29/07/2012

Gabon : Faux-vrais opposants, vraies élucubrations

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Visiblement mortifiés par leur cinglante dé-culottée à la présidentielle anticipée d’août 2009, les « vrais opposants » que sont André Mba Obame, Zacharie Myboto, Jean Eyeghé Ndong, le « grand de ce monde » Marc Ona Essangui et Cie sombrent dans l’amertume. Le pouvoir leur a échappé !

D’autant plus que cette amertume ne fait que s’amplifier avec « les cuisants échecs résultant de la ridicule autoproclamation de Mba Obame comme président de la République, du vain boycott des législatives de décembre 2011, de la grande humiliation subie récemment à Paris… ».

Pour tenter de se refaire une hypothétique santé politique, ces « vrais opposants » n’hésitent plus à se livrer à de stupéfiantes élucubrations.

Notons d’abord que ces affabulateurs éhontés confondent « les visites à l’étranger du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à des voyages d’agrément. » Grossière hérésie !

Selon les experts, « ces déplacements présidentiels ont débouché sur une véritable ruée des investisseurs étrangers et des rencontres internationales vers la destination Gabon. »

Avec en prime le financement d’importants projets socio-économiques de développement, la tenue dans notre pays de prestigieuses manifestations telles que la CAN 2012 et le New York Forum Africa et bien d’autres. Sans oublier l’aura diplomatique dont jouit actuellement le Gabon.

A l’évidence, il n’y a pire aveugle que celui qui refuse de voir et pire sourd que celui ne voulant rien entendre… AMO et ses comparses veulent l’organisation d’une nouvelle conférence nationale au Gabon en prétextant une imaginaire crise sociopolitique qui prévaudrait dans le pays.

Une idée tellement saugrenue que, si l’on excepte la volonté pour ceux-ci de partager le pouvoir avec le régime d’Ali Bongo Ondimba, la première conférence nationale de 1990 avait, en son temps, déjà réglé les questions qui se posaient au Gabon.

La preuve, indiquent plusieurs observateurs avertis, « Le multipartisme intégral est effectif et irréversible, les institutions républicaines existent, fonctionnent harmonieusement et sont régulièrement renouvelées. De même que les libertés d’expression, de presse, de création des partis et associations ainsi que de circulation à l’intérieur ou vers l’extérieur du pays sont toutes garanties. » On croit rêver !

Que va apporter une deuxième conférence nationale réclamée par nos « vrais opposants»? Et où sont les manifestations de cette dictature que le régime de Libreville exercerait sur les Gabonais ?

Surtout dans un pays où, malgré les prévisions calamiteuses du « vrai expert économiste » Ondo Ossa, les salaires sont tout de même régulièrement payés. Tout comme les « vrais opposants » sont libres de sortir du Gabon et d’y rentrer sans être inquiétés.

En allant se faire humilier dans les rues de Paris, que gagnent ces hommes obnubilés par leur égocentrisme ?

Une humiliation d’autant plus cruelle que les victimes ne sont que les tout puissants ex-ministres d’Etat Mba Obame et Myboto ainsi que « le dernier PM d’Omar Bongo Ondimba » Eyeghé Ndong.

Enfin, relevons qu’ayant été pris à leur propre piège, du fait que le gouvernement a mis en œuvre la procédure de la « biométrisation » du système électoral qu’ils réclamaient urbi et orbi, les « vrais opposants » sont désormais plus que déboussolés.

Et pour cause, affirment plusieurs voix, « ne disposant nullement des bases électorales que pouvaient leur offrir l’existence de la défunte Union nationale (UN), nos singuliers opposants André Mba Obame, Zacharie Myboto, Jean Eyeghé Ndong, ne savent plus à quel saint se vouer pour espérer rebondir positivement lors des élections locales à venir. » Véritable supplice !

Eu égard à ce qui précède et qui est loin d’être exhaustif, un constat s’impose. A savoir qu’il s’agit là, comme l’a si bien dit le porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Bilié By Nzé, « des élucubrations d’un carré d’hommes d’un passé déjà ré- volu, attachés encore à des idées passéistes et obnubilés par un désir, tant inextinguible que vain, de retrouver leurs statuts et privilèges à jamais perdus. » Sacrés opposants, tout de même ! 

 

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