08/12/2012

Doha : Ali Bongo Ondimba invite à adopter des actions concrètes

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Invité à prendre activement part aux récents travaux de la 18ème Conférence sur les changements climatiques qui se sont ouverts lundi 3 décembre dernier à Doha, capitale de l’Emirat du Qatar, Ali Bongo Ondimba est véritablement sorti des sentiers battus et de la langue de bois caractéristique du genre.

D’emblée,  le Président  Ali Bongo Ondimba a rappelé aux uns et autres « La responsabilité qui est la leur dans la dangereuse dégradation actuelle des conditions climatiques mondiales et au niveau des effets désastreux que pourrait générer cette dramatique situation au détriment de la planète terre.»

Pour cela, il a invité ardemment ses pairs chefs d’Etat, les gouvernements ainsi que les dirigeants des grands groupes industriels internationaux à « tout faire pour préserver les écosystèmes environnementaux, réduire significativement les nocives émissions de gaz, changer positivement les modes de production et de consommation des biens industriels. »

Faisant référence à l’histoire, le Président  Ali Bongo Ondimba a indiqué qu’en la matière, « il faut que la communauté internationale se souvienne de la pertinence des engagements pris lors de l’adoption de la Convention de Kyoto (Japon) et des résolutions de Durban en Afrique du Sud. »

Des engagements qui imposaient à tous les pays signataires « l’obligation de mener des actions concertées, responsables et concrètes permettant de préserver le plus possible l’espace planétaire des potentiels effets ravageurs relevant des changements climatiques s’opérant actuellement au niveau de notre globe terrestre. »

De même que ces engagements imposaient aux uns et aux autres de « contribuer à la mise en place et au financement régulier d’un fonds destiné à soutenir les efforts communs de préservation des écosystèmes environnementaux. »

Or, à ce jour, le chef de l’Etat estime que, par rapport à tous ces engagements précités, « trop de promesses se sont avérées non tenues et cela commence à susciter, en ce qui concerne l’évolution actuelle des conditions climatiques, beaucoup de dépit et d’inquiétude pour les générations futures se retrouvant ainsi exposées à des potentiels risques majeurs.»

De surcroît, le Président  Ali Bongo Ondimba dresse le constat, avec regret, que les dernières négociations initiées sur la résolution urgente de la question des changements climatiques ne sont marquées que par de nombreuses lenteurs et entraves; notamment dans la mise en oeuvre des recommandations et solutions propices à préserver la planète au mieux des dangers de cet effroyable climat d’incertitude.

Surtout que, dans le même temps et selon divers observateurs, « se creuse et s’élargit de plus en plus un dangereux fossé entre les pays riches qui polluent fortement et les pays pauvres qui ne font que subir impuissamment cette pollution. » Un cercle vicieux !

Le Président  Ali Bongo Ondimba préconise la prise de conscience sur toutes les questions vitales portant sur la gestion des changements climatiques et la préservation des écosystèmes environnementaux.

Ces questions devraient en effet susciter, au niveau de l’ensemble des dirigeants des pays de la planète et des grands promoteurs industriels du monde, un sursaut d’orgueil et de ressaisissement ainsi qu’un réel élan de solidarité agissante et d’actions conséquentes.

Aussi affirme-t-il fortement que « le combat contre les changements climatiques n’est ni un choix quelconque à opérer, ni une option facultative à entreprendre ; mais plutôt, une responsabilité politique, sociale et morale nous contraignant collectivement à réaliser de manière commune, concertée et solidaire toutes les actions propices à préserver la planète des affres des aléas climatiques. »

A la lumière de ce qui précède et, en déclinant la situation dans son propre pays, le président ABO a indiqué que « contrairement à ce qui prévaut dans d’autres nations, les Gabon s’est efforcé de tenir ses engagements pris dans le cadre de l’application de la Convention de Kyoto ainsi que des recommandations de Copenhague et Durban.»

Et de citer en exemple et dans le cas du Gabon, la formulation et la mise en oeuvre d’un plan national de développement industriel limitant drastiquement les émissions de carbone et autres gaz nocifs, la promotion d’une politique d’exploitation forestière intégrant les conditions de préservation de l’environnement ainsi que la création des départements ministériels à part entière et consacré tant aux Eaux et Forêts qu’à l’Economie et au Développement durable.

Toutes choses qui participent non seulement à l’effort mondial en la matière, mais préparent aussi le Gabon et les populations locales à demeurer moins vulnérables aux potentielles conséquences néfastes des changements climatiques.

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