27/11/2011

Gabon: COUP D'ETAT AVORTÉ D'ANDRE MBA OBAME , LE MERCENAIRE BESCOS DÉPOSE PLAINTE .

gabon, ali bongo, sylvia bongo, michel ogandaga, libreville, paris, bénin, burkina faso, burundi, cameroun, cap-vert, république centrafricaine, république du congo, république démocratique du congo, côte d'ivoire, guinée équatoriale, mali, niger, nigeria, sénégal

gabon, ali bongo, sylvia bongo, michel ogandaga, libreville, paris, bénin, burkina faso, burundi, cameroun, cap-vert, république centrafricaine, république du congo, république démocratique du congo, côte d'ivoire, guinée équatoriale, mali, niger, nigeria, sénégal

gabon, ali bongo, sylvia bongo, michel ogandaga, libreville, paris, bénin, burkina faso, burundi, cameroun, cap-vert, république centrafricaine, république du congo, république démocratique du congo, côte d'ivoire, guinée équatoriale, mali, niger, nigeria, sénégal

Comme vous le voyez bien, c'est du fond de sa prison que Bescos aurait décidé de nous traîner en justice.

L'emploi du conditionnel trouve son sens dans le fait que nous ne sommes pas certains que cette procédure ait véritablement et directement été initiée par le pauvre.

Depuis un certain temps, la mobilisation de la belle armada médiatique (« Echos du Nord », « La Une », « Le Nganga », « Le Mbandja », etc.) et politique d'AMO autour de cette affaire, a été si formidable qu'il fallait s'attendre à d'autres formes de soutien à Bescos.

Après la presse d'attaque d'AMO, voilà maintenant que l'un de ses avocats se porte garant de défendre Bescos.

On sait que nos admirateurs vont bientôt nous flanquer sur le visage le droit de tout avocat à accepter de défendre qui il veut. Et là, ils auront triplement raison : l'avocat d'AMO a parfaitement le droit de défendre le mercenaire d'AMO.

Surtout que Me Gisèle Eyué jouit d'une intégrité aussi blindée que les faux fourgons de Félix qui l'avaient rendue célèbre. On ne peut donc que s'incliner et lui souhaiter bonne chance.

Techniquement, on ne sait pas tellement comment ça va se passer le jour de l'audience. Le plaignant, c'est-à-dire Bescos, bénéficierat- il d'une dérogation ou laissera-t-il seulement son conseil venir le représenter ? Difficile.

Mais il n'est pas question, en ce qui nous concerne, que le plaignant ne soit pas présent à la barre car, pour notre défense, et c'est notre droit le plus absolu, nous avons quelques questions à lui poser. Il faudra donc qu'il soit présent.

Il faut dire que cette procédure contre « La Griffe » tombe au plus mauvais moment pour Bescos et son conseil.

Les enquêtes, toujours en cours, ont trouvé terre fertile sur deux éléments saisis lors de la perquisition. Les faux permis de port d'armes, volontairement falsifiés, ainsi que les épaulettes de capitaine de l'armée.

Des éléments, ajoutés aux armes de guerre et aux munitions saisies, qui n'ont strictement rien à voir avec sa profession de « forestier ».

Ce qui pourra amener – si ce n'est déjà – à une douloureuse requalification des faits. Et… D'ici-là, accusée « La Griffe » : levez-vous !



Source : La Griffe du vendredi 25 novembre 2011


MICHEL OGANDAGA  http://michelogandaga.blog.fr/

https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA 

Les commentaires sont fermés.