03/08/2012
Gabon: faux débat sur l’expertise supposée des « vrais opposants »
Décidemment , à court d’arguments pour mobiliser les populations gabonaises et vue de revenir au pouvoir par les voies constitutionnelles, les ex-leaders de l’Union nationale et leurs porte-voix se livrent plutôt à des actions de diversion en vue de semer la confusion dans l’esprit des honnêtes citoyens.
Il faut le dire et le dénoncer car, à longueur de journée on entend par ci et par là des cris d’orfraie lancés par les nouveaux charlatans politiques contre le gouvernement, dont le seul « péché mortel » est d’être aux commandes ?
Un faux débat qui mérite qu’on le mette sur la table afin de savoir qui est réellement plus expert et nationaliste que qui. Cela passe, bien entendu, par un examen de passage : qui sont ceux qui ont rendu ou rendent service à ce Gabao bien-aimé ?
En effet, tout le monde sait que du vivant du président Omar Bongo Ondimba, ce pays a entrepris, avec le concours de plusieurs organismes financiers internationaux, la réalisation d’énormes projets visant à renforcer le réseau routier national. A l’époque, un certain Zacharie Myboto était attributaire du ministère des Travaux publics et de la Construction.
On se souvient d’ailleurs que ledit ministre d’Etat de l’époque avait même trimbalé le défunt président de la République à travers le territoire national. Objectif, selon Myboto : « Qu’Omar Bongo Ondimba constate de visu comment la route avance et qu’il pose à nouveau un certain nombre de premières pierres destinées marquer le processus de densification du réseau routier national. »
Si les pontes on oublié, le peuple a une mémoire d’éléphant ! Ré sul t a t de s courses: zéro pointé, rien de sérieux ! Quant au ministre de l’Education nationale du moment, un certain André Mba Obame, il avait visiblement rendu furieux Zach’. Savez-vous pourquoi ?
Parce que le trublion de Medouneu avait proposé « l’appréciation du réseau routier national » comme sujet à un examen officiel. Il a fallu l’arbitrage d’OBO pour ramener la sérénité au sein du gouvernement gagné par une petite panique.
Grâce à la détermination du président Ali Bongo Ondimba, on peut se réjouir des premiers résultats. Des tronçons routiers sont réalisés à travers le territoire national. Les faits parlant d’eux-mêmes, on espère que Zach’ n’ira pas jusqu’à se prévaloir de la paternité de certaines réalisations.
Cas du tronçon Lambaréné- Fougamou-Mouila. Serait-on étonné qu’il annonce à ses fans que c’est lui qui a laissé les plans en partant des TP ?
Sur un tout autre plan et toujours sous l’ère d’OBO, d’importants projets de réhabilitation et de construction d’établissements scolaires avaient été initiés par l’Etat en partenariat avec d’autres organismes financiers dont la Banque africaine de développement.
A l’époque, l’un des ministres les plus en vedette n’était autre qu’AMO dont le passage à l’Education nationale a été même marqué notoirement par des sombres affaires de tricher ie aux examens et d’une distribution gratuite des manuels scolaires non ressentie positivement par les ayants-droit. Ici également, il a fallu que le président Ali Bongo Ondimba accède au pouvoir pour que les choses changent du jour au lendemain.
Et aujourd’hui, place est maintenant à la consolidation, à la modernisation et à la délocalisation effectives de nos infrastructures scolaires au niveau tant du primaire, du secondaire que du supérieur. Tout comme on ne relève plus des problèmes de blocage ou de reprise des examens et concours pour de sombres raisons de tricherie ou de non-paiement des primes des enseignants commis à la surveillance, à la correction ou à l’organisation des épreuves.
Pourtant l’expertise d’AMO n’est plus là pour faire en sorte que tout se passe désormais mieux que pendant la triste époque où il pontifiait. Au demeurant, on se souvient que, de par sa formation dans le domaine de la sécurité sociale, Jean Eyéghé Ndong était Premier ministre lorsque le président OBO lance l’idée de la création de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
Seulement, il est notoire que ce « dernier Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba » n’a pourtant rien fait pour que la CNAMGS voie effectivement le jour et soit reconnue comme une référence par plusieurs autres pays du continent africain.
C’est dire donc qu’il aura fallu l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba et le savoir-faire d’autres talentueux Gabonais pour que les choses s’accélèrent, se consolident et suscitent l’admiration des responsables d’autres pays.
Autant d’exemples qui, loin d’être exhaustifs, prouvent à suffisance que le supposé amateurisme que le trio André Mba Obame, Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong et autres affublent au président Ali Bongo Ondimba n’est que la résultante de la honte qu’éprouvent ces derniers.
Surtout en regardant amèrement l’actuel N° 1 gabonais réussir là où ils ont manifestement et lamentablement échoué.
Une réussite d’Ali Bongo Ondimba qui ne date pas d’ailleurs d’aujourd’hui et continue toujours de faire des envieux, depuis ses réalisations au ministère des Affaires étrangères et surtout à celui de la Défense nationale.
Source: Le Scribouillard du jeudi 2 août 2012
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