16/07/2012

GABON: LA QUADRUPLE HUMILIATION DES VAUTOURS « vrais opposants sic ! »

 

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A l’évidence, « il y a véritablement des individus nés avant la honte », affirme un adage. Au regard de la quadruple humiliation que vient de subir à Paris, le malheureux carré de Gabonais se prévalant d’être de « vrais opposants » et « grands de ce monde ».

Il s’agit en l’occurrence des inénarrables André Mba Obame, Zacharie Myboto, Jean Eyeghé Ndong, Marc Ona Essangui et compagnie qui, s’étant rués à Paris pour tenter vainement de « boycotter le récent séjour parisien du président Ali Bongo Ondimba », se retrouvent actuellement meurtris par la pitoyable tournure prise par leurs propres calculs machiavéliques.

On note d’abord le cuisant échec que ces « vrais opposants » et « grands de ce monde » ont subi dans l’organisation foirée d’une tentative de mobilisation des Gabonais de France.

Lesquels devaient « marcher sur les boulevards parisiens et envahir l’entrée de l’Elysée, pour vilipender la supposée imposture du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba et la dictature que celui-ci aurait instaurée au Gabon. »

Résultat de ladite mobilisation : vingt-huit personnes au rendez-vous, dont quelques désoeuvrés français et certains ressortissants africains en mal d’exercices physiques.

Ce qui a donc mis à découvert le patent déficit de crédibilité de l’opposition gabonaise auprès des Gabonais de l’Hexagone que des populations françaises qui, en cette période de crise économico-financière, ont d’autres chats à fouetter.

Estimant qu’ils ne pouvaient rester sur un tel échec des troupes n’existant nullement, AMO et ses acolytes ont alors trouvé l’idée saugrenue d’organiser un conclave destiné à produire un document déclinant les voies propices à une sortie de la supposée crise politique, économique et sociale qui prévaudrait au Gabon.

Et c’est confuses que les autorités françaises découvriront dans ledit document que, loin d’être des hommes politiques dignes et guidés par le devenir de leur pays, les « vrais opposants » et « grands de ce monde » gabonais n’étaient animés que par de « mesquines et mercantiles envies de partage de pouvoir et de juteux postes de responsabilités avec l’actuel régime d’Ali Bongo Ondimba. »

Rien que ça, et ça s’arroge le droit de s’appeler « vraie opposition soucieuse du bien-être des Gabonais ». On aura donc tout vu et entendu d’une certaine classe politique gabonaise!

Par ailleurs, et comme se croyant en pays conquis, les « vrais opposants » gabonais et leurs suppôts d’une certaine société civile ont même osé se mettre en tête qu’ils pouvaient intimer au président français, François Hollande, l’ordre de ne pas recevoir son homologue Ali Bongo Ondimba.

A défaut, pour le nouveau chef de l’Etat français, de s’entretenir avec eux, avant de rencontrer le n° 1 gabonais. Là encore, échec et mat pour nos « vrais opposants ».

Car non seulement François Hollande a reçu le président Ali Bongo Ondimba, mais les deux hommes d’Etat ont même coprésidé une importante séance de travail qui réunissait leurs principaux collaborateurs respectifs. Pendant ce temps, les « vrais opposants » gabonais étaient dirigés vers un modique bureau où ils se morfondaient d’être reçus par un obscur conseiller à l’Elysée.

Enfin, il y a la virulente volée de bois vert dont bien des camarades de l’opposition gabonaise n’ont pas manqué de foudroyer Mba Obame et ses affidés.

Une volée de bois vert assortie de quolibets, d’insultes voilées et de bien d’autres récriminations dont les plus acerbes ont été l’oeuvre de Daniel Mengara du BDP et d’un certain internaute Dworaczek Bendome.

Voilà la quadruple humiliation encaissée par les « vrais opposants» gabonais. Eux qui ont cru bon d’aller se mettre en scène dans la capitale française.

Curieuse descente aux enfers pour des personnes qui, pour avoir été longtemps aux affaires et se prévalant pourtant d’être des «professionnels » de la politique, ont fini par faire dans l’amateurisme.

Et de s’avérer ainsi ridicules auprès de l’opinion publique tant française que gabonaise.


Source : LA GRIFFE DU VENDREDI 13 JUILLET 2012


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