25/11/2012

Gabon: Cette honte qui tue les leaders du gang salafiste exUN

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Visiblement tétanisés par la mise en oeuvre effective de nombreux chantiers initiés par le président Ali Bongo Ondimba, les leaders de l’ex-Union nationale (UN) semblent éprouver un réel sentiment de honte et de gêne.

Ce d’autant plus qu’anciens membres du gouvernement chargés de réaliser, à l’époque, plusieurs de ces grands projets de développement, ils se sont largement avérés incapables de les traduire en actes concrets.

De plus étant, toujours à cette même époque et de surcroît, députés de leurs localités natales respectives et après avoir promis monts et merveilles à leurs électeurs, les actuels leaders de l’ex-UN ont désormais du mal à soutenir les regards de leurs concitoyens.

Dans tous les cas, ils sont nombreux dans les rangs de l’ex-UN à rougir de leur peu élogieux passé de hauts dignitaires de l’Etat, ministres de la République et parlementaires.

En commençant d’abord par les sieurs Jean Eyéghé Ndong et Casimir Oyé Mba qui, tout en étant à la fois Premier ministres, membres du gouvernement et élus du peuple.

Aussi, c’est l’occasion de se demander ce qu’ils ont pu faire au service du pays et particulièrement de leurs provinces et localités respectives.

Sur tout lorsqu’on sait que pour avoir occupé la primature et certains grands départements ministériels, ces deux personnages avaient les moyens de faire oeuvre utile pour l’Estuaire, Libreville ainsi que Ntoum et Nzamalighe.

Car, par leurs positions au sein du gouvernement, ils ont tout de même pris une part active à la gestion des différentes enveloppes destinées au financement des projets d’infrastructures retenus pour la commémoration des fêtes tournantes du « 17-août » dans l’Estuaire.

Or à ce qui semble, il aura fallu l’arrivée du président Ali Bongo Ondimba pour que la réhabilitation, la modernisation et consolidation des plusieurs infrastructures tant économiques que sociales se concrétisent effectivement.

D’où ces deux personnages ont de plus en plus de la peine à justifier devant les leurs comment Ali Bongo Ondimba, les actuels ministres concernés et l’Agence nationale des grands travaux ont pu réussir là où ils ont lamentablement échoué.

Ensuite, viennent les cas de MM. Zacharie Myboto et André Mba Obame qui, à l’époque, en tant que inamovibles ministres d’Etat, occupant des départements juteux et subsidiairement beaux-parents du défunt président Omar Bongo Ondimba, avaient logiquement les moyens de booster sensiblement les conditions d’un développement accéléré et durable du Gabon.

Sans oublier les bases d’une réelle modernisation et d’une véritable expansion de leurs communes respectives de Mounana, pour Myboto, et Medouneu en ce qui concerne Mba Obame.

Là aussi, c’est l’arrivée au pouvoir du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui redonne aujourd’hui espoir aux concitoyens de ces ex-barons de l’Etat devenus soudainement néoopposants.

A noter enfin que c’est surement conscient de tout le mal qu’ils ont du faire aux leurs dans le pays et au niveau de leurs contrées respectives que MM. Zacharie Myboto, André Mba Obame, Jean Eyéghé Ndong, Casimir Oyé Mba et autres ont dû même renoncer à se représenter aux élections lors des législatives de décembre 2011.

Cela, en prétextant boycotter le scrutin en question et ce, pour éviter une cuisante déculottée au terme de ces législatives où le PDG a d’ailleurs triomphé sur la quasi-totalité des sièges mis en jeu.

Mais comme au Gabon et pour certains, la honte ne tue point, ces néo-opposants peuvent oser craner lors des meetings d’une Union des forces du changement qu’ils viennent même de laminer de manière grotesque et barbare.


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