06/02/2012
DU RIFIFI DANS LE GANG DES RETRAITÉS : Le torchon brûle entre l'ex-UN et le CDJ
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Ce n'est pas encore l'escalade. Mais ce n'est plus qu'une question de temps, tant la rupture semble définitivement consommée entre les errants de l'ancienne Sobraga (ex-UN) et les résidents de Petit-Paris (CDJ).
Point du litige : une banale palabre de légalité et d'ingratitude. Pour le septuagénaire Zacharie Myboto et sa gérontocratie régnante, le comportement de leur allié Ogouliguendé est devenu totalement insupportable.
Depuis que le Conseil d'Etat a confirmé l a di s solution de l'Union nationale et malgré le fait que Myboto et ses potes fassent dans le rassemblement de l' « opposition véritable », JABO et ses amis continuent de parler de l'UN au passé simple. Ce qui a le don d'agacer les autres.
Il faut dire que c'en était trop. Dans sa volonté de fédérer toutes les forces vives du changement, les anciens pensionnaires du PNUD ont ravalé leur ego pour s'humilier volontaire ment en acceptant d'aller affronter les odeurs et la saleté de Petit-Paris.
Même qu'ils ont poussé le supplice jusqu'à fixer le siège de cette révolution surannée dans ce « véritable » ghetto. Mais rien n'y fit. Ogouliguendé a continué de les prendre de haut et pour des hors-laloi.
Et dire qu'à chaque meeting, Zac' et Eyeghe Ndong écrasaient brillamment leur vanité pour lui laisser la vedette. A Nkembo, et pas qu'une fois, Ogouliguendé a fait le chaud sous les applaudissements nourris des quelques deux tondus et trois pelés réunis ainsi que ceux des ex-UN.
Malheureusement, ce lourd sacrifice a glissé sur la conscience de JABO comme de l'eau sur les plumes du canard. Et le lendemain, dès la première réunion, le CDJ reparlait de « l'ex-UN ». Ce n'est plus de l'ingratitude
mais de la pure méchanceté.
Mieux : à chaque fois que les militants de « l'ex-UN » ont eu à affronter les gaz lacrymogènes des forces de sécurité, aucun militant du CDJ n'est venu à leur rescousse. Ce qui s'apparente à l'amitié du panier et la plantation.
Mais la goutte d'eau qui a vraiment fait déborder le vase reste cette affaire du procès de Mike Jocktane. Depuis le début de cette affaire jusqu'à l'audience reportée, pas un seul communiqué du CDJ, encore moins des marches pacifiques lancées par ce parti pour demander l'arrêt des poursuites contre le prélatpoliticard.
Zac' et le Hutu modéré de Nkembo sont formels : c'est « l'ex-UN » qui force cette amitié dont le CDJ ne veut visiblement pas. D'où la décision de ne plus mettre les pieds à Petit-Paris.
Désormais, les réunions se tiendront à l'ancienne résidence de Zac'. Si le CDJ veut, il vient. S'il ne veut pas, il reste. Ce n'est pas à négocier. On n'attend plus que la réaction du CDJ. Laquelle, dit-on, ne saurait tarder tant les belligérants semblent déterminés. Le suspens reste entier…
Source: la Griffe du 3 fev 2012
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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