01/12/2011

Gabon : CAN 2012 SANS SIDA ...

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30/11/2011

LE GABON ÉMERGENT EN ACTION : L'EDUCATION ...

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Préocupation constante du Chef de l'Etat , L'éducation fait partie intégrante du Projet de Société " l'Avenir en Confiance " du Président Ali Bongo Ondimba.



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Gabon: Faustin Boukoubi demande aux pédégistes altogovéens d'ignorer les détracteurs

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Législatives 2011/ Tournée interprovinciale du secrétaire, général du PDG, Boukoubi demande aux pédégistes altogovéens d'ignorer les détracteurs.

Dans le cadre de la présentation des candidats du Parti démocratique gabonais (PDG) à travers toutes les provinces du Gabon, une délégation du directoire dudit parti, conduite par son secrétaire général, était vendredi dernier à Franceville.

Parmi les consignes données :
celle de ne pas prêter oreilles à ceux qui dénigrent le PDG.

Masuku a vibré vendredi 25 novembre 2011 dans la mi-journée au son des groupes socioculturels de l'Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG), à l'occasion de la présentation aux militants, par le secrétariat général du parti au pouvoir, Faustin Boukoubi, des candidats investis par le PDG dans la perspective des prochaines législatives.

La salle réservée pour la circonstance a dû refuser du monde.

D'entrée, Faustin Boukoubi a demandé une minute de silence en la mémoire du fondateur du parti, le Grand camarade Omar Bongo Ondimba.

Revenant ensuite sur l'objet de la cérémonie, il a déclaré, s'agissant de la province du Haut-Ogooué, avoir de bonnes raisons de se sentir plus fort qu'en 2009, car lors du décès du fondateur du parti, de nombreux militants avaient redouté le chaos.

Mais grâce à leur maturité, le bateau fut préservé du naufrage. Mieux, le candidat investi par le parti remporta brillamment la présidentielle.

Et depuis le début de sa mandature, chaque citoyen peut voir et reconnaître que de nombreuses réalisations ont été faites.

En d'autres termes, les pédégistes ne s'étaient pas trompés en investissant Ali Bongo Ondimba.

S'agissant des futures consultations électorales, il a déclaré qu'elles se tiendront sans la biométrie, car les conditions techniques et financières permettant son introduction n'étaient pas réunies.

Dès lors, et dans le souci du respect de la légalité, il fut décidé de la tenue des législatives dans les délais constitutionnels.

Malgré tout, a-t-il affirmé, les conditions de transparence sont réunies. « Au regard du passé, il y a eu beaucoup d'avancées dans ce domaine ».

Avant d'ajouter : « nous ne somme pas en retard dans le domaine de la transparence électorale, comparativement aux pays voisins ou ceux d'ailleurs ».

Le secrétaire général est revenu ensuite sur la passe d'armes qui a lieu en ce moment entre sa formation politique et le Centre des libéraux réformateurs (CLR) que dirige Jean-Boniface Assélé.

A ce sujet, Faustin Boukoubi n'y est pas allé avec le dos de la cuillère.

Pour lui en effet, le CLR veut empiéter sur les plates-bandes du PDG. « Ce n'est pas là où Ali Bongo Ondimba est fort qu'on doit venir lui marcher sur les pieds ».

Pour lui en effet, Assélé a décidé depuis plus de deux décennies de s'investir politiquement à Libreville, oubliant son Haut- Ogooué natal. Curieusement, à quelques semaines des législatives, il se redécouvre des ancrages dans cette province.

Pire, traité d'« égoïste » par le président du CLR, Faustin Boukoubi a répondu : « qu'il ait le courage d'aller déclarer à Ali Bongo Ondimba qu'il est égoïste, et non à moi ».

Avant de lâcher, tel un couperet : « dans le Haut-Ogooué, il n'y a pas de place pour le CLR. Le PDG ne peut soutenir des personnes qui viendront faire chanter le chef de l'Etat ».

En somme, le secrétaire général du PDG qui a davantage appelé les électeurs altogovéens à voter pour les candidats de son parti, a convié les siens à ne pas tendre l'oreille aux bruits des détracteurs.

À noter que, personnellement indexée par le président du CLR au cours d'une récente sortie, Mme Patience Dabany a réagi au cours de la manifestation de vendredi dernier. Elle a demandé aux militants de ne pas voter en faveur de ce parti.

Un message qui n'est pas tombé dans des oreilles de sourds, à en juger par la clameur qui a suivi cette consigne.

Plus d'info : http://union.sonapresse.com/index.php?option=com_content&...


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Gabon: LE LOOSER MIKE JOKTANE , POURSUIVI EN JUSTICE PAR L'ETAT GABONAIS .

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Suite à ses déclarations dans « Le scandale des biens mal acquis », Mike Jocktane est poursuivi en justice .

L'Agent judiciaire du Trésor, représentant légal de l'Etat, assisté de ses conseils
Francis Nkea Ndzigue, Haymard Mayinou Moutsinga et Georges Arama, estera en justice ce matin contre Mike Jocktane pour outrage envers les autorités et atteinte au crédit de la République et au prestige de ses institutions.

DANS un livre, « Le scandale des biens mal acquis » paru la semaine dernière, aux éditions ‘'La découverte'', Mike Jocktane soutient dans un entretien accordé aux auteurs, que le président gabonais a contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 du candidat Nicolas Sarkozy. Ajoutant que les transactions étaient filmées par des caméras cachées.

Des allégations qui, selon Me Francis Nkea constituent : « Une atteinte au prestige et au crédit de la République dans toutes ses institutions, car elles portent inéluctablement atteintes aux intérêts vitaux de l'Etat et de la nation. Au regard des dispositions des articles 88, 157 et 158 du Code pénal gabonais, le coupable doit être puni d'un emprisonnement de un à dix ans. »

Pour Me Nkea, le président Omar Bongo Ondimba est décédé dans l'exercice de ses fonctions, son mandat devant s'achever en 2012. S'il avait survécu, il serait toujours en fonction.

« Profiter de ce décès pour porter des accusations mensongères sur des actes qu'il a posés dans l'exercice de ses fonctions c'est porter atteinte à la République toute entière. »

M. Jocktane a posé un acte qui, selon M. Nkea, a souillé la République. Il est donc judicieux qu'une « réponse juridique et non politique » soit apportée à ses allégations.

Aussi l'Etat gabonais qui a subi un préjudice « sollicite-til l'ouverture d'une enquête puis d'une instruction contre M. Mike Joctktane. »

Il sera donc question pour ce dernier, de faire devant les tribunaux gabonais, la preuve de ses affirmations.

« A la suite de cette enquête suivie d'une inculpation, un mandat d'arrêt international doit être délivré à son encontre et exécuté par Interpol en raison de la convention d'entraide judiciaire existant entre la Gabon et La France », fait savoir Me Nkea. Et de poursuivre avec les dispositions de l'article 514 du Code de procédure pénale gabonais « Tout citoyen gabonais qui, hors du territoire de la République gabonaise, s'est rendu coupable d'un fait qualifié de crime ou délit par la loi gabonaise, peut être poursuivi et jugé au Gabon... » Histoire de taire les polémiques sur la compétence des tribunaux gabonais.

Avant de renseigner que l'article 514 in fine précise que cette procédure n'est possible que si les faits sont également stigmatisés par la législation du pays où ils ont été commis.

En l'occurrence les articles 26 et 27 de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse en France, punissent des peines d'emprisonnement et d'amende les mêmes faits.



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27/11/2011

Gabon: LE LOOSER MIKE JOKTANE , JUDA ET EVEQUE DÉFROQUÉ

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Né après l'éthique et la honte le tristement inconnu Mike Jocktane s'est permis de s'inviter dans les cercles haineux et paternalistes de la Françafrique.

Joker ou amuseur public, ce bonhomme dont le profil se caractérise par son manque d'épaisseur tant intellectuelle que morale, malgré ses habits de moine, doit tout à la générosité de Feu le Président Omar Bongo Ondimba qui avait la qualité de ne jamais désespérer de l'espèce humaine, même la plus vile et tortueuse.

Conseiller par titre plus que par compétence, Directeur adjoint de cabinet sans activités autres que le mouchardage et la course aux prébendes et trafics d'influence, cet inconnu du gratin administratif de notre pays, s'est permis de se positionner en déballeur en chef auprès de journalistes tout aussi ombrageux et sans talent que lui, dans un torchon à paraître.

Au mépris des valeurs que celui qui sur le tard s'est découvert une âme et une vocation de Martin Luther King clame incarner, voilà notre ci-devant nullard devant l'eternel, cartouchard des facultés d'ici et d'ailleurs qui joue aux révélations tardives et autres confidences au parfum diffamatoire.

C'est le propre de la vermine, cette espèce qui ne prospère que par le parasitage, hier des cercles du pouvoir, aujourd'hui d'une opposition morbide en accointance avec des écrivaillons et autres journaleux qui ne connaissent l'Afrique et surtout le Gabon que par ouï-dire.

Pas de quoi tomber à la renverse pour un individu, tout évêque qu'il fut (défroqué ??) si peu fréquentable qui serait resté tristement anonyme n'eut été la générosité du Feu Président.

C'est cela « Aimer tous les hommes » ?
C'est cela les enseignements de la foi , les principes et valeurs bibliques?
C'est cela le respect de la mémoire de son Bienfaiteur ?

C'est plutôt le plongeon dans le sommeil politique et spirituel d'un individu qui cultive l'ambivalence et dont le parcours scolaire, religieux, administratif et politique est semé de zones d'ombres.

C'est plutôt le signe d'une rencontre avec le diable aux apparences et formes multiples.

Monsieur le faux évêque et faux dévot, soyez cohérent et ne vous prévalez plus de ce que vous avez écrit et signé de votre main …de Judas :

« En 2005, j'ai été nommé Conseiller Personnel du feu Président Omar Bongo Ondimba. C'est cette fonction, que j'ai occupé aux cotés de cet illustre homme d'État, pendant près de quatre ans, qui m'a permis de m'imprégner des réalités du monde du pouvoir et surtout d'apprendre les rudiments de la vie politique gabonaise. Le contact régulier avec lui ainsi que tous les autres grands décideurs m'a profondément enrichi et préparé pour les temps actuels.

Le 29 janvier 2009, je suis nommé Directeur de cabinet adjoint du Président de la République. J'ai occupé ce poste jusqu'à la fin de la période de transition politique.
»

NO COMMENT mais oh combien révélateur !


Mike Jocktane est un comique opposant alimentaire et très copain de l'hooligan1er Mba Obame. Connaissant ces deux là et leur gang, s’ils avaient des preuves de ce qu’il raconte, des vidéos, on les aurait déjà vu sur le net .


Ce pseudo pasteur rigolo fait du cinéma. Il y a rien de nouveau dans ce qu’il dit. Puisque que tout le monde sait déjà que feu Omar Bongo donnait l’argent aux gens, mais rien ne prouve que ce n’était pas son argent personnel étant donné qu’il est resté longtemps au pouvoir. Peut être le soulard Mike Joctane aurait lui-même aussi reçu des mallettes de la part du défunt président ?



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Gabon: UN NÉCROMANCIEN NOMMÉ MIKE JOCKTANE

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Source : Le Scribouillard du vendredi 25 novembre 2011

 

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Gabon: UN HURLUBERLU NOMMÉ MIKE JOCKTANE

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Gabon: LES CANARDS BOITEUX DE LA DÉMOCRATIE . André Mba Obame, Zaccharie Myboto, Jean Eyeghe Ndong, Jules Bourdes Ogouliguendé, Marc Ona Essangui, Georges Mpaga ...

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Source : Le Scribouillard du vendredi 25 novembre 2011

 

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Gabon: COUP D'ETAT AVORTÉ D'ANDRE MBA OBAME , LE MERCENAIRE BESCOS DÉPOSE PLAINTE .

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Comme vous le voyez bien, c'est du fond de sa prison que Bescos aurait décidé de nous traîner en justice.

L'emploi du conditionnel trouve son sens dans le fait que nous ne sommes pas certains que cette procédure ait véritablement et directement été initiée par le pauvre.

Depuis un certain temps, la mobilisation de la belle armada médiatique (« Echos du Nord », « La Une », « Le Nganga », « Le Mbandja », etc.) et politique d'AMO autour de cette affaire, a été si formidable qu'il fallait s'attendre à d'autres formes de soutien à Bescos.

Après la presse d'attaque d'AMO, voilà maintenant que l'un de ses avocats se porte garant de défendre Bescos.

On sait que nos admirateurs vont bientôt nous flanquer sur le visage le droit de tout avocat à accepter de défendre qui il veut. Et là, ils auront triplement raison : l'avocat d'AMO a parfaitement le droit de défendre le mercenaire d'AMO.

Surtout que Me Gisèle Eyué jouit d'une intégrité aussi blindée que les faux fourgons de Félix qui l'avaient rendue célèbre. On ne peut donc que s'incliner et lui souhaiter bonne chance.

Techniquement, on ne sait pas tellement comment ça va se passer le jour de l'audience. Le plaignant, c'est-à-dire Bescos, bénéficierat- il d'une dérogation ou laissera-t-il seulement son conseil venir le représenter ? Difficile.

Mais il n'est pas question, en ce qui nous concerne, que le plaignant ne soit pas présent à la barre car, pour notre défense, et c'est notre droit le plus absolu, nous avons quelques questions à lui poser. Il faudra donc qu'il soit présent.

Il faut dire que cette procédure contre « La Griffe » tombe au plus mauvais moment pour Bescos et son conseil.

Les enquêtes, toujours en cours, ont trouvé terre fertile sur deux éléments saisis lors de la perquisition. Les faux permis de port d'armes, volontairement falsifiés, ainsi que les épaulettes de capitaine de l'armée.

Des éléments, ajoutés aux armes de guerre et aux munitions saisies, qui n'ont strictement rien à voir avec sa profession de « forestier ».

Ce qui pourra amener – si ce n'est déjà – à une douloureuse requalification des faits. Et… D'ici-là, accusée « La Griffe » : levez-vous !



Source : La Griffe du vendredi 25 novembre 2011


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Gabon: APRES LE KO DE LA BIOMÉTRIE , MARCO ET AMO ONT SAUTES PIEDS JOINTS DANS LE BÉTON.

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De trois au départ, nous en sommes presque au triple. La saignée est tellement douloureuse qu'à défaut d'arrêter l'hémorragie, les radicaux ont tout simplement décidé d'abandonner la caravane pour aller voir ailleurs. Les traîtres sont partout…

Entre Eyeghe Ndong qui demande pardon, supplie ses supporters de l'accompagner à la pêche le jour du scrutin, et Marc Ona qui joue désormais aux apprentis bétonneurs, il y a comme une communion de stratégie :
celle de l'abandon.

Lorsque ceux qui incarnaient le jusqu'au-boutisme, symbolisaient le front permanent et caractérisaient la première ligne de défense ne parlent plus d'empêcher la tenue du scrutin, n'entonnent plus le célèbre « pas de biométrie, pas d'élection », c'est que le combat est définitivement perdu.

Et pourtant, avant de décider d'aller à la pêche, le Hutu modéré de Nkembo ne manquait pas de pêche dans ses déclarations et actes. Et pourtant, avant d'aller faire sa déclaration d'amour du béton à Glass et Rio, Marc n'avait jamais été – pas une seule fois ! – en manque de propos en métal , quand bien même son raisonnement était construit de briques et de broc.

Maintenant, c'est notre tandem qui vient de déserter le front: qui pour aller embêter les pauvres poissons, qui pour aller mélanger les esprits avec du sable et le ciment. Finalement elle est grande, la famille des déguerpis.

Il y a d'abord ceux qui se sont auto-déguerpis de la biométrie pour se reconvertir dans la pêche et la maçonnerie.

Ensuite, ceux qui ont courageusement pris la tangente et accepter d'aller participer à ce scrutin dont ils avaient pourtant promis, la main sur le coeur, d'empêcher la tenue si jamais Zeus s'entêtait à l'organiser sans la biométrie.

En tout cas, l'animosité et la haine qui les animent aujourd'hui, l'un à l'égard de l'autre, n'ont d'égal que l'amour qui les unissait hier. Comme dirait Marc, « c'est la vie ».

Une « vie » qui a vu cette belle aventure, ce noble combat, qui prenait pourtant, comme l'expliquait presque en larmes Paulette, ses sources dans les contrées libérées d'Afrique du Sud, se liquéfier au fur et mesure que la date du scrutin s'approchait.

Et puis, se produisit ce que Marc, bouillonnant de colère, considère comme étant le baiser de Judas : l'annonce de Mayila, Maganga et Ndaot de participer aux législatives La trahison est vécue comme un coup de Douk-Douk dans le dos

Mais Ona et ses alliés de l'ex- UN ne savent pas que ce n'est que le début d'une véritable bérézina.

A son tour, celui que l'on croyait être un allié sûr et digne de confiance, l'UPG, décidait aussi d'aller au vote.

Et quand viendront s'ajouter l'appui de ce renégat de Bruno Ben Moubamba au Bureau exécutif de l'UPG ainsi que la participation de Richard Moulomba, que l'on présentait fièrement comme un homme qui « a le parler vrai et franc, certes qui peut déranger, mais que l'on voudrait retrouver chez de nombreux hommes politiques » (« Echos du Woleu Ntem »), c'est carrément le cauchemar.

Autour des SPF (sans parti fixe) de l'ancienne Sobraga, il ne restait plus que le RNB et le CDJ. Mais voilà que, contre toute attente et alors que Kombila partage le cafémisère avec eux, on apprend que son parti a présenté des candidats.

C'en est trop ! Et ce ne sont pas les gesticulations du cardiologue qui viendront refroidir les coeurs fragiles des autres. Loin de là ! Et pour cause : tous n'ont pas encore oublié que dans le genre, Kombila est un vrai pro et qu'il n'est pas à son premier coup.

Il en détient d'ailleurs les droits d'auteur puisque c'est lui qui avait inventé la manoeuvre en 1990 lorsqu'il a avait subtilement contourné le boycott de son ancien frère Mba Abessole pour aller se faire élire en clando à Moabi.

Pour ses amis, même s'ils ne le lui disent pas, il est clair que ce qui se passe aujourd'hui dans son parti participe d'une tactique qu'il a inventée et dont il est le seul détenteur du mode d'emploi. Mais la propagande se garde bien de le rappeler.

Pour avoir travaillé et fait chemin avec le Bûcheron, elle sait que les colères de Kombila sont brutales et barbares. Le souvenir de l'intifada de Petit Paris est encore assez frais pour comprendre qu'il vaut mieux ne rien dire pour l'instant.

C'est qu'on le sait capable de se lever tout seul un beau matin et aller lapider les gens à l'ancienne Sobraga.

Si l'on peut comprendre l'évasion, tout en douce, du FAR et sa participation au scrutin, la surprise est venue de l'ex-UN, notamment de la tendance Myboto.

Hormis le rebelle naturel de Moanda, Valentin Léyama, qui a dès le départ refusé de s'embarquer dans l'UN, on vient de découvrir que deux zacharistes pur jus, députés sortants, ont accepté de prendre part au scrutin du 17 décembre.

Il s'agit des braves Luc Mvouamba, de Pana et de Daniel Nkombé Lékambo, de Mbigou. Pour peu que l'on se rappelle bien que ces deux-là étaient les plénipotentiaires de Zac' dans « ça suffit comme ça » et que Myboto ne dit rien depuis que leurs candidatures ont été rendues publiques, là, il faut reconnaître que pour AMO, la situation est devenue extrêmement délicate.

Car, à tout point de vue, l'attitude de Zac' et ses lieutenants montre clairement que la situation a très nettement évolué.

Bref, que l'on est parti de la désertion et que nous sommes bel et bien en plein dans ce qu'il faut appeler la trahison. C'est ici que la prémonition de Marc Ona trouve toute sa révélation : « Vous n'avez encore rien vu ».


Source : La Griffe du vendredi 25 novembre 2011


MICHEL OGANDAGA  
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26/11/2011

Gabon: Vernissage d'une série de timbre en soutien des veuves et en présence de la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba.

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Libreville, le 25 novembre 2011 -
Aujourd'hui s'est tenu à l'Assemblée Nationale de Libreville , un vernissage d'une série de timbre à l'occasion de la journée internationale des veuves.

Ce vernissage, en collaboration avec la Poste, fût une nouvelle occasion de montrer le soutien de toute la société gabonaise aux veuves de notre pays.

Grâce aux timbres qui ont été inauguré aujourd'hui, c'est le Gabon tout entier qui sera durablement mobilisé pour cette cause universelle.

La Première Dame, Madame Sylvia Bongo Ondimba a d'ailleurs tenu à remercier chaleureusement la Poste pour avoir rendu ce projet possible.

Avec cette série spéciale dédiée aux veuves, c'est une réelle invitation aux voyages qui permettra à chaque gabonais de rester en contact avec ses proches aussi loin soient –ils et de continuer à transmettre un message d'espoir et de solidarité.

La célébration ce même jour de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes ne doit pas passer inaperçu. La Première Dame à d'ailleurs fait savoir qu' « À travers les veuves, c'est également un hommage aux femmes qui doit résonner. N'oublions jamais que le veuvage est un facteur de vulnérabilité supplémentaire. C'est une source potentielle de violence »

A travers son discours , la Première Dame a rappelé les différentes initiatives misent en place par la fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille depuis que le Gabon a permis l'adoption, par les Nations Unies, d'une Journée internationale des veuves, en décembre dernier.

En effet, le 25 juin 2011, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a inauguré un centre d'accueil et d'écoute pour les veuves au sein Centre Mbandja de Libreville.

Peu de temps après, la première ligne d'écoute gratuite pour les veuves, le 1455 voyait le jour et permet ainsi aux veuves de trouver conseil auprès de spécialistes juridiques et administratifs.

Pour la Première Dame, « Solidarité, Responsabilité, c'est de cela qu'il est question. Pour les veuves bien sûr mais aussi pour l'ensemble de la société gabonaise ….. nous pouvons changer les choses. Toutes les initiatives sont bonnes, même les plus petites »

Ce timbre commercialisé dès , ce lundi 28 novembre 2011, marque l'engagement social de la poste aux côtés des actions de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a pour but de promouvoir la participation des jeunes et des femmes au développement du Gabon. Elle agit dans trois domaines d'actions prioritaires : l'éducation de la jeunesse, les droits et la promotion de la femme et l'insertion des personnes fragilisées.


Pour plus d'informations sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, vous pouvez consulter les liens suivants :

http://www.fondationsylviabongoondimba.org/

https://www.facebook.com/pages/Sylvia-Bongo-Ondimba/15535...

Contacts Communication : presse@fondationsbo.org

 

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25/11/2011

Gabon-Mallettes d’argent : " un produit d’imagination "

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L'affaire des mallettes d'argent, relayée par des médias français, après des affirmations contenues dans un livre de Mike Jocktane, est davantage la manifestation de l'aigreur ou du désarroi d'un homme que des révélations en soi.

Le pasteur Mike Jocktane se dévoile. Dans un livre à paraître aujourd'hui, il se répand dans des accusations et des affirmations gratuites, à même de mettre à mal les bonnes relations qui existent entre le Gabon et la France.

Avant parution du fameux ouvrage, intitulé " le scandale des biens mal acquis, enquête sur les milliards volés de la françafrique ", des extraits avaient déjà été exploités par des médias français, sans doute de connivence.

L'ancien directeur de cabinet adjoint de Feu président Omar Bongo Ondimba affirme, par exemple, que l'illustre disparu avait financé la campagne du président français Nicolas Sarkozy, en 2007.

Il ajoute que les mallettes d'argent du Gabon avaient été remises au candidat à la présidentielle française par l'intermédiaire de M. Albert Bourgi. Et que ce système de transfert des fonds gabonais vers des politiques français se poursuivrait jusqu'à ce jour.

Toutes ces affirmations, douteuses et graves, ont été relayées par des tabloïds, sites d'informations en ligne et autres médias de l'Hexagone.

Une sorte de campagne médiatique s'est subtilement construite autour
des allégations qui traduisent davantage l'aigreur d'un homme que des révélations.

Mike Jocktane, on le sait, a arpenté pendant de bonnes années les couloirs du palais du bord de mer. Il a été Conseiller puis directeur de cabinet adjoint de feu président Omar Bongo Ondimba. Il n'avait jamais dénoncé ce système des mallettes d'argent, si système il y avait.

Le pasteur ne s'était jamais aussi soucié que l'argent du contribuable gabonais sortie si facilement, au détriment du développement du pays. Tant qu'il occupait sa position de directeur de cabinet adjoint du président, il n'y avait rien à dénoncer.

Aujourd'hui, passé dans l'opposition, en disgrâce, pour ainsi dire, avec le régime démocratiquement installé, Mike Jocktane se résout à dénoncer un système qui l'aura nourri pendant un bon bout de temps.

Il y a, dans cette façon de faire, une certaine ingratitude, une aigreur. C'est sans doute également la manifestation d'un désarroi et d'une certaine agitation intérieure.

Lorsque le complot ne produit pas l'effet escompté, il arrive qu'on finisse par se découvrir, par sortir de sa cachette et d'agir à ciel ouvert. Il est à croire que l'affaire des biens mal acquis, montée de toutes pièces et agitée par intermittence par des médias français, soit orchestrée par des taupes du même acabit, agissant par personne ou organisme interposé.

Elles se dévoileront aussi un jour, sauf à reconsidérer leur logique du mal, de la déstabilisation et de la subversion.

En affirmant, sans preuves matérielles, que le Gabon a financé la campagne du président Sarkozy, l'ancien directeur de cabinet adjoint mène une mauvaise campagne contre son pays. Il se dévoile dans ses probables conspirations.

Le français Albert Bourgi, accusé dans cette affaire de transfert d'argent du Gabon vers la France, a vite fait d'apporter un démenti, à travers un site Internet, voyant dans les allégations de Mike Jocktane " le produit d'une imagination ".

Cette affaire des mallettes d'argent n'est pas aussi loin d'une diversion.

Elle intervient dans un contexte où le Gabon est lancé dans une dynamique de réformes et de projets divers, visant à améliorer les conditions de vie des populations.

Deux ans après l'investiture du chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, des chantiers de construction des échangeurs sont visibles à Libreville, les personnes économiquement faibles sont prises en charge à travers la Caisse nationale de maladie et de garantie sociale (Cnamgs), un plan d'urgence santé est envisagé, etc.

Ce sont des faits qui sont difficiles à nier, même par des actes de diversion.



Source : Alexis Koumba , Gabon Matin




MICHEL OGANDAGA

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Gabon: LE TRIO DE CHOC . LA HONTE NE TUE PAS AU GABON , LA PREUVE EN IMAGE.

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C'est le titre que Marc Ona a donné, de sa propre main, à cette belle image.

Une image qui, en tout cas, nous éloigne de la calamiteuse débâcle du safari biométrique pour nous plonger, avec soulagement, bonheur et enthousiasme, dans celui de la défense, bec et ongle, du béton.

Une nouvelle croisade qui est menée par les trois croisés ci-dessus alignés.

Revue des troupes :

A votre gauche, c'est la ravissante Paulette Oyane. Qu'on ne vous présente plus puisque la pédézozo est devenue une véritable star interplanétaire.

Ici, notre people du Barreau se bat pour les SDF ( ?) qui ont perdu leurs piaules dans l'opération « Libérez les trottoirs ».

Une noble cause qui, malheureusement, n'a pas tellement troublé la solitude de Paulette au point qu'elle n'a toujours pas songé à recueillir quelques-uns de ces déguerpis dans son luxueux château du Camp de Gaulle.

C'est vrai qu'il est mieux de partager son ascenseur ( la seule femme au Gabon qui a un ascenseur dans sa maison , du salon à la chambre directement . Un luxe insolent et provocateur ) avec les canards et les porcs-épics qu'avec des habitants des trottoirs.

Reste à savoir si la Charte africaine des droits de l'Homme, le Véda (sorte de Bible) de cette bouddhiste non-pratiquante, autorise que l'on héberge des animaux et que l'on ferme la porte aux humains sans abri...

Au milieu, c'est une nouvelle venue de l'activisme anti-régime. Elle s'appelle Flavienne Adiahénot, la fille du député pédézozo Jacques du même nom.

Depuis que son papa Adia a quitté le gouvernement et que ses chances de devenir le futur Condé de Libreville sous les couleurs pédézozos sont désormais réduites à zéro, la fifille a précédé son pater de l'autre côté.

Histoire de se pré-positionner déjà en vue du changement de trottoir de son papa. Normal qu'elle se sente victime de cette opération de libération des trottoirs qui risque de compromettre ce soyeux passage du trottoir parlementaire au trottoir municipal.

Une traversée Triomphale du boulevard du même nom qui ne saurait pousser fifille à parler de cette affaire des 4 milliards de dôlès de l'Habitat.

Dôlès dont on reste sans nouvelle depuis le temps où Adia y faisait la pluie et le beau temps. Mais tout ça ne doit plus être qu'un vieux souvenir digne des débats de trottoir...

Quant à celui de droite, vous l'avez facilement reconnu. Intégriste de l'environnement, fondamentaliste de la lutte pour la préservation de la nature, Marc Ona est désormais un fervent partisan de la cause du béton.

Même qu'il est prêt à se jeter, sans la moindre hésitation, sous les chaînes d'un bulldozer pour protéger les valeurs écologiques du béton armé.

Mais il ne s'agit pas de celui qui abrite ses compatriotes, mais de celui qui déborde sur le domaine public. Donc, le tout béton c'est Marc.

Certes, il a reçu le prix Goldman pour avoir hurlé qu'on n'aille pas déverser une seule goutte de béton dans les chutes Koungou, il n'empêche qu'aujourd'hui, il est disposé à donner sa vie pour qu'on ne casse pas un seul millimètre cube de béton pour libérer et aérer les trottoirs et en y plantant des arbres et des fleurs.

Briser du béton pour planter des arbres, quelle horreur !


S
ource : La Griffe du vendredi 25 novembre 2011


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Gabon: LE CADEAU DE MBA OBAME AU PARTI SOCIALISTE FRANÇAIS

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Nul ne peut vraiment dire si c'est un cadeau bien acquis ou mal acquis, mais toujours est-il qu'AMO et son évêque sont de sacrés altruistes.

S'agissant du premier, AMO, il n'a pas plus besoin de faire ses preuves dès lors que Monseigneur Mike Jocktane est très bien placé pour confirmer que son arrivée à l'Olympe, ainsi que son élévation au grade de directeur adjoint de cabinet, ont été des cadeaux d'AMO à Omar.

Et de lui, AMO, Omar en a reçu à la pelle, même après sa mort.

Sa parade dans la chambre où il avait rendu l'âme participe de cette pratique de don qui, visiblement, est loin de prendre fin. En bon fils de notable et d'homme d'Etat, c'est ainsi qu'il a été éduqué.

Car, au fond, Mike Jocktane n'est pas le genre de prélat à prononcer la moindre homélie sans avoir d'abord reçu la bénédiction de son Dieu Mba Obame.

Et quand ce bon pasteur va se confier à deux journalistes, exorcistes des temps bien acquis, il ne s'agit pas d'une innocente confession. Le soldat est en mission. Rassurez-vous !

Ce n'est pas pour aider les intégristes de la Société civile à retrouver les BMA. De toutes les façons, AMO et MJ n'ont pas leur temps.

D'ailleurs, Monseigneur a bien précisé qu'il n'a jamais assisté à la remise de l'argent, le convoyer lui-même non plus.

Ce qui veut clairement dire que sa sortie n'aura aucune incidence judiciaire. Ni pour le « corrupteur », ni pour le « corrompu ».

Alors, pourquoi, et seulement maintenant, faire la révélation de ces faits qu'il n'a jamais vu et dont il ne détient aucune preuve ?

Evidemment, il faut juste voir qui ça peut embar rasser. Dans ce schéma, seul Sarko est visé, pas judiciairement, mais politiquement.

Au moment où le probable candidat de l'UMP est en train de refaire son retard dans les sondages, le faire ainsi passer pour un corrompu, relève, ni plus ni moins, de l'attentat politique. Pour ne pas dire du terrorisme politique.

Et lorsqu'on reconnaît de surcroit ne détenir aucune preuve de l'accusation portée, on tombe en plein dans un concentré de manipulation, de machiavélisme et de cynisme.

Mais on aurait tort de croire que nos grandes âmes de l'opposition n'ont plus de borne morale ni de boussole politique.

Car, pour qui sait la mécanique intellectuelle de Mba Obame, il est aisé de comprendre que la sortie de son pasteur, est de sens et d'opportunité.

Le rêve d'AMO, c'est de voir Sarko quitter le pouvoir, persuadé qu'il est que c'est le président français qui est le principal soutien
politique et militaire de Zeus.

L'accuser de pires vilénies n'est qu'un magnifique cadeau au PS, dont le candidat connaît un joli trou d'air dans les sondages.

En cas de victoire de Hollande, AMO, se frottant les mains, attendra tranquillement le renvoi de l'ascenseur. Le bon plan. Reste à AMO et MJ de prier que Sarko perde vraiment.

Quant à notre surdoué Mike Jocktane, il faut sincèrement prier pour que ses fidèles continuent de lui faire confiance. Parce que, franchement, aller se confesser chez un prêtre qui ne sait garder aucun secret…

 

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Source : La Griffe du vendredi 25 novembre 2011


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Gabon: La Pseudo société civile KO. QUE MARC ONA ESSANGUI PRENNE SA RETRAITE .

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Les actions de la société civile ou groupes d'intérêt visent fondamentalement deux objectifs : promouvoir et/ou défendre les intérêts de l'association et exercer une action sur les pouvoirs publics en vue d'obtenir des décisions.

Autrement dit, Pour qu'une action physique ait une chance de frapper les autorités politiques, il faut qu'elle soit accompagnée d'une activité de communication.

A l'évidence, la société civile gabonaise, bercée pendant longtemps par des prestidigitateurs sous le règne d'Omar Bongo Ondimba, où elle était associée au début, pendant et à la fin de l'action, semble bien essoufflée après quelques mois de petites manifestations.

Pour bien comprendre le phénomène, il faut dire que les penseurs de la société civile, hier, étaient des membres actifs de la sphère du pouvoir.

Ainsi, lorsqu'il fallait humilier un ministre, un premier ministre, les comploteurs qui se trouvaient à l'intérieur de la sphère politique au pouvoir, faisaient appel à leurs alliés des syndicats – les nébuleuses USAP et CONASYSED – et autres acteurs de la société civile pour enclencher des actions sur le terrain.

Au même moment, ils peaufinaient un autre travail à l'intérieur du système en travaillant au corps Omar Bongo Ondimba, afin que ce dernier accepte soit de sacrifier un premier ministre (Obame Nguema), soit de faire un remaniement gouvernemental afin de ramener la paix civile.

De fait, au cours de ce remaniement gouvernemental, ils profitaient de faire des fiches au Chef afin que certains ministres, jugés ombrageux pour leur stratégie d'entrisme, sortent du gouvernement.

En contre partie, « la société civile », du moins ses membres les plus influents, recevaient des espèces sonnantes et trébuchantes, que les comploteurs exigeaient du Chef de l'Etat afin d'interrompre les mouvements de grève.

Ainsi, l'association société civile et pouvoirs publics fonctionnait dans une certaine duplicité qui avait pour rôle de donner un peu de respiration au système politique.

Le pouvoir s'auto-régulait lui-même. Avec pour bras armé des syndicats et des associations sans consistance propre, mais renforcé par le jeu propre du pouvoir, ces structures, qui ont favorisé les départs de certains ministres, des révocations des membres du gouvernement ont donné longtemps l'illusion, qu'elles étaient une force politique avec laquelle il fallait compter.

Une analyse fine montre qu'il n'en a jamais été ainsi. Elles étaient juste des bras de secours d'un lobby d'entristes qui pensaient avancer leur pion à l'intérieur du système en comptant sur les forces sociales, dont ils savaient pourtant qu'elles n'étaient que des créations politiques agissant pour tel ou tel intérêt.

Et le mariage entre ces Entristes et ces structures sociales a duré longtemps, dès lors que les avantages de part et d'autre étaient immenses.

Les uns assuraient aux autres une certaine influence dans le cercle du pouvoir, les autres leur assuraient en retour une survie économique, qui, depuis la conférence nationale, se chiffre à des milliards, que certains ont bien fait de reconvertir dans l'immobilier et les sociétés de transport.

Aussi, lorsque Omar Bongo décède et qu'il faut organiser dans les plus brefs délais une élection présidentielle anticipée, pour le Grand Comploteur, maître des syndicats et des cultes qu'il avait choyé pendant longtemps en attendant ce grand moment, il faut passer à l'action.

Il lance une opération en distillant dans les médias français que la succession du président Bongo sera organisée autour d'Ali Bongo et de Pascaline Bongo. Les médias français exultent: L'Express, France 24 en font les choux gras.

Mais le peuple gabonais reste stoïquement « Zain ». Ce que les grands comploteurs avaient oublié, c'est que dans nos traditions, on vénère les morts. Les palabres, c'est après les enterrements. Pas avant. Ils sont donc obligés d'attendre.

Et dès que la Cour constitutionnelle va constater la vacance du pouvoir et mettre le processus en marche, il est trop tard pour eux. Eux qui comptaient sur les forces sociales et les églises pour imposer un autre ordre politique où ils apparaitraient comme les candidats de l'interposition sont pris de vitesse par leur propre stratégie du pourrissement.

En surfant sur le rejet de la candidature d'Ali Bongo Ondimba en 2009 alors que la dépouille d'Omar Bongo n'était même pas encore rapatriée au pays, ces comploteurs visaient à la disqualification de l'éventuelle candidature d'Ali Bongo Ondimba en cherchant à provoquer une réaction négative du peuple gabonais.

Dommage, ils n'avaient pas su que ces vieilles stratégies, étaient valables à une époque déterminée, et qu'il fallait contextualiser les idées, ce qu'ils ne pouvaient plus faire, vu qu'ils étaient si pressés de prendre le pouvoir, qu'ils croyaient avoir éliminé tous ceux qui avaient les mêmes prétentions qu'eux.

Doublés par la réalité politique qui impose la maîtrise de l'appareil idéologique et un projet de société, les propriétaires de la clé de la fraude furent balayés par leurs propres illusions.

Aussitôt, ils tentèrent de recomposer les vieilles équipes de déstabilisation qui firent des actions de « gloire » contrôlée sous Omar Bongo Ondimba. Ils voulurent ainsi combattre Zeus avec les méthodes expérimentées sous Omar Bongo Ondimba.

Ce qu'ils oubliaient, c'est qu'on avait changé d'époque et que les destins voulaient assurément changer de chevaux.

De fait, à beau communiquer, à beau appeler à la résistance, à beau faire du bruit sur internet, à beau appeler à la grève dans les écoles, A beau traîner des caravanes « ça suffit comme ça », les Gabonais, excédés par des professionnels du ventre et des marionnettes des causes identitaires, ont décidé de ne plus suivre.

Au même moment, ceux qui devaient assurer le relais à l'intérieur du système ne pouvaient plus, parce que totalement découverts. Mieux, on ne donne plus des sacs d'argent à l'Olympe pour calmer les grévistes et autres politiciens en colère contre les cieux.

C'est ainsi que Marc Ona Essangui doit comprendre, avec lucidité, que si le gouvernement avait reculé à construire le barrage sur les chutes de l'ivindo, ce n'était pas dû à son activisme médiatique, mais parce que au sein même du gouvernement, l'idée ne faisait pas l'unanimité.

On a même vu Georgette Koko, risquer son poste de Vice –premier ministre en allant sur le terrain exiger de la société chinoise, l'arrêt des travaux afin que des études d'impact environnemental soient faites.

Elle dû subir un rappel à l'ordre de son premier ministre de l'époque, le Hutu modéré de Nkembo. Mais le mal était déjà fait.

Donc , lorsqu'il lance des actions sur le terrain aujourd'hui, il doit intégrer le fait que sa structure n'a jamais eu une consistance politique au Gabon et une analyse permet d'ailleurs de montrer que son association, depuis sa création, en dehors du prix Goldman reçu, n'a emporté aucune victoire :

Il s'est opposé à la CAN, elle aura lieu.
Il s'est opposé aux échangeurs,
ils sont là.
Il s'est opposé aux élections,
elles auront lieu le 17 décembre.
Il a instrumentalisé l'opposition en exigeant qu'elle ne participe pas à cette élection,
l'opposition sera bien présente aux élections .
Il a exigé la biométrie,
il n' a rien obtenu.
Il s'est opposé à l'opération de destruction des maisons situées en bordures des rues à Libreville,
elle est en cours.
Il a souhaité que « sa » Paulette Oyane et « son » jean Christophe Owono Nguema soient candidats de l'opposition,
il a obtenu une fin de non recevoir.
Il s'est opposé à la dissolution de l'Union Nationale,
l'Union Nationale est dissoute… ect, et la liste est longue de ces nombreux échecs.


Peut être on tentera de comprendre tous ces échecs dans le multi-activisme de l'intéressé, qui se bat contre ciel et terre, de l'économie à la politique en passant par l'environnement, qu'il a déjà oublié depuis belle lurette.

Finalement, son association se bat pour quelle cause. La même mésaventure s'est abattue chez les professionnels de grève à l'Education nationale, qui avaient pris en otage ce secteur, trainant les problèmes en longueur dès lors que leur non résolution pouvait leur permettre d'entrer en grève à tout moment.

Zeus a décidé de régler le problème une bonne fois pour toute.Toutes les primes sont là, chacun a son poste budgétaire et les enseignants ont un plan de carrière.

De fait, il n'y a plus rien à se mettre sous la dent. A beau faire des appels à la grève générale illimité, le siège de la Peyrie ressemble à un désert, les enseignants ayant compris que leurs problèmes, trainés pendant des années ont engraissé certains, sur leurs souffrances.

On a encore en mémoire la bastonnade subie par un des pairs de la CONASYSED en 2008 pour avoir appelé à la reprise des cours à travers une caméra dans le bureau d'un ministre.

Ce qui a irrité ses collègues n'était guère l'appel à la reprise des cours, mais bien ce qui avait conditionné cet appel où leur collègue, introduit tout seul au bureau du Chef de l'Etat Omar Bongo Ondimba, par un ministre, en était ressorti totalement requinqué, pesant très lourd.

C'est chez lui, à domicile, qu'il a subi une bonne correction. Tout comme on n'oubliera pas ce barbu qui ne voulut plus sortir du bureau d'Omar Bongo Ondimba.

Ne voyant pas le sac en question, il dû se contenter de dire au Chef de l'Etat qu'il n'avait plus de voiture. Autrement dit, c'est ceci qui expliquait cela. C'est donc l'absence de voiture qui expliquait la grève.

Bref, la lisibilité de la communication de la société civile souffre d'une véritable traçabilité. Depuis deux ans, des actions sont initiées, à l'emporte pièce sans une stratégie particulière.

Ce qui explique son épuisement physique voire idéologique. Il est peut-être grand temps que ces acteurs sociaux intègrent désormais que depuis 2009, la donne politique a changé au Gabon et qu'il faut changer de fusil d'épaule.


Source : La Griffe du vendredi 25 novembre 2011


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Gabon: NOTRE PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA DE NOUVEAU SUR LE TERRAIN . CAN 2012 ET OPÉRATIONS LIBÉRÉS LES TROTTOIRS .

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Mercredi 23 novembre 2011, le chef de l'État , Ali Bongo Ondimba a effectué, de manière inopinée, des visites aux stades de l'amitié sino-gabonaise et Ominisports président Bongo.

Dans la même foulée, il s'est rendu à Lalala et Glass pour vérifier l'effectivité de l'opération « Libérez les trottoirs » et la destruction des constructions qui empiètent sur le domaine public.

TOUT le monde l'aura compris, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, n'entend pas se contenter des rapports des experts ou ceux du gouvernement.

Il veut lui-même toucher du doigt et se faire sa propre idée. Ce qui lui permettra d'agir vite et en conséquence.

C'est pourquoi il se rend toujours sur le terrain pour faire le constat de l'état d'avancement des projets.

C'est dans ce cadre qu'il était ce mercredi 23 novembre 2011 aux stades de l'Amitié sino-gabonaise (Angondjé) et Ominisports président Bongo pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de ces deux infrastructures sportives.

La préoccupation était davantage du côté du stade de l'Amitié sino-gabonaise qui a révélé plusieurs manquements lors du match amical entre le Gabon et le Brésil.

Sur place, le chef de l'État s'est réjoui de ce que, malgré le mauvais état de l'aire de jeu, les choses devraient s'améliorer dans les tout prochains jours, et que la pelouse devant servir à la compétition sera installée dans les délais.

S'agissant de l'électricité, le numéro un gabonais s'est dit satisfait de ce que les groupes électrogènes commandés sont déjà arrivés et seront donc installés afin de pallier toutes défaillances dans ce sens et garantir la continuité de l'alimentation en énergie suffisante.

Ce fut également l'occasion pour le président Bongo Ondimba d'appeler les Gabonais, « surtout les jeunes à se mobiliser pour accueillir la CAN, porter notre équipe le plus loin possible et faire vibrer notre pays au rythme de la plus grande compétition sportive du continent ».

Par rapport au stade Omnisports qui a été sorti du programme de la CAN, les choses se déroulent plutôt normalement.

Toutefois, le chef de l'État a interpellé d'ores et déjà les élus du troisième arrondissement pour qu'ils commencent à sensibiliser les populations des alentours du stade. Car l'extension de cet ouvrage nécessitera la destruction de certaines habitations...




L'attachement du président de la République à la communication s'est également manifesté au cours du deuxième volet de sa sortie sur le terrain, notamment celle qui l'a conduit à Lalala et Glass.

En effet, sur le terrain, Ali Bongo Ondimba s'est fait fort d'expliquer aux populations rencontrées le bienfondé de l'opération de destruction des constructions anarchiques dans les communes de Libreville et d'Owendo depuis plusieurs semaines. Cela non sans déplorer le déficit de communication ayant accompagné cette initiative.

« Lorsque, a dit le chef de l'État, un pays s'engage dans des projets structurants importants qui auront un impact décisif sur la vie de ses populations, il est important que le gouvernement fasse son devoir d'explication pour que ces projets soient lisibles et visibles aux yeux des bénéficiaires que nous serons tous ». Cet effort d'échanges permet d'éviter les incompréhensions, réprobations et autres mécontentements.

Dans le même sens, le président de la République a souligné que le schéma directeur national d'infrastructures que le pays est en train de mettre en oeuvre a besoin d'être partagé pour bénéficier d'une forte adhésion des populations bénéficiaires des actions entreprises. Il y a lieu d'expliquer les tenants et les aboutissants.

Pour revenir à l'opération en cours, le numéro un gabonais a rappelé que celle-ci qui concerne les constructions qui empiètent sur le domaine public, résulte d'une décision du gouvernement.

Quoique diversement appréciée, elle répond aux dispositions légales et réglementaires en vigueur dans notre pays qui fixent les limites dans lesquelles chacun peut bâtir... Ce qui n'a pas toujours été respecté.

Et « si ces destructions sont faites c'est pour respecter la loi qui est la même pour tous ».

Toutefois, le président de la République a rassuré les uns et les autres sur ce que le plan d'aménagement de ces zones viendra conforter sous peu la justesse de la démarche des autorités.

Il faut en effet souligner que dans ce plan en vue de désengorger la zone de Glass, Lalala, etc. il est prévu, selon l'Agence nationale des grands travaux (ANGT), plusieurs actions.

Il est notamment question d'agrandir les voies, les trottoirs et d'imposer des normes de constructions aux abords. Tout comme la verdure sera plantée, l'environnement étant également un aspect important.

Le plan prévoit aussi, dans le cadre des transports urbains, notamment avec l'arrivée de nouveaux types de bus de la Sogatra, la construction des abrisbus et des zones de stationnement appropriées.



 


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