15/03/2012

HONTE A CES ETUDIANTS GABONAIS QUI N'ÉTUDIENT PAS ALORS QU'ILS SONT LES PLUS GÂTÉS DE TOUTE L'AFRIQUE .

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Si la démocratie prône la liberté des individus, il y en a qui savent bien valoriser la leur.

Depuis presque une décennie, une confusion semble s'être installée à l'université omar bongo de libreville, où une année académique s'étend désormais sur autant d'années que veulent les étudiants – surtout pas une seule !

Pour un oui ou pour un non, des grèves se succèdent et on pourrait ironiquement se demander si la grève n'est pas le principal cours dispensée dans cette institution académique, et surtout le cours le mieux assimilé.

Aujourd'hui les écoles privées sont en train de démontrer leur compétitivité à travers la qualité des lauréats qu'elles mettent sur le marché du travail, alors que les étudiants de l'UOB s'enlisent dans des revendications interminables qui excluent celle qui devrait être la plus légitime, c'est-à-dire celle d'étudier.

Faudrait-il alors les appeler des étudiants de l'université ou bien des grévistes de l'université?

Les étudiants du secteur privé paient tout et acceptent volontiers de maximiser toutes leurs énergies afin d'atteindre leur ultime objectif : le diplôme. Et ils y réussissent au moment où l'Etat paie tout pour ceux du public qui ne veulent pas étudier.

Ici nous ne globalisons pas car nous avons du respect pour ceux-là (et ils sont nombreux) qui voudraient bien étudier et qui se retrouvent pris en otages par les récalcitrants.

Sachant qu'un étudiant Gabonais touche une bourse mensuelle d'environ 80 .000 francs , que dira alors ce fonctionnaire , chef de ménage qui paie le loyer, l'eau, l'électricité, les frais scolaires des enfants et autres à charge, la ration alimentaire etc. pour toutes ces personnes à sa charge ainsi que d'autres obligations sociales avec les salaires que nous connaissons ?

Nous ne devons pas ignorer que le Gabon entre pleinement dans la compétition internationale et qu'il y rejoint des pays qui sont très avancés en matière d'éducation, et donc très compétitifs sur le marché de l'emploi. Il suffit d'aller dans les rencontres avec des ressortissants de ces pays. Quand on passe aux présentations, c'est Dr tel, Dr tel, Dr tel…, rarement Dr pour un Gabonais.

Ceci nous interpelle à redoubler d'efforts pour rattraper les autres au lieu de poursuivre la récréation des temps de la guerre et de développer des stratégies pour affronter la police comme c'est le cas aujourd'hui à l'université omar bongo de libreville.

Mais ceci ne pourra jamais se réaliser avec des diplômes de licence en 8 ans et des doctorats en 15 ans.

Les efforts fournis par le Président Ali Bongo Ondimba à l'attention des étudiants Gabonais sont considérables , entre autre , on notera en
septembre 2011 , sa participation à titre personnel en fond propre un financement de trois milliards de francs CFA destinés à la construction de nouvelles résidences étudiantes aux normes modernes , à raison d'un milliard pour l'Université des Sciences de la Santé ( USS ) et un milliard pour l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ( USTM ), le reste étant consacré à la réhabilitation des chambres de l'UOB.

D'autre part ,
le 16 août 2011 , première année de mise en oeuvre des conclusions des Etats Généraux de l'Education de mai 2011, on retiendra :

1) 
L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 10% pour les étudiants inscrits à l'étranger ;

2)
L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 25% pour les étudiants inscrits localement ;

3)
La création de la bourse du mérite ;

4) L'apport d'une dotation spéciale de un million ( 1.000.000 ) de francs CFA , par doctorant , en plus du trousseau scolaire ;

5) La mise à disposition d'une enveloppe de 5 milliards FCFA , pour les ayants droit à la PIFE qui ne l'ont pas perçue ;

6) Le règlement de la prime d'incitation à la recherche (PIR) pour le 3ème trimestre 2011 et une mise à disposition des fonds nécessaires pour le 4ème trimestre 2011 ;

7) L'harmonisation de l'indemnité de logement pour les enseignants expatriés ;

8) L'octroi des postes budgétaires aux enseignants diplomés de l'ENS issus de la promotion 2009-2010 ainsi que 2011 ;

9) L'intégration dans la Fonction Publique des moniteurs auxiliaires ;

10) La mise en place d'une Agence comptable au sein du Ministère de l'Education Nationale , pour l'ensemble des établissements scolaires ; Le règlement de la prime d'éloignement prévue par la loi depuis 1993 mais qui n'était jamais rentrée en vigueur ;

11)
L'octroi aux enseignants de rang magistral et aux médecins spécialistes, de divers avantages , en adéquation avec leur parcours académique, en leur conférant un statut spécial ;


Quand aux travaux en cours de réalisation , le processus est le suivant :

Phase 1a : Rentrée 2011, date butoir de livraison le 22 novembre 2011 :

Pour l'UOB , l'USS , l'USTM , l'ENS , l'ENSET , et les ENI de Libreville et Franceville , ainsi que le Lycée National Léon MBA , le Lycée Paul INDJENDJET NGONDJOUT, le Lycée Nelson MANDELA , les Ecoles Primaires de Mon-bouet 1 et 2 , les neufs Lycées provinciaux et les CES transformés en Lycées en 2010 :

- Sécurisation des acces, signalisation et aménagements extérieurs ;

- Augmentation des capacités d'accueil des élèves et étudiants en salles de classes , et en bureaux des chefs de départements à l'aide des structures temporaires ;

- Sécurisation de l'acces à l'électricité , à l'eau et aux équipements sanitaires ;

Phase 1b : date butoir : 1 janvier 2012

- Augmentation de la capacité d'accueil en hébergement ;

Phase 2 : septembre 2012-2013

- Modernisation des bâtiments existants ;

Augmentation des capacités d'accueil en hébergement , salles de classe et bureaux , avec des installations permanentes ;

- Réhabilitation des réseaux électriques , eau et assainissement ;

Phase 3 : Rentrée 2012-2016

- Nouveaux établissements du Pré-Primaire, Primaire, Secondaire et Supérieur , ainsi que nouveaux Centres de recherche.


RAPPEL IMPORTANT :

Dès la rentrée scolaire 2011, le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , avait décidé d'accorder :

1) Une bourse du mérite d'un montant de 166 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 13/20 .

2) Une bourse de l'émergence d'un montant de 332 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 15/20 .

3) Une allocation de recherche annuelle , d'un montant de 1 million de F CFA , en plus du trousseau scolaire , pour chaque étudiant préparant un doctorat.

Pour le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , la principale matière première du Gabon doit être la matière grise.

 

MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

 

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