04/02/2012

LE PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA ET LES PANTHÈRES , COMME UN PACTE DE CONFIANCE ?

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Malgré l'adversité, les oppositions, voire les comportements à la limite conflictuels des acteurs concernés par cette pratique, le sport,le football notamment,reste malgré tout une forme de guerre sans armes, en dehors du ballon rond. Une guerre sans effusion de sang et ce, malgré la violence des chocs qui poussent parfois à l'indignation et à la colère. Une guerre des temps modernes entre les nations en compétition ; mais qui a l'avantage d'unir,même un laps de temps, les peuples " le sport unit les peuples " , a-t-on coutume de dire.

D'autres affirment ,sans sourciller, et particulièrement en Afrique où l'on enregistre des guerres civiles et autres bouleversements sociopolitiques, que " le sport demeure un facteur d'unité nationale ".

La configuration de certaines équipes nationales en lice dans cette Coupe d'Afrique des Nations, qui se déroule au Gabon et en Guinée Equatoriale actuellement, en est d'ailleurs l'illustration parfaite.

Une équipe nationale de football , quelque soit la situation ou la période , ne peut donc se construire autour d'un groupe ethnique , d'un parti politique fut-il majoritaire et encore moins d'une opposition politique,fut-elle, comme cela se clame un peu partout, sociologiquement majoritaire.

Une équipe nationale est donc un " tout ", bâti, construit et constitué, après dépistages et sélections, selon les aptitudes des uns et des autres.

Ceux-ci s'avèrent alors pétris de talents,oints de Dieux et au-dessus des autres artistes du ballon rond. Des exceptions à la règle qui font rêver,chanter et danser des nations entières. Des nations qui s'en réclament et s'y reconnaissent donc de leur " essence " et leur " sève " lénifiantes.

L'image que nous renvoie le Gabon dans son prisme depuis le 23 janvier , date du début de la compétition footballistique dans le cadre de la CAN sur nos terres bénies des " Dieux " , prouve à suffisance une chose, celle qui veut que , loin des clivages politiques et autres considérations, légitimes soient-elles et nées des aléas électoraux, le sens patriotique, la maturité et la hauteur d'esprit d'un peuple sont en mesure, dans certaines circonstances, de faire la part des choses. Celle de rendre à " César ce qui est à César " et à " Dieu ce qui est à Dieu ".

Ali Bongo Ondimba n'en réclame certes pas tant, ce aussi bien dans sa prise et gestion du pouvoir que pour le début de cette compétition qui tient en haleine tout un peuple.

Il s'est simplement engagé à fond dans la réussite totale de cette grande entreprise qu'est l'organisation au Gabon de la Can 2012. Et ce, par ses nouvelles responsabilités, de loin au dessus de celles d'un simple Chef de parti politique, qui n'a ni les moyens, ni la légitimité d'une telle démarche. Le tout, dans l'unique et noble objectif pour Ali Bongo Ondimba d'offrir à son peuple, dans la diversité de celui-ci, cette finale de la Coupe d'Afrique des nations de football.

Non seulement le Chef de l'Etat l'a dit, mais il l'a fait. Non seulement il l'a fait , mais participe pleinement au renforcement des chances de matérialisation dudit objectif. En devenant à chaque rencontre de notre " Onze national ", le véritable 12è Homme avec lui, le reste des Gabonais.

La preuve, l'on a vu un président de la République qui , malgré les contraintes protocolaires et une sécurité parfois débordée, se jette pratiquement dans les bras d'un autre compatriote, certes répertorié et s'avérant être Pierre Obaméyang. Cela, juste après le but " libérateur " qui fut d'ailleurs l'oeuvre du propre fils dudit compatriote.

Le même Chef d'Etat que l'on retrouve aussi, entrain de faire la fête avec les joueurs dans les vestiaires, après chaque victoire, et qui tout heureux s'adresse à ses jeunes compatriotes. Ce , comme pour les doper davantage en vue des prochaines confrontations.

Et voila le Gabon dans son vrai visage. Celui d'un pays , vraiment béni des " Dieux " et debout comme un sel homme, derrière ses " Panthères " et son Président de la République, Ali Bongo Ondimba.


MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

 

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