08/12/2012
40 ème Anniversaire de la BEAC : Ali Bongo Ondimba fixe un nouveau cap pour la banque communautaire
Président en exercice de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) et invité de marque des manifestations marquant la commémoration du 40ème anniversaire de la création de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba séjournait récemment à Malabo, en Guinée Equatoriale.
Un séjour qui lui a permis d’annoncer, au côté de son homologue équatoguinéen Téodoro Obiang Nguema Mbazogo, « le nouveau cap que doit prendre désormais la BEAC au terme de ses 40 ans d’existence, en vue de mieux booster l’émergence de l’Afrique centrale dans le concert des autres sousrégions et régions du monde. »
Et cela, en présence d’un mémorable par terre de sommités sous-régionales et internationales du monde tant économique, financier qu’industriel. Sans oublier que pour avoir impliqué les leaders de la classe politique gabonaise dans la gestion de son mandat à la tête de la CEMAC, le président Ali Bongo Ondimba s’est fait accompagner à Malabo par les représentants de ceux-ci.
A cet égard, intervenant après le gouverneur de la banque communautaire, M. Lucas Abaga Nchama, et le président Téodoro Obiang Nguema Mbazogo, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a d’abord fait siens les pertinents avis émis par ses deux prédécesseurs à la tribune du Palais de Congrès dit de Sipopo et bâti à Malabo la capitale équatoguinéenne.
Lesquels avis portaient sur « l’appréciation objective du laborieux chemin parcouru par la BEAC et la nécessité pour cette grande institution financière sous-régionale de contribuer davantage au développement de l’ensemble des Etats de l’Afrique centrale. » Afin que l’intégration sous-régionale se consolide et devienne une véritable réalité économique, financière et sociale en Afrique centrale.
Un espace communautaire qui gagnerait à se donner davantage les moyens de renforcer ses capacités d’actions dans un monde tendant à devenir un « village planétaire » et où la compétitivité s’annonce de plus en plus rude sur tous les fronts.
Ensuite, le N° 1 gabonais, par ailleurs nouveau président en exercice de la CEMAC, a saisi l’opportunité qui lui était offerte pour « inviter ardemment les dirigeants de la Banque des Etats de l’Afrique centrale à tout faire pour mettre en oeuvre l’ensemble des réformes et des recommandations préconisées par la récente Conférence des chefs d’Etats de la sous-région tenue à Brazzaville. »
Ce, afin de mieux promouvoir, au sein de cette banque communautaire, les conditions de bonne gouvernance, d’efficacité dans le fonctionnement et de performance au niveau des résultats.
D’où le président Al i Bongo Ondimba a demandé aux gérants de la BEAC de renforcer les capacités de l’institution de contrôle des banques commerciales qu’est la Commission bancaire d’Afrique centrale (OBAC) dont le siège est d’ailleurs situé à Libreville.
De même que le N° 1 gabonais a enjoint ces dirigeants de la banque communautaire à « s’organiser efficacement pour maintenir et consolider durablement la stabilité économicofinancière de la sous-région. » Ce qui suppose le renforcement du cadre réglementaire y afférent ainsi que la mise en oeuvre des mécanismes de prévention institués pour les besoins de la cause.
Par ailleurs et pour mieux faire oeuvre utile au service du développement de la sous-région, les gestionnaires de la BEAC doivent se monter de plus en plus imaginatifs.
Ce « en explorant l’ensemble de nouvelles pistes possibles et propices à la mobilisation des ressources internes, à l’attraction des investisseurs étrangers vers l’espace communautaire ainsi qu’à la fructification effective des excédents budgétaires réalisés par les Etats membres de la CEMAC. »
Enfin, tout en saluant la création, au sein de la BEAC, d’un « Fonds sous-régional pour l’émergence », le président Ali Bongo Ondimba a alors insisté pour que « les excédents de trésorerie réalisés par la BEAC devront prioritairement être réinvestis dans la promotion des projets sociaux liés à l’habitat, à l’énergie, à l’eau potable ainsi qu’aux infrastructures structurantes de développement. »
A noter que pour conclure son propos, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a vivement recommandé aux pays membres de la BEAC, « création d’un Comité inter- Etats dont la principale mission sera de promouvoir en permanence les conditions idoines d’attractivité économico- financière de la sous-région d’Afrique centrale ».
Un exercice brillamment et visiblement réussit par le nouveau président en exercice de la CEMAC qui, dans le cas d’espèce et devant les délégués de la classe politique gabonaise, aur a prouvé à l’opinion sous-régionale et internationale que son mandat sera celui de la mise sur rail des conditions réelles d’une véritab l e émergence de l’Afrique centrale.
A la grande honte des leaders de l’ex-Union nationale et de quelques opposants marginaux gabonais qui pensaient que leur absence aux toutes dernières concertations de la présidence de la République pouvait avoir un quelconque impact négatif sur la volonté du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba de réussir son mandat. Comme il l’a d’ailleurs si bien fait lors de la CAN 2012 co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale.
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