16/07/2012
GABON: DESCENTE AUX ENFERS D'UNE POMPOM GIRL DEVENU MENDIANTE
On se doutait bien qu’elle n’allait pas rester longtemps sans reprendre du service et s’adonner à la seule activité qui la passionne réellement : aligner les plaintes contre votre satimédia.
Plus qu’une passion, le genre est devenu carrément une obsession pour Paulette Oyane.
Cette fois-ci, ne sachant plus trop de quoi nous accuser, elle a tranquillement sorti sa collection de « La Griffe » pour rechercher, à la loupe, le moindre article la concernant.
C’est ainsi qu’elle a cru avoir déniché, dans notre édition du 30 mars 2012, de quoi nous envoyer à la potence. D’où cette poursuite, encore une, contre votre satimédia.
500 millions de dôlès qu’elle nous réclame pour l’avoir injustement importunée. Car, en refusant la voie de la diffamation, elle reconnaît de fait l’exactitude de nos informations.
Mais elle trouve que nous n’avions pas à écrire ces vérités parce qu’elles portent atteinte à ce qu’elle appelle « son droit au travail ».
Sans rire, elle affirme que l’article incriminé lui a « causé » un « préjudice professionnel ». Des arguments de choc qui, au-delà de l’hilarité qu’ils peuvent susciter, devront être matériellement soutenus à la barre.
Ce jour-là, elle devra venir nous faire la démonstration que le barreau s’est saisi de cet article pour la virer.
Ou nous dire le nombre de clients qui l’ont quitté ou qui ont refusé de la prendre pour avocate, du fait d’avoir lu ces vérités.
Ainsi nous saurons s’il se trouve un seul magistrat qui, au regard de ce dossier, est capable de condamner un journaliste, qui n’a fait qu’écrire la vérité, à verser à dame Oyane 500 millions de dôlès.
Inscrire la vérité comme crime, dans le Code pénal, il fallait vraiment y penser. Exceptionnelle notre Paulette !
Source : LA GRIFFE DU VENDREDI 13 JUILLET 2012
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