29/07/2012
Myboto, Eyéghé et Mba Obame en pleine crise alimentaire
Décidément, comme la nature sait très bien faire les choses !
Car adeptes du craning à Libreville, où ils roulent les mécaniques devant leurs maigres troupes et leurs suppôts étrangers qui n’ont jamais mis un traitre pied au Gabon, les leaders du gang de l’opposition manioc et certains cirreurs de babouches viennent de subir un cinglant revers à Paris.
Le genre de revers qui ressemble à une cruelle humiliation politique et diplomatique. Et dire qu’ils se prenaient pour des professionnels de la politique !
C’est totalement dépités et les coeurs meurtris que Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong et André Mba Obame et leurs seconds couteaux du nouveau parti politique moutouki brainforest ont vécu la rencontre au sommet entre les présidents gabonais et français le 5 juillet dernier, au palais de l’Elysée.
Depuis, ils sont inconsolables, les pauvres !
Cette rencontre semblait relever du surréalisme pour ces pseudos opposants qui , à cette occasion, avaient oublié que « la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts »(dixit le Général de Gaulle).
Ainsi donc, la logique a été strictement respectée par le nouveau chef de l’Etat français qu’est François Hollande. Lequel n’est pas aussi dupe que cela pour ignorer que la France subit de plein fouet les effets pervers de la sévère crise économique et financière mondiale qui secoue actuellement et particulièrement l’Europe.
Cette France ne peut nullement se détourner du Gabon dont la particularité est qu’il dispose d’innombrables ressources naturelles et minières, d’un taux de croissance en régulière hausse et d’une forte présence d’opérateurs économiques français qui contribuent positivement au développement de leur pays d’origine, la douce France.
Pourtant , comme des aveugles et faisant fi de réalité patente, voulant boycotter la tenue de la rencontre Bongo Ondimba-Hollande, les fameux leaders du gang de l’opposition manioc se sont rués à Paris peu avant que le N°1 gabonais, c’est-à-dire leur président, Ali Bongo Ondimba, ne s’y rende.
Objectif : mettre en oeuvre un plan d’actions à la fois cynique et ridicule ; plan basé sur l’organisation d’un conclave sur les dérives supposées de l’actuel régime gabonais en vue d’un soulèvement des gabonais de France contre l’arrivée en terre française de leur propre chef de l’Etat.
Cela, dans le but de créer les conditions propices à l’annulation de ladite rencontre. Un plan d’actions qui, malheureusement, va lamentablement échouer sur toute la ligne et ce, au grand dam de ses concepteurs.
Car contrairement à leurs vils et antipatriotiques desseins, le conclave débouchera sur des recommandations rocambolesques et ridicules aux yeux des autorités françaises et de François Hollande, le président français, qui a d’autres chats à fouetter plutôt que de se mêler des gamineries de ces anciens apparatchiks gabonais qui ont tôt fait d’occulter leur implication personnelle dans le mal développement du Gabon.
Par ces temps de luttes économiques tous azimuts, François Hollande sait où se trouvent les intérêts de son pays, surtout que la ruée d’autres puissances mondiales vers le Gabon tend à remettre en cause plusieurs acquis dont se prévalait jadis la France dans notre pays.
De plus, dans une Afrique minée par divers soubresauts politiques, sécuritaires et économiques, le Gabon du président Ali Bongo Ondimba demeure un extraordinaire ilot de paix et de stabilité nécessaires à une bonne croissance économique et à la prise de réformes structurelles multisectorielles.
Le Gabon, dont la diplomatie au service du développement commence à engranger des succès sur le plan international.
Concernant l’objectif de soulèvement des Gabonais de France, la mobilisation des troupes s’est avérée un gigantesque fiasco, puisque se résumant à deux pelés et trois tondus.
A l’opposé, l’accueil réservé au chef de l’Etat par les mêmes Gabonais de France devrait amener les fameux opposants à méditer sur la dure réalité du terrain.
Une cruauté, eu égard à la stature des leaders de la défunte Union nationale, ces anciens barons du pédégisme triomphant qui avaient vite changé de bord politique pour n’être pas arrivés à réaliser leur rêve secret : succéder à Omar Bongo Ondimba… « à tous prix ».
Résultat des courses, en recevant Ali Bongo Ondimba pour des échanges qui auront duré une heure et demie, la France socialiste vient de reconnaître, une fois pour toute, que le président du Gabon est bel et bien le successeur de feu Omar Bongo Ondimba.
Dès lors, il est clair que le faux débat entretenu sur les résultats de l’élection présidentielle du 30 août 2009 est désormais clos et que s’ils souhaitent exercer la fonction présidentielle, André Mba Obame, Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong, Luc Bengono Nsi et tous les autres pouvoiristes doivent maintenant labourer le terrain et se préparer pour l’élection présidentielle de 2016.
Ce qui devrait également les amener à ranger dans le placard la folle idée qui les habite relative à l’organisation d’une conférence nationale souveraine alors qu’il n’y a pas de crise politique au Gabon.
Car si crise il y a, il s’agit peut être de leur crise à eux, de leur crise alimentaire.
C’est ce qu’ils doivent retenir du message lancé par François Hollande en recevant son homologue gabonais pour une visite officielle.
Pour revenir à la fameuse conférence nationale des pseudos opposants, rappelons-leur ceci : ce sont eux, les mêmes, qui avaient bataillé dur pour que celle de 1990 soit… non souveraine. N’est-ce pas Myboto, Oyé Mba, Mba Obame ?
Commentaire d’un ressortissant français, installé au Gabon depuis plus de vingt ans : « Je ne voudrais pas me mêler de la politique gabonaise mais, à mon avis, le président Ali Bongo Ondimba peut dormir tranquille car face à lui, il n’existe aujourd’hui aucune opposition crédible. Je pense qu’en se comportant comme ils l’ont fait à Paris, en montrant à Paris qu’ils sont incapables de mobiliser les membres de la diaspora gabonaise, ils ont permis au régime socialiste de comprendre que c’est bien le président Ali Bongo qui est l’homme de la situation au Gabon. »
En fait, les gangsters de l'opposition manioc le savent en leur fort intérieur.
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