30/11/2011

Gabon: LE LOOSER MIKE JOKTANE , POURSUIVI EN JUSTICE PAR L'ETAT GABONAIS .

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Suite à ses déclarations dans « Le scandale des biens mal acquis », Mike Jocktane est poursuivi en justice .

L'Agent judiciaire du Trésor, représentant légal de l'Etat, assisté de ses conseils
Francis Nkea Ndzigue, Haymard Mayinou Moutsinga et Georges Arama, estera en justice ce matin contre Mike Jocktane pour outrage envers les autorités et atteinte au crédit de la République et au prestige de ses institutions.

DANS un livre, « Le scandale des biens mal acquis » paru la semaine dernière, aux éditions ‘'La découverte'', Mike Jocktane soutient dans un entretien accordé aux auteurs, que le président gabonais a contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 du candidat Nicolas Sarkozy. Ajoutant que les transactions étaient filmées par des caméras cachées.

Des allégations qui, selon Me Francis Nkea constituent : « Une atteinte au prestige et au crédit de la République dans toutes ses institutions, car elles portent inéluctablement atteintes aux intérêts vitaux de l'Etat et de la nation. Au regard des dispositions des articles 88, 157 et 158 du Code pénal gabonais, le coupable doit être puni d'un emprisonnement de un à dix ans. »

Pour Me Nkea, le président Omar Bongo Ondimba est décédé dans l'exercice de ses fonctions, son mandat devant s'achever en 2012. S'il avait survécu, il serait toujours en fonction.

« Profiter de ce décès pour porter des accusations mensongères sur des actes qu'il a posés dans l'exercice de ses fonctions c'est porter atteinte à la République toute entière. »

M. Jocktane a posé un acte qui, selon M. Nkea, a souillé la République. Il est donc judicieux qu'une « réponse juridique et non politique » soit apportée à ses allégations.

Aussi l'Etat gabonais qui a subi un préjudice « sollicite-til l'ouverture d'une enquête puis d'une instruction contre M. Mike Joctktane. »

Il sera donc question pour ce dernier, de faire devant les tribunaux gabonais, la preuve de ses affirmations.

« A la suite de cette enquête suivie d'une inculpation, un mandat d'arrêt international doit être délivré à son encontre et exécuté par Interpol en raison de la convention d'entraide judiciaire existant entre la Gabon et La France », fait savoir Me Nkea. Et de poursuivre avec les dispositions de l'article 514 du Code de procédure pénale gabonais « Tout citoyen gabonais qui, hors du territoire de la République gabonaise, s'est rendu coupable d'un fait qualifié de crime ou délit par la loi gabonaise, peut être poursuivi et jugé au Gabon... » Histoire de taire les polémiques sur la compétence des tribunaux gabonais.

Avant de renseigner que l'article 514 in fine précise que cette procédure n'est possible que si les faits sont également stigmatisés par la législation du pays où ils ont été commis.

En l'occurrence les articles 26 et 27 de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse en France, punissent des peines d'emprisonnement et d'amende les mêmes faits.



MICHEL OGANDAGA http://michelogandaga.blog.fr/ 

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