12/05/2012

GABON : LES AGENCES NATIONALES , REMÈDES MIRACLES CONTRE LES VOLEURS DE LA RÉPUBLIQUE

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Les Gabonais sont loin d'avoir la mémoire courte. Les incongruités de gestion étaient nombreuses du temps de la toute puissance de certains dignitaires d'antan; il fallait donc y mettre un holà.

D'où la récente montée du chef de l'Etat qui a fustigé le comportement criminel de certains hiérarques de l'administration publique.

Assurément, et depuis belle lurette, plusieurs dirigeants du pays éprouvent un mal fou à flirter avec les principes de la bonne gouvernance.

La preuve, selon une certaine opinion publique, «
Les contre-performances affichées par les ex-ministres (d'Etat s'il vous plaît) du genre Zacharie Myboto en matière de couverture du pays en infrastructures de communication, des télécommunications et routières. »

Sur ce plan, ce ne sont pas les partenaires au développement du Gabon tels que l'Agence française de développement (AFD) ou la Banque africaine de développement (BAD) qui nous démentiront.

Idem d'
André Mba Obame qui, du point de vue de l'opinion, s'est négativement illustré dans « sa gestion antérieure, catastrophique, des dossiers relatifs au système du Turn over, à l‘effectivité de la gratuité des manuels scolaires, aux soutiens multiformes destinés aux handicapés et sinistrés, aux fêtes tournantes d'Indépendance et aux projets de développement y afférents; ainsi qu'à la mise en place de la biométrie. »

Un ensemble de contre-performances enregistrées par
André Mba Obame, l'inamovible ministre d'Etat en charge successivement des juteux et sensibles départements ministériels de l'Education nationale, des Affaires sociales et de l'Intérieur.

Dans le même lot, on n'oubliera pas l'ex-ministre délégué aux Finances et Premier ministre
Jean Eyeghé Ndong qui, extraordinairement, au constat actuel et aux dires de plusieurs compatriotes, « a conduit, avec une évidente maladresse, une inouïe légèreté au regard des résultats malheureux que l'on connaît, le processus de privatisation de la gestion de certaines entreprises étatiques et parapubliques. »

Sans oublier Mme
Paulette Missambo dont les prestations quelconques, dans la gestion de la réalisation des écoles dites de la BAD, ne lui valent que des quolibets et autres récriminations.

Des expériences désastreuses, non exhaustives, découlant d'une ancienne gestion criminelle des affaires publiques de notre pays, mais que certains adeptes, encore tapis dans l'ombre, continuent à faire prospérer cyniquement.

D'où, l'énergique et récente déclaration faite par le chef de l'Etat à l'endroit des membres du gouvernement, des hiérarques de nos administrations tant civiles que militaires.

Une déclaration qui s'adressait aussi, et par ricochet, à toutes les institutions constitutionnelles et républicaines disposant de l'autonomie de gestion administrative et financière.

De ce fait et pour juguler radicalement cette ravageuse dérive de la gouvernance publique, le chef de l'Etat est donc monté au créneau. Il a dit : plus jamais ça !

D'abord, en dénonçant énergiquement cette dérive démoniaque et en interpellant publiquement les membres du gouvernement ainsi que les principaux gestionnaires des affaires et ressources de l'Etat.

Et cela répondait à une nécessité : édifier l'opinion nationale et la communauté internationale sur les dérives qui minent l'administration publique gabonaise et réaffirmer la volonté et la nécessité pour le pouvoir actuel de faire changer radicalement les choses dans notre pays.

Ensuite, le président Ali Bongo Ondimba a opté pour la création des agences nationales et d'un Bureau de coordination des programmes de l'émergence (BCPE).

Lesquelles structures sont directement placées sous la tutelle de l'Olympe ou de certains départements ministériels concernés par les secteurs ciblés.

Ces agences sont alors chargées de suivre et de contrôler l'exécution de l'ensemble des grands projets initiés par le chef de l'Etat; de promouvoir les meilleures conditions de réalisation desdits projets.

Ceux-ci devant être réalisés avec célérité, efficacité, transparence, obligation de succès et performance des résultats.

En outre, le chef de l'Etat s'est engagé à doter toutes les administrations publiques du nouveau système Wi-max ainsi que des équipements propices à l'exploitation de l'informatique et à l'accès à l'internet haut débit.

Toutes dotations qui permettront aux administrations de gérer au mieux et harmonieusement les affaires publiques, le patrimoine immobilier et domanial ainsi que les ressources humaines, financières, matérielles et logistiques de l'Etat.

En prime, la promotion du sens de la responsabilité, de la justice sociale, de l'équité dans la répartition des biens publics. Le tout devant conduire au développement soutenu du Gabon.

Enfin, Zeus entend appliquer le principe de l'organisation périodique de ce genre de déclarations publiques et d'interpellations, tant des membres du gouvernement que des principaux gestionnaires des projets et biens de l'Etat.

De même, il a opté pour la réunion régulière des conseils de cabinet élargis à différents membres du gouvernement concerné par les questions inscrites aux divers ordres du jour retenus. Bien entendu, cela n'a rien à voir avec les traditionnels conseils des ministres hebdomadaires.

Objectif visé: le rappel à l'ordre des responsables gouvernementaux et administratifs, un renforcement des dispositifs d'élaboration et d'analyse des projets à mettre en oeuvre, le contrôle permanent de la qualité des grands travaux exécutés et l'évaluation régulière des états d'avancement des divers chantiers propices à l'accélération du processus d'émergence du Gabon.




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