux critères d'obtention des bourses, etc.
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13/12/2011
Gabon - Nos Panthéraux à l'honneur au Palais Présidentiel : Discours du Président Ali Bongo Ondimba .
Chers Joueurs et Dirigeants de l'Equipe Nationale de Football des moins de 23 ans,
Mesdames et Messieurs
L'occasion est agréable et symbolique de nous retrouver ici ensemble pour célébrer la victoire conquise de haute lutte et en mouillant véritablement le maillot en finale du Championnat d'Afrique des Nations de Football des moins de 23 ans. .
Voilà qui confère à notre pays un premier titre tant convoité de Champion d'Afrique des moins de 23 ans de la discipline sportive la plus populaire du Continent ;
Au-delà de ce titre remporté face à des équipes dont les Séniors seront de la partie bientôt sur nos terres dans le cadre de la CAN 2012, votre victoire et votre trophée, au-delà de la joie qu'ils nous procurent sont des leçons et des symboles.
D'abord c'est la preuve que tout ce qui a priori paraît impossible est à portée de main et devient possible grâce à l'effort et à la persévérance.
C'est ensuite l'illustration que soudés, unis et tournés vers un même idéal nous pouvons atteindre des résultats élogieux dans tous les domaines et l'excellence qui est la marque des grandes Nations, notamment dans ce domaine tant prisé du sport, école de vertu, d'épanouissement et vitrine de notoriété.
En ayant défendu âprement et avec talent et fair-play, les couleurs de notre pays, vous avez assuré par la même occasion, la qualification aux Jeux olympiques (JO) de Londres-2012 au sein du quarté qui , nous l'espérons avec une 4éme équipe africaine qualifiée après les barrages, représentera notre continent.
C'est dire qu'armés de confiance en vos capacités, de patriotisme, vous avez su démontrer que l'impossible est à portée pour les âmes bien nées dirait l'autre, motivées ajouterai-je.
Vous donnez ainsi un signal fort et l'exemple à vos aînés de l'équipe nationale des Panthères à quelques semaines du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations 2012 que notre pays co-organise et accueille avec la République sœur de Guinée Equatoriale.
Vous montrez le chemin à chacun de nos compatriotes, celui du succès qui n'est pas forcément tributaire de l'importance des moyens mis en œuvre car vous n'en avez pas eu d'énormes, nous le savons.
C'est la leçon du courage, du travail, de l'orientation vers l'atteinte des objectifs, j'allais dire de l'obnubilation par le succès dans chaque activité entreprise.
En étant assuré que vous nous donnerez d'autres motifs de joie et de satisfaction, je vous transmets à tous, à mon nom personnel, et au nom de tous nos compatriotes, nos vives félicitations et nos encouragements pour les prochains rendez-vous.
Merci pour la leçon d'efficacités, d'unité, de foi en soi, de conscience collective et de patriotisme que vous nous inculquez, aux uns et aux autres, bref à tous.
Vive le Gabon uni, solidaire, performant et résolument engagé sur les boulevards de l'émergence.
S.E. Ali Bongo Ondimba , Chef de l'Etat , Président de la République Gabonaise
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12/12/2011
Gabon: Agression de l'Ambassadeur par le Pédophile LEON OBAME , réaction d'indignation de toute la classe politique .
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Gabon: Agression de l'Ambassadeur par le Pédophile LEON OBAME , réaction du Gouvernement .
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Gabon : LE PÉDOPHILE LEON OBAME DEVANT LE JUGE CE MATIN .
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10/12/2011
LE PÉDOPHILE LEON OBAME ARRÊTÉ APRES AVOIR VIOLEMMENT AGRESSÉ L'AMBASSADEUR DU GABON AUX USA .
LEON OBAME , LE PEDOPHILE ARRETE
CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR ...
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07/12/2011
Gabon: Allocution du Président Ali Bongo Ondimba , 17ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique de Durban (Afrique du sud) .
Excellence Monsieur le Président de la République d'Afrique du Sud,
Excellences Messieurs les Chefs d'Etat,
Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Excellence Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,
Distingués délégués,
Le Gabon est heureux de prendre part à cette 17e conférence des parties et je voudrais féliciter le Président Jacob ZUMA d'avoir bien voulu accueillir cette importante rencontre.
Se pencher sur l'avenir de notre planète doit être un moment de profonde introspection sur notre responsabilité, notre ambition et notre action collective pour prévenir le changement climatique.
Ca fait presque 20 ans qu'on s'est retrouvé lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, et le Protocole de Kyoto a été mis en route depuis 15 ans. Les difficultés rencontrées à ce jour montrent que notre système de négociation a besoin d'être réformé pour l'adapter à l'ampleur des problèmes que pose le changement climatique.
Mesdames et Messieurs,
Le changement climatique est devenu un enjeu politique, géostratégique, de paix et de sécurité pour notre planète, en même temps qu'il présente des défis économiques et sociaux majeurs.
L'évolution du climat de la planète nous impose de réorienter nos choix économiques, nos choix technologiques et de modifier nos comportements de consommation. Il nous faut aussi redessiner les valeurs de solidarité, entre les Etats, entre les peuples et entre les générations.
L'inaction actuelle transforme déjà les conséquences du changement climatique en désastre humain. Au Gabon, nous en subissons quotidiennement les conséquences néfastes. L'érosion sur nos 800 kilomètres de côte provoque la destruction d'infrastructures et d'habitats. Cette situation qui s'aggrave jour après jour est devenue une profonde source de préoccupation de mes concitoyens.
En effet, c'est plus de la moitié de la population et près de trois quarts de l'activité économique du pays qui sont menacés.
Notre capitale économique est régulièrement sous les eaux du fait de la montée du niveau de la mer. C'est pourquoi, une étude d'envergure en cours de finalisation, doit permettre d'élaborer un plan d'adaptation à la hauteur des enjeux.
Excellence, Mesdames, Messieurs,
La lutte contre les changements n'est plus un choix. Elle impose un engagement de la part de chacun d'entre nous. C'est la raison pour laquelle, je voudrais ici témoigner de ce que mon pays fait pour lutter contre le changement climatique.
L'Afrique qui a vu naître l'Humanité, ne doit pas être, ici à Durban, le cimetière des espoirs des populations du monde qui espèrent, conférence après conférence, qu'on leur apporte des solutions pour un monde meilleur.
Pour cela, il nous faut des actions concrètes, justes, généreuses et efficaces. Celles-ci doivent nécessairement s'ancrer dans une nouvelle période d'engagement, où chacun d'entre nous devra prendre ses responsabilités au regard de ses circonstances nationales.
Ces actions interpellent ceux qui ont la responsabilité historique dans ce problème planétaire et qui en ont tiré des avantages pour leur développement.
Elles sont aussi l'affaire de ceux que la Nature a dotédotés de ressources naturelles qui peuvent avoir un impact positif ou négatif sur le climat.
Parce que d'autres subissent, impuissants, les conséquences néfastes de ce changement climatique, Ils ont besoin que des efforts soient faits ; et je pense particulièrement aux pays du Sahel et aux Etats insulaires.
Excellence, Mesdames, Messieurs,
En 2009, j'ai été élu Président en proposant à mes concitoyens une vision, celle d'un Gabon émergent.
Cette vision s'appuie sur une stratégie qui permettra d'accroître le PIB du Gabon de 11 milliards de dollars US à plus de 20 milliards de dollars US d'ici à 2025. Pour le faire dans une logique rationnelle et durable, il nous faut désormais transformer localement nos matières premières, afin d'augmenter nos revenus tout en optimisant l'utilisation des ressources naturelles.
Notre ambition est aussi et d'abord d'élever l'indice de développement humain du Gabon en adéquation avec nos richesses et les attentes légitimes de mes compatriotes.
Ma participation à la conférence de Copenhague m'a amené à adapter ce programme de développement aux enjeux du changement climatique. Aussi, avais-je promis au cours de cette conférence, que le Gabon formulerait son plan national de lutte contre les changements climatiques.
Pour ce faire, j'ai crée le Conseil National Climat, que j'ai placé sous mon autorité directe.
Ce plan national nous permettra non seulement de maîtriser nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de réduire et de prévenir les risques liés à la vulnérabilité de notre territoire.
Ce plan me permettra au nom du peuple gabonais de prendre des engagements concrets et durabledurables au nom du peuple gabonais pour luter contre les changements climatiques.
Recouvert par 88% de son territoire, le Gabon totalise 23,7 millions d'hectares de forêts qui sont gérés d'une manière durable et responsable. Notre politique forestière initiée dès 2001 a permis de réduire de plus de 60% notre taux de déforestation, le situant aujourd'hui autour de 0,010% par an.
Différentes études réalisées au Gabon montrent que ce sont près de 450 millions de tonnes d'émissions de CO2 qui ont été évitées depuis 2000, grâce à la réduction de la déforestation et la dégradation des forêts dans les concessions certifiées, ainsi que par la création d'aires protégées.
Ces chiffres montrent à eux seuls que la Communauté internationale peut faire confiance aux pays forestiers pour la gestion de leurs forêts, considérées de plus en plus comme des biens de l'Humanité, notion que nous agréons, car il s'agit avant tout de nos vies, de notre développement, et surtout de l'avenir de nos enfants.
Dans cet esprit, pour exprimer notre solidarité envers les pays du Sahel, nous avons décidé de lancer une étude d'envergure sur la transformation des déchets forestiers pour la fabrication de bois de chauffe avec pour objectif la régénération des forêts soudano - sahélienne.
Il est de notre responsabilité commune de préserver nos forêts. J'ai été élu par le peuple gabonais sur la base de mon engagement à élaborer un nouveau modèle économique qui intègre dans le concept « Gabon Vert » le moyen de luter contre le changement climatique.
Cette politique, nous allons la poursuivre et l'améliorer par la mise en œuvre d'un plan d'affectation des terres, mécanisme qui à nos yeux, nous permettra de nous engager à long terme pour maîtriser la déforestation. En effet, notre territoire principalement recouvert de forêts, nous oblige à rationaliser et à optimiser l'utilisation de ces terres.
Ce plan sera disponible à la fin de l'année 2012. Il devra prendre en compte tous les besoins en terres liés au développement de l'agriculture, de l'exploitation minière, des infrastructures et de l'habitat. Les terres attribuées aux différents secteurs d'activités seront alors protégées par des textes de loi, de la même manière que nous l'avons fait pour nos parcs nationaux.
En outre, ce plan est l'occasion pour nous de créer un fonds foncier pour les générations futures.
Pour suivre la mise en œuvre de toutes ces actions, le Gabon s'est doté, avec l'appui des partenaires que sont la Brésil et le France, d'une station d'acquisition d'images satellites pour la surveillance forestière et environnementale. Plus d'une vingtaine de pays d'Afrique pourront ainsi bénéficier d'un accès libre aux images de leur territoire.
Pays forestier, le Gabon est aussi producteur de pétrole. Le torchage des gaz est la deuxième source après la forêt, d'émission de gaz à effet de serre au Gabon.
Le Plan national de réduction des gaz torchés vient d'être adopté en totale collaboration avec les opérateurs de ce secteur. Ils se sont engagés à réduire d'ici à 2015, 60% du volume de gaz brûlés, soit plus de 2 millions de tonnes de CO2 évités par an. Ces gaz seront désormais valorisés en électricité et en engrais.
A l'horizon 2020, 80% de l'énergie produite au Gabon sera de l'énergie propre, basée sur l'hydroélectricité. Deux nouveaux barrages sont déjà en construction.
Pour assurer la pérennité de notre démarche nous allons promouvoir le civisme écologique et renforcer le dispositif institutionnel et réglementaire.
Dès l'année prochaine, je ferais en sorte que l'administration gabonaise traduise ces options stratégiques sur le terrain en créant des structures adaptées à cet effet.
Ainsi, chaque administration publique, chaque entreprise privée, publiera tous les ans son bilan carbone. De même l'impact sur le Climat de tous les projets de développement devra être évalué. A l'échelle internationale, le Gabon publiera tous les deux ans sa communication nationale.
Excellences, Mesdames, Messieurs,
S'engager dans une politique de développement sobre en carbone est pour nous un acte de responsabilité partagée, un acte de solidarité collective. Nous avons pris cette engagement de manière rationellerationnelle. Il est fondé sur des études qui nous ont permis d'élaborer le plan d'action climat.
La lutte contre les changements climatiques requiert une détermination sans faille. Je suis venu ici vous dire ce que mon pays est en train de faire au moment que l'avenir de la planète est en jeu. Sans engagements forts de notre part à tous, ce siècle sera engagé dans un spirale de pauvreté et de souffrance.
Ce n'est pas un futur acceptable pour nos enfants. Le temps est venu maintenant d'avoir une action collective et de saisir l'opportunité de gérer sagement l'avenir.
Nous ne pouvons compromettre le futur de l'humanité : il n'y a pas de « Plan B ».
Je vous remercie.
S.E. Ali Bongo Ondimba , Chef de l'Etat , Président de la République Gabonaise.
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30/11/2011
LE GABON ÉMERGENT EN ACTION : L'EDUCATION ...
Préocupation constante du Chef de l'Etat , L'éducation fait partie intégrante du Projet de Société " l'Avenir en Confiance " du Président Ali Bongo Ondimba.
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