29/07/2012
Gabon : La conférence nationale des « vrais affamés » , une hérésie ...
Décidemment, s’étant autoproclamés « vrais opposants », AMO, Zach’, Eyeghé Ndong et Marc Ona Essangui apparaissent plutôt, et de plus en plus, comme de « vrais affamés ».
La preuve, en éclipsant royalement de leurs actuels débats les fondamentales questions de dé- veloppement du pays et d’amélioration des conditions de vie des populations, ces anciens apparatchiks et tout-puissants dignitaires de l’ère du président Omar Bongo Ondimba ne font maintenant que réclamer la tenue au Gabon d’une deuxième conférence nationale.
Celle-ci est assortie d’une exigence : le forum doit être souverain. Une conférence nationale (bis) que ces « hommes du passé » voudraient voir aboutir, comme par hasard, sur la réhabilitation de leur ex-parti dénommé Union nationale (UN), le rétablissement de leurs anciens statuts et privilèges d’hommes d’Etat, la dissolution des institutions républicaines actuelles, la formation d’un nouveau gouvernement dont ils seraient naturellement membres…
Autant dire qu’il s’agit là d’une énième hérésie dont sont devenus coutumiers ces « vrais opposants ».
Depuis la présidentielle anticipée d’août 2009 à l’illogique autoproclamation d’AMO comme président de la République, jusqu’à la dissolution de l’UA, l’histoire donne tort aux mêmes gens !
En misant sur une hypothétique deuxième conférence nationale, ces opposants d’un genre très particulier sont totalement passés à côté de ce qui eût été un opportunité politique.
De telles onéreuses assises n’auront plus de chances de prospérer dans notre pays dont les ressources financières disponibles devront servir plus que jamais au financement des projets propices au développement, à la modernisation et au progrès.
Au demeurant, le PM Raymond Ndong Sima vient de clarifier opportunément les termes de son communiqué qui faisait état de l’organisation d’une vaste concertation nationale axée exclusivement sur les questions liées aux grandes réformes, dont celle de l’Etat.
En faisant dans l’amalgame et la malhonnêteté intellectuelle, il y a une confusion entre les visées d’une telle consultation et celles d’une conférence nationale dite souveraine.
Cela relève de « l’incroyable », comme l’a dit Jean Boniface Assélé du CLR. Au Gabon, « loin d’être une véritable entité politique à part entière, l’opposition s’apparente plutôt à une entité entièrement à part. ».
Ce qui ne peut s’entrevoir que dans le cadre de « l’universellement inadmissible » et la confirmation logique du caractère immature, léger, brouillon et malfamé de ces « vrais opposants ». Ventre affamé…
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