07/09/2012
Gabon: Vincent Hugeux , ce néo-nazi journaliste de caniveaux
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément, d'après Nicolas Boileau. Certains malheureusement peinent encore à rentrer dans les rangs de cette illustre assertion.
C’est le cas de ce barbouilleur nommé Vincent Hugeux , débarqué au journal français l'Express par on ne sait quel parachute et dont la plume laisse transparaître un malaise existentiel lié au refus insoucieux de reconnaître que l'Afrique peut avoir des dirigeants capables de décider pour elle et de construire son avenir avec sérénité.
Animé par une inspiration colonialiste et nostalgique de l'époque où l'Africain était réduit à sa simple fonction de servitude, en l’occurrence sous l’épée du roi France, ce tartempion de la caste journalistique française n'a cessé de proférer des propos rébarbatifs en nourrissant une haine particulièrement exacerbée envers le Gabon et ses institutions politiques.
C'est donc sans aucune vergogne que le pitoyable journaleux au parcours aussi mystérieux que les raisons de sa présence au sein de l'équipe des rédacteurs de l'Express, s’est octroyé la prérogative de censeur du processus démocratique au Gabon, comme si les souvenirs des souffrances causées par les méfaits de la colonisation étaient insuffisants pour le commun des mortels gabonais, au point qu'il faille qu'un régent de cette époque traumatisante nous le rappelle par le simple effet de sa plume irrévérencieuse.
Pourtant, faits étonnants, les seuls souvenirs que les gabonais ont pu garder de ce gougnafier, remontent en effet à l’élection présidentielle gabonaise de 2005.
La scène se déroule à l'hôtel Atlantique à l'époque, jour du lancement de la campagne du défunt président Omar Bongo Ondimba,où l’intéressé fut surpris dans une posture assez étonnante, se disputant des petits fours et des bouchers de bédoumes avec les agents de sécurité postés juste à l'entrée du salon VIP , dont l’accès venait de lui être refusé. Econduit manu militari des lieux quelques minutes après son inconvenante conduite et indiscipline, Vincent Hugeux quittera les lieux non sans proférer en guise de menaces, devant une assistance médusée la phrase suivante: « Vous entendrez parler de moi bientôt »…
Une phrase qui sera non seulement suivie d'effet au regard de la fatwa médiatique, outrancière et ordurière que l'impétueux décidera de lancer contre le Gabon dans les médias français, et reprise quelques années plus tard par un homme politique contemporain… Suivez notre regard !
A la lumière de ce qui précède, tout porte à croire que certains néo-esclavagistes, réconfortés par les affres autrefois portés à l’égard de l’Afrique, témoignent d’une époque dont ils sont encore cruellement mélancoliques et n’arrivent donc pas à se consoler du fait d’avoir perdu les rênes bonapartistes sur le continent de Leopold Sedar Senghor, d'Amani Diori, d'Habib Bourguiba, de Woleu Soinka, de Nelson Mandéla, d'Amadou Kourouma, d'Omar Bongo Ondimba ... et bien d'autres.
Il est triste de constater à quel point l'homme est capable de se couvrir de ridicule par des positions injustifiées frôlant parfois l’hérésie. C’est d’ailleurs ce qui amena un helléniste à considérer autrefois qu'en toute chose il faut raison-garder.
Tout ceci pour dire qu'il n'est nullement nécessaire d'ouvrir la bouche lorsque rien d'intéressant, de constructif et de positif ne filtre de nos méninges.
Ces propos, martelés à l’aide d’une aigreur indélébile inhabituelle et d'une profonde frustration, naissent des nombreux articles pondus par la misérable plume nommée Vincent HUGEUX, ce gueux sans honneur qui déshonore la corporation des journalistes, en publiant des torchons dignes du dernier des australopithèques.
N'ayant aucune appréhension de cet énergumène terroriste de la plume, et après avoir parcouru de manière hâtive quelques articles déployés par ci et là, le constat est sans appel: Nous avons réellement affaire à un imposteur.
Il n'est non seulement pas doué, pire, il passe la plus grande partie de son temps à réchauffer et paraphraser ses confrères lorsqu’il ne plagie pas sur des revues de presse toute rédigées.
Vous l’aurez bien compris, Vincent Hugeux est un gratte-papier qui semble nourrir le regret de n’être pas né gabonais, donc habité et motivé par la haine qui, lors de nombreux colloques ou séminaires sur l'Afrique passe pour en être expert, mais en quelle matière en particulier ? Dieu seul sait !
Sans cette Afrique, notre Afrique, monsieur le Hideux n'existerait point, et pourtant il ne rate aucune occasion de là meurtrir. (D’ailleurs on se souviendra d’un incident fâcheux à l’I.R.I, où le bon monsieur a bien failli se faire lyncher en début d’année 2012 par des fonctionnaires africains visiblement décidés à lui refaire le portrait en raison de sa condescendante arrogance envers le continent noir).
Sommes toutes, la vérité est que Vincent Hugeux ne supporte pas de nous savoir indépendants, tant il aurait aimé tenir une cravache pour nous avoir à sa merci, malheureusement pour lui et heureusement pour nous Africains et Gabonais en particulier ! Il pleure de ne plus pouvoir exercer son talent de journaleux « journalesque » au Gabon depuis 2009 (élection présidentielle anticipée) et en 2012 à l’occasion du New York Forum Africa).
Comme quoi, « dis-moi qui tu hantes, et je te dirai qui tu es… » Aucune analyse, aucune critique dans tout ce que débite l’impétrant n'est fondée, son jugement est subversif et n'est le reflet d'aucune réalité.
Cette perception peu prosaïque que de tels individus déploient pour feindre de connaître l'Afrique alors qu'ils n’en savent rien, tout en continuant d'entretenir une vision coloniale d'une Afrique sous assistanat chronique, mérite que de temps en temps, les marabouts aux visages pâles d’une telle pensée, soient rappelés à l’ordre.
Aussi, doivent-ils savoir que plus rien ne sera comme avant, car l’Afrique s'est résolument tourné vers le progrès et ne reculera plus. Nous sommes obstinés et nous y arriverons.
D’ailleurs à ce titre, le Gabon montre la voie et la Vision du Président Ali BONGO ONDIMBA laisse très peu d’africains à ce jour, indifférents ou insensibles. Notre cher continent n'a pas besoin que de tels remparts viennent prédire son avenir alors que le devenir de leurs pays respectifs semble tumultueux et instable, croulant entre dettes explosives et crise monétaire.
Tout le monde s'accorde d’ailleurs à reconnaître que nous sommes le Futur de la planète et que c'est l'Afrique qui détient la solution aux différentes crises que connait aujourd’hui le monde sur de nombreux plans: Economique, Financier, Ecologique, et même culturel ou social !
Que Monsieur Hideux apprenne à ses dépens qu’à l'avenir, les pilotages à vue depuis les conforts des rédactions parisiennes sont à proscrire. Qu’il se fasse l’échos d’un journalisme d’initiative, d’investigation et d’équilibre dans l’information de l’opinion.
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Gabon: Eyeghé ndong se fait molester correctement par un mari cocu
Eyéghé Ndong, un « voleur de femme »
Selon nos sources, « En fait, le mari trompé soupçonnait son épouse d’adultère depuis quelques temps, vu la fréquentation assidue de celle-ci aussi bien au domicile de l’ancien Premier ministre que dans leur fief pol i t ique de Nkembo.» Comme dit un adage universel, le voleur a 99 jours, le centième étant celui du propriétaire.
Selon le Code de procédure pénal, il s’agit ni plus ni moins d’un flagrant délit d’adultère (entendu qu’on peut établir un lien de cause à effet. Dans le cas présent, on peut aller de la table au lit ou du lit à la table.)
C’est ainsi que fort des informations en sa possession, le 24 août 2012, le mari débarque au domicile conjugal du quartier Charbonnages. Etant chez lui, il ouvre la porte et se dirige à la salle de séjour. Là, i l tombe des nus : Jean Eyeghé Ndong est crânement installé à table, mangeant goulûment de la nourriture provenant du congélateur du mari cocufié.
Et comme il fallait s’y attendre, le ton monte entre les deux mâles. Puis, le moment tant redouté par l’ancien Premier ministre survient. Le cocufié sent monter la moutarde car l’enfant de Nkembo use et abuse de la « bouche ». Il se croyait en plein meeting à sa permanence politique de Nkembo-SOTEGA là où il lui est facile de jeter l’opprobre sur les autorités publiques.
Voulant se passer pour le coq de la bassecour, le « propriétaire » de la nana a sauté sur lui. En probon Bantu, vous devinez la suite…
Avec une férocité insoupçonnée le mari, blessé dans son amour (au propre et au f iguré) a pl ié les deux poings. Devenu un boxeur circonstanciel des JO, il a distribué une sér ie de gnons d’une précision professionnelle au « voleur de femme » (sic). Un voleur, par définition, n’a pas d’arguments dans le feu de l’action.
Alors, on a assisté à une scène incroyable : celui que les supporters de l’ex- UN appellent le « fam de Nkembo » , entendez « l’homme fort » du quartier, est resté groggy sous l’assaut. Ne vous étonnez pas, mesdames et messieurs ! L’ex-PM est un homme de « 60 ans passés » (dixi t Nzouba Ndama). Un péché insurmontable.
Au quartier Charbonnages, où la rumeur a vite fait le tour des maisons, des badauds se sont mis à ironiser sur ces gens qui prétendent changer le Gabon et lui permettre de se donner « un nouveau départ », mais qui brillent par une délinquance sexuelle... sénile.
Si les gnons n’ont pas endommagé son épiderme, ce week- end, Eyeghe Ndong, en « fam », va organiser un point de presse pour insulter les « menteurs qui lui collent une histoire imaginaire. » Mais ça va se savoir. Fatalement !
Ce scandale, à fortes effluves sexuelles, aurait certainement mérité de passer sous silence. Malheureusement, la colère maritale est telle que l’affaire a fini par transpirer.
Mettant désormais sous pression des notables comme Albert Yangari et Jules Mbah qui , dit-on, avaient pris une part importante dans la constitution du couple que vient définitivement de briser le dandy de Nkembo.
Mais qu’il se rassure : selon des indiscrétions, des parents du cocu auraient décidé de venger le pauvre selon le principe de la loi du talion. Danger, pour les filles, les nièces, les cousines, les autres bonamies de l’ancien PM !
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04/09/2012
Gabon: FORTE HAUSSE DES PME AU GABON , SIGNE DU DYNAMISME DE L'ECONOMIE .
Libreville, 1er Septembre 2012 – Le nombre de PME au Gabon a augmenté de 22,3 % entre 2010 et 2011, un signe supplémentaire des bonnes performances de l’économie du pays qui connaît un taux de croissance supérieur à 6% depuis 2010.
Le dynamisme économique du Gabon depuis 2009 s’explique en grande partie par des réformes administratives de fond associées à une stratégie de diversification économique à travers deux axes : l’industrialisation et l’ouverture sur le monde.
Une ambitieuse stratégie hors-pétrole a permis de développer des secteurs inédits, comme autant de pôles d’attraction pour de nouveaux investisseurs favorisant le développement d’un réseau de PME locales.
Plus de 12 300 nouvelles PME en 2011
L’étude réalisée par la Direction générale des Impôt souligne une « explosion » de 22,3 % du nombre de PME entre 2010 et 2011, quelque 12 300 entités soit 12 300 motifs de satisfaction. Cette nette progression est particulièrement importante dans les provinces de la Nyanga avec +37,9 %, de l’Ogooué Ivindo avec +36,5 % et de l’Ogooué Lolo avec +29 %.
L’informatique et le commerce sont les secteurs dans lesquels l’augmentation est la plus importante : hausse de 23,5 % du nombre de PME dans l’informatique, 21,3 % dans le commerce de détail spécialisé et le commerce de gros ainsi que l’import. (cf tableau de la Direction Générale des Impôts en fin de communiqué).
Une performance inégalée, fruit de la stratégie menée depuis 2009
Grâce aux réformes pertinentes et aux investissements menés depuis 2009, le ministère de l’Economie travaille sur une prévision de croissance de 7,4 % pour le PIB 2012. Une performance notable et exemplaire en regard de la croissance négative (-2,7%) de 2009. Il est clair que le modèle économique choisi pour le Gabon fonctionne et profite à tous.
Ainsi, l’interdiction d’exportation des grumes a permis la création de 33 entreprises de transformation du bois entre 2009 et 2011, la vente de bois débité est passée de 166 millions en 2009 à 340 millions de dollars US en 2011 et 3173 emplois directs ont été créés.
Tandis que la politique de gabonisation des sous-traitants pousse les entreprises étrangères à travailler avec des PME nationales, les démarches administratives pour la création d’entreprise ont été largement facilitées. La création du Centre de développement des entreprises (CDE) et de son guichet unique permet aujourd’hui de créer une entreprise au Gabon en 10 jours contre 58 jours* avant la création du CDE. (*Doing business Gabon – 2011).
Associés à ces réformes, ce sont aussi les investissements majeurs dans les infrastructures qui ont offert de nouvelles opportunités de développement pour les entreprises gabonaises, notamment durant la CAN.
Diversification et ouverture ont clairement créés un climat favorable aux affaires qui bénéficie directement au tissu économique gabonais. Des données encourageantes qui réclament des outils statistiques et analytiques.
Un fichier des PME en 2012
Le ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Commerce a réuni la Direction générale des Impôts, le Centre de développement des entreprises, la Chambre de commerce, d’agriculture, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Gabon, le Greffe de commerce et Promo Gabon pour établir un mode opératoire productif.
L’enquête 2012 sera menée sur la part réelle de la PME gabonaise, la répartition des effectifs par secteurs d’activités, par chiffre d’affaire et par localité, la nationalité des chefs d’entreprises et le nombre de salariés. Des variables qui visent à améliorer la visibilité et la lisibilité du climat des affaires.
Les secteurs qui seront plus particulièrement observés sont la pêche, le bois, le pétrole, les assurances et les banques.
FIN
Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com
La politique du Gabon Emergent
Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.
Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :
le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;
le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;
le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.
Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.
Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org
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03/09/2012
Gabon - CLIP MBA OBAME ANDRÉ : JE CONNAIS TOUT ÇA ! SPECTACLE LIVE DU + GRAND CLOWN ET COMIQUE GABONAIS
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30/08/2012
Gabon: Déclaration du CASABO (Cercle d'Action et de Soutien à Ali Bongo Ondimba)
Depuis le 11 août 2012, date du retour au Gabon de Monsieur André Mba Obame, une frange d’opposants affiliés à l’ex parti Union nationale incite le peuple à la révolte et à l’insurrection au motif qu’ils souhaitent la tenue d’une conférence nationale souveraine dont l’épilogue serait l’organisation d’élections générales (présidentielle, législatives, locales et sénatoriales), mettant ainsi entre parenthèses les acquis de la politique d’Emergence impulsée par le président de la République, chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.
Pour nous, membres du Cercle d’Action et de Soutien Ali BONGO ONDIMBA (CASABO), la politique est et reste un débat d’idées, et non un affrontement entre individus, qui serait préjudiciable à la paix sociale et à l’unité nationale patiemment construites par feus présidents Léon MBA et Omar BONGO ONDIMBA.
Face à la montée du tribalisme et de la xénophobie entretenus par les partisans de Monsieur André Mba Obame et ses compagnons, et les appels à la violence lancés à l’endroit des personnalités proches du président de la république, dont son directeur de cabinet, Monsieur Maixent NKANI ACCROMBESSI, le CASABO appelle les plus hautes autorités de notre pays à prendre toutes leurs responsabilités afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.
S’agissant de la conférence nationale souveraine réclamée par cette frange de l’opposition, le CASABO s’étonne qu’une telle idée soit lancée en 2012, au moment où le Gabon entame sa marche victorieuse vers plus de développement avec, à sa tête, le président Ali BONGO ONDIMBA, élu par le peuple gabonais le 30 août 2009.
Pour le CASABO, une telle idée ne peut prospérer, le souvenir de la conférence nationale de 1990 étant encore vivace dans nos mémoires. Nous nous souvenons en effet que cette rencontre nationale n’avait servi, au final, qu’à permettre aux différents acteurs de se partager des postes, au détriment du développement réel du Gabon.
Le CASABO, comme l’ensemble des organisations reconnues, soutient avec ferveur la politique d’Emergence conduite par Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA et son gouvernement, et marque son opposition à l’idée de l’organisation d’une nouvelle conférence nationale dans notre pays.
Fait à Libreville, mercredi 29 août 2012
Pour le Bureau, Le Président Axel OKOUMBA
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29/08/2012
Gabon: DÉCLARATION DE LA COALITION SOCIÉTÉ CIVILE GABONAISE
Mesdames, messieurs ;
Après un temps d’observation et de profonde réflexion la société civile Gabonaise vient aujourd’hui livrer sa vision du contexte socio politique actuel né de la prétention observée chez un homme politique et la poignée d’anciens membres du gouvernement ex barons du PDG comme lui insatisfaits malgré leur longévité dans la gestion du pays.
En dépit de leur solidarité et responsabilité dans la situation quasi chaotique dont les populations gabonaises se font encore l’écho au quotidien, il est regrettable que le discours incendiaire et la volonté belliciste de ces derniers n’ont pour dessein que de transformer le Gabon en un champ de ruine et de désolation simplement selon eux pour justifier la tenue d’une conférence nationale souveraine. N’est-ce pas là la folie du génocide ou les germes de la guerre civile dont ils font le lit en faisant croire à ceux qui les écoutent que l’amélioration de leurs conditions de vie est au bout de ce sacrifice ?
Mesdames, Messieurs,
l’indignation de la société civile à l’instar des autres Gabonais qui partagent avec elle les mêmes valeurs et le même sentiment patriotique commence dès les premiers actes d’incivisme perpétrés à paris par une délégation de ces compatriotes qui n’ont éprouvés le moindre scrupule à souiller l’image de marque de notre pays en cherchant à bafouer l’un des symboles de notre pays en la personne de notre Président de la République à travers des démarches dénigrantes et collusions cupides visant à empêcher la rencontre de notre Chef de l’Etat avec son homologue Français.
La lettre de l’association Française SURVIE publiée dans la presse nationale en dit long. D’autres faits ont suivis parmi lesquels :
• les propos inconvenants tenus par monsieur André MBA OBAME l’ancien Ministre à l’égard d’un compatriote homme politique et ex membre du gouvernent comme lui et actuellement porte parole du Chef de l’Etat, avant de verser dans le dénigrement, la xénophobie et la préméditation, en appelant au lynchage du premier collaborateur du chef de l’Etat, son Directeur de cabinet monsieur Maixant ACCROMBESSI qu’il a présenté à ses militants comme cible, ce qui évidemment pour eux faisait de lui l’ennemis publique n°1 ; des propos qui ne sont pas sans rappeler les tragiques messages génocidaires de la sinistre radio Mille collines au Rwanda.
• la marche dramatique organisée illicitement par ces compatriotes qui n’ignoraient pourtant rien des risques de dérapages dont la responsabilité leur incombe.
• Les meeting qui ont servi de cadre aux discours d’incitation à la haine, à la désobéissance civile, à la xénophobie, à la traque d’une communauté étrangère au Gabon et à toutes choses immondes qui mettent en péril des vies humaines et la stabilité de notre pays rien que pour tenter d’imposer une « conférence nationale souveraine » mais cependant, se réservent à dessein de décliner leur projet d’ordre du jour qui permettraient aux populations d’apprécier si leurs intérêts auraient été cette fois pris en compte.
• Le discours haineux tenu paradoxalement dans leur chapelle politique par un pseudo défenseur de la démocratie qui a franchi le Rubicon en préparant subtilement la foule à l’attaque prochaine de la communauté Béninoise vivant au Gabon « à cause d’un seul homme » a-t‘il banalisé pour minimiser une vie humaine ou inciter sa communauté à le sacrifier, se permettant l’indécence de tutoyer un Président africain et d’évoquer dans une atmosphère si surchargée de consignes le recours à une métaphore évoquant l’usage d’arme à feu.
Mesdames messieurs il semble que ces compatriotes ont réussi à répandre la peur dans le pays pour exercer le monopole de la parole en dissuadant la liberté d’opinion dans les règles de l’art qui est un acquis au Gabon de surcroit lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de la population même contre une menace interne tel que perçue dans les propos tenus par monsieur André MBA OBAME notamment « je rendrait coup pour coup et je taperai plus fort ».
Comment autrement expliquer que les autorités morales de notre société(religieux, traditionnels et bien d’autres encore qui ont la charge de guider la pensée collective) se sont tu face à cette dérive que leur silence n’est qu’encouragement alors qu’ils ont le devoir de condamner ou de rallier pour ne pas laisser dubitatifs leurs disciples, fidèle, militants, sujets et supporters pendant que le bilan à déplorer n’est encore que de un mort et quelques blessés ce qui est déjà trop.
De même, les Gabonais s’impatientent de voir les représentations diplomatiques souvent citées comme soutiens dont entre autre la France et les USA se prononcer sur le prétendu soutien de la France au projet subversif des ténors de cette opposition spontanée visant le Gabon. Conférence Nationale à défaut l’insurrection ou cout d’état.
Il est indéniable que le combat de ces anciens barons du PDG contre leurs « frères d’hier est programmé aller jusqu’au sacrifice ultime tel qu’ils l’ont déclaré eux même dans les antennes de TV+ n’est pas celui de la société civile, ni de toute l’opposition Gabonaise qui y trouvent une diversion au moment où il convient d’aborder de manière objective et sérieuse les situations dont :
• la problématique « des biens mal acquis » ;
• l’introduction concrète de la biométrie dans le processus électoral,
• l’impact réel de la nouvelle mercuriale,
• la qualité des prestations de la SEEG qui laisse à désirer,
• les réticences auxquelles sont confrontées de nombreux détenteurs de cartes CNAMGS de la part de certains prestataires,
• les grèves politiques récurrentes,
• les multiples contrôles routiers érigés en péages mobiles exercés par de nombreuses brigades administratives, en concurrence avec les forces de l’ordre qui alourdissent les charges des transporteurs avec de fortes répercutions sur le portefeuille des ménages.
Mesdames, Messieurs, apprenons à ne plus confondre l’opposition spontanée à l’ensemble de l’opposition.
En effet, même si l’opposition traditionnelle qui s’est construite sans les va t-en guerre d’aujourd’hui auxquels le peuple gabonais reproche les troubles actuels, cette opposition qui a brillée de mille feux grâce à des grandes figures dont certains ténors ont tirés leur révérence subi actuellement les manigances des néo opposants actuellement en vedette qui composent cette opposition spontanée, dirigée par un groupe d’anciens tenants du pouvoir dont la fortune sert à bâillonner le reste de l’opposition.
Contrairement à l’attitude quasi apathique de l’opposition traditionnelle qui se laissent absorber face aux manigances des néo opposants qui pilotent cette oppositions spontanée, la société civile Gabonaise garde « la tête haute » pour avoir résistée vaillament face aux manigances de leur branche dénommée « ça suffit comme ça » cet instrument d’intoxication qui prétend incarner la société civile mais dont le seul but est d’attiser la haine entre les gabonais.
Il est de notoriété public que les organisations de la société civile n’ont aucun projet politique sauf le cas des girouettes qui font le choix de se dévoyer comme il en est de certains compatriotes qui s’affichent en bêtes de foires aux cotés de leurs mentors tapis au sein de l’opposition spontanée.
Constatant que l’imposture de leur association politique est démasquée la nouvelle stratégie est la formule de « la diaspora » constituée de quelques individus auxquels ils ont offert une colonie de vacances au Gabon en contre partie de quelques déclarations manipulatrices.
En définitive, il s’agit donc pour nous de réaffirmer solennellement ce jour à la face du monde notre indépendance, nous société civile gabonaise vis-à-vis des partis politiques et de certaines de leurs trouvailles plus ou moins fantaisistes dont le tort fréquent est d’en méconnaitre les limites faute d’avoir pu exactement définir leurs desseins. C’est le cas de la fameuse revendication de la tenue d’une Conférence nationale souveraine qui nous parait inopportune et inadaptée aux attentes réelles des populations ; comble de paradoxe cette demande est adressée aux autorités dont ils disent ne pas reconnaitre la légitimité.
Enfin, nous appuyons solennellement notre engagement à poursuivre le combat pour la bonne gouvernance et le bien être des populations. Aussi, en appoint aux initiatives en cours en matière de lutte contre la délinquance financière, nous avons engagé un plaidoyer et diverses autres actions au sujet des biens mal acquis qui touchent certains anciens et nouveaux dignitaires de la république , de même , nous sommes pleinement engagé à contribuer aux réformes visant la satisfaction des besoins sociaux de base, et la défense du pouvoir d’achat des ménages. Nous vous remercions .
Pour la Coalition , le porte parole Guy René MOMBO
Tél : 05 82 31 97 / 07 91 31 61 / 07 91 61 19
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28/08/2012
Les attentes, nombreuses, des Gabonaises et des Gabonais sont d’ordre social et non d’ordre politique.
En 2010, quelques trois mois après sa prestation de serment, les Gabonais dans leur majorité ont vu leur président se rapprocher d’eux. Pour commencer ce rapprochement, le chef de l’Etat va entreprendre une visite surprise en voiture de Libreville à Franceville, en passant par Ndjolé, La Lopé, Lastoursville, Mounana, Moanda.
Au cours de ce périple, on se souvient de l’avoir vu passer la nuit dans un village situé en pleine forêt équatoriale. Puis, on a vu ce président chaleureux sillonner des quartiers de Libreville, parmi lesquels le célèbre quartier Kinguélé, dans le 3ème arrondissement de la capitale. Tout un symbole.
Pour couronner le tout, il a entrepris une tournée républicaine à travers les neuf provinces du pays, avec le succès retentissant que l’ensemble des Gabonais avait reconnu. Pendant cette vaste tournée républicaine menée au pas de charge, les doléances présentées par les populations avaient pour noms : chômage, cherté de la vie, impunité, santé, éducation, infrastructures routières, etc.
C’est donc sur ces sujets précis que les Gabonais attendent de leur président des réponses concrètes. Mais plus nous avançons, plus les populations constatent que le président de la république s’éloigne petit-à-petit de son peuple. Peut-être que ce peuple ne fait pas une bonne lecture de ses mouvements. Toujours est-il que son voeu est de le voir sur le terrain comme avant la coupe d’Afrique des Nations.
Avant la CAN 2012, Ali Bongo Ondimba avait mis la pression sur les entreprises chargées de l’exécution des travaux de ce grand événement sportif de dimension mondiale depuis sa surmédiatisation. Au volant de sa voiture le matin, à midi et le soir, il sillonnait les différents chantiers et le résultat, nous le connaissons tous : la CAN 2012 a été un grand succès.
C’est dans cette optique que le président de la république devrait reprendre la main ainsi que son bâton de pèlerin et exercer la même pression sur les dossiers en souffrance qui risquent à terme de faire oublier les formidables succès engrangés depuis 2009.
De l’avis général, les sujets qui fâchent les Gabonais sont connus et exploités par les adversaires politiques du chef de l’Etat. Ce sont les mêmes préoccupations présentées par les populations lors de la tournée républicaine et que nous avons cités plus haut. Auxquels s’ajoute désormais la lancinante problématique des 5000 logements par an promis durant la campagne.
Mais c’est vrai que l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) et le Cocom viennent de diffuser un document y relatif, par lequel on apprend qu’à l’horizon 2016, ce ne serait plus 35 000, mais 37 000 logements qui seront livrés pour le compte de ce vaste programme.
C’est vrai que nous devançant, Ali Bongo Ondimba vient de renouer le contact direct avec les populations de l’hinterland : lundi 20 août 2012 il était dans le Woleu-Ntem puis du côté de la province du Haut-Ogooué. Pour tout dire, c’est ce contact direct qui plait aux populations car c’est à ce moment qu’elles lui transmettent directement leurs préoccupations les plus urgentes.
C’est à raison qu’un notable d’Oyem déclare (20/8) : « Les Gabonais préfèrent des logements décents à la conférence nationale. Les Gabonais préfèrent des routes car ros sables en toutes saisons à la conférence nationale. Ils préfèrent la construction des écoles, des collèges, des lycées et universités à la conférence nationale. Les Gabonais préfèrent le travail que va appporter Olam dans le Woleu- Ntem aux querelles et aux intrigues politiciennes qui ne profitent qu’à leurs auteurs et acteurs. Les Gabonais préfèrent que les auteurs d’actes répréhensibles soient sévèrement punis par la loi plutôt que d’être absout au détour d’une conférence nationale ». Tout un programme.
Bref, les attentes, nombreuses, des Gabonaises et des Gabonais sont d’ordre social et non d’ordre politique. Pour ce faire, il faut prendre le taureau par les cornes même si le gouvernement doit faire ce que le peuple est en droit d’attendre de lui. Car en 2016, si Ali Bongo Ondimba souhaite solliciter à nouveau les suffrages de ses compatriotes, il sera seul comptable du bilan de son premier mandat.
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Le dialogue politique n'a jamais été interrompu mais seul le Président Ali Bongo donne le tempo
Depuis plusieurs mois, l’ensemble de la classe politique veut se parler, mais il n’arrive pas à trouver la formule idoine pour y parvenir. Peu avant le décès de Pierre Mamboundou, des signes d’ouverture étaient perceptibles entre le pouvoir incarné par la Majorité républicaine pour l’émergence et l’Union du peuple gabonais (UPG), un parti d’opposition, crédible et respecté.
Les rencontres entre l’UPG et le PDG (qui est la locomotive de ladite Majorité) tournaient autour des sujets connus de tout le monde : la biométrie, la bonne gouvernance, la transparence électorale, la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite et sauvage, et bien d’autres sujets d’intérêt national. Mais la disparition de ce grand homme politique a tout chamboulé.
Pour revenir à la situation actuelle dans le pays, nous assistons à une sorte de surenchère inexplicable de la part d’une partie de l’opposition constituée par des anciens caciques du Parti démocratique gabonais ; l’autre partie de l’opposition, dite opposition républicaine, compte également son bataillon d’anciens caciques du PDG, mais aussi de quelques nouveaux venus dans le monde politique gabonais et qui se braquent pour l’essentiel sur des aspects purement politiques, liés à la transparence électorale.
Ce qui est normal, de l’avis général car sans des élections transparentes, donc incontestées, nous assisterons toujours à ce jeu de ping-pong entre les vainqueurs désignés et les vaincus échaudés . Certes, l’institution chargée de réguler les processus électoraux au Gabon essaie tant bien que mal de rendre des décisions plus ou moins acceptables par le plus grand nombre.
C’est une lapalissade : dans notre pays, l’opposition n’a pas toujours parlé le même langage. La preuve : quand le ministère de l’Intérieur invite les acteurs politiques à une rencontre publique pour parler des questions de biométrie, une partie de l’opposition tente d’introduire dans le débat la réhabilitation d’un parti politique dissout à cause de ses propres turpitudes !
Une position que ne partage pas forcément l’autre frange de l’opposition qui considère qu’un parti dissout n’existe plus. Et pour afficher leurs divergences, ces oppositions vont jusqu’à créer une commission pour statuer sur la question. Il y a donc nécessité de resituer le débat pour l’extraire du simple jeu de mots et de leurs interprétations : large concertation, conférence nationale souveraine, forum national, dialogue national sans exclusive etc. Des mots qui ne sont que des parades que les uns et les autres trouvent pour éviter de mettre le doigt là où ça fait mal : dialoguer.
Il s’agit d’un dialogue entre Gabonais, issus de formations politiques existantes et fonctionnelles. Il s’agit d’un dialogue entre légalistes, entre républicains, et non pas d’un dialogue avec des vandales et des pyromanes. Faut-il le rappeler ?
Le dialogue est un entretien entre deux ou plusieurs personnes. Au Gabon, nous avons la culture du dialogue et non pas celle de la guérilla urbaine et ce ne sont pas les prétendus opposants qui nous démentiront. D’ailleurs, le slogan du parti au pouvoir n’est-il pas « Dialogue-tolérance- paix » ?
Pendant des années, les pyromanes d’aujourd’hui nous ont ressassé ce slogan. Aux âges qu’ils ont maintenant, ils ne peuvent donc pas convaincre grand monde qu’ils ont tout oublié. C’est pourquoi tous les acteurs politiques sérieux doivent aller à l’essentiel, c’est-à-dire arriver à organiser des élections totalement libres, transparentes et crédibles, gages d’une paix sociale durable. Mais comment parvenir au fameux dialogue ?
C’est le Premier ministre Raymond Ndong Sima qui l’a clairement indiqué : seul le président de la république gabonaise, Ali Bongo Ondimba, est à même d’organiser une telle rencontre ; lui qui incarne la république, le rassemblement. A ce titre, il a le pouvoir de convoquer tous ceux qui se sentent concernés par les sujets qu’il proposera, en tenant compte des avis de ses adversaires politiques qui ne devraient pas être ses « ennemis » politiques.
Garant des institutions républicaines, le chef de l’Etat a également le pouvoir de f ixer et de conduire l’agenda politique du pays. Il appartient donc à Al i Bongo Ondimba de tout mettre en oeuvre, comme il l’avait fait en avril et mai 2010, lors des rencontres liées à l’introduction de la biométrie dans le corpus électoral de notre pays.
On se souvient qu’à ces occasions, l’ensemble de la classe politique responsable n’avait pas manqué de féliciter le chef de l’Etat pour cette initiative. C’est connu, les hommes qui se parlent ne se font pas la guerre. C’est qu’ont compris, en premier, les militants et cadres de l’Union du peuple gabonais qui, à chaque fois que de besoin, n’ont jamais hésité à aller à la rencontre de la première institution du pays qui, le temps de son mandat, est avant tout le président de tous les Gabonais.
Au cours de ces rencontres, point d’orgueil, d’arrogance, de mépris, d’insulte, d’irrespect. A la place, ça a toujours été le respect mutuel, la compréhension réciproque et la courtoisie. Bref, ceci est donc valable pour tous les acteurs politiques responsables, de quelques bords qu’ils soient car ce n’est qu’à ce prix que les Gabonais iront massivement s’inscrire sur les listes électorales. Ce qui fera d’eux des patriotes ayant chevillé au corps, l’amour pour leur pays.
Si tous ceux qui pensent être populaires ont des ambitions politiques légitimes pour l ’avenir, qui commence avec les élections locales de 2013, ils doivent dès à présent s’approprier de cette question au lieu de tourner en rond et de ne se parler qu’à eux-mêmes. S’agissant des partisans des deux camps, adeptes de la politique de la terre brûlée, il leur est demandé un peu de retenue, un peu de réserve.
Ce n’est pas dans la diatribe, l’invective, l’insulte, le mensonge, l’arrogance, l’hypocrisie, l’ethnisme, le tribalisme, la haine de l’autre, la méfiance voire la violence, que nous construirons ce pays que demain, nous léguerons à nos enfants, à nos descendances. Parce qu’il sait que le Gabon est éternel, le chef de l’Etat a toujours tendu la main à ses adversaires politiques. Il leur appartient à présent de se manifester, non pas pour leurs intérêts personnels, mais pour l’intérêt supérieur de la Nation.
C’est donc par le dialogue et le respect de l’autre qu’il pourrait y avoir un consensus à même de ramener de la sérénité voulue par le peuple gabonais tout entier, au nom duquel et pour lequel chaque camp parle tous les jours que Dieu fait. Homme de dialogue et d’engagement pour son pays, plaise à Ali Bongo Ondimba de déclencher le processus.
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26/08/2012
Gabon : L'opposition manioc doit rompre avec les "gourous" politiques
Tous les gabonais qui observent le marigot politique estiment qu’il serait judicieux d’adhérer à la nouvelle donne, celle-ci confine au constat selon lequel l’opposition moutouki a été mise K.O , depuis 2009 , dans un coma profond qui ne dit pas son nom.
Elle doit donc être réactive en sollicitant son potentiel d’adaptabilité si elle veut se refaire une santé . Elle doit par conséquent rompre avec l’ère des « gourous » politiques, ces leaders qui transforment les partis en fonds de commerce, cercles tribalistes ou pis en patrimoine familial.
Coller à la nouvelle donne qui se caractérise par l’avènement d’une nouvelle génération aux commandes avec à sa tête un jeune président, lequel nonobstant sa naissance dans le sérail par un heureux concours de circonstance pour lui, n’en demeure pas moins citoyen jouissant comme tous , de tous les droits notamment celui de présider aux destinées de la nation.
Quitte à lui désormais d’impulser une autre politique, celle dont l’objectif vise à faire du Gabon une nation qui ambitionne de devenir un pays émergent. (...) « Lors de sa chute, l’okoumé entraîne toujours avec lui des arbres de moindre diamètre dans le périmètre immédiat de la trajectoire d’abattage ; ce sont les victimes collatérales » : Cet adage cher aux populations forestières s’est une fois de plus vérifié lors de la disparition de l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba.
En effet, à la suite de ce triste événement puisqu’il s’agit de la mort, les Gabonais ont été surpris de voir apparaître ici et là, une cohorte d’individus crées par baguette magique du démiurge, y compris quelques baroques mus par le seul phantasme d’accéder à la magistrature suprême.
Une meute de profito-situationistes qui pour l’essentiel s’obstinait à nier le principe selon lequel à sa mort, l’enchanteur emporte avec lui sa magie dans l’au-delà, sa disparition sonnant les douze coups de minuit qui consacrent la fin du charme et renvoient les courtisans dans leur environnement initial ; la ménagerie. Adieu veaux, vaches, cochons, brebis et chèvres sans oublier les ministres redevenus chiens.
Dans cette frénésie tragi-comique, perceptible tantôt par un dosage équilibré de glissements pédagogiques, ethnocentristes et de populisme rampant, toute honte bue, on a vu se neutraliser ou même s’éliminer avec passion, comme dans un jeu de massacre, les amis d’hier.
« L’infamie étant soluble dans l’art de la séduction » John Berry Man, poète Américain, dans la même foulée, force est de constater la naissance d’alliances contre nature entre les ennemis d’hier pour lesquels la fin justifie les moyens.
Au-delà de toute analyse, ce qu’il y a de pervers dans ce débat, c’est le fait qu’il soit confisqué quasi exclusivement par des cadres apostats du Parti Démocratique Gabonais ( PDG), hommes et femmes qui dépendent sortir d’une hibernation de quarante années durant lesquelles ils se sont pourtant enrichis à la vitesse de la lumière bon gré malgré jusqu'à faire partie aujourd'hui du cercle très fermé des multimilliardaires du continent africain selon le magasine américain " Forbes ".
Jacques Prévet avait raison lorsqu’il disait : « Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les allumettes, car le monde intellectuel ment impunément ».
Cela dit pour une meilleure compréhension de la donne politique actuelle, il est utile d’examiner les arguments mis en avant par la nouvelle opposition moutouki, celle qui dénonce la succession dite héréditaire.
Primo, elle fustige un passage de témoins du père au fils, nonobstant le fait que son chef de file, le gangster 1er , André Mba Obame, revendique à tue-tête sa filiation directe avec feu Omar Bongo Ondimba dont il prétend mordicus être le fils, frère de Ali Bongo Ondimba et dauphin désigné. S’il ne s’agit pas là dans ce cas aussi d’une succession héréditaire, c’est prendre les Gabonais pour des cons.
Secundo, ils prétendent par ailleurs que le président élu n’a pas l’expérience requise pour diriger un état, mais demeurent cependant incapables de définir les pré-requis pour cette fonction pourtant assurée ailleurs par des hommes du même âge.
Tertio, le dernier argument mis en avant soulève simplement la question du partage du miang, l’argument énonce sans pudeur qu’il est inconcevable que le Président Ali Bongo Ondimba gère seul la manne du pays , hallicinant .
Cet argument que bon nombre d’analystes politiques qualifient de pathétique met à nue les véritables intentions des détracteurs, en d’autres termes, la nouvelle opposition est disposée à collaborer à conditions d’avoir une place de choix autour de la table pour le partage du gâteau, comme lors des bacchanales passées, optant ainsi pour un « changement dans la continuité » autrement dit un Gabon mis en coupe réglé.
Fort heureusement, le prosélytisme affiché par les tenants de cette tendance ne fait que de rares néophytes, cela d’autant plus que la fièvre électorale passée, les Gabonais ont de nouveaux les pieds sur terre au point d’être devenus sourds aux appels des sirènes du large . Toutes choses qui dénoncent l’avortement pratiqué par cette opposition sur le débat contradictoire espéré et sensé déterminer la marche du pays. Pour les Gabonais l’hypocrisie a trop durée.
Du côté de l’opposition du ventre , essentiellement représentée par l’Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR), le moins que l’on puisse dire, elle surprend par son silence depuis les dernières élections.
Devenue émolliente, elle semble déboussolée, l’Union du Peuple Gabonais (UPG) sa locomotive, premier parti de l’opposition selon les résultats du dernier scrutin, répond aux abonnés absents et semble se débattre dans une alchimie tribaliste également. Les cadres du parti semblent désorientés au point de ne plus savoir à quel saint se vouer.
Cet atermoiement est d’autant plus embarrassant que l’action gouvernementale rencontre l’adhésion du plus grand nombre qui applaudit le train des réformes en cours ; l’assainissement des finances publiques, la réduction de l’équipe gouvernementale, la réduction du train de vie de l’état, le rétablissement de l’ascenseur social par la hausse du salaire minimum, la construction de nouveaux logements et la redynamisation de transports publics entre autre.
Ce constat en dernière analyse pose la question du dilemme de l’ancrage définitif dans une opposition dont le profil nébuleux est à redéfinir, ou de la collaboration franche avec un pouvoir résolument engagé dans la voie de l’application des réformes.
Pour les partisans de la participation, la donne actuelle est non seulement nouvelle mais aussi favorable à la réalisation du programme politique commun. Dans ce contexte, demeurer dans l’opposition serait synonyme soit d’une mauvaise foi avérée ou d’immaturité politique et réduit l’opposition à passer pour de simples rebelles sans cause, adeptes de sophisme en l’absence de raisons objectives de s’opposer.
Par contre les partisans du maintien du statu quo réfutent ces arguments et rappellent les expériences passées des accommodements avec le PDG d’antan et l’enrichissement subséquent entre autre de messieurs Mba Abessolo et Divoungui di Ndingue, ainsi que de Maganga Moussavou respectivement leaders du RPG, de l’ADERE et du PSD suite à la signature du pacte de la majorité. Cette tendance qui se veut intransigeante prétend être en phase avec l’électorat de l’UPG.
Pour sortir de ce langage de sourd, les observateurs avertis estiment qu’il serait judicieux d’adhérer à la nouvelle donne, celle-ci confine au constat selon lequel l’opposition a été mise K.O, dans un coma qui ne dit pas son nom.
Elle doit être réactive et se refaire une santé en sollicitant son potentiel d’adaptabilité. Elle doit par conséquent rompre avec l’ère des « gourous » politiques, ces leaders qui transforment les partis en fonds de commerce, cercles communautaires ou pis en patrimoine familial.
Coller à la nouvelle donne qui se caractérise par l’avènement d’une nouvelle génération aux commandes avec à sa tête un jeune président, lequel nonobstant sa naissance dans le sérail par un heureux concours de circonstance pour lui, n’en demeure pas moins citoyen jouissant comme tous de tous les droits notamment celui de présider aux destinées de la nation. Quitte à lui désormais d’impulser une autre politique, celle dont l’objectif vise à faire du Gabon une nation qui ambitionne de devenir un pays émergent.
Il s’agit ici d’un passage obligé, d’autant plus que le PDG conscient du caractère capital des enjeux, par la volonté de ses militants et par la force des choses est irrémédiablement en train d’opérer sa mue. Pour votre gouverne, il est bon de retenir que les partis politiques comme les autres institutions et les espèces sont régies par une espèce de « darwinisme », qui rappelle que les espèces incapables de s’adapter sont condamnées à disparaître.
MICHEL OGANDAGA
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Gabon: LA POLICE SAUVE MBA OBAME ET MYBOTO D'UN LYNCHAGE POPULAIRE
Une foule en colère composée d'habitants du quartier ancienne sobraga ont encerclé les lieux du meeting , tenant des marteaux et autres gourdins , menacent de s'y introduire , d'interrompre la réunion et de lyncher les chefs du gang des salopards mba obame , myboto et eyeghe ndong.
« Mais, on est dans quel pays ? Il croit qu'il est quoi ? C'est lui qui nourrit nos enfants ? On va finir avec lui aujourd'hui », entend-on çà et là à propos de mba obame.
Cette horde en furie, est malheureusement stoppée à chaque initiative, par les policiers et gendarmes déployés sur les lieux .
Lassés des appels à la haine ethnique , des appels à la guerre au Gabon et voulant éviter les dégradations des magasins et autres casses des vehicules qu'ont subi les habitants du quartier cocotiers la semaine dernière , la population de l'ancienne sobraga , par ce lynchage républicain, voulait en finir une bonne fois pour toutes avec ses anciens ministres multimilliardaires , voleurs de la république , qui , au lieux d'organiser leur réunion dans les quartiers huppés de la capitale où ils résident , viennent les tenir dans les mapanes , évitant par la même occasion que leurs propres maisons soit cassées au cas ou sa chauffe.
Il est à signaler que pour la première fois, les chefs du gang , mba obame et myboto , s’accordent à dire que la gendarmerie gabonaise est professionnelle, capable de sauver des vies humaines.
« Nous avons échappé à la mort grâce à l’esprit professionnel des gendarmes. Des habitants du quartier que nous avons trouvées autour ont voulu nous lyncher. Nous avons eu la chance grâce au commandant de gendarmerie et à ses hommes qui nous ont sécurisés et escortés », ont déclarés mba obame et myboto, saluant au passage l’acte de l’officier et de ses hommes.
Dommage que nous ayons une gendarmerie républicaine, qui assure la sécurité de tous les citoyens, y compris de ces chefs de gangs.
Source : DITENGOU http://ditengou.com/?p=nws&id=86&cat=6
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25/08/2012
Gabon: MBA OBAME / MYBOTO AVOUENT PUBLIQUEMENT LE FIASCO DU MEETING
Le moins que l'on puisse dire, encore une fois, après avoir monté l'adrénaline à travers des propos apocalyptiques , xénophobes et racistes, l'opposition radicale regroupée au sein du gang des salopards dit pour la solution finale i.e l'épuration ethnique pure et simple au Gabon , a lamentablement échoué dans sa quête de mobilisation pour peser sur le populaire Président Gabonais , Ali Bongo Ondimba.
Pour ce samedi 25 août 2012 où elle devait tenir un meeting géant, faute de militants et sympathisants, ce fut un autre camouflet rettentissant , au plus 500 personnes présents( Libreville compte plus de 700 000 habitants).
Et quelque soit les litanies auxquelles ses chefs de gang , Mba Obame et autres Zacharie Myboto ont l'habitude de servir à l'opinion nationale, ce coup-ci, la pilule passera difficilement.
Le gangster Mba Obame vient d'ailleurs de reconnaître publiquement devant ses ouailles alimentaires :« je déplore le manque de mobilisation de la population , nous devons tirer les conséquences d'un tel échec ».
Nous les entendons déjà tenir des inepties du genre : l'on a été empêchés par les forces de l'ordre , ou encore , Ali Bongo est un dictateur . Ce qui ne peut plus prendre les Gabonais ni la communauté internationale.
En réalité, épinglée par l'opinion publique nationale pour obstruction au pouvoir émergent d'Ali Bongo Ondimba, en lieu et place d'une opposition constructive, la bande des anciens ministres multimilliardaires est à bout de souffle.
Les succès économiques et diplomatiques enregistrés en un temps record par le populaire président de la République Ali Bongo Ondimba , élu démocratiquement , n'y sont pas étrangers.
Autre facteur, cette fois sociologique, de l'échec de ce qui devait être un géant meeting est que le chef de gang Mba Obame est devenu, à ses dépens hélas, un véritable général manioc sans troupe. Il ne mobilise plus !
Mais frappé par la cécité politique comme c'est le syndrome lorsque certains anciens ministres voleurs ont un égo trop prononcé, le chef de gang Mba Obame qui se voyait déjà Président , a tout le mal du monde à se faire à la réalité qui s'impose d'elle-même, c'est un mort vivant. Il tient honteusement coute que coute à prouver à ses alliés malheureux des dernières présidentielles , qu'il pèse toujours.
Ce géant meeting, foiré quoi que l'on dise, était placé sous le parrainage de Zacharie Myboto. Le choix de l'anciene sobraga qui n'était pas fortuit, puisque ce quartier qui serait un de leur bastion (sic), selon ses thuriféraires, obéissait à l'une des stratégies de l'opposition radicale.
Ce premier choix, a été, on ne peut plus clair, un fiasco de plus. Puisqu'une demi-heure seulement a suffit à certains habitants de ce quartier de clairement manifesté aux indésirables visiteurs du samedi leur hostilité à la tenue du fameux meeting de crainte des casses et autres dégradations des cocotiers.
La gangster Mba Obame est assuré désormais, après ce fiasco notoire,d'endosser la toge de chef de file de l'opposition ridicule.
Comme quoi, les enseignements que l'on peut tirer de cet autre fiasco du gang des salopards ce samedi, c'est non seulement la lassitude des populations gabonaises qui en ont plus qu'assez des jérémiades de vieux politiciens moutouki en quête de partage du pouvoir.
Mais en attendant ce jour que l'on ne verra pas d'aussitôt, eu égard à la facilité avec laquelle ce qui avait été annoncé tambours battants pour un géant meeting pour ébranler le pouvoir a été étouffé dans l'oeuf, ça ne sera pas demain la veille !
Du temps de Feu Omar Bongo Ondimba, nous leur avons vu à l'oeuvre, Agondjo Okawé, Pierre Mamboundou et Mba Abessole se passaient volontiers de porteurs d'eau . Et chacun des monuments de l'opposition gabonaise d'alors mobilisait de son côté ? séparément.
A quand le prochain meeting géant (sic)(mort de rire) où le gangster Mba Obame sera présent avec ses militants pour encore défier la loi ?
Source : DITENGOU http://ditengou.com/?p=nws&id=85&cat=6
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Gabon:FIASCO DU MEETING NAZI DE MBA OBAME / MYBOTO
Le meeting tant attendu des chefs du gang des salopards ce samedi 25 aout 2012 a tourné court . La population n'a pas répondu à l'appel du mensonge et des discours illusionnistes , elle a préférée vaguer a ses occupations habituelles du week-end .
Une défaite cuisante , un fiasco retantissant pour ces chefs de gang nazis et fachistes après le bruit tonné ces derniers jours et une propagande menée tambour bâtant en vilipendant le pouvoir en place. ils s'attendaient à une veritable marée humaine.
Le lieu du meeting était quasi-désert pour un gang qui pense avoir plus de la moitié de la population gabonaise acquis à sa cause soit + de 700 000 habitants. Seuls une centaines de malades mentaux , d'ivrognes et de mendiants alimentaires ont répondus à l'appel , ridicule !
Un autre fiasco de ce gang est la victoire de la population qui a compris que ce gang tribaliste essentiellement composée d'anciens ministres kassiques du PDG qui ont dilapidés durant 40 ans les budgets d'investissements de leur ministères respectifs en devenant des milliardaires africains à la vitesse de la lumière, ne pensaient en réalités qu'à leur ventre aujourd'hui.
Un bide retentissant qui devrait définitement les convaincre de s'exiler dans la forêt planter le manioc.
Source : DITENGOU http://ditengou.com/?p=nws&id=84&cat=6
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24/08/2012
Vincent Hugeux , journaliste de caniveaux et féroce prostitué de la plume
Vincent Hugeux , pseudo journaliste de pacotille , grand prostitué francais de la plume , vient de nouveau de nous pondre une de ses diatribes de caniveau habituelle sur l'Afrique avec un titre racoleur " Un été brûlant ".
Dans son torchon à propos du Gabon, le prostitué de la plume parle d' « immaturité des élites politiques librevilloises. Entre un pouvoir mal élu incapable de gérer sereinement l’adversité et l’aventurisme de l’opposition » .
Pour quelqu'un qui n'a jamais mis les pieds au Gabon sauf dans ses rêves imaginaires venir parler du Gabon en spécialiste dit-il , démontre aisément son incompétence notoire et la preuve indéniable que l'Express s'est fait rouler dans la farine en recrutant un imposteur malin .
Pauvre Afrique noire ! pour en être spécialiste, il suffit d’abord de bien préparer son baluchon européen, et s’armer d’un billet d’avion en partance, y passer quelques semaines en « gueusaillant » dans quelques dédales obscures des capitales (comme on en trouve dans toutes les grandes villes du monde), en y fréquentant ce monde hideux de la plèbe, des « has been » adeptes de Bacchus ou de l’infanterie du plaisir.
Ensuite , comme Vincent Hugeux, glaner quelques ragots de bas étages sur des personnalités, distillés par des arrivistes mafieux qui après avoir été poursuivis par leurs études, se sont installées dans la cupidité des réseaux mafieux.
Après quoi, les griffonner sur des parchemins aussi morbides que le personnage lui-même ;
et enfin publier tous ces ramassis soit chez un sombre éditeur, soit chez un éditeur de renommée mais complaisant ou avide de sensation pour se proclamer à la fin des fins tout égo, spécialiste des questions africaines.
Le prototype de ce genre d’individu vous le résumerez en la personne de Vincent Hugeux.
Vraiment nous sommes très ennuyés d’avoir à parler d’un prostitué notoire de la plume qui « accidentellement » s’est trouvé une planque de grand reporter dans un journal de notoriété comme l’Express.fr.
L’Express.fr que dans notre tendre jeunesse, savourons avec délectation ; « ces papiers » Jean-Jacques Servan Schreiber et la grande Dame des Dames, Françoise Giroud.
Cet hebdomadaire qui a su résister aux bourrasques ravageuses des journaux à l’heure du numérique, et que nous continuons, d’accord ou pas avec eux, de lire avec attention et sérieux « les papiers » aujourd’hui, de Christophe Barbier et ses collaborateurs.
Dommage que le misérabilisme d’un morveux maître chanteur vagabondant de capitale en capitale, vienne troubler le travail pointilleux et respectueux de plusieurs générations de journalistes.
« Quand l’histoire resurgit, c’est toujours sous des formes inédites, propres à décevoir les nostalgiques qui rêvent d’un simple retour au Vieil ordre des choses » écrivant Robert De Herte. Il a peut-être raison. Mais il ya des formes inédites de l’Histoire qui sont gênantes.
Si dans une profession qui a acquis ses lettres de noblesses depuis Marat en passant par Zola et bien d’autres par leur sérieux, les formes inédites que l’histoire voudrait nous servir se résument à la proclamation de journalistes cancaniers, médisants, baignant à longueur de journée dans les commérages et les potins d’un morveux comme Vincent Hugeux, il y a alors vraiment de quoi à désespérer.
Celui qui croit que sous les tropiques, tenir l’équateur en équilibre par son nombril et voir le monde tourner autour de lui, n’est rien d’autre qu’un personnage cupide qui en veut à tous ceux qui essaient de donner une image digne à cette Afrique.
On en veut pour preuve, sa haine viscérale contre les chefs d'Etat Africains , les leaders dignes de l’Afrique qui entendent dire nom au diktat de l’Occident colonialiste, pourfendeur des Rom, des Noirs, des excisés, des Black, des Beur indésirables en France.
Comme les gens de sa « race », Hugeux personnage de petite vertu, adore se nourrir de cancans pour ensuite présenter une vision dantesque de l’Afrique.
Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il écrit de l’Afrique est désespérément affligeant.
Hugeux n’a pas encore compris qu’avec des chefs d’Etat comme Zuma, Kagamé, Ali Bongo Ondimba , Allassane Ouatara , une nouvelle page de l’Histoire est en train de s’écrire avec la fin des illusions lyriques sur ce continent, genre ‘ « les peuples heureux n’ont pas d’histoire » du raciste Gobineau, ou encore « l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire » de Sarkozy, l’un des derniers Mohican de l’Afrique des comptoirs.
Hugeux, le pouvoir d’antan qui faisait de vous et les siens, les seuls maîtres à penser de l’univers est bien un astre mort, aujourd’hui.
Vos prétendus écrits, analyses sur l’Afrique sont bons pour le cul-de-basse-fosse.
Ce gueux des capitales africaines, fier comme Artaban, avec ses airs de ‘’m’as-tu-vu’’, son attitude hautaine pour ne pas dire prétentieuse sur l’Afrique, ne compte, en réalité, que pour du beurre, parmi les véritables chercheurs sur le continent.
Friand des informations graveleuses, il n’est maître de l’écriture que quand il se montre polisson vis-à-vis des chefs d’Etat africains.
C’est à croire que ce prétendument ancien de Lille, ou professeur de la rue St Guillaume gagnerait à ravaler ses insanités de factieux contre les intérêts africains.
En déversant sa scabreuse bile sur le nouveau président de la CEMAC , Ali Bongo Ondimba et le président de la Guinée Equatoriale ,Teodoro Obiang Nguema , encore une fois, il rate le coche.
Enfin ce mythomane morveux avec son esprit bouché à l’émeri, gagnerait à se moucher.
Michel OGANDAGA
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20/08/2012
Gabon: Communiqué de presse du Procureur de la République Mme OUWE Sidonie Flore
Mesdames, messieurs bonjour,
J’ai tenu a faire le point sur les évènements du 15 août 2012 à Libreville dans les quartiers Cocotiers, Nkembo, bref dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville.
Ces évènements sont concécutifs à l’appel lancé par Monsieur Mba Obame André et ses compagnons politiques, le 11 août 2012, lors de son adresse pour une rencontre le 15 août 2012, à 15h, au quartier Cocotier.
Rencontre non autorisée par les gouvernants.
C’est ainsi qu’au petit matin du 15 août 2012, les forces de police nationale avaient investi les quartiers précités afin de les sécuriser.
Foulant aux pieds les mesures prises par les gouvernants, les jeunes et les vieux de nationalités diverses ont gravement troublé l’ordre public en bravant les forces de police nationale, par le jet de pierres suivi d’actes de vandalisme matérialisés par l’incendie de plusieurs véhicules, la dégradation volontaire des autres véhicules et le saccage des magasins de ressortisants étrangers.
Le bilan matériel est lourd et les reponsables devront en répondre devant la justice. Au nombre de ces dégats il y a :
• Sept (07) véhicules incendiés
• Vingt quatre (24) véhicules endommagés,
• Une (1) station service Oil Lybia saccagée et mise hors d’usage.
Au terme de notre passage dans les différents services hospitaliers, l’interne de garde du Centre Hospitalier de Libreville nous déclarait avoir reçu deux blessés légers dont la vie n’était pas en danger et une jeune dame arrivée décédée dans leur service.
Toutefois, relevait le médecin, le corps qui était transporté par les parents ne présentait aucune lésion coprporelle apparente et jusqu’à ce jour aucune autopsie n’a été pratiquée sur la victime pouvant déterminer les causes du décès de Mademoiselle Nguema.
A ce jour nous apprenons de certains médias qu’il y aurait un deuxième décès. Il convient de souligner que seule l’autopsie peut déterminer avec précision les causes du décès.
Par ailleurs, aucun signalement n’a été donné aux forces de sécurité sur le fait qu’une personne sans vie aurait été retrouvée sur les lieux de la manifestation.
Enfin, plusieurs personnes ont été interpellées et sont sous main de justice pour être déférées très prochainement.
Ces actes crapuleux et inacceptables se sont produits dans notre capitale et rien ne pourrait justifier cela.
Les infractions définies comme crime ou délit contre les populations sont insupportables et le statut d’instigateur ou de complice a bien un sens dans notre arsenal juridico-judiciaire répréssif.
Lorsque ces actes visent des communautés autres que la notre, ils deviennent terrifiants.
Ces commerçants victimes de pillage sont installés dans notre pays pour sa stabilité et sa sécurité, mais au nom de quoi un individu ou un groupe d’individus peuvent, foulant l’autorité établie, détruire notre économie nationale et notre couverture sociale ?
La position du parquet de la république est claire et sans ménage : Garantir le maintien de l’ordre public, premier des droits régaliens à travers en amont une police sécuritaire et en aval par une répression ferme des délinquants identifiés.
C’est un intérêt national que l’ordre public soit garanti dans la capitale d’un pays.
Aucun quartier, aucun arrondissmeent, aucune commune, aucun département de la capitale n’échappera à l’autorité de la loi.
Nous allons frapper au cœur de la délinquance quelque soit son origine et ses acteurs, quelle soit juvénile ou sénile, force restera à la loi.
Pour marquer d’avantage notre volonté de traquer les auteurs de troubles à l’ordre public, nous punirons avec tous les moyens de droit les auteurs des dégats du 15 août 2012.
Fait à Libreville, le 20 – 08 - 2012
Le Procureur de la République
OUWE Sidonie Flore.
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18/08/2012
Le gangster Mba Obame à la cour criminelle pour escroquerie financière
La semaine dernière, Vincent Lébondo-Le Mali est venu plomber le morale du chef de gang manioc , Mba Obame , avec l’annonce de l’imminence d'une cour criminelle spéciale chargée de traiter les 92 dossiers solidement bouclés par la commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite et parmi lesquels se trouverait le voleur André Mba Obame , relatif à ses prouesses d'escroquerie quand il était tout puissant ministre de l’éducation nationale.
Le satirique La Griffe (N°506 du 10/8) avance même un chiffre ahurissant de plusieurs milliards: « (...) Cela, si toutefois le B2 se montre magnanime en refusant d’exhumer cet autre dossier qui concerne le détournement de 8 milliards de francs cfa dans le projet de construction de salles de classe qui n’ont jamais vu le jour ».
Et dire que c’est ce même gangster qui parlait de « Nouvelle espérance ». Avec un tel passif, nul doute qu’il sera bientôt élevé au rang de meilleur stratège national...
Dès lors, on comprend l’entêtement de l'escroc Mba Obame pour la tenue de sa conférence nationale, qui devrait lui permettre de négocier, brutalement, la remise à plat des dossiers sulfureux dans lesquels il s’était empêtré ; lui qui avait toujours voulu se mêler de tout et de rien à la fois.
La conférence nationale est donc la dernière carte que le sulfureux escroc Mba Obame veut abattre pour espérer se tirer d’affaire dans l’honneur et la dignité.
On le sait, AMO a fini par comprendre que pour avoir épargné Ali Bongo de toutes questions liées au maniement du grisbi, Omar Bongo avait soigneusement préparé son fils.
Et, nous référant à son message sibyllin sur Dieu qui nous regardait nous amuser, nous avons fini par en saisir le fin mot de l’histoire: « Vous vous êtes amusés avec moi , mais savez-vous comment agira mon prédécesseur ? ».
La réponse est là, devant nous : Ali Bongo Ondimba privilégie le développement du pays, au détriment des arrangements politiciens d’arrière- boutique qui étaient devenus le fonds de commerce des politicards locaux.
Trois ans après, l’opposition alimentaire est exsangue , sevrée de moyens qui lui donnait, jadis, celui qui déclarait un jour: « Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire ».
En écho à l’action du chef de l’Etat, des jeunes réunis au sein du mouvement « Tous Gabonais et Fiers d’être Gabonais », viennent d’organiser un sit-in devant l’Assemblée nationale pour appeler le résident de la république à ignorer le chantage des maîtres chanteurs: C’est le mouvement « Tous Gabonais et Fiers d’être Gabonais » qui a constaté, depuis un certain temps, qu’une partie de l’opposition gabonaise demande une conférence nationale souveraine suivie d’une montée en force du tribalisme, de la xénophobie et de l’ethnisme.
Les Jeunes Gabonais se sont réunis de manière souveraine pour venir rappeler au président de la République, devant le Parlement, le serment qu’il a fait devant le peuple le 16 octobre 2009 pour soutenir et défendre les intérêts du peuple gabonais.
Les jeunes ne voient pas l’intérêt d’une conférence nationale parce qu’elle ne va pas apporter les 5000 logements par an, elle ne va pas faire les routes, elle ne va pas faire les hôpitaux, elle ne va pas construire les écoles, elle ne va pas augmenter les salaires ni payer les rappels de salaires, ni même les services rendus des fonctionnaires.
A partir de ce moment , il n’y a pas l’opportunité d’organisation d’une conférence nationale souveraine.
La conférence nationale de 1990 et les Accords de Paris nous ont légué des institutions qui marchent bien. Ce sera déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Donc, les jeunes Gabonais viennent dire au Président de la République de ne pas céder aux sirènes de la tentation de l’opposition. Il n’y a pas lieu d’organiser une conférence nationale. Nous disons non !
Ce sont les intérêts de la jeunesse qui seront sacrifiés. Et de conclure: « Les jeunes ne se laisseront pas vendre sur l’autel des intérêts politiciens ».
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17/08/2012
Myboto / Bongo : Les véritables raisons d’une haine viscérale !
Beaucoup de Gabonais et même des non-Gabonais qui suivent de près la vie politique locale ne comprennent toujours pas les raisons de la haine que vouent les Myboto aux Bongo Ondimba. Levons enfin le voile sur cette affaire.
Pendant plus de trente ans , ces deux familles ont incarné la solidarité, l’harmonie et la convivialité. Le tout couronné par des mariages entre les pères et les filles; entre les enfants et petits-enfants bref, les exemples sont nombreux qui illustrent cette vérité.
Mais pour des raisons d’intimité, nous ne citerons qu’un seul cas, celui de feu Omar Bongo Ondimba et de la charmante Chantal myboto.
Nul n’ignore que des relations mal gérées entre les hommes et les femmes peuvent finir par des conflits graves entre les familles et, même, audelà, par « victimes collatérales » interposées.
Bien que n’ayant pas dépassé le stade de la coutume, Omar et Chantal ont eu une longue liaison amoureuse à l’issue de laquelle une fille est née, âgée aujourd’hui de 18 ans.
Il faut préciser qu’Omar avait jeté son dévolu sur la charmante princesse Chantal myboto bien avant de succomber aux charmes de la défunte Edith Lucie (paix à leurs âmes). Pendant de longues années, la princesse Chantal myboto était le chouchou d’Omar, suite aux incompréhensions d’avec notre Mama adorée.
Cette situation mettait donc la princesse sur orbite pour une succession conjugale ardemment souhaitée au-delà des espérances; les Myboto étant convaincus de l’imminence d’un changement de statut de la fille adorée qui devrait passer de « simple » conseiller personnel à Première dame du Gabon. Avec le pouvoir et tous ses avantages !
C’est donc en famille entreprenante que les Myboto vont envahir, que dis-je investir le palais présidentiel, surtout du côté « privé ». Dans la foulée de cette idylle de palais, des liens de mariage se nouent entre enfants, cousins et mougoyes.
En bon chef Bantu, Omar donne des gages à la belle-famille et l’assure qu’un grand mariage princier serait célébré dans les tout prochains mois et que le lieu choisi était tout indiqué: la ville non encore sinistrée de Mounana. Tout un symbole.
Là-bas, les autres membres de la large famille se mettent à rêver, les badauds aussi. « Enfin notre tour, après Akiéni !», croyait-on entendre. Le temps passe et du côté de Mounana, la future principauté, on commence à s’impatienter. D’ailleurs, certains compatriotes paraissent même perdre patience.
C’est dans cette longue et lancinante attente qu’arrivent « les voyages clandestins » d’Omar en direction du Congo Brazzaville, avec leurs cortèges de kongossa, certains accompagnateurs du chef de l’Etat, pour soutirer quelques billets de banque à la future première dame, vendent carrément la mèche: Omar fréquente une certaine Edith Lucie, fille de Denis Sassou Nguesso qui comme Omar, est également président de la république.
Interrogé sur le sujet par Chantal, Omar nie tout en bloc, et prétexte des visites d’amitié et de fraternité chez son « frère » Denis. Rassurée, la promise maudit ses informateurs pour les faux scoops pourtant chèrement payés.
Mais, prudente comme une Sioux, elle ne livre aucun nom à son chéri, sait-on jamais. Et elle avait raison ! Comme il n’existe pas de fumée sans feu, c’est justement ce réalisme qui l’amène à tomber, après enquête, sur un projet de mariage entre... Omar et la fille Sassou. Même que la date était déjà trouvée et arrêtée: ce sera en 1992.
Et comme il n’y a pas de vérité que le temps ne révèle, les services du palais présidentiel sont contraints d’officialiser ce que Chantal redoutait: l’imminence d’un mariage entre Omar et Edith... à Libreville !
L’annonce tombe comme un couperet, et est vécue comme une véritable mis à mort chez les Myboto qui se sentent trahis par un homme à qui ils ont donné tant « d’amour ».
Bien entendu, la belle promise est inconsolable. Le mariage de son chéri célébré avec fastes sous ses yeux, elle se résout à accepter la terrible vérité. Mais non sans envisager de se venger, coûte que coûte, de ce qu’elle considère comme un affront, une humiliation.
Seulement, la future vengeresse n’est pas bête. Pour accomplir son projet, il lui faut de l’argent, beaucoup d’argent, en lingots sonnants et clinquants. Elle va ainsi se mettre en devoir d’entretenir un semblant de relation extraconjugale avec Omar car elle n’a pas oublié qu’elle reste quand même sa toute-puissante conseillère spéciale.
Des jaloux diront « très spéciale ». D’où espérant la calmer et acheter son « amour », le président renforce ses pouvoirs au Palais, et tout est fait pour humilier Edith Lucie.
Comme cette aventure vécue à Mounana: à l’invitation de Zacharie Myboto, Omar va poser une énième première pierre de la route La Léyou-Lastoursville. Sur le chemin du retour, Omar, accompagné de son épouse, accepte de casser la croûte chez Zack qui y tenait visiblement.
Seulement, refusant de prendre part à ce repas organisé au domicile de sa « rivale », la première dame reste cloîtrée dans l’hélicoptère présidentiel, stationné au stade de la ville, sous un soleil de plomb. Imaginez la pauvre dame, dans une carlingue dardée par les rayons d’un soleil agnangoulé.
Cyniques, quatre heures durant, les Myboto vont retenir Omar dans leur « ranch »malgré l’impatience du protocole d’Etat qui ne cessait de rappeler au chef de l’Etat que « Madame » était dans l’hélico, mourant de soif et de faim. Mais à Omoï 4, on était aux anges. Enfin, une demi-vengeance ! On se console comme on peut.
Quelques temps plus tard, éclate la guerre civile au Congo Brazzaville entre partisans de Pascal Lissouba et ceux de Denis Sassou Nguesso. Nous sommes en 1997. L’essentiel de cette guerre se joue au Gabon, non pas entre les hommes mais entre deux femmes: Edith Lucie Bongo et... Chantal Myboto.
La première soutient son père, ce qui est normal, tandis que la seconde soutient celui dont on apprendra qu’il était son oncle. Ce qui n’est pas normal. Au centre, Omar, dont la position est attendue par chacune des deux parties, doit choisir.
A une question de la presse, le chef de l’Etat se fendra d’une réponse sous forme de dribble: « J’ai du sel dans la main gauche et de l’huile dans la main droite. Une mouche vient se poser sur mon nez, que faire ? »
Plus tard, on comprendra qu’Omar avait décidé de soutenir son vrai mougoye, Sassou Nguesso, au détriment de son faux mougoye, Lissouba. Pour les Myboto, cela est une trahison de trop. Pour eux, Omar avait définitivement choisi son camp, ce qui nécessitait une riposte appropriée, à la dimension du double affront.
Le temps était venu d’en faire une priorité familiale, voir ethnique. Il fallait faire payer ce mépris à Omar.
Acte 1er : Le mariage de Chantal Myboto.
Il s’agit de laver le premier affront, c’est-à-dire sentimental. Chantal se souvient de l’existence de Paul Marie Gondjout, et va réactiver une vieille relation d’enfance. Qui plus est, l’intéressé est le frère cadet de Laure Olga, la secrétaire particulière d’Omar Bongo Ondimba. Le coup est parfait, il est plus que parfait.
D’abord en allant toucher la famille Gondjout, Chantal va semer le doute dans l’esprit du chef de l’Etat car elle n’a pas oublié que dans sa position secrétaire particulière, Laure Olga est dépositaire d’un grand nombre de secrets d’Etat, toute chose qui ne peut que susciter méfiance et vigilance à son endroit et provoquer par la même occasion un véritable séisme au coeur de la famille Gondjout.
Les intérêts de « la maison » étant en jeu, le mariage est préparé dans la plus grande extravagance médiatique car il fallait faire comme Omar et Edith Lucie, sinon plus. Et puis quoi encore !
Il ne restait plus qu’à porter l’estocade: pour bien montrer qu’elle n’était pas fille à se laisser intimider pour un sou, elle va choisir l’église la plus proche du Palais, l’église Saint Pierre, située à un jet de pierre du palais présidentiel.
Là encore, elle touche l’objectif escompté: rendre Omar jaloux, l’événement se déroulant presque sous les fenêtres de son bureau. Ainsi, elle aura pris sa revanche car comme convenu, le chef de l’Etat fera interdire la provocation de Saint Pierre mais concedera que la cérémonie se déroule loin de ses yeux, à la cathédrale Sainte Marie.
Petite consolation pour Omar: c’est la mort dans l’âme que les deux provocateurs vont accepter d’aller convoler en justes noces dans un lieu autre que celui de leur choix.
Acte 2: la création de l’UGDD.
Après le mariage, les Myboto, revanchards jusque dans la moelle épinière, veulent maintenant laver le deuxième affront, politique celui-là. Sur les conseils de Chantal, le patriarche de la maison va créer l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD). Nous sommes au mois d’avril 2005.
Quatre ans avant, Zack quitte le gouvernement avec fracas, en janvier 2001. Avant lui, personne n’avait osé pareille bravade à l’endroit d’Omar Bongo Ondimba. Surtout pas de cette façon, en prenant Omar à contre-pied.
Presque un pied de nez, le chef de l’Etat n’ayant rien vu venir malgré ses nombreux réseaux et canaux d’information. Zacharie Myboto, qui venait de démissionner en direct, sur les antennes de RFI le 11 janvier 2001, jour de présentation de voeux du gouvernement à son chef.
A Ancienne Sobraga, la famille jubile, on sort le champagne et des litres de vin de palme ramené de Ndoubi et Bayababoma car ce dernier coup est fumant. Omar est atteint, son coeur saigne, mais reste debout.
En homme sage, il accepte cet affront avec humilité et continue, pour montrer sa bonne foi, d’entretenir son ex-compagne et sa famille à coups de centaines de millions CFA. Ce sont d’ailleurs ces millions qui vont servir à la famille pour affronter politiquement celui qui, hier encore, était vénéré et appelé « mari » et « mougoye », mais qui était devenu par la force des choses l’ « adversaire politique » à abattre.
Tout le monde connaît le parcours de l’UGDD et de son leader. Hormis la belle moisson engrangée lors des élections nationales et locales, les deux tentatives de devenir le troisième président de la république gabonaise se sont révélées désastreuses.
La dernière, celle d’août 2009, a fini en eau de boudin, et démontrer à Zacharie Myboto l’ampleur de son impopularité sur le plan national.
Acte 3: La haine pour le fils d’Omar, Ali Bongo Ondimba.
Vous avez certainement compris les principales raisons de la haine que les éprouve cultivent à l’endroit d’Omar Bongo Ondimba et sa famille. En parcourant les lignes qui vont suivre, vous comprendrez pourquoi celle-ci s’est transportée sur son fils, Ali Bongo Ondimba, le troisième président élu du Gabon.
C’est connu, les Myboto ont la rancune tenace, très tenace. Malgré les gestes de rapprochement de « son petit-fils » Ali, Papy Zacharie est resté de marbre.
Pour lui, la famille Bongo Ondimba doit disparaître de la scène politique gabonaise. Pour cela, tous les moyens sont bons. Même en pactisant avec ses ennemis d’hier. Mais pour cette fois, ce n’est plus la famille regroupée autour de Zacharie qui affronte Ali, mais la famille réunie autour de Chantal. Motif: le contrôle d’Ausan Plus, connu sous le nom commercial d’Azur Gabon.
Chantal, dans sa quête de faire fortune facilement, flaire une bonne affaire en 2007: un groupe saoudien veut investir en Afrique centrale dans le domaine de la téléphonie mobile. Un secteur très rentable. Le sang de Chantal ne fait qu’un tour. Il lui faut décrocher la timbale.
Mais comment y parvenir par ces temps de vaches maigres ? Là, elle se souvient de l’existence de son vieux pote... Omar Bongo Ondimba. Un pote qui ne refuse rien à personne. Et surtout pas à elle. Et hop! Elle ficelle son dossier avec ses nouveaux associés pour créer Azur Gabon.
Renseignements pris, pour créer une telle structure au Gabon, il faut débourser 11 milliards FCFA qui représentent le coût de la licence. Chantal rassure ses nouveaux partenaires. Elle va négocier avec Omar pour obtenir une baisse substantielle du montant de ladite licence.
Ce qu’elle réussira avec brio, avec une facilité déconcertante. Le coup du siècle, soit une baisse de... 85% du prix de la licence. Et des économies d’une valeur de 9,5 milliards FCFA. Du jamais vu, Ausan ne devant payer que 1,5 milliards FCFA.
L’affaire du siècle, puisqu’avec les 9,5 mill iards FCFA d’abat tement consenti par Omar, Chantal devenait actionnaire majoritaire et, donc, propriétaire d’Azur Gabon! Les Saoudiens sont aux anges, font des bises sur les deux joues de Chantal et ne jurent plus que sur son nom, et non sur le Saint Coran.
Dans la foulée, le siège social est trouvé et les premières embauches effectuées. Au moment du lancement officiel des activités d’Azur Gabon, la société affiche des tarifs défiants toute concurrence. Les prix affichés sont les plus attrayants du pays; toute chose qui attire naturellement l’attention la curiosité de la concurrence (Zain, Libertis et Moov).
Ces derniers, calculettes en mains, ne comprennent pas comment le nouveau venu peut-il pratiquer de tels tarifs en payant les taxes connues de tout le monde. « Impossible », concluent-ils dans une belle unanimité. Concurence déloyale oblige, ils saisissent le ministère de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique pour enquête.
Dans ce département ministériel, dirigé par une « belle-soeur » nommée Laure Olga Gondjout, les choses iront vite, voire très vite. Une commission est mise en place pour vérifier les informations fournies par les opérateurs de téléphonie mobile à l’origine de la saisine.
Le verdict tombe: Azur a bénéficié d’un coup de pouce du Palais. Que faire dans cette situation ? La commission conclut à un règlement politique du dossier, la décision de réduire le coût de la licence obtenue par Azur découlant du politique.
Et au Gabon, le politique ayant pris cette décision n’était autre qu’Omar Bongo Ondimba depuis, décédé le 8 juin 2009 à Barcelone. Parallélisme des formes oblige, il revenait à son successeur, Ali Bongo Ondimba, de trancher.
Or un gros problème va apparaître: élu par le peuple gabonais et ayant pris ses fonctions le 16 octobre 2009 au terme d’un long contentieux électoral, le président Ali Bongo Ondimba n’a jamais entendu Chantal parler en tant que président de la république.
D’ailleurs, Chantal et les siens n’ont jamais admis qu’Ali Bongo Ondimba est le président de la république, chef de l’Etat. « A quel titre quelqu’un dont on ne reconnaît aucune légitimité à diriger le Gabon peut-il donner son avis sur un dossier qui concerne ceux qui pensent ainsi ? » Chantal Gondjout Myboto ne reconnaissant pas Ali comme président du Gabon, il ne lui appartenait donc pas d’intervenir politiquement dans cette affaire.
Conclusion : Azur doit payer la totalité des 11 milliards FCFA exigés pour l’achat de la licence. Une vraie tragédie. Se sentant floués, les Saoudiens se tournent alors vers leur associée pour qu’une solution soit trouvée afin de combler les 9,5 milliards FCFA manquants.
Mais Chantal ne les a pas, et Omar n’est plus là pour ses largesses légendaires. C’est donc le coeur gros comme ça qu’elle se résoudra à se retirer de « son affaire » du siècle.
Pour ses rares supporteurs, « c’est à cause d’Ali et son mauvais coeur »(sic). De quoi arroser et bêcher, chaque jour que Dieu fait, le jardin de la haine pour Ali Bongo et son Emergence.
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16/08/2012
FÊTE NATIONALE DU 17 AOÛT 2012 : ALLOCUTION DE S.E.M ALI BONGO ONDIMBA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE, CHEF DE L’ETAT.
MES CHERS COMPATRIOTES,
Les traditions républicaines de notre pays m’amènent une nouvelle fois , à la veille du 17 août, date gravée dans notre histoire et dans notre conscience collective, à m’adresser à vous.
Cette occasion solennelle de célébration de l’anniversaire de l’indépendance de notre cher pays, est aussi un moment fort du devoir de mémoire, d’introspection et de projection vers l’avenir. Un avenir que nous voulons serein, sécurisant et radieux pour chaque Gabonaise et pour chaque Gabonais.
Les pères fondateurs de notre Nation, spirituellement associés au génie de tous ceux qui, anonymes ou personnalités publiques, sportifs, artistes, hommes de lettres et de culture, ont contribué au rayonnement de notre pays, et posé les jalons essentiels de son devenir en conférant à notre cher Gabon ses lettres de noblesse, sa réputation vantée et bien réelle de hâvre de paix, de stabilité et d’opportunités.
Il nous appartient à nous tous de consolider et de perpétuer ces acquis et prérequis sans lesquels il n’y a pas de progrès soutenu ni de développement durable.
Nous devons nous atteler, chacun à son niveau et dans son rôle, avec une pleine conscience de nos défis et responsabilités dans un monde de compétition exacerbée, où chaque peuple, chaque nation doit s’inventer un avenir et s’assumer de plus en plus et de mieux en mieux.
Notre jeune compatriote, Anthony OBAME, vient de nous en offrir la plus belle des illustrations en remportant la première médaille olympique de notre histoire, remplissant nos coeurs de joie et de fierté.
MES CHERS COMPATRIOTES
Quelle coïncidence et quelle occasion plus belle et propice que ce couronnement de l’effort et la fête de l’Indépendance pour nous interroger, tous ensemble, sur notre relation personnelle avec notre pays, notre volonté et notre devoir de l’honorer, notre manière d’être les uns avec les autres, en privilégiant tout ce qui nous unit au delà de nos particularismes et individualités ?
Etre gabonais aujourd’hui c’est avoir pleine conscience d’appartenir à une grande nation. Oui, mes chers compatriotes, le Gabon en pleine construction doit être grand dans notre coeur. Le Gabon doit être fort de ses richesses naturelles, de son identité plurielle, de sa culture rayonnante. Une nation dont le ciment essentiel est et doit rester l’amour de notre pays, le culte de notre patrie.
Comme toutes les grandes nations qui attirent l’intérêt, le Gabon est à la fois un exemple d’enracinement, d’ouverture et d’intégration.
C’est pourquoi notre pays doit assumer sa démographie diversifiée. Notre pays doit oeuvrer en toutes circonstances en faveur d’une cohésion nationale plus accrue. Notre pays doit combattre l’ethnocentrisme, le tribalisme, la haine de l’autre. Toutes choses qui, sous d’autres cieux, ont conduit à des catastrophes innomables.
Le spectacle désolant de peuples en conflit, tourmentés, déchiquetés, décimés et en perdition doit , si besoin en était encore, nous en convaincre.
Ce qui nous unit en tant que Gabonais est autrement plus fort que tout ce qui est utilisé comme ferment de la division, de la dispersion, de l’effritement social et qui ne peut avoir comme finalité et résultat que l’instabilité et la régression.
Je suis convaincu que telles ne sont pas les options du peuple Gabonais.
MES CHERS COMPATRIOTES
Nous devons tous être fiers de raconter l’histoire de notre pays, aux générations présentes et futures ainsi qu’au monde entier car elle est belle, notre histoire. Elle est franche et vraie. Elle est faite du partage de valeurs communes au centre desquelles la solidarité.
C’est cette solidarité agissante qui nous permet de tendre la main à l’autre, de ne pas demeurer insensible à sa détresse.
C’est fort d’une telle valeur que nous avons pu bâtir une nation et un Etat.
MES CHERS COMPATRIOTES
Tout ce que nous faisons, tout ce que nous réalisons est pour le bien des Gabonaises et des Gabonais.
Mais chacun de nous prend-il ses responsabilités dans notre chaîne de solidarité, avec la volonté d’être des acteurs conscients de leurs devoirs envers nos compatriotes ?
Comment expliquer en effet des situations analogues à celle d’un patient qui, muni de sa carte CNAMGS, arrive dans un hôpital nouvellement construit ou rénové, avec une garantie de financement et que les personnels qui doivent le prendre en charge, le poussent comme tant d’autres Gabonais vers une clinique privée ?
Comment expliquer que dans certains cas, le compatriote muni de sa carte CNAMGS, soit obligé d’attendre plusieurs heures parce que les personnels privilégient ceux des patients qui doivent payer cash leurs frais médicaux ?
Les exemples similaires peuvent se multiplier dans chacune de nos administrations et institutions.
Encore une fois, sans les citoyens, il n’y a pas d’administration et toutes les réformes doivent s’inscrire dans la perspective d’une meilleure qualité de services à rendre aux citoyens, par ailleurs contribuables.
Nous devons garantir l’impartialité de notre administration, seul gage de son utilité, de son efficacité et de sa performance.
Chacun doit prendre la pleine mesure de ses responsabilités et conscience de sa contribution à l’avancement de notre pays dans l’intérêt général et le bien de tous.
Nous avons, particulièrement nous, la classe dirigeante qui a succédé aux Pères fondateurs, et qui connaît le rôle qu’elle a joué dans notre histoire récente, un devoir d’humilité et de mesure, de responsabilité et de générosité.
Nous nous devons d’assumer notre passé individuel et collectif, et nous inscrire exclusivement dans une logique de restitution à la Nation de ce qu’elle a pu donner à chacun d’entre nous.
Grâce à nos efforts inlassables, notre pays a désormais un faible taux d’endettement qui lui permet de soutenir une forte croissance, située aujourd’hui à 6,5%.
Nos compatriotes les plus fragilisés et démunis, celles et ceux de moyenne condition, ont le droit de voir et de bénéficier des fruits de cet effort collectif et des changements de vie qu’ils méritent et espèrent.
Les réformes entamées doivent se poursuivre, s’accélérer et produire tout leur impact positif sur la vie des uns et des autres.
Le coût de la vie doit être maitrisé de sorte à assurer un mieux-être à chacun. Les prix de denrées de première nécessité, des matériaux de construction, de diverses commodités doivent être régulés, revus à la baisse dans certains cas pour répondre à la demande sociale, augmenter le pouvoir d’achat des foyers, relancer la consommation intérieure et réduire ainsi la pauvreté.
L’année dernière, j’avais évoqué les pratiques sacandaleuses de commerçants véreux. Il s’y ajoutent les pressions injustes et insoutenables de certaines administrations publiques sur le secteur privé, grévant ainsi la structure des prix.
Le peuple Gabonais par ma voix, demande au Gouvernement plus d’efficacité pour régler en urgence cette situation et éradiquer ces pratiques qui , en définitive, pénalisent le citoyen, le consommateur Gabonais.
Les chantiers en cours sont nombreux et à ciel ouvert, les réformes multiples et leurs effets sont de plus en plus perceptibles.
Nul besoin de décliner dans les moindres détails l'état d'avancement des grands chantiers concernant la route, la santé, l'éducation, l'énergie, la protection de l'environnement, l'industrie, la réforme de l’Etat, l’amélioration du cadre des affaires, de la gouvernance et surtout l’habitat.
Pas un seul secteur contribuant au bien-être social des Gabonais n’est laissé en marge.
Pas une seule parcelle du territoire national n’est en marge de ce processus global. Les résultats sont déjà visibles et les efforts dans ce sens vont se poursuivre.
MES CHERS COMPATRIOTES
Lorsqu’il s’agit d’offrir davantage d’opportunités à nos concitoyens par la réalisation de projets d’envergure sur l’ensemble du territoire national, aucune polémique ni résistance ne saurait faire renoncer l’Etat à les conduire à terme, au profit exclusif des Gabonaises et des Gabonais
J’ai de très fortes et grandes ambitions pour notre pays.
Nous devons avancer ensemble sur la voie de leur réalisation.
Ces ambitions n’ont rien de personnel.
Mon unique préoccupation est le bien être des Gabonais et le développement de notre pays.
MES CHERS COMPATRIOTES
La santé et la protection sociale sont, comme vous le savez, au coeur de mon projet de société. L’accès aux soins de qualité pour tous, la bonne gestion des prestations sociales et l’amélioration du niveau de vie de tous les Gabonais sont constamment au centre de mes préoccupations.
En matière d’habitat et pour surmonter la forte demande de logements au Gabon et les retards constatés, il se met en place un nouveau régime de développement de villes nouvelles axé sur des schémas directeurs d’aménagement urbains, prenant en compte une gamme d’options de logements pour tous les niveaux de revenus, ainsi que des hôpitaux et bâtiments publics, des routes, des écoles, des espaces verts et des commerces.
Dans les domaines de l’éducation et de l’enseignement professionnel, les réformes engagées ces dernières années portent leurs fruits avec l’adoption depuis décembre 2011 de la loi portant orientation générale de l’éducation nationale.
Il s’y ajoutent la réhabilitation et la construction de diverses infrastructures : lycées, universités et écoles supérieures.
La réforme en profondeur du système d’attribution des bourses pour une gestion plus transparente, respectueuse de l’égalité des chances permettra de plus en plus une meilleure adéquation entre l’orientation et l’offre d’emploi.
MES CHERS COMPATRIOTES
Je vous ai toujours tenu le langage de la sincérité.
La réalisation de nos ambitions est à notre portée.
Notre pays a besoin de nos énergies convergentes , de nos intelligences, de notre savoir-faire et de notre mobilisation pour renforcer et concrétiser les projets qui s’intègrent dans notre processus de développement.
Nous avons, tous ensemble, de bonnes raisons d’espérer et d’agir, d’innover et d’impulser des énergies nouvelles, de vivre et de faire progresser notre pays avec la bénédiction du Tout Puissant.
Nos équipes nationales de football, les Panthères lors de la CAN 2012 et plus récemment les Panthereaux lors des Jeux Olympiques, ont illustré notre volonté d’agir et notre capacité à accéder au plus haut niveau, offrir au monde les plus belles images de notre pays et de son peuple.
C’est l’occasion pour moi de rendre hommage à notre jeunesse. Je voudrais lui dire que le lendemain, c’est elle. Qu’elle prenne aujourd’hui conscience que c’est pour elle que nous nous engageons et c’est avec elle que nous réussirons.
Je voudrais demander à cette jeunesse de construire sereinement et dignement son avenir, et de ne laisser personne le lui voler, ni l’utiliser à des fins politiciennes.
MES CHERS COMPATRIOTES
Dans son célébre discours du 02 décembre 2007, Omar BONGO ONDIMBA, mon illustre prédécesseur disait, je cite :
“ Depuis 1990, nous consacrons beaucoup trop de temps à la politique. Cette étape était nécessaire dans le renforcement du processus de construction nationale. Nous avions besoin de discuter, de nous disputer parfois. Nous avions besoin de nous comprendre pour mieux nous accepter dans nos différences.
Désormais, trêve de joutes politiciennes. Que la classe politique gabonaise cesse de se parler à elle-même et pour elle-même.
Que la classe politique parle du pays et pour le pays qu’elle doit servir. Que la classe politique parle du peuple et pour le peuple qu’elle doit représenter. ” Fin de citation.
MES CHERS COMPATRIOTES
Depuis bientôt trois ans, nous nous sommes engagés dans des efforts inlassables pour développer notre pays, attirer des investisseurs nouveaux et transformer notre économie, afin qu’à l’image des autres pays du monde et d’Afrique, qui ne sont pas plus nantis que nous, nous puissions contribuer à rendre nos concitoyens plus heureux.
Oui, les Gabonaises et les Gabonais ont le droit d’être heureux dans leur pays. Ils ont le droit de vivre dans un environnement dont ils puissent être fiers pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
C’est à cette fin qu’ils m’ont porté à la tête de l’Etat.
Je ne vais pas laisser notre pays entre les mains de ceux qui, après avoir été aux affaires et s’être illustrés par la trahison, la manipulation, l’enrichissement personnel, l’intolérance et le mépris des populations, veulent aujourd’hui casser et détruire le Gabon.
La responsabilité qui m’incombe est de ne pas laisser ceux qui appellent à la violence et à la haine ethnique briser notre vivre ensemble.
Je ne vais pas laisser la chienlit s’installer au Gabon.
Force doit rester à la loi, et force restera à la loi !
GABONAISES, GABONAIS
Nous sommes du Nord ou du Sud, nous sommes Gabonais avant tout !
Nous sommes de l'Est, de l'Ouest ou du Centre, nous sommes Gabonais avant tout !
Le Gabon, c'est ce qui nous unit, c'est ce qui nous fait.
Nous n’avons pas un pays de rechange.
Gabonais nous sommes, Gabonais nous resterons !
Excellente fête de l’Indépendance à tous et à chacun.
Que Dieu bénisse notre pays.
Vive la République !
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Gabon: COMMUNIQUÉ DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEURE ...
Le mercredi 15 aout 2012, aux environs de 4 heures du matin, des individus voulant s’installer au quartier Cocotiers dans le deuxième arrondissement de Libreville pour l’organisation d’une manifestation non autorisée ont été signifiés par la police de l’impossibilité de tenir leur manifestation .
L’échange courtois avec la police n’a pas dissuadé ces derniers à se retirer des lieux. C’est ainsi que la police, vers 6 heures du matin, les a repoussés. Face à leur insistance à vouloir perturber l’ordre public, elle a interpellé sept d’entre eux.
En milieu d’après midi, ces individus sont revenus à la charge, en insistant de tenir leur manifestation au même endroit. La police les a à nouveau repoussés. Ils se sont alors constitués en petits groupes organisés, et ont perpétré des actes de vandalisme dans un élan de provocation face aux forces de l’ordre en leur jetant des projectiles, brûlant ainsi des pneus sur leur passage, ou incendiant les poubelles etc.
Au nombre des actes répréhensibles l’on note :
• L’encerclement du commissariat de Nkembo assorti de jets de projectiles qui ont endommagés certains véhicules qui s’y trouvaient, dont la plupart appartient à des Policiers et aux particuliers.
• Plus d’une vingtaine de véhicules volontairement dégradés par les manifestants.
• La station service Oil Libya de Nkembo saccagée.
• Un véhicule de la police a essuyé des tirs des manifestants qu’une frange de l’opposition tribaliste a équipé de calibres 12 conformément à leur déclaration de déstabiliser le pays.
• Plusieurs barricades dressées sur la voie publique
• Une épicerie appartenant à un sujet Mauritanien, pillée au quartier Cocotiers.
Suite à ces actes, de nouvelles interpellations ont eu lieu. Certains mis en causes ont déjà cité les noms de leurs commanditaires qui espèrent se cacher derrière les considérations politiques pour perturber l’ordre public.
Pour l’instant, Il n’a été enregistré aucune perte en vie humaine seuls quelques dégâts matériels et quelques blessés légers.
Face à ces dérives préalablement préméditées, le Gouvernement de la République constate qu’il se trouve face à des individus déterminés à causer le trouble dans le pays. Personne n’est au dessus de la justice républicaine. Il tient à réaffirmer son attachement aux valeurs de paix bien établies dans notre pays et qui font la fierté du Gabon au delà de nos frontières.
Il loue par ailleurs la réaction mesurée des forces de l’ordre face aux nombreuses provocations dont elles font l’objet ; prend à témoin l’opinion nationale et internationale et tient à réaffirmer qu’il ne ménagera aucun effort pour continuer d’assurer la sécurité des personnes et des biens.
Les lieux investis par les manifestants continuent à être sécurisés et les interpellations se poursuivent pour que chacun réponde de ses actes devant les juridictions compétentes.
Fait à Libreville le 15 août 2012
P/o Gouvernement , Jean Francois Ndougou , Ministre de l'Intérieur de la sécurité publique de l'Immigration et de la Décentralisation.
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14/08/2012
Gabon: André Mba Obame franchit la ligne rouge
Ceux qui doutaient encore des velléités bellicistes des leaders de l’opposition et de la société civile véritables doivent maintenant se rendre à l’évidence, à commencer par les services de sécurité et de défense.
De retour au pays samedi et après avoir fait mine d’éviter les micros de sa télé privée à l’aéroport, André Mba Obame n’a pas résisté à l’appel des micros et des caméras.
C’est ainsi que sitôt arrivé à son domicile où il s’est crânement installé à la terrasse, le gaillard a laissé tomber le masque pour lancer des appels à l’insurrection, à la violence.
On ne sait pas ce qui l’a empêché d’appeler au meurtre des compatriotes dont les têtes ne lui reviennent pas.
A commencer par le conseiller politique, porte-parole de la présidence de la république, Alain Claude Bilie-bi Ze et le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Maixent Nkani Accrombessi.
Nul doute que dans les représentations diplomatiques accréditées au Gabon, on a apprécié cette douce poussée de haine et de xénophobie chez quelqu’un qui prétend gouverner un jour ce pays béni qu’est le Gabon !
Alors qu’on l’attendait sur son projet de société pour le Gabon, André Mba Obame, qui n’a jamais aussi bien porté son surnom d’Ange Noir, brandit la menace de déstabilisation des institutions si sa conférence nationale personnelle n’était pas organisée selon sa volonté et suivant son chronogramme.
Au passage, l’opinion publique aura retenu une chose très importante: aux yeux de ce monsieur, le peuple gabonais se résume aux seuls ressortissants de sa province d’origine. Et, tout naturellement, c’est qu’en pensent tous les va-t’en guerre qui ont épousé sa cause.
D’où cette réaction d’un acteur politique de l’opposition républicaine (sic), dimanche dernier à notre desk: « Le combat de Mba Obame est un combat personnel qu’il compte mener contre celui qui était hier encore son frère. Pour nous, la situation est claire, Myboto et sa famille ont des comptes à régler avec la famille Bongo Ondimba, tout comme Mba Obame veut régler ses comptes personnels avec Ali Bongo Ondimba. Leur opposition est donc une opposition de personnes et non d’idées ou d’idéologies. Une telle opposition ne peut donc pas concerner les ressortissants de Mabanda, de Ndindi, d’Okondja, de Port-Gentil etc. C’est pourquoi nous, dans l’opposition républicaine, nous estimons que les gesticulations actuelles ne nous concernent pas, étant entendu qu’un pouvoir est en place jusqu’en 2016.»
Plus grave : selon des indiscrétions provenant de certains membres de la société civile politisée, AMO et ses lieutenants seraient en train de confectionner une liste de personnalités à neutraliser le moment venu.
Parmi lesquelles des hommes politiques de la majorité et de l’opposition républicaine, des hommes et femmes des médias, des leaders syndicaux qui n’ont jamais épousé « la cause » etc. Bref, une vraie liste rouge.
Connaissant le bellicisme d’Ange Noir, qui avait publiquement tenté de faire assassiner Pierre Mamboundou au siège de l’Union du peuple gabonais, les vrais démocrates ne peuvent qu’avoir froid dans le dos. La communauté internationale aussi.
SOURCE : LE SCRIBOUILLARD DU MARDI 14 AOUT 2012
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Gabon: Le plan B de Mba Obame , l’essence et les allumettes...
En dehors des propos incendiaires qu’il a tenu tout accroché à ses béquilles, André Mba Obame a également un agenda qui est en parfaite cohérence avec son discours haineux, xénophobe et insurrectionnel.
Du radicalisme politique, AMO prône désormais et ouvertement la violence.
Ce n’est pas une simple affirmation de « la presse de Cotonou ». Votre satimédia a pu obtenir, sur support audio, une copie de la charmante conversation que l’amophile Jean-Christophe Owono Nguema a eue avec un jeune pyromane dans sa voiture.
Mandaté personnellement par AMO, Jean-Christophe Owono Nguema, a donc contacté ce jeune supporter d’AMO, originaire d’Oyem comme lui, pour lui confier une tâche hautement humanitaire : incendier Libreville.
La rencontre a lieu dans le propre véhicule de l’exdéputé. Mais le pyromane a préalablement pris soin d’activer l’enregistreur de son téléphone portable. Lorsque Jean-Christophe Owono Nguema lance la conversation, le pauvre ne peut se douter qu’il est enregistré.
A la fin, le mercenaire ira tranquillement confier tout l’enregistrement aux gendarmes. Lesquels l’auraient rapidement transmis au procureur de la République. Des poursuites judiciaires vont donc bientôt être lancées contre Jean-Christophe Owono Nguema. Et le plus amusant, c’est que son interlocuteur serait disposé à témoigner.
En attendant le déclenchement des hostilités judiciaires, « La Griffe » vous offre, en deux versions et en exclusivité, le contenu de la fameuse conversation. A préciser que la bande sonore est disponible à notre rédaction.
Le coup devait être lancé le fameux samedi qui a vu le retour d’AMO. Mais pour des raisons logistiques, il a été reporté pour demain 15 août, juste après le meeting de Cocotiers. Meeting qui sera animé par AMO et auquel prendra part un innocent appelé Jean Christophe Owono Nguema.
Une opposition qui finance et planifie les incendies criminels contre les pauvres populations, est une opposition qui mérite les hommages de Canfin.
CONVERSATION SONORE CI-JOINT :
Verbatim : Version originale (fang et français)
Owono Nguema : Y a des étrangers qui seront-là, il y aura beaucoup la presse étrangère et tout, comme WA YEM NA la chaine Une GNE A LERE VE EMAME EBORE EMERGENCE, E DÔ MA KOM NA GUE O NE BIA trouver E BONG BENE DE BÔ, comme ça ME KE WA A YOM MIANG O SOME ESSENCE. E DÔ BA YI GNONG les vielles roues Be SÔ O carrefour BE DZIGUI, au marché BE DZIGUI un peu, juste pour hein ! NIANA MENA DZIGUI !!! Voilà un peu hein.
Interlocuteur : E YONG ONGA WOK NA E marché GNI ANGA DZIK, KE ONGA TARE WOK NA é marché GNI ENGA DZIk ?
Owono Nguema : marché ah ? Ah bon, ANGA DZIK ?
Interlocuteur : KE BIÊ BI ENGA DZIK GNE
Owono Nguema : ah bon !
Interlocuteur : Oui, BE DEME GNE MANE LONGLONG. ME BELE équipe é NE NÊ, é BON BE NE ESENG ? WA YI BE YEN, tu ne les verras pas, MA MIENE ME NE un ancien briguant.
Owono Nguema : E DE MA KOME NÊ E DE…..
Interlocuteur : non c’est prêt.
Owono Nguema : O TCHÊ M’équipe é TE hein, je te donne un peu de sous hein, ME TARE WE KE O YOME DZOME
Interlocuteur : heu, heu
Owono Nguema : Mé TARE YEN A NE BA TARE BÔ
Interlocuteur : Wè !
Owono Nguema : NGUE A BÔ NA A LORE VÊ, ME BERA KE. NGUE BE YENE A NE les vieilles voitures, BE DZIGUI tout ça ; NA BE YEN NA sa chauffe, BE autres Bé EKE BA BÔ NÊ dans les quartiers.
Interlocuteur : WÊ WÊ !
Owono Nguema : Donc ME TARE WE KE OYOME DZOME NA O KE KOUSS BÔ essence, O KOUSS BÔ ME LUMETTES, les trucs comme ça.
Interlocuteur : hum, oui les gars sont prêts.
Owono Nguema : je veux que tu prennes ça, vraiment que se soit à partir de demain soir.
Interlocuteur : hum !
Owono Nguema : demain soir samedi ;
Interlocuteur : sa permet KE NA EMU WINA ME TARE MANE BÔ BE courses qu’il faut ;
Owono Nguema : O MANE BÔ BE courses BE TE;
Interlocuteur : ME GNONG é zone A NE NA, KE OTÊ le tour BIA BÔ GNI, A KORE YA Rio, O GNONG é côté A GNI A Venez Voir, Feu Rouge de la Peyrie, Akébé-Ville jusqu’au carrefour YE KE TCHUI A Sporting VA, BI BERA KORGANE VA jusqu’à chez moi-là.
Owono Nguema : Voilà !!!
Interlocuteur : donc zone é EGNE é BÔ BAME BA YE travailler ;
Owono Nguema : E GNE BA YI travailler, on a notre zone bouclée
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Donc Rio ;
Interlocuteur : Non, il faut poser des actes BE NE NA BOR BA YIANE WOK ABé ; NGUE BA KWA même un parking A NE NA BOR BA KWANE BE METWA, BE KU ETE BE MANE DZIGUI ;
Owono Nguema (il reçoit un coup de fil) : oui allô, allô bonjour, oui, oui monsieur Owono Nguema, oui tout à fait, vous avez raison, j’étais là oui ; mais depuis là je ne suis plus jamais repassé à Oyem là-bas. Et on verra ça quand je serai là-bas, et puis on va traiter ça. Je compte être là à la fin du mois. Oui, oui je serai à Oyem là-bas. Je vous verrai.
Owono Nguema (après la conversation téléphonique) : Donc tu vois, EYONG O BWA NÊ hein, MA KOM BI TARE SUM O Né, E VUM BE libanais BA KWANE BE METWA, BA YIANE BE DZIGUI, DZIGUI comme ça BOR BE NGA KE BA KUIGNE ;
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Tu me prends ça, donc à partir d’aujourd’hui tu prends tes dispositions, MA YEM FE NA O BELE ABUI MAME ;
Interlocuteur : ME BELE WE des gars BE NE NA, BE NE FOGHE VE NA NIANE BE TOBE YA bien entretenu, BA BÔ ce qu’il faut comme il le faut.
Owono Nguema : Comme je n’ai pas beaucoup d’argent, tiens MAKE WE 80.000 francs, hein, NIANE WA TARE BÔ le premier coup, O LUÊ MA, BIA BÔ le point o téléphone, BIA KWABANE é VUM BI WOLA KWABANE ;
Interlocuteur : Téléphone A NE ABE :
Owono Nguema : O LUÊ MA ME ZU KWANE NE WA, BIA TUÊ KI DZAME O téléphone, ME ZU KWA NE WA O BÔ le point ME YEN A NE BA BÔ ;
Interlocuteur : Non téléphone A N’ABE
Owono Nguema : O BÔ premier point
Interlocuteur : d’accord, ok !
Owono Nguema : maintenant tu as les armes, MA KOM YEN ANE A BÔ, à chauffer d’ici demain samedi, après je !!! S’il faut encore NA BI BRA BO un coup de main ME BRA KE
Interlocuteur : d’accord, DZAME ESSE ;
Owono Nguema : allez, bon, M’ABÊ WA
Interlocuteur : AKA AYÔ
Version traduite en français
Owono Nguema : Y’a des étrangers qui seront-là, il y aura beaucoup, la presse étrangère et tout, comme tu sais que la chaine Une, elle ne montre que les choses des émergents, c’est pour cela que je voudrais que tu me trouves des gars qui peuvent le faire ; comme cela je te donnerai un peu d’argent pour acheter de l’essence. Puis ils prendront les vieilles roues et viendront les brûler au carrefour, au marché, ils brûlent un peu, juste pour hein !!! Dès qu’ils finiront de brûler !!! Voilà un peu hein.
Interlocuteur : Lorsque vous aviez entendu que ce marché avait brûlé ; tu n’avais pas entendu que ce marché là avait brûlé ?
Owono Nguema : Le marché ? Ah bon, il avait brûlé ?
Interlocuteur : C’est nous qui l’avions brûlé.
Owono Nguema : Ah bon !
Interlocuteur : Oui, on vient de le reconstruire. J’ai mon équipe dehors. Tu ne les verras jamais, tu ne les verras pas. Moi-même je suis un ancien briguant.
Owono Nguema : C’est pour cela que je veux que !!!!!!!
Interlocuteur : Non c’est prêt.
Owono Nguema : Tu me prends cette équipe hein, je te donne un peu de sous hein, je donne un petit quelque chose.
Interlocuteur : Heu, heu !
Owono Nguema : Je vais d’abord voir comment ils vont d’abord travailler ;
Interlocuteur : Oui.
Owono Nguema : Si cela se passe bien, je rajoute. S’ils voient les vieilles voitures, qu’ils les incendient, il faut qu’on sente que ça chauffe, et les autres feront la même chose dans les quartiers.
Interlocuteur : Oui, oui.
Owono Nguema : Donc je te donne un peu de sous pour leur acheter de l’essence et des allumettes, des trucs comme ça.
Interlocuteur : Hum, les gars sont prêts.
Owono Nguema : Je veux que tu prennes ça, vraiment que ce soit à partir de demain soir.
Interlocuteur : Hum.
Owono Nguema : Demain soir samedi.
Interlocuteur : ça permet qu’aujourd’hui je puisse faire les courses qu’il faut.
Owono Nguema : Termine de faire ces courses-là.
Interlocuteur : J’ai pris la zone qui part de, tu vois le tour que nous faisons-là, en partant de Rio, on prend la route qui va à Venez-voir, au feu rouge de la Peyrie, Akébé-Ville, jusqu’au carrefour, puis au Sporting, on fera un contour jusque chez moi-là.
Owono Nguema : Voilà !!!
Interlocuteur : Donc c’est dans cette zone que mes hommes vont travailler.
Owono Nguema : C’est-là où ils vont travailler et on a notre zone bouclée.
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Donc Rio.
Interlocuteur : Non, il faut poser des actes qui vont pousser les gens à la révolte, s’ils trouvent même un parking de vente de véhicule ils mettent le feu.
Owono Nguema (il reçoit un coup de fil) : Oui allô, allô bonjour, oui, oui monsieur Owono Nguema, oui tout à fait, vous avez raison, j’étais-là oui ; mais depuis- là je ne suis plus jamais repassé à Oyem là-bas. Et on verra ça quand je serai là-bas, et puis on va traiter ça. Je compte être là, à la fin du mois. Oui, oui je serai à Oyem là-bas. Je vous verrai.
Owono Nguema (après la conversation téléphonique) : Donc tu vois, lorsque tu l’auras fais, je voudrai que tu commences ici, là où les Libanais vendent les voitures, il faut mettre le feu, brûler comme cela les gens sortiront.
Interlocuteur : Voilà !!!
Owono Nguema : Tu me prends ça, donc à partir d’aujourd’hui tu prends tes dispositions, je sais que tu as beaucoup de choses à faire.
Interlocuteur : Je t’assure que j’ai des gars qui ne demandent qu’à être bien entretenus pour faire le boulot qu’il faut et comme il faut.
Owono Nguema : Comme je n’ai pas beaucoup d’argent, tiens je te donne 80.000 francs, hein ! Quand tu finiras le premier coup, appelle-moi ; mais on ne fait pas le point au téléphone, on se rencontrera-là où on se voit souvent.
Interlocuteur : Le téléphone est mauvais.
Owono Nguema : Tu fais le premier point.
Interlocuteur : D’accord, ok.
Owono Nguema : Maintenant tu as les armes, je veux voir comment tu travailles, ça doit chauffer d’ici demain samedi, après je !!! S’il faut que je rajoute, je rajouterai.
Interlocuteur : D’accord, pas de problème.
Owono Nguema : Allez, bon, j’attends de tes nouvelles.
Interlocuteur : Sans problème.
SOURCE : LA GRIFFE DU MARDI 14 AOUT 2012
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