12/05/2012

GABON : A QUAND LE JUGEMENT DES CRIMINELS ECONOMICO-FINANCIERS ?

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Depuis quelque temps, et à la faveur de la tenue des sessions judiciaires consacrées au traitement des cas des présumés coupables d'odieux actes de viols, d'agressions physiques et de tueries, une question légitime ne cesse de tarauder l'esprit de l'opinion.

A savoir :
à quand la publication des audits commis par le chef de l'Etat et la fin de l'impunité pour tous ceux qui se sont passibles de malversations dans la gestion des affaires publiques du pays ?

Car le Gabon a besoin désormais d'être débarrassé de toutes ces ignominies qui avaient largement contribué à plomber son développement harmonieux et intégral.

Dans tous les cas, avec la ferme volonté qui anime le chef de l'Etat, la farouche détermination affichée par l'actuelle équipe gouvernementale et la pression populaire qui ne cesse de s'exercer sur les pouvoirs publics, les fossoyeurs présumés de l'économie nationale et des finances publiques n'ont rien à perdre ou à gagner pour attendre.

Car, d'une manière ou d'une autre, leur tour arrivera pour passer à la barre et se justifier devant la loi et l'opinion.

Les Gabonais ne peuvent plus continuer à subir indéfiniment les défiances de ceux qui, impunément et avec arrogance, leur ont gravement fait du tort.

Leur mémoire a du mal à oublier ces fossoyeurs de la République qui se sont rendus coupables de détournements des fonds de l'Etat, en boycottant les projets initiés lors des fêtes tournantes de l'indépendance et en sabotant tous les chantiers liés à la réalisation des grandes infrastructures propices au développement économique et au progrès social du pays.

A l'évidence et en agissant ainsi, ces criminels ont cyniquement et à leur seul profit, réussi à plomber l'évolution du processus national de consolidation et de modernisation des infrastructures sanitaires, scolaires, immobilières, routières, portuaires, aéroportuaires, ferroviaires.

Sans omettre le sort réservé aux autres infrastructures liées au renforcement des capacités nationales en matière de développement des secteurs énergétiques, hydrauliques, de communication et des télécommunications.

Autant dire qu'à l'instar des auteurs avérés de crimes de sang, les criminels économico-financiers du Gabon doivent aussi répondre publiquement et définitivement de leurs odieux actes devant les instances judiciaires.

Ce qui permettra de nettoyer le Gabon de tous les avatars de la fourberie, des passe-droits, de la gabegie, de la malversation et de l'impunité dans lesquels se vautraient certains gestionnaires des affaires publiques nationales.

Au demeurant, la cause étant désormais entendue et le processus de moralisation de la vie publique nationale se trouvant plus que jamais engagé, l'heure a donc véritablement sonné pour le bannissement des adeptes du sadisme, du cynisme, de l'enrichissement illicite et des pratiques placées faussement sous le couvert des « crimes dits rituels ».

D'autant plus qu'il s'agit d'une question d'honneur pour les actuelles autorités publiques, tant elle concerne le développement intégral du pays et du mieux-être au profit des populations gabonaises.


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