13/09/2012

Gabon: LE PRESIDENT ALI BONGO ONDIMBA APPELLE UN DIALOGUE AVEC LES FORCES VIVES

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Dans son discours devant les deux chambres réunies en congrès, le 12 septembre 2012, le chef de l’Etat gabonais a exprimé clairement son souhait d’ouvrir le dialogue avec toutes les forces vives respectueuses des institutions et en mesure de donner des avis constructifs au profit de l’amélioration du quotidien des gabonais.

Ainsi de la question cruciale de l’intégration sous-régionale: « Je recevrai la classe politique et les forces vives de la Nation pour parler de la CEMAC, car notre pays assure la présidence de cette organisation sous régionale depuis le dernier sommet de Brazzaville ».

Sur des thèmes comme la libre circulation des biens et des personnes dans la région et le projet de création d’Air Cemac - sujets qui touchent directement la population gabonaise – il apparaît capital de recueillir les avis et les recommandations de tous.

Cette nouvelle approche du dialogue, constructive, large, ouverte aux esprits de progrès, est révélatrice d’une ambition : en créant une forme de rupture avec le « jeu » politique fossilisé par les intérêts des uns et des autres – ce carcan stérile -, elle ouvre des perspectives d’accès au débat public pour les générations émergentes. Chacun sait qu’il est impossible de traiter les problèmes d’aujourd’hui avec les solutions d’hier.

Dans un discours solennel qui restera celui de la « rupture » avec le passé, Ali Bongo Ondimba a audacieusement reformulé l’équation du dialogue démocratique des temps modernes africains. C’est une exigence de lucidité politique et d’intelligence sociale.

Demain, c’est-à-dire aujourd’hui, le peuple gabonais souhaite un meilleur accès à l’information sur l’action au service de la croissance et de l’amélioration de la vie quotidienne, et cela passe par la prise en compte effective de toutes les composantes sociales de la Nation, notamment les jeunes et les femmes.

Le président Bongo Ondimba demande à ce propos au gouvernement et au parlement de « légiférer dans les meilleurs délais afin qu’une place plus importante soit réservée aux femmes et aux jeunes sur les listes aux élections locales et au sein des exécutifs locaux ».


Une explication claire sur le sujet de la conférence nationale

« Je ne redoute pas le dialogue », a lancé le chef de l’Etat devant les chambres du parlement réunies en congrès. Ali Bongo Ondimba s’est dit ouvert au dialogue pourvu qu’il soit constructif, démocratique et que le cœur du débat soit la qualité de vie des gabonais.

Il a indiqué qu’il ne fermait en aucun cas la porte aux échanges pourvus que les interlocuteurs respectent les institutions et leurs représentants.

« (..) Depuis quelques temps, un certain nombre de compatriotes, relayés par quelques médias locaux et étrangers, veulent faire croire que le Président de la République serait fermé à toute idée de dialogue », a-t-il déploré. « J’ai été, je suis et je resterai un homme de dialogue et d’ouverture. Nul ne peut me le contester », a-t-il déclaré.

Au cœur du débat depuis quelque semaine, le président n’a pas hésité à s’exprimer sur la question de la conférence que certains opposants appellent de leurs vœux : « Vingt-deux ans après la tenue de la Conférence Nationale, après tous les constats que nous avons pu faire et les échecs que nous avons essuyés, devons-nous organiser une Conférence Nationale dite souveraine, dont le but affirmé n’a d’autre objet que de perpétrer un véritable coup d’état constitutionnel, ouvrant ainsi la voie à la tenue de petits arrangements entre amis ? », a-t-il interrogé. « Je refuse cette conception tropicale de la gestion des affaires publiques ! ».

Ali Bongo Ondimba veut que le débat soit recentré sur le quotidien des gabonais. Il a fustigé les années « d’hyper politisation » de la société qui ont été un « frein » au développement du pays. « Nos compatriotes ne veulent plus de l’attentisme, des palabres politiciennes stériles, des grandes messes inutiles, bref tout ce qui a contribué à gangrener notre vie politique ces vingt dernières années » a-t-il lancé. En résumé, l’action et la vie politique doivent centrer leurs paramètres sur les attentes citoyennes.


Le parlement, pas la rue !

Le chef de l’Etat a rappelé que « dans toute démocratie moderne, le lieu par excellence du débat contradictoire est précisément le parlement. (…) Je reste disposé à recevoir et à travailler avec tous ceux des compatriotes qui le désirent dans le strict respect des institutions et des lois de la république. (…) Mais je ne dialoguerai pas avec des personnes qui ne respectent ni les institutions de leur propre pays, ni ceux qui les incarnent, encore moins les Lois de la République ».


Un dialogue permanent

Dès le lendemain de son accession à la magistrature suprême, le président Ali Bongo Ondimba a souhaité entrer dans un processus d’échange avec les forces vives de la Nation.

Devant les sénateurs et les députés, il évoque « cette volonté d’ouverture et de dialogue qui a dicté la main tendue que j’ai offerte dès mon accession à la magistrature suprême. »

Un principe qui engage tous les acteurs à une attitude responsable et constructive. « Dans l’exercice de mes fonctions de Président de la République, j’ai déjà prouvé que je savais me mettre à l’écoute de mes compatriotes. Je l’ai fait s’agissant de l’épineuse question de l’île MBANIE, en recevant toute la classe politique et les forces vives de la nation ».

Souvenons-nous de la délégation présente en 2010 à New-York au côté du Président pour le sommet tripartite comprenant notamment des représentants des trois principaux partis politiques gabonais : Pierre Mamboundou (président de l’Union du peuple gabonais, opposition), Paul Mba Abessole (président du Rassemblement pour le Gabon, majorité) et Faustin Boukoubi (secrétaire général du Parti démocratique gabonais, majorité).

Dialogue encore et toujours: « Je l’ai fait s’agissant de l’introduction de la biométrie dans notre système électoral », rappelle le chef de l’Etat dans une allusion aux deux concertations sur les conditions et le périmètre de la mise en place de la biométrie dans le processus électoral et au-delà sur l’Etat civil.

Tel est le dialogue véritable, celui du pays avec le pays, dans sa diversité et ses richesses humaines, libéré des verrous posés par ceux qui, trop longtemps, transformèrent les populations « en spectatrices impuissantes de leur destin, alors que les hommes politiques allaient et venaient, de négociations en arrangements souvent guidés par des appétits personnels».


FIN


Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com


La politique du Gabon Emergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.

Cette stratégie repose sur trois piliers :

le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.


Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org


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