25/11/2011
Gabon: LE TRIO DE CHOC . LA HONTE NE TUE PAS AU GABON , LA PREUVE EN IMAGE.
C'est le titre que Marc Ona a donné, de sa propre main, à cette belle image.
Une image qui, en tout cas, nous éloigne de la calamiteuse débâcle du safari biométrique pour nous plonger, avec soulagement, bonheur et enthousiasme, dans celui de la défense, bec et ongle, du béton.
Une nouvelle croisade qui est menée par les trois croisés ci-dessus alignés.
Revue des troupes :
A votre gauche, c'est la ravissante Paulette Oyane. Qu'on ne vous présente plus puisque la pédézozo est devenue une véritable star interplanétaire.
Ici, notre people du Barreau se bat pour les SDF ( ?) qui ont perdu leurs piaules dans l'opération « Libérez les trottoirs ».
Une noble cause qui, malheureusement, n'a pas tellement troublé la solitude de Paulette au point qu'elle n'a toujours pas songé à recueillir quelques-uns de ces déguerpis dans son luxueux château du Camp de Gaulle.
C'est vrai qu'il est mieux de partager son ascenseur ( la seule femme au Gabon qui a un ascenseur dans sa maison , du salon à la chambre directement . Un luxe insolent et provocateur ) avec les canards et les porcs-épics qu'avec des habitants des trottoirs.
Reste à savoir si la Charte africaine des droits de l'Homme, le Véda (sorte de Bible) de cette bouddhiste non-pratiquante, autorise que l'on héberge des animaux et que l'on ferme la porte aux humains sans abri...
Au milieu, c'est une nouvelle venue de l'activisme anti-régime. Elle s'appelle Flavienne Adiahénot, la fille du député pédézozo Jacques du même nom.
Depuis que son papa Adia a quitté le gouvernement et que ses chances de devenir le futur Condé de Libreville sous les couleurs pédézozos sont désormais réduites à zéro, la fifille a précédé son pater de l'autre côté.
Histoire de se pré-positionner déjà en vue du changement de trottoir de son papa. Normal qu'elle se sente victime de cette opération de libération des trottoirs qui risque de compromettre ce soyeux passage du trottoir parlementaire au trottoir municipal.
Une traversée Triomphale du boulevard du même nom qui ne saurait pousser fifille à parler de cette affaire des 4 milliards de dôlès de l'Habitat.
Dôlès dont on reste sans nouvelle depuis le temps où Adia y faisait la pluie et le beau temps. Mais tout ça ne doit plus être qu'un vieux souvenir digne des débats de trottoir...
Quant à celui de droite, vous l'avez facilement reconnu. Intégriste de l'environnement, fondamentaliste de la lutte pour la préservation de la nature, Marc Ona est désormais un fervent partisan de la cause du béton.
Même qu'il est prêt à se jeter, sans la moindre hésitation, sous les chaînes d'un bulldozer pour protéger les valeurs écologiques du béton armé.
Mais il ne s'agit pas de celui qui abrite ses compatriotes, mais de celui qui déborde sur le domaine public. Donc, le tout béton c'est Marc.
Certes, il a reçu le prix Goldman pour avoir hurlé qu'on n'aille pas déverser une seule goutte de béton dans les chutes Koungou, il n'empêche qu'aujourd'hui, il est disposé à donner sa vie pour qu'on ne casse pas un seul millimètre cube de béton pour libérer et aérer les trottoirs et en y plantant des arbres et des fleurs.
Briser du béton pour planter des arbres, quelle horreur !
Source : La Griffe du vendredi 25 novembre 2011
MICHEL OGANDAGA http://michelogandaga.blog.fr/
| Commentaires (0) | 13:22 | | Facebook | Politique | | Tags : gabon, ali bongo, sylvia bongo, michel ogandaga, libreville, paris, bénin, burkina faso, burundi, cameroun |
Les commentaires sont fermés.