16/03/2012

GRÈVE UOB : COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT GABONAIS ...

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La vision de Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de faire du Gabon un pays émergent, place l'éducation, l'enseignement, la formation et la recherche comme principaux vecteurs d'une réelle valorisation du capital humain.

C'est dans cette optique, que depuis son accession à la Magistrature suprême, en Octobre 2009 d'importants efforts sont déployés à la fois, pour moderniser les infrastructures scolaires et universitaires ainsi que les équipements, comme pour l'amélioration du statut social des enseignants et des mesures de nature à améliorer le niveau d'études des élèves et des étudiants.

En ce qui concerne les infrastructures et les équipements scolaires et universitaires, toutes les Gabonaises et tous les Gabonais se souviennent encore, comme si c'était hier, de l'inoubliable discours à la nation, du Président OMAR BONGO ONDIMBA, le 2 décembre 2007, lorsqu'il fustigeait ceux qui ont été à l'origine de la déstructuration épouvantable de l'ensemble du système éducatif national au même titre que le système de santé et les infrastructures routières, comme la gestion désastreuse des fêtes tournantes.

Mais depuis octobre 2009, notamment avec le lancement de la phase 1 du plan d'urgence éducation Gabon émergent, les universités, lycées et écoles sont en voie de modernisation, d'arrimage aux standards internationaux. L'on peut constater des progrès importants :

- à l'Université Omar BONGO ONDIMBA ;
- à l'Université des Sciences de la Santé ;
- à l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ;
- aux lycées Nelson MANDELA, Léon MBA et Paul INDJENDJE GONDJOUT, ainsi qu'aux écoles primaires de Mont-Bouët I et II et à Kinguélé ;
Les neuf (9) Lycées provinciaux et dix sept (17) Collège d'Enseignement Secondaire
transformés en Lycées sont également concernés par cette phase I.

S'agissant des enseignants :

- la Prime d'incitation à la Fonction Enseignante (PIFE) a été élargie à tous les enseignants ;
- soixante quinze (75) enseignants du primaire sont envoyés au Ghana pour la formation des formateurs en didactique de l'anglais à l'école primaire, conformément aux Etats Généraux de l'Education ;
- la formation des didacticiens en initiation de l'informatique à l'école primaire a déjà touché toutes les provinces ;
- les vacations aux examens et concours scolaires se payent désormais sans accuser d'arriérés d'année en année ;
- les vacations des enseignants du supérieur ont été substantiellement revues à la hausse;
- des nouvelles améliorations des revenus des enseignants chercheurs et des chercheurs ont été décidées par le Président de la République, chef de l'Etat, et le processus de leur mise en œuvre par le Gouvernement est très avancé.


En ce qui concerne les étudiants :

- la dotation de restauration des étudiants a été augmentée depuis 2010 pour l'ensemble des trois (3) Universités de Libreville, d'Owendo et de Franceville ;
- les résidences estudiantines des trois (3) universités ont été réhabilitées. L'un des pavillons de l'UOB, est désormais modernisé aux normes hôtelières ;
- le montant des bourses de chaque étudiant a été augmenté de 25 % au Gabon et de 10 % à l'étranger.


A
ussi, pour la seule année 2011, l'Etat a-t-il payé au titre de la bourse des étudiants, la somme de 39 milliards 200 millions de francs CFA dont 5 milliards 200 millions pour les élèves du secondaire.

En outre, le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, informé que certains étudiants en situation de réussite, avaient perdu le droit à la bourse pour motif de limite d'âge, a décidé d'accompagner ces jeunes compatriotes sur deux (2) ans, afin de leur permettre de terminer leur cursus en mettant en place un Fonds de Soutien aux Etudes de ces derniers, soit 961 étudiants qui ont postulé pour la seule Université Omar BONGO.

Malgré toute cette volonté manifeste, traduite par des réalisations concrètes, force est de constater que certains enseignants chercheurs notamment au sein de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, soit par volonté de rétention aux desseins inavoués, soit par négligence, ont retardé la communication des notes pour calcul des résultats à transmettre à l'Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG), avant de distiller dans l'opinion publique et particulièrement auprès des étudiants, des informations subversives sur le non payement des bourses.

En effet, comment expliquer que seule une Faculté, la Faculté de Droit et des Sciences Economiques, qui soit la seule de toutes les Facultés à se singulariser en transmettant les résultats des étudiants à l'ANBG pour l'année 2010-2011, seulement le 29 décembre 2011 rendant ainsi, laborieux, le travail de l' ANBG et surtout précarisant la plupart des étudiants de ladite Faculté.

Toutes les vérifications sur cette question seront faites et le Gouvernement avisera conformément aux lois et règlements applicables en la matière.

Dans le même temps, un groupe d'étudiants instrumentalisés à souhait, sous prétexte de retard dans le payement des bourses aux bénéficiaires du Fonds de Soutien Spécial aux Etudes, sont auteurs des troubles à l'ordre public au sein de l'UOB, de tentative de destruction des biens de l'Etat, d'atteinte à l'intégrité physique des dirigeants de l'Université, des enseignants et de la quasi-totalité des étudiants.

Leur seul tort serait, pour les uns d'être dans les salles de cours et pour les autres d'être à leur poste de travail.

Un tel amalgame ne saurait être recevable. En effet, tous les étudiants de l'Université Omar BONGO, postulants au Fonds Spécial de Soutien aux Etudes, sont conscients que leurs dossiers n'ont été transmis à l'ANBG que le vendredi 2 mars 2012 ; soit seulement onze (11) jours avant le déclenchement de leur mouvement d'humeur.

Plus grave, les neuf (9) instigateurs identifiés, ne sont pas éligibles à ce Fonds car, c'est pour ce motif qu'aucun des neuf n'a déposé de dossiers, parce que en situation d'échec.

Preuve supplémentaire de leur mauvaise foi, l'un d'eux n'est plus étudiant à l'UOB car exclu depuis l'année 2010.

Il s'agit d'un ensemble de comportements répréhensibles qui ne peuvent s'accommoder à une ère de consolidation de l'Etat de Droit.

En effet, conformément aux dispositions du Code Pénal, les faits ainsi énumérés qualifiés de violence et voies de faits, de coups et blessures volontaires et de destruction volontaire de biens publics exposent leurs auteurs à des poursuites pénales.

Les enquêtes sont en cours en vue d'établir les responsabilités


C'est sur le fondement de ces faits et des règles de Droit, que le Gouvernement de la République a pris un ensemble de mesures de nature à sauvegarder la scolarité des étudiants assidus et déterminés à poursuivre leurs études, à assurer leur sécurité ainsi que celle de tous les enseignants toujours dévoués à la chose publique.

Dans ce sens, suite à la levée des franchises universitaires par le Recteur, le Procureur de la République, assisté des Forces de Sécurité est rentrée à l'UOB pour constater tous les cas d'atteinte à la loi.

Les Forces de Sécurité, après avoir dispersé les manifestants, parmi lesquels plusieurs ont été identifiés comme n'étant pas étudiants ou pas en âge de le demeurer, ont libéré les autorités séquestrées et ont rétabli l'ordre dans tout le domaine universitaire.

Les Forces de Sécurité ont pour mission de veiller à la sécurité des enseignants, des étudiants et d'autres personnels et usagers de l'UOB qui peuvent, à chaque fois, les solliciter en tant que de besoin.

Enfin, la Justice a été saisie du dossier pour dire le droit.

Fait à Libreville, le jeudi 15 mars 2012

P. Le Gouvernement de la République
Le Ministre Porte Parole du Gouvernement


Ida RETENO ASSONOUET



MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA



15/03/2012

HONTE A CES ETUDIANTS GABONAIS QUI N'ÉTUDIENT PAS ALORS QU'ILS SONT LES PLUS GÂTÉS DE TOUTE L'AFRIQUE .

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Si la démocratie prône la liberté des individus, il y en a qui savent bien valoriser la leur.

Depuis presque une décennie, une confusion semble s'être installée à l'université omar bongo de libreville, où une année académique s'étend désormais sur autant d'années que veulent les étudiants – surtout pas une seule !

Pour un oui ou pour un non, des grèves se succèdent et on pourrait ironiquement se demander si la grève n'est pas le principal cours dispensée dans cette institution académique, et surtout le cours le mieux assimilé.

Aujourd'hui les écoles privées sont en train de démontrer leur compétitivité à travers la qualité des lauréats qu'elles mettent sur le marché du travail, alors que les étudiants de l'UOB s'enlisent dans des revendications interminables qui excluent celle qui devrait être la plus légitime, c'est-à-dire celle d'étudier.

Faudrait-il alors les appeler des étudiants de l'université ou bien des grévistes de l'université?

Les étudiants du secteur privé paient tout et acceptent volontiers de maximiser toutes leurs énergies afin d'atteindre leur ultime objectif : le diplôme. Et ils y réussissent au moment où l'Etat paie tout pour ceux du public qui ne veulent pas étudier.

Ici nous ne globalisons pas car nous avons du respect pour ceux-là (et ils sont nombreux) qui voudraient bien étudier et qui se retrouvent pris en otages par les récalcitrants.

Sachant qu'un étudiant Gabonais touche une bourse mensuelle d'environ 80 .000 francs , que dira alors ce fonctionnaire , chef de ménage qui paie le loyer, l'eau, l'électricité, les frais scolaires des enfants et autres à charge, la ration alimentaire etc. pour toutes ces personnes à sa charge ainsi que d'autres obligations sociales avec les salaires que nous connaissons ?

Nous ne devons pas ignorer que le Gabon entre pleinement dans la compétition internationale et qu'il y rejoint des pays qui sont très avancés en matière d'éducation, et donc très compétitifs sur le marché de l'emploi. Il suffit d'aller dans les rencontres avec des ressortissants de ces pays. Quand on passe aux présentations, c'est Dr tel, Dr tel, Dr tel…, rarement Dr pour un Gabonais.

Ceci nous interpelle à redoubler d'efforts pour rattraper les autres au lieu de poursuivre la récréation des temps de la guerre et de développer des stratégies pour affronter la police comme c'est le cas aujourd'hui à l'université omar bongo de libreville.

Mais ceci ne pourra jamais se réaliser avec des diplômes de licence en 8 ans et des doctorats en 15 ans.

Les efforts fournis par le Président Ali Bongo Ondimba à l'attention des étudiants Gabonais sont considérables , entre autre , on notera en
septembre 2011 , sa participation à titre personnel en fond propre un financement de trois milliards de francs CFA destinés à la construction de nouvelles résidences étudiantes aux normes modernes , à raison d'un milliard pour l'Université des Sciences de la Santé ( USS ) et un milliard pour l'Université des Sciences et Techniques de Masuku ( USTM ), le reste étant consacré à la réhabilitation des chambres de l'UOB.

D'autre part ,
le 16 août 2011 , première année de mise en oeuvre des conclusions des Etats Généraux de l'Education de mai 2011, on retiendra :

1) 
L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 10% pour les étudiants inscrits à l'étranger ;

2)
L'augmentation du montant de l'allocation d'études de 25% pour les étudiants inscrits localement ;

3)
La création de la bourse du mérite ;

4) L'apport d'une dotation spéciale de un million ( 1.000.000 ) de francs CFA , par doctorant , en plus du trousseau scolaire ;

5) La mise à disposition d'une enveloppe de 5 milliards FCFA , pour les ayants droit à la PIFE qui ne l'ont pas perçue ;

6) Le règlement de la prime d'incitation à la recherche (PIR) pour le 3ème trimestre 2011 et une mise à disposition des fonds nécessaires pour le 4ème trimestre 2011 ;

7) L'harmonisation de l'indemnité de logement pour les enseignants expatriés ;

8) L'octroi des postes budgétaires aux enseignants diplomés de l'ENS issus de la promotion 2009-2010 ainsi que 2011 ;

9) L'intégration dans la Fonction Publique des moniteurs auxiliaires ;

10) La mise en place d'une Agence comptable au sein du Ministère de l'Education Nationale , pour l'ensemble des établissements scolaires ; Le règlement de la prime d'éloignement prévue par la loi depuis 1993 mais qui n'était jamais rentrée en vigueur ;

11)
L'octroi aux enseignants de rang magistral et aux médecins spécialistes, de divers avantages , en adéquation avec leur parcours académique, en leur conférant un statut spécial ;


Quand aux travaux en cours de réalisation , le processus est le suivant :

Phase 1a : Rentrée 2011, date butoir de livraison le 22 novembre 2011 :

Pour l'UOB , l'USS , l'USTM , l'ENS , l'ENSET , et les ENI de Libreville et Franceville , ainsi que le Lycée National Léon MBA , le Lycée Paul INDJENDJET NGONDJOUT, le Lycée Nelson MANDELA , les Ecoles Primaires de Mon-bouet 1 et 2 , les neufs Lycées provinciaux et les CES transformés en Lycées en 2010 :

- Sécurisation des acces, signalisation et aménagements extérieurs ;

- Augmentation des capacités d'accueil des élèves et étudiants en salles de classes , et en bureaux des chefs de départements à l'aide des structures temporaires ;

- Sécurisation de l'acces à l'électricité , à l'eau et aux équipements sanitaires ;

Phase 1b : date butoir : 1 janvier 2012

- Augmentation de la capacité d'accueil en hébergement ;

Phase 2 : septembre 2012-2013

- Modernisation des bâtiments existants ;

Augmentation des capacités d'accueil en hébergement , salles de classe et bureaux , avec des installations permanentes ;

- Réhabilitation des réseaux électriques , eau et assainissement ;

Phase 3 : Rentrée 2012-2016

- Nouveaux établissements du Pré-Primaire, Primaire, Secondaire et Supérieur , ainsi que nouveaux Centres de recherche.


RAPPEL IMPORTANT :

Dès la rentrée scolaire 2011, le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , avait décidé d'accorder :

1) Une bourse du mérite d'un montant de 166 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 13/20 .

2) Une bourse de l'émergence d'un montant de 332 000 CFA au Gabon pour tout étudiant ayant au minimum une moyenne de 15/20 .

3) Une allocation de recherche annuelle , d'un montant de 1 million de F CFA , en plus du trousseau scolaire , pour chaque étudiant préparant un doctorat.

Pour le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , la principale matière première du Gabon doit être la matière grise.

 

MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

 

INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE , ALI BONGO ONDIMBA , SUR FRANCE 24 .

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Le président Ali Bongo Ondimba s'est livré à une interview avec Alain Foka de Radio France internationale (RFI). L'entrevue a été diffusée ce mercredi 14 mars 2012 sur France24 .

Alain Foka : Dernière actualité au Gabon avec la nomination d'un nouveau gouvernement avec un nouveau Premier ministre. Un gouvernement plutôt réduit mais où ne rentre pas l'opposition, c'est la fin de la réconciliation, c'est la fin du dialogue ?

Ali Bongo Ondimba : D'abord concernant le gouvernement, il est important de noter effectivement que tel que nous étions engagés, nous avons procédé à une réduction des membres du gouvernement. En fait, depuis 2008 on peut dire que nous sommes passés de plus 40 ministres à moins de 30 ministres. C'est quelque chose qui était attendu et c'est ce que nous avons fait. À chaque période correspond un type de gouvernement. Pour nous, il était important qu'après les législatives nous puissions mettre en place une équipe plus restreinte mais que je veux beaucoup plus performante et qui puisse permettre d'accélérer tous les programmes que nous avons en cours.

Est-ce la fin du consensus, ou de la réconciliation ? Parce que là, il n'y a aucun membre de l'opposition

Juste après les élections présidentielles, j'ai tendu la main comme vous le savez bien. Moi, j'ai fait ce geste-là. J'ai invité tout homme, toute femme politique à venir nous retrouver pour mettre en place le programme pour lequel je m'étais présenté pour solliciter les suffrages de mes compatriotes. Lorsque nous avons organisé les dernières législatives, à notre grande surprise nous avons vu qu'un certain nombre de mouvements, parmi lesquels l'opposition, réclamaient le boycott. Dieu merci il n'y en a pas eu.

Cependant il y a eu 65 % d'abstention

Monsieur Foka, vous êtes un observateur de la question politique en Afrique, vous pouvez aisément vérifier que depuis plus de 20 ans au Gabon comme partout ailleurs, nous avons des taux de participations qui sont faibles et nous le déplorons, mais c'est ainsi. La dernière élection législative que nous avons eue à organiser dans notre pays ne déroge pas à la règle. Les taux sont les mêmes et parfois par rapport aux élections antérieures ces taux sont supérieurs au niveau de la participation, donc il n'y a rien d'extraordinaire.

Pour vous 34 % de participation c'est normal à une élection législative ?

Je ne dirai pas que c'est normal. Moi, je souhaiterais plus de participation, mais c'est un phénomène que nous observons sur toute l'Afrique et ailleurs. Beaucoup de personnes vont moins aux urnes. Dans la cadre purement gabonais, nous avons noté que ce chiffre est en légère hausse par rapport aux dernières élections.

On a vu partir pas mal de barons du régime de l'époque de votre père. Le fils en a assez de travailler avec les anciens, avec les proches de son père ? Vous voulez effacer la période Omar Bongo Ondimba ?

Il est impossible pour nous d'effacer cette période. Comme je vous l'ai indiqué, le gouvernement actuel répond à un souci qui est, normalement et pour moi, principal pour l'attente des Gabonais, celle de voir ce gouvernement accélérer les réformes.

Ceux-là n'étaient pas capables d'accélérer les réformes ?

Non, je ne dis pas qu'ils n'en étaient pas capables. Mais je dirai qu'aujourd'hui pour certains, après un certaintemps passé aux affaires, ils pourront se consacrer à autre chose. Ce n'est pas surprenant que certains quittent le gouvernement. D'autres de la période que vous citez sont encore là. En plus de cela, j'avais autour de moi des collaborateurs qui sont aujourd'hui, à la présidence, ma garde rapprochée. Je ne me suis pas totalement coupé des barons de la période de mon père comme vous le dites. Au titre de ses collaborateurs, je suis le premier, je suis bien là .

Aujourd'hui, votre principal opposant, André Mba Obame, se trouve en exil, loin du Gabon. Est-ce que, maintenant que vous êtes légitimé, que vous avez un gouvernement, que vous vous êtes fait élire, que la paix est revenue, que vous dites que vous êtes démocrate, il peut regagner le Gabon ?

Nous sommes en paix au Gabon. C'est vous qui parlez d'exil. Vous a-t-il dit qu'il était en exil ? À ma connaissance, il n'est pas en exil.

Vu les conditions dans lesquelles il est parti…

Les conditions réelles pour lesquelles il a quitté le territoire relèvent de problèmes médicaux.

Tout le monde sait bien que ce n'était pas seulement pour des raisons médicales qu'il est parti. Il y a aussi des raisons politiques.

Pourquoi ? Était-il pourchassé, inquiété ?

Il a dit qu'il était inquiété.

C'est lui qui l'a dit. En attendant, si vous allez consulter ses militants, on vous dira qu'il poursuit sa rééducation et lorsqu'il aura retrouvé l'aptitude de tous ces moyens physiques, je ne doute pas qu'il revienne au Gabon. Et pour le connaitre un peu, je sais que c'est quelqu'un qui aime l'action.

Donc vous l'attendez ?

Moi principalement non, mais je sais que ses militants l'attendent lui.

Il y a quelques semaines la police, en France, débarquait dans le logement d'un fils de président voisin, celui de la Guinée équatoriale, pour effectuer une formidable perquisition. On parle d'une caverne d'Ali Baba avec tout ce que l'on a retrouvé sur place, et l'avocat de Transparency international, dans l'affaire des biens mal acquis, a dit dans quelque temps peut-être vous aussi, vous serrez inquiété, parce qu'il y aura aussi une perquisition chez vous. Est-ce que vous viendriez si la justice française vous convoque ? N'avez-vous pas peur d'une perquisition chez vous ?

Voici des propos surprenants, car visiblement cette personne en sait plus sur moi que moi-même. Je n'ai aucune inquiétude dans la mesure où pour venir chez moi et perquisitionner, il faut que j'ai un chez moi. Je n'ai pas de biens en France.

Et tous ces appartements, tous ces hôtels particuliers, dont on parle, dont on diffuse des images à longueur de journée ? Vous ne pouvez quand même pas dire que vous n'en avez pas du tout ?

Monsieur Foka, je vous connais de réputation. Certainement avant de débarquer dans votre avion pour Libreville, vous aviez fait vous-même des investigations et je m'attendais plutôt à ce que vous me posiez des questions plus précises, du genre «et votre bien qui se trouve à tel endroit ? Et votre immeuble qui se trouve à tel endroit et votre maison qui se trouve à tel endroit ?» Or, ce n'est pas ce que vous faites. Ça veut simplement dire que vous avez vérifié et vous vous êtes rendu compte que je n'ai pas de biens en France.

Récemment on publiait dans un magazine parisien, les dépenses de votre épouse Sylvia Bongo, qui avait dépensé un million d'euros dans un magasin de luxe à Paris.

Vous voyez monsieur Foka que la méthode est toujours la même : on n'annonce que l'on va bientôt débarquer chez Ali Bongo, alors qu'on sait très bien qu'Ali Bongo n'a pas de biens en France. Mais bon, c'est le scoop. Ça fait bien pour vendre un peu de papier et susciter un peu l'attention, et après on parle des achats de madame Bongo, et on s'étonne qu'elle ait des cartes de crédit. Vous n'avez pas de carte de crédit, vous ?

Je ne peux pas dépenser un million d'euros.

Mais qui vous dit qu'elle a dépensé un million d'euros ?

Les chiffres sont là.

Lesquels et c'est de qui ? Je voudrais faire plusieurs observations à ce niveau là. D'abord, ce n'est pas un crime que d'avoir des cartes de crédit ; ce n'est pas un crime de dépenser de l'argent qu'on a proprement gagné et qui est le sien. A ce sujet je voudrais vous dire que ni madame Bongo, ni moi-même ne découvrons l'argent aujourd'hui. Nous avons travaillé. Mon épouse a travaillé plus de vingt ans et si un certain nombre de personnes faisaient un peu l'effort de venir au Gabon, ils se rendront compte que tous les Gabonais savent que nous avons travaillé. Nous n'avons pas, un jour, débarqué de la lune et découvert l'argent comme on veut bien le dire, et ce n'est pas vrai. Tout ceci n'est en fait qu'une campagne que je ne qualifierai pas, pour détourner l'attention des gens. Ali Bongo est un personnage public, il est aujourd'hui chef de l'État. Qu'on vienne le juger de par son action, et non aller chercher des petits superflus ici et là qui n'ont aucun intérêt à Libreville.

En plus j'aimerai faire remarquer, deuxièmement, nous avons été surpris de découvrir aujourd'hui qu'il existe un nouveau délit. On parle de délit de patronyme. Apparemment je ne porte pas le bon nom, si peut-être je m'appelais Ali Foka, je n'aurai pas les mêmes problèmes que j'ai aujourd'hui.

Mais vous n'auriez pas les mêmes avantages…

Monsieur Foka encore pour une fois, nous avons travaillé pour être là. Ce n'est pas arrivé par le fruit du hasard. Nous avons travaillé.

Pour vous, vous êtes victime du délire de patronyme ?

Je suis victime du délire de patronyme.

Vous n'avez pas peur de cette justice qui avance, puisque cette plainte, aujourd'hui, est recevable en France ?

Pourquoi devrais-je être inquiet ? Je le rappelle encore une fois, j'ai travaillé toute ma vie. Donc, je n'ai pas de crainte par rapport à une quelconque enquête que l'on puisse décider aujourd'hui. Je n'ai pas de biens en France, donc qu'est-ce que c'est ?

En une minute, monsieur le président, puisque le temps tourne très très vite. Nous avons vu venir ici successivement ces derniers temps, Jean Pierre Raffarin, Laurent Fabius. C'était pour la campagne ? Ils venaient chercher les fameuses valises de Bourgi ? Vous aussi vous en donnez ?

Vous voyez comment vous êtes !

Vous savez que c'était la tradition à l'ancienne époque et monsieur Bourgi l'a fait connaitre au grand public. Est-ce que cela continue monsieur Ali ?

Est-ce que, lorsque vous êtes venu me rencontrer, je vous ai donné quelque chose ? Est-ce qu'il est prévu que je vous donne quelque chose quand vous partirez ?

Je ne suis pas un homme politique.

Vous me parlez de tradition. Depuis que moi je suis président de la République, personne n'a vu une seule valise quitter le palais. Monsieur Raffarin et monsieur Fabius sont venus dans un cadre bien précis : un partenariat, un échange avec HEC Paris et dans un programme de partenariat avec notre école d'administration. Ce sont deux personnalités, deux anciens ministres, je les ai reçus. On a échangé nos vues sur la coopération et le partenariat qui existe entre nos deux pays. Il n'y a rien d'autre. Malheureusement, je sais que ce genre d'information ne fait pas scoop, ne fait pas vendre. Il est préférable de dire qu'ils sont venus et qu'il y avait pré-campagne. Ça ne ce passe pas comme ça et ça ne se passera plus comme ça. N'en déplaise à certains, qui, je sais, sont nostalgiques de certaines époques.

Merci monsieur le président

Merci .

 

 

 


MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

 

PAPY OGOULIGUENDE ET SES COMPÈRES , LEUR MALADIE C'EST LA FOLIE !

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La récente déclaration de la nébuleuse coalition retraités politiques de l'opposition Régab de Nkembo et parti politique moutouki "ça suffit comme ça" est un signe qui ne trompe pas que les sorciers nocturnes incarnée à la fois par les perdants des élections de 2009 et de la soi-disant société civile, garde encore, la force illusoire de nuire à la détermination du peuple Gabonais dans ses efforts de développement du pays.

Depuis un bon bout de temps, cette opposition manioc à la fois antipatriotique et antidémocratique s'est engagé à lutter contre toutes les initiatives du Gouvernement à sortir le Gabon de l'immobilisme et du statu quo.

Les stratégies de ce gang sont bien connues. Combattre les initiatives, dénigrer , vilipender les réalisations les plus louables et salutaires du Gouvernement puis annihiler tout élan de progrès socio économique du pays.

Et curieusement, cette nébuleuse qui n'a pas honte de n'avoir rien contribué dans la transformation du Gabon par les Gabonais eux-mêmes semblait avoir réussi à embourber , un court instant , une infime partie de la gauche française dans la confusion et dans le refus.

C'est ainsi que nous avons eu il y a quelques temps des déclarations ubuesques de quelques égarés politiciens de gauche qui reprenait pratiquement toutes les revendications malhonnêtes et perverses de la société politico-civile Gabonaise. Justement parce que nos amis francais de gauche, par manque d'information, gardent la même révérence aux organisations de la société politico civile de chez nous comme à celles de chez eux.

Les organisations politico civiles se sont carrément substituées aux partis politiques aux lendemains de l'échec de certains gangs politiques lors de l'élection Présidentiellle de 2009.

Poussées par la déception, le mensonge et la perfidie, elles se sont transformées en véritables oppositions politiques. La suite de leur comportement a mis à nu la mutation subie et la profondeur de leur propre trahison.

Le gang ci-haut cité a changé de langage après la raclée : les résultats des élections de 2009 qui avaient été obtenus dans un environnement juste et transparent et à travers une compétition loyale qualifiée de politiquement mure et démocratique a viré à 180 degrés dans ses nouvelles considérations pour les qualifier de truqués, volés en ignorant les déclarations qu'elles avaient faites de concert avec le Clergé, les Observateurs nationaux et internationaux, les différents Représentants de la Société Civile, etc… L'arrogance a commencé à s'afficher dans leur condamnation du Gouvernement jusqu'à même renier la légitimité de celui-ci.


S'enfonçant de jour en jour dans le mensonge et la calomnie, la pseudo société civile masqué a joué trop bien le rôle qui était dévolu aux partis politiques qui étaient en débandade. Les déclarations entendues par les voies de leur médias haineux n'ont rien épargné pour diaboliser le Gouvernement issu des élections de 2009 allant jusqu'à le menacer de recourir à la force militaire pour le contraindre de quitter.


Voilà la véritable face des anti-patriotes et anti-démocrates qui se revêtent la peau des démocrates alors qu'ils sont les véritables fossoyeurs de la volonté populaire s'exprimant à travers les urnes. Elles ont trahi la population qui avait été mobilisée pour aller voter en faveur des ingrats qui par la suite ont jeté à la pâture leur électorat. Et pour leur prouver qu'elles avaient marre de les regarder en face, elles ont traversé les frontières à son insu pour entendre en retour des menaces de lui faire la guerre.


Si nos amis francais de gauche savait que la société civile et les perdants des élections viennent de passer plus de deux ans à chanter l'incivisme , à défendre des bandits avérés et pris la main dans le sac en les baptisant des militants des gang de l'opposition , s'ils savaient qu'il y a des membres des organisations de la pseudo société civile cagoulé qui, aux moments où l'écrasante majorité du peuple Gabonais était occupé à se construire de nombreuses infrastructures sociales, ont choisi de corrompre des étudiants pour sacager la ville, elle se serait d'abord tournée vers cette opposition sorcières aux intentions destructives et maléfiques avant de critiquer notre Président.


Logiquement, une opposition irresponsable qui passe tout le temps à semer la peur au sein de la population,  à étouffer les initiatives de développement des Gabonais en annonçant des catastrophes,  et qui, de surcroît, ignorent presque tout de ces milliers de chantiers à quoi les Gabonais sont occupés, que ce soit dans la construction des milliers d'infrastructures scolaires, sanitaires ; des stades modernes, des villas modernes qui vont finalement révolutionner la vie des Gabonais, les routes communautaires et autres, etc., voilà les gens qu'il fallait plutôt corriger.


Après avoir échoué à convaincre l'opinion nationale sur la nécessité du soulèvement populaire, les regressistes Gabonais réussissent de temps en temps à manipuler une certaine opinion de la gauche française .


Les organisations considérées par le monde extérieur comme constituant la société civile Gabonaise ont perdues définitivement toutes crédibilités aussi bien que la soi-disant opposition, à partir du moment où elles poursuivent des intérêts qui n'ont rien à avoir avec les aspirations premières du peuple , celles de la paix et l'émergence au premier plan.


Les unes sont à la chasse de l'argent au nom de la défense des droits de l'homme ; les autres veulent le pouvoir par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes et les plus inciviques.


D'aucuns sont convaincus que les moyens colossaux utilisés par les organisations les plus bavardes de la pseudo société civile dans des initiatives de diabolisation du pouvoir et dans les montages pourraient servir à développer de grands projets communautaires qui permettraient plutôt à des milliers de jeunes Gabonais d'accéder à l'emploi et préparer leur avenir.


Et s'il faut parler des corrompus dans notre pays, il faut au premier abord viser certains politiciens retraités de l'opposition Régab de nkembo, ainsi que les chefs de certaines organisations rebelles de la pseudo société civile. Il n'est plus question de passer sous silence ce mécanisme déguisé de détournement et de malversations économiques.


A considérer les pertes que l'Etat Gabonais enregistre chaque jour dues à la mauvaise langue de quelques retraités pseudos opposants malhonnêtes, on pourrait trouver facilement qui est en train de ronger notre pays, qui est le véritable ennemi de l'économie Gabonaise.


Ce sont eux qui empêchent les investisseurs de venir au Gabon par des déclarations folles de dictatures, de naissance de rébellions fantômes et j'en passe. Ce sont des anti-émergents.


Qui sème le vent récoltera la tempête ! Et qui sème la tempête récolte le tempo, disait un sage !!!!!

 

MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

09/03/2012

Jeudi 8 mars 2012 - Journée internationale de la Femme : Pour Sylvia Bongo Ondimba l'égalité hommes femmes devient une nécessité

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En cette nouvelle Journée internationale de la Femme, dédiée cette année à « L'autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l'éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels », j'ai le plaisir de vous réitérer mon engagement le plus sincère auprès de toutes les femmes à travers le monde et de mes sœurs gabonaises en particulier.

Chaque année, cette journée nous rappelle l'importance et la nécessité de promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes. Elle est l'occasion de dresser un bilan des progrès accomplis et de réaffirmer nos engagements.

Mais ce vibrant hommage ne saurait se limiter à la seule journée du 8 mars.
C'est la raison pour laquelle ma Fondation s'est investie dans le Dialogue for Action Africa qui se tiendra à Libreville le 11 juin prochain.

Ce forum réunira des experts internationaux de haut niveau et permettra de proposer des solutions innovantes visant à replacer les femmes au cœur du développement durable de l'Afrique.

A travers ma Fondation, j'œuvre pour renforcer au quotidien le potentiel de développement inestimable existant en chacune de nos sœurs.

A leur contact, j'ai compris que rendre les femmes plus autonomes financièrement était le gage d'une communauté socialement saine. C'est pourquoi ma Fondation a créé le fonds de microcrédit Akassi, exclusivement réservé aux femmes. En une année d'existence, Akassi a permis à 1600 gabonaises de devenir des entrepreneuses, comme Thérèse, qui a pu acheter et développer sa propre plantation de bananes ; ou encore Alice, qui possède désormais un stand de vente de poissons. A travers Akassi, leur vie, comme celle de centaines d'autres Gabonaises a changé et gagné en indépendance. C'est une grande victoire à mes yeux.

En les écoutant, j'ai aussi été confortée dans l'idée que les femmes sont le socle des sociétés africaines et qu'il est indispensable de les protéger. Soigner une mère, c'est préserver toute sa famille et l'ensemble de la communauté. C'est l'objectif de mon programme « Tous unis pour la santé de la mère et de l'enfant » qui a permis de sensibiliser des milliers de mères sur les risques liés au VIH/sida ou au paludisme et de former 240 professionnels de santé dans 34 maternités du Gabon. Plus généralement, ce programme a diffusé les bons comportements à adopter en matière d'hygiène et de prévention auprès de milliers de mères et donc de leurs familles.

Enfin, j'ai l'intime conviction qu'il est crucial de protéger les droits des femmes et de les soutenir dans les différentes épreuves de la vie. Une société qui n'est pas en mesure de répondre à la détresse de ses femmes est une société en péril. Aussi, ai-je décidé de m'engager auprès des veuves, de me faire la voix des sans voix. Grâce à nos efforts et au travail diplomatique du Gabon, les Nations Unies ont adopté la Journée internationale des Veuves, célébrée le 23 juin de chaque année. Il s'agit d'une immense avancée pour toutes les femmes, au Gabon, et à travers le monde.

En 2011, nous avons mené et accompli de nombreuses actions mais j'ai conscience que nous devons aller encore plus loin pour l'amélioration des conditions de vie des femmes et la reconnaissance de leur rôle au sein de la société et du développement.

C'est pourquoi je m'engage à poursuivre mes efforts sur le terrain pour le développement durable des familles et communautés rurales grâce à l'organisation des femmes en coopératives agricoles. En 2012, le programme de développement durable de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille va tisser des liens encore plus forts entre le projet central d'accompagnement des familles rurales dans leur développement économique et de nouveaux programmes portant sur l'amélioration des connaissances de la terre.

Enfin, soyez assurés que je porterai toujours plus haut le message du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, pour qu'il résonne dans toutes les campagnes gabonaises :

«
Investissons dans les femmes rurales, éliminons les discriminations dont elles sont victimes en droit et en pratique, veillons à ce que les politiques répondent à leurs besoins, garantissons- leur le même accès aux ressources qu'aux hommes et accordons-leur un rôle à jouer dans la prise de décisions. » Au travers des actions de ma Fondation, je souhaite redonner aux femmes gabonaises leur fierté et consacrer la place qu'elles méritent au sein de la société. Ma profonde aspiration est que notre pays devienne un modèle pour l'ensemble du continent, en matière de promotion des droits et d'autonomisation des femmes.

Nous sommes ensemble. Très bonne journée internationale de la femme à toutes et à tous !


S
ylvia Bongo Ondimba , Première Dame du Gabon

 

http://www.fondationsylviabongoondimba.org/

04/03/2012

BIEN DIT MAL ACQUIS : RACISME PRIMAIRE DE LA FRANCE A L'ÉGARD DES AFRICAINS

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Le journal " Le Parisien " à travers deux pigistes pseudos journalistes de caniveaux nous ressort des égouts , le dossier dit des biens mals acquis , jetant en pâtures sans vergogne des honorables Présidents Africains et leurs épouses.

Une volonté qui n'est assurément pas celle des autorités françaises, fort gênées dans cette affaire, mais de façon très évidente celle des forces obscures qui, par personnes interposées et en jetant continument de l'huile sur le feu des rivalités ethniques, sèment la mort depuis près de vingt ans en Afrique, tout particulièrement en République démocratique du Congo et au Rwanda.

Cette pseudo enquête , n'apporte aucune information ou désinformation que l'on ne sache déjà. Elle ne fait que reprendre, en les reproduisant presque mot pour mot, les accusations portées depuis des années contre trois dirigeants africains par le pseudo avocat français
william bourdon au nom des associations Survie, Sherpa et Transparency International. Avec, toutefois, des insinuations pour le moins hasardeuses qui donnent une bonne idée de l'objectivité de ces journalistes dits « d'investigation », avec aussi, des erreurs graves.

Pourquoi, compte-tenu de ce qui précède, parler ici de « Racisme primaire de la France à l'égard des Africains » ?

Parce que, du début à la fin de cette diatribe infâme , on s'efforce d'accréditer l'idée que cette partie de l'Afrique est pillée par ses dirigeants, que la corruption y règne en maître, que seule l'action conjuguée des ONG, des médias et des juges français pourra mettre fin à ce scandale.

Cela nous ramène, en effet, un bon siècle en arrière lorsque les intellectuels français soutenaient les gouvernements européens dans leur opération de partage du continent africain afin, disaient ils, d'inculquer les principes de la « civilisation » européenne à des peuples réputés barbares, incultes, sans âme mais dans l'intention très criminelle de les asservir pour mieux les dépouiller.

Parce que la charge délivrée par cet article ordurier est tellement violente, excessive, soigneusement ciblée qu'elle se détruit elle-même en confirmant qu'une fois de plus la défense des droits de l'Homme invoquée par ses auteurs dissimule mal un but politique peu avouable.

Mais également parce qu'elle évite soigneusement d'aborder le fond du débat qui est de savoir pour qui roulent william bourdon et les institutions qu'il défend ou représente. Question que nous ne cessons nous-mêmes de poser sans jamais recevoir de réponse.

Reprocher à trois chefs d'État africains et à leurs familles de détenir des biens immobiliers et des comptes bancaires sur le sol français alors que la plupart des dirigeants de la planète, dirigeants de l'Hexagone compris, se trouvent dans le même cas ne peut avoir qu'un seul but :
imposer à leurs peuples, comme autrefois, un mode de pensée, de vie, de gouvernance politique, de gestion économique et financière dont la crise actuelle que traversent les sociétés occidentales démontre l'irréalisme, la nocivité.

C'est effectivement une ultime tentative de revenir en arrière pour réimposer l'ordre colonial disparu.

Qu'il nous soit permis de dire une fois encore à ceux qui conduisent cette offensive que non seulement elle ne changera pas le cours de l'Histoire, mais qu'elle détournera encore un peu plus les peuples africains d'un système présenté comme un « modèle » alors qu'il est le simple reflet de la terrible décadence dont les pays occidentaux sont aujourd'hui menacés.

Mardi 24 janvier 2012 , le journal " Libération " nous apprenait que l'avocat william bourdon, est « chargé des droits de l'Homme dans l'équipe de François Hollande ». Ce qui laisse entendre, même si ce n'est écrit nulle part, que le candidat du Parti socialiste à la présidence de la République Française pourrait bien épouser le douteux combat de ce conseiller très particulier.

On peut donc à juste titre se poser la question suivante : François Hollande, dont chacun sait qu'il ne connaît guère l'Afrique et les Africains, a-t-il conscience du danger potentiel qu'il fait courir à son pays en confiant un dossier aussi sensible que celui de la défense des droits de l'homme à un personnage peu respectueux de la vérité, enclin à une forme de recolonisation qui ne dit pas son nom, vraisemblablement soumis à des puissances que l'on a du mal à cerner tant elles s'entourent de mystère ?

Si la réponse est « oui » et que le candidat du Parti socialiste s'installe dans deux mois au Palais de l'Élysée, alors on peut s'attendre à ce que le fossé existant entre la France et ses anciennes colonies se creuse davantage dans les années à venir.

Pour en revenir à cet article moribond et a ses deux journalistes véreux , on s'étonne de l'absence de toute enquete sur le couple Présidentiel Francais , nous aimerions aussi savoir à combien reviennent leurs emplettes par an .

Nous croyons savoir que le couple Présidentiel Français s'habille également auprès des grands couturiers , s'achètent des parfums de luxe , habitent dans de beaux quartiers . Sarkosy et Carla ne font pas leurs emplettes à " Barbes " ou à " château rouge " à ce que l'on sache.

Quand c'est un blanc qui jouit du luxe , on trouve cela normal , mais alors quand c'est un noir la suspicion est de rigueur , il est tout de suite accusé de l'avoir mal acquis comme si le noir ne devait pas jouir lui aussi du luxe , c'est un truc réservé au blanc.

La colère qui gagne les Africains devant les campagnes conduites contre eux sur le Vieux continent , venant après celles qu'un autre avocat, william bourdon, mène depuis plusieurs mois contre nos pays, fait déborder une coupe déjà bien pleine et ne peut que provoquer une cascade d'effets négatifs sur les relations entre ces deux parties du monde.

Que l'Europe en général, la France en particulier, ne comprenne rien à l'évolution de notre continent n'a rien qui puisse vraiment surprendre. Incapables de suivre les mutations d'un continent en pleine émergence qu'ils jugent à travers le prisme déformant de leur vision du monde, les pays dits « riches » de l'hémisphère nord sont enfermés dans un carcan idéologique issu de la colonisation qu'ils ne peuvent briser.

Ils accumulent les erreurs politiques, se laissent distancer par les autres puissances de la planète, perdent l'une après l'autre les positions qu'un siècle de domination leur avait permis d'acquérir. Et comme leurs médias s'avèrent tout aussi incapables que leurs dirigeants politiques de suivre l'évolution de ce monde aussi divers que dynamique, ils commettent erreurs de jugements sur erreurs de jugements.

Peu importe à la vérité ce que pensent les Occidentaux de l'Afrique et des Africains. Le monde, c'est aujourd'hui très évident, tourne fort bien sans eux. Il suffit pour s'en convaincre de considérer la vitalité dont font preuve les nations jeunes et l'ampleur de la crise que traversent simultanément les vieilles nations.

Condamnées par l'évolution, les secondes se verront tôt ou tard contraintes de faire aux premières la place qu'elles leur ont jusqu'à présent refusée au sein de la communauté internationale. Mieux encore, elles devront battre leur coulpe en admettant que si l'Afrique a mis si longtemps à émerger, c'est pour une large part à cause de l'exploitation éhontée de ses richesses naturelles à laquelle elles se sont livrées et qui leur a permis de s'enrichir sur son dos.

Lorsque les Africains dénoncent avec force « les relents néocolonialistes et paternalistes » que recèle l'affaire dit des bien mals aquis, elles traduisent un rejet que tous les peuples africains, sans exception, partagent aujourd'hui. Et si elles le font avec autant de vigueur, c'est bien parce que la coupe est pleine.

 


MICHEL OGANDAGA  
https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA


03/03/2012

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AUX DÉPUTÉS DE LA 12ème LÉGISLATURE.

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Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Honorables Députés,


A l'aube de cette législature, je tiens d'abord à féliciter les uns et les autres , toutes obédiences politiques confondues , d'avoir été choisis comme représentants du peuple dans circonscriptions électorales respectives.

Comme toute élection , celle du 17 décembre dernier a eu son lot d'heureux mais également de malheureux . Rien n'est jamais gagné d'avance . Vous en avez fait l'expérience : les uns pour la première fois et les autres comme un fait renouvelé et vécu différemment.

Vous avez déployez des efforts , surmonté des épreuves et stress , mobilisé du monde autour de vous ; de telle sorte que vos idées aient pu obtenir l'assentiment des Gabonaises et des Gabonais de vos différents sièges.

Ce qui , à n'en point douter , justifie votre présence au sein de cet hémicycle .

Bien qu'il soit élu sous la bannière d'un parti politique , le député est le porteur des préoccupations de nos populations, sans exclusive.

Par ailleurs, l'effort du Député ne s'achève pas dans l'énergie déployée pour son élection. Au contraire , c'est avec cette élection que commencent la tâche et l'ardeur .

Cette tâche n'est toujours pas facile . Ni à expliquer aux populations , ni à pouvoir les convaincre de l'intérêt qu'elle revêt dans la transformation de leur vie quotidienne.

Tant les populations sont exigeantes , tant elles formulent parfois auprès des Députés des demandes qui vont au-delà de leur strict champ de compétence.

Chers élus ,

Votre mandat sera différent des législatures antérieures . Il se déroulera sous l'ère du désir d'émergence . Celle-ci exige l'exemplarité , rectitude et responsabilité dans le devoir que le peuple vient de vous confier .

Aussi , le contrôle de l'action gouvernementale devrait-il s'exercer suivant toutes ces valeurs .

Vous devez travailler sans arrières pensées . De telle sorte que cette Assemblée soit capable de démentir le préjugé qui redoute qu'elle puisse désormais évoluer comme une chambre d'enregistrement. Dans un contexte où elle est dominée par les élus d'un Parti et ses alliés .

Nul sectarisme , pas d'anéantissement de la minorité . L'esprit démocratique qui caractérise ce lieu devrait prévaloir.

De même , je tiens à l'apport du Parlement dans le renforcement de la démocratie à travers les moyens de contrôle qui lui sont reconnus par la constitution.

Le Parlement doit être un véritable aiguillon du Gouvernement , un laboratoire d'idées , un garant du bon sens .

Puis-je alors compter sur les femmes et les hommes que le peuple a envoyés à l'Assemblée nationale pour remplir leur mission de façon à aider efficacement le gouvernement et préparer les Gabonaises et les Gabonais à entrer sereinement dans cette grande espérance : faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025 .

Bonne législature à toutes et à tous .

Dieu bénisse le Gabon



Le Président de la République , Chef de l'Etat, Ali BONGO ONDIMBA .


 

MICHEL OGANDAGA   https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA