29/08/2012
Gabon: DÉCLARATION DE LA COALITION SOCIÉTÉ CIVILE GABONAISE
Mesdames, messieurs ;
Après un temps d’observation et de profonde réflexion la société civile Gabonaise vient aujourd’hui livrer sa vision du contexte socio politique actuel né de la prétention observée chez un homme politique et la poignée d’anciens membres du gouvernement ex barons du PDG comme lui insatisfaits malgré leur longévité dans la gestion du pays.
En dépit de leur solidarité et responsabilité dans la situation quasi chaotique dont les populations gabonaises se font encore l’écho au quotidien, il est regrettable que le discours incendiaire et la volonté belliciste de ces derniers n’ont pour dessein que de transformer le Gabon en un champ de ruine et de désolation simplement selon eux pour justifier la tenue d’une conférence nationale souveraine. N’est-ce pas là la folie du génocide ou les germes de la guerre civile dont ils font le lit en faisant croire à ceux qui les écoutent que l’amélioration de leurs conditions de vie est au bout de ce sacrifice ?
Mesdames, Messieurs,
l’indignation de la société civile à l’instar des autres Gabonais qui partagent avec elle les mêmes valeurs et le même sentiment patriotique commence dès les premiers actes d’incivisme perpétrés à paris par une délégation de ces compatriotes qui n’ont éprouvés le moindre scrupule à souiller l’image de marque de notre pays en cherchant à bafouer l’un des symboles de notre pays en la personne de notre Président de la République à travers des démarches dénigrantes et collusions cupides visant à empêcher la rencontre de notre Chef de l’Etat avec son homologue Français.
La lettre de l’association Française SURVIE publiée dans la presse nationale en dit long. D’autres faits ont suivis parmi lesquels :
• les propos inconvenants tenus par monsieur André MBA OBAME l’ancien Ministre à l’égard d’un compatriote homme politique et ex membre du gouvernent comme lui et actuellement porte parole du Chef de l’Etat, avant de verser dans le dénigrement, la xénophobie et la préméditation, en appelant au lynchage du premier collaborateur du chef de l’Etat, son Directeur de cabinet monsieur Maixant ACCROMBESSI qu’il a présenté à ses militants comme cible, ce qui évidemment pour eux faisait de lui l’ennemis publique n°1 ; des propos qui ne sont pas sans rappeler les tragiques messages génocidaires de la sinistre radio Mille collines au Rwanda.
• la marche dramatique organisée illicitement par ces compatriotes qui n’ignoraient pourtant rien des risques de dérapages dont la responsabilité leur incombe.
• Les meeting qui ont servi de cadre aux discours d’incitation à la haine, à la désobéissance civile, à la xénophobie, à la traque d’une communauté étrangère au Gabon et à toutes choses immondes qui mettent en péril des vies humaines et la stabilité de notre pays rien que pour tenter d’imposer une « conférence nationale souveraine » mais cependant, se réservent à dessein de décliner leur projet d’ordre du jour qui permettraient aux populations d’apprécier si leurs intérêts auraient été cette fois pris en compte.
• Le discours haineux tenu paradoxalement dans leur chapelle politique par un pseudo défenseur de la démocratie qui a franchi le Rubicon en préparant subtilement la foule à l’attaque prochaine de la communauté Béninoise vivant au Gabon « à cause d’un seul homme » a-t‘il banalisé pour minimiser une vie humaine ou inciter sa communauté à le sacrifier, se permettant l’indécence de tutoyer un Président africain et d’évoquer dans une atmosphère si surchargée de consignes le recours à une métaphore évoquant l’usage d’arme à feu.
Mesdames messieurs il semble que ces compatriotes ont réussi à répandre la peur dans le pays pour exercer le monopole de la parole en dissuadant la liberté d’opinion dans les règles de l’art qui est un acquis au Gabon de surcroit lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de la population même contre une menace interne tel que perçue dans les propos tenus par monsieur André MBA OBAME notamment « je rendrait coup pour coup et je taperai plus fort ».
Comment autrement expliquer que les autorités morales de notre société(religieux, traditionnels et bien d’autres encore qui ont la charge de guider la pensée collective) se sont tu face à cette dérive que leur silence n’est qu’encouragement alors qu’ils ont le devoir de condamner ou de rallier pour ne pas laisser dubitatifs leurs disciples, fidèle, militants, sujets et supporters pendant que le bilan à déplorer n’est encore que de un mort et quelques blessés ce qui est déjà trop.
De même, les Gabonais s’impatientent de voir les représentations diplomatiques souvent citées comme soutiens dont entre autre la France et les USA se prononcer sur le prétendu soutien de la France au projet subversif des ténors de cette opposition spontanée visant le Gabon. Conférence Nationale à défaut l’insurrection ou cout d’état.
Il est indéniable que le combat de ces anciens barons du PDG contre leurs « frères d’hier est programmé aller jusqu’au sacrifice ultime tel qu’ils l’ont déclaré eux même dans les antennes de TV+ n’est pas celui de la société civile, ni de toute l’opposition Gabonaise qui y trouvent une diversion au moment où il convient d’aborder de manière objective et sérieuse les situations dont :
• la problématique « des biens mal acquis » ;
• l’introduction concrète de la biométrie dans le processus électoral,
• l’impact réel de la nouvelle mercuriale,
• la qualité des prestations de la SEEG qui laisse à désirer,
• les réticences auxquelles sont confrontées de nombreux détenteurs de cartes CNAMGS de la part de certains prestataires,
• les grèves politiques récurrentes,
• les multiples contrôles routiers érigés en péages mobiles exercés par de nombreuses brigades administratives, en concurrence avec les forces de l’ordre qui alourdissent les charges des transporteurs avec de fortes répercutions sur le portefeuille des ménages.
Mesdames, Messieurs, apprenons à ne plus confondre l’opposition spontanée à l’ensemble de l’opposition.
En effet, même si l’opposition traditionnelle qui s’est construite sans les va t-en guerre d’aujourd’hui auxquels le peuple gabonais reproche les troubles actuels, cette opposition qui a brillée de mille feux grâce à des grandes figures dont certains ténors ont tirés leur révérence subi actuellement les manigances des néo opposants actuellement en vedette qui composent cette opposition spontanée, dirigée par un groupe d’anciens tenants du pouvoir dont la fortune sert à bâillonner le reste de l’opposition.
Contrairement à l’attitude quasi apathique de l’opposition traditionnelle qui se laissent absorber face aux manigances des néo opposants qui pilotent cette oppositions spontanée, la société civile Gabonaise garde « la tête haute » pour avoir résistée vaillament face aux manigances de leur branche dénommée « ça suffit comme ça » cet instrument d’intoxication qui prétend incarner la société civile mais dont le seul but est d’attiser la haine entre les gabonais.
Il est de notoriété public que les organisations de la société civile n’ont aucun projet politique sauf le cas des girouettes qui font le choix de se dévoyer comme il en est de certains compatriotes qui s’affichent en bêtes de foires aux cotés de leurs mentors tapis au sein de l’opposition spontanée.
Constatant que l’imposture de leur association politique est démasquée la nouvelle stratégie est la formule de « la diaspora » constituée de quelques individus auxquels ils ont offert une colonie de vacances au Gabon en contre partie de quelques déclarations manipulatrices.
En définitive, il s’agit donc pour nous de réaffirmer solennellement ce jour à la face du monde notre indépendance, nous société civile gabonaise vis-à-vis des partis politiques et de certaines de leurs trouvailles plus ou moins fantaisistes dont le tort fréquent est d’en méconnaitre les limites faute d’avoir pu exactement définir leurs desseins. C’est le cas de la fameuse revendication de la tenue d’une Conférence nationale souveraine qui nous parait inopportune et inadaptée aux attentes réelles des populations ; comble de paradoxe cette demande est adressée aux autorités dont ils disent ne pas reconnaitre la légitimité.
Enfin, nous appuyons solennellement notre engagement à poursuivre le combat pour la bonne gouvernance et le bien être des populations. Aussi, en appoint aux initiatives en cours en matière de lutte contre la délinquance financière, nous avons engagé un plaidoyer et diverses autres actions au sujet des biens mal acquis qui touchent certains anciens et nouveaux dignitaires de la république , de même , nous sommes pleinement engagé à contribuer aux réformes visant la satisfaction des besoins sociaux de base, et la défense du pouvoir d’achat des ménages. Nous vous remercions .
Pour la Coalition , le porte parole Guy René MOMBO
Tél : 05 82 31 97 / 07 91 31 61 / 07 91 61 19
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